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Lire sous l'Occupation. Livres, lecteurs, lectures, 1939-1944

Extraits

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Histoire internationale

En territoire ennemi. Expériences d'occupation, transferts, héritages (1914-1949)

Vivre une occupation militaire, c'est vivre avec l'ennemi. Une vingtaine d'historiens propose de redécouvrir les occupations des deux guerres mondiales en France et en Belgique, mais aussi en Allemagne, en Pologne ou en Afrique centrale. La coexistence entre occupants et occupés est source de tensions pour les sociétés et les individus, jusque dans la construction de leur mémoire. Les occupations doivent en outre être comprises comme des phénomènes liés entre eux par de multiples formes de transferts.

02/2018

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Poésie

Poésies. 1934-1943...

"L'homme déconcerte, autant que l'oeuvre. Nul moyen de les inféoder à tel groupe, à tel parti, à tel mouvement. La violence et la grandeur d'un météore surgi d'on ne sait où et qui n'entre dans aucun système solaire. Abrupt au premier contact, mais d'une tendresse qui se révèle peu à peu ; massif, torrentiel, mais d'une extrême finesse. D'un profond pessimisme, mais d'une confiance totale dans les forces de la vie ; obsédé par la souffrance et la misère, mais avide de bonheur et de pureté ; il possède la puissance du primitif et le raffinement du civilisé. Son mépris du jeu mondain de la littérature l'a longtemps privé des suffrages du grand public ; il préférait rester libre, apprécié des seuls connaisseurs. D'une gourmandise universelle, Audiberti s'intéresse à tout ; sa curiosité demeure sans cesse en éveil ; les plus hautes sciences comme les réalités les plus humbles requièrent son attention. Tout fournit prétexte à sa sollicitude. Homme du Midi, natif d'Antibes, il aime le langage ; il le triture et le malaxe avec un plaisir sans mélange. Archaïsmes et néologismes, vocables rares et recherchés, tout lui est bon ; et il ne se prive pas d'innover en matière linguistique. Il soutient un haut grief contre l'habituelle séparation du dire et du faire ; car il veut rétablir la puissance créatrice du langage et, magicien véritable, agir par le langage. Ambition démiurgique dont, le premier, il ressent toute la difficulté" Yves-Alain Favre.

04/1981

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Littérature étrangère

Journal 1946-1949

Ce n'est pas par hasard si l'auteur, qui s'est fait connaître en France par la traduction de ses romans Homo Faber (1961), J'adore ce qui me brûle (1963) et d'une pièce de théâtre, Monsieur Bonhomme et les incendiaires (1961), a exercé le double métier d'architecte et d'écrivain. Le Journal nous révèle une pense à la fois étonnamment structurée dans sa recherche, son approfondissement, les problèmes qu'elle pose, et une sensibilité d'artiste capable à tout instant de capter et d'immobiliser les phénomènes de beauté d'un monde qu'il ne se lasse pas d'analyser. Qu'il s'agisse d'un voyage à travers les villes de l'Allemagne en décombres où la vie reprend lentement ses droits, d'un trajet en avion, des questions politiques de l'après-guerre, de l'élaboration d'une pièce de théâtre -Le Comte Osterland-, de ses contacts humains et des leçons qu'il en tire moralement ou intellectuellement, on retrouve dans ces notes à l'écriture nerveuse, aiguë, élégante, une température de grand écrivain, une ironie constante une curiosité passionnée faite de patiente et de lucidité.

12/1964

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Sciences historiques

Réfugiés alsaciens et mosellans en Périgord sous l'Occupation (1940-1945)

Un premier ouvrage publié en 2006 était consacré à l'évacuation et à la vie des Alsaciens en Périgord en 1939-1940. Ce livre inaugural fut suivi en 2008 et 2009 de deux autres, thématiques, sur les « chocs » culturels de cette cohabitation (traditions culinaires et pratiques religieuses). Les auteurs n'ayant cessé d'accumuler des témoignages oraux ou écrits, de compulser des documents d'archives et des journaux d'époque sur le sujet, c'est logiquement qu'ils consacrent cette nouvelle étude à la période de l'Occupation, de 1940 jusqu'en 1945. Les évacués et les réfugiés de l'exode qui n'avaient pas regagné leur domicile après l'armistice furent bientôt rejoints en Dordogne par des Alsaciens et des Mosellans expulsés ou qui fuyaient le régime nazi, cet afflux de populations nouvelles rendant la vie quotidienne de plus en plus difficile. Puis vinrent le STO, l'occupation totale du pays par les Allemands, les arrestations arbitraires, les rafles et la traque des juifs, l'organisation des mouvements de la Résistance et, enfin, la Libération. Appuyé sur le parcours d'un juste, d'un résistant, de deux artistes, d'un prélat, d'une famille juive et d'une entreprise, cet ouvrage ajoute une pierre indispensable à l'édifice de la mémoire qu'il faut sans cesse entretenir sur cette période noire de notre histoire, mais où de solides liens d'amitié se sont tissés entre les réfugiés de nos provinces de l'Est et leurs hôtes périgourdins… Catherine et François Schunck sont membres de la Société historique et archéologique du Périgord (SHAP) et de plusieurs autres associations historiques et généalogiques. Ils ont écrit pour différentes revues des articles sur l'histoire de leur village respectif. Leurs origines, périgourdine pour l'une et alsacienne pour l'autre, les destinaient à s'intéresser à l'évacuation des Alsaciens en Périgord.

11/2012

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Histoire de France

Nice la juive. Une ville française sous l'Occupation 1940-1942

1942 L'année du Crime. La Côte d'Azur est en zone libre et sa situation exceptionnelle devrait rendre à ses habitants, plus qu'ailleurs, la guerre moins dure à supporter. Jusqu'au jour où, de Vichy, Paris, Berlin, les ordres partent pour entreprendre les premières déportations massives des Juifs venus de toute l'Europe à Nice et dans les Alpes Maritimes. Inattendues, brutales, sans la moindre présence allemande, les premières rafles du mois d'août en pleine ville et dans l'arrière-pays, provoquent la stupeur et se transforment en cauchemar. En ville où elle habite, Louise assiste stupéfaite, à ce qu'elle appelle un "crime". Bouleversée, elle s'en indigne aussitôt dans une lettre qu'elle adresse à Philippe Pétain, maréchal de France, chef de l'Etat français. Natif de la même ville, Julien retrouve dans les archives du Commissariat général aux questions juives, son courrier expédié à Vichy le 1er septembre 1942. Avec le temps, celui qui connaît toute l'ampleur du Crime va faire le récit historique de cette course à la mort des Juifs à Nice, saisis ici et là comme du gibier que l'on traque, que l'on s'achète et que l'on revend. Louise, comme Zola avant elle, aura dit un jour d'août 1942 : "Mon devoir est de parler. Je ne veux pas être complice". En témoignant à son tour pour elle devant l'Histoire, Julien rappellera ce que fut à Nice la responsabilité française dans la mise en oeuvre de la Shoah.

04/2010

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Divers

Rome 1934-Paris 1935. 2. rome 1934-paris 1935 2022

Résumé : Dans ce deuxième tome, nous retrouvons, après avoir brusquement quitter l'Allemagne, Jan Karta en Italie où sévit le régime fasciste de Mussolini. En transit sous le beau soleil romain, il attend nonchalamment que le temps passe et que la fortune lui sourit de nouveau afin de s'offrir un billet pour les Etats-Unis. Accueilli par la comtesse Eleonora Rossi Dorsini, une vieille amie de son père, Jan se voit confier une mission discrète : espionner sa future belle-fille. Une enquête délicate ou amitié et politique ne font pas toujours bon ménage. Et Jan Karta quitte promptement l'Italie où il n'est pas le bienvenu. Dans le train qui l'emmène à Paris, il lie conversation avec son voisin de cabine, un français fort sympathique. Mais durant le voyage l'homme succombe à une crise cardiaque et avant de s'éteindre, il prie Jan Karta de retrouver son fils à Paris... Cette quatrième enquête plonge notre héros dans un Paris tantôt pluvieux, tantôt enneigé, froid comme les protagonistes de cette histoire cruelle et sanglante où la Cagoule, l'organisation secrète sévit. Pour en savoir plus : édition revue et corrigée, nouvelles couleurs et dossier historique.

06/2022

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 6, Les Temps noirs Volume 1 (août 1939 - décembre 1942)

La Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat est un ensemble épistolaire quasi inédit de plus de mille lettres qu'échangèrent entre 1916 et 1959. Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959). Ont déjà été publiés, aux Presses Universitaires Blaise Pascal, les volumes suivants : Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1 (1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie 2 (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris à Héliopolis (1935-1939), 2008. A cet ensemble vont succéder deux nouveaux volumes, intitulés Les Temps noirs 1 (1939-1942) et Les Temps noirs 2 (1942-1946) qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : guerre, occupation, libération et épuration. Ils offrent donc un appareil critique important, qui restitue le conteste historique et apporte un éclairage nouveau sur les deux écrivains. Les Temps noirs 1, présentés ici, offrent d'abord des images de la guerre de 1939-1940. Pourrat, déjà quinquagénaire, demeure à Albert et poursuit avec constance ses travaux sur la paysannerie, tandis que Vialatte, mobilisée dans l'armée d'Alsace comme "conducteur du train hippomobile", subit la drôle de guerre, puis la débâcle et la captivité, épreuves qui provoquent en lui une grave dépression nerveuse. Puis en 1941, les deux épistoliers sont de nouveau géographiquement proches. Via Latte se retrouve à Vichy, où sa femme Hélène est en poste. Il peine à retrouver son équilibre malgré les contacts divers qu'il noue avec le milieu des journalistes qui travaillent dans l'entourage du maréchal Pétain. Après des articles pour le journal Le Petit Dauphinois et une collaboration à Visages de l'Auvergne, ouvrage dirigé par Pourrat, il accomplit enfin l'indispensable catharsis qui lui rend le goût de l'écriture, en composant en quelques semaines (août-septembre 1942), Le Fidèle Berger, magnifique roman de la guerre et de la folie. Pourrat, qui s'efforce de l'aider, poursuit ses travaux à Ambert. Ayant fait allégeance au Maréchal Pétain dès octobre 1940, il s'investit dans l'action sociale comme -"délégué" du Secours national et dans l'action culturelle, tout en publiant plusieurs ouvrages, révélateurs de ses choix idéologiques comme L'Homme à la bêche, Le Chef français, Vent de mars (prix Goncourt 1941) ou Le Blé de Noël. Les lettres des Temps noirs 1 apportent ainsi un témoignage précieux sur la première période du Régime de Vichy.

03/2012

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Histoire et Philosophiesophie

Savants sous l'Occupation. Enquête sur la vie scientifique entre 1940 et 1944

Les scientifiques ne sont pas restés à l'écart de la quasi-guerre civile qui a déchiré la France entre 1940 et 1944. La France libre voulait leur prestige, Vichy leur savoir, les nazis leur soutien. Comment les chercheurs français ont-ils répondu à ces sollicitations multiples ? Articulé autour de 12 récits, ce livre entraîne le lecteur dans l'univers de la recherche française entre 1940 et 1944. Douze récits centrés chacun sur un chercheur, du prix Nobel au thésard aujourd'hui oublié, qui abordent de façon vivante les traits saillants de la vie scientifique sous l'Occupation : la restructuration du système de recherche pas Vichy ; la mobilisation des laboratoires pour répondre aux difficultés de ravitaillement et aux pénuries ; l'incontournable antisémitisme d'Etat qui ne parvient cependant pas à éliminer les juifs de la vie scientifique ; les engagements dans le camp de la Résistance comme de la Collaboration ; et enfin la très superficielle épuration, qui voit la communauté scientifique passer l'éponge sur les errements de ses membres les plus compromis. Nourri d'archives souvent inédites, ce livre met en lumière des aspects méconnus et refoulés de l'histoire de la science française. Qui ne s'étonnera d'apprendre que le physicien Frédéric Joliot-Curie, figure emblématique de la Résistance, a travaillé durant toute la guerre avec des chercheurs allemands ; que l'INSERM, comme bien d'autres institutions scientifiques actuelles, a été fondé par Vichy ; ou encore que le mathématicien Gaston Julia, élu président de l'Académie des Sciences en 1950, avait été suspendu cinq ans auparavant en raison de ses sympathies nazies ! Un tableau contrasté de la vie scientifique sous l'Occupation en émerge, avec du noir, du blanc, et toute une gamme de gris. Avec ses moments de doute, de bravoure et de lâcheté. Sans manichéisme, quitte à écorner certains mythes. Les chercheurs étaient jusqu'à présent restés à l'écart du mouvement de retour critique sus les années noires de Vichy. Il était temps de combler cette lacune.

01/2004

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Critique littéraire

Les écrivains français sous l'Occupation 1940-1944. Pages arrachées et brûlots mortels

Jean Cayrol s'insurge quand la France arrache brusquement de l'Histoire les pages qui ne lui conviennent plus. Et quand certains écrivains mettent leur plume au service de la collaboration avec l'ennemi, quelques exégètes laudateurs s'accordent à les exonérer en vénérant le style. En exaltant le talent ils passent sous silence l'engagement politique dévoyé et l'écrit indigne. Ainsi de Jacques Chardonne, son écriture concise et raffinée des études délicates de l'âme, efface ses appels aux SS anges de la guerre venus du ciel pour nous sauver... Marcel Jouhandeau voit dans les Allemands d'Adolf Hitler des hommes libres quand on m'avait promis des esclaves, dit-il. Accablé par la chute de Paris, Jean Giraudoux entend tomber Babylone, Ninive, Byzance, pas la République. Tandis que Drieu La Rochelle, fasciné, confie : J'adorais les Allemands qui m'arrivaient dans le dos. Dans le même temps, des écrivains résistent, combattent et meurent pour avoir rédigé des brûlots, ces écrits chargés d'explosifs qui naviguent entre les censures. Ces appels à la rébellion, ces feuilles de chou, évoluent en journaux et deviennent la presse clandestine. Ainsi, Jacques Decour et Marc Bloch sont fusillés par les Allemands avant même d'avoir vu la parution des Lettres françaises et de l'Etrange défaite, qu'ils avaient rédigées dans l'ombre. Parachuté sur la France par l'aviation anglaise, le poème d'Aragon La rose et le réséda, évoque deux noms de fleurs, dualité qui devient unité dans le mot France. Ce coeur qui haïssait la guerre, voilà qu'il bat pour le combat et la bataille, clame Robert Desnos dont les écrits, selon Céline, ne valent pas douze balles. A la fin du poème de Paul Eluard, le mot Liberté vient naturellement sous ma plume, dit-il.

06/2014

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Histoire de France

Ilona, ma mère et moi. Une famille juive sous l'Occupation. 1940-1944

Enfant pendant la Deuxième Guerre mondiale, Françoise Basch a vécu l'exode, l'absence de son père, une vie de lycéenne à Lyon où s'étaient réfugiés ses grands-parents, et les rencontres trop brèves avec sa mère, médecin, obligée de s'installer plus au sud... A partir de correspondances familiales, un livre en hommage à sa mère, Marianne, qui assura leur survie à tous, et à sa grand-mère, Ilona, "héroïnes ordinaires" qui surent déployer des ressources d'ingéniosité, de courage et d'ironie face au rétrécissement de leurs horizons.

12/2011

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Histoire internationale

Conversations Hitler-Mussolini. 1934-1944

Entre Hitler et Mussolini, les relations ont largement été étudiées. Pourtant, aucun livre jusqu'à présent n'avait tenté de suivre le détail des face-à-face entre les deux hommes. Or, entre leur première entrevue en 1934 et la dernière en 1944, à quelques heures de l'attentat du 20 juillet, les deux chefs d'Etats se sont retrouvés pas moins de dix-huit fois. Pourquoi devaient-ils se voir en personne ? Que se sont-ils dit ? Quelle était la nature exacte des liens qui les unissaient : camaraderie, intérêts ou indifférence ? Et jusqu'à quel point ont-ils partagé un même idéal ? Le livre magistral de Pierre Milza répond à toutes ces questions en suivant l'une après l'autre ces rencontres au sommet, dans lesquelles sont impliqués des ministres, des diplomates, du personnel de service, des traducteurs et même des masseurs ! On y voit l'étrange retournement des initiatives, les certitudes puis les doutes qui assaillent les dictateurs à mesure que la mécanique de leur domination se détraque. Progressivement, c'est toute l'histoire du fascisme et du nazisme qui défile sous nos yeux, éclairée par la voix de ses deux principaux acteurs. Un voyage au cour d'une sombre amitié.

01/2013

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Beaux arts

Neufchatel en Bray, tome 2, ville occupée 1941 1942 1943 début 1944. Tome II Éphéméride 1941-1942-1943-début 1944

Après les terribles bombardements du 7 juin 1940, vouloir redonner "une vie" à notre ville encore groggy s'avère une tâche bien délicate, surtout "quand on a dans les pattes" , une armée d'occupation qui s'ingénie à contrarier le moindre de nos projets. Ajouter à cela la prétendue "relève" de nos prisonniers qui s'apparente vite à une nouvelle mascarade montée par l'Etat collaborationniste de Vichy, juste avant que "le couple diabolique Pétain-Laval" mette sur pied le Service du Travail Obligatoire. Aux réquisitions, restrictions, convocations et pressions en tout genre, notre municipalité est parfois amenée à opposer un "non" catégorique, certes avec diplomatie, mais un "non" tout de même, qui engendre quelques épiques affrontements verbaux. A l'inverse, comment vouloir toujours demander à une "jeunesse neufchâteloise" au "sang chaud" de garder en toutes circonstances son "sans froid" ? Fort heureusement la Résistance locale, qui réalise un précieux "travail" , doit parfois faire office de "soupape" en abritant et en fournissant des papiers à nos jeunes réfractaires. Tout comme elle doit s'évertuer à "réparer" les dégâts causés par l'efficace D. C. A. allemande, en cachant au péril de sa vie des aviateurs alliés. En tournant les pages de cette nouvelle éphéméride de Neufchâtel-en-Bray - années 41, 42, 43 et les deux premiers mois de l'année 44 - nous allons redécouvrir les "frasques" et aussi, la face cachée de l'occupation allemande. Dans cet ouvrage : témoignages exclusifs de Marcel Deveaux, Noël des Robert, Renée Hébert, Rolande Alleaume et Jacques Bove.

05/2011

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Romans de terroir

Poussières. Nouvelles 1931-1934

Dix-huit récits et nouvelles inédits écrits de 1931 à 1934 par Jean Anglade. Dix-huit histoires et autant de petits bonheurs littéraires. Dix-huit nouvelles où pointe déjà tout le talent du conteur : son regard tour à tour tendre, caustique, affûté, posé sur ses personnages, sur une vie simple et sur les beautés champêtres. On y rencontre pêle-mêle : Zozo, qui, sur le chemin de l'école, arrive en retard en classe à cause d'un sentier et d'un pivert trop bavards ; un percepteur à la vocation frustrée de poète, n'osant déclarer son amour à une belle Italienne ; Rémy, facétieux facteur, qui livre sans le savoir les lettres de sa femme à son amant ; le petit Maxime, goitreux à cause d'une salamandre, et rejeté par tout un village... Mais aussi un joueur de vielle, un village du nom de Branquignoles, un futur agrégé de mathématiques et tant d'autres, qui peuplent ce savoureux recueil.

11/2020

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Histoire de France

Paroles de l'ombre. Lettres, carnets et récits des Français sous l'occupation 1939-1945

L'ombre a envahi la France entre 1940 et 1944, sous le signe de la francisque et de la croix gammée. Ceux qui avaient vécu la grande guerre, la "der des der" , ou souffert de ses conséquences devinrent des résistants, des collabos, des justes ou des indifférents... Et tous agirent dans l'ombre. Dans celle de la spéculation, de l'infamie, de la délation ou de la clandestinité. Dans celle de la soumission ou de la Résistance. Dans l'ombre assassine des camps, des chambres à gaz et des cachots. Dans l'ombre protectrice des abris, des caves, des cachettes et des maquis. Jean-Pierre Guéno a recueilli pour cet ouvrage les lettres et les témoignages des Français sous l'Occupation. Des tranches de vies, des tranches d'histoire à transmettre aux enfants du XXIe siècle.

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Vichy

Paroles de l'ombre. Lettres, carnets et récits des Français sous l'Occupation (1939-1945)

L'ombre a envahi la France entre 1940 et 1944, sous le signe de la francisque et de la croix gammée. Ceux qui avaient vécu la Grande Guerre, la "der des der", ou souffert de ses conséquences devinrent des résistants ou des collabos, des justes ou des indifférents... Et tous agirent dans l'ombre. Dans celle de la spéculation, de l'infamie, de la délation ou de la clandestinité. Dans celle de la soumission ou de la Résistance. Dans l'ombre assassine des camps, des chambres à gaz et des cachots. Dans l'ombre protectrice des abris, des caves, des cachettes et des maquis. Jean-Pierre Guéno a recueilli pour cet ouvrage les lettres et les témoignages des Français sous l'Occupation. Des tranches de vie, des tranches d'histoire à transmettre aux enfants du XXI? siècle.

01/2024

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Littérature française

Sous l'Occupation

"Mobilisé en 1939, je prêtais un grand intérêt à ce qui se passait autour de moi. Comme rien ne me plaisait plus que d'écrire, je résolus de le faire et, pendant cinq ans tous les soirs, je notai ce que j'avais appris et entendu dire autour de moi. Cela sans faire exception des situations et des personnes, interrogeant et écoutant aussi bien le simple soldat et le paysan que l'homme notoire. Tous les témoignages pouvaient présenter de l'intérêt, sans bien entendu avoir le même poids. Les propos des écrivains surtout m'intéressaient. Ils n'étaient pas concordants ; la plupart, cependant, hostiles à l'occupant, comme étaient les miens. Malgré tout je ne croyais pas à l'efficacité d'une résistance active. Les moyens dont pouvaient disposer les Français me paraissaient dérisoires par rapport à ceux dont disposaient les Allemands. J'admirais l'esprit de sacrifice de ceux qui, au péril de leur vie, faisaient sauter des wagons ou plus simplement distribuaient des tracts, mais il me semble que, même si j'avais eu plus de courage, je n'aurais pas été tenté de les imiter. Je croyais, comme mon homonyme Albert Grenier, que la victoire obtenue par les Allemands avec des machines changerait de camp avec d'autres machines plus puissantes aux mains des Américains." Jean Grenier.

03/2014

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Sciences historiques

La Baule : occupation-libération (1939-1942). Tome 1

L'histoire de la station balnéaire de La Baule pendant la Seconde Guerre mondiale est étroitement liée à celle du grand port voisin de Saint-Nazaire. A partir de septembre 1939, des Britanniques débarqués à Saint-Nazaire s'installent dans plusieurs hôtels de la station balnéaire et transforment son casino en hôpital. Au moment de la débâcle à la mi-juin 1940, ils quittent la Baule et rejoignent des dizaines de milliers d'autres soldats à Saint-Nazaire dans l'espoir de rejoindre l'Angleterre par bateau. Le 17 juin, le paquebot Lancastria est coulé par l'aviation allemande au large de ce port. La Baule enterrera des victimes de ce naufrage échouées sur sa plage durant tout l'été. C'est de l'aérodrome d'Escoublac que décollent, le 19 juin, les chasseurs chargés de protéger la sortie du cuirassé Jean-Bart. L'Occupation commençant, c'est dans l'hôtel L'Hermitage que s'installe l'état-major commandant l'armée allemande de l'Ouest. Quand, au printemps 1941, le port de Saint-Nazaire commence à servir de base aux sous-marins allemands de la 7e flotille, leur état-major s'installe dans l'hôtel Majestic tandis que le casino est transformé en cantine. Après l'attaque des commandos britanniques sur Saint-Nazaire dans la nuit du 27 au 28 mars 1942, leurs blessés sont soignés à l'hôpital de la marine allemande et leurs morts enterrés au cimetière britannique d'Escoublac. A l'écart des risques de bombardement, des centaines d'hôtels et de villas de la station balnéaire sont réquisitionnées pour héberger des milliers de sous-mariniers des 6e et 7e flotilles qui ont laissé leur U-Boote dans la base sous-marine. La plage, fortifiée, devient l'un des maillons du Mur de l'Atlantique. Découvrez tous ces événements et la vie quotidienne des Baulois de 1939-à 1942, illustrés par plus de 500 photos d'époque et de nombreux témoignages.

06/2015

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Romans, témoignages & Co

Armand Morgensztern. Mon journal 1939-1949

L'HISTOIRE : 1939. Armand a 7 ans et vit à Paris avec ses parents, des Polonais qui ont choisi l'exil pour échapper aux persécutions qui commencent à sévir contre les Juifs. Quand la guerre est déclarée, son père s'engage sans hésiter. Alors commencent de longues années d'errance et de survie pour le jeune Armand : l'exode, la déportation de son père, la fuite en zone libre, la rafle de sa mère, et le réseau Marcel, un organisme qui cache les enfants juifs et qui va le sauver. On suit avec émotion cette enfance chaotique, jusqu'au retour des jours heureux. LES THEMES : Seconde Guerre mondiale ; Histoire ; Shoah La collection "Des vies extraordinaires" : - Des parcours de vie qui donnent du courage. - Racontés à la 1ère personne pour être au plus près des émotions des personnages. - Richement illustrés pour plonger dans une époque.

05/2021

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Photographie

Carnets mexicains. 1934-1964

En 1934, quand Henri Cartier-Bresson s'embarque vers le Mexique, c'est pour participer à une mission chargée de reconnaître le tracé de la route panaméricaine tout en menant un travail d'ethnographie. À peine arrivé, l'expédition se défait, faute d'argent, et Cartier-Bresson vit pendant plus d'un an une série d'aventures, d'abord à Mexico, à la Candelaria de Los Patos, le quartier le plus dangereux, celui des brigands et des prostituées, puis à Juchitan, petite ville à l'entrée du Chiapas, de temps à autre assiégée par des bandes de guérilleros. Ce sont ces lieux misérables et magnifiques, ces enfants, ces boutiques, ces pierres, ces cimetières, ces femmes qui sont le sujet de ces photographies. Elles ont été prises par un jeune homme de vingt-sept ans - avec son Leica acheté à Marseille deux ans auparavant - mais tout ce qui fera plus tard sa gloire est déjà là. On a dit que ces photographies appartiennent à sa période surréaliste. "En fait, la photographie surréaliste, je ne sais pas ce que c'est : pour moi le surréalisme, c'est avant tout la littérature. Mais pour la conception de l'existence, si le surréalisme c'est l'amour, la liberté, l'imagination, le pouvoir de l'inconscient, la révolte permanente, alors je n'ai jamais cessé d'être surréaliste". Le Mexique tout entier est une immense blessure, un mur tatoué de mitraille, un nopal lardé de coups de couteau, un autel ruisselant de larmes dorées. Carlos Fuentes. Préface de Carlos Fuentes.

10/1995

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Histoire de France

Jadis, d'une guerre à l'autre (1914-1936). Tome 2, 1934-1936

EDOUARD HERRIOT ET LYON Edouard Herriot disait? : "?J'ai aimé la ville de Lyon comme on aime un être vivant. Je me suis proposé à la fois de ressusciter son passé, d'assurer son présent­, de préparer son avenir.?" Lyonnais d'adoption, il fut maire pendant plus de 50 ans. Il entra au conseil municipal en 1904 pour y rester jusqu'en 1957, année de sa mort avec une interruption sous l'Occupation. Il démontra l'attachement à sa ville d'adoption en déclinant l'offre du président Roosevelt de se rendre aux Etats-Unis suite à l'occupation allemande du 1940. EDOUARD HERRIOT ET L'ARGENT Edouard Herriot est l'homme qui dénonça le mur de l'argent lors de la victoire du Cartel des gauches en 1924, c'était une condamnation des milieux d'affaires pour leur supposé manque de loyauté vis-à-vis de la nation. Les adversaires politiques d'Herriot l'accusèrent de faire preuve de laxisme en matière financière, pourtant c'est son gouvernement qui tomba le 14?décembre 1932 sur la question du remboursement de la dette française à l'égard des Etats-Unis, dette qu'il entendait honorer. Il mit en garde à plusieurs reprises, sur l'état des finances publiques, la persistance du déficit budgétaire et l'excès des dépenses. Il considérait que "?l'Etat français avait établi son train de vie sur un niveau supérieur au niveau normal.?" Rien ne change sous le soleil?! EDOUARD HERRIOT ET LES ANGLO-SAXONS A l'inverse de beaucoup d'hommes politiques français, Edouard Herriot ne considérait pas les Anglo-Saxons comme des ennemis perfides, ne cherchant qu'à nuire aux intérêts français. Au contraire, il pensait? : "?Pour la France, la base de toute action est, selon moi, son amitié avec la Grande-Bretagne. [...], cette amitié que j'ai rétablie à la Conférence de Londres. Ces deux pays sont les garants éprouvés de la dignité humaine et de la liberté.?". Concernant les Anglais, il disait? : "?[...] l'un des avantages du caractère britannique, c'est qu'il supporte la contradiction, même la plus dure, sans en garder rancune. Il n'est rien de plus confortable que d'avoir un ami anglais.?" Il aimait et admirait les Etats-Unis, pays avec lequel il nourrissait de très chaleureux sentiments. La préface de cet ouvrage a été rédigée par M. Gérard Collomb, homme d'Etat et maire de la bonne ville de Lyon. Cet ouvrage est une édition augmentée, y figure de très nombreuses notes en bas de page ainsi que des encadrés ne figurant pas dans l'édition d'origine et qui fournissent de substantiels compléments d'information.

08/2019

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Histoire de France

Tony, 1942. Un procès oublié sous l'Occupation

Il s'appelle Tony Bloncourt. A peine vingt ans, originaire d'Haïti, étudiant à la Sorbonne, il fait partie dès 1941, d'un petit groupe de six jeunes résistants de la région parisienne, âgés de 17 à 20 ans, impitoyablement traqué par la police française. Après leur arrestation, la justice militaire allemande a voulu frapper un grand coup : leur procès, ouvert au public et à la presse, s'est tenu dans le cadre exceptionnel de l'Assemblée nationale. Les six membres du groupe ont été fusillés le 9 mars 1942 à 16h45 au Mont-Valérien. Il s'appelle Georges Veber. Commissaire dirigeant la Brigade Spéciale de la préfecture de police de Paris, exemple même du fonctionnaire consciencieux et âme de chasseur. C'est lui qui a traqué ces jeunes gens et les a livrés à la Gestapo. Il s'appelle Paul Riche. Au moment où les six jeunes hommes sont jugés et fusillés, il prépare le tournage de son film Forces Occultes dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Cinéaste collaborationniste, mais également violent chroniqueur antisémite d'Au Pilori, et bientôt agent français de la Gestapo. Soixante-dix ans après ce procès inouï à l'Assemblée nationale et l'exécution de ce groupe de jeunes résistants turbulents et d'origine étrangère, le journaliste Emmanuel Lemieux retrace cette histoire peu connue et dérangeante de notre histoire commune.

03/2012

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Beaux arts

Ecrits sur l'art 1934-1969

Lettres à ses amis peintres - Barnett Newman, Robert Motherwell, Adolph Gottlieb -, récits de voyage en Europe, notamment à Paestum où Rothko affirme qu'il a " toujours peint des temples grecs sans le savoir ", descriptions d'étés en famille dans les campus américains où il donne cours, cahiers de notes dans lesquels Rothko parle de l'importance du surréalisme, de Picasso ou de Miro, confessions amères sur le règne des marchands et des critiques d'art, manifestes et réponses à des conservateurs et à des critiques, ces Ecrits sur l'art rassemblent les textes de Mark Rothko depuis ses débuts, en 1934, jusqu'en 1969, un an avant son suicide. Confiés à des musées américains ou conservés par ses enfants, ces écrits étaient jusqu'alors inédits. Ils nous révèlent l'ambition de l'un des plus grands peintres du XXe siècle: " Les tableaux doivent être miraculeux : à l'instant où l'un est achevé, l'intimité entre la création et le créateur est finie. Ce dernier est un étranger. Le tableau doit être pour lui, comme pour quiconque en fait l'expérience plus tard, la résolution inattendue et sans précédent d'un besoin éternellement familier. "

03/2009

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Histoire de France

Jadis, d'une guerre à l'autre (1914-1936). Tome 1, 1914-1934

La réédition de Jadis – D'une guerre à l'autre d'Edouard Herriot, c'est l'envie de faire découvrir un homme et son époque. Cette période de l'entre-deux-guerres vit l'apogée du Radicalisme, la doctrine de ceux qui revendiquaient l'héritage de la Révolution de 1789, la défense du suffrage universel, l'attachement à la démocratie et l'enseignement laïque, valeurs dont Herriot se réclamait. Jadis, c'est une chronique qui débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale et qui se termine en janvier?1936, à la veille du Front populaire et du déclenchement de la guerre civile espagnole. Elle nous plonge au coeur des événements locaux avec Lyon, ville pour laquelle Herriot ressentait un profond attachement et dont il sera le maire pendant plus de cinquante ans? ; mais aussi nationaux car, en tant que responsable de premier plan, il évoque ses engagements et les combats politiques parfois féroces qu'il mena au plus haut niveau de l'Etat. Contrairement à beaucoup d'hommes d'Etat français, la vision politique d'Herriot n'est pas purement hexagonale. Il voyage beaucoup et rencontre de nombreux dirigeants étrangers. De plus, il possède un sens de la géopolitique digne d'un Richelieu. Dès les années 20, il est conscient du danger­ allemand à venir. Dans un but d'apaisement, il est favorable à une certaine modération vis-à-vis de l'Allemagne sur le plan des réparations financières, pour dans le même temps, rechercher une alliance militaire de revers avec la Russie communiste. Dans les années 30, il ne tombe pas dans le piège du pacifisme et refuse les accords de Munich en prônant une politique de fermeté face à Hitler. A travers ses écrits, il nous met dans la confidence et nous livre ses analyses et ses sentiments sans fioriture, ce qui donne à son récit vie et spontanéité. Mais au-delà du plaisir de la lecture, ce professeur agrégé sait susciter en nous un grand besoin de connaissance. Cet homme d'exception aura marqué son temps, d'ailleurs Georges Clemenceau disait de lui "?Le Vésuve se borne souvent à fumer sa pipe comme Herriot, tout en ayant sur celui-ci l'avantage de se faire parfois oublier?". De son côté Herriot n'était pas en manque d'humour ni de lucidité, il prétendait qu'"?Une vérité est un mensonge qui a longtemps servi.?" Créativité et imagination étaient les maîtres mots de cet homme politique de grande culture. La préface de cet ouvrage a été rédigée par M. Gérard Collomb, homme d'Etat et maire de la bonne ville de Lyon. Cet ouvrage est une édition augmentée, y figure de très nombreuses notes en bas de page ainsi que des encadrés ne figurant pas dans l'édition d'origine et qui fournissent de substantiels compléments d'information.

08/2019

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Critique littéraire

Livres pillés, lectures surveillées. Les bibliothèques françaises sous l'Occupation, Edition revue et augmentée

Dans la France de 1940 à 1944, une France qui est à la fois celle de l'occupant nazi et celle du régime de Vichy, les livres sont pillés. A la différence des archives des ministères (Guerre, Affaires étrangères, Intérieur, Justice) et des musées, peu de bibliothèques publiques sont l'objet du pillage par l'occupant, à l'exception des alsaciennes et des mosellanes, germanisées et propriétés du Reich. Le vol de masse, nazi mais aussi vichyste, frappe en revanche, dès juin 1940, les bibliothèques institutionnelles - juives, slaves, maçonnes - mais aussi privées, celles des premiers ennemis du Reich (les grandes familles juives, les Allemands exilés, les hommes politiques du Front populaire). Puis le pillage accompagne ordinairement les rafles. Plus de dix millions de livres prennent le chemin de l'Allemagne. Le régime de Vichy, de son côté, surveille les livres, les bibliothèques et les lecteurs, sous la houlette d'une Bibliothèque nationale devenue le parangon de l'ordre nouveau, instrument de la collaboration d'Etat aux mains de Bernard Faÿ. En regard, Martine Poulain esquisse les portraits de quelques grandes figures, notamment Jean Laran, conservateur des Estampes, administrateur de la Bibliothèque nationale lors de l'invasion et de la Libération, et Marcel Bouteron, inspecteur général, deux délicieux érudits à l'éthique infaillible, qui surent, face à la brutalité, à la bêtise et à la mesquinerie des temps, prendre le chemin juste et agir dans la droiture.

11/2013

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Histoire de France

Nouvelle histoire de la France contemporaine. Tome 12, Victoire et frustrations 1914-1929

La chute de la Monarchie (1787-1792). La République jacobine (10 août 1792-9 Thermidor an II). La République bourgeoise (de Thermidor à Brumaire, 1794-1799). L'Episode napoléonien (1799-1815) : aspects intérieurs, aspects extérieurs. La France des notables (1815-1848) : l'évolution générale, la vie de la nation. 1848 ou l'apprentissage de la République (1848-1852). De la fête impériale au mur des Fédérés (1852-1871). Les débuts de la Troisième République (1871-1898). La République radicale ? (1898-1914). Victoire et Frustrations (1914-1929). La crise des années 30 (1929-1938). De Munich à la Libération (1938-1944). La France de la Quatrième République(1944-1958) : l'ardeur et la nécessité (1944-1952), l'expansion et l'impuissance (1952-1958), La France de l'expansion (1958-1974) : la République gaullienne (1958-1969), croissance et crise (1969-1974). La France de 1974 à nos jours. Documents pour la France du XXème siècle.

10/2005

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Ouvrages généraux

Leçon inaugurale faite au COLLÈGE DE FRANCE le 2 Décembre 1941

Métaphysicien français. Professeur à Strasbourg, puis à la Sorbonne (1932-1934), enfin au Collège de France. Louis Lavelle commence par la psychologie philosophique : La Perception visuelle de la profondeur et La Dialectique du monde sensible (Strasbourg, 1921). Son oeuvre comprend en outre : La Dialectique de l'éternel présent : de l'Etre (1928) ; La Conscience de soi (1933) ; La Présence totale (1934) ; Le Moi et son destin (1936) ; De l'acte (1937) ; Le Mal et la souffrance (1941) ; Du temps et de l'éternité (1945) ; Quatre Saints (1951) ; De l'âme humaine (1951) ; Traité des valeurs (2 vol. , 1951-1955). Dans son discours de réception et leçon inaugurale faite au collège de France, il revient sur les principaux domaines de prédilection dont la métaphysique de l'Etre. L'attitude préférée de Lavelle est celle de l'émerveillement. Son message, à l'égard de l'Etre auquel nous participons, est celui d'un "optimisme de confiance" ; à laquelle cette leçon inaugurale fait écho.

11/2022

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Ouvrages généraux

Leçon inaugurale faite au Collège de France le 2 décembre 1941

Métaphysicien français. Professeur à Strasbourg, puis à la Sorbonne (1932-1934), enfin au Collège de France. Louis Lavelle commence par la psychologie philosophique : La Perception visuelle de la profondeur et La Dialectique du monde sensible (Strasbourg, 1921). Son oeuvre comprend en outre : La Dialectique de l'éternel présent : de l'Être (1928) ; La Conscience de soi (1933) ; La Présence totale (1934) ; Le Moi et son destin (1936) ; De l'acte (1937) ; Le Mal et la souffrance (1941) ; Du temps et de l'éternité (1945) ; Quatre Saints (1951) ; De l'âme humaine (1951) ; Traité des valeurs (2 vol. , 1951-1955). Dans son discours de réception et leçon inaugurale faite au collège de France, il revient sur les principaux domaines de prédilection dont la métaphysique de l'Etre. L'attitude préférée de Lavelle est celle de l'émerveillement. Son message, à l'égard de l'Être auquel nous participons, est celui d'un "optimisme de confiance" ; à laquelle cette leçon inaugurale fait écho.

04/2022

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Sciences politiques

Quand le capitalisme vire au fascisme (1934-1940)

Après Face au fascisme allemand et A l'école de l'exil, voilà le troisième volume d'Une vie contre le capitalisme, une saga humaine et politique du 20e siècle, que Wilhelm Gengenbach nous a léguée. Le volume s'ouvre au milieu de l'année 1934, à la veille du Front populaire resté en France comme une référence à des acquis sociaux d'importance, les 40 heures, les premiers congés payés, etc. Le récit de cet ouvrier allemand, exilé en France pour fuir le nazisme, nous fait connaître la vie quotidienne d'un couple de prolétaires combatifs dont le moral est à l'unisson de celui de la classe ouvrière française. Après la grande manifestation unitaire à la Bastille, Denise pense que "C'est gagné, on ira tous les deux en vacances à la mer". Mais les mouvements de grève seront étouffés par les directions des syndicats et du Parti communiste français. Les belles conquêtes, seront utilisées à endormir la classe ouvrière française avant que le fascisme et la guerre ne déferlent sur toute l'Europe

10/2020

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Récits de voyage

Aventures au Groenland (1934-1938)

Une bande de jeunes aventuriers découvre les espaces vierges du Groenland, le « désert aux ombres blanches ». Dans ces cinq récits qui composent ce recueil, rédigés pour la presse Suisse, Michel Pérez raconte ses expéditions au Groenland avec Paul-Émile Victor et d’autres aventuriers entre 1934 et 1938.

01/2019

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Essais biographiques

Traces. Une autobiographie 1930-1949

A la mort de ses parents, Niki de Saint Phalle entame l'écriture d'un cycle autobiographique. Elle explore la mémoire familiale à la recherche de réponses à rebours du temps, fouillant l'Histoire depuis la Grande Dépression jusqu'aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, de sa naissance à son mariage avec Harry Mathews. Traces constitue l'un des trois temps de ce projet intime dans lequel l'artiste nous invite. Dans un style volontairement naïf, elle raconte ses parents, New York, les châteaux, l'enfance, la guerre, les jeux, les joies, les rêves et les peines. Les drames n'apparaissent qu'entre les lignes ; le traumatisme initial est partout et nulle part à la fois. Dans ce vrai livre-trésor, Niki de Saint Phalle nous offre en dessins, en photos et autres merveilles colorées les clés de son imaginaire. Bien plus qu'une autobiographie illustrée, Traces est un portrait artistique d'une grande délicatesse, un tête-à-tête intime avec l'une des plus grandes artistes du XX ? siècle.

10/2023