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Les Dionysiaques. Tome 15, Chants XLI-XLIII, Edition bilingue français-grec ancien

Extraits

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Critique littéraire

Iliade. Tome 1, Chants 1 à 6, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16 000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIème siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

09/1998

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Critique littéraire

Argonautiques. Tome 1, Chants 1 et 2, Edition bilingue français-grec ancien

"Je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison la solide nef Argô", tels sont les premiers vers des Argonautiques d'Apollonios, sans doute l'auteur épique le plus célèbre après Homère. Le poème d'Apollonios relate le fameuse histoire de Jason, "c'est celui-là qui conquit la toison", grâce à Médée, la sorcière de Thrace, et à Athéna, la déesse qui le protège depuis la proue de l'Argô. Si le mythe est connu, la vie du poète nous est plus obscure. D'Apollonios nous savons qu'il naquit, non pas à Rhodes, mais à Alexandrie, en 295 avant JC, qu'il fut le récepteur de Ptolémée III Evergète, et sans doute qu'il devint le directeur de la bibliothèque d'Alexandrie. Il dut s'exiler à Rhodes, mais les raisons de cet exil ne nous sont pas connues. Ce grand érudit ne se cantonna pas à la poésie épique et écrivit des oeuvres philologiques dont un Contre Zénodote et un commentaire d'Hésiode, ainsi que des récits étiologiques. Mais sa plus grande ouvre est sans nul doute Les Argonautiques, long poème épique réussissant à mêler à la tradition homérique l'érudition qui charmait le public de la période alexandrine. Notre édition rassemble en trois volumes les quatre chants des Argonautiques. L'introduction générale du tome I présente en détail la vie et l'ouvre d'Apollonios, et fait notamment le point sur son éventuelle querelle avec un autre bibliothécaire célèbre, Callimaque. Les sources du poème, comme par exemple les poèmes hésiodiques et les mystérieux Naupactiques, sont analysées, de même que la tradition manuscrite. Chaque chant est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires et des notes additionnelles. Les tomes I et II sont assortis de cartes, tandis que le tome II contient un complément d'introduction. Le tome III est en outre enrichi d'un Index nominum et d'un Index vocabulorum, et de notabilia varia.

01/1975

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Littérature française

Le Spleen de Paris. Petits poèmes en prose

Le Spleen de Paris, également connu sous le titre Petits poèmes en prose, est un recueil posthume de poésies en prose de Charles Baudelaire, établi par Charles Asselineau et Théodore de Banville. Il a été publié pour la première fois en 1869 dans le quatrième volume des oeuvres complètes de Baudelaire publié par l'éditeur Michel Levy après la mort du poète. Ce recueil fut conçu comme un " pendant " aux Fleurs du Mal. Baudelaire y fait l'expérience d'une " prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ". Le recueil de Baudelaire comprend les poèmes suivants : A Arsène Houssaye I. L'Etranger II. Le Désespoir de la vieille III. Le Confiteor de l'artiste IV. Un plaisant V. La Chambre double VI. Chacun sa chimère VII. Le Fou et la Vénus VIII. Le Chien et le Flacon IX. Le Mauvais Vitrier X. A une heure du matin XI. La Femme sauvage et la Petite-maîtresse XII. Les Foules XIII. Les Veuves XIV. Le Vieux Saltimbanque XV. Le Gâteau XVI. L'Horloge XVII. Un hémisphère dans une chevelure XVIII. L'Invitation au voyage (2e version) XIX. Le Joujou du pauvre XX. Les Dons des fées XXI. Les Tentations ou Eros, Plutus et la Gloire XXII. Le Crépuscule du soir XXIII. La Solitude XXIV. Les Projets XXV. La Belle Dorothée XXVI. Les Yeux des pauvres XXVII. Une mort héroïque XXVIII. La Fausse Monnaie XXIX. Le Joueur généreux XXX. La Corde XXXI. Les Vocations XXXII. Le Thyrse XXXIII. Enivrez-vous XXXIV. Déjà ! XXXV. Les Fenêtres XXXVI. Le Désir de peindre XXXVII. Les Bienfaits de la lune XXXVIII. Laquelle est la vraie ? XXXIX. Un cheval de race XL. Le Miroir XLI. Le Port XLII. Portraits de maîtresses XLIII. Le Galant Tireur XLIV. La Soupe et les Nuages XLV. Le Tir et le Cimetière XLVI. Perte d'auréole XLVII. Mademoiselle Bistouri XLVIII. Anywhere out of the World XLIX. Assommons les Pauvres ! L. Les Bons Chiens Epilogue.

01/1979

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Critique littéraire

Des initiatives. Edition bilingue français-grec ancien

Le Perì katarchôn de Maxime Le Perì katarchôn (Des initiatives) est un poème astrologique qui traite de l'influence de la Lune et des signes zodiacaux sur l'issue d'activités humaines telles que les voyages, les mariages, les opérations chirurgicales, l'éducation des jeunes gens ou l'agriculture. D'après la Souda (174) l'auteur du Perì katarchôn serait ce même Maxime qui fut également philosophe néoplatonicien et maître de l'empereur Julien l'Apostat (361-363 après J. -C. ) ; c'est au jeune souverain que le poème aurait été dédié par son mentor, de même qu'un traité Des objections irréfutables, un traité Des nombres, un commentaire à Aristote, et d'autres ouvrages dont l'auteur de la notice biographique ne cite pas les titres. L'exactitude de ces informations a toutefois été mise en doute, car le didaskalos de l'empereur Julien est connu d'habitude comme Maxime d'Ephèse, alors que la Souda dit Maxime "d'Epire ou de Byzance". Quant à la tradition manuscrite et à l'histoire éditoriale du Perì katarchôn, le seul témoin médiéval du poème est le Laur. plut. 28, 27 (L) du troisième quart du IXe s. après J.-C. , alors que l'editio princeps ne date que de 1717, L'année où J. A. Fabricius le publia dans le huitième tome de sa Bibliotheca Graeca ; suivirent l'édition d'E. Gerhard (Leipzig, 1820) et celles d'A. Koechly (Paris, 1851) et A. Ludwich (Leipzig, 1877). Seules l'edition princeps et l'édition de Koechly comportent une traduction latine du Perì katarchôn, alors que ce texte n'a jamais été commenté. La nouvelle édition du Perì katarchôn de Maxime. Il s'agit de la première édition de cette oeuvre comportant un texte établi selon les principes de la philologie moderne, ainsi qu'une traduction, également la première dans une langue vivante. Le travail d'établissement du texte est précédé d'une longue introduction où l'auteur traite le problème de l'attribution du Perì katarchôn à Maxime d'Ephèse, ainsi que de la langue, la métrique et la tradition manuscrite du poème. En ce qui concerne l'établissement du texte du Perì katarchôn, un réexamen approfondi de la paradosis de L a permis de constater le bon état de la tradition manuscrite et de s'éloigner souvent du texte publié en 1877 par Ludwich pour en revenir à celui du manuscrit florentin. Quant à la traduction, elle essaie d'unir la rigueur philologique à l'ambition de rendre au moins en partie le style raffiné et soutenu de Maxime, ainsi que ses efforts constants pour varier son vocabulaire. Parmi les nombreux buts du commentaire il suffira de rappeler ici le compte rendu des choix textuels ; l'analyse des rapports entre Maxime et la production poétique de ses devanciers (d'Homère au IVe siècle après J.-C. ) et de l'influence de Maxime sur Nonnos de Panopolis (Ve siècle après J. -C. ) et ses épigones ; l'explication des passages difficiles et la rédaction de notes de contenu littéraire, astrologique, historique, ou mythologique ; la mise en lumière des rapports entre le Perì katarchôn et les littératures techniques auxquelles il puise ses contenus (écrits de la tradition hippocratique et galénique, médecine astrologique, lois et documents concernant l'esclavage). Cette édition vient compléter toute une série d'études récemment consacrées à la figure de Maxime d'Ephèse, auteur probable du poème : Michel Patillon vient en effet de publier l'opuscule Des objections irréfutables de Maxime (Corpus Rhetoricum V, Paris, 2014) ; notre philosophe néoplatonicien est en outre l'un des protagonistes des Vies de philosophes et de sophistes d'Eunape de Sardes dont une nouvelle édition critique par Richard Goulet vient de paraître (Paris, 2014). Elle se place plus en général dans le fil de travaux qui pendant les quarante dernières années ont permis de redécouvrir et apprécier dans une juste perspective la poésie grecque de l'antiquité tardive, considérée jusque là comme une production dépourvue de tout intérêt. De nombreuses éditions critiques comme celle, monumentale, des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis conduite aux Belles Lettres sous la direction de Francis Vian (1976-2006), ainsi que des études d'ensemble comme celle que Laura Miguélez-Cavero a récemment consacrée à la poésie dans l'Egypte des IIIe - VIe siècles (Berlin/New York, 2008), témoignent de la vitalité de ces études, qui est bien loin de s'épuiser.

05/2016

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Critique littéraire

Anthologie grecque Tome 12 : Anthologie palatine. Livres XIII-XV, Edition bilingue français-grec ancien

Livre XIII : Epigrammes de mètres divers ; Livre XIV : Problèmes, oracles, énigmes ; Livre XV : Epigrammes mêlées.

02/1970

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Critique littéraire

Histoires. Tome 6, Edition bilingue français-grec ancien

Avec le livre VI des Histoires, Hérodote entre dans le coeur de ce que les Grecs appelleront les Guerres Médiques. Après avoir raconté la révolte des cités ioniennes contre le roi Perse et les aventures du tyran de Sardes, Histiée, Hérodote entame le récit des expéditions perses vers l'ouest en vue de punir les cités d'Erétrie et d'Athènes, que le roi Darius accusait d'avoir coopéré avec les Ioniens dans la révolte des cités grecques d'Asie Mineure. S'ouvre alors la narration du conflit entre les Grecs d'Europe et les barbares d'Asie. L'historien relate la première expédition de Mardonios contre la Thrace puis celle du grand roi Darius contre Athènes. Ce récit culmine avec la bataille de Marathon qui deviendra au cours du cinquième siècle le paradigme de la victoire de l'hoplite athénien et du régime démocratique face à la tyrannie. La bataille de Marathon permet en effet à Hérodote de glorifier le patriotisme athénien ainsi que la valeur militaire de la cité. Hérodote nous renseigne aussi au cours de digressions sur les relations entre Athènes et sa cité rivale Égine ainsi que sur le rôle politique du roi de Sparte Cléomène dans les relations entre les cités grecques. La Collection des Universités de France offre au lecteur le texte original d'Hérodote dans l'édition établie par Ph. -E. Legrand accompagné d'une traduction en français. Le récit de l'expédition de Darius est précédé d'une notice présentant au lecteur la composition du récit ainsi que les sources historiques d'Hérodote.

01/1963

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Critique littéraire

Histoires. Tome 7, Edition bilingue français-grec ancien

Selon les propres dires d'Hérodote, l'expédition menée par le roi perse Xerxès contre les cités grecques d'Europe fut la plus grande jamais entreprise dans le monde grec. Le livre VII des Histoires raconte la première partie de cette expédition. Le récit d'Hérodote s'ouvre sur les délibérations de Xerxès et de ses conseillers sur l'opportunité pour les Perses de s'engager dans une telle guerre. Hérodote a dressé un portrait mémorable du roi Perse Xerxès, lui prêtant une humeur despotique et un orgueil immense. La guerre qu'il mène est à l'image de sa démesure, comme en témoigne la construction d'un pont sur le Bosphore afin de permettre aux Perses de faire passer leurs troupes en Grèce continentale. A cette figure représentant l'Orient tel que pouvait se le représenter un historien de culture grecque, Hérodote oppose l'image de la résistance valeureuse de Sparte et d'Athènes tentant de réveiller le courage de ceux des Grecs qu'effrayait la puissance du grand roi. La narration de l'historien culmine avec le récit de deux batailles : celle des Thermopyles où les Spartiates moururent héroïquement face aux barbares et celle de l'Artémision où la flotte athénienne s'opposa aux navires perses. La Collection des Universités de France met à disposition du lecteur le texte grec dans l'édition de Ph. -E. Legrand accompagné d'une traduction. Le récit d'Hérodote est séparé en quatre parties chacune précédée d'une notice résumant son contenu et présentant les sources et les débats historiographiques du récit.

01/1986

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Critique littéraire

Entretiens. Tome 4, Edition bilingue français-grec ancien

Comment traverser les épreuves de l'existence ? Quelle attitude faut-il avoir vis-à-vis de la souffrance ? Qu'est-ce que le bien ? Telles étaient les questions auxquelles Epictète tentait de répondre dans ses leçons entièrement orales et qui nous ont été conservées grâce à Flavius Arrien. Auditeur assidu du philosophe stoïcien, qui banni par Domitien, enseignait à Nicopolis, Arrien a mis par écrit, sous la forme d'Entretiens, l'enseignement de son maître. La présente édition regroupe, en quatre volumes les livres des Entretiens qui nous sont parvenus. La riche introduction du tome I rassemble les différents éléments biographiques, concernant Epictète, depuis sa condition d'esclave jusqu'à son exil et à la fondation de son école philosophique. L'oeuvre du philosophe est ensuite présentée en détail et assortie d'une analyse complète du genre littéraire de "l'entretien", la fameuse "diatribe" que le mot équivalent en français, au sens de nos jours trop précis, ne saurait suffire à traduire. Des pistes de lecture éclairantes concernant la méthode pédagogique et les principes philosophiques d'Epictète sont proposées au lecteur. L'histoire, très abondante, de la tradition manuscrite est relatée de manière synthétique. Chaque tome est en outre enrichi d'une table des titres des "diatribes" permettant de circuler aisément dans le texte, ainsi que par des notes explicatives.

01/1991

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Critique littéraire

Oeuvres morales. Tome 2, Traites 10-14, Edition bilingue français-grec ancien

Résumé des traités :Consolation à Appolonios Préambule : le moment propice à une consolation Ni insensibilité, ni excès dans la douleur Dans le malheur se comporter virilement Inconstance Obéir à la raison et se préparer aux vicissitudes de l'existence La mort n'est pas un mal, le cycle du devenir La sagesse socratique, la mort n'est peut-être qu'un sommeil La mort nous délivre de l'esclavage du corps La mort est la récompense de la piété La mort délivre de toutes les peines La mort prématurée La plus belle vie n'est pas la vie la plus longue Soumission aux dieux S'affliger est égoïste Les pleurs ne peuvent pas être éternels Se préparer à l'infortune Les excès dans le deuil sont indignes d'un grec La mort prématurée n'a rien d'affligeant La vraie façon d'honorer les morts Un deuil éternel n'est pas raisonnable La mort est préférable à la vie La vie nous est seulement prêtée Les leçons de la sagesse delphique Attitude insensée de ceux qui gémissent, méfaits des poètes La vie est brève, il faut l'utiliser à autre chose qu'à gémir Exemples de constance dans le malheur Eloge du défunt Le défunt est entré dans le bonheur éternel Mythe platonicien du «Gorgias» sur la vie future Epilogue Préceptes de Santé Préambule : médecine et philosophie Premier conseil : maintenir chaude les extrémités Second conseil : s'habituer au régime alimentaire des malades Précepte essentiel : la mesure Savoir refuser Ne pas manger sans faim ni boire sans soif N'accorder au corps que des plaisirs naturels Le plaisir même a besoin de la santé Il ne faut pas attendre d'être malade pour être tempérant L'excès favorise la maladie Tenir compte des symptômes Le plaisir que procure la nourriture dépend de notre santé Contre un régime trop rigoureux Observer tous les signes prémonitoires Leçons à tirer de nos amis malades Exercices recommandés aux intellectuels Préférer les bains chauds aux bains froids Préceptes concernant la nourriture Préceptes concernant la boisson Nobles moyens des intellectuels pour dominer leurs appétits Occupations appropriées après le repas Eviter vomitifs et purgatifs Pas d'abstinences strictes et à dates fixes Ni oisiveté ni surmenage Ménager le corps sans passer d'un extrême à l'autre Il faut se connaître et savoir régler soi-même son régime Nécessité de l'harmonie de l'âme et du corps Préceptes de mariage Plutarque à Pollianos et à Eurycide Dédicace et prélude Le coin, symbole du charme de la jeune épouse L'asperge symbole de l'intimité Eviter les premiers heurts La flamme de la passion doit pénétrer jusqu'à l'âme Ne pas se contenter de la volupté La femme ne doit pas rendre l'homme insensé pour le dominer Pasiphaé, symbole de la luxure Le mari ne doit pas non plus abaisser sa femme La femme ne doit être visible qu'en présence de son mari La pudeur, gage de l'amour L'harmonie dans le couple Persuader par la douceur Ne pas se quereller devant autrui La femme doit accorder son humeur à celle de son mari L'homme, lui doit associer sa femme à ses plaisirs honnêtes L'homme ne doit pas associer sa femme à ses excès Le mari inspire ses propres penchants à sa femme Réserve de la femme dans les rapports conjugaux La femme ne doit avoir que les amis et les dieux de son mari Tout doit être commun aux époux Les amours chastes apportent le bonheur, les autres le malheur Les petits désaccords continuels ruinent la vie commune Les qualités morales, jointes aux autres avantages, rendent la femme invincible Sans les qualités morales, les avantages matériels ne sont rien La vertu a plus de prix que la beauté La dignité, vraie parure de la femme La dignité doit rester aimable L'excès de gravité vaut toutefois mieux que l'excès de hardiesse Privée de bijoux, la femme préfère rester chez elle La femme doit cacher ses paroles comme son corps La femme ne doit se montrer et parler qu'avec son mari L'homme doit commander, mais avec tendresse La véritable union est une fusion totale La femme ne doit pas nuire à l'affection du mari pour sa mère La femme doit s'attirer l'affection de ses beaux-parents La femme doit calmer avec douceur les colères du mari Le lit conjugal, terrain de réconciliation Le lit conjugal pour ignorer les querelles La femme ne doit pas écouter les méchants propos La femme ne doit pas songer à se séparer de son mari Il ne faut pas souiller le mariage, fécondation sacrée L'homme doit faire régner l'harmonie Le mari ne doit pas exciter la jalousie de sa femme La femme, elle, doit éviter se qui irrite son mari La femme légitime doit briller par ses vertus Le mari doit avoir le plus grand respect pour sa femme Péroraison : Mari et femme doivent s'abstenir d'un luxe excessif Le mari doit se cultiver et instruire sa femme La vertu, suprême parure de la femme, lui apporte aussi la gloire et le bonheur Le Banquet des Septs Sages Prologue En route pour le banquet L'arrivée chez Périandre Le banquet Propos sur le gouvernement des Etats Le gouvernement domestique Le gouvernement de l'univers : la Providence divine Conclusion De La Superstition Sources de l'athéisme et de la superstition La superstition ajoute la crainte à l'erreur La crainte des dieux harcèle l'homme, même dans le sommeil Pas de refuge pour le superstitieux, même dans la mort Mieux vaut être athée que superstitieux, aveugle que fou La superstition transforme le bien en mal Comportements différents de l'athée et du superstitieux Le superstitieux ne fait qu'aggraver ses maux Dans la joie également, le superstitieux est malheureux La superstition plus impie que l'athéisme Le superstitieux, ennemi des dieux est un athée qui n'ose pas l'être La superstition favorise l'athéisme Rien n'est pire qu'une religion monstrueuse Il faut rejeter la superstition, non pour l'athéisme mais pour la piété.

01/2003

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Philosophie

Contre les galiléens. Edition bilingue français-grec ancien

Elevé dans la religion chrétienne avant de devenir l'adversaire du christianisme, tout à la fois homme d'étude et chef de guerre, philosophe et empereur, Julien dit l'Apostat est un personnage singulier. Honni pendant des siècles comme traître à la vraie foi, il devient peu à peu, à partir du XVIe siècle, une figure exemplaire de la liberté et de la tolérance pour une partie des écrivains européens. Il est l'auteur d'une oeuvre variée, où alternent écrits politiques, philosophiques et polémiques, ainsi que d'une importante correspondance. Son oeuvre subsiste en quasi-totalité et est facilement accessible, à l'exception du Contre les Galiléens. Cet écrit de combat dans lequel Julien avait rassemblé ses griefs contre la religion chrétienne a en effet disparu, mais il a été partiellement conservé par les citations qu'en ont faites ses adversaires chrétiens dans leur tentative de le réfuter. C'est à partir de ces répliques qu'on tente depuis le XVIIIe siècle de restituer l'ouvrage original. La dernière de ces "restaurations" permet aujourd'hui d'accéder au Contre les Galiléens dans de meilleures conditions et, en comblant une lacune de l'édition, de mettre à la disposition du lecteur ce témoignage historique d'un christianisme contesté.

03/2018

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Critique littéraire

Problèmes. Tome 2, Sections XI-XXVII, Edition bilingue français-grec ancien

Sous le titre de Problèmes figure dans le corpus aristotélicien un curieux recueil de questions et de réponses sur des sujets variés concernant la médecine, les sciences naturelles, la mathématique, l'acoustique, la musique, la psychologie. Cette oeuvre, considérée généralement comme apocryphe, renferme en réalité de nombreux passages authentiques. L'établissement du texte a été réalisé après examen de plusieurs manuscrits médiévaux qui avaient été négligés jusqu'ici. Cette édition des Problèmes comporte trois tomes.

01/1993

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Critique littéraire

Géographie. Tome 8, Livre XI (Anatolie), Edition bilingue français-grec ancien

Livre XI. Asie cis-taurique : Du Tanaïs à la Colchide - L'Ibérie - Albanie - Caucase - Littoral occidental de la Caspienne - Hyrcanie - Dahae, Saces, Massagètes - Parthie - Arie et Margiane - Bactriane et Sogdiane - Taurus - Médie - Arménie

12/1999

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Critique littéraire

Géographie. Tome 9, Livre XII (Asie mineure), Edition bilingue français-grec ancien

Livre XII. Asie Mineure : Cappadoce - Cappadoce taurique - Pont - Bithynie - Galatie - Lycaonie - Pisidie - Phrygie et Mysie

12/1999

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Critique littéraire

Contre Apion. Edition bilingue français-grec ancien

Joseph, fils de Mattathias le Prêtre, vécut au Ier siècle de notre ère, entre la Judée en guerre contre les Romains et Rome dont il fut l'un des serviteurs. Passé dans l'histoire sous le nom de Flavius Josèphe, il fut un acteur et un spectateur des événements qui ont bouleversé l'histoire de l'Occident. Son oeuvre abondante éclaire l'arrière-plan de la révolte juive, mais sa circulation au long des siècles permet d'en saisir les retombées historiques. Ecrit à la fin du Ier siècle de notre ère, le Contre Apion est un ouvrage inclassable qui pose plus de questions qu'il n'offre de réponses. Présenté par Josèphe comme une apologie des Juifs et du judaïsme, il est également une auto-défense de son auteur qui y répond aux critiques portées sur sa grande oeuvre historiographique. Organisé en deux volets, il offre un panorama de l'histoire des Juifs dans le premier livre et une défense du judaïsme dans le second. Transmis par la patristique, scrutés par les chercheurs, les écrits de Flavius Josèphe ne cessent d'alimenter réflexions et débats, régulièrement renouvelés au gré des découvertes archéologiques auxquelles ils servent parfois de sources d'informations topographiques et historiques.

01/2018

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Critique littéraire

Histoires. Tome V, Tepsichore, Edition bilingue français-grec ancien

Après avoir relaté la soumission des habitants de l'Hellespont par le général Perse Mégabaze, Hérodote entreprend le récit de la révolte des cités d'Ionie, récit qui occupe la plus grande partie du livre V des Histoires. Ce soulèvement est lié aux intrigues d'Histiée et d'Aristagoras, tyrans de Milet. Hérodote raconte comment ce dernier vint en Grèce pour solliciter successivement l'alliance de Sparte et d'Athènes. Les Athéniens le soutinrent et grâce à cette alliance, les Ioniens purent s'emparer de la basse ville de Sarde qui fut incendiée. A l'occasion du voyage d'Aristagoras en Grèce, Hérodote revient pour la première fois dans son oeuvre sur l'histoire de Sparte et d'Athènes. Il explique ainsi les circonstances de l'accès au trône de Cléomène à Sparte et de l'expulsion des Pisistratides à Athènes. Athènes en particulier est présentée comme la ville "la plus puissante de toutes les autres", notamment en raison de l'instauration d'un régime de liberté par Clisthène. Beaucoup d'éléments du récit concourent à faire d'Athènes l'ennemie principale des Perses. Hippias notamment, fils de Pisistrate, le dernier tyran de la cité, s'était réfugié en Asie et excitait le noble perse Artaphernès contre les Athéniens. Hérodote parvient ainsi à relier la digression sur l'histoire de la Grèce au récit principal traitant de la rivalité entre la Perse et les cités grecques d'Ionie. Le livre V de l'oeuvre d'Hérodote, présenté dans la Collection des Universités de France, présente au lecteur le texte grec accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le texte est divisé en deux sections, l'une consacrée à la fin du récit des expéditions perses sur l'Hellespont, en Thrace et en Macédoine, et la seconde à l'avancée des Perses en Europe. Chacune de ces parties est précédée d'une notice présentant les enjeux historiques et les sources du texte.

01/1968

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 3, Fragments, Edition bilingue français-grec ancien

L'édition complète des Ouvres de Favorinos d'Arles dans la collection Budé, prévue en trois volumes, s'enrichit d'un deuxième volume, qui recueille tous les fragments ou témoignages connus relatifs à cet auteur. Rappelons que Favorinos est né à Arles et qu'il a fait très tôt le choix de s'exprimer en grec plutôt qu'en latin (c'est aussi le cas, très rare, de Marc Aurèle et d'Elien) et qu'il a été en relation avec ceux qui comptaient dans le monde intellectuel de l'époque (Plutarque, Dion Chrysostome, Aulu Gelle ou Lucien). Néanmoins, de son ouvre, il ne nous est virtuellement rien parvenu : deux discours conservés dans la collection de Dion (publiés au vol. I de cette édition), une Consolatio à l'occasion de son exil, retrouvée sur un papyrus au XXe siècle (ce texte, le " Sur son exil " sera publié au vol. II). Dans ce volume, sont rassemblés tous les textes où apparaît le nom de Favorinos, sans faire de distinction entre testimonium ou fragmentum. On aboutit ainsi à un ensemble de 163 fragments. Ils sont classés, à leur tour, en deux ensembles : fragments assignables à un ouvrage déterminé (96 fragments) ; fragments non assignables (67 fragments). On reconstitue ainsi, avec plus ou moins de précision, vingt-et-un ouvrages, où l'on reconnaît sans peine la plupart des sujets abordés par les sophistes de la seconde sophistique. Tous ces fragments sont accompagnés non seulement d'une traduction, mais aussi d'un riche commentaire. Pour tous les titres d'ouvrages, on trouvera une notice générale, qui s'efforce de replacer le texte dans le contexte de la création intellectuelle du IIe siècle, et confirme la place de Favorinos dans ce vaste mouvement littéraire et philosophique.

06/2010

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Critique littéraire

Histoires. Tome VII, Uranie, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre VIII des Histoires d'Hérodote rend compte d'événements cruciaux dans l'affrontement qui eut lieu entre Grecs et Perses. Ces événements eurent lieu en 480 avant J.-C. Après avoir évoqué la bataille navale de l'Artémision à l'issue indécise pour les deux camps, l'historien relate le retrait de la flotte grecque à Salamine. Le roi perse Xerxès arrive ensuite en Attique trois mois après avoir franchi l'Hellespont. C'est alors que les Athéniens prennent la décision douloureuse d'abandonner leur cité à l'ennemi et de se réfugier sur leurs navires pour affronter les Perses sur mer. L'Acropole est prise et incendiée par les barbares. Le récit qu'Hérodote fait de la bataille de Salamine fait la part belle à l'aristeia du général athénien Thémistocle. La victoire finale de la flotte grecque devait rester dans la mémoire athénienne comme la victoire de la liberté face à l'oppresseur, mais aussi comme une victoire du peuple athénien, car les thètes, c'est-à-dire la catégorie sociale la plus pauvre du démos, avaient combattus sur les trières. Cette bataille brisa ainsi l'élan des envahisseurs qui ne firent dès lors plus que reculer. La flotte perse, vaincue, se retira alors vers les côtes d'Asie, pendant que le Grand Roi fuyait à travers la Grèce centrale. Le livre VIII des Histoires d'Hérodote présenté dans la Collection des Universités de France, met à disposition du lecteur le texte grec accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est divisé en quatre sections relatant les premiers affrontements entre Grecs et Barbares, la bataille de Salamine, la fuite de la flotte Perse et la libération de la Grèce. Le lecteur trouvera en tête de ces sections des notices introductives résumant leur contenu et présentant leurs enjeux historiques.

01/1973

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Critique littéraire

Histoires. Tome IX, Calliope, Edition bilingue français-grec ancien

Le dernier livre des Histoires d'Hérodote raconte les ultimes efforts des troupes grecques pour chasser de Grèce continentale l'envahisseur perse. Après la bataille de Salamine relatée dans le livre précédent, le roi Perse Xerxès avait laissé une armée de 300 000 hommes sous le commandement de Mardonios. Hérodote raconte dans la première section du livre IX comment cette armée affronta la coalition grecque à Platées durant douze jours. La victoire finale des Grecs marqua la fin des entreprises barbares contre l'Europe. En même temps que la bataille de Platées eut lieu celle de Mycale sur mer, qu'Hérodote relate dans la section suivante de son récit. La poursuite des barbares par les Grecs aboutit à la prise par les Athéniens de Sestos, lieu où aboutissait le pont de bateaux tendu par les Perses à travers le détroit. Hérodote évoque enfin comment, au signal donné par les Samiens, se soulevèrent contre les Perses les cités grecques d'Ionie. Avec le récit de ces événements se terminent les Histoires d'Hérodote, dont on ignore si elles constituent une oeuvre achevée. Le livre IX des Histoires d'Hérodote, présenté dans la Collection des Universités de France, propose au lecteur le texte grec de l'historien accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est subdivisé en deux sous-parties, relatant la bataille de Platées et la poursuite des barbares jusqu'aux rivages d'Asie. Le lecteur trouvera au début de chacune de ces parties une notice résumant son contenu et présentant les sources de l'historien.

01/1968

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Critique littéraire

Histoires. Tome 4, Mélpomène, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre IV des Histoires est par bien des aspects le livre des extrêmes, aussi bien géographiques que littéraires: à la frontière de l'histoire, Hérodote évoque autant les peuples mythiques telles les Amazones, que les menées de Darius, bien réelles, contre le pays des Scythes. Dans l'économie générale de l'oeuvre, le livre IV est aussi à la limite du sujet: dans le récit des conflits entre Grecs et Barbares, cette description des "Barbares des Barbares" a souvent été considérée comme une parenthèse. Cependant, cette digression est loin d'être superflue tant elle constitue l'un des plus beaux, et des plus surprenants, passages des Histoires. Le lecteur y découvre, sous l'oeil moqueur d'Hérodote, les coutumes étranges et extraordinaires des Callipides, des Alazons ou des habitants de Libye, tandis que sont évoquées, tantôt de manière sarcastique, tantôt avec stupéfaction, ces contrées terribles où l'hiver dure huit mois, où l'on boit dans les crânes de ses défunts les plus proches, et où les femmes ont les mêmes droits que les hommes. Notre édition présente en un volume le tome IV des Histoires. Le livre est divisé en deux mouvements correspondant aux récits libyens et à ceux centrés sur la Scythie. Chacune de ces deux parties est précédée d'une riche notice introductive. Celle-ci replace le passage dans la logique narrative et historique des Histoires et met en relief les passages les plus importants. Une abondante documentation est mise à la disposition du lecteur, tandis que les sources qu'aurait utilisées Hérodote, notamment la Périégèse d'Hécatée, sont analysées en détail. Des notes accompagnent la lecture.

01/1986

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Critique littéraire

Histoires. Tome III, Thalie, Edition bilingue français-grec ancien

Après avoir décrit les moeurs et les coutumes des Egyptiens, Hérodote entreprend dans le livre III de ses Histoires le récit de l'expédition du roi Perse Cambyse en Egypte. Si, dans cette partie du récit, l'idée d'un conflit entre les Grecs et les barbares d'Asie est quelque peu effacée, la narration de l'historien demeure structurée autour du rêve d'un empire universel qui hante les Achéménides. L'histoire de Cambyse est entrecoupée par le récit d'événements qui se déroulent entre Grecs, tels que l'histoire de Polycrate, tyran de Samos ou celle de Périandre, tyran de Corinthe. L'histoire telle que la dépeint Hérodote emprunte tantôt à la tragédie tantôt au conte. Ainsi, Cambyse apparaît comme un personnage de tragédie victime de son démon, alors que la digression consacrée aux Ethiopiens relève du merveilleux et de la fantaisie. Avec l'avènement au pouvoir de Darius racontée dans la deuxième partie du livre III, Hérodote esquisse l'idée du conflit entre Perses et Grecs d'Europe. La mission de prospection et d'espionnage envoyée par le roi perse en Grèce constitue la première étape de la marche des Achéménides contre l'hellénisme. Hérodote insère dans son propos une digression intéressante qui témoigne de la réflexion politique menée en Grèce à son époque : il s'agit de la délibération entre trois perses sur la meilleure forme de gouvernement. La Collection des Universités de France propose au lecteur le texte grec d'Hérodote accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est divisé en deux grandes parties, l'une étant consacrée à l'expédition de Cambyse en Egypte et l'autre à l'avènement de Darius. Chacune de ces sections est précédée d'une notice qui aidera le lecteur à en comprendre les enjeux historiques.

01/1967

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 2, codices 84-185, Edition bilingue français-grec ancien

84 Denys d'Halicarnasse, 85 Héraclianus, 86 Jean Chrysostome, 87 Achille Tatius, 88 Synode de Nicée, 89 Préface à Eusèbe, 90 Libanius, 91-93 Arrien, 94 Jamblique, 95 Jean de Scythopolis, 96 Georges d'Alexandrie, 97 Phlégon, 98 Zosime, 99 Hérodien, 100 Hadrien, 101 Victorinus, 102 Gélase, 103-105 Philon, 106 Théognoste, 107 Basile, 108 Théodore, 109-111 Clément d'Alexandrie, 112-113, Clément de Rome, 114 Leucius Charinus, 115 Contre les Juifs. Métrodore, 116 Sur la fête de Pâques, 117 Pour Origène, 118 Pamphile et Eusèbe, 119 Piérius, 120 Irénée de Lyon, 121 Hippolyte, 122-124 Epiphane, 125 Justin, 126 Clément, 127 Eusèbe, 128 Lucien, 129 Lucius de Patras, 130 Damascius, 131 Amyntianus, 132-135 Palladius, 136 Cyrille, 137-138 Eunomius139-140 Athanase, 141-143 Basile, 144-145 Helladius, 146-148 Lexiques, 149 Pollion, 150 Julien, 151 Timée, 152 Elius Denys, 153 Pausanias, 154 Boethos, 155-156 Lexiques, 157 Moeris, 158 Phrynichos, 159 Isocrate, 160 Choricius, 161 Sopatros, 162 Eusèbe, 163 Vindanius, 164 Galien, 165 Himérius, 166 Antoine Diogène, 167 Stobée, 168 Basile, 169 Cyrille, 170 Préchristianisme, 171 Eustrate, 172-174 Jean Chrysostome, 175 Pamphila, 176 Théopompe, 177 Théodore d'Antioche, 178 Dioscoride, 179 Agapius, 180 Jean Lydus, 181 Damascius, 182 Eulogius, 183-184 Eudocie, 185 Denys d'Egée

01/1960

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 6, 1e partie, Oreste, Edition bilingue français-grec ancien

L'histoire tragique des Atrides s'achève par celle d'Oreste. Pour venger le meurtre de son père Agamemnon, Oreste, à l'instigation de sa soeur, Electre, tue sa mère Clytemnestre et l'amant de celle-ci, l'usurpateur Egisthe. Une fois son forfait accompli, Oreste est poursuivi par les odieuses déesses du remord, les Erinyes. Celles-ci pardonnent au criminel et deviennent les Euménides, les bienfaisantes. Voilà pour le mythe, tel qu'il fut relaté, entre autres, par Eschyle et Euripide lui-même, dans une autre pièce Electre. L'angle d'approche choisi par le dramaturge est, dans Oreste, joué probablement en 408, bien particulier : l'action commence après le crime, alors qu'Oreste est en proie à la folie et n'a pas encore été absout ni par les dieux, ni par lui-même. La tension dramatique est maintenue tout au long de la pièce, que ce soit lors du procès qui condamne Oreste, Pylade et Electre, ou lors de l'enlèvement d'Hermione. Seule l'arrivée impromptue d'Apollon apporte le dénouement à une action que l'auteur rechigne à apaiser. L'intensité de la tension dramatique, sa violence psychologique ont fait d'Oreste un des plus grands succès du dramaturge dès l'Antiquité. Oreste constitue, avec Les Bacchantes, le VIème tome des Tragédies d'Euripide. Notre édition ayant choisi de rassembler ces deux pièces consacrées à la folie. La notice introductive replace le texte dans la vie de l'auteur et dans la période historique : le long éloge de la paix par Apollon prenant toute son importance dans le contexte des guerres contre Sparte. Les sources littéraires, Eschyle bien sûr, mais aussi Sophocle, sont analysées en détail et assorties de judicieuses pistes de lecture. L'ouvrage enfin est accompagné de notes qui donnent tous les renseignements, notamment mythologiques, nécessaires à la lecture. Tome VI. 1ère partie.

01/1999

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Collection Budé

Oeuvres. Tome 10, Thériaque à Pamphilianos, Edition bilingue français-grec ancien

Médicament fétiche des empereurs romains, la thériaque, précieux antidote composé de très nombreux et coûteux ingrédients dont l'opium et la chair de vipère, était réputée efficace contre les venins et les poisons et supposée guérir toutes les maladies. Sa préparation complexe a donné lieu à une importante littérature où les médecins grecs rivalisent de science et d'habileté pour adapter la fameuse recette mise au point par Andromaque, médecin de Néron. A côté du traité sur les Antidotes où le grand médecin Galien de Pergame expose comment il obtint la charge de préparateur impérial de la thériaque sous Marc Aurèle, le corpus galénique nous a conservé deux traités apocryphes consacrés au célèbre électuaire : après la Thériaque à Pison parue dans la CUF en 2016, le petit traité sur la Thériaque à Pamphilianos vient donc compléter cet ensemble consacré à cette préparation emblématique de la pharmacologie antique et dont la recette, transmise d'occident en orient et jusqu'en Chine, a continué d'être préparée dans les officines jusqu'à la fin du XIXe siècle.

10/2021

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 10, Timée, Critias, Edition bilingue français-grec ancien

Dans L'Ecole d'Athènes, Raphaël représente Platon tenant à la main, Timée. De fait, ce texte est, depuis l'Antiquité, considéré comme le plus important des dialogues platoniciens. Avec Critias, Timée formait une trilogie, dont malheureusement seule une partie nous est parvenue : le Critias est inachevé et Hermocrate, la troisième partie, est entièrement perdu. Ecrits à la fin de la vie du philosophe, ces deux textes, sont en bien des points l'aboutissement de la pensée platonicienne. La cosmogonie, c'est-à-dire la naissance de l'univers, la théorie de l'âme du monde, celle des éléments, sont autant de sujets abordés par Socrate, Timée, Critias et Hermocrate, et définissent une science platonicienne. Après les origines du monde, viennent celles de l'homme : débute alors le fameux mythe de l'Atlandide, cité rivale d'Athènes dont elle est l'antithèse. Inachevé, le texte se termine par la décadence des rois atlantes et l'on ne sait quel châtiment Zeus décida de leur infliger. Notre édition rassemble en un volume les deux dialogues. Une longue notice introductive précède chacun des deux textes et en éclaire les difficultés, tant théoriques qu'historiques, particulièrement pour le Timée. Les personnages des dialogues, tous réels, sont brièvement analysés, de même que les sources du philosophe et les échos dans l'oeuvre de Platon. Une large part de la notice est réservée au mythe de l'Atlandide, tandis que l'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail.

01/1985

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Religion

Les Stromates. Stromates III, Edition bilingue français-grec ancien

Le Stromate III, en 18 chapitres et 110 sections, porte sur le mariage, en trois parties principales : exposé des diverses positions adverses (chap. 1-4), synthétisées et réfutées en deux groupes, les licencieux et les encratites (chap. 5-11), réfutées à nouveau par les Ecritures et les arguments de Clément (chap. 12-18). Ce livre est, par son ampleur et sa diversité, une source capitale pour la connaissance des doctrines multiples sur le mariage qui se sont affrontées au IIe siècle chez les chrétiens et de l'émergence d'une orthopraxie. Aux interprétations contrastées de l'enseignement de Paul et des évangiles, viennent s'associer des pratiques et des théories portées par des paroles et des textes, auxquels Clément donne accès, qui relèvent de traditions qu'on appelle aujourd'hui apocryphes. Un tel document n'a pas manqué, dans les décennies récentes, de susciter l'intérêt non seulement des historiens du christianisme et des théologiens, mais aussi des anthropologues et des philosophes, en particulier Michel Foucault dans le récent volume posthume, Les Aveux de la chair. Tout en étant en accord avec les philosophes grecs, platoniciens, aristotéliciens et surtout stoïciens, Clément s'efforce de tout faire remonter aux prescriptions du Logos, qu'elles s'énoncent dans la nature, la raison humaine ou la parole de Dieu, et donne à l'enseignement sur le mariage une portée théologique : la procréation humaine, pour autant qu'elle aura été accomplie selon la loi, est " à la ressemblance " de la Création divine. Rejetant les deux excès (licence ou rejet pur et simple) et soucieux de définir une voie moyenne en promouvant une continence vraiment chrétienne, l'Alexandrin apporte ici la première réflexion approfondie sur les développements du Nouveau Testament et une nouveauté par rapport aux précédents philosophiques : les considérations sur les plaisirs de l'amour et les réflexions sur le mariage, séparées jusque-là, sont réunies dans l'examen des relations entre époux, lequel devient un objet " relativement autonome ".

08/2020

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Sources chrétiennes

Les Stromate. Stromate I, Edition bilingue français-grec ancien

Stromate I Vers l'an 200, Clément d'Alexandrie entreprend l'écriture de Stromates (ou Tapisseries), où il voit dans le christianisme l'accomplissement de la sagesse grecque et de ses efforts de raison et de vertu. Dans ce premier Stromate, il montre que la philosophie ne s'oppose pas à la foi chrétienne mais vient la nourrir et la consolider. Il n'ignore pas cependant les rapports conflictuels que connaissent païens et chrétiens, et souligne que la culture grecque si fière d'elle-même doit plus qu'elle ne le pense à la sagesse biblique. Il se lance dans de vastes études chronologiques pour prouver l'antériorité de la Bible sur les auteurs grecs. Il cite au passage nombre d'auteurs païens, souvent perdus, pour montrer combien convergent rationalité grecque et révélation biblique : cette documentation hors du commun fait de son oeuvre une source essentielle pour l'histoire de la philosophie et de la littérature grecque païennes. Cette nouvelle édition du Stromate I, pourvue d'une annotation précise et d'index riches, indispensables pour entrer dans un texte aussi foisonnant, remplace celle de C. Mondésert et M. Caster, parue en 1951 (SC 30).

08/2023

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 5, Hélène, Les Phéniciennes, Edition bilingue français-grec ancien

"C'est du palais de Protée que revient Hélène, car elle n'est jamais allée en Phrygie. Mais Zeus, pour susciter parmi les humains la discorde et le carnage avait envoyé à Ilion un fantôme à sa ressemblance" : par cette curieuse révélation, Euripide achève Electre et annonce Hélène. Prisonnière de Théoclymène qui veut en faire son épouse, Hélène s'est réfugiée sur l'île de Pharos. Le sauveur qui vient l'arracher à ce nouveau prétendant n'est autre que Ménélas, son époux, de retour de la guerre de Troie. Cette "nouvelle" Hélène est la pièce de la surprise et de la réconciliation, du roi et de la reine de Sparte, mais aussi du peuple grec et du peuple troyen : ce n'est pas Hélène que Paris aurait enlevée, mais un simulacre. La guerre de Troie s'est faite sur un malentendu. De surprise il est aussi question dans Les Phéniciennes : Jocaste, qui, selon la tradition, réactivée peu d'années auparavant par Oedipe Roi, se pendait en se découvrant incestueuse, prononce le prologue et joue un rôle important dans la suite de cette tragédie dédiée au combat fratricide d'Etéocle et Polynice, les fils d'Oedipe. Les deux pièces, écrites par Euripide à la fin de sa vie, traitent des malheurs de la guerre et plus encore de sa vanité : la guerre de Troie est née d'une méprise et l'expédition des Sept contre Thèbes s'achève sur un monceau de cadavres. Euripide met le mythe au service de la politique : après le désastre de Sicile, il est temps pour Athènes de mettre un terme aux luttes fratricides, mortifères et stériles. Hélène et Les Phéniciennes occupent le cinquième tome de notre édition des Tragédies d'Euripide. Chaque pièce est précédée d'une notice qui lui est propre. Celle-ci fait le point des connaissances et des hypothèses sur le texte, concernant notamment la datation des deux tragédies. Le contexte historique, de première importance, fait l'objet d'une analyse minutieuse, de même que la tradition littéraire et mythologique sur laquelle Euripide s'est appuyé. L'ouvrage est en outre enrichi de notes qui accompagnent la lecture. Texte établi et traduit par Henri Grégoire et Louis Méridier, avec la collaboration de Fernand Chapouthier.

01/1999

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Critique littéraire

Allégories d'Homère. Edition bilingue français-grec ancien

La critique homérique est aussi abondante qu'ancienne : déjà Platon et Hérodote citaient le poète de Chio, plus tard, les scholiastes commentèrent inlassablement ses vers. C'est dans ce cadre que s'inscrivent Les Allégories d'Homère, traité que l'Antiquité nous a transmis. D'Héraclite, qui n'a de commun avec le philosophe présocratique que le nom, nous savons juste qu'il vécut sous Auguste ou sous Néron et qu'il écrivit ce vaste répertoire d'allégories contre les détracteurs d'Homère, à commencer par les deux plus illustres, Platon et Epicure. Notre édition constitue la première traduction française de ces Allégories d'Homère. La riche introduction fait le point des connaissances sur l'auteur et propose une analyse détaillée du texte, de ses sources et de son plan. Elle présente en outre les différentes éditions et l'histoire du manuscrit. Des notes accompagnent la lecture et sont approfondies, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'une brève bibliographie.

01/1962

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Critique littéraire

Vie d'Antoine. Edition bilingue français-grec ancien

Si Antoine (83-30) a su se faire aimer de Cléopâtre, de ses pairs il fut détesté. Cicéron par exemple n'a pas de mot assez vil contre lui, comme l'atteste les virulentes Philippiques tout entières consacrées à la critique du tribun de la plèbe, l'accusant d'avoir conduit à la guerre civile et faisant de lui un ennemi public, avant de finir assassiné par cet ennemi. Si Plutarque a des jugements plus modérés, c'est un contre-modèle qu'il entend présenter, rappelant que : "Nous pensons qu'il n'est peut-être pas plus mauvais d'introduire parmi les modèles exemplaires que présentent nos Vies une ou deux paires de ces hommes qui se sont conduits de façon trop inconsidérée et dont les vices ont été rendus éclatants par la grandeur du pouvoir qu'ils ont exercé et des affaires qu'ils ont dirigées". Ambigu face à Jules César, ennemi déclaré d'Auguste, il est à l'origine de la fameuse bataille navale d'Actium qui se solde par un échec retentissant de sa flotte. Il abandonne ses soldats pour rejoindre Cléopâtre à côté de laquelle il se donnera la mort. Personnage d'exception dans une période exceptionnelle, Marc Antoine sous la plume de Plutarque n'en est pas moins humain et touchant.

02/2015

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Critique littéraire

Dithyrambes ; Epinicies ; Fragments. Edition bilingue français-grec ancien

Né à Ioulis sur l'île de Céos, Bacchylide a tôt baigné dans la poésie. Neveu du grand poète Simonide, il fut reçu avec lui dans les cénacles les plus brillants de Grèce, notamment Athènes et Sparte. Rivale de Pindare, dont il l'était le cadet, il chante lui aussi le tyran Hiéron de Syracuse, et fut, comme, lui, un poète itinérant. Il connut sans doute l'exil, et mourut aux alentours de 450 avant Jésus-Christ. De lui nous avons conservé des épinicies, poèmes écrits pour les vainqueurs des concours sportifs, des hymnes des péans et des dithyrambes, poème en l'honneur de Dionysos. Notre édition regroupe en un volume l'ensemble des textes de Bacchylide, les dithyrambes, les épinicies et les fragments. La longue introduction de Jean Irigoin présente les connaissances relatives à la vie et à l'oeuvre du rival de Pindare, et fait le point sur la question de l'exil, mentionné seulement par Plutarque. L'histoire du texte est relatée en détail, notamment la découverte de 1897 du papyrus de Londres, de même que la tradition indirecte. Une note bibliographique ainsi qu'un appendice concernant la langue et le style de Bacchylide, sont mis à la disposition du lecteur soucieux d'approfondir. Chaque groupement de texte est précédé d'une notice documentée, tandis que des notes accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum et d'une table des concordances.

01/1993