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Le Village oublié. Bagnard en Sibérie, 1915-1919

Extraits

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Histoire internationale

Deux années en Ukraine 1917-1919

Charles Dubreuil, installé à Kiev de 1917 à 1919, y a vécu certains des principaux épisodes de la révolution. Il s'est montré particulièrement attentif aux grandes étapes du réveil national ukrainien qui s'est produit à ce moment : la revendication de l'autonomie, la proclamation d'un Etat ukrainien, sa lutte pour l'existence face à la nouvelle Russie soviétique. Témoin engagé, Dubreuil est l'un des rares Français de cette période à avoir pris fait et cause pour un mouvement ukrainien dont son propre gouvernement se méfiait. Si ses préférences politiques l'ont parfois entraîné à des jugements tranchés sur les dirigeants et leurs actes, il a laissé un témoignage précieux, complété d'un exposé sur l'Ukraine et les Ukrainiens qui est un plaidoyer bien informé pour leur identité et leurs droits. L'ouvrage reproduit l'édition originale de 1919, précédée d'une présentation de Iaroslav Lebedynsky qui replace le texte de Charles Dubreuil dans son contexte historique et y ajoute les précisions et corrections nécessaires.

01/2018

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Littérature française

Deux Années en Ukraine. (1917-1919)

C'est le 6 janvier 1917 que je débarquai, pour la première fois, à Kiev. En toute autre circonstance, j'aurais admiré la capitale de l'Ukraine, avec ses rues larges et droites, ses hautes maisons aux toits rouges et verts, ses multiples églises aux dômes dorés, sa cathédrale Saint-André qui s'embrase sous les baisers du soleil, sa double croix de Saint-Vladimir qui s'illumine le soir, son vieux quartier qui s'étage en gradins, son fleuve majestueux qui roule, à la belle saison, ses eaux jaunes et profondes sur lesquelles se jouent, mouettes vivantes, une multitude de voiles blanches. Mais, parti précipitamment de Bucarest, avec ma famille, cinquante jours auparavant, quelques heures à peine avant l'occupation de la capitale roumaine par les troupes austro-allemandes, je venais d'accomplir un voyage, véritable odyssée, qui avait absorbé le plus clair de mes économies et j'arrivais dans une ville dont j'ignorais tout, surtout la langue et où je ne connaissais âme qui vive : Kiev.

10/2022

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Sciences historiques

Les Landes. 1914-1918

Trop éloignées des zones de guerre, les Landes ne connurent pas, a priori, les calamités qu'enregistrèrent d'autres régions françaises plus proches du front. Cependant, outre ses contingents de soldats locaux qui partirent à la guerre et dont bien peu revinrent, le département subissait, tout au long de ces quatre années de malheur, de grandes souffrances qui sont inscrites à jamais dans l'Histoire... Les hommes valides étant partis au combat, femmes, enfants et vieillards, ou émigrés espagnols venus de leur "pays neutre" tout proche, durent s'employer à faire vivre les fermes, l'exploitation de la forêt, les usines. Ils durent lutter pendant quatre ans contre l'angoisse de la mort d'un proche au combat, la dureté de la vie et des conditions de travail souvent très exigeantes. A cela s'ajoutaient les restrictions alimentaires, la spéculation sur la nourriture, les pénuries en tout genre... L'auteur évoque des faits étonnants, singuliers, dramatiques ou même tragi-comiques, dont la plupart sont aujourd'hui oubliés et qui constituent un témoignage primordial pour la mémoire régionale et les générations futures.

09/2018

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Première guerre mondiale

"Je t'écris dans le fond d'un trou". Lettres de guerre de Maurice Gastellier (1913-1919)

0rphelin de père à 14 ans, originaire de Coulommiers dans le pays de la Brie, le jeune conscrit Maurice Gastellier passe cinq ans et six mois de sa jeunesse en tant que simple fantassin de deuxième classe. Incorporé au 76e RI de Coulommiers, à l'âge de 19 ans en octobre 1913, il est affecté en 1916, au 19e RI de Brest et démobilisé en avril 1919. Blessé par quatre fois, gazé, il a été de tous les combats : la bataille des frontières en août 1914, l'Argonne et Vauquois en 1915, la guerre des mines à Berry-au-Bac et Verdun en 1916, et le Chemin des Dames en 1917. Il participe à l'épisode méconnu des soldats russes mutinés au camp de la Courtine en Creuse en septembre 1917, puis retourne sur le Chemin des Dames au printemps 1918, dans le secteur de l'Harmannswillerskopf en Alsace, dans la Somme, sur le front de Champagne et dans le passage de la Meuse, le 10 novembre 1918. La correspondance assidue des quelque 600 lettres, une tous les deux jours et demi, confrontée aux journaux des marches et opérations des 76e et 19e RI a permis de reconstituer la vie du fantassin d'active au jour le jour. Pour celui qui fût l'un de ces combattants les plus exposés dans la Grande Guerre, cette écriture singulière est une nécessité et un lien avec ceux qui sont restés au pays du Theil et de Coulommiers. Le paysan-soldat laisse au pays sa mère, seule à la ferme avec son frère cadet, un ouvrier, et le cheval Bijou pour les travaux des champs. Ecrivant dans un français oral teinté de patois briard, il témoigne avec humilité, de son expérience dans la boue des tranchées. Il exprime son attachement ténu aux siens et au territoire de la Brie, se préoccupant du déroulement des travaux et de la gestion de la ferme familiale au fil des saisons.

06/2023

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Littérature française

"Ballades" d'un adolescent (1915-1919)

Rien n'est plus passionnant que le récit d'une histoire vécue. C'est le cas avec "Ballades d'un adolescent" car le héros de ce roman a lui-même écrit ses "mémoires" qui à l'époque étaient davantage des témoignages. Ceux des tranchées sur les supports dont il disposait pour raconter ses souffrances physiques et morales, ses nombreux déplacements, ses peurs ou ses blessures. Mais aussi ses rares joies comme celle de retrouver sa mère qui n'hésitait pas à affronter toutes les interdictions pour venir le voir aux abords du front. Sans oublier le fait de pouvoir faire partager ses passions pour le chant et le violon dans les églises et sur les estrades. Tous ces personnages rencontrés au hasard des tranchées, des hôpitaux et des hébergements divers l'ont aidé à sortir de son adolescence. Mais au gré de ces "ballades" on découvre des considérations plus matérielles : survivre, manger, boire, se laver, chercher dans une sape une table et une chaise pour écrire, attendre l'arrivée des cuistots porteurs des dernières nouvelles des autres tranchées. Somme toute... de petites histoires qui ont construit la Grande. "Il n'y a qu'un seul roman, et nous en sommes à la fois les auteurs et les personnages : l'Histoire". (Jean d' Ormesson).

02/2022

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Sciences historiques

Deux guerres totales 1914-1918 1939-1945. La mobilisation de la nation

Le XXe siècle a été celui de la guerre totale. Cet ouvrage décrit la mobilisation des hommes dans la Grande Guerre, le fanatisme technologique de la guerre moderne et la mobilisation économique de l'arrière. Les auteurs évoquent le développement économique, "pourquoi les riches ont gagné", et situent la contribution décisive des entreprises et des entrepreneurs, notamment français, Ace à l'effort de guerre. La guerre est une source inégalée d'innovation technique, comme le montre l'étude de cas emblématiques : la chimie, la construction navale aux Etats-Unis et au Canada, la production aéronautique japonaise, la production d'armement terrestre en Italie. Cette mobilisation entraîne la nécessité de nouveaux outils pour gérer l'action du temps de guerre. La nouvelle donne administrative et organisationnelle est ainsi retracée à travers les exemples de la logistique militaire et des chemins de fer, de la recherche opérationnelle de la statistical branch et de la coordination des administrations civiles. Au-delà de la dimension militaire, ce livre constitue un apport décisif à la connaissance des guerres globales du XXe siècle.

02/2012

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Poésie

Dans le sillage du météore désinvolte. Lettres de guerre, 1915-1918

Jacques Vaché écrit ainsi son existence au front, dans une lettre célèbre à André Breton. Il a alors et pour toujours 23 ans, la Première Guerre mondiale va finir et il devient une légende. Personnage remarquable par son aptitude à résister au désastre, Jacques Vaché instille dans ses Lettres un ton désinvolte et subversif qui dévitalise les nerfs de la guerre et électrise les avant-gardes naissantes.

02/2021

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Histoire de France

1914-1919 ceux qui protestaient

1914-1918 fut un intermède belliciste entre deux époques marquées par un fort rejet de la guerre. En 1914 il ne fallut que quelques jours pour que les très nombreuses voix pacifistes qui s'élevaient dans tous les milieux et parmi toutes les sensibilités politiques soient submergées par la vague de violence qui déferlait sur l'Europe. En 1918 l'évidence du désastre et le deuil immense qu'il avait provoqué redonnèrent à ces voix toute leur pertinence et leur poids. Bien des années après, l'influence de ces idées se fait encore sentir dans l'historiographie, au point d'affecter l'analyse de la contestation pendant la durée même du conflit. Galit Haddad reprend donc cette question à nouveaux frais. Elle s'affranchit de la politique et de l'idéologie en questionnant la protestation en tant que phénomène culturel, à travers une analyse du discours des contestataires, combattants et civils, homme ou femmes. Elle décrypte l'argumentaire qu'ils déploient dans un contexte qui leur est hostile, marqué par la répression et les arrestations, ainsi que les rythmes suivis par ce mouvement multiforme. Mais, surtout, elle y expose une découverte qui fera date : il est impossible de comprendre le phénomène de la protestation sans le relier aux idées que se formaient les acteurs sur la durée de la guerre et sur les perspectives de défaite ou de victoire. Ainsi, à partir du moment où la contre-offensive alliée de juillet 1918 ouvre le chemin du succès final, la contestation combattante disparaît de l'armée française. Débarrassée de ses préjugés, cette analyse de la protestation permet au lecteur de rejoindre combattants et civils dans leurs angoisses et leurs espérances d'êtres ordinaires confrontés à un drame qui les dépasse.

03/2012

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Histoire de France

Journal de la guerre. 1914-1919

La guerre ? "Un paysage qui vous tire dessus." Guy de Pourtalès (1881-1941) rapporte ces propos, qui l'ont frappé, de son ami Valdo Barbey. L'écrivain genevois, devenu français, mobilisé en 1914, n'a pas connu la tranchée, mais il a passé quatre ans et demi sous les drapeaux comme interprète militaire, propagandiste au Quai d'Orsay, officier informateur. Il a vécu de près les événements de la Grande Guerre, particulièrement ceux qui ont affecté les relations entre sa patrie d'adoption et son pays d'origine. Tiraillé entre des appartenances et des loyautés qu'il entend faire tenir ensemble, Pourtalès donne l'impression d'être toujours en porte-à-faux avec le rôle qu'il se choisit, ou qu'on lui attribue. C'est précisément cette position d'intermédiaire - symbolisée par le statut d'interprète - qui crée l'intérêt du Journal de la Guerre, parce qu'elle décale le regard, l'enrichit, et donne lieu à un récit à la fois original, informé et communicatif.

09/2014

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Economie

La France en guerre économique (1914-1919)

Afin de répondre aux demandes de plus en plus importantes et répétées des armées, l'industrie s'érige en vaste front de l'arrière. Des usines se reconvertissent ou sont créées ; les grandes entreprises deviennent des "firmes-pivots" structurant, au sein de chaque branche d'activité, de grands établissements, des PME et des sous-traitants. Des flux d'innovations se répandent dans l'artillerie, l'aéronautique, les chars, les méthodes de fabrication. La pénurie de produits de base, de charbon, de moyens de transport et de main-d'oeuvre enraye ces processus ; une économie administrée se cristallise pour les surmonter. Il faut aussi financer les investissements et les besoins courants des entreprises et de la commande publique, d'où le rôle croissant des banques. Un enjeu clé est d'affûter la compétitivité des systèmes productifs nationaux et locaux afin de contrecarrer la puissance industrielle allemande au coeur de la guerre, puis de préparer la nouvelle Europe économique de la paix.

01/2018

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Histoire de France

1914 - 1917 Autres regards

Werner Goettrich, brancardier allemand affecté au lazaret de Montgarny, séjourne dans l'Aisne de 1914 à 1917. Blessé sur la ligne Hindenburg le 22 juin 1917, il est hospitalisé à Laon. Pendant sa convalescence, Werner relate à la façon d'un journal intime les événements vécus sur le front. Afin de donner à son carnet une touche toute personnelle, il y ajoutera les magnifiques cartes postales que son épouse lui a adressées durant ces trois années de guerre.

06/2014

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Littérature étrangère

Dépendances. Journal (1912-1913)

Érotomane. Graphomane. Morphinomane. Chacun de ces qualificatifs définit à un moment ou un autre la figure de Géza Csàth, homme aux multiples dépendances. Près d'un siècle après sa mort, il continue, en Hongrie d'où il est originaire, et dans le monde où son oeuvre est largement traduite, à susciter interrogations et impressions contradictoires. Avec son journal enfin traduit en français, on découvre la face cachée de cet écrivain génial qui mit à se torturer une passion toute particulière. Œuvre littéraire exceptionnelle née en marge de la psychanalyse balbutiante, ce Journal intime dévoile les facéties libertines et féroces d'un héritier de Casanova se muant peu à peu en victime d'une terrible tragédie. L'écriture ne pardonne pas, croit-on savoir : en voici une preuve stupéfiante.

10/2009

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Première guerre mondiale

Secrets diplomatiques 1914-1918

Tous les hommes d'Etat, tous les pays ont toujours hautement condamné la diplomatie secrète. Tous les ont cependant pratiquée pour promettre aussitôt d'y renoncer. La diplomatie secrète couvre donc un champ très vaste. Pour les historiens, ce sujet est passionnant car il révèle, plus que la diplomatie officielle, le reflet d'une humanité qui se cherche, car il nous fait connaître la direction des intentions, l'inquiétude des consciences, l'idéal de quelques-uns au service de tous. Nous parcourons donc, dans le cadre de la Première Guerre mondiale, les dédales de cette activité en prodiguant notre admiration aux succès, nos regrets aux échecs. Grâce à l'étude de ces initiatives ambitieuses, nous comprendrons mieux, à travers le cheminement des efforts, la lutte que des hommes ont menée pour maîtriser, pour diriger leur destin et celui de leur pays. Des tractations pour faire entrer la Turquie dans la guerre, aux négociations préliminaires de l'armistice, en passant par la détermination des différentes parties de rallier l'Italie à leur cause ou encore la volonté de l'empereur Charles Ier d'Autriche, à peine monté sur le trône, de négocier secrètement la paix avec la France sans en avertir son allié allemand. L'auteur passe en revue toutes les manoeuvres qui ont agité l'ombre du premier conflit mondial.

11/2023

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Histoire de France

Avec les tirailleurs sénégalais (1917-1919) : Lettres inédites du front d'Orient. Tome 2 (avril 1918 - avril 1919)

Ces lettres d'amour et de guerre préentent le récit de la participation de l'adjudant Escholier à l'Armée d'Orient et à l'étonnante épopée qui l'amène, en 1918, des monts de Macédoine aux plaines de Hongrie. Le gradé blanc noue des liens avec les tirailleurs noirs et ce livre pose un regard de plus en plus juste sur les soldats africains et les inscrit déjà dans notre mémoire collective.

09/2013

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Critique littéraire

Le 13 juillet 1915, à Courtémont - D’une guerre mondiale à un drame familial

Avec cet ouvrage, Didier Wallon s'arrête à la date du 13 juillet 1915, à Courtémont, dans la Marne, non loin du front. C'est le jour où un bombardement va transformer ce conflit mondial en drames familiaux avec 10 tués et 17 blessés. Parmi ces tués, le lieutenant André Wallon, du 41ème régiment d'artillerie de campagne. Didier Wallon nous invite à partager, à travers leurs correspondances, l'intimité de tous les proches d'André Wallon, familles, militaires et amis, frappés de plein fouet par la soudaineté de sa disparition. Ses 6 précédents ouvrages : "Chronique familiale de Paul Wallon, Correspondances, 1914, 1915 (2 tomes), 1916, 1917, 1918" , nous ont fait découvrir le vécu de mobilisés d'une même famille et la relation épistolaire particulière que cela induisait avec leurs parents et amis.

07/2018

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Histoire de France

1914-1918 : le Valenciennois meurtri

Alors que l'Europe, et même le monde entier, commémorent le centenaire de la Grande Guerre 1914 - 1918 et découvrent le conflit le plus sanglant de l'Histoire, les Valenciennois se posent des questions sur les conditions de vie de leurs ancêtres dans cette tourmente. Comment les 35 communes de Valenciennes Métropole ont-elles vécu les quatre années d'occupation allemande ? Quelles exactions, destructions, réquisitions, privations ont subies nos aïeux ? Quelle fut leur vie en cette sombre période, mais aussi quels actes de résistance ont-ils opposés et parfois quels gestes d'humanité ont surpassé leurs aversions ? Quels faits particuliers se sont déroulés dans ma ville ? dans mon village ? Et la paix revenue, dans quel état se sont retrouvés nos bourgs et nos campagnes ? Conçu et rédigé par un groupe d'historiens locaux avec le concours de la Communauté d'Agglomération de Valenciennes Métropole, cet ouvrage collectif répondra à vos interrogations et à bien d'autres, vous plongeant dans le quotidien émouvant de ces années dramatiques. Riche de nombreuses illustrations, parfois inédites, ce livre aborde de façon très dense une tranche du passé du Valenciennois jusqu'alors peu traitée.

10/2014

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Première guerre mondiale

En temps de guerre (1914-1918)

Cet ouvrage s'inscrit dans le renouveau d'intérêt que rencontrent les thématiques de l'historicité et des temporalités dans les sciences humaines et sociales et en histoire des sensibilités. Il porte plus précisément sur le temps vécu en 1914-1918. Il s'agit notamment d'interroger les expériences et perceptions du temps, leurs représentations et mises en récit. Il s'intéresse aux différentes dimensions de l'inscription des acteurs sociaux dans le temps : les temps cycliques (alternance du jour et de la nuit, temps calendaire...), le temps linéaire (articulation entre passé et présent et projections dans l'avenir) et le temps historique (appréhension par les acteurs sociaux de l'époque et de l'événement vécu). Il vise notamment à interroger la manière dont l'expérience de guerre, en tant qu'elle est une expérience du temps, altère le temps social et individuel ordinaire mais aussi, déjà, comment les sciences sociales et de la psyché, dès les années de guerre et d'après-guerre, ont abordé cette question. Plus largement, il propose une relecture des expériences de la Première Guerre mondiale au prisme du temps. ?

10/2023

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Histoire de France

La France en guerre. 1914-1918

Dans un style entièrement accessible, l'ouvrage, écrit par un des grands spécialistes de la période, propose une synthèse très documentée sur tous les aspects de la première guerre mondiale, en tenant compte des travaux et des débats les plus récents de l'historiographie. L'auteur oriente par ailleurs sa réflexion sur la place du premier conflit mondial dans une histoire de France, alors même que la guerre semble faire éclater les frontières et les particularismes nationaux pour ouvrir à un monde global. Nicolas Beaupré cherche ainsi à rendre compte de l'imbrication des échelles et des espaces qui permettent de penser la première guerre mondiale, et d'évaluer la fonction et la position de cette période dans le champ de notre histoire nationale.

10/2013

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Histoire de France

Les Frères Rattaire. L'affaire des oubliés de 1914-1918

L'auteur enquête sur l'histoire du monument aux morts de la commune du Moutaret dans l'Isère et d'un oubli troublant. Même si quatorze jeunes gens furent tués pendant la Première Guerre mondiale, seulement neuf noms furent gravés sur le marbre. Parmi les oubliés figurent trois frères de la famille Rattaire. Un document qui plonge dans la France des années 1920.

11/2012

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Histoire internationale

Souvenirs et mémoires (1917-1925)

Le nom du général Alexeï Broussilov (1853-1926) reste attaché à la grande offensive russe de l'été 1916, ultime victoire de l'Armée impériale avant les secousses révolutionnaires qui ont emporté le régime. Rallié à la révolution de février 1917, il soutient le gouvernement provisoire puis l'abdication de Nicolas II. Généralissime des Armées russes, il est l'un des témoins privilégiés de la construction de l'Armée rouge, qu'il intègre en 1919. En 1929 paraissent en français, dans la traduction du général Albert Niessel, des Mémoires couvrant la période 1914-1917. Consacrés à la guerre et aux débuts de la révolution, ils apportent un éclairage radicalement nouveau sur son parcours personnel au milieu du tumulte révolutionnaire. Cependant cette publication est fragmentaire, la veuve de Broussilov ayant exigé que la partie du manuscrit évoquant les années 1917 à 1925 reste secrète, au moins jusqu'en 1950. La traduction de Niessel fut léguée au Service historique de la Défense à Paris en 1955 et retrouvée en 2007 par Alexandre Jevakhoff, historien et préfacier du présent volume. C'est la version complète, enrichie par un important appareil critique établi par Loïc Damilaville, qui est proposée au lecteur. ? A travers le témoignage exceptionnel de l'un des principaux acteurs russes de la Première Guerre mondiale, c'est toute une époque qui revit, des dernières décennies du régime tsariste jusqu'aux débuts douloureux de l'ère soviétique. Le général Alexeï Alexeïevitch Broussilov (1853-1926) est né à Tiflis. Il connaît une ascension fulgurante et en 1916 il devient commandant en chef des armées du front sud-ouest. Nommé généralissime des Armées russes, il est ensuite conseiller militaire du gouvernement. Malgré son ralliement aux bolcheviks, Broussilov est arrêté en août 1918, puis libéré deux mois plus tard. Après la guerre, il est chargé de diverses missions et meurt en 1926.

11/2020

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Histoire de France

Saleté de guerre ! Correspondance 1915-1916

Voici deux intellectuels de culture protestante, proches de Jaurès, avec leur franc-parler, leurs admirations et détestations, leurs problèmes de pacifistes enfermés dans la guerre. La séparation a produit ces lettres d'où ressort le contraste entre front et arrière, chaque correspondant essayant de comprendre la situation de l'autre et lui demandant de la décrire sans détours. Jules livres ses observations sur la vie des tranchées, les moments chauds à Verdun et dans la Somme, son contact avec la boue et les rats, les poilus et les officiers. De Paris, Marie-Louise raconte la préparation de la revue La Paix par le Droit, les problèmes d'ego au sein de l'équipe, ses démêlés avec la censure. Au contact de hautes personnalités parisiennes et étrangères, elle donne à son mari, et donc aux lecteurs de ce livre, des informations passionnantes sur les coulisses du pouvoir, les missions internationales, les organisations féministes et pacifistes. Et qui mieux que leur amie chargée d'ouvrir le courrier de Barrès pouvait attirer l'attention des Puech sur les lettre d'injures venant du front, dont une contenait des poux destinés au grand embusqué jusqu'au-boutiste ?

10/2015

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Critique littéraire

Guerre et poésie, 1914-1918

On réserve une grande attention au roman et au cinéma de la guerre 1914-1918. La poésie, à l'exception d'Apollinaire, pour la révolution de son écriture, n'est pas à la une. Ce livre rend hommage aux poètes de la Grande Guerre. Un siècle après, ils méritent cette justice, pour la valeur de leur écriture et pour leur douloureux témoignage. En 1914, les poètes se mobilisent. On a calculé un nombre impressionnant de poètes combattants : 2120 ! Où sont-ils ? Les quelques anthologies n'en retiennent qu'un cinquième, au maximum, souvent beaucoup moins. Tous ces poètes sont nos frères jumeaux. Ils sont les témoins d'un horrible massacre, qu'ils présentent dans le feu de leur parole poétique. Aimons-les. Lisons-les.

10/2014

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Critique littéraire

Saint-Exupéry en Suisse. Fribourg 1915-1917

Et si le Petit Prince devait une part de son existence – à commencer par celle de son géniteur – à l'apaisante Helvétie qu'il parcourra de Genève à Lucerne ? Son créateur, Antoine de Saint-Exupéry, aurait pu s'envoler vers l'Eternité, non pas après avoir donné à l'Humanité l'essentiel de son oeuvre, au coeur de l'été 1944, mais avant même d'en avoir esquissé le moindre trait de plume, en s'engageant prématurément, comme tant d'anonymes et de génies en herbe fauchés par la Grande Guerre. L'enseignement humaniste des Pères marianistes, dont il bénéficia à la Villa Saint-Jean de Fribourg, a selon toutes vraisemblances nourri son oeuvre, comme en témoigne le souffle universel qui remplit les pages de Terre des Hommes. Surtout, les bords de la Sarine représentent l'ultime moment de son enfance. En des temps plus que difficiles, Saint-Exupéry tombe sur cette ville pétrie d'histoire, aussi étonnamment que plus tard l'aviateur égaré dans le désert sur le petit bonhomme qui est peut-être celui qu'il a été dans une autre vie, sur une autre planète du côté de la paisible Helvétie épargnée par la guerre. La recherche originale d'Alain-Jacques Tornare est prolongée par une étude de Jean Rime sur les échos ultérieurs de Saint-Exupéry à Fribourg. Son oeuvre y trouve dès la fin des années 1940 une résonance particulière grâce à l'enseignement de Pierre-Henri Simon, avant que le grand public ne s'empare à son tour de la geste émouvante du Petit Prince. Planétaire, la légende de Saint-Exupéry s'est donc aussi enracinée dans les lieux de sa jeunesse.

04/2018

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Sciences historiques

La Meurthe-et-Moselle en 1914-1918

Après son livre intitulé 1914-1918 dans la Marne, Stéphanie Couriaud, arrière-petite-fille de Poilu, s'intéresse cette fois à la Meurthe-et-Moselle pendant la première guerre mondiale. Situé à proximité de l'Allemagne, le département souffre beaucoup dès le mois d'août 1914. De nombreux villages sont alors occupés par les Allemands avant d'être incendiés, comme Anthelupt, Rambervillers ou encore Nomény. L'auteure vous invite à découvrir en images ces quatre années de guerre. Elle rend au passage un vibrant hommage aux hommes et aux femmes qui ont dû affronter le terrible conflit, à l'image de sœur Julie qui, tenant tête à l'ennemi, préserva d'une mort certaine les blessés de l'hôpital de Gerbéviller.

06/2013

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Romans historiques (poches)

Morts pour la France Intégrale : Tome 1, Le chaudron des sorcières (1913-1915) ; Tome 2, Le feu de l'enfer (1916-1917) ; Tome 3, La marche noire (1917-1944)

John Christopher Finlay, reporter pour le Washington Times, vient s'installer à Montparnasse. Avec passion et avidité, il découvre la France qui s'apprête à basculer dans l'horreur d'un conflit mondial. A partir de 1914, Finlay voyage dans cette Europe embrasée et témoigne, dans ses chroniques, de la folie des hommes. Entre mondanités et monstruosités, le vieux continent s'est métamorphosé en un géant bipolaire qu'il ne comprend plus. 11 novembre 1918 : la guerre est finie ! Mais Finlay sait que cette paix fragile n'arrêtera pas la marche noire qui s'annonce dans toute l'Europe. D'ailleurs, il continuera à rendre compte de la violence des soulèvements qui mèneront ,à l'horreur fasciste et nazie. Il quitte la France pour les Etats-Unis en décembre 1923. Mais une terrible révélation va bouleverser le destin du journaliste et, en 1944, après des années d'errance, il revient en France... Le récit épique d'une vie hors du commun.

04/2014

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Littérature française

Les heures longues. 1914-1917

Du même auteur chez Fayard : Chéri, roman Julie de Carneilhan, roman Mitsou, roman Chambre d'hôtel, nouvelles Le képi, nouvelles La paix chez les bêtes Journal à rebours

06/1984

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Littérature étrangère

Carnet de guerre 1914-1918

Les Carnets de guerre 1914-1918 constituent la face cachée d'Orages d'acier, qui, pour André Gide, était "incontestablement le plus beau livre de guerre" qu'il ait jamais lu. Ecrits directement dans le feu de l'action, ces quinze petits carnets d'écolier nous révèlent la matière brute sur laquelle Jünger se livra, une fois la paix revenue, à un savant travail de réécriture. Fort peu de témoins sont restés autant d'années que lui en première ligne des combats, sans jamais cesser de prendre des notes d'une acuité stupéfiante. Sept fois blessé, Jünger a pu relater avec une objectivité volontairement glaciale les souffrances du fantassin. Ce témoignage sans fard d'un engagé volontaire de dix-neuf ans ne cache rien des horreurs de la guerre. Mais il ne dissimule pas non plus l'enthousiasme de départ, la joie de se battre et le délire meurtrier qui s'empare des hommes au moment de l'assaut. D'où l'incontestable intérêt historique et documentaire de ces carnets qui révèlent également des aspects inconnus de la personnalité complexe d'Ernst Jünger.

01/2014

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Littérature française (poches)

Pain de soldat. 1914-1917

Henry Poulaille a fait la guerre de 1914, dont il est revenu marqué à jamais. Avec Pain de soldat, publié en 1937, Poulaille raconte la saga autobiographique des Magneux, famille d'ouvriers du XVe arrondissement de Paris, durant la Grande Guerre.1914. Louis Magneux, dix-huit ans, double de l'auteur, travaille chez un pharmacien de la rue de Grenelle. Le 31 juillet, Jaurès est assassiné. Deux jours plus tard, c'est la mobilisation générale. La guerre, le jeune Magneux, prolétaire anarchisant, pense comme beaucoup qu'elle ne durera pas, qu'il y coupera... Hélas, au bout de quelques mois, "petit à petit, tout le monde s'était installé dans la guerre, tant bien que mal, la révolte n'étant plus possible, les plaintes inutiles". Caserné à Lons-le-Saunier, il découvre la vie de chambrée, tragi-comique : il mange son "pain blanc". Dans les pires mois de 1917, il monte sur le front de l'Aisne et de Champagne. Chemin-des-Dames, Plateau de Craonne. Aux gaietés de l'escadron succèdent l'orage d'acier des shrapnels, la peur, le carnage. Magneux le pacifiste répugne à se servir d'une arme. Oubliant un jour sa baïonnette, un autre ses grenades, il réussira un singulier exploit : ne pas tuer. Pain de soldat échappe au lyrisme, au spectaculaire, au moralisme des récits de guerre. L'auteur, qui voulait écrire un "roman de guerre contre la guerre" n'a pas besoin d'en rajouter : la vérité, l'horreur, l'absurdité des faits suffisent.

10/1995

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Encyclopédies de poche

La Grande Guerre. 1914-1918

2 août 1914 : les puissances européennes entrent en guerre. Par le jeu des alliances, le conflit se transforme en affrontement mondial. La guerre est totale : non seulement militaire, mais aussi économique et culturelle. Sur les fronts, bientôt stabilisés, s'installent les tranchées, qui mèneront les armées aux extrêmes limites de l'épuisement. A l'arrière, tous participent à l'effort, armant ou nourrissant les combattants. Le 11 novembre 1918, l'armistice est signé à Rethondes. Suivent les traités qui imposent réparations aux vaincus et démantèlent les empires. La paix, certes, mais l'effroyable bilan : près de 10 millions de morts, 30 à 40 millions de blessés. Et combien d'orphelins, de veuves, de mutilés ? Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker éclairent d'un jour nouveau les années 1914-1918, qui, en ébranlant le monde, ont orienté dans un sens infiniment tragique le destin du XXe siècle.

11/2013

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Histoire de France

Bêtes de guerre. 1914-1918

"Dans ce livre toujours passionnant, souvent bouleversant, documenté par une érudition sans failles, Patrick Bousquet et Michel Giard nous racontent le destin généralement catastrophique des animaux précipités sans l'avoir demandé dans les convulsions de la Première Guerre mondiale. Dans leur exemplaire volonté de traiter de manière encyclopédique le bestiaire de la Grande Guerre, les auteurs n'oublient rien ni personne. On trouvera à leur inventaire les ânes, les vaches, les chameaux, les dromadaires, les chiens de traîneau et même un ours devenu la mascotte d'un régiment russe. Ils n'oublient pas non plus les animaux qui, juste retour des choses, martyrisèrent les combattants des deux camps : poux, puces et rats qui pullulaient dans les tranchées. La guerre, décidément, quelle sale affaire pour tout le monde ! Sauf pour les marchands d'armes, bien entendu !"

04/2018