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Littérature française

Tableau noir

Michèle Lesbre a été institutrice, puis directrice d'école, pendant de nombreuses années. Observatrice attentive des changements survenus dans l'Education nationale, elle s'interroge, dans ce texte qui n'a rien d'une fiction, sur le beau métier qui a été le sien. On sourit aux évocations de lectures buissonnières et aux tendres portraits d'élèves récalcitrants. On découvre une école libre et joyeuse, que maîtres et parents construisaient ensemble. Et où les enseignants, en fidèles héritiers des hussards noirs de la République, ne s'en laissaient pas conter sur le respect de leurs prérogatives. On lit aussi dans Tableau noir l'expression d'une sourde inquiétude. Face au désarroi des jeunes collègues en manque de formation sérieuse, face aux réformes à répétition et aux surcharges administratives, que va-t-il rester de l'utopie d'une école qui serait le lieu d'apprentissage de la vie ? Comme un contrepoint au texte vibrant et grave de l'écrivaine, les dessins de Gianni Burattoni viennent souligner ce magnifique hommage à un métier passionnément aimé.

10/2020

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Littérature française

Rendez-vous à Parme

RENDEZ-VOUS A PARME. Dans les cartons de livres que lui a légués Léo, un vieil ami avec qui elle partageait la passion du théâtre, la narratrice découvre un exemplaire de La Chartreuse de Parme. Les premières pages la ramènent à l'été de ses quatorze ans, quand un homme de l'âge de son père lui lisait le roman à haute voix sur une plage. A la fin de la saison, il lui avait murmuré : "Quand vous serez plus grande, vous irez à Parme, il faut lire ce roman de Stendhal à Parme." Des années plus tard, elle décide d'obéir à cette affectueuse injonction. Laissant désemparé l'homme qu'elle vient de rencontrer, elle prend seule le train pour l'Italie. Dans la sereine ville de Parme, la ferveur de ses préparatifs s'est évanouie. Mais, lorsqu'elle pénètre dans le théâtre Farnèse, son voyage soudain revêt un autre sens : sur la scène vide, défilent les silhouettes absentes dont les spectacles ont tant compté. Patrice Chéreau, Philippe Clévenot, Vàclav Havel, Tadeusz Kantor, Peter Brook et tant d'autres l'emportent dans une belle sarabande. Plutôt que celles, bien loin, de La Chartreuse de Parme, elle est venue suivre ici les traces d'un passé qui lui est essentiel. Le théâtre dès lors guide sa mémoire, envahit son séjour, l'apaise, et l'entraîne vers le présent. Quand, sur une impulsion, elle demande à son amant parisien de la rejoindre, un autre voyage peut commencer... Rendez-vous à Parme est un roman lumineux sur le désir, une invitation à vivre, comme au théâtre, tous les possibles.

02/2019

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Littérature française

N'être que soi

"Lutter contre soi est pénible, et long. Jamais de marée basse, jamais d'étendue sereine et apaisée. Désirs de ployer comme une algue au gré des attentes, au gré des vagues de colère, au gré des déferlantes anxieuses". N'être que soi est le récit d'une lutte contre soi, une lutte auprès des autres aussi. C'est le récit d'un lent cheminement vers soi, récit du début d'une vie sentimentale chaotique, à se chercher sans jamais se trouver, à se perdre dans les bras d'amants et de maîtresses que l'héroïne ne parvient pas à aimer.

08/2016

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Littérature française

L'aplatissement de la terre. Suivi de Le Monde et son contraire

Certains des textes regroupés dans L'Aplatissement de la Terre ont été écrits pendant la pandémie et le premier confinement en France, d'autres non, tous donnent des nouvelles du monde, monde souvent réduit, divisé, meurtri, mais où une parole peut toujours se déployer, raconter une histoire, et chercher à sa façon la rencontre.

02/2021

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Littérature anglo-saxonne

La baleine solitaire et autres textes habités

Par quoi sommes-nous hantés ? Qu'est-ce qui nous défi nit mieux que ce qu'on désire, ce qu'on a perdu, ce vers quoi on tend sans jamais pouvoir l'atteindre - vies alternatives, relations brisées, morts, paysages habités par l'amour et la violence ? Après avoir consacré un ouvrage à l'étude de l'empathie, Examens d'empathie, et un essai aux liens entre écriture et toxicomanie, Récits de la soif, Leslie Jamison explore dans La Baleine solitaire les questions du manque et de l'obsession. Parmi les quatorze textes qui composent ce recueil, elle s'intéresse notamment à 52 Blue, un cétacé considéré comme la baleine la plus seule du monde, objet de curiosité et de fascination aux quatre coins du globe ; aux "citoyens" de Second Life, un univers entièrement virtuel ; ou encore à un musée croate unique en son genre, dont la collection est constituée de reliquats de relations brisées. Leslie Jamison examine ces sujets hétéroclites au miroir de sa propre existence - ce qui la conduit à évoquer son mariage à Las Vegas, sa découverte du rôle de belle-mère, personnage si redouté des contes de fées, ou encore la naissance de son premier enfant. Poursuivant l'ambition de l'ensemble de son oeuvre, consistant à explorer les relations humaines en mêlant érudition, esprit critique et empathie, le tout sublimé par une écriture incisive riche de fulgurances, Leslie Jamison livre un recueil de textes kaléidoscopique aussi singulier que fascinant. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nathalie Bru

08/2022

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Grossesse et maternité

A l'écoute de la naissance. Récit d'une doula

Le récit émouvant et inédit d'une doula : celle qui accompagne les femmes dans leur voyage vers la maternité. Au-delà du suivi médical, comment accompagner une femme pendant la grossesse, l'accouchement et la période postnatale, physiquement et émotionnellement ? Comment l'entendre, la soutenir, et lui permettre de vivre sa grossesse en pleine conscience ? Leslie Lucien est doula. A travers cet ouvrage, elle nous précise l'origine de sa vocation, la force de son engagement auprès des femmes. En toute intimité, elle nous raconte sa vie de doula : son histoire, son quotidien... en s'appuyant sur les témoignages des parents qu'elle accompagne, des portraits de femmes et de professionnelles du monde de la périnatalité. Bien plus qu'un témoignage inédit et poétique, ce livre est aussi rempli de conseils pratiques, d'exercices, d'activités et d'outils créatifs pour vivre une grossesse épanouie, confiante et sereine. Des QR codes permettent au lecteur de se laisser guider par la voix de Leslie via des chants et des méditations.

08/2021

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Littérature française

Chère brigande. Lettre à Marion du Faouët

La silhouette libre et rebelle de Marion du Faouët, « Robin des bois » bretonne qui, dans les premières années du XVIIIe siècle, prenait aux riches pour redistribuer aux pauvres, n'a cessé d'accompagner Michèle Lesbre, traversant comme un feu follet certains de ses précédents livres (notamment Le Canapé rouge, voir citation infra). Parce qu'une femme aux cheveux roux prénommée Marion, qui avait élu domicile dans une boutique désaffectée en bas de chez elle, a soudain disparu après quelques mois de vie miséreuse, les traits de l'autre Marion, la « chère brigande », se superposent à ceux de la SDF parisienne, sorte de contrepoint au désarroi de n'avoir pu lui porter secours. Michèle Lesbre, comme pour conjurer le désenchantement et la pesanteur du monde d'aujourd'hui, décide de partir sur les traces de la Bretonne. Si la longue lettre qu'elle lui adresse va donner chair et corps à la voleuse au grand coeur, elle sera également pour l'écrivain l'occasion d'un texte très personnel – le « je » narrateur, cette fois, est bien celui de l'auteur –, où ses propres désirs, ses utopies et ses révoltes se confondent avec ceux de Marion. Dans le train qui conduit Michèle Lesbre à Quimper, les souvenirs de la vie de Marion reviennent par bribes, qui tendent un miroir à la jeune femme qu'elle a été et dont la conscience politique s'est éveillée avec les tragédies de l'histoire : à dix-huit ans, alors qu'elle découvrait la cruauté des hommes lors des premières manifestations contre la guerre d'Algérie, Marion, elle, créait sa bande de brigands. Avec ses comparses recrutés parmi ses proches, elle allait écumer les bois, redresser les torts, forcer les riches fermiers à partager leur blé avec ceux qui, dans une Bretagne exsangue, n'avaient rien. Le Faouët, les monts d'Arrée, Quimper : tous ces lieux où Marion a grandi et que Michèle Lesbre arpente, évoquent chez la narratrice la fougue et la générosité de son indomptable héroïne. Et même s'il lui arrivait d'administrer quelques coups de bâton, la « chère brigande » se contentait de frotter à l'ortie les réfractaires. La vraie violence, celle des soldats qui ravageaient la campagne, violaient les femmes, pillaient les paysans, a fini par s'exercer contre elle et ses complices, vite jetés en prison, torturés, puis exécutés. Michèle Lesbre, dans ce texte lumineux – qui nous parle aussi d'elle, de nous, du monde dans lequel nous vivons – nous donne à entendre le rire d'une gamine formée à l'école de la vie, d'une grande amoureuse et d'une femme insoumise que l'injustice a mise en marche. Sa belle lettre s'achève ainsi : « Dors tranquille, chère brigande, tu m'as sauvée pendant quelques jours de notre démocratie malade, des grands voleurs qui, eux, ne sont presque jamais punis parce qu'ils sont puissants, de ce monde en péril. Tu n'étais pas un ange, mais les anges n'existent pas. »

02/2017

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Littérature française

Sur le sable

Apercevant des flammes derrière une dune qu'elle longeait au gré de ses pérégrinations, la narratrice s'arrête. A la lisière de l'incendie, recroquevillé sous une couverture, un homme prostré contemple le sinistre. Intriguée, la femme accepte de rester près de lui. En rupture de ban, elle vient de quitter un poste de veilleuse de nuit dans un hôtel parisien. Elle a également rompu avec l'homme qu'elle aimait. Les personnages des romans de Modiano, qu'elle a intégralement relus à la faveur de ses nuits de veille, lui offraient sans doute une meilleure compagnie... Flottant entre les êtres réels et les êtres de fiction, elle suit ce qu'elle appelle sa " pente douce ". L'homme de la plage ne cesse de parler. Il est venu enterrer sa mère et, dirait-on, voir disparaître cette maison de malheur où se sont noués pour lui tant de drames : la jeune noyée d'un dimanche de son enfance, sa mère qui venait y rejoindre son amant, un ancien de l'OAS, et Sandra, avec qui il aurait aimé vivre là mais qui a été brutalement extradée vers l'Italie pour y être emprisonnée. Au fil du monologue de ce compagnon de hasard, son auditrice est comme malgré elle envahie par ses propres fantômes. Ses deuils, son amour perdu à Bologne, sa quête et ses combats ressurgissent, brossant par touches légères le portrait d'une femme dont la liberté et la solitude sont les véritables compagnes. Avec ce onzième livre, Michèle Lesbre poursuit sa route, déterminée et lumineuse, où le pouvoir enchanteur des mots réveille la rumeur du monde.

05/2009

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Littérature française

Chemins

"J'ai trois ans. Un homme qui me paraît immense entre dans la minuscule cuisine de l'appartement rue du Souci à Poitiers, me prend dans ses bras, je ne l'ai jamais vu. Ma mère me demande de l'appeler papa. C'est mon père." Il a fallu à Michèle Lesbre un long et beau chemin avant que se dessine si nettement, dès la première phrase de son nouveau roman, la figure du père dont elle a poursuivi l'ombre au fil de ses livres. Chemins est certainement le plus autobiographique d'entre eux. Il n'en reste pas moins un roman. Assis sous un réverbère, un homme bien mis est plongé dans sa lecture. De temps à autre, il sort une pipe de sa poche, sans se laisser distraire. La narratrice, qui tarde à se mettre en route pour aller occuper une maison d'amis absents, se sent curieusement attirée par la scène insolite qui, jour après jour, se répète sous ses yeux. Quand elle découvre le titre du livre dans lequel est plongé l'homme, Scènes de la vie de bohème, une silhouette du passé se substitue à celle du lecteur du réverbère : elle s'était souvent demandé pourquoi, du roman de Henry Murger qui traînait dans son bureau, son père avait un jour parlé comme d'un livre qui était toute sa jeunesse. Quel rapport entre les aventures de quatre joyeux drilles à l'humeur frondeuse, au mitan du dix-neuvième siècle, et son père si sombre, dont elle n'a jamais percé la part de mystère et de douleur. Avec le livre de Murger, qui attendait son heure, elle s'engage alors dans un voyage lent, rythmé par de paisibles étapes au bord du canal où se perche cette maison qu'elle n'a pas très envie de rejoindre. Son imagination et sa mémoire dérivent au fil de l'eau et des rencontres - une gardienne de vaches, un éclusier tendre et un peu menteur, un délicieux couple de mariniers qui vont l'embarquer pour un bout de route... Mais elle ne s'arrêtera jamais très longtemps auprès d'aucun de ceux-là. Elle sait qu'ils la mènent à un autre rendez-vous, bien plus intime, avec ce père qui un jour fut un jeune homme insouciant rêvant de la vie de bohème... Chemins est une bouleversante quête du père, et un très beau roman des origines.

02/2015

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Littérature anglo-saxonne

Récits de la soif. De la dépendance à la renaissance

Quel point commun entre Billie Holiday et Stephen King ? Entre Amy Winehouse, Marguerite Duras et l'auteure de ce livre ? L'art - l'art et l'addiction. Après ses Examens d'empathie, Leslie Jamison se penche sur les liens entre écriture et toxicomanie, en commençant par sa propre expérience. De sa première gorgée de champagne au délitement de sa vie de jeune adulte, Leslie Jamison livre un témoignage sincère sur l'emprise de l'alcool et son chemin vers la sobriété. Elle met en regard sa propre trajectoire éthylique avec celles de femmes et d'hommes de lettres tels que Raymond Carver, William Burroughs, Jean Rhys et David Foster Wallace, déboulonnant page à page le mythe de l'ivresse inspirée. Ce choeur de voix dessine les contours d'un récit commun qui en dit autant sur les toxicomanes que sur la société qui, selon la couleur de leur peau, leur origine sociale ou leur genre, réécrit leurs histoires. A la croisée de l'enquête socio-littéraire et des mémoires, le nouveau livre de l'héritière de Susan Sontag et de Joan Didion est un témoignage fascinant ainsi qu'une somme d'une prodigieuse érudition sur l'addiction, et, plus encore, une cure collective salutaire. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle et Philippe Aronson "Un témoignage d'une justesse pénétrante et d'une grande tendresse". The Washington Post "L'exemple rare d'un témoignage sur l'addiction qui devient encore meilleur une fois que la sobriété reprend ses droits". The New York Times

02/2021

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Littérature française

Les enfants de l ombre

C'est l'histoire d'une fille détruite par sa mère, ayant décidé de mettre en lumière les zones d'ombre de ces relations toxiques. Quel est l'impact de ces mères destructrices sur leurs enfants ? Comment prendre conscience de la perversion de ces femmes ? J'ai moi-même tenté d'échapper à cette relation malsaine pour pouvoir me reconstruire. Mais comment guérir de ces blessures indélébiles ? Y'a-t-il réellement une issue ? Je tente, par le biais de mon histoire de lever ce tabou de la mère toxique et de permettre à chacun de mieux comprendre ces situations dramatiques. C'est de cette manière que je voudrais libérer la parole sur ces situations familiales tragiques, dont personne ne parle.

12/2021

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Littérature française (poches)

Millefeuille

"Les jours précédents avaient été pénibles, très pénibles, il se le disait en se traînant vers la cuisine et en se faisant du café, il aurait aimé, il pensait, les effacer, les supprimer, ne plus du tout avoir à y penser. Eh bien n'y pensons plus, il se le dit avec une vigueur qui contrastait avec ses gestes lents et mous, eh bien n'y pensons plus. La radio lui indiquait qu'on était le 1er septembre, Tant mieux, dit Millefeuille à voix haute, tant mieux, à bas l'été, dit encore Millefeuille, vive l'automne, vive la rentrée, vive la reprise, vive les gens qui travaillent, à bas. Il s'arrêta, chercha, et dit très fort, Tout le reste, à bas tout le reste. L'adversaire avec lequel il débattait n'était autre que lui-même, bien entendu, mais en un sens, il fallait s'en méfier d'autant plus".

02/2014

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Littérature érotique et sentim

Une femme à protéger

"Je n'ai pas l'intention de vous tuer. A moins, bien sûr, que vous ne m'y forciez...". Animatrice d'une émission de radio, Rain a l'habitude des déséquilibrés qui l'appellent pour donner libre cours à leurs fantasmes. Mais, lorsqu'un auditeur commence à témoigner d'une obsession terrifiante à son égard, elle prend peur. Qui est cet homme qui semble très bien la connaître ? En proie à la panique, Rain n'a d'autre choix que d'accorder sa confiance à Trevor Rivette, un agent du FBI. Mais, en se plongeant dans l'enquête aux côtés de Trevor, elle ignore encore qu'elle va se retrouver entraînée dans une spirale infernale où les secrets du passé et les événements récents sont inextricablement liés...

09/2019

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BD tout public

Points noirs & sac à dos

A l'image de la banlieue qui cumule les inconvénients de la ville et de la campagne, l'adolescent présente à la fois les défauts des adultes et ceux des enfants. Ils sont matérialistes et blasés comme des adultes et ils sont cruels, bêtes, égoïstes, physiquement disproportionnés comme des enfants (j'adore les enfants). J'ai 13 ans, je ne le sais pas encore, mais je ressemble tellement à ma banlieue.

06/2012

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Poches Littérature internation

Bons baisers de Cora Sledge

Il n'y a pas d'âge pour sauter le mur, il n'y pas d'âge pour tomber amoureuse. Cora, 82 ans, est bien placée pour le savoir. La révolte d'un cœur ardent, bien décidée à vivre enfin sa vie !

05/2012

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Littérature érotique et sentim

Le trésor de la passion

Barrett Stanbridge est soupçonné d'avoir assassiné sa dernière conquête ! Seule solution pour se tirer d'affaire : accepter la proposition fantasque de la ravissante Isabella. Elle est la cousine de Joyce, la défunte, et affirme que toutes deux ont hérité d'une carte indiquant la position d'un fabuleux trésor. Si Barrett aide la jeune femme, elle plaidera en faveur de son innocence. Car Isabella est convaincue que Joyce, poursuivie par des inconnus en quête du magot, a dissimulé la carte chez le premier inconnu qu'elle a rencontré. En l'occurrence, Barrett.

07/2012

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Littérature érotique et sentim

Un héritage compromettant

Quand la sonnette retentit pour la quatrième fois, Carden, agacé, ouvrit la porte... et eut le souffle coupé. L'inconnue sur le seuil était sans conteste une vraie beauté. Grande, les yeux bleus, brune à en juger par les boucles s'échappant de son bonnet délavé, elle était l'image même de la jeune femme de bonne famille, malmenée par la vie. Elle possédait un charme exotique et des courbes sensuelles. Ses traits, délicatement sculptés, tranchaient avec un teint hâlé. Ses mains fines étaient tout aussi dorées. Et elle ne portait pas d'alliance...

02/2012

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Littérature française

Nina par hasard

Nina est apprentie coiffeuse à Roubaix. Sa mère, Susy, travaille dans une des dernières petites usines textiles du nord de la France. Dans l'univers clos de ces deux femmes, les hommes ne sont que des passions ravageuses pour la mère, des pères impossibles pour la fille qui, au sortir de l'adolescence, a sur le monde un regard d'une singulière lucidité. Avec son premier salaire, Nina a décidé de souhaiter son anniversaire à Susy en l'emmenant au bord de la mer. C'était sans compter avec Delplat, le patron cynique qui tous les vendredis vient "se faire rafraîchir" au salon de coiffure, sans compter avec Legendre, le contremaître aux comportements sadiques à l'origine de la grève, sans compter avec l'accident du travail de Louise, la meilleure amie de Susy, ni avec le naufrage des idéaux et des illusions dans le rude monde des adultes. Pourtant les bonheurs fugaces, les bals du dimanche, la belle solidarité des femmes, et aussi Arnold, l'ami de Nina (qui lui montre les oiseaux et l'emmène au théâtre où elle rêve à une autre Nina, celle de La Mouette), laissent ouvertes les portes d'un ailleurs possible.

03/2010

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Littérature française

Un lac immense et blanc

« Je réinvente ma vie dans le désordre en mélangeant les temps, les lieux, les êtres chers, mais c’est tout de même ma vraie vie. Peut-être que cette journée est un cadeau plutôt qu’un empêchement et un rendez-vous manqué. J’attendais l’Italien, c’est Antoine qui est venu, dans le silence de la ville qui est une autre ville, lointaine et familière à la fois ». Ce court récit est bien dans la manière de Michèle Lesbre : dans la lente dérive d’une journée de neige, les époques, les lieux et les hommes se superposent. De beau matin, la narratrice s’en va attendre sur un quai de gare un homme qu’elle ne connaît pas : elle a envie de nouer une conversation plus intime avec cet étranger qui, le mercredi, dans ce Café lunaire proche du Jardin des Plantes, évoque inlassablement Ferrare. Elle a pris sa journée, mais l’homme n’arrive pas. Dès lors, le temps s’étire, en autant de fondus enchaînés que favorise la blancheur environnante : la ville s’estompe, peu à peu remplacée par des images d’enfance, par d’autres lieux et d’autres villes. Au détour d’une rêverie surgit, figure centrale de ses souvenirs, « le lac immense et blanc », noyé sous la neige de l’Aubrac, où Edith Arnaud vécut ses premières amours et ses premiers combats politiques. Elle n’a jamais revu Antoine, le jeune homme en colère qui, à l’aube des années soixante, voulait changer le monde. Sa silhouette traverse pourtant le récit et bientôt se superpose à celle de l’Italien du delta du Pô, dont les brumes hantent le paysage mental de la narratrice. Mais peu importe le temps qui passe, la perte des illusions et les rendez-vous manqués. Dans le silence et la lumineuse blancheur de cette journée particulière, la solitude de cette femme qui a tant vécu n’a pas le goût des renoncements. Ses dialogues loufoques avec le corbeau freux du Jardin des Plantes sont bien au diapason de la mélancolie joyeuse de son existence. Une fois encore, Michèle Lesbre tend avec une bouleversante justesse le fil d’une vie minuscule à laquelle ses mots donnent tout son sens.

04/2011

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Littérature française

Depuis maintenant Tome 6 : Mon Amérique commence en Pologne

C'est l'histoire d'une Américaine à Paris, qui est née à Brooklyn et vit en France depuis son enfance. " Qui suis-je? ", est-ce que c'est : " D'où je viens? " Bien sûr que non. Mais c'est une façon de raconter le passé, lointain et proche, et le présent. Alors le borscht et les ice-creams, le chewing-gum et le pain perdu, Broadway et Montparnasse, les comédies musicales et les films de Chaplin, sensations et images, mots anglais, mots français, enfance et adolescence, amour et politique, après-guerre et années 60, le monde s'ouvre, se referme, la vie se creuse, se déploie, et l'Amérique est toujours présente, réelle comme le rêve ou le cauchemar, infinie comme la fiction.

01/2009

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Littérature française (poches)

Depuis maintenant Tome 4 : Les amants de Marie

Marie cherche l'amour et le fuit eu même temps. Elle parcourt la ville, lieu de tous les possibles, elle fait des rencontres, David, Sammy, Max, elle part, toujours, jusqu'à ce que... Portrait d'une jeune femme d'aujourd'hui, portrait de la ville ici et maintenant. Jeux du désir et de la pensée. La vie n'est pas faite pour les amateurs ! Parfois, c'est vrai, les jeux semblent faits. Mais quelque chose, quelqu'un, arrive, qui peut mettre la vie, la ville, la société en crise...

03/2004

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Littérature française

Tombée sur la tête

« La spécialité de la dame chez qui je laisse parler ma tête, c'est d'écouter les gens brisés par une longue maladie. Je suis sa seule patiente à priori en forme. Elle aurait pu me virer, elle ne l'a pas fait. Elle me plaît bien. Les rares moments où je la ferme, elle a les bonnes formules pour faire réfléchir. J'aimerais juste me taire un peu plus. Mes longs monologues me saoulent. Je me fais l'effet d'un bain moussant, avec trois gouttes minuscules, je remplis douze baignoires. Heureusement, il lui arrive de m'interrompre. Ca me repose. Mais je n'ai encore rien confessé. Elle a intérêt à être persévérante. Qu'est ce qu'elle croit ? Je ne suis pas une fille facile. »Qui est Léna ? Une femme qui rentre dans les murs. Une femme dont les rêves sont plus grands que la vie. Et les peurs plus grandes que sa tête. Un accident de trop et l'envie de chercher, pour la première fois, pourquoi tout tourne de travers. Qu'est-ce qui, au fond, n'a pas été réparé et qui devrait l'être ? Qu'est-ce qui n'a pas été dit ? Léna s'interroge sur sa filiation et ses chutes à répétition. Une introspection qui prend des allures d'enquête. Léna est obsédée. Anxieuse... Et folle. Léna a des problèmes. Léna aime son dentiste en particulier. Et les dents en général. Léna est tombée sur la tête. Un roman à double fond entre humour et cauchemar par l'auteur de La Gauchère.

03/2011

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Littérature française (poches)

Depuis maintenant Tome 3 : Le psychanalyste

Simon Scop est psychanalyste. Il guette l'occasion, cherche l'enfant dans l'adulte, l'étincelle dans le noir. Il a pour patients le gros Edouard que sa mère dévore tout eu le gavant, Sylvain qui expie les traumatismes de son enfance en se torturant, Marie " si lourde de poids mort " et d'autres encore... Les séances se succèdent, toujours palpitantes, tendues, poétiques, parfois drôles comme du Chaplin. Hors les murs du cabinet, il y a aussi Eva, Eva murée dans la haine de soi et libérée par la lecture de Kafka, à la poursuite de laquelle notre psychanalyste se lance.

04/2001

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Psychologie, psychanalyse

Examens d'empathie

Comment éprouve-t-on la douleur de l'autre ? Peut-on ressentir sa souffrance ? En se confrontant à la douleur - la sienne et celle d'autrui, simulée ou réelle -, Leslie Jamison découvre la nécessité pressante, personnelle et culturelle de l'empathie, qui, comme elle le rappelle, relève du choix et de l'effort. A partir d'expériences vécues, elle explore la question en étendant son champ de curiosité bien au-delà de son cas particulier - sa pratique d'actrice médicale (payée pour feindre des symptômes que les étudiants en médecine doivent diagnostiquer), son agression, son avortement, les malades imaginaires, les prisonniers, les gangs de Los Angeles, la téléréalité... Avec grâce et humilité, la jeune essayiste et romancière américaine interroge une dimension essentielle de notre rapport à nos semblables qui nous parle de nous-mêmes

11/2018

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Littérature française

Le criminel

C'est un lieu singulier, à la fois clos et ouvert. Le château, ses allées, ses pelouses, les chambres blanches séparées par de grands couloirs, des gens y vivent. C'est comme une succession d'agrandissements photographiques où tout, l'existence des êtres et celle des choses, est perçu en même temps, figure sur le même plan, sans distinction hiérarchique. On perçoit presque physiquement les volumes, la densité des objets, leur couleur, leur consistance ; les vies s'organisent, celle de Jenny et Louise qui se promènent, s'aiment, s'observent, celle de Camille, de Serge, de Michèle. Le criminel est là aussi, mais il est peut-être, surtout, l'autre qui vit au dehors.

01/1985

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Littérature française (poches)

Désordre

Le mois de mai, tout le monde s'y attendait, fut explosif.

05/2019

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Littérature française

Le silence du diable

Jackie et Lou sont peu à peu obsédés par l'idée du renoncement qui peut survenir à tout moment de la vie ou qui peut même être déjà là, imprégnant tout acte, toute pensée, dès l'enfance. Ce renoncement, cette fin de la pensée, c'est ce que Leslie Kaplan appelle Le Silence du diable.

12/1989

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Littérature française

Depuis maintenant Tome 2 : Les prostituées philosophes

Dès le titre il faut s'y attendre : une affaire de moeurs et de morale. D'un côté Thomas et son père Stanley. Un père défaillant dont le fils dans une violence ascendante refuse la fatalité. De l'autre Marie-Claude, un travesti qui un jour a décidé de changer les choses avec ses amies prostituées, s'en sortir, ne plus subir. En porte-parole affranchie, elle continue à raconter la vie de ces filles dans la péniche-bar qu'elle tient maintenant, à l'enseigne des Prostituées philosophes. C'est d'ailleurs devenu un lieu de rencontre pour Thomas et son amie Zoé qui écoutent, s'épaulent, se cherchent à l'ombre du père pauvre type et des typesses maternantes. Ici se posent les questions de l'identité, des limites, du poids de l'héritage, des arbres à abattre, des valeurs, pour lesquelles personne n'a de réponse mais qui doivent être posées. Nous sommes dans ces parages où la pensée ne se dissocie pas de la sensibilité mais où l'une l'autre se relaient et se relancent dans un mouvement d'élucidation qui ne cesse pas.

04/1997

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Littérature française

Depuis maintenant Tome 1 : Miss Nobody Knows

Ce livre parle de Mai 1968. Deux personnages occupent la scène : Stéphane et Miss Nobody Knows. L'un et l'autre sont désespérés. Mais tandis que l'un ment, raconte et se raconte des histoires, l'autre fait de son angoisse un moteur pour elle-même, peut-être, pour les autres sûrement. Pour la narratrice, par exemple, qui, on peut l'imaginer, écrit ce livre à cause d'elle. Il s'agit à la fois d'une évocation et d'une enquête. Evocation de la grande grève de 1968. "Quelque chose se passe". L'espoir, l'attente, la reprise, la déception, ou la stupeur, plutôt. Miss Nobody Knows en est comme la figure vivante. Elle ne cesse de poser des questions, les questions. Elle disparaît comme elle est apparue, sans explication ni justification. Elle reviendra. L'enquête, elle, concerne le suicide de Stéphane, oncle de la narratrice, brillant publicitaire, enfant apparemment gâté des Trente Glorieuses, et en même temps, noeud de contradictions, mauvaise conscience, une angoisse à faire payer aux autres. Comment, pourquoi, est-il mort ? Qui était-il ?

03/1996

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Littérature française (poches)

L'excès-l'usine

L'excès-l'usine montre de face l'usine, le travail à l'usine et le devenir de ceux qui y vivent, leur enfermement dans cet espace immense, dans "la grande usine univers" , infini en morceaux. L'usine est vécue au féminin, ce qui rend son impersonnalité d'autant plus impersonnelle (le "je" cède la place au "on") et le "cela" vécu dans l'usine dépasse, excède tous les mots qui pourraient le décrire, ces mots sont en trop.

11/2020