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Madame, on meurt ici

Extraits

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XVIIIe siècle

On l'appelait Madame Elisabeth

Elisabeth Philippe Marie Hélène de France, dite Madame Elisabeth est née le 3 mai 1764 à Versailles et est morte guillotinée le 10 mai 1794 à Paris à l'âge de 30 ans. Elle est la soeur de Louis XVI, huitième et dernier enfant du dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe. Elle qui apporta un soutien indéfectible à son frère fut emportée comme lui par la Révolution française. Emprisonnée avec la famille royale en 1792 et appelée à comparaître devant le tribunal révolutionnaire sous la Terreur, elle fut condamnée à mort et exécutée. Reconnue pour sa piété, ses actes de charité et sa mort associée à un martyre, elle est déclarée Servante de Dieu par l'Eglise catholique le 23 décembre 1953. Dans cette biographie passionnante, Eric Leclercq dresse le portrait de cette dame que l'Histoire a parfois laissée dans l'ombre.

07/2021

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Développement personnel

Seule meurt la peur

Seule meurt la peur contient huit essais sur les causes profondes , les conséquences de la souffrance et du désespoir qui font croire à l'homme que la vie est un enfer. Barry Long suggère d'approfondir la relation à notre intériorité avec ses désirs contradictoires et ses émotions parasites. Comment guérir les problèmes de l'être humain ? En affrontant ses peurs et ses angoisses avec calme pour découvrir une vie paisible, épanouie, qui existe à l'intérieur de nous-même.

01/2021

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Petits classiques parascolaire

Le roi se meurt

Bérenger Ier apprend qu'il va mourir. Son royaume est à l'agonie, le chaos est proche. Face à l'imminence du désastre, le roi lutte, résiste, nie. Aidé de son entourage, il devra pourtant apprivoiser son angoisse et accepter l'inéluctable. Cette pièce pleine d'humour, émouvante et poétique, où s'entremêlent tragique et comique, nous donne à voir la condition ordinaire de l'homme face à la mort.

05/2010

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Littérature française

L'île qui meurt

La mulâtresse Renée Lacascade et son mari André Pérye campent un portrait désabusé de la société guadeloupéenne des années 1920. Les principales catégories accueillent sous haute tension un nouveau gouverneur, intelligent et fin, dont l'épouse d'origine guadeloupéenne s'est affranchie par son éducation supérieure en France de certains des présupposés de sa classe. Les loyautés politique et familiale déchirent les personnages. Un maire noir réclamant le suffrage universel excite des esprits surchauffés. La confrontation tourne au drame. Chemin faisant, on apprend beaucoup sur la mentalité des Antillais de l'époque et l'on est à même de mesurer son évolution depuis.

05/2020

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Littérature étrangère

Tristano meurt. Une vie

Une maison de campagne quelque part en Toscane. Un mois d'août caniculaire de la dernière année du vingtième siècle. Tristano, un homme qui a combattu pour la liberté de son pays sous ce nom emprunté à un personnage de Leopardi, fait venir à son chevet un écrivain qui, apparemment, s'est inspiré de lui autrefois pour un roman. Mais est-il possible d'inscrire dans le cadre d'un récit la géométrie ambiguë de la vie, faite de contradictions, de doutes, d'omissions, de désirs inaccomplis, de souvenirs faux ou présumés ? Le destin personnel d'un héros comme Tristano, chargé d'espoir et de désespoir, de générosité et d'amertume, peut d'ailleurs tenir à des nuances imperceptibles : un centimètre à gauche ou à droite dans le viseur d'un fusil... Qu'est-ce que l'héroïsme ? Qu'est-ce que la lâcheté ? Et le courage ? Et la trahison ? Au cours de son agonie, tenaillé par la gangrène et les céphalées, en proie aux effets de la morphine qu'on lui administre, Tristano recompose un incernable passé et brosse la fresque de soixante ans d'histoire de l'Italie, avec ses tragédies et ses simulacres, jusqu'à l'irruption du dernier avatar tyrannique, le dingodingue télévisuel. Dans ce roman à la fois testamentaire et visionnaire, parfois halluciné, et souvent d'une inquiétante drôlerie, des motifs reviennent, en variations, des femmes se superposent ou entrent en collision, et toute certitude est finalement congédiée dans une scène abyssale qui redistribue les cartes et plonge le lecteur dans une profonde interrogation sur ce qui fait une vie et sur la possibilité de la raconter. Car une question traverse tout le livre : qui témoigne pour le témoin ?, B. C.

09/2004

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Littérature étrangère

L'été meurt jeune

Eté 1963, dans un village des Pouilles. Primo, Mimmo et Damiano, trois garçons de douze ans, passent le temps comme ils le peuvent dans les ruelles écrasées de soleil de leur quartier. La vie n'est pas simple, pour ces amis inséparables : le père de Primo est mort, celui de Mimmo est à l'asile, celui de Damiano interdit à sa femme de quitter la maison. Et lorsqu'ils quittent leurs foyers, c'est pour se trouver confrontés à une bande d'ados qui s'amuse à les tourmenter et à les humilier... Seulement, cet été-là, les trois garçons décident de ne plus se laisser faire. Ni par ces imbéciles d'ados ni par personne d'autre. Ils font un pacte, un pacte de sang, mais ignorent alors qu'un terrible engrenage vient de s'enclencher, qui précipitera la fin de l'été et de leur enfance. Un premier roman bouleversant. Une écriture à la beauté sauvage. Une poignante histoire d'amitié.

08/2019

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Récits de voyage

Un paradis se meurt

Le testament d'Alain Gerbault. Son chant d'amour à la Polynésie. Et le plus terrible des réquisitoires - ne voulait-il pas lui donner le sous-titre "Sous la civilisation blanche sans merci" ? Il lui consacra ses dernières années, ses dernières forces : dresser une stèle, un mémorial à la culture polynésienne qui mourait sous ses yeux, sauver coûte que coûte la mémoire de ce paradis assassiné. Il y a dans ce texte tendu, âpre, bouleversant, traversé d'éclairs émerveillés, dont on se demande bien comment il avait pu si longtemps rester oublié, la même ambition que dans Les Immémoriaux de Segalen. Ce livre dérangeant, parce qu'il brisait trop de tabous, et ne donnait pas à la France le beau rôle, fut fraîchement accueilli, à sa parution en 1949.

05/2012

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Littérature française

Murphy ne meurt jamais

Marc est éditeur, Elisa chirurgienne, Aloys écrivain et Solange mère au foyer. Ces deux couples d'amis approchent plus ou moins la cinquantaine. Ils ont évolué ensemble, depuis leurs jeunes années, dans une routine rassurante, en dépit de quelques écarts de conduite... Cette quiétude vole pourtant en éclat lorsque réapparaît Francesca. Enfuie depuis vingt ans, elle revient de son exil et cherche à reconquérir leur amitié pour reprendre sa place parmi eux. Elle sera, à son corps défendant, le catalyseur de situations latentes que personne ne soupçonnait jusque-là. Entre prise de conscience et déni du réel, introspection et bouleversements, chacun tente de se repositionner. Car ces hommes et ces femmes sont aussi des parents qui ne renoncent pas à leur bonheur personnel, tout en ayant à coeur de protéger leurs enfants. Un numéro d'équilibriste mis en scène dans un roman choral, tendre et positif, où chacun s'exprime au fur et à mesure que s'enfuient les certitudes et que se dessinent d'autres possibles. Réflexion sur l'amour, le couple, l'amitié, mais aussi sur la création, la poésie et l'écriture. Sans concession, mais avec bienveillance, l'auteure, parfois amusée, jette ses personnages dans la tourmente : pourront-ils vraiment réinventer leur vie ?

02/2021

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Littérature étrangère

L'homme qui meurt

L'Homme qui meurt est le premier roman de James Baldwin depuis Un autre pays, publié en France en 1964. Avec l'intensité qui caractérise ses oeuvres, Baldwin conte l'histoire d'un célèbre acteur noir américain, Leo Proudhammer. Terrassé par une crise cardiaque à l'âge de trente-neuf ans, celui-ci se voit imposer une période d'immobilité : il revit alors en pensée son enfance à Harlem, sa jeunesse parmi la bohème de Greenwich Village, son existence avec sa maîtresse blanche, Barbara, qui est aussi sa partenaire sur scène, avec son frère, un raté... Leo doit aussi affronter l'avenir : atteint au sommet de sa carrière, saura-t-il entrer dans l'ombre et en supporter les conséquences ? Mais la chance est de son côté, et nous assistons, fascinés, à son inévitable montée vers le succès. D'autres thèmes se retrouvent dans ce roman : peut-on être noir et se battre pour l'Amérique ? Le Dieu des chrétiens est-il une création de l 'homme blanc ? Avec toute sa sensibilité, James Baldwin décrit l'enfance de Leo à Harlem, la vénération qu'il porte à son frère aîné, la violence des affrontements avec les Blancs et la police. Il nous donne l'image d'une société déchirée par la haine et la peur.

09/1970

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Littérature française

Personne ne meurt jamais

Tu as déjà tué un rhinocéros toi ? demande le petit garçon. Lui : Oui et non. Le petit garçon : Et La maman qui est morte tu l'as tuée ? Lui : Je ne sais pas. Ca m'est égal. II ne faut pas avoir peur de tuer. Le petit garçon : Tout le monde a déjà tué quelqu'un. Lui : Oui. Tout le monde a déjà tué ou tuera. Le petit garçon : Moi je ne vais pas mourir par exemple dès que tu seras parti ? Lui : Personne ne meurt jamais.

02/2012

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Littérature étrangère

La bête qui meurt

" Un nu aux seins opulents, légèrement évasés, pour lequel elle aurait pu poser elle-même. Un nu aux yeux clos, défendu comme elle par sa seule puissance érotique et, comme elle, à la fois primaire et élégant. Un nu mordoré mystérieusement endormi sur un gouffre noir velouté que, dans mon humeur du moment, j'associais à celui de la tombe. Fuselée, ondulante, elle t'attend, la jeune fille, immobile et muette comme la mort. " A l'orée de la vieillesse, David Kepesh, esthète attaché à sa liberté et séducteur exigeant, rencontre parmi ses étudiantes Consuela Castillo, vingt-quatre ans, fille de riches émigrés cubains, " émerveillée " par la culture. Et découvre la dépendance sexuelle... C'est le roman d'un envoûtement dans une Amérique bien loin des joyeuses bacchanales des années soixante, chères au Professeur de désir... Et au tournant du millénaire, cet alter ego de l'auteur, naguère héros du Sein, est confronté non seulement à son propre vieillissement mais aussi à la mort qui rôde en chacun de nous. Après La tache, Philip Roth nous offre à la fois un précis amoureux, une radiographie de notre temps et une méditation sur la condition humaine. Un nouveau chef-d'œuvre, d'une perfection lapidaire.

09/2004

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Actualité et médias

Ma République se meurt

Jeannette Bougrab est une femme insoumise. Athée dans une famille de musulmans, fille d'ouvriers immigrés devenue maître des requêtes au Conseil d'Etat, ministre passionnée dans un gouvernement conformiste, elle a transgressé les règles pour honorer celle à qui elle doit tout : la République française. Mais que sont devenus nos institutions et nos principes dans une société où règnent les inégalités et les discriminations, où le communautarisme religieux menace, où la laïcité, l'école et l'armée sont en danger ? En nous entraînant dans les coulisses du pouvoir, elle nous donne à voir l'envers d'une France fissurée. Analyse d'une société fragile, confessions d'une femme atypique, ce témoignage est surtout un manifeste où le politique retrouve un visage humain.

04/2014

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Littérature française

La terre qui meurt

LA TERRE QUI MEURT : roman du malaise paysan ? roman de l'échec de l'autorité paternelle ? ou encore celui d'un amour contrarié par le refus de l'étranger ? Tout cela sans doute, mais surtout un livre qui révéla, voici cent ans, et fait voir encore de nos jours cette partie maritime de la Vendée, le Marais, dans tous ses aspects particuliers : closeries secrètes et fermes entourées d'étiers, coutumes des journées laborieuses et des soirées de détente, hommes et femmes, jeunes ou anciens, dans leurs gestes, leurs habits, leur façon de dire. C'est ainsi que peu à peu le lecteur, abordant la ferme de la Fromentière, pénètre dans l'intimité des Lumineau dont le chef de famille, le métayer Toussaint, constate avec détresse qu'aucun de ses enfants ne pourra ou ne voudra lui succéder ; pas même la jeune Roussille, puisqu'elle a " donné son amitié " au valet qui n'est pas d'ici mais un " damnion " (damné) du Bocage. " Voilà tout ce qui me reste "... " C'était le souvenir des autres enfants qui passait, comme la pluie en rafales "... À cette histoire contrastée de violences et de générosité correspondent les paysages du Marais, immuables dans la variété des heures et des saisons, que René Bazin a si bien décrits.

07/1999

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Géographie

La terre qui meurt

    Quel avenir pour le territoire alors que son aménagement n’est plus considéré comme le socle de nos sociétés ?    Cri d'alarme fondé sur une réflexion qui demeure à la pointe de l’actualité, La terre qui meurt concerne chacun d’entre nous. Du tissu serré d’où émergent les cathédrales gothiques, des percées haussmanniennes aux villes nouvelles, puis aux agglomérations proliférantes d’aujourd’hui, Françoise Choay pointe à chaque occasion comment les mentalités, les savoirs techniques et les pratiques économiques ont marqué la ville et l’urbain. Face aux effets normatifs de la mondialisation et à la marchandisation du patrimoine, Françoise Choay appelle à retrouver le contact perdu avec la Terre.Docteur d’Etat en philosophie, historienne des théories et des formes urbaines et architecturales, Françoise Choay, a enseigné à Paris-VIII, à Louvain-la-Neuve, au Politenico de Milan, à Chaillot et aux Etats-Unis (MIT, Princeton, Cornell). Par ailleurs critique d’art et directeur de collection au Seuil, elle a reçu pour son œuvre le premier Grand Prix national du livre d’architecture (1981) et le Grand Prix national du patrimoine (1995).

03/2011

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Romans policiers

Qui meurt à Noël ?

CUPCAKE FATAL POUR LE NOËL DE LA LIBRAIREAlice, 30 ans, n'a jamais passé Noël en dehors du cocon familial. Sans elle à ses côtés, sa soeur aînée Romy, qui souffre d'un trouble de la personnalité, serait malheureuse et risquerait de se faire du mal. Pourtant, cette année, Alice ne peut pas fermer la librairie-salon de thé qu'elle tient depuis quelques mois. Alors elle embauche Romy pour l'aider à préparer les pâtisseries de Noël, à servir les clients et à organiser les nombreux événements qui animent cette période magique de Noël. Des ateliers d'écriture, des rencontres avec des auteurs L'un d'eux, d'ailleurs, ne laisse pas Alice indifférente. Mais, comment imaginer une relation avec un homme quand il est impossible de se séparer de sa soeur ? Un matin, Alice retrouve un livre sur le comptoir : Qui doit mourir ? Lorsqu'elle le remet en place, elle trouve un post-it collé sur l'étagère : "Qui ? " Commence alors un enchaînement de phénomènes étranges au sein de la librairie. La tension de plus en plus palpable amplifie les symptômes de l'état limite de Romy et la relation entre les deux soeurs devient électrique. Alice ne se sent plus en sécurité. Alors qu'elle tente de se raisonner, un client succombe après l'ingestion d'un cupcake

10/2022

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Notions

Ainsi meurt la démocratie

Démocratie. Le mot court sur toutes les bouches, se jette au visage de l'adversaire à l'occasion des débats les plus insignifiants. L'exigence démocratique s'est enlisée et perdue dans les jeux politiciens, l'indifférence des paresses citoyennes, l'hostilité de ceux qui souhaitent sa disparition. Si le mot est vidé de son sens, la chose peut-elle encore survivre ? Les deux philosophes Chantal Delsol et Myriam Revault d'Allonnes, tout en affirmant leurs profondes divergences sur ce thème d'actualité qui divise notre société, parviennent à dialoguer avec clarté et respect, selon les principes de notre collection "Disputatio" .

03/2022

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12 ans et +

Pour qui meurt Guernica ?

Espagne. Janvier 1937. La guerre civile fait rage. Alors que les rebelles du général Franco ont conquis une grande partie du Pays basque, Maria est envoyée par ses parents dans la petite cité de Guernica, pour l'éloigner du danger. Mais l'Histoire va en décider autrement... Elle rencontre Tonio, adolescent romantique et poète à ses heures perdues. Ensemble, ils découvrent la passion, la mort et l'engagement politique. Commence leur errance à travers une Espagne déchirée, où le danger se cache sous bien des rochers. Entre barbarie et trahison. comment survivre, lorsqu'on a dix-sept ans et ses rêves pour seule arme ?

08/2018

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Critique

Comment meurt la littérature

"Dans un futur lointain, nous apprendrons peut-être à dissocier la création littéraire de l'honnêteté intellectuelle. Pour l'heure nous savons seulement que l'imagination, tout comme certains animaux sauvages, n'est pas féconde en captivité. Tout écrivain ou journaliste qui nie cela appelle, en réalité, à sa propre destruction." George Orwell.

03/2021

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Sociologie

Madame ou mademoiselle ?

Tout ce qu'il faut savoir sur l'usage du mot " Mademoiselle ". Le distinguo " Madame ou mademoiselle " est illégal. Et pourtant les administrations et les entreprises continuent de l'imposer. Laurence Waki remet en cause cet usage, pour son caractère sexiste, puisqu'il n'y a pas de double appellation pour les hommes. Ce pamphlet vif, assorti d'une enquête sur l'origine du mot " mademoiselle ", dresse un état des lieux de sujets tels le mariage, la pilule, le célibat, la sexualité, l'homosexualité, l'éducation... vu sous l'angle de cette distinction faussement anodine. L'usage de " mademoiselle " devient ainsi le symbole d'une société qui ne reconnaît pas encore l'égalité homme/femme.

08/2006

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Poésie

Ici on consulte le destin

Le mot "destin" que Gérard Macé fait figurer dans le titre énigmatique de son livre appartient tout autant à la mythologie qu'à la cartomancie, et par conséquent définit la double inquiétude d'un poète qui de longue date, entre fatalité et prédication, s'est enjoint d'ausculter par bribes l'enchaînement des scènes de l'enfance en même temps que leur inexorable déformation dans la boule, plus ou moins magique, du rêve. Ce faisant, il nous fait mieux comprendre aussi que l'écriture de soi ne peut être pour le poète qu'une projection fantasmée de la mémoire du monde, de ses rites et de ses fables. Au seuil du livre, Macé s'impose de parler "comme on répond au sphinx" et publie quarante "mots de passe" . En les disposant chacun en quatrain de façon à associer en miroir des images présentant entre elles le plus grand écart, le poète semble avoir cherché, dans le sillage du surréalisme, à résoudre poétiquement les contradictions du réel. Et cela l'a conduit à établir comme poreuse la frontière entre les deux pans cardinaux de la vie humaine, l'éveil et le songe. Il s'est agi ensuite pour lui d'essayer de formuler "ici" la clé de l'énigme, qui tout en neutralisant la sentinelle du Temps lui permettrait de rouvrir un accès harmonieux vers le royaume des morts : "Une porte à tambour /pour entrer dans les rêves /L'esprit toujours léger /mais l'inquiétude au coeur". L'un des charmes de ce recueil tient à la reprise de certains vers d'un poème à l'autre : des bribes de souvenirs, modulées discrètement comme autant de mirages, circulent des premières pages du livre vers les poèmes plus longs des deux dernières parties : "Images de la caverne" et "Sous les nuages de Magellan" . Signe de l'intense et mystérieuse combinatoire entre les éléments du réel, cette dernière section est la transcription d'un rêve quasi-nervalien que fit l'auteur "au cours d'une nuit d'octobre" , et dans lequel il a justement rêvé avoir mis en vers un de ses propres livres paru chez Gallimard en 1995, L'autre hémisphère du temps. Mais à la différence des grands Voyants de la fin du dix-neuvième siècle, la poésie ne tombe pas dans la prose, c'est au contraire une certaine prose qui revient chanter là, apurée, dans le poème.

04/2021

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Littérature française

Je n'ai jamais su de quoi on meurt

" Vivre est une mécanique qui ne laisse pas beaucoup de choix. C'est vivre ou mourir ". Luciano Rispoli, qui est à son premier opus, livre des textes intimes et poignants qui abordent les grands thèmes de la vie. Sa plume se fait, au gré des pages, tantôt

11/2019

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Littérature française

Le coeur ne s'arrête pas quand on meurt

Dans la violence, dans le silence, il y a parfois une force qui surgit. A travers le murmure des rivières, le bruit du vent, le chant des feuilles dans les arbres, la couleur du ciel ; y compris dans la haine des Hommes, le coeur gagnera ! Vivien, Sarah, Robin et d'autres personnages, emplis d'espoir vont aller jusqu'au bout de leurs rêves...

10/2022

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Thrillers

On ne meurt que deux fois. Et autres nouvelles

Le Septième Mois Enceinte de sept mois, l'enquêtrice D. D Warren devrait se reposer, mais, s'ennuyant ferme, elle accepte une mission de consultante sur le tournage d'un thriller. La fiction tourne à la réalité quand l'un des membres de l'équipe du film est assassiné. On ne meurt que deux fois Un homme arrive au commissariat de Boston et tente désespérément d'expliquer qu'il est mort. Renvoyé chez lui par D. D. Warren et ses collègues inspecteurs, déconcertés, l'individu fait à nouveau parler de lui quelques heures plus tard. Mais, cette fois, il est bel et bien mort. Le Quatrième Homme Une jeune femme est découverte étranglée dans une bibliothèque universitaire. En l'absence de preuves matérielles, de signes d'agression sexuelle et de témoins, la police ne peut s'appuyer que sur les trois hommes qui se trouvaient avec elle : son petit ami et deux agents de sécurité du campus. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Cécile Deniard.

05/2024

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Poésie

Ici en exil

Orphée lapidé lacéré à mort par les Ménades ; Orphée désaccordé devant qui les pleurs et le sang de ce qui vit soudain rejoint ton sang et tes pleurs ; De quel bois était ta lyre de quel arbre ; Ton sang ta vie la rouille des rochers la fourmi sur le mur ma main écorchée je ne veux pas me retourner mon ombre est pleine d'armes.

09/2012

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Poésie

Ici en deux

« L’écriture est intimement liée, pour André du Bouchet, à l’existence d’une faille, et la poésie se présente comme une tentative pour la franchir. Il a vécu précocement et intensément, au cours d’un exode pendant la seconde guerre mondiale, cette « perte du monde » qui est, selon Hannah Arendt, la « condition de l’homme moderne ». Et il est un de ceux qui, comme Francis Ponge, au sortir de la guerre, ont confié à l’art et à la poésie la tâche de « prendre en réparation le monde », « par fragments ». Bien qu’il soit instruit de l’arbitraire du signe linguistique, contrairement à beaucoup de ses contemporains tentés par le formalisme et le textualisme, il entend conjurer l’écart qui sépare les mots des choses. C’est au prix de longues recherches et de multiples tâtonnements qu’André du Bouchet a ainsi inventé un dispositif typographique inédit, qui prolonge et renouvelle les tentatives de Mallarmé et de Reverdy. C’est grâce à cet espacement du texte, qui déploie les énoncés sur la page de façon toujours plus audacieuse et en même temps très rigoureuse, qu’il a trouvé sa voix en poésie, et la voie qui lui a permis de retrouver dans les mots la relation perdue avec le monde. Les blancs, qui occupent une si large place dans ses recueils, depuis Dans la chaleur vacante (1961), ne sont pas pour Du Bouchet des vides, mais « le lieu du vif » : ils ajourent et aèrent le poème, qu’ils ouvrent sur son dehors. Tout se passe comme si la page prenait le relais du paysage, le déploiement de l’écriture hors des cadres habituels de la versification et de la justification continuant l’élan du corps qui avait présidé à sa naissance. Un des aboutissements de cette démarche poétique singulière est, sans nul doute, Ici en deux, paru en 1986. Ce qui s’exprime dans ce recueil, c’est à la fois le désir d’une totale coïncidence avec le monde, et la conscience d’un écart irréductible. Cette alliance paradoxale est depuis toujours au coeur de la réflexion et de la pratique d’André du Bouchet : c’est une faille qui lui a livré accès à la poésie, et c’est elle qui donne à ce livre sa forme et son unité. On la retrouve à chaque page, dans le rapport du poète au monde et aux langues. Dès le titre du recueil s’inscrit ce paradoxe d’une relation au proche qui suppose sa mise à distance, une scission interne qui éloigne l’ici de lui-même, en le dédoublant ».

11/2011

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Poésie

Là où ici

Vincent Motard-Avargues dans son recueil Là où ici embarque le lecteur dans le rythme de ses pensées. Souvenirs, lieux, sensations, mémoires, tout est contenu et tout déborde à la fois. L'écriture tient lieu de réceptacle, voire de refuge, tout en ayant une conscience aiguë de la versatilité de toute tentative de captation du monde, tant intérieure qu'extérieure. Le texte liminaire aux trois parties du recueil qui pourrait constituer une journée ("éveil, ensuite, enfin") superpose le vivre et l'écrire, voire les annule tous deux d'une certaine façon. Ce qu'il en restera ? L'urgence de dire, de se dire malgré le savoir et la relativité de nos finitudes.

03/2021

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Décoration

Madame

Si vous croisez au détour d'une rue, une femme à moustache, un bébé-pirate ou un lapin-chasseur, vous n'êtes pas dans un rêve de Lewis Carroll mais bien face à un des nombreux collages de Madame. Madame déambule sur le fil du rasoir, en équilibre et sans filet. Ses oeuvres, souvent noires et blanches, à la saveur dadaïste, vous transportent dans un monde où la poésie de l'éphémère côtoie la spontanéité de l'instant. Madame porte la culotte, affirme une féminité émancipée et combative. Sa prise de pouvoir passe par les mots, découpés, ciselés, taillés comme des bijoux. Madame réorganise les clichés publicitaires des années cinquante pour les démunir de leur désuétude. La manipulation de ses images après lifting, véritables paraboles temporaires, révèle le combat permanent de la condition féminine pour préserver ses droits de parité. Une artiste engagée et libre, un rayon de soleil dans la grisaille urbaine.

05/2019

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BD tout public

Madame

Femme du monde abandonnée par son mari, Madame devient une maîtresse experte en sadomasochisme. Fouets, chaînes, engins de torture encombrent son appartement du XVIe arrondissement où se pressent de riches clients. Surprise par sa fille, belle plante âgée de seize ans, elle fait son éducation et l'entraîne dans ses occupations lucratives. Jack-Henry Hopper prend visiblement beaucoup de plaisir à dessiner ces filles élancées aux visages expressifs et aux poitrines monstrueuses, portant vêtements de cuir et talons tranchants, dans des décors fastueux. Sous son crayon les corps vibrent, la jouissance se lit sur les visages, la douleur éclaté lorsque claque le fouet. Redécouvrez cette mythique série, initialement publiée dans les années 1990, en intégralité.

03/2014

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Littérature française

Madame

C'est une étrange éducation que Madame, veuve excentrique et solitaire, s'obstine à donner au fils de ses fermiers dans un lointain domaine menacé par la décadence. Que cherche-t-elle à travers lui ? Quel espoir, quel souvenir, quelle mystérieuse correspondance ? Curieusement, le garçon accepte tout de cette originale. Avec elle, il habite un autre temps que celui de ses parents et du collège. Un temps hanté par l'ombre de Corentin, l'enfant perdu de Madame. C'est dans ces eaux mêlées que nous entraîne l'écriture secrète, raffinée, et cruelle jusqu'à la fascination de Jean-Marie Chevrier.

08/2014

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Littérature française

Madame

Dans le grand appartement où elle vit confinée au service de Madame, une femme raconte. Avec une haine teintée de jubilation, elle décrit son servage. Qui est Madame, vieille femme juive rescapée de l'extermination ? Et si la cuisinière était sa fille ? A moins que toutes deux ne soient qu'une seule et même personne. Gisèle Berkman nous donne ici un premier roman vertigineux. Dans le grand appartement où elle vit confinée au service de Madame, une femme raconte. Avec une haine teintée de jubilation, elle décrit son servage, les recettes de cuisine inventées pour complaire à sa patronne irascible. Elle raconte Madame, cette vieille femme qui joue du piano, se rêve en Danielle Darrieux, et tyrannise son employée. La cuisinière note tout. Elle consigne, jour après jour, tout ce quotidien qui l'étouffe. Les jours se traînent tandis que Madame sombre dans la démence. Et les identités s'échangent jusqu'au vertige. C'est comme si la mémoire qui peu à peu se retire de la vie de l'une venait éclaircir les nombreuses questions de l'autre. Qui est Madame, vieille femme juive rescapée de l'extermination ? Et si la cuisinière était sa fille ? A moins que toutes deux ne soient qu'une seule et même personne. Et qui était Monsieur, dont le bureau est interdit d'accès ? Un jour, la cuisinière découvre la photo d'un enfant, le petit Ilia, mort pendant la Shoah, et cette image énigmatique l'obsède, aimante sa vie tout entière. La Shoah, jamais nommée, est le centre obscur autour duquel tout gravite, aussi bien la folie des personnages que le désastre qui s'abat progressivement sur eux. Mais Madame est aussi la chronique d'une émancipation, et celle-ci passe par le langage, par les joies ineffables et amères qu'il procure. Gisèle Berkman nous donne ici un premier roman vertigineux. Le style, la maîtrise de l'écriture et de l'émotion, la gravité du sujet changée en grâce, tout cela fait de Madame un grand texte.

08/2021