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Lettres à Alice (1914-1919). Correspondance de guerre

Extraits

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Histoire de France

La Grande guerre. 1914-1918

" Longue, douloureuse, meurtrière, la Grande Guerre vit s'entre-tuer des millions d'hommes qui, la veille encore, juraient " guerre à la guerre ". Ils furent les frères d'armes de ceux qu'ils accusaient d'être des militaristes, des chauvins, des bellicistes ; et également des millions d'autres qui firent la guerre par devoir ou encore sans trop savoir pourquoi. Passé 1918, devenus anciens combattants, ni les uns ni les autres ne mirent en doute la légitimité de leur sacrifice : ils avaient combattu pour la défense de la patrie et la guerre qu'ils avaient faite était une " juste guerre ". Pourtant, durant les hostilités mêmes, un doute naquit chez quelques-uns : la poursuite de la guerre avait-elle un sens ? L'horrible massacre était-il vraiment nécessaire ? Les milieux dirigeants l'assuraient : mais étaient-ils sincères ? (...) Ce phénomène ne saurait être dissocié des origines de la guerre, du souvenir qu'elle a laissé, et nous voudrions en rendre compte autant que des causes proprement économiques ou politiques. "

10/1990

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Histoire de France

1914-1919 Un monde en guerre

En 1914 débutait la première guerre industrielle et technologique de l'histoire de l'humanité, la première guerre totale et planétaire mettant en présence plus de 66 millions d'hommes, issus de nations et d'ethnies du monde entier. Si l'armistice du 11 novembre 1918 y mettait fin, la première guerre mondiale ne s'arrêta officiellement que le 28 juin 1919, avec la signature du traité de Versailles. Richement illustré et documenté, cet ouvrage offre une vision originale de ces cinq années de conflit puisqu'il dépasse largement les champs de bataille européens. Gilles Vauclair revient sur l'implication des nations indépendantes, de leurs colonies et des pays satellites. Il explique également le rôle ambigu des Neutres, dont, pour certains, la neutralité s'arrêtait au seuil de leurs intérêts. Ainsi, au fil des pages, se dessine le rôle de chaque pays dans ce monde en guerre.

02/2020

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Critique littéraire

A quelques pas des lignes. Correspondance 1914-1918

Composée de quatre-vingts lettres échangées entre 1914 et 1918, cette correspondance entre Victor et Jean Tardieu offre un aperçu de la vie quotidienne d'un soldat un peu particulier, à travers des descriptions du front stylisées par le regard du peintre et illustrées par les reproductions de ses plus belles oeuvres. Cet échange révèle aussi les premiers pas littéraires d'un tout jeune garçon. Au-delà de l'histoire du conflit proprement dit, ce qui ressort est un tableau précis, raisonné et approfondi de la pensée sociale française sous la Troisième République. C'est aussi le regard d'un père sur son fils et sur son propre rôle de parent absent. Le point de vue est à la fois celui des civils, devant faire face au bouleversement de leur vie quotidienne, et celui des soldats envoyés au front. Ces deux mondes se répondent, dans un dialogue indispensable au maintien du lien entre les deux pans d'une famille à l'heure où elle doit, comme l'ensemble du pays, remettre en question son existence et se retrouver jour après jour.

02/2019

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Histoire de France

La violence de guerre. 1914-1918

La Grande Guerre a été beaucoup photographiée, c'est une évidence. Elle l'a été de manière "officielle" par les reporters-photographes de la Section photographique de l'Armée, créée au printemps 1915 ; elle l'a été aussi à des fins de renseignement militaire. Mais la guerre fut bien davantage photographiée "au ras du sol", par ceux qui combattaient, gradés ou simples soldats. Les clichés de trois jeunes sous-officiers, promus officiers au cours du conflit, occupent une place de choix dans cet ouvrage. Henri Pétin. Jean Pochard et Robert Musso ont vécu au quotidien avec leurs hommes et ne se sont pas pensés comme des "reporters" mais comme des soldats, ponctuellement photographes amateurs. Pas d'héroïsme dans leur vision. L'historien Stéphane Audoin-Rouzeau présente et commente 120 photographies inédites, issues des fonds privés du Service historique de la Défense. Un témoignage juste et émouvant sur l'expérience combattante et la violence de guerre.

02/2014

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BD tout public

Putain de guerre ! Intégrale : 1914-1918

Le temps de respirer et de raconter notre guerre aux petits-enfants n'était pas encore venu. D'ailleurs, aurions-nous envie d'en causer de cette immonde tuerie, de ce suicide collectif, totalement à vomir ?

01/2014

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Première guerre mondiale

En temps de guerre (1914-1918)

Cet ouvrage s'inscrit dans le renouveau d'intérêt que rencontrent les thématiques de l'historicité et des temporalités dans les sciences humaines et sociales et en histoire des sensibilités. Il porte plus précisément sur le temps vécu en 1914-1918. Il s'agit notamment d'interroger les expériences et perceptions du temps, leurs représentations et mises en récit. Il s'intéresse aux différentes dimensions de l'inscription des acteurs sociaux dans le temps : les temps cycliques (alternance du jour et de la nuit, temps calendaire...), le temps linéaire (articulation entre passé et présent et projections dans l'avenir) et le temps historique (appréhension par les acteurs sociaux de l'époque et de l'événement vécu). Il vise notamment à interroger la manière dont l'expérience de guerre, en tant qu'elle est une expérience du temps, altère le temps social et individuel ordinaire mais aussi, déjà, comment les sciences sociales et de la psyché, dès les années de guerre et d'après-guerre, ont abordé cette question. Plus largement, il propose une relecture des expériences de la Première Guerre mondiale au prisme du temps. ?

10/2023

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Lecture 9-12 ans

Deux brèves de guerre 1914-1918

Deux témoignages d'enfants entrés en résistance lors de la Premiére Guerre mondiale. Deux histoires courtes pour les 9-12 ans. Une approche historique originale.

11/2013

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Histoire de France

Lettres à Joséphine. Histoires intimes de la Grande Guerre, 1914-1916

"Je me porte bien... Mon tempérament sec me permettra de m'en tirer, et ma petite mignonne qui me gatte aussi. Je tiendrai bien jusqu'à la fin. Il faudra demander quelqu'un pour vous aider. Je ne sais pas la fin de la guerre, peut-être plus tôt que l'on ne pense... C'est la grande guerre qui fait ses invasions. Mais ne dis rien, ton Joseph reviendra à toi te faire mimi et le désarmement sera bien beau pour tous... Moi aussi je t'écris las de coucher seul... Je m'arrête, l'on m'appelle à la soupe. Ton petit aimé mari qui t'embrasse bien". Joseph. "Mon chéri, tu me dis que tu viendrais bien dormir avec moi, tu n'es pas seul à y penser. Que tu reposes tranquille pour te remettre de ta journée et rêver aussi à ta petite maman chérie qui rêve à toi souvent et qui t'envoie des milliers de baisers de tendresse et amour. Si tu pouvais venir à la fin du mois"... Joséphine. Entre décembre 1914 (date de son incorporation à Bollène) et le 1er novembre 1916 (date de sa mort à Verdun), Joseph Janériat a entretenu une correspondance assidue avec sa femme Joséphine et leurs trois filles, restées au pays, à Sainte-Colombe (Rhône, près de Vienne). Cet échange épistolaire ne fait guère mention des combats, il est surtout question d'amour, celui de la famille, celui de ce couple aux prénoms joliment liés : Joseph et Joséphine. Tour à tour pleines d'espoir, d'angoisses, d'humour et d'un amour constant qui a soudé cette famille paysanne face aux drames, ces lettres, retrouvées tout juste cent ans plus tard, sont pleines du franc-parler et des expressions pittoresques de l'époque. Ainsi, leur propos, à la fois teinté de cette époque et pourtant tellement familiers (au double sens du mot), sont si porteurs d'émotions que leur portée en devient universelle.

01/2018

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Sociologie

Face à la guerre. Ecrits 1914-1916

La position de l'Allemagne impériale soucie Georg Simmel : où doit-elle se situer vis-à-vis de la catastrophe survenant dans la vieille Europe disloquée, et à l'heure de son «américanisation» ? Il s'exprime ici moins en universitaire qu'en penseur du lien social, à qui les formes et l'intensité de la guerre en cours imposent une difficile épreuve de vérité. Epreuve personnelle aussi, car la Grande Guerre oppose les philosophes de la même école de pensée - comme on le voit en lisant les pages de Simmel en regard des adresses de Bergson à ses collègues académiciens, puis à l'opinion américaine.

04/2015

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Correspondance

Correspondance. Lettres Paroles Esquisses, 1912-1924

De 1914 à 1924 Edith Maryon, sculptrice anglaise travailla avec Rudolf Steiner à l'ouvrage sculpté du premier Goethéanum, notamment à la sculpture haute de neuf mètres du représentant de l'humanité. Dans ses lettres, Rudolf Steiner commente certaines de ses conférences, ses expériences et ses rencontres avec des personnalités au cours de ses voyages.

05/2021

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Critique littéraire

Correspondance croisée 1890-1917. Tome 4, 1913-1917

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du 19e siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale. / The daily correspondence (1890-1917) between the writer Pierre Louÿs and his half-brother Georges, a high-ranking diplomat, provides insightful commentary on the major events and on the leading writers and artists of the time, from the Panama Affair to World War I and from Mallarmé to Debussy.

09/2015

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Religion

Genèse d'une pensée. Lettres 1914-1919

Le recueil de ses lettres est un document capital où l'on peut saisir à sa source le grand courant spirituel qui a animé le Père Teilhard de Chardin et qui a jaillit, tout frémissant de vie, à un moment bien déterminé de son existence. On suit, dans cette correspondance, le déroulement d'une genèse, la genèse d'une pensée.

06/1997

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Histoire de France

La Grande Guerre des civils (1914-1919)

En août 1914, l'existence de millions d'hommes et de femmes a basculé avec l'ordre de mobilisation générale. Or, jusqu'à aujourd'hui, aucun ouvrage, parmi les milliers consacrés à la Grande Guerre, ne s'est penché sur le quotidien de ces 36 millions de civils - pour environ 6 millions de militaires - qui ont vécu le conflit en dehors des tranchées, à l'arrière ou dans les zones occupées par les Allemands, entre 1914 et 1918. Ces civils sans qui la guerre n'aurait pu être gagnée. Avec cet ouvrage très documenté, Eric Alary comble enfin un vide historiographique de taille. Mêlant histoires intimes et analyses de l'historien, il raconte les séparations, les évacuations, les exodes, les deuils infinis, la place nouvelle de millions de femmes et d'enfants dans une société recomposée, les privations matérielles et alimentaires, les grèves, les bombardements aériens, la lente démobilisation des hommes entre 1918 et 1920, sans oublier le retour difficile des blessés et des mutilés dans leurs foyers et les terribles ravages de la grippe espagnole. Un siècle après le début de la Grande Guerre, il était essentiel de faire partager, enfin, l'histoire et les souffrances de ces Français oubliés.

10/2013

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Première guerre mondiale

"Je t'écris dans le fond d'un trou". Lettres de guerre de Maurice Gastellier (1913-1919)

0rphelin de père à 14 ans, originaire de Coulommiers dans le pays de la Brie, le jeune conscrit Maurice Gastellier passe cinq ans et six mois de sa jeunesse en tant que simple fantassin de deuxième classe. Incorporé au 76e RI de Coulommiers, à l'âge de 19 ans en octobre 1913, il est affecté en 1916, au 19e RI de Brest et démobilisé en avril 1919. Blessé par quatre fois, gazé, il a été de tous les combats : la bataille des frontières en août 1914, l'Argonne et Vauquois en 1915, la guerre des mines à Berry-au-Bac et Verdun en 1916, et le Chemin des Dames en 1917. Il participe à l'épisode méconnu des soldats russes mutinés au camp de la Courtine en Creuse en septembre 1917, puis retourne sur le Chemin des Dames au printemps 1918, dans le secteur de l'Harmannswillerskopf en Alsace, dans la Somme, sur le front de Champagne et dans le passage de la Meuse, le 10 novembre 1918. La correspondance assidue des quelque 600 lettres, une tous les deux jours et demi, confrontée aux journaux des marches et opérations des 76e et 19e RI a permis de reconstituer la vie du fantassin d'active au jour le jour. Pour celui qui fût l'un de ces combattants les plus exposés dans la Grande Guerre, cette écriture singulière est une nécessité et un lien avec ceux qui sont restés au pays du Theil et de Coulommiers. Le paysan-soldat laisse au pays sa mère, seule à la ferme avec son frère cadet, un ouvrier, et le cheval Bijou pour les travaux des champs. Ecrivant dans un français oral teinté de patois briard, il témoigne avec humilité, de son expérience dans la boue des tranchées. Il exprime son attachement ténu aux siens et au territoire de la Brie, se préoccupant du déroulement des travaux et de la gestion de la ferme familiale au fil des saisons.

06/2023

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Histoire de France

A l'école de la guerre, 1914-1918

Loin du front, les écoliers nantais n'échappent pas aux échos de la Grande Guerre, bien au contraire. Dans cette ville de l'arrière, ils sont quotidiennement confrontés à la souffrance - mutilés soignés dans les hôpitaux militaires et croisés dans la rue ; réfugiés affluant des régions envahies, traumatisés ; familles endeuillées. A l'unisson de l'état d'esprit qui anime la nation tout entière, l'école attise dans les jeunes esprits la flamme du patriotisme, enseignant aux enfants la géographie des combats, leur proposant dictées, rédactions, dessins sur le thème de la guerre, les associant au comptage des morts... Leurs petites mains confectionnent charpie et chaussettes destinés aux poilus. La cour de la récréation devient le terrain des jeux guerriers. Un fonds unique de rapports produits tout au long de la guerre par les instituteurs, illustrés de travaux d'écoliers, témoigne de l'ampleur du conditionnement des jeunes élèves, éduqués dans l'amour de la patrie et fiers de participer à l'oeuvre de solidarité nationale. Auteures : Réjane Burki, Delphine Gillardin et Véronique Guitton.

01/2014

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Critique littéraire

Correspondance. 28 août 1914 - 30 avril 1915

Au début du mois d'août 1914, Paul Dupuy, secrétaire général de l'Ecole normale supérieure, avait demandé à tous les élèves mobilisés de lui écrire depuis le front. Ils l'informeraient de la guerre, il donnerait à chacun des nouvelles des autres. Chez le sous-lieutenant Maurice Genevoix, alors âgé de vingt-trois ans, Dupuy découvrit une personnalité attachante, à laquelle il adressa des lettres de plus en plus longues, stimulant l'écriture de son correspondant et se livrant à son tour. Ces lettres, échangées pendant les neuf premiers mois de la guerre, jusqu'à la blessure de Maurice Genevoix aux Eparges, nous emmènent au coeur de la vie de l'Ecole normale supérieure au début de la guerre et rappellent le destin, souvent tragique, de beaucoup de ses élèves. Elles annoncent le grand livre de Genevoix, Ceux de 14, et sont, par le talent des deux correspondants et le contexte dramatique de leurs échanges, le récit d'une amitié naissante. Défiant la mort et les bombes, cette relation entre le professeur en fin de carrière et son élève atteint une intensité bouleversante.

11/2013

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Histoire de France

Réputations des chefs de guerre (1914-1918)

Avec le brio exceptionnel qu'on lui connait, Liddel Hart, le père de la Stratégie indirecte mondialement connu, dresse dans cet ouvrage "Réputations" paru en 1931, un tableau saisissant des personnalités des principaux chefs de guerre de la Première guerre mondiale. Officier et historien de talent, il a scruté les mobiles de leurs actions, n'a pas caché leurs fautes et leurs défauts, n'a pas caché non plus leurs qualités et leurs valeurs. Dans leur succès comme dans leurs revers il a montré la part du hasard, de l'ignorance et de la sottise aussi bien que la part de leur volonté et de leur clairvoyance. Cet ouvrage de Liddel Hart, moins connu que d'autres, méritait pleinement une réédition pour ceux qui veulent approcher le Premier conflit mondial sans faux fuyants. Au-delà, "Réputations" permet de jeter un oeil critique sur la question toujours si délicate de la sélection des élites, militaires comme civiles et de s'interroger sur la validité des processus mis en place, hier comme aujourd'hui.

09/2014

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Economie

La France en guerre économique (1914-1919)

Afin de répondre aux demandes de plus en plus importantes et répétées des armées, l'industrie s'érige en vaste front de l'arrière. Des usines se reconvertissent ou sont créées ; les grandes entreprises deviennent des "firmes-pivots" structurant, au sein de chaque branche d'activité, de grands établissements, des PME et des sous-traitants. Des flux d'innovations se répandent dans l'artillerie, l'aéronautique, les chars, les méthodes de fabrication. La pénurie de produits de base, de charbon, de moyens de transport et de main-d'oeuvre enraye ces processus ; une économie administrée se cristallise pour les surmonter. Il faut aussi financer les investissements et les besoins courants des entreprises et de la commande publique, d'où le rôle croissant des banques. Un enjeu clé est d'affûter la compétitivité des systèmes productifs nationaux et locaux afin de contrecarrer la puissance industrielle allemande au coeur de la guerre, puis de préparer la nouvelle Europe économique de la paix.

01/2018

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Sciences historiques

Lettres à mon mari disparu (1915-1917)

Dans les archives familiales ont été conservés trois épais cahiers écrits par ma grand-mère entre 1915 et 1917. C'est un témoignage émouvant d'une jeune veuve de guerre, restée seule pour élever ses trois enfants. Elle écrit à son mari comme s'il pouvait encore lire ses lettres et y répondre. Et, comme elle l'explique elle-même : " Je vais peut-être faire quelque chose de très bête. Tant pis je le ferai néanmoins, car sûrement cela me sera bienfaisant, Chaque soir - quand ce ne sera pas trop tard ou que je ne serai pas trop fatiguée - avant de m'endormir, je veux copier dans ce cahier une de tes lettres. Il me semble t'entendre parler - ce ne sera pas moi seulement qui parlerai dans ce cahier, ce sera toi aussi. J'intercalerai aussi de temps en temps une de mes lettres, puisque c'est l'être toi-et-moi que je veux laisser parler - pas toi uniquement et surtout pas moi uniquement, mais cet être toi-et-moi qui ne fait qu'un, qui est grand, fort, qui doit être bon, très bon pour tous et doit vaincre la mort - puisqu'il est éternel. "

03/2014

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Romans historiques

Femmes dans la guerre (1914-1918)

Durant cette guerre que nos anciens avaient cru être la dernière, c'est tout un pays qui s'engagea dans un combat titanesque : les hommes, héros parfois involontaires, souvent tragiques, dans les tranchées du front ; les femmes "à l'arrière" pour faire vivre et tourner le pays en plein désarroi. Ces héros à l'uniforme azur, nous en connaissons presque tous l'histoire. Nous célébrons leur sacrifice chaque année le 11 novembre, ainsi qu'en d'autres circonstances, le souvenir des victimes de toutes les guerres qui suivirent. Je me suis souvent demandé pourquoi, à cette même date, nul ne pensait à ces femmes qui, non contentes de les attendre, les remplacèrent et furent une des clés de cette victoire qui coûta tant de vies humaines, militaires et civiles. Cette interrogation fit son chemin et lorsque, peu de temps après, un ami me suggéra d'écrire quelque chose pour le centenaire de l'armistice de 14/18, l'idée devint plus concrète. Il fallait que je raconte la vie des femmes pendant cette difficile période de guerre et que j'en fasse un levier pour parler de leur émancipation future. Durant plusieurs mois, j'ai lu, j'ai écouté témoignages et récits et ce que je découvris de cette période, de cette facette de l'histoire fut une authentique, passionnante et émouvante surprise.

11/2020

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Histoire de France

Guerre inachevée, paix manquée 1914-1918

Dans sa montée aux extrêmes la Première Guerre mondiale n'aura connu véritablement ni vainqueur ni vaincu. Sur le front ouest les Allemands échouent quatre fois dans leurs tentatives de remporter la victoire. Ils ne s'en avouèrent cependant pas radicalement vaincus. La suite en fut une paix ratée qui ne pouvait engendrer, dans les décennies suivantes, que plus de sang et de ruines. A l'origine de l'écriture de ce livre il y eut le récit du père de l'auteur, engagé volontaire en 1914 à 18 ans, officier de troupe sur le front jusqu'à la fin de la guerre, puis ses lettres écrites dans les tranchées et bien plus tard la narration des souvenirs les plus prégnants. Au-delà du contexte familial, l'auteur, Jean-Claude Reverchon, a la volonté de relater sa perception de cette période tragique qui a bouleversé la France et l'Allemagne. Il quitte délibérément le champ de l'émotion pour celui de l'explication. Jean-Claude Reverchon, en conclusion de son ouvrage, souligne la nécessaire coopération entre nos deux pays pour construire le projet commun d'une Europe capable de relever les défis futurs. Son immersion en Allemagne et la lecture d'une abondante littérature en diverses langues traitant principalement de la Grande Guerre donnent à son propos une originalité certaine.

10/2017

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Histoire de France

La grande guerre chimique. 1914-1918

L'histoire de l'arme chimique au cours de la guerre de 1914-1918 est frappée du sceau d'un paradoxe. Si on associe immanquablement les gaz à l'évocation de ce conflit, force est toutefois de constater que l'on sait peu de choses sur cette " guerre dans la guerre ". On ne manque ainsi jamais de souligner les souffrances inouïes endurées par les combattants des deux camps, d'évoquer les ravages provoqués par les gaz. Pourtant, un examen attentif des pertes françaises causées par les gaz sur l'ensemble du front entre février et octobre 1916 permet de constater qu'elles ne représentent que 0,2 % des pertes totales. Au-delà du mythe ou de l'image d'Epinal, il semble donc légitime de s'interroger sur la réalité militaire et l'impact de ces armes sur les champs de bataille de la Grande Guerre. Des controverses feutrées perdurent, dont la moindre n'est pas de savoir qui fut le véritable initiateur de la guerre chimique. A l'évidence, l'apparition de l'arme chimique sur le champ de bataille de la Grande Guerre ne peut être considérée comme une simple innovation technique. Peut-on pour autant en conclure que son utilisation marque l'avènement de la guerre totale ? Les armes chimiques furent-elles ainsi les premières armes conçues non pas pour conquérir le territoire ennemi mais pour anéantir physiquement l'adversaire ? Le propos de cet ouvrage est donc, au terme d'un éclairage essentiellement militaire, de tenter de mettre en lumière quel fut l'impact de l'arme chimique sur le déroulement des hostilités tant du point de vue humain, industriel, tactique, que stratégique.

10/1998

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Histoire de France

Ma guerre d'Orient. 1917-1919

"Natif de Voires, dans le Doubs, Joseph Jacquot était de constitution trop faible pour être mobilisé. Mais les hécatombes des trois premières années de guerre en ont décidé autrement et, reconnu " bon pour le service " en mars 1917, il fut affecté au 60e RI. Dès cette date, ce paysan pauvre et peu lettré a entretenu une abondante correspondance avec les siens. Muté dans l'infanterie coloniale et envoyé sur le front d'Orient en 1918, il y participa à l'offensive victorieuse qui, en septembre, devait décider du sort de la guerre. Très vite, des villes aux noms étranges apparurent ainsi dans ses lettres : Naoussa, Vladovo, Ujverbasz, Széged... Un véritable choc culturel pour ce jeune Comtois qui n'avait jamais quitté sa terre natale ! Retranscrit et commenté, le témoignage du soldat Jacquot nous fait prendre la mesure de l'immense brassage d'êtres humains que fut la Grande Guerre. Tout en apportant des informations inédites sur un front oublié, il nous plonge aussi dans l'univers des paysans français, dont l'ouverture au monde s'est faite dans des circonstances dramatiques."

02/2018

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Histoire de France

1914-1918. La première guerre mondiale

Cette guerre que l’on croyait être courte aura duré plus de quatre ans et aura mobilisé tant les femmes à l’arrière que les hommes sur le front. Son bilan sera catastrophique sur le plan humain – elle fit plus de 9 millions de morts ! – mais également sur le plan économique et psychologique.

09/2011

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Histoire de France

La France en guerre. 1914-1918

Dans un style entièrement accessible, l'ouvrage, écrit par un des grands spécialistes de la période, propose une synthèse très documentée sur tous les aspects de la première guerre mondiale, en tenant compte des travaux et des débats les plus récents de l'historiographie. L'auteur oriente par ailleurs sa réflexion sur la place du premier conflit mondial dans une histoire de France, alors même que la guerre semble faire éclater les frontières et les particularismes nationaux pour ouvrir à un monde global. Nicolas Beaupré cherche ainsi à rendre compte de l'imbrication des échelles et des espaces qui permettent de penser la première guerre mondiale, et d'évaluer la fonction et la position de cette période dans le champ de notre histoire nationale.

10/2013

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Première guerre mondiale

Ma guerre d'Orient, 1917-1919

Natif du Doubs, Joseph Jacquot était de constitution trop faible pour être mobilisé. Les hécatombes des trois premières années de guerre ont finalement amené l'armée à le déclarer "bon pour le service" en mars 1917. Dès son incorporation, ce paysan pauvre et peu lettré a entretenu une abondante correspondance avec les siens. Muté dans l'infanterie coloniale après un bref passage aux 60e et 35e RI, il fut envoyé sur le front d'Orient en 1918. Il y participa à l'offensive victorieuse du 15 septembre, qui devait décider du sort de la guerre. Très vite, des villes aux noms étranges apparurent dans ses lettres : Naoussa, Vladovo, Ujverbasz, Széged... Un véritable choc culturel pour ce jeune Comtois qui n'avait jamais quitté sa terre natale ! Retranscrit et commenté, le témoignage du soldat Jacquot nous fait prendre la mesure de l'immense brassage d'êtres humains que fut la Grande Guerre. Tout en apportant des informations inédites sur un front oublié, il nous plonge aussi dans l'univers des paysans français, dont l'ouverture au monde s'est faite dans des circonstances dramatiques.

05/2021

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Histoire de France

Histoire d'un sacrifice. Robert, Alice et la guerre (1914-1917)

Mobilisé en août 1914, Robert Hertz a entretenu avec sa femme Alice une correspondance quotidienne où se lit la flamme d'un engagement sans limites. Pour se hisser à la hauteur de son idéal patriotique, Robert se porte volontaire afin de quitter sa première affectation, éloignée des combats, et rejoindre le front, où il trouve la mort quelques semaines plus tard. La guerre de ce jeune sociologue – l'élève préféré de Durkheim – n'aura duré que huit mois. Les pages de ce livre constituent une longue promenade à travers la forêt de mots fébrilement jetés sur le papier par Robert et Alice Hertz. Elles donnent à lire le pas de deux d'un sacrifice, la fabrique épistolaire d'un martyre. "Aimée, ne crois pas que je gémis et que je doute. J'irai jusqu'au bout, si long que soit le chemin", écrit Robert fin octobre 1914. Un mois avant d'être tué encore, le serment est répété : "Nous avons fait voeu d'aller jusqu'au bout. Ce sera encore très long, très dur". La correspondance creuse un tourbillon de "si je ne reviens pas... ". Cette radicalisation intime est le coeur même du livre : il s'agit de tenter de comprendre pourquoi, à chaque fois qu'il reçoit une mise en garde, Robert passe outre et choisit de franchir un pas supplémentaire dans l'engagement sans retour. Il s'agit de prendre à bras-le-corps ce que veut dire "mourir pour des idées", N.M.

02/2017

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Critique littéraire

Correspondance. 1911-1924

La correspondance entre Jacques Rivière et Gaston Gallimard est l'histoire d'une amitié aussi improbable que surprenante. Elle commence avec leur rencontre à La N.R.F. N.R.F., en 1911 : Jacques Rivière venait d'être nommé secrétaire de la revue (il en sera le directeur de 1919 à 1925) et Gaston Gallimard cofondateur des Éditions de la N.R.F. (il en deviendra le gérant, puis le directeur). L'affection s'y exprime sans ambages. Ni la séparation due à la guerre, pendant laquelle la revue cesse de paraître, ni les conflits avec ses fondateurs lors de sa reparution en 1919 ne l'interrompent. Elle s'achève avec la dernière lettre de Rivière, le 13 septembre 1924, cinq mois avant sa mort, le 14 février 1925. Les lettres de Jacques Rivière et de Gaston Gallimard nous font témoins des origines et du développement de La N.R.F. et de ses Éditions. Elles résument la brève carrière de Rivière, romancier, critique et essayiste, et les débuts de celle de Gallimard dans l'édition. Elles sont peut-être plus précieuses encore quand elles éclairent la personnalité de deux hommes venus d'univers si éloignés qu'ils peuvent paraître antinomiques, mais qui, tous deux, font coïncider leur entreprise avec ce que la littérature de leur temps compte de meilleur.

07/1994

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Critique littéraire

Correspondance. 1911-1949

Ce volume rassemble pour la première fois l'intégralité de la correspondance échangée entre deux hommes de théâtre hors du commun, Jacques Copeau (1879-1949) et Louis Jouvet (1887-1951), dont l'influence n'a pas cessé de nourrir les pratiques contemporaines. Ce qui les unit d'abord, au-delà d'un compagnonnage exemplaire qui les verra côte à côte au Théâtre du Vieux-Colombier de 1913 à 1922, fut le rêve d'une fraternité artistique idéale, d'une utopie théâtrale. Que les circonstances, différends ou querelles d'amour-propre aient fait dégénérer cette mystique, personne ne le contestera. Mais des premiers spectacles de 1913 à l'aventure mouvementée des deux saisons américaines, en passant par la réalisation des dispositifs fixes des scènes new-yorkaises et parisiennes ou leurs échanges sur "la comédie nouvelle" et sur l'éducation originale du comédien des temps modernes, le dialogue entre Jacques Copeau et Louis Jouvet révèle la complicité émouvante qui les a liés, notamment pendant la Première Guerre mondiale. Leurs lettres composent donc un récit unique, celui d'un don de chacun à l'autre, et cela même après le départ de Louis Jouvet du Vieux-Colombier. Jacques Copeau, alors retiré en Bourgogne à la recherche de formules dramatiques inédites, reste le "patron", auquel le cadet, devenu à son tour un des animateurs incontestés de la scène parisienne, rendra hommage jusqu'à sa mort, en octobre 1949.

10/2013

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Littérature étrangère

Correspondance (1910-1954)

Le grand poète russe Boris Pasternak, auteur du Docteur Jivago, avait une cousine, Olga Freidenberg, professeur de littérature grecque à l'Université de Léningrad, née comme lui en 1890, et qui devait le précéder de quelques années seulement dans la mort. Une enfance commune, un moment romanesque d'exaltation partagée au seuil de leur vie d'adultes, puis, surmontant la séparation imposée par de longues années d'épreuves matérielles et d'isolement moral, la complicité spirituelle intacte de deux héritiers des valeurs menacées par la barbarie : voilà ce que cette correspondance, ensevelie sous les décombres d'une époque de destructions, nous ramène au grand jour. Deux écrivains, l'un illustre, l'autre inconnu, s'y manifestent avec l'éclat inimitable de la spontanéité. Leur dialogue nous fait mieux comprendre l'itinéraire qui a mené Pasternak de Ma soeur la vie au Docteur Jivago. Il nous révèle la forte personnalité d'une femme à l'intelligence pénétrante, dont l'ouvre scientifique considérable a été en grande partie étouffée par un environnement hostile. Il projette enfin une vive lueur sur le drame de l'intelligentsia russe face à la Révolution.

03/1987