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Les crimes nazis lors de la libération de la France (1944-1945)

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Histoire de France

1944-1945. Le triomphe de la liberté

1944 : Roosevelt et Churchill mettent en place le débarquement des troupes anglo-américaines sur les côtes normandes prévu le 6 juin 1944. De Gaulle, maintenu à l'écart, rêve de fouler le sol français libéré par son peuple et de rendre à la France sa souveraineté. Prises en étau par les forces alliées, les puissances de l'Axe capitulent les unes après les autres. En France, la violence monte, barbare, sanglante. La Résistance s'unit et s'organise, les maquisards des Glières et du Vercors se sacrifient, alors que miliciens, collaborateurs et soldats allemands, en représailles, massacrent des innocents. Hitler, qui échappe à un attentat fomenté par son propre camp en juillet 1944, et malgré la débandade de ses troupes, croit encore à la victoire ; mais, devant l'entrée des Russes à Berlin, il se suicide d'une balle dans la tête, laissant une semaine plus tard ses généraux signer la reddition sans condition de l'Allemagne le 8 mai 1945. Dans le Pacifique, les combats sont acharnés. Pour faire plier les Japonais, l'état-major américain utilise l'arme atomique : sur Hiroshima, le 6 août 1945, et sur Nagasaki, le 9 août. Le 2 septembre, les Japonais ont capitulé, l'armistice est signée. 1945 : au prix de dizaines de millions de morts, la paix est revenue, la liberté a triomphé. Un nouveau monde est à construire.

05/2013

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Histoire de France

De la Meuse au Danube (1944-1945)

Juin 1940. Alors que, sur ordre du Général Weygand, commandant en chef, les armées françaises entament un repli général, les habitants des régions frontalières de l'Allemagne et de la Belgique évacuent leurs villes et villages devant un ennemi qui progresse rapidement. L'exode sera de courte durée : la France signe l'armistice le 25 juin. S'ensuit une longue période d'occupation du territoire national par les troupes allemandes qui, très vite, auront maille à partir avec les "terroristes" , ces "combattants de l'ombre" que l'on nommera résistants, maquisards ou partisans. Dans un petit village de Meuse nommé Récourt-le-Creux, quelques adolescents, jeunes contestataires révoltés par la défaite de 1940, cachent des armes en attendant de pouvoir participer à la lutte armée, ce qu'ils feront à partir du mois de mars 1944. Ce récit retrace le destin singulier du petit groupe qui s'était formé autour de l'auteur. Sorti du néant, devenu le groupe "Dunkerque", artisan obscur de la libération du territoire, il a eu l'insigne honneur de se trouver en tête de la 1ère Armée Française pour aborder de vive force la rive allemande du Rhin et y disparaître en quasi-totalité. En filigrane, c'est l'engagement de toute une jeunesse, pétrie de patriotisme, ayant dit non à Vichy pour combattre l'Allemagne et son idéologie criminelle, qu'il retrace.

10/2014

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Histoire de France

La ligne de démarcation. 1940-1944

La ligne de démarcation, imposée en juin 1940 par les Allemands sur près de 1 200 kilomètres, a constitué l'un des signes les plus insupportables de l'Occupation pour les Français, littéralement renvoyés dos à dos dans leur propre pays. Tour à tour assouplie ou durcie, elle devint également un élément de chantage politique envers le régime de Vichy. A l'aide de sources multiples, françaises et étrangères, et d'une cartographie renouvelée, l'auteur éclaire toutes les implications de la ligne de démarcation dans les domaines politique, économique et social. Au fil des pages s'enchaînent des centaines de récits mettant en scène aussi bien les passeurs clandestins qui ont risqué leur vie que les résistants et les Juifs traqués, ou les gens ordinaires dont les familles séparées s'efforçaient de survivre.

03/2010

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Histoire de France

Histoire de la Résistance (1940-1945)

Parce qu'elle repose sur l'engagement et se construit sur le secret, la Résistance reste à la fois un mystère et un enjeu de polémiques partisanes. Amorcée dès juin 1940, elle parvint à s'unir à l'ombre de la croix de Lorraine, grâce aux patients efforts de Jean Moulin, tout en affirmant son indiscutable pluralisme. Elle resta néanmoins de bout en bout minoritaire, se préoccupa peu du sort des juifs et joua un rôle limité sur le plan militaire. Son apport politique fut en revanche immense : la Résistance évita à la France les affres de la guerre civile et favorisa, à la Libération, une transition pacifique du pouvoir au profit d'une Résistance regroupée derrière l'altière figure du général de Gaulle. Ce livre aborde sans tabous l'ensemble de ses enjeux, de la formation des premiers réseaux au couronnement de 1944. Il ne dissimule ni les conflits, ni les ambitions qui animèrent les promoteurs de l'armée des ombres, du rôle de la presse clandestine à l'efficacité des réseaux, de la répression allemande aux motifs de l'engagement, des idées politiques de la Résistance à sa mémoire dans la France contemporaine. Pour la première fois, un ouvrage à la fois complet et accessible, synthétique et vivant, offre une vision globale sur un phénomène majeur qui reste curieusement méconnu malgré le rôle que la Résistance a joué dans l'histoire et la mémoire nationales.

01/2013

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Vichy

Histoire de la Collaboration. 1940-1945

"La Collaboration demeure" le plus délicat des problèmes posés par la défaite et la division de la France" (Stanley Hoffmann). Il s'agit d'un concept flou, que l'on a chargé d'une mission impossible, consistant à ranger sous une étiquette commune des Français d'origines, de motivations et de conduites très différentes, souvent contradictoires. Elle n'a jamais inspiré une politique clairement déterminée, fixée une fois pour toutes, car elle s'adaptait en permanence aux circonstances. Elle recouvre "un large éventail d'idées et de comportements qui ne se laisse pas facilement cerner, qu'il est impossible d'enserrer dans un cadre rigide" (Henry Rousso). Son existence n'en a pas moins laissé une empreinte indélébile sur l'histoire de la France contemporaine."

06/2021

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Histoire de France

Histoire de la résistance. 1940-1945

Amorcée dès 1940, la Résistance parvint à s'unir à l'ombre de la croix de Lorraine, grâce aux patients efforts de Jean Moulin, tout en affirmant son indiscutable pluralisme. Elle resta néanmoins de bout en bout minoritaire, se préoccupa peu du sort des juifs et joua un rôle limité sur le plan militaire. Son apport politique fut en revanche immense : elle évita à la France les affres de la guerre civile et favorisa, à la Libération, une transition pacifique du pouvoir. Unanimement salué, ce livre complet, accessible et vivant aborde sans tabous l'ensemble de ces enjeux. Il offre, pour la première fois, une vision globale d'un phénomène majeur qui reste curieusement méconnu.

01/2018

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Ouvrages généraux

Nouvelle histoire de la France en guerre. 1940-1945

Dans une synthèse très complète, l'historien Chris Millington offre une approche renouvelée de la France durant les années 1940-1945 au prisme de l'historiographie la plus actuelle : la question du genre, notamment le rôle des femmes combattantes, la question raciale éclairant des épisodes méconnus de la guerre dans l'Empire français ou encore le long travail de la mémoire. Au fil d'une chronologie resserrée, l'auteur raconte cette histoire selon les temporalités des différents territoires de la France : la guerre y a trouvé des prolongations différentes que l'on soit à Paris, en Zone sud, en Algérie ou en Guadeloupe... Loin des grands affrontements politiques à la Une des journaux, l'ouvrage s'attache aux parcours des Français confrontés à un événement d'une telle ampleur historique qui est associé pour beaucoup à la souffrance due à la faim ou aux persécutions. Des figures héroïques ou de simples témoins s'en détachent à l'instar de la résistante fondatrice du réseau du musée de l'Homme, Agnès Humbert ou du journaliste Léon Werth, qui donnent à ce livre une dimension très vivante et presque palpable plus de soixante-quinze ans après.

03/2022

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Histoire de France

La 2e DB. 1943-1946

En ce matin d'août 1944, des paysans normands voient des blindés monter au combat et n'en croient pas leurs yeux. Des Français ! La plupart d'entre eux ignoraient que nombre de leurs compatriotes, refusant la défaite, avaient choisi l'exil et le combat, et, entre autres, avaient rejoint cette 2e division blindée pour participer à la libération du territoire aux côtés des Alliés. Curieuse unité que cette 2e D.B... Le noyau initial était constitué de quelques irréductibles menés par le général Leclerc. A cette poignée d'hommes partis du Tchad sont venus s'ajouter des spahis, des chasseurs d'Afrique, des marins rescapés de Mers el-Kébir, des Espagnols républicains, des Français d'Afrique du Nord, des Marocains, des musulmans, des juifs... Seul Leclerc pouvait réaliser l'amalgame, donner une âme à sa 2e division blindée, à laquelle il a assigné un but : Jurons de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs flotteront sur Paris et Strasbourg. Sous son commandement, la 2e D.B. tiendra son serment. Au-delà de l'épopée militaire, c'est à une chevauchée sauvage, pleine de bruit et de fureur, animée d'une foi et d'un espoir intenses, que nous convie Erwan Bergot.

03/2009

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Histoire de France

La France de 1914 à 1945

De la Grande Guerre à la Libération, les années 1914-1945 sont encadrées par deux épreuves tragiques pour les Français. La IIIe République est consolidée par la victoire de 1918 ; aux Années folles succède la longue crise des années 1930 ; puis le régime est emporté dans la défaite de 1940. L'entre-deux-guerres est une période de restructurations : de la politique à l'économie et à la société, mais aussi à la culture, les changements sont profonds. Une France moderne émerge, bien que les structures traditionnelles résistent. Dans ce processus de transformation, les deux guerres ont joué chacune à leur manière un rôle déterminant. Ce livre analyse donc l'évolution de la France sous les aspects tant politiques qu'économiques, sociaux, culturels ou diplomatiques... Il fournit aussi de nombreux outils pédagogiques : documents et sujets de dissertation commentés, conseils méthodologiques, chronologie, notices biographiques, glossaire, bibliographie.

10/2001

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Guerre d'Indochine

Aimer et servir - Lettres d'Indochine. 1945-1947, 1954

La conversation épistolaire à la fois passionnée et pudique, épique et amoureuse, entre André Butor, jeune officier servant en Indochine entre 1945 et 1947, puis en 1954, et une jeune étudiante à sciences po, Chistiane Chauvet, devenue son épouse. Avec pour fil conducteur aimer et servir. "AIMER : le coup de foudre qui frappe André en juillet 1945 est sans doute partagée, même si Christiane ne se l'aouera que plus tard. Le 28_ octobre celui-ci embarque pour Saigon, sans l'avoir revue. S'ensuit une abondante correspondance "transcontinetale" , 354 lettres échangées durant les deux années suivantes ; d'abord amical, cet échange prend un tour rapidement sentimental et leur permet de se connaitre plus intimement. Peu à peu au bout d'un an, celui qui se qualifie d'"ami d'indochine" et celle qui lui envoie à la fin de ses lettres son "affectueux souvenir" et "sa meilleure amie" vont ressentir, simultanément à 12000km de distance la même progression du sentiment amoureux, une flamme mutuelle. Cette conversation épistolaire va se poursuivre avec la même intensité, leur permettant de mieux se connaitre : André, un homme au tempéramment intrépide, à l'humour volontiers moqueur, ayant le gout du risque, de l'aviation et soif d'aventure ; Christiane, une nature indépendante, impétueuse et passionnée. Ils partagent une m^me vision de l'actualité politique : pour elle "notre pays est entre de bien mauvaises mains". Lui met très peu de temps à se rendre compte, " que la France aura vite fait de perdre l'Indochine". SERVIR : c'est aussi l'histoire et le destin d'une génération de jeunes officiers fraichement sortis de saint Cyr, souvent issus de la résistance contre le nazime et qui considèrent que cette guerre consttue un maillon important dans la lutte contre le totalitaisme communiste. Affecté en cochinchine et en Annam dans des postes isolés, lieutenant André Butor prendra ardemment sa part dans la lutte contre la guérilla vietminh ente 1945 et 1947 . De retour en Indochine en 1954 comme pilote d'héicoptère , la dernère lettre envoyée à son épouse est datée du 27 mars 1954. Rentré de Hanoi à Muong sai, le capitaine André Butor trouvera la mort le soir m^me en effectuant des essais de vol de nuit afin de poursuivre les héroïques évacuations sanitaires pendant le siège de Dien Bien Phu. André Butor est promu Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthumme le 5 août 1954 ". N'omettez pas d'inscrire le souvenir d'André. Il fut un héros", écrira Christiane Butor à ses enfants au soir de sa vie. Message bien reçu par ses filles Nathalie Volle Butor et Isabelle Chollet-Butor qui se sont chargées de transcrire méticuleusement ces lettres, de les composer et de présenter ce livre qui se lit comme un grand roman d'amour et d'aventure.

09/2023

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résistances, sauvetages

Résistances. (1940-1945) ((Coédition Arte Editions)). (1940-1945)

Pendant la traversée des années noires, la Résistance n'est pas une, mais multiple. L'agent de renseignement qui espionne une base sous-marine, la femme à bicyclette qui assure les liaisons, le saboteur qui fait sauter une usine, le combattant qui jette une grenade sur un convoi, le maquisard qui attaque une unité de la Wehrmacht, le radio parachuté, le cheminot qui relève les horaires des trains ont tous été résistants. Ils n'ont pas fait la même résistance. Ils ont fait l'histoire de la Résistance. Ce livre propose par un récit vivant de raconter, dans sa diversité, l'armée des ombres, fantassins et chefs mêlés, à travers les destins croisés d'une trentaine de femmes et d'hommes, célèbres ou méconnus, aux profils très différents : Emmanuel d'Astier de la Vigerie, Lucie et Raymond Aubrac, Pierre Brossolette, Jeanne Bohec, Henri Frenay, Georges Guingouin, Denise Jacob, Jean Moulin, Serge Ravanel, Marcel Rayman, Henri Rol-Tanguy parmi beaucoup d'autres. Par l'auteur et réalisateur du documentaire Résistances (Une coproduction ARTE France & Kuiv-Michel Rotman, diffusion ARTE).

10/2022

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Histoire de France

Les Collaborateurs. 1940-1945

Encore un livre sur la collaboration ? Pas tout à fait. Le premier sur les collaborateurs, plutôt. Une topographie de ces itinéraires qui ont conduit à l'apologie de " l'Europe nouvelle " des Français convergeant de tous les points de l'horizon français, du communisme au royalisme. Le parti pris collaborationniste interpelle chacun et pose, au passage, quelques questions graves : glissements et conversions politiques, responsabilité de l'intellectuel, pacifisme de principe face à un impérialisme conquérant, fascination des régimes " virils ", fragilité des valeurs démocratiques françaises. Cet ouvrage essaie de faire en sorte qu'on parle désormais de cette Collaboration mythifiante et mythifiée " en connaissance de cause ".

01/1976

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Histoire de France

Libération. La joie et les larmes. Acteurs et témoins racontent (1944-1945)

La Libération de la France fut l'oeuvre de milliers d'anonymes et d'hommes exceptionnels — de Gaulle, Leclerc, de Lattre, Eisenhower, Nordling, Guingouin, Rol-Tanguy — qui surent aplanir leurs divergences et forger l'unité. La nation écrasée, dont le territoire a servi de champ de bataille à de puissants alliés, se redresse et se bat, après quatre ans d'occupation. L'espoir l'emporte enfin sur la résignation et, grâce au courage de quelques-uns, Paris, Strasbourg ou Bordeaux échapperont au sort réservé à Saint-Lô ou Oradour... Pas moins de onze mois s'écoulent entre l'entrée des Américains dans Bayeux, début juin 1944, et la libération de Colmar, en janvier, puis de Dunkerque et des poches de l'Atlantique en mai 1945. Onze mois de bombardements, de combats dans les haies du bocage normand, les champs de mines et les forêts enneigées des Vosges. Onze mois de piétinements, de rebonds et de percées fulgurantes. Sans oublier les lâches qui se vengèrent sur les femmes ou mitraillèrent les foules en liesse d'août 1944... Ce livre donne la parole aux acteurs et aux témoins de cette aventure : soldats et guerriers de l'ombre, mais aussi héros oubliés, tels les Polonais de la 1re DB, les intrépides "Rochambelles" ou les Espagnols de la Nueve.

05/2019

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Histoire de France

Les Poches de l'Atlantique. Janvier 1944-mai 1945, Les batailles oubliées de la Libération

6 juin 1944 : les Alliés débarquent en Normandie. Après 80 jours de combat, ils libèrent Paris. Fin mars 1945, la bataille est terminée dans l'Est de la France, mais pas à l'Ouest, où 75 000 soldats allemands, sur ordre d'Hitler, sont déterminés à défendre les forteresses dans lesquelles ils se sont réfugiés : Dunkerque, Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle, Royan et la pointe de Grave. Après le déclenchement de la campagne de l'Atlantique le 14 avril 1945 et des combats acharnés, les troupes françaises, formées essentiellement de combattants FTP et FFI, obtiennent la reddition de l'ennemi. Les poches sont réduites les unes après les autres. Stéphane Simonnet lève ici le voile sur des batailles oubliées, infligeant des conditions de vie éprouvantes à 60 000 civils alors que le reste du pays fêtait la Libération.

06/2019

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Histoire de France

U-Boote ! Brest. 1943-1944, des convois de l'Atlantique à la Libération

Durant les premiers mois de l'année 1943, la ville de Brest échappe à la destruction et reste une ville active avec ses habitants, alors que Lorient et Saint-Nazaire sont rasées par des bombardements massifs répétés. Sa base sous-marine et son port accueillent alors jusqu'à 26 U-Boote simultanément, qui ont participé aux plus grosses attaques de meutes contre les convois alliés traversant l'Atlantique Nord. Le mois de mai marque le tournant de cette bataille, avec 41 sous-marins allemands coulés. Ce secteur est momentanément abandonné, le temps que les U-Boote reçoivent de nouveaux armements. Tandis que des U-Boote isolés sont envoyés vers les côtes africaines, nord-américaines, dans la mer des Caraïbes et devant les côtes du Brésil, d'autres sont préparés à Brest pour rejoindre la Méditerranée. Les sous-marins de type VIID perçoivent des mines qui seront mouillées devant des ports lointains... Durant l'été 1943, un sous-marin japonais dont les cales sont remplies de matières stratégiques fait escale au port. A l'automne, Brest est le port d'attache de cinq U-Boote transformés en piège à avions, en étant équipés de plateformes supplémentaires pour recevoir des canons de DCA. Ils vont accompagner les sous-marins de combat qui reprennent leurs attaques en meutes avec des détecteurs de radar plus efficaces et surtout des torpilles acoustiques destinées à éliminer les destroyers escortant les convois... Cet ouvrage, illustré par 500 photos exceptionnelles d'époque, très précisément légendées, vous fera suivre la vie à terre des sous-mariniers de retour de mission. Il vous détaillera mois par mois, les innovations techniques à bord des U-Boote et les manoeuvres stratégiques auxquelles ils participent, ainsi que les actions des Alliés et de la Résistance française pour les contrer. Un livre indispensable pour tous les passionnés de la Bataille de l'Atlantique, des sous-marins ou de l'histoire du port de Brest.

04/2018

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Histoire internationale

Ellrich 1944-1945. Un camp de la mort lente dans la nébuleuse nazie

L’histoire d’Ellrich est celle d’une bourgade ordinaire, aux confins de la Thuringe et de la Basse Saxe, non loin de Weimar. L’activité industrielle s’y organise autour des plâtreries… Sous le national-socialisme, lieux destinés à accueillir les usines d’armement où seront fabriqués les V2. Créé en 1944, Ellrich fut l’un de ces camps injustement oubliés, où les conditions de survie des plus précaires, conjuguées au travail harassant et à la désorganisation des derniers mois de la guerre entraînèrent des pics de mortalité sans égal, même dans d’autres camps de concentration. Cet ouvrage retrace l’historique des camps annexes autour d’Ellrich, et y évoque les concentrationnaires, la vie et la mort dans les camps, mais aussi les gardiens, simples soldats de la Luftwaffe ou tortionnaires sanguinaires. Les derniers mois d’existence du camp d’Ellrich précèdent les terribles marches de la mort, les massacres par les bourreaux soucieux d’éliminer les derniers témoins ou de ne laisser derrière eux que des mourants. Ellrich connut un destin singulier après-guerre : la frontière germano-allemande passait au milieu de l’ancien Appellplatz, et le rideau de fer coupait en deux ce qui fut un des pires camps de concentration nazis. Avec la réunification allemande, la mémoire d’Ellrich redevint un enjeu identitaire. La monographie de Jens Wagner comble un vide historique. De nombreux documents, des photographies d’époque, des extraits de témoignages ou de chroniques viennent compléter cet ouvrage de référence.

04/2013

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Histoire de France

Ardennen 1944-1945 (allemand)

Fin 1944, les forces de l'Axe menées par l'Allemagne nazie semblent à bout de souffl e. Beaucoup de soldats alliés, quelque peu assommés par les récents combats de l'automne, ont quant à eux dans l'esprit la prochaine fête de Noël. Dans les villes libérées, la population profi te de sa liberté retrouvée tout en se préparant à faire face à un nouvel hiver encore conditionné par le rationnement. Le 16 décembre, à la surprise générale, Hitler lance sa dernière grande offensive en Belgique et au Luxembourg à travers les forêts d'Ardenne. Avec près de 300 000 combattants engagés, il veut renverser le cours de la guerre, jouer sa dernière carte... Ce livre présente la fameuse campagne d'Ardenne qui s'est déroulée durant l'hiver 1944- 1945. Après avoir été brièvement remise en contexte, l'offensive allemande du mois de décembre 1944 est résumée en ses principaux points. Les combats du mois de janvier 1945, moins connus, sont abordés à travers le destin d'une compagnie de la 84e division d'infanterie américaine au sein de laquelle se trouve un jeune d'origine allemande de 21 ans dénommé Henry Kissinger. Il n'est alors pas le célèbre diplomate que l'on connaîtra dans les années 1960-1970. Ce guide présente la bataille en prenant l'angle des combattants, en se centrant sur leur quotidien, sur les histoires personnelles en décrivant l'expérience humaine de ces hommes et de ces femmes, militaires ou civils qui ont lutté pour rester en vie durant ce terrible hiver 1944-1945. D'Elsenborn à Echternach en passant bien évidemment par Bastogne, nous vous emmenons sur les traces des combattants en vous faisant découvrir des vestiges et sites de mémoire qui se trouvent actuellement sur le champ de bataille.

11/2019

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libération, épuration

Seconde Guerre mondiale dans le Loudunais (1944-1948). La Libération

La Liberation, ce n'est pas le retour a la normale. Apres l'entree du maquis de Scevolles dans Loudun, il faut encore attendre pres de neuf mois la capitulation de l'Allemagne en Europe, et un an celle du Japon pour que soit mis un terme definitif aux hostilites de la Seconde guerre mondiale. L'ouverture recente des archives permet d'eclairer d'un jour nouveau cette periode dont la memoire reposait jusque-la, pour l'essentiel, sur les recits figes de l'immediat apres-guerre. Recits des vainqueurs, bien sur.

06/2023

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Littérature française

Lettres à Gerda (Septembre 1945 - Novembre 1946). Précédé de Carnets du retour en France (1945)

André, jeune instituteur, mobilisé en 1939, a été fait prisonnier par les Allemands en mai 1940. Après avoir traversé l'Allemagne, il va se retrouver finalement dans la région de Berlin pour être employé par un entrepreneur privé (électricien). A partir de mi-1942, il a une liaison clandestine avec Gerda, nièce de son employeur, institutrice dans la région de Bad-Freienwalde (à environ 60 km de Berlin). En mai 1945, André regagne seul la France et reste plusieurs mois sans nouvelles de Gerda. Ce n'est qu'en janvier 1946 qu'il va enfin recevoir plusieurs lettres. Ils vont alors continuer cet échange épistolaire plus régulièrement, non sans difficultés. Gerda est finalement autorisée à se rendre en France en décembre 1946 et ils se marient en janvier 1947. L'ouvrage comporte le journal du retour en France d'André (avril-octobre 1945) et les 62 lettres écrites à Gerda entre septembre 1945 et novembre 1946.

07/2022

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Histoire de France

Les combats de l'armée française pour la Libération. Provence Alsace Allemagne 1944-1945

Faisant suite au débarquement allié de Normandie, le 6 juin 1944, celui de Provence ouvre un deuxième front le 15 août, auquel participent les troupes françaises du général de Lattre de Tassigny, bientôt Armée française de la Libération. René de Salins fait part de son expérience comme chef de peloton de chars au sein de cette armée, depuis sa création en Afrique du Nord jusqu'à sa dissolution en Allemagne en 1945. S'appuyant sur des journaux de marche et sur les souvenirs publiés par les hauts responsables militaires concernant ces opérations, le récit de l'auteur est notamment celui d'un témoin privilégié des combats menés en Alsace dont il fait une description saisissante et dont il analyse les résultats. Ces combats incessants et sans merci mènent le lecteur de la libération de Belfort à la réduction de la poche de Colmar, et de l'entrée de l'armée française en Allemagne à la chute du IIIe Reich.

03/2013

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Littérature française

Journal 1942-1945

Tête d'affiche et tête de Turc, tel est le sort paradoxal fait à Cocteau tant que l'aigle allemande étend son ombre sur la France. Les critiques ont beau l'injurier et déchaîner contre lui des "boy-scouts criminels", ses pièces, ses mises en scène, ses scénarios triomphent : Renaud et Armide, L'Eternel Retour, Antigone à l'Opéra. Après la Libération, et même si ce défenseur de Max Jacob, ce compagnon d'Eluard n'a pas à être "épuré", il entre dans une période de persécution silencieuse. Il mettra de longues années à sortir de cette semi-disgrâce. Cause unique : un article consacré en 1942 à l'artiste favori de Hitler, le "Salut à Breker" lancé par bravade, comme un acte gratuit, au nom de la liberté et de la fraternité des artistes, à l'abri de l'histoire et de tout mot d'ordre. Il ne "comprend rien à la politique" et le démontre de façon consternante en notant, avec une crédulité voisine de l'inconscience, les propos du sculpteur allemand. Cocteau voit passer des aventuriers, des opportunistes, des "zazous", des académiciens ; il s'attarde sur Picasso, Valéry, Colette, et sur Genet découvert en 1943. Les événements de la vie culturelle ou mondaine provoquent sa verve, alimentent un esprit parfois malveillant, fournissant à sa chronique des épisodes cocasses. Toutefois des pages graves et intimes, sur l'expérience du délaissement, sur la mort de sa mère, ruinent la fable de l'écrivain frivole et nous ramènent à ce qu'il va bientôt appeler "difficulté d'être".

04/1989

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Ouvrages généraux

Toulouse 1940-1944

Jean Estèbe s'est appuyé sur une documentation largement inédite comprenant quelques sources allemandes surprenantes et des rapports clandestins de la Résistance pour étudier, sous des optiques variées, l'histoire de Toulouse au temps de Vichy et de l'occupation. Il évoque la vie quotidienne des Toulousains, l'évolution de l'opinion publique, le comportement de l'administration, de la presse, de l'Eglise, de la police et des acteurs économiques, l'activité de la Résistance, des partis collaborationnistes, de la Milice et de la Gestapo, et enfin le climat conflictuel de la Libération. Au passage, l'auteur égratigne certaines idées reçues et présente des perspectives nouvelles. Ce sont quatre ans de la vie d'une grande ville de la zone libre, d'une ville qui, par conséquent, à la différence de Bordeaux, sa voisine, n'a été occupée par les Allemands qu'à partir de novembre 1942. Ce ne fut naturellement pas sans incidence sur l'évolution des mentalités, des attitudes et des conditions d'existence.

02/2022

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Résistance

Résistantes. 1940-1944

Coédition Gallimard/Ministère des Armées

09/2021

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Correspondance

Correspondance 1941-1944

Paris, 1941 : "la température est gravement malade" , ironise Jean Tardieu avec les termes imposés par la censure dans les cartes interzones. A Francis Ponge, exilé au sud de la ligne de démarcation, il raconte à mots couverts son quotidien fébrile, tiraillé entre poésie et ravitaillement. Dans cette insolite correspondance, provoquée par le désordre de la guerre, émaillée d'allusions à décrypter, on peut lire le détail de leur travail poétique et leurs stratégies éditoriales, tout comme le désarroi affectif, les incertitudes professionnelles ou les privations matérielles. On peut aussi déchiffrer entre les lignes les positions politiques et tâcher de reconstituer ce qui est tu des activités clandestines. Les deux poètes sont alors engagés dans des expérimentations décisives pour leur oeuvre à venir, tandis que le paysage éditorial est bouleversé du nord au sud par l'occupation allemande. A travers leurs lettres, ce sont ainsi les réseaux parisiens et lyonnais de la littérature en guerre qui se donnent à voir. D. H.

12/2022

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Histoire internationale

Journal 1943-1944

Leïb Rochman écrit son Journal entre 1943 et 1944 au moment où il vit caché derrière une double cloison chez une paysanne polonaise puis dans une fosse creusée dans une étable avec d'autres compagnons polonais, allemands, russes ou ukrainiens. Il ne livre jamais sa localisation exacte, il cite toujours, avec une extrême prudence, un village ou un lieu-dit à une certaine distance. Ils passent des jours entiers, en rang d'oignons, les visages tournés vers le mur sans possibilité de s'asseoir. Avec talent, Leïb Rochman réussit à faire entendre le monde extérieur, l'écho des animaux, les détonations des tueries, les conversations de leur hôte avec les villageois. Le texte frappe par la force de leurs relations, de l'amour qui les lie entre eux et avec le peuple juif, et qui leur permet de survivre. Leib Rochman nous fait entendre une voix folle de douleur mais il raconte aussi qu'en dépit de tout, lui et ses compagnons continuent d'observer l'essentiel des lois du judaïsme. Il nous livre ici une conception du monde pétrie de Torah (Pentateuque et plus largement Premier Testament) qui se déploie au fil des pages. Jusque dans son approche des animaux domestiques, des souris et des mulots, des déflagrations et du tonnerre des combats et, bien sûr, des eaux qui les submergent dans leur dernière cachette, l'empreinte divine, le caractère cataclysmique et annonciateur d'une ère nouvelle - ou de la fin du monde - sont omniprésents. Leur foi constitue l'un des aspects les plus poignants de ce témoignage. Ils ne cessent d'être portés par leur aspiration à construire une vie nouvelle comme à se reconstruire en tant qu'êtres humains, libres, dans un lieu où les Juifs seraient enfin les maîtres de leur destin. Un Etat juif, précise Rochman en Eretz-Israël. Là même où il s'éteindra en 1978.

02/2017

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Histoire internationale

Auschwitz. 1940-1945

Vite construit en 1940 en adaptant et en agrandissant une caserne de l'armée polonaise, Auschwitz est transformé en moins de deux ans en camp de concentration et en centre de mise à mort principalement destiné aux Juifs d'Europe, mais aussi aux Tsiganes, aux prisonniers de guerre soviétiques sur lesquels ont été expérimentés les premiers gazages et aux déportés jugés trop faibles pour travailler. Après des recherches dans les archives du Musée d'Auschwitz, à l'aide de témoignages et en dialoguant avec les études des historiens les plus qualifiés, Frediano Sessi reconstitue la vie quotidienne dans ce complexe de terreur sans pareil comprenant le camp principal (Auschwitz I), Birkenau (Auschwitz II) et Buna-Monowitz (Auschwitz III). Cette étude, à la fois détaillée et accessible à tous les publics, répond aux exigences fixées par Primo Levi : chaque homme est tenu de savoir qu'Auschwitz a existé et ce qui y a été perpétré, car si comprendre est impossible, connaître est nécessaire.

03/2014

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Histoire de France

La France à l'heure allemande. 1940-1944

Pendant quatre ans, les Français ont vécu sous la domination de l'Allemagne nazie. A cette situation extraordinaire, ils se sont adaptés de différentes façons, quelques-uns en refusant, la majorité en pliant et en subissant, d'autres, assez nombreux, en faisan des accommodements ou en recherchant une entente avec le vainqueur. Voici un ouvrage qui embrasse pour la première fois l'ensemble des réactions de la société française à la présence de l'occupant : le gouvernement de Vichy, les groupements politiques, l'opinion, l'Eglise, les patrons, les banquiers, les éditeurs, les écrivains... On y voit la diversité et l'évolution des comportements, de l'engagement dans la collaboration jusqu'aux formes quotidiennes, affichées ou subreptices, de la cohabitation avec le vainqueur - la recherche de travail ou de commandes, l'apprentissage de l'allemand, les contacts avec l'occupant, la fréquentation des concerts, des conférences, des expositions qu'il organise. Placés dans une situation extraordinaire, les Français ont dû tracer la ligne de l'acceptable et de l'inacceptable, faire le départ du digne et de l'indigne, du bon et du mauvais, en se référant à l'image qu'ils avaient d'eux-mêmes, de leur pays, de ses intérêts, de leurs intérêts. De ce que leur réponse a été hésitante, divisée, sanglante au débouché de l'Occupation, il est resté une déchirure à vif.

12/1995

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ouvrages généraux

Massacres oubliés dans les Hauts-de-France 1940-1944

Comment supporter que les massacres de civils innocents sombrent dans la nuit ? Comment accepter que l'on oublie Ascq, Courrières, Oignies, Aubigny-en-Artois, Tavaux et d'autres noms de communes marquées par une injustifiable sauvagerie lors de la Seconde guerre mondiale ? Car il y eut aussi Haubourdin, Etreux, Plomion, Beuvry, Etrun, Emmerin, Carvin, Wahagnies, Bruay-en-Artois, Marchiennes, Nieppe, Bergues... Dans le temps qui passe, les innocentes victimes de la barbarie nazie seraient mortes pour rien ! Fondés sur des documents saisissants et des témoignages poignants, nos deux documentaires de 52 minutes et le livret qui les accompagne répondent à des objectifs simples et forts : désir de vérité, envie de justice, volonté d'éclairer les consciences. Du vécu, du ressenti, du réfléchi... Et puis, de l'engagement ! Dans le Nord et le Pas-de-Calais, dans l'Aisne et dans la Somme, la Seconde guerre mondiale a ravagé les villes et endeuillé les familles. Terribles épreuves trop souvent ignorées ou sous-estimées, des sauvageries de l'invasion aux bombardements de la Libération ! Non seulement ces terribles épreuves, ont été surmontées, mais l'on tient à se passer le flambeau d'une génération à l'autre. Hommes, femmes, enfants : la triste Histoire les a privés de vie, une autre histoire doit les sortir de l'ombre. C'est notre intime conviction. Pas question d'éteindre la flamme, des citoyens résolus sont l'âme de ce voyage. Quelles lumières au bout du cauchemar ? C'est le sens de leur vie, de leur implication. Hélas, l'invasion de l'Ukraine déclenchée en février 2022 sur ordre du président russe donne plus d'intensité et d'amplitude aux multiples témoignages que nous avons recueillis. Pascal Percq et Bruno Vouters (auteurs) Rémi Vouters (réalisateur) Production Equipe Monac. 1 Coordination Jean-Louis Accettone Le livret est accompagné de 2 DVD (52 minutes) : Massacres oubliés et les Flambeaux d'Ascq

02/2023

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Histoire de France

La Sorbonne en guerre (1940-1944) suivi de Journal de la Libération de Versailles

L'âge très avancé ou la mort des participants, l'âge déjà avancé des derniers témoins, ont conduit le public à s'intéresser de nouveau, ces derniers temps, à l'histoire de la France de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation. Les livres publiés sont le plus souvent écrits par des gens qui sont nés après la fin de cette guerre ; ils ont fait un travail d'historien qui interprète. Les souvenirs de Georges Mathieu sur la Sorbonne en guerre sont un document primaire. Écrits par un professeur à la faculté des lettres de Paris peu après, ce ne sont pas des mémoires tardifs. Ce témoignage oculaire, écrit avec vivacité, et souvent ironie, complète et peut rectifier le document officiel. Voyez l'application en Sorbonne du statut des juifs. L'attitude de Georges Mathieu est celle d'un patriote né au dix-neuvième siècle. Sans faire par la suite partie d'aucune organisation de résistance active, il manifeste, dès les débuts de l'Occupation, son opposition aux mesures vichystes. Dans les moments de découragement, il se souvient de la mort d'un élève dans les combats de 1940 et se dit : "Un helléniste ne se rend pas".

12/2011