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Le libraire de Cologne

Extraits

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Littérature française

La Conquête de la Pologne

" En contemplant le ciel vide, je sus que Paris ne me retenait plus. Je partirais en Pologne, ou ailleurs à l'est de l'Europe. Je rêvais de grandes plaines matelassées d'herbe, de nuits fraîches où, lové dans une couverture un peu rêche, je regarderais mille milliards d'étincelles, roulant dans mes doigts une boucle de comète. Je rêvais d'une polonaise Wonderbra, avec qui franchir la ligne Curzon. Dans la verte plaine hérissée de pylônes électriques, survivances post-soviétiques, nous ferions l'amour, puis boirions de la vodka fraîche et brûlante comme la vie. " Pour se rendre en Pologne, le héros de cette aventure choisit la plus sûre et la plus philosophique des routes : la vodka. Le voyage sans souci ni bagage, allègre et poétique, d'un Attrape-cœurs parisien.

08/2005

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BD jeunesse

La librairie de tous les possibles

Tout un tas de clients fréquentent la Librairie où tout est possible, dans laquelle on trouve tant les livres dont on rêve que des accessoires de lecture rêvés, ou encore des livres sur des métiers incroyables liés au livre. Un livre pour tous les amoureux du livre, qu'ils soient jeunes ou plus vieux : Yoshitake propose des petites histoires pour répondre à chaque demande de client. Des histoires tour-à-tour drôles, poétiques ou plus sensibles.

09/2018

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Littérature anglo-saxonne

La libraire du Caire

Dans les rues du Caire résonne une étrange musique : l'écho des appels à la prière, les insultes furieuses lancées entre les conducteurs, les cris des vendeurs ambulants. Nadia Wassef connaît cette chanson par coeur. C'est là qu'elle a grandi, et c'est là, dans le quartier de Zamalek, cette île fluviale entourée d'un désert que, le 8 mars 2002, avec sa soeur Hind et son amie Nihal elle a inauguré Diwan, la première librairie moderne et indépendante d'Egypte. Alors que la culture traversait une mauvaise passe, les trois femmes décidèrent de tenter l'impossible et se jurèrent de redonner aux Cairotes le goût de la lecture. Sans formation ni expérience professionnelle dans ce domaine, elles durent affronter la censure, le patriarcat, les clients excentriques, les employés rebelles et donner tort à tous les tristes sires qui leur serinaient qu'elles ne réussiraient pas et feraient mieux de rester dans leur cuisine. Vingt ans après, avec plus d'une dizaine de succursales à travers le pays, 150 employés et des clients assidus, Diwan est une véritable institution en Egypte. Comment en sont-elles arrivées là ? Nadia Wassef nous raconte ici l'incroyable histoire de cette aventure entrepreneuriale, humaine, et littéraire. Au fil de ses mémoires, on croise des habitués hauts en couleur, comme l'exigeant docteur Medhat, Samir le chauffeur qui a un avis sur tout, et on tombe à notre tour sous le charme des trois femmes de Diwan : Nihal la sérieuse contemplative, Hind la taiseuse pleine de sagesse et Nadia, la perfectionniste aux accents parfois dictatoriaux. La Libraire du Caire est le portrait détonnant d'une Egypte moderne, loin des guides touristiques, un cri de ralliement féministe, ainsi qu'une magnifique déclaration d'amour aux librairies du monde entier. Traduit de l'anglais par Sylvie Schneiter

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Littérature anglo-saxonne

La libraire du Caire

Les chroniques d'une libraire dans une Egypte féministe et moderne, luttant avec passion pour la liberté intellectuelle. Dans le tumulte des rues du Caire, se situe Diwan, la première librairie moderne et indépendante d'Egypte. C'est en 2002 que Nadia Wassef, sa soeur et une amie, inexpérimentées mais passionnées, décident de tenter l'impossible et d'ouvrir cette librairie désormais emblématique. Face à la censure, au patriarcat, aux clients exigeants, elles luttent obstinément pour établir leurs idées et révolutionner les institutions culturelles en Egypte. Récit de ce parcours ardent, cet ouvrage brosse un portrait empreint d'humanité d'une Egypte en transformation et résonne comme une déclaration d'amour aux libraires du monde entier. "Nadia Wassef a révolutionné le commerce du livre dans la capitale égyptienne, au début des années 2000. Une aventure qu'elle raconte dans un récit foisonnant". Le Monde Nadia Wassefest l'une des trois fondatrices de la librairie Diwan en Egypte. La Libraire du Caire, son premier livre, a été traduit en onze langues.

04/2024

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Guides étrangers

Pologne



03/1963

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Littérature française

Colonne

En août 1936, au début de la Guerre d'Espagne, la philosophe Simone Weil, qui n'a pas trente ans, part rallier le front d'Aragon et les brigades internationales de la colonne Durutti. Lors d'une offensive sur les bords de l'Ebre, elle se blesse en plongeant le pied dans une bassine d'huile brûlante. Rapatriée à l'arrière puis soignée à l'hôpital de Sitgès, elle rentre en France le 25 septembre accompagnée de ses parents. Elle passe quarante-huit jours en Espagne. De ce séjour, nous ne savons rien ou presque. Un passeport, des notes éparses d'un "Journal d'Espagne" portées sur un cahier dont il subsiste trente-quatre feuillets, des lettres et des photographies en uniforme. Agir, penser, écrire, serait une seule et même chose. Du mystère d'une vie brève, du tremblé affectif d'un engagement qui refuse autant le fascisme que le meurtre d'un petit phalangiste de seize ans, Adrien Bosc a tiré un roman aux phrases claires et lumineuses. Au milieu du chaos d'une guerre civile fratricide, il nous conte une existence intense et tragique, dont le combat en Espagne fut le point de bascule. Colonne, dernier volet d'une trilogie amorcée avec Constellation, puis Capitaine - raconte la collision de destins rassemblés en une communauté provisoire -faisceau de récits de vie qui éclatent en trajectoires contraires, séparées et pourtant réunies jusqu'à se confondre à l'infini. Des dates et des mots qui s'effacent, des courriers et des tombes qu'on oublie.

01/2022

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Littérature française

Grégoire et le vieux libraire

Marc Roger, l'auteur de ce livre, est un amoureux des mots, un lecteur public qui va de librairie en bibliothèque. Dans ce premier roman émouvant et drôle, il communique son enchantement pour la lecture, cet horizon infini qui nous relie les uns aux autres. Grégoire et le vieux libraire, c'est la rencontre inattendue et merveilleuse entre un adolescent et un vieux libraire. L'un n'a jamais aimé lire, l'autre a pour seule richesse sa passion des livres. Ce trésor enfoui, Grégoire va peu à peu le découvrir en faisant, chaque jour, la lecture au vieil homme atteint de la maladie de Parkinson. Et tandis qu'à la musique des mots celui-ci renaît, Grégoire s'éveille à leur pouvoir mystérieux. Dans cet hommage à la littérature et à l'amitié, on assiste émerveillé à la naissance d'un lecteur, à l'émancipation d'un jeune homme, et au bonheur retrouvé d'un passeur d'histoires.

01/2019

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Littérature française

Grégoire et le vieux libraire

L'un n'a jamais aimé lire, l'autre a pour seule richesse sa passion des livres. Ce trésor enfoui, Grégoire va peu à peu le découvrir en faisant, chaque jour, la lecture à un vieil homme atteint de la maladie de Parkinson. Et tandis qu'à la musique des mots celui-ci renaît, Grégoire s'éveille à leur pouvoir mystérieux. Dans cet hommage à la littérature et à l'amitié, on assiste émerveillé à la naissance d'un lecteur, à l'émancipation d'un jeune homme, et au bonheur retrouvé d'un passeur d'histoires. Dans ce premier roman, émouvant et drôle, l'auteur communique son enchantement pour la lecture. Ouest France.

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Edition

Le corps des libraires. Histoire de quelques libraires remarquables & autres choses Tome 2

Après La Corps des Libraires I, voici le Corps des Libraires II, ils prennent la mer, voyagent, vont de Poitiers à Amsterdam et croisent les morutiers au large de la Norvège. L'ensemble est illustré par l'auteur.

09/2023

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Encyclopédies de poche

La Pologne

Au travers d'une présentation générale de la Pologne d'aujourd'hui, cet ouvrage analyse tous les problèmes politiques, économiques et sociaux posés à ce pays par son passage du système socialiste au monde libéral ainsi qu'à l'Union européenne, en insistant sur les données géopolitiques et économiques actuelles et à venir. C'est donc une radiographie totalement à jour de la Pologne par l'analyse des grands événements récents de son histoire politique et économique, qui est ici proposée.

12/1998

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Histoire internationale

La Pologne

La Pologne, le plus grand des pays d'Europe centrale et orientale à avoir rejoint l'Union européenne en 2004, fascine tant son histoire a connu d'aléas. Le XXe siècle ne fait pas exception : après une fragile renaissance en 1918, lorsque la jeune République polonaise consacre le renouveau de l'Etat disparu depuis plus d'un siècle, elle est occupée par les nazis de 1939 à 1945, avant de se retrouver sous domination soviétique de 1945 à 1989. Prise entre les blocs russe et allemand, la Pologne n'a eu de cesse de revendiquer son droit à l'existence et ses valeurs. Or si la religion catholique, l'un des piliers de son identité, a pu exercer une discrimination à l'encontre des minorités et des autres religions, sa population, sa politique, son économie et sa culture sont pourtant marquées par de multiples influences étrangères. Dix-huit spécialistes décryptent ici la trajectoire singulière de ce pays tout au long du XXe siècle, de son accession à la souveraineté nationale en 1918 à la prise de pouvoir par les communistes en 1945, de la formation des classes ouvrières et paysannes à l'ascension de Solidarnosc en 1989, des transformations postcommunistes aux particularités du catholicisme polonais. Une multiplicité d'analyses qui dressent le tableau complet d'un pays qui n'en finit pas de surprendre en proclamant son identité et en protestant de sa souveraineté, de ses racines européennes et de son ouverture au monde.

05/2007

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Tourisme France

La Sologne

Etangs mystérieux, chemins secrets, forêts sauvages et landes désertes... une fois franchies ses frontières, la Sologne est un espace naturel écologiquement préservé, à bonne distance de l'agitation des cités. Terre de rencontres mais parfois d'isolement, elle a connu les légions de César, les équipages de chasse des rois de France... Ses antiques maisons à pans de bois, ses petits villages de brique fauve et ses cinq cents châteaux perdus dans les bois témoignent d'une authentique culture de l'adaptation à un terroir réputé ingrat. Amoureux d'un paysage qu'il aime raconter et décrypter, Pierre Aucante ouvre des fenêtres de lumière dans les frondaisons, écarte les branches pour nous faire sentir le coeur palpitant de cette Sologne sauvage.

01/2019

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Europe centrale et orientale

Pologne plurielle. Mémoire de l'Autre dans la Pologne contemporaine

Après 1989, la libération de la parole et de la pensée dans les pays centre-européens se traduit par la mise en place de politiques impliquant un renouvellement de l'historiographie officielle. Dans la Pologne démocratique, ce travail va de pair avec la redécouverte d'une diversité ethnique, linguistique, religieuse, culturelle de ses territoires, fortement présente dans les mémoires de ses habitants, mais longtemps absente de la sphère publique et effacée du récit identitaire officiel. L'imaginaire d'une identité plurielle s'oppose ainsi à la vision d'une identité polonaise mono-ethnique et catholique héritée des longues périodes d'oppression idéologique et de repli. Interrogeant cette Pologne plurielle, le présent ouvrage cherche à articuler le regard sur la Pologne contemporaine avec deux concepts problématiques : la mémoire et l'altérité. Comment la Pologne réussit-elle à intégrer les traces de ses Autres dans sa mémoire collective ? Quelle place ceux-ci se voient-ils attribuer dans les récits identitaires polonais d'aujourd'hui ? Quelles sont les poét(h) iques qui travaillent et que travaille cette configuration identitaire polyphonique ? Telles sont les questions abordées dans ce volume, aboutissement de récents travaux de l'équipe-projet "Mémoires plurielles du monde russe et est-européens" de l'Université Bordeaux Montaigne (2019-2021) et dédiée à l'étude des rapports au passé dans le monde est-européen et slave.

02/2021

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Décoration

La fabuleuse histoire de l'eau de Cologne

Fraîche, légère, tonifiante, mais aussi universelle et intergéné-rationnelle, l'eau de Cologne est ici racontée à travers trente compositions qui ont jalonné son histoire, de Jean Marie Farina à Frédéric Malle, en passant par Roger & Gallet, Hermès, Lubin, Chanel ou encore les populaires Bien-Etre ou Mont St Michel. A la fois classique et indémodable, elle n'a jamais cessé d'évoluer, de se transformer, de se réinventer, tout en restant fidèle à son héritage. C'est là, sans doute, la raison de son succès. En refermant ce livre, vous n'aurez qu'une envie : vous asperger d'eau de Cologne !

05/2019

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Renaissance

Une colonne de feu

La saga des Piliers de la terre et du Monde sans fin, qui a captivé des millions de lecteurs, se poursuit aujourd'hui avec Une colonne de feu, la nouvelle épopée sensationnelle de Ken Follett. En 1558, les pierres patinées de la cathédrale de Kingsbridge dominent une ville déchirée par la haine religieuse. En Angleterre, le pouvoir passe de manière précaire des mains des catholiques à celles des protestants et Elisabeth Tudor devient reine. Toute l'Europe se dresse contre elle. La jeune souveraine, habile et déterminée, crée les premiers services secrets du pays, afin d'être avertie à temps des complots qui se trament contre sa vie, des projets de rébellion et des plans d'invasion. A Paris, Marie, reine d'Ecosse, proclamée souveraine légitime de l'Angleterre, attend son heure. Jeune femme séduisante et obstinée appartenant à une famille française d'une ambition sans scrupules, elle réunit autour d'elle de nombreux partisans qui intriguent pour se débarrasser d'Elisabeth. Ned Willard n'a qu'un désir : épouser Margery Fitzgerald. Mais lorsque les amoureux se retrouvent de part et d'autre de la fracture religieuse qui divise l'Angleterre, Ned se place au service de la princesse Elisabeth. En ce demi-siècle tourmenté où l'extrémisme attise la violence d'Edimbourg à Genève en passant par Paris, l'amour entre Ned et Margery paraît condamné. Ned traque l'énigmatique et insaisissable Jean Langlais, espion français à la solde des catholiques, ignorant que sous ce faux nom se dissimule un ancien camarade de classe qui ne le connaît que trop bien. Elisabeth s'accroche désespérément à son trône et à ses principes, protégée par son petit cercle dévoué d'espions ingénieux et d'agents secrets courageux. Alors comme aujourd'hui, les religions rivales ne sont pas le coeur du conflit. La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance et du compromis aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres – à n'importe quel prix. Ayant pour cadre une des périodes les plus mouvementées et les plus révolutionnaires de l'histoire, Une colonne de feu est l'un des ouvrages les plus captivants et les plus ambitieux que Follett ait écrits à ce jour. Il saura séduire les admirateurs de longue date de la série de Kingsbridge aussi bien que les nouveaux venus dans son univers.

09/2017

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Littérature étrangère

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

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Europe centrale et orientale

Dictionnaire insolite de la Pologne

Rayée des cartes pendant près d'un siècle, longtemps sous la coupe de plusieurs empires, puis sous le joug de l'URSS, aujourd'hui tournée vers l'ouest et les Etats-Unis, la Pologne est un pays singulier, mal connu une fois les clichés habituels énoncés. S'y rendre réserve quelques surprises : des villes aux accents italiens, avec leurs immenses rynek, une côte baltique très prisée en été, des musées qui n'ont rien à envier à ceux des grandes capitales culturelles... La patrie conservatrice de Jean-Paul II renoue avec son histoire mouvementée, affiche un dynamisme étonnant, et réussit à faire coexister le lektor et Winnie l'Ourson, musique classique et disco-polo. Insolite, niezwykly !

02/2021

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Littérature étrangère

La Tenda rouge de Bologne

Du rouge aux fenêtres de la Piazza Maggiore, et partout, au détour des rues, le souvenir d'un oncle dont la grande passion fut d'écrire des lettres, en recevoir, et lire, et voyager. En une centaine de séquences ciselées, fragmentaires, délicatement rehaussées par les dessins de Paul Davis, ce récit-promenade déroule le fil d'une subtile méditation sur la mémoire et le temps. Une flânerie lyrique à travers les mondes d'une cité sans âges, comme cet oncle Edgar tant aimé que Bologne la Rouge fascinait, et que John berger fait revivre en un " cri murmuré ".

10/2009

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Europe centrale et orientale

Dictionnaire insolite de la Pologne

Rayée des cartes pendant près d'un siècle, longtemps sous la coupe de plusieurs empires, puis sous le joug de l'URSS, aujourd'hui tournée vers l'ouest et les Etats-Unis, la Pologne est un pays singulier, mal connu une fois les clichés habituels énoncés. S'y rendre réserve quelques surprises : des villes aux accents italiens, avec leurs immenses rynek, une côte baltique très prisée en été, des musées qui n'ont rien à envier à ceux des grandes capitales culturellesâ- La patrie conservatrice de Jean-Paul II renoue avec son histoire mouvementée, affiche un dynamisme étonnant, et réussit à faire coexister le lektor et Winnie l'Ourson, musique classique et disco-polo. Insolite, niezwykoey !

01/2024

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Littérature Italienne

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

03/2024

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Littérature française

Twardowski le magicien. Contes de Pologne

Un magicien en quête de pouvoir et d'immortalité fait un pacte avec le diable. Ce dernier, las d'attendre l'âme de Twardowski, imagine une ruse. Qu'adviendra-t-il du magicien ? Dans le conte La citrouille magique, un couple de vieux tziganes rêvent d'avoir un enfant. Leur voeu sera exaucé d'une étrange façon. Deux contes où la réalité et la magie s'entremêlent pour nous faire sourire et rêver.

02/2007

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Histoire internationale

Le livre noir des Juifs de Pologne

A la publication de ce livre en octobre 1943, plus de 8o % des victimes de la Shoah ont déjà été assassinées. L'Aktion Reinhardt, qui a causé la mort de la plupart des juifs de Pologne, touche à sa fin. Ville par ville, cet ouvrage présente toutes les étapes du génocide : l'entrée meurtrière des Allemands sur le sol polonais (le Blitzpogrom), la ghettoïsation, les déportations et l'extermination. Il constitue un état des lieux précis et implacable fondé sur une multitude de témoignages et d'articles de journaux officiels ou clandestins. On y trouve notamment des extraits du rapport de Jan Karski, alors en mission d'espionnage au service du gouvernement polonais réfugié à Londres. Mis en oeuvre par Jacob Apenszlak, écrivain et militant sioniste polonais réfugié aux Etats-Unis, Le Livre noir des Juifs de Pologne a été édité par The American Federation for Polish Jews, un organisme d'entraide et de bienfaisance destiné aux nouveaux immigrants juifs de Pologne arrivant à New York. Soutenu par Eleanor Roosevelt et Albert Einstein, il fut vendu dans les librairies de la côte Est des Etats-Unis et chroniqué dans les rubriques littéraires de la presse écrite. Même si sa portée fut limitée, il est la preuve que les Alliés pouvaient tout savoir en 1943. Il est publié pour la première fois en France.

01/2013

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Littérature française

Lettre d'un libraire de Lyon à un libraire de Paris. Lyon, 1 mars 1779

Lettre d'un libraire de Lyon à un libraire de Paris. De Lyon, ce 1 Mars 1779. Date de l'édition originale : 1779 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

La librairie de la seconde chance

Un merveilleux feel-good qui vous fait voyager dans la lande écossaise, rempli d'émotions, de rêves et d'enthousiasme, pour tous les amateurs de livres et de douceur ! Thea Mottram passe le pire mois de sa vie. Elle a été licenciée de son bureau sans préavis. Et pour ne rien arranger son mari, avec qui elle est mariée depuis près de vingt ans, décide de la quitter pour une de ses amies ! Désemparée et complètement perdue, Thea est au fond du gouffre. Aussi, lorsqu'elle apprend le décès d'un grand-oncle lointain en Ecosse, qui lui a laissé sa maison et une importante collection de livres anciens, elle décide de quitter le Sussex pour quelques semaines. S'enfuir dans une petite ville côtière où personne ne la connaît semble être exactement ce dont elle a besoin. Presque instantanément, Thea s'éprend de ce cottage pittoresque. Les habitants de la Baldochrie voisine sont tout aussi chaleureux, excentriques et accueillants. La seule personne qui se montre distante est Edward Maltravers, le propriétaire de la librairie, à qui elle espère vendre la collection de romans anciens de son grand-oncle. Son attitude bourrue et sa beauté exaspérante mettent à l'épreuve la patience de Thea. Mais ces chamailleries avec Edward s'avèrent étrangement rafraîchissantes et excitantes, amenant Thea à développer des sentiments qu'elle n'avait pas ressentis depuis longtemps.

03/2021

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Policiers

Le cercle des derniers libraires

A Saint-Flour, Emma est une jeune libraire dynamique, créatrice d'une association de défense de la librairie indépendante, le Cercle des derniers libraires. Victime d'un accident de vélo, Adrien Darcy n'est pas près de se remettre en selle. Mais quand le rédacteur en chef de La Montagne lui propose de mener l'enquête sur de mystérieux meurtres commis sur des libraires, le jeune homme, d'abord réticent, accepte de relever le défi. Premier indice : les trois victimes appartenaient au Cercle des derniers libraires. Qui se cache derrière cette association ? Qui lui en veut au point d'en supprimer ses membres ? C'est ce que Darcy compte bien découvrir !

09/2020

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Récits de voyage

Pologne. La noblesse de la terre, 2e édition

Accoutumés à s'identifier aux drames de leur histoire, les Polonais ont encore de la peine à saisir que leur pays est devenu un grand d'Europe. Quel chemin parcouru pourtant ! A Varsovie, à Cracovie, en Silésie ou dans les coulisses du monastère de la Vierge noire à Czestochowa, la Pologne moderne se conjugue au quotidien avec la nostalgie populaire d'une noblesse rurale, les frustrations nationalistes et religieuses, et un goût effréné de la littérature et des arts. Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il revisite, d'abord à travers un récit riche en anecdotes, en couleurs et en rencontres, puis à l'écoute de grands intellectuels, les clichés des charges héroïques des Uhlans, le tourbillon des valses de Chopin et l'image d'un peuple irrémédiablement associé à Jean-Paul II, le pape vainqueur du communisme. Un voyage architectural, gastronomique, linguistique et culturel pour mieux connaître les passions polonaises. Et donc mieux les comprendre. Un grand récit suivi d'entretiens avec Jan Sowa, Janusz Czapiriski et Ludwik Dorn.

11/2018

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Critique littéraire

Petite histoire de la librairie française

A quoi ressemblaient les ancêtres des boutiques familières que nous fréquentons aujourd'hui à la recherche d'un livre ou au hasard de leurs rayonnages ? Comment se sont diffusés L'Encyclopédie, Notre-Dame-de-Paris et la littérature surréaliste ? D'où viennent "l'office", le prix unique et les boîtes vertes des bouquinistes des bords de Seine ? Voilà le genre de questions auxquelles répond cette Petite histoire de la librairie française. On y suivra l'évolution du métier, depuis sa naissance à la fin du Moyen Age, au gré des innovations techniques, des bouleversements sociaux et de la réglementation d'un commerce singulier qui a préoccupé les pouvoirs successifs. On y rencontrera des personnages emblématiques, telle Adrienne Monnier, figure de l'entre-deux-guerres. On verra enfin comment les libraires ont su à travers les siècles se maintenir dans le paysage en défendant leur indépendance et le savoir-faire qui les rendent si essentiels.

01/2021

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Littérature érotique et sentim

La Fabuleuse Librairie de Libby Quinn

Et si ouvrir une librairie n'était pas un rêve irréalisable ? Une comédie romantique fondante pour apprendre à faire vivre ses rêves ! Si vous pouvez en rêver, vous pouvez en faire une réalité... Libby Quinn en a assez d'être raisonnable. Après avoir passé des années à se démener pour rien dans une boîte de relations publiques irlandaise, elle se retrouve licenciée. Libby décide alors de consacrer toutes ses économies à la réalisation de son rêve : rénover une boutique délabrée pour ouvrir une librairie. Elle espère que l'ouverture de "Once Upon A Book" sur Ivy Lane sera le parfait hommage à son grand-père bien-aimé qui lui a inculqué l'amour de la lecture et des livres dès son plus jeune âge. Mais alors que sa vie amoureuse et ses amitiés deviennent encore plus compliquées, Libby aura-t-elle le courage de poursuivre ses rêves ? Ou bien ses rêves lui ont-ils échappé ? La parfaite comédie romantique irlandaise !

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Littérature anglo-saxonne

La fabuleuse librairie de Libby Quinn

Et si ouvrir une librairie n'était pas un rêve irréalisable ? Libby Quinn en a assez d'être raisonnable. Après avoir passé des années à se démener pour rien dans une boîte de relations publiques irlandaise, elle se retrouve licenciée. Libby décide alors de consacrer toutes ses économies à la réalisation de son rêve : rénover une boutique délabrée pour ouvrir une librairie. Elle espère que l'ouverture de "Once Upon A Book" sur Ivy Lane sera le parfait hommage à son grand-père bien-aimé qui lui a inculqué l'amour de la lecture et des livres dès son plus jeune âge. Mais quand sa vie amoureuse et ses amitiés deviendront encore plus compliquées, Libby aura-t-elle le courage de poursuivre ses rêves ?

06/2023

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Critique

Petit éloge amoureux de la librairie

La librairie" quoi de mieux pour installer une nouvelle collection chez Privat : "Petit éloge amoureux. ". . , qui célébrera des villes, des capitales, des régions, des pays, des lieux de culture et de mémoire, des lieux de voyage et de rencontre, des lieux de transmission et de mutation, des lieux où la vie passe et s'éteint avant de renaître, des mythologies dont la permanence défie le temps quitte à s'adapter aux modes, des espaces où le passé et le présent s'entremêlent et où le futur s'esquisse parfois à travers la confrontation entre la modernité et la tradition. Viendront ensuite "l'Occitanie" , "le cinéma" , "le café" ou "le train" , rendez-vous lancés à des lecteurs curieux de découvrir ou de redécouvrir des sujets familiers, ancrés dans la mémoire et l'imaginaire collectifs, au gré de nouvelles approches. Nulle prétention scientifique ou universitaire dans ces libres évocations confiées à des auteurs, écrivains connus dont la singularité et la sensibilité proposeront, mieux qu'un guide ou un dictionnaire, une vision à la fois locale et globale, forcément intime et par là même un peu universelle. Et c'est Toulouse qui marque le début de cette collection, avec l'un de ses meilleurs ambassadeurs.

09/2021