Recherche

Le capitalisme

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

Chine. Le nouveau capitalisme d'état

Où en est le capitalisme chinois ? Quels liens entretient-il avec les dirigeants communistes ? En même temps qu'à la modernisation, ce capitalisme va-t-il conduire à la démocratisation ? Toutes ces questions ont été au coeur des débats intellectuels sur la Chine depuis les années 2000. Pourtant, elles paraissent en décalage avec la situation actuelle, qui voit un nouveau capitalisme d'Etat émerger, fondé sur le rôle primordial d'un secteur public rénové et sur le dynamisme soigneusement circonscrit du secteur privé : sa puissance fragile est lourde de conséquence pour l'avenir de la planète. Eminente spécialiste de la Chine dont elle suit les mutations depuis plus de quarante ans, Marie-Claire Bergère revient sur la nature hybride du régime chinois. Elle montre comment les réformes lancées depuis 1980 sont conduites de façon autoritaire par une élite dont l'objectif n'est pas de créer un système capitaliste, mais d'utiliser au mieux les ressources du marché pour développer la richesse de la Chine, renforcer sa puissance et préserver le monopole politique du parti. Car celui-ci demeure la clé de voûte de ce système, un parti qui tire sa légitimité non plus de l'idéologie, mais de la croissance et de l'exaltation nationaliste. Pour autant, les succès remportés par ce nouveau capitalisme d'Etat sont-ils durables et en font-ils un modèle transposable ? Si bien des scénarios sont possibles, l'auteur opte ici pour celui d'une croissance économique persistante, même ralentie, et le maintien d'un régime à la fois autoritaire et flexible.

01/2013

ActuaLitté

Economie

Le corporatisme, stade ultime du capitalisme

Le corporatisme français est à nouveau accusé d'impotence, de gaspillage, on le traite de tue-la-croissance, d'ennemi du pouvoir d'achat, de somnifère criminogène. Cette vindicte le laisse froid. Qu'il soit loué, vilipendé ou simplement négligé, " notre " corporatisme n'a cessé d'affirmer une très belle et invulnérable santé. Ce bref et brillant essai d'Alain Cotta scrute les mille et une adaptations du corporatisme après l'abrogation des corporations par la loi Le Chapelier sous la Révolution, ses résurgences et redéploiements sous la révolution industrielle, son précaire triomphe sous les fascismes allemand et italien, sous Pétain, sa routinière continuation après guerre et son ultime métamorphose avec l'abaissement des barrières et la globalisation, où les excès du marché et les insuffisances d'une régulation languide continuent de lui assurer une tranquille prévalence.

09/2008

ActuaLitté

Economie

Vingt propositions pour réformer le capitalisme

Jusqu'à quand ? C'est ce que chacun se demande au vu de la tempête économique et financière que nous traversons. Jusqu'où ? Quand on voit l'état du système bancaire, les difficultés que rencontrent les entreprises et les inquiétudes légitimes sur l'emploi et les conditions de vie... Et après ? Comment prendre la mesure d'un monde en pleine mutation avec son fardeau d'inégalités ? Peut-on réformer le capitalisme de façon à le mettre au service d'un développement social durable ? Cet ouvrage, écrit par des experts des marchés financiers et de la finance d'entreprise, par des philosophes, des économistes et des mathématiciens, veut susciter le débat à partir de réformes concrètes : faut-il interdire la titrisation ou supprimer les dérivés de crédit ? Quel rôle jouent les normes comptables dans la débâcle actuelle ? Peut-on imaginer des formes d'impôt transnationales adaptées à la mondialisation ? Comment revaloriser le salariat ? Faut-il remettre en cause l'indépendance de la Banque centrale européenne ? C'est à ces questions, et à beaucoup d'autres, que ces Vingt Propositions, loin des incantations anticapitalistes, tentent d'apporter des éléments de réponse réalistes, esquissant les contours d'un capitalisme " vert ", équitable et pluraliste.

03/2009

ActuaLitté

Economie

Bienvenue dans le capitalisme 3.0

Le capitalisme 3. 0 est à nos portes. Après l'âge de la vapeur, puis celui de l'électricité, une nouvelle révolution industrielle est en marche. Google, Uber, Amazon, Apple, Facebook, Wikipedia sont les éléments avancés d'une vague qui va emporter l'économie et la société toute entière. Entreprises, administrations et salariés sont menacés. A moyen terme, nous disent Philippe Escande et Sandrine Cassini, journalistes au Monde et aux Echos, un emploi sur trois pourrait disparaître. Avocat, médecin, banquier, professeur, journaliste... toutes les professions sont concernées. Fin du salariat, fin des petits chefs et des grandes organisations, le monde du travail construit au début du XXe siècle est en train de se recomposer. Fin de l'intimité aussi ! Etats et entreprises peuvent désormais tout savoir de nos besoins, de nos désirs, de nos vies. Mais il est aussi plus facile qu'hier d'entreprendre, de travailler, de se faire connaître... Le numérique rend plus libre, plus informé plus créatif. Moins seul. Sommes-nous à l'aube d'un hyper capitalisme marchand où tout sera à vendre ? Ou inversement la société va-t-elle se convertir à l'échange et au partage ? Enfer ou paradis ? Un voyage au coeur du nouveau monde qui nous attend.

09/2015

ActuaLitté

Economie

Post-croissance. Vivre après le capitalisme

Dans cet essai audacieux, l'économiste écologiste Tim Jackson nous défie d'imaginer le monde au-delà du capitalisme ; un monde où le lien et le sens prennent le dessus sur le profit et le pouvoir. Post Growth et à la fois un manifeste pour la révolution du système, et une invitation la profonde introspection de la condition humaine.

02/2024

ActuaLitté

Economie

Capitalisme : une histoire de fantômes

"La domination du capitalisme fut telle qu'elle cessa d'être perçue comme une idéologie. Elle est devenue le modèle par défaut, le comportement naturel. Elle s'est infiltrée dans la normalité, a colonisé l'ordinaire, au point que la contester est apparu comme aussi absurde ou ésotérique qu'une remise en cause de la réalité elle-même. Dès lors, le pas fut aisément et promptement franchi pour affirmer : "Il n'y a pas d'alternative". Dans cette série d'essais, Arundhati Roy, l'auteure du sublime roman Le Dieu des Petits Riens, s'intéresse à la face cachée de la démocratie indienne - un pays de 1,2 milliard d'habitants où les cent personnes les plus riches possèdent l'équivalent d'un quart du produit intérieur brut. Ce texte virulent présente un portrait féroce et lucide d'un pays hanté par ses fantômes : ceux des centaines de milliers de fermiers qui n'ont pour seule échappatoire à leurs dettes que le suicide ; ceux des centaines de millions de personnes qui vivent avec moins de deux dollars par jour. Face à eux, une infime minorité de la population contrôle la majorité des richesses et parvient à dicter la politique gouvernementale. Cette classe corrompue par l'omniprésence des ONG et des fondations est au coeur du système remis en cause par l'auteure. Cependant, Roy va au-delà du pamphlet contre le capitalisme et propose une véritable réflexion sur son histoire et ses rouages. Avant de conclure par plusieurs propositions pour en sortir, le temps d'un discours aux militants d'Occupy Wall Street.

10/2016

ActuaLitté

Economie (essai)

La dernière chance du capitalisme

Le capitalisme néolibéral, dont la nature a beaucoup évolué depuis les années 1980, est en sursis. Perçu comme injuste et inégalitaire, il nourrit colère et rancoeurs, faisant le lit des populismes. Circonstance aggravante, il se révèle inefficace en créant de moins en moins de croissance. Alors, faut-il en finir et changer radicalement de système ? Dans ce livre, Patrick Artus et Marie-Paule Virard prennent la question à bras-le-corps. Leur diagnostic est sévère : la dévaluation du travail par le profit, le choix de privilégier l'actionnaire au détriment du salarié et des autres partenaires de l'entreprise constituent, selon eux, l'ADN du capitalisme néolibéral et expliquent l'asthénie de la demande. Dès lors, loin d'être tout-puissant, ce dernier a besoin de béquilles pour continuer à avancer. Béquilles qui ne sont rien d'autre que l'endettement sous toutes ses formes et la création monétaire. Montrant que ces politiques économiques atteignent aujourd'hui leurs limites, Patrick Artus et Marie-Paule Virard ne se contentent pas d'analyser les risques qu'elles font courir à nos sociétés : en proposant un autre modèle de capitalisme, ils partagent avec nous les raisons d'espérer.

05/2021

ActuaLitté

Economie

Le premier âge du capitalisme (1415-1763). Tome 2, La marche de l'Europe occidentale vers le capitalisme

Ce deuxième tome de "Le premier âge du capitalisme" est intitulé "La marche en avant de l'Europe occidentale vers le capitalisme". Il analyse méthodiquement les voies et les formes sous et lesquelles se poursuit, du 15e au 18e siècle, la transition de l'Europe occidentale du féodalisme au capitalisme, sous l'impulsion de l'expansion commerciale et coloniale outre-mer dont a traité premier tome, "L'expansion européenne". S'arrêtant notamment sur le déploiement multiforme de la manufacture, les prodromes de l'industrie mécanique, la formation des premiers marchés proprement capitalistes, la mise en oeuvre des politiques mercantilistes, mais loin de s'en tenir aux seuls aspects économiques de ce processus pluriséculaire, il en scrute tout aussi bien les facettes sociales, politiques et culturelles. Il comprend donc des développements consacrés : à la transition d'une société d'ordres à une société de classes ; à la formation d'un nouveau type d'Etat, dont la monarchie absolue est le principal mais non pas le seul avatar ; à ces révolutions culturelles majeures qu'ont été la Réforme, la Renaissance et les Lumières ; enfin à l'émergence d'un nouveau type d'individualité cultivant son autonomie, appelé à un bel avenir dans les âges ultérieurs du capitalisme.

04/2019

ActuaLitté

Droit

Au-delà du capitalisme ?

L'histoire s'est-elle arrêtée avec l'échec de la construction d'une société sans classes ? Le capitalisme a-t-il fait preuve de son immortalité ? C'est peut-être entre les lignes de l'œuvre des théoriciens du socialisme qu'il faut chercher la réponse à ces interrogations, plus que dans leurs intentions déclarées : " La production capitaliste, elle, est arrivée au stade où le travail de haute direction, entièrement séparé de la propriété du capital, court les rues. " (Marx) " Nous, parti du prolétariat, nous ne pouvons prendre nulle part l'art d'organiser la grande production à l'instar des trusts, - nulle part à moins que nous n'allions la chercher chez les spécialistes les plus qualifiés du capitalisme. " (Lénine) " Nous n'avons pas inventé la planification. C'est dans son principe, la même méthode qu'utilisent Morgan et son état-major (mieux que nous) pour gérer son trust, à savoir : prévision, coordination, direction..." (Trotski) " [Dans] toutes les élections, la présentation des candidats, leur soutien, etc., doivent s'effectuer sous l'angle non seulement de leur fermeté politique, mais aussi de leurs capacités de dirigeants, de leur ancienneté administrative, de leurs qualités d'organisateurs..." (Boukharine) Quel acteur social se trouve au cœur de ces quatre affirmations ? Vous répondez : les intellectuels, les bureaucrates, les technocrates, les managers ou mieux, les cadres ? Ce livre pousse cette perception du rôle historique des cadres jusqu'à son terme. Au sein du mode de production capitaliste émerge progressivement une nouvelle structure de classe, de nouveaux rapports de production, préfigurant un mode de production alternatif, dont la classe dirigeante serait celle des cadres. Les tentatives de construction du socialisme ont dégénéré dans des variantes de telles sociétés post-capitalistes, et pas les meilleures qu'on puisse concevoir. Reste alors ouverte la question : comment remettre le projet socialiste sur ses rails ?

07/1998

ActuaLitté

Sociologie

Sociologie historique du capitalisme

Au cours de la dernière décennie, le mot " capitalisme " a fait un retour remarqué dans le débat politique et dans la recherche. Ce livre s'appuie sur les travaux les plus récents en histoire et en sociologie économiques pour raconter les trois âges du capitalisme, de la fin du XVIIe siècle à nos jours. Ce récit permet de répondre à des questions concrètes et variées : comment la satisfaction des actionnaires est-elle devenue une valeur dominante ? L'ubérisation est-elle un retour au XIXe siècle ? En quoi le commerce d'esclaves a-t-il contribué à la naissance du capitalisme ? Une finance chrétienne ou musulmane est-elle possible ? Qui a conquis les droits associés au salariat, et comment ? On apprend aussi qu'il n'y a pas vraiment eu de " révolution industrielle ", que les dilemmes des mouvements de consommation engagée vers 1900 ressemblaient à ceux d'aujourd'hui, ou encore en quoi la crise financière de 2008 diffère de celle de 1929.

01/2021

ActuaLitté

Sociologie politique

Travail et capitalisme monopoliste

En s'appuyant sur Marx et sur son expérience en tant qu'ouvrier de l'industrie, Braverman étudie les conséquences des changements technologiques de la période d'après-guerre sur la nature du travail, la composition et la différenciation de la classe ouvrière. Il montre comment la division, l'organisation scientifique du travail (le taylorisme) et les nouvelles technologies contribuent à déqualifier le travail (dans l'industrie mais aussi dans l'ensemble des activités de la société) et à ôter aux travailleurs le contrôle qu'ils exercent sur le procès de production. Publié en 1977 chez Maspero, ce livre, devenu un classique, continue de susciter de nombreux débats quant à l'avenir du travail. Cette édition est accompagnée d'une préface de J. S. Carbonell et de deux inédits de Braverman en français.

06/2023

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Vers un nouveau capitalisme

A l'heure où le système financier est en pleine mutation, le prix Nobel de la Paix, l'homme qui a imposé le microcrédit, propose une nouvelle forme d'activité économique, complémentaire au modèle classique. Tout comme le microcrédit, qui concerne aujourd'hui plus de cent millions de familles, ce que le Pr Yunus appelle le social-business pourrait profondément renouveler le capitalisme. Qu'est-ce qu'un social-business ? Une entreprise qui gagne de l'argent mais qui n'est pas tendue exclusivement vers la maximalisation du profit. Une entreprise qui consacre ses bénéfices à la diminution des coûts, à la production d'avantages sociaux. Une entreprise qui ne rémunère par ses actionnaires. Utopie ? les premiers social-business créés par la Grameen Bank témoignent du contraire. La nouvelle révolution à laquelle nous invite le Pr Yunus ouvre la voie à un modèle économique différent, plus juste et plus humain.

01/2009

ActuaLitté

Economie

L'avenir du capitalisme

Est-il possible de réguler les marchés du monde ? Ou sommes-nous voués à suivre, désarmés, les embardées d'un système chaotique et frénétique ?Jean-Luc Gréau indique pourquoi il est devenu nécessaire de rationaliser le capitalisme, au moment où celui-ci montre sa fragilité et ses incohérences. Le chemin vers l'intégration mondiale est balisé par les faillites récurrentes de nombreuses économies et des scandales d'entreprises d'une gravité sans précédent. La bourse contemporaine, coeur idéologique du système, fonctionne à rebours de son principe fondateur : les fonds d'épargne collective, qui devraient financer les entreprises, les soumettent en fait à un régime de prédation. Pour mettre fin à ces anomalies, Jean-Luc Gréau propose des remaniements d'envergure : création de grands marchés communs régionaux, protégés de l'extérieur, sur le modèle du Marché commun européen d'origine ; régulation et garantie de la dette des pays emprunteurs par un Fonds monétaire international rénové ; association contractuelle des entreprises et de leurs actionnaires en vue de leur coopération effective, et dépérissement simultané des bourses qui ont perdu leur raison d'être.

01/2005

ActuaLitté

Droit constitutionnel

Capitalisme, libéralisme et constitutionnalisme

Elaborer une Constitution est-il un acte de pure organisation politique ou peut-on y voir aussi un acte d'organisation économique ? On a commencé à écrire des Constitutions au moment où le capitalisme se développait comme organisation économique des sociétés, et cette n coïncidence n n'est peut-être pas fortuite. Depuis, les évolutions du constitutionnalisme et du capitalisme présentent une certaine gémellité. De la propriété du VIIIe siècle aux institutions bancaires et financières de l'ordre économique contemporain, et notamment au sein de l'Union européenne, leurs liens avec la question constitutionnelle sont donc mis au jour et interrogés dans cet ouvrage.

02/2021

ActuaLitté

Essais

Capitalisme et colonisation mentale

Le capitalisme s'étant profondément transformé depuis trente ans, se développent désormais des formes apparemment plus douces d'une domination en réalité totale, qui prend l'allure de l'émancipation subjective : critique des règles et de la bureaucratie, entreprise "libérée" des managers, organisation "agile", valorisation de l'entrepreneuriat... Notre vie sociale tout entière repose sur la ressource essentielle de la performance économique, tant au travail que dans une mobilisation continue du consommateur. Nous vivons ainsi le temps du capitalisme avancé, combinaison unique entre des nouveaux modes de fonctionnement organisationnels et psychiques dans l'entreprise, et leur déploiement social jusque dans l'espace privé, éventré par le télétravail. La logique du mode de production capitaliste a envahi l'ensemble du champ social et jusqu'à l'intimité, puisque le modèle économique est devenu le prototype de la manière d'être au monde : échange et négociation, esprit de calcul, utilité et instrumentalité définissent les coordonnées naturelles de nos façons d'agir, de penser et d'interagir. Le terme de colonisation mentale désigne cette mutation anthropologique, qui pose les jalons d'une résistance possible dont l'affect écologique est le principal symptôme.

04/2021

ActuaLitté

Economie politique

Capitalisme, socialisme et démocratie

La société capitaliste est vouée à la décomposition. Inévitablement. Et non moins inévitablement, un type socialiste de société va émerger. C'est Schumpeter, le frère ennemi de Keynes qui le démontre dans ce livre culte - et comme le dira l'un de ses étudiants, "Schumpy is just wonderful" !

10/2023

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

Un fief capitaliste, le Creusot

Un fief capitaliste peut être considéré comme la première enquête syndicale du mouvement ouvrier français. A sa première parution en 1882, on envisagea en "haut lieu" d'interdire ce texte écornant gravement l'image de "patronat social" des Schneider dans leur fief du Creusot. L'exemple de la lutte autour de la gestion de la caisse de secours est à cet égard édifiant. A l'heure de la finalisation de la privatisation de la sécurité sociale au profit d'assureurs bavant sur le pactole, ce texte présenté par son auteur au congrès de la région de l'Est du Parti ouvrier en 1881 à Saint-Etienne, montre ce vers quoi nous sommes renvoyés depuis l'offensive néo-libérale de la Compagnie "Thatcher-Reagan & Macron". Préfacé et accompagné d'une biographie détaillée de J.B. Dumay, voici un texte indispensable.

01/2021

ActuaLitté

Sciences politiques

Comment va le système capitaliste ?

Cet ouvrage présente une série de domaines et d'exemples qui illustrent les ravages du système libéralo-capitaliste et de la "gouvernance" moderne. Ce sont des applications et des conséquences de sa logique générale d'accaparement de tous les espaces disponibles pour sa facilitation, son maintien ou son expansion. Il s'agit aussi de son fonctionnement pratique. L'auteur décrit comment ce système facilite des approches médiocres sur les problèmes qui inquiètent les Français : communautarisme, immigration, insécurité et violence, poids des religions, questions d'autorité, de légalité, de légitimité, de droit, de mode de gouvernance, injustice sociale, technique moderne et écologie. Cette réflexion ne vise qu'à éclairer la façon dont se présentent ces problèmes d'actualité. Ils n'ont pas été créés seulement par le modèle socio-économique en place. Cependant celui-ci les aggrave et empêche leur résolution.

06/2021

ActuaLitté

Ecologie politique

Le pillage de la nature. Capitalisme et rupture écologique

Alliant critique sociale et environnementale selon une approche marxienne, cet ouvrage est une contribution majeure au courant écosocialiste. A travers des analyses originales, les auteurs développent une pensée écologique matérialiste et historique englobant la destruction de la nature, le spécisme, la domination sociale et de genre, l'agriculture intensive, l'éco-impérialisme ou encore la théorie de la valeur. Ces réflexions novatrices, convoquant des auteurs classiques mais aussi les recherches les plus contemporaines, établissent les bases d'une écologie humaniste et révolutionnaire où la préservation des conditions naturelles de la vie participe à la lutte pour l'émancipation sociale. J. Bellamy Foster est rédacteur en chef de la 'Monthly Review' et professeur de sociologie à l'université de l'Oregon, auteur entre autres de 'Ce que tout écologiste doit savoir à propos du capitalisme'. Brett Clark est professeur de sociologie et d'études sur la durabilité à l'université de l'Utah.

04/2022

ActuaLitté

Economie

Quel avenir pour le capitalisme ? Analyse et synthèse des débats actuels

La crise finanicière et économique qui a frappé le monde en 2008 a ébranlé le modèle capitaliste. Certains la considèrent comme consubstancielle au fonctionnement de l'économie de marché. Et d'appeler, si ce n'est sa disparition, du moins son évolution. L'objectif de l'ouvrage de Jean-Jacques Lambin est de revenir sur les différents courants de pensée qui se sont exprimés et d'analyser la pertinence de leurs critiques. Après avoir présenté un panorama des capitalismes mondiaux, il appréhende également ses mutations contemporaines et interroge les différents mouvements émergeants : du modèle de l'économie circulaire à celui de la décroissance conviviale sans oublier l'émergence du capitalisme cognitif.

04/2011

ActuaLitté

Sociologie politique

L'orgie capitaliste

Pour la première fois, Marc Dugain partage ses convictions tranchées sur notre époque et ses principaux bouleversements : la dictature consumériste, la croyance libertarienne dans le progrès, les catastrophes écologiques, la surveillance numérique... En tirant le fil de ses intuitions et en explorant ses thèmes de prédilection, cette conversation au long cours nous fait pénétrer dans la fabrique de ses romans. Comment déconstruit-il les récits officiels tout en tenant à distance les théories complotistes ? Comment transforme-t-il sa colère en un moteur de changement ? Comment sa connaissance de la psychologie de ceux qui nous gouvernent peut-elle nous aider à anticiper l'avenir ? Il fallait la puissance, la clairvoyance et la liberté de pensée du romancier pour décrypter une réalité qui dépasse souvent la fiction.

02/2024

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

Communistes de Conseils contre le capitalisme d’Etat

Si dans le concert de la vie historique moderne la "politique de puissance" (Machtpolitik) donne le la, le bolchévisme ne fait pas exceptionA ; ce n'est point " l'utopie au pouvoirA " mais l'apothéose du réalisme politique (Realpolitik). Le bolchévisme, dont la pratique du pouvoir s'arc-boute sur le jargon marxiste-léniniste et ses mots vedettes, a établi un régime social sui generis analysé par ses critiques les plus lucides comme capitalisme d'Etat. Acteurs, pour beaucoup, de la Révolution allemande (1918-1923), témoins d'une apparition du trésor perdu de la Révolution sociale, vaincus par la contre-révolution, ceux-ci, communistes de conseils, nous ont légué une histoire qu'il nous faut transmettre. En effet, cette pensée permet de renouer avec le projet d'une critique conjointe de la politique et de l'économie politique. Alors que la société spectaculaire fait les frais de la politique de puissance, le communisme de conseils est une alternative si nous voulons, au milieu des ruines d'une civilisation marchande universelle et tautologique rivée à la boucle rétroactive argent-marchandise-argent, nous frayer un chemin vers un monde où, pour citer Adorno, "la paix est l'état de la différence sans domination dans lequel les différences communiquent" . L'actualiser en l'historicisant permet de revisiter le présent et, pour reprendre les catégories marxiennes, de relancer l'émancipation humaine par-delà l'émancipation politique (bourgeoise, capitalistique). Cet héritage, il nous faut le sauver tout en en faisant la critique, cathartique. En proie aux catastrophes du présent, il est urgent de faire revivre une utopie concrète, projet de justice et de bonheur.

03/2023

ActuaLitté

Economie (essai)

La société hyper-industrielle. Le nouveau capitalisme productif

La sortie du monde façonné par l'industrie de masse du XXe siècle ébranle toute la société française. Quel sera le nouveau monde de la globalisation et de la révolution numérique ? Prenant le contrepied des analyses les plus répandues — désindustrialisation, passage à une société de services —, Pierre Veltz décrit une situation où les services, l'industrie et le numérique convergent vers une configuration inédite : le capitalisme "hyper-industriel". Cette convergence se déploie à l'échelle mondiale, faisant émerger une nouvelle économie, mais aussi une nouvelle géographie. Un grand partage se dessine, entre un archipel de pôles ultra-connectés et des mondes périphériques résiduels. Grâce à l'intensité de la redistribution, l'Europe et la France échappent pour l'instant aux formes les plus brutales de cette dislocation. C'est un atout immense qu'il faut préserver et consolider.

02/2017

ActuaLitté

Economie (essai)

Chine / Etats-Unis, le capitalisme contre la mondialisation

Tensions géopolitiques, guerre commerciale, Nouvelles Routes de la soie, course à l'armement dans l'Indopacifique, bataille des semi conducteurs... La montée en puissance de la Chine inquiète, et sa rivalité avec les Etats-Unis atteint un point de bascule qui bouleverse les équilibres mondiaux. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ? Si le constat est clair, l'analyse fait cruellement défaut. Tels des somnambules, nous avançons sans vraiment comprendre la déstabilisation du monde qui se joue pourtant sous nos yeux. Dans cette tempête, il est nécessaire de retrouver une boussole. Par l'analyse économico-politique, ce livre élucide les ressorts profonds et les enjeux existentiels de l'affrontement entre les deux superpuissances : c'est le capitalisme lui-même qui mine la mondialisation et entraîne la fragmentation actuelle. En devenant capitaliste, la Chine s'est vue contrainte de défier ce qui a permis son essor, à savoir une mondialisation pensée, organisée, contrôlée par et pour les Etats-Unis. Cette contradiction l'a amenée à tailler des croupières aux multinationales américaines via une réorganisation sino-centrée du marché mondial, en créant de nouvelles infrastructures technologiques, monétaires et physiques qui court-circuitent la supervision américaine. Cette démarche place Pékin sur les rails d'une confrontation directe avec les Etats-Unis qui va redessiner notre monde. Ce livre, grâce aux clés de compréhension inédites qu'il propose, nous aide à en prendre toute la mesure.

04/2024

ActuaLitté

Essais généraux

Protection de la nature et capitalisme : incompatibles !

Pour une vraie révolution écologiste On nous vante depuis des décennies les vertus d'une transition écologique indolore pour ne rien changer. Le vivant ne cesse de régresser. Le climat de se détériorer. Quelque chose ne fonctionne pas. L'éco-capitalisme est un leurre. Le monde associatif de la protection de la nature, un marécage. Les enjeux sont ailleurs. Il faut proposer un autre récit. Alors peut-être parviendrons-nous à éviter l'Apocalypse...

11/2021

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Rompre avec le capitalisme : utopie ou nécessité ?

La fin du pétrole est programmée pour dans 30 ou 50 ans, avec une forte montée de son prix et les guerres possibles pour son contrôle ; les réserves naturelles de la plupart des métaux vont disparaître ce siècle, en d'autres termes la croissance actuelle aura rapidement épuisé les ressources que la terre lui offre. De plus, cette croissance a des effets dévastateurs sur notre terre : réchauffement climatique, pollutions, atteintes à la biodiversité, qui vont gravement toucher des centaines de millions d'êtres humains. Enfin, la surconsommation menace la santé d'une partie des habitants des pays développés, alors que 24 000 personnes meurent de faim chaque jour au Sud. Cette situation pourrait mener à la catastrophe, une sorte déco-suicide général. Et pourtant l'humanité, pour la première fois de son histoire, est arrivée à un stade de développement qui permettrait de satisfaire les besoins fondamentaux de chaque être humain. Cela serait possible, mais pas dans notre système politique et social. Le capitalisme a un besoin systémique de croissance, le dépassement du capitalisme est une condition de survie heureuse. Pour cela, il faut comprendre les échecs des tentatives de construction du socialisme, c'est aussi un des buts de ce livre.

09/2011

ActuaLitté

Sciences historiques

Le ventre des femmes. Capitalisme, racialisation, féminisme

Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités ? Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau. Dès 1945, invoquant la "surpopulation"de ses anciennes colonies, l'État français prône le contrôle des naissances et l'organisation de l'émigration ; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient. Françoise Vergès s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'auteure entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui.

03/2017

ActuaLitté

Economie

Le socialisme à l'épreuve du capitalisme

Le socialisme s’est défini historiquement par une critique du capitalisme et de la société qu’il façonne. Irrationnel, comme en témoigne la sévérité de ses crises, injuste en matière de répartition, aliénant moralement, le système capitaliste plonge les individus dans les « eaux glacées du calcul égoïste ». Ce sont là les trois grandes critiques formulées très tôt par les socialistes. Mais quelle alternative proposer ? Les débats autour de cette question centrale n’ont jamais cessé depuis les origines du socialisme.Pour Daniel Cohen, Alain Bergounioux et les 23 contributeurs de ce volume, une bonne part des problèmes identitaires dont souffre aujourd’hui le socialisme en Europe tient à cette question toujours non résolue et d’autant plus cruciale à l’heure où le capitalisme financier traverse une nouvelle crise profonde.Retracer cette histoire, du point de vue doctrinal, évidemment, mais aussi politique, c’est procéder à un indispensable droit d’inventaire. C’est également trouver les clés de la pérennité du socialisme démocratique et des conditions de son renouveau.

03/2012

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Vivre sans le capitalisme ? Inconscient et politique

Dans cet ouvrage, l'auteur s'efforce de montrer qu'il y a, dans nos sociétés modernes démocratiques, une légitimation et une légitimité sociales et politiques approximatives. Il explique notamment que ces sociétés sont aujourd'hui trouées de degrés d'excès illégitimes, mais qu'elles sont surtout dominées en excès illégitime global par le capitalisme. Les luttes se font, dans les meilleurs des cas, contre les excès illégitimes sociaux et politiques et contre ceux spécifiques au capitalisme.

03/2016

ActuaLitté

sociologie du genre

Selfie. Comment le capitalisme contrôle nos corps

Après la vague des mouvements de libération du corps des femmes sous l'étendard du " Body positive " , il est temps de faire le bilan ! La lutte contre la grossophobie, le validisme, le colorisme, et tous les procédés dangereux conseillés par la médecine, la culture populaire et les industries du régime et de la cosmétique, a permis de mettre en avant des physiques pluriels, bien loin de l'injonction à la maigreur des années 2000. Mais la pression qui pèse sur le corps des femmes est-elle réellement remise en cause ? Sur les réseaux sociaux comme dans les magazines ou les publicités, on observe la glorification de deux types de femmes " accomplies " , deux modèles de corps qui paraissent s'opposer. La fit girl, blanche, CSP+, se doit d'être naturelle et dynamique. Elle prend soin d'elle à coup de détox, de " jeune intermittent " et pratique le sport comme une religion. Le second modèle cible les femmes racisées et de milieux populaires. Elles sont enjointes à assumer un physique " racialisé " et sexualisé : de grosses fesses, une grosse poitrine, mais tout aussi invitées à se rapprocher de la blanchité à coups de décoloration de la peau, d'affinage du nez et perruques lisses. A qui profite donc toute cette positivité toxique ? A l'industrie de la beauté bien sûr, et les marques de cosmétiques, ou de chirurgie esthétique rivalisent d'ingéniosité pour nous pousser à correspondre toujours plus à ces nouveaux idéaux. Pendant que les inégalités sexistes et les discriminations persistent, ce corps continue de détourner les femmes de leur libération en leur faisant croire qu'elles ne sont plus passives mais actives, plus victimes mais en pleine possession de leurs droits. Jennifer Padjemi mène une enquête engagée pour montrer comment le capitalisme moderne a récupéré tous les mouvements qui oeuvrent pour la libération des corps des femmes et nous enjoint à lutter contre ces nouvelles injonctions. Un essai percutant et libérateur !