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Le hasard de la preuve. Apports et limites de l'économie expérimentale du développement

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Psychologie expérimentale et psychologie du développement. Hommage à César Florès

Cet ouvrage, dédié au professeur César Florès par ses collègues, rassemble divers exposés de leurs recherches en psychologie expérimentale et psychologie du développe- ment. César Florès a lui-même pratiqué ces deux approches, tout d'abord dans ses nombreuses études expérimentales sur la mémoire, puis lors d'une réorientation théorique inspirée de la perspective piagétienne. Ses élèves et ses amis ont voulu contribuer par leurs propres travaux, effectués selon l'une ou l'autre de ces deux méthodes, à un hommage envers celui qui a été un "pionnier" de la Psychologie universitaire dans notre pays. Les domaines d'étude ainsi abordés sont très divers, si bien que ce recueil offre un panorama étonnamment varié de la Psychologie scientifique contemporaine en France.

12/1994

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Littérature française

Magie de l'amour et du hasard

Cette histoire, je la tiens d'un griot béninois rencontré au hasard d'une mission de coopération dans son pays. On y croise Luna, au parcours initiatique et atypique au "Dahomey" et en France ; Alphonsine, la dernière Amazone qui, avec le Prêtre Vaudou, est en phase avec les esprits ; Gary, l'aventurier des temps modernes ; Isabelle dont les trames de la campagne électorale scandent la vie de tous et enfin Socrate psychologue-psychanalyste qui rassemble tout ce qui est épars. La magie, qu'elle soit noire ou blanche, l'amour, qu'il soit charnel ou sentimental, et le hasard, qu'il soit maudit ou salvateur, sont les principaux ingrédients pimentant la vie de ces personnages hauts en couleur. Pour ma part, brassant les côtés insolites de la politique, de la psychologie, de l'amour, de la Franc-maçonnerie... j'ai essayé à ma façon de garder le souffle épique ainsi que le souci du détail croustillant qui sont la marque de fabrique des bardes du continent noir. Il était une fois donc...

07/2022

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Stratégie d'entreprise

Le développement local à l'épreuve de l'informel. Le cas de la région de Butembo en RDC

La pauvreté rurale a accentué l'exode des populations vers les agglomérations urbaines situées le long des routes. Lieux de développement des activités économiques populaires, ces agglomérations favorisent le développement des activités informelles. Cet ouvrage tente de cerner la problématique de développement de ces agglomérations à statut ambigu. Il analyse les facteurs de leur expansion économique et leurs externalités négatives. Il s'intéresse aussi au moyen d'y faire face à travers le développement d'une économie circulaire locale permettant de limiter la pollution, et de procurer des revenus de survie à une tranche importante de la population.

06/2023

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Philosophie

Le hasard et l'anti-hasard

"Plus une chose se laisse connaître, plus aussi elle s'éloigne de l'être", dit Nietzsche en une formule souvent citée, dont l'expérience scientifique la plus contemporaine a révélé le bien-fondé ; nous sommes prisonniers des apparences : le contact avec le réel s'effectue d'abord dans la pleine clarté de l'espace, où l'être s'extériorise en objet, et c'est seulement dans un second temps, au terme d'un parcours accompli à rebours du flux générateur des phénomènes, que la connaissance accède à l'essentiel, origine et source des choses. Encore ne fait-elle que l'entrevoir, car il ne saurait y avoir d'expérience objective de ce qui est le support intériorisé de toute subjectivité. C'est ainsi que l'on en vient à nommer négativement le positif de l'Univers (l'anti-hasard), et à ériger en principe d'explication du monde une priorité de l'objectif et du visible qui procède seulement de l'infirmité de notre nature. Seul, en fait, est explicable, le revers négatif du réel, mais ce revers renvoie à un plus mystérieux avers : comment se fait-il qu'il ne soit nécessaire d'invoquer aucune loi particulière, pour rendre compte des dégradations, dilutions et distensions, bref des évolutions "descendantes", conformes au second principe, alors que toute construction et toute synthèse impose le recours à une "loi naturelle" éminemment improbable qui dissimule notre ignorance des causes ultimes ? S'il est vrai que la science a pour vocation, non seulement de décrire les aspects immédiatement accessibles du réel, mais d'être la conclusion d'une raison docile aux leçons de l'expérience, alors une démarche authentiquement scientifique se devra de tenir compte des lacunes de plus en plus apparentes de l'explication réductrice, de reconnaître que l'essentiel et le positif est aussi l'invisible, et d'en tirer les conséquences physiques et métaphysiques. C'est cette démarche que l'on a tenté d'esquisser ici.

09/1991

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Biographies

Traité expérimental de l'électricité et du magnétisme

Traité expérimental de l'électricité et du magnétisme, et de leurs rapports avec les phénomènes naturels, par M. Becquerel,... . Tome 5, 2 Date de l'édition originale : 1834-1840 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Histoire de la médecine

Introduction à l'étude de la médecine expérimentale

Dans l'introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865), Claude Bernard, biologiste éminent et professeur de médecine au Collège de France, ne se contente pas de fixer les règles de la méthode expérimentale ; en exhortant à expérimenter sur le vivant, et en montrant la dépendance de la pathologie et de la thérapeutique à l'égard de la physiologie, il pose les fondements empiriques et conceptuels de la médecine moderne. Dans sa présentation, Fabrice Gzil met en relief les enjeux contemporains de cette démarche : de fait, les réflexions de Claude Bernard sur les intérêts et les limites des modèles animaux, son analyse des problèmes liés à l'expérimentation sur les sujets humains, ou encore son plaidoyer en faveur de l'articulation entre la clinique et la recherche médicale, font de l'Introduction une référence fondatrice pour aborder les questions que rencontre la médecine à l'heure actuelle.

11/2008

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Généralités médicales

Introduction à l'étude de la médecine expérimentale

"I'Introduction à l'étude de la médecine expérimentale est un peu pour nous ce que fut, pour le XVIIe et le XVIIIe siècles, le Discours de la Méthode. Dans un cas comme dans l'autre, nous nous trouvons devant un homme de génie qui a commencé par faire de grandes découvertes, et qui s'est demandé ensuite comment il fallait s'y prendre pour les faire : marche paradoxale en apparence et pourtant seule naturelle, la manière inverse de procéder ayant été tentée beaucoup plus souvent et n'ayant jamais réussi."

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Développement durable-Ecologie

Justice sans limites. Le défi de l'éthique dans une économie mondialisée

En donnant à sa riposte aux attentats du 11 septembre le nom de code Enduring Justice ("Justice sans limites"), le gouvernement américain a mis le doigt, à son insu, sur l'un des problèmes fondamentaux de ce nouveau siècle : que signifie faire justice dans une économie mondialisée ? Aujourd'hui, l'échange social tend à être totalement absorbé par le trafic marchand. Le système économique, avec le renfort de la violence symbolique, a réussi à établir une fantastique domination imaginaire. Normalement, il n'aurait pas dû tenir face aux injustices criantes du monde, dont nombre de rapports statistiques annuels nous donnent la mesure. Et pourtant, contrairement aux prévisions de Marx, de Lénine, de Mao Tsé-tung, la révolution mondiale n'a pas eu lieu. La déconstruction du discours économique permet de mettre en évidence son amoralité, voire son immoralité. Tout souci de justice a été éliminé dans le fonctionnement de la société mondiale de marché. Le travail de décolonisation des esprits passe donc d'abord par la remise en cause d'une lecture exclusivement économique du monde. Après quoi il devient possible d'esquisser les traits de ce que pourrait être une société plus juste. C'est une gageure, mais c'est ce qu'exige la situation.

04/2003

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Développement durable-Ecologie

La nouvelle écologie politique. Economie et développement humain

Le niveau de vie moyen de l'humanité a davantage augmenté entre 1990 et 2000 qu'entre l'an I de notre ère et 1820. Plusieurs milliards d'individus sont ainsi sortis de la misère ou sont sur le point de s'en extraire. Une nouvelle loi de Malthus semble cependant s'imposer : compte tenu de la fragilité des équilibres environnementaux, nous serions désormais trop nombreux à être trop riches et bien portants. Après 200 000 ans de lutte contre les forces de la nature, l'homme aurait acquis sur elle un tragique ascendant et devrait renoncer au développement économique : devant la malédiction de la prospérité, des voix nombreuses appellent à l'interruption de la croissance et à la suspension du progrès. Nous croyons au contraire qu'il est possible de poursuivre sur le chemin du développement humain sans sacrifier les écosystèmes terrestres à condition d'élever notre niveau d'exigence démocratique. L'égalité écologique est la clé du développement durable. Jean-Paul Fitoussi est professeur des universités à Sciences-po et Président de l'OFCE (Centre de recherche en économie de Sciences-po). Eloi Laurent est économiste senior à l'OFCE et enseigne à Sciences-po, Stanford University et au Collège des hautes études européennes.

09/2008

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Economie

ECONOMIE DU VIETNAM. Réforme, ouverture et développement

L'évolution de l'économie vietnamienne depuis 1989 peut s'analyser autour de trois concepts : transition, stratégie asiatique de croissance, ouverture internationale. La transition au Vietnam associe le maintien d'un régime communiste à l'application de méthodes de marché, qui ont spectaculairement amélioré la performance économique dans un premier temps. La détérioration depuis 1997 des résultats doit être attribuée moins à l'impact de la crise financière asiatique qu'à l'inachèvement de la réforme et aux résistances politiques empêchant la transformation du secteur d'Etat. Stratégies asiatiques : comme les pays de la région, le Vietnam a fondé le développement industriel sur une agriculture en croissance, il a utilisé des politiques (industrielle et régionale) dirigistes. Il a modernisé son système bancaire et financier. Mais il n'a pu s'affranchir des menaces qui pèsent aujourd'hui sur le " mode asiatique de développement ". Ouverture : le Vietnam, pays longtemps fermé en raison de la guerre et de l'autarcie propre au système socialiste, s'est ouvert à l'économie mondiale. Mais le recours aux financements extérieurs (soutien d'organisations internationales, investissements étrangers) est devenu plus critique, en raison de la crise mais aussi des réticences causées par l'enlisement de la réforme. Le Vietnam parviendra-t-il à dépasser les rigidités de son système ? Le changement du régime politique communiste tel qu'il fonctionne concrètement apparaît de plus en plus comme le préalable à toute progression économique.

11/1999

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Histoire de France

Mesurer et analyser l'économie sociale. L'apport de l'ADDES depuis 1980

La période de l'entre-deux-guerres, plus que d'autres, est tout à la fois marquée par une combativité et une solidarité ouvrières intenses, dont le Front populaire constitue le point culminant, et une poussée nationaliste et xénophobe dont les travailleurs immigrés sont en grande partie la cible sur fond de crise économique. Dans ce livre, Maria Grazia Meriggi s'efforce de montrer comment cette double réalité trouve à s'articuler sur le lieu du travail, le terrain d'observation qu'elle a fait le choix –qui se révèle judicieux – de privilégier. S'appuyant sur un impressionnant travail de dépouillement d'archives (des archives syndicales aux archives de police), le résultat étonne par sa richesse. L'analyse des grèves en région parisienne (mais aussi dans le Nord) au cours des années 1920 et 1930, dans des secteurs parfois peu étudiés jusqu'alors, l'énergie déployée par certaines organisations syndicales en faveur d'une égalité de traitement entre ouvriers français et étrangers, l'action des sections "ethniques" de la MOI (Main-d'oeuvre immigrée), la propagande xénophobe et antisémite des "jaunes" et des ligues nationalistes sont autant de thèmes que l'auteure aborde ici avec une grande justesse. Surtout, cette analyse "par en bas" ne se fait jamais au détriment du contexte national et international qui est toujours parfaitement restitué dans ce livre auquel la montée des populismes donne hélas une actualité certaine. Peu de temps après la résurgence du concept d'économie sociale en France à la fin des années 1970, ses promoteurs – acteurs et chercheurs – constatent l'absence d'outils statistiques adaptés, rendant impossible toute mesure du poids réel de ce secteur économique. Convaincus que "tout ce qui ne se compte pas ne compte pas", ils fondent l'Association pour le développement des données sur l'économie sociale (ADDES) en 1983, avec pour mission première de peser en faveur de la création d'un compte satellite de l'économie sociale. L'organisation d'un colloque annuel contribue de manière décisive à la mise en réseau des principaux spécialistes de cette économie sociale devenue un objet d'études à part entière. Si, depuis cette date, l'ADDES a connu des évolutions – l'accentuation de son caractère interdisciplinaire (sociologues, gestionnaires et historiens se sont ajoutés aux économistes et statisticiens qui composaient ses premières instances), la création de deux prix de thèse et de mémoire en économie sociale, l'organisation de séminaires –, elle est restée fidèle à ses ambitions initiales et n'a jamais cessé d'être un lieu d'échanges au service de la reconnaissance de l'économie sociale, notamment au plan statistique. Dans cet ouvrage, Patricia Toucas-Truyen nous propose une histoire intellectuelle de ce laboratoire d'idées qu'est l'ADDES. En analysant les débats qui l'ont traversée, elle s'attache à retracer les problématiques et identifier les enjeux à l'oeuvre depuis trente-cinq ans dans ce champ aux frontières mouvantes renouvelé par l'économie solidaire et l'entrepreneuriat social.

10/2018

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Essais

La psychanalyse et le travail. Les psychanalystes à l'épreuve des rapports sociaux

Que se passerait-il si la psychanalyse prenait en compte l'activité de travail des patient-e-s dans la cure ? Et à quoi ressemblerait le monde si nous envisagions les malheurs qui nous touchent, nous blessent et parfois nous tuent comme consubstantiels aux rapports de production des services et des biens ? Telles sont les questions auxquelles se confronte Lise Gaignard, à partir de sa pratique de psychanalyste et le récit de cas cliniques qu'elle a rencontrés. Interrogeant l'occultation systématique du travail par les psychanalystes, l'auteure défend au contraire l'hypothèse d'une double inscription du travail dans la cure psychanalytique : dans les activités de travail des patient-e-s mais aussi dans la pratique même des psychanalystes.

04/2023

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Littérature française

Le Visiteur de hasard

Il suffit d'un échange de regards, d'un silence prolongé, d'une suspension du temps pour que l'équilibre fragile d'un homme soit rompu. Dans ce roman, le trouble qu'un élève conscient de sa beauté fait naître chez son professeur se transforme en obsession. Aucune parole, aucun geste n'aura, semble-t-il, le pouvoir de satisfaire le désir. Marié et père d'un petit garçon, le narrateur relate les étapes de l'aventure qui lui arrive, creuse jusqu'à leur terme les mystères de la patience, rapporte avec une rare force de conviction le fruit de ses observations. Cependant l'élève, jeune homme comme égaré mais ambigu et peut-être pervers, se transforme peu à peu en maître de son maître. Analysant avec minutie la progression de l'amour entre deux êtres réunis par le hasard dans une situation sociale qui suscite et interdit en même temps l'attirance physique, l'auteur du Lieu des passants poursuit sa réflexion sur le regard, sur la sensualité, sur le corps. Sur la vie intérieure aussi, nourrie des sensations et du langage.

08/1987

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Philosophie

La limite de l'utile

Ecrit durant la guerre, c'est-à-dire en même temps que L'Expérience intérieure ou Madame Edwarda par exemple, La Limite de l'utile est généralement considéré comme le témoignage d'un travail commencé quinze plus tôt et comme une première version, abandonnée, de La Part maudite que Bataille publiera enfin en 1949. C'est le cas, mais en partie seulement. Mieux vaudrait dire que c'est un autre état de La Part maudite, transitoire, plus proche des grands thèmes des textes des années 1930 : de la "Notion de dépense" et de L'Anus solaire entre autres. En quoi La Limite de l'utile - dont c'est ici la première édition séparée - est sans conteste moins "raisonnable" ou "assagi" et plus subjectif et troublant que La Part maudite ou La Souveraineté. "Chacun de nous est alors chassé de l'étroitesse de sa personne et se perd autant qu'il peut dans la communauté de ses semblables. C'est pour cela qu'il est nécessaire à la vie commune de se tenir à hauteur de mort. Le lot d'un grand nombre de vies privées est la petitesse. Mais une communauté ne peut durer qu'au niveau d'intensité de la mort, elle se décompose dès qu'elle manque à la grandeur particulière au danger."

05/2016

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Littérature étrangère

La limite de l'oubli

Le premier roman de Sergueï Lebedev (né en 1981) se présente comme une enquête. Ayant survécu, enfant, à la morsure d'un chien grâce à une transfusion sanguine, le narrateur cherche à connaître l'identité de celui dont le sang coule désormais dans ses veines, et dont la personnalité recèle un mystère. Ayant grandi pendant la période de transition qui a suivi la perestroïka et la chute du régime, Lebedev appartient à une génération héritière d'une mémoire historique " trouée " pour laquelle la violence politique - pourtant centrale dans la conscience collective des Russes - demeure fiction ou cauchemar. La Limite de l'oubli est le premier roman d'un jeune auteur qui a su s'affranchir des contraintes imposées par l'effacement des années soviétiques. Il a mis au service de ce projet non seulement son talent littéraire, mais également son expérience de géologue qui l'avait conduit, à travers l'immensité de l'espace russe, vers les vestiges des camps et les paysages du Grand Nord, magistralement évoqués dans leur dimension à la fois mythique et politique.

01/2014

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Littérature française

Limites de l'amour

"J'ai toujours pensé que j'étais faite, que j'étais uniquement née pour avoir une correspondance amoureuse, mes yeux étaient laits pour fa et rues mains, mon visage et ma bouche, mon entendement : être nommée, comparée à toutes choses, être dite, tel était mon destin, tel était mon droit, mon obsession et ma folie. qu'un homme me pose ses questions et je saurai répondre à tout ce qu'il veut savoir, donner tout ce qu'il peut attendre des mots, je le caresserai, mon amour. mon amour il n'aura qu'à déchirer l'enveloppe, déplier les feuilles et nie trouver là, vive, brûlante, unique, déjà dans l'attente de sa réponse." Comment concevoir que l'amour, même infini, puisse avoir des limites ? Les personnages de ce livre refusent de le croire. Toute la force de persuasion de l'écriture d'Eva Almassy est déployée ici pour leur donner raison.

06/2010

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Economie politique

De la pauvreté et de la nature fétichiste de l’économie

"L'analyse marxienne du capitalisme n'est ni une théorie économique ni une théorie politique. En montrant que la politique bourgeoise est dominée par les questions économiques, que celles-ci ne sont que les représentations idéologiques de relations sociales de classe, il a mis en évidence les limites de ces deux catégories, la politique et l'économique, pour expliquer la réalité sociale. Le mouvement ouvrier, dans sa lutte contre le capitalisme, aura à abolir et le capital et l'Etat, à remplacer "l'économique" et "la politique" par l'auto-organisation des producteurs libres et associés".

04/2024

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Littérature française

Au hasard de la vie 1891

" DANS le nord de l'Inde il y avait un monastère appelé la Chubara de Dhunni Bhagat. Personne ne se rappelait rien concernant ce Dhunni Bhagat. Il avait passé sa vie à gagner un peu d'argent et l'avait entièrement dépensé, comme tout bon Hindou devrait faire, à une oeuvre pie : la Chubara. Ce monastère était plein de cellules de brique, où s'étalaient en couleurs claires des images de dieux, de rois et d'éléphants, et où des prêtres épuisés par les macérations restaient à méditer sur les fins dernières des choses ; les allées étaient pavées de briques, et les pieds nus des milliers de pèlerins y avaient creusé des sillons. Des touffes de manguiers avaient surgi d'entre les briques, de grands pipals ombrageaient le treuil du puits qui grinçait tout le long du jour, et des hordes de perroquets jacassaient dans les branchages. Ecureuils et corbeaux étaient familiers en ce lieu, car ils savaient que jamais un prêtre ne les toucherait".

04/2023

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Histoire de la médecine

Défauts de prononciation et anomalies de la dentition, étude expérimentale et pratique

Défauts de prononciation et anomalies de la dentition, étude expérimentale et pratique, par Adolphe Zünd-Burguet,... Date de l'édition originale : 1902 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Psychologie, psychanalyse

Paradoxes et situations limites de la psychanalyse

Travaillant depuis de nombreuses années avec des patients réputés difficiles et même étiquetés " états limites ", René Roussillon apporte une importante contribution à la théorie de la pratique analytique dans les situations limites, en proposant une interprétation des processus psychiques à l'œuvre dans les conjonctures transférentielles, formes de " transfert paradoxal ".

09/2005

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Philosophie

Apports à la philosophie de l'avenance

Environ neuf ans après la publication d'Etre et Temps, entre 1936 et 1938, Heidegger entreprend la rédaction de son second "grand livre", Apports à la philosophie. De l'avenance. Il y travaille environ deux ans, l'achève, puis le range parmi les livres à publier "plus tard". Le moment propice pour la publication ne venant jamais, le philosophe a décidé que ces textes ne devraient paraître qu'àprès sa mort. Le volume a paru en 1989, pour le centenaire du philosophe. De quoi s'agit-il avec les Apports à la philosophie ? De continuer ce qui avait été entrepris avec Etre et Temps mais en prenant un tout autre point de départ. Il n'y a de fait, au premier abord, pas la moindre continuité entre les deux livres. Le premier est encore un traité, alors que le deuxième se construit selon une architecture nouvelle et pour le moins originale : huit parties en tout, composées de six fugues, que précède le préalable d'un regard jeté sur l'ensemble et que suit, en une sorte de coda, le bilan récapitulatif qui clôt le livre. Dans les Apports à la philosophie, Heidegger ne redit plus ce qu'il estime avoir suffisamment exposé et expliqué avec Etre et Temps. Il s'agit désormais de ce que l'ouvrage nomme en toutes lettres l'autre commencement. Loin d'être une mise en cause de la philosophie, le travail de Heidegger peut ainsi être considéré comme l'effort le plus consciencieux pour entériner ce que cette dernière n'a cessé d'être depuis son commencement grec. C'est en ce sens que peut être apporté à la philosophie ce qui manque encore au plein essor de son premier commencement.

10/2013

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Economie

L'économie de la confiance

Plus que jamais, la confiance est partout dans le débat public : "personne de confiance", "école de la confiance", "société de confiance", etc. Mais, trop souvent, la confiance est incomprise et instrumentalisée. Comment appréhender l'importance de cette notion complexe dans le système économique, social, politique, médiatique ? Quelles en sont les différentes définitions et les diverses formes ? Peut-on vraiment mesurer la confiance et, si oui, comment ? Quels en sont les causes supposées et les effets attendus ? Quel est l'état véritable de la confiance en France ? En répondant à toutes ces questions à la lumière des auteurs classiques et des travaux les plus contemporains, cet ouvrage veut autant informer et instruire les lecteurs que les mettre en garde : la confiance, clé de la coopération sociale, n'est ni bonne en soi ni bonne à tout. Elle ne permet ni de tout comprendre ni de tout régler dans les sociétés humaines et dans les économies. Comme il y a de bonnes et de mauvaises confiances, il y en a de bons et de mauvais usages.

06/2019

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Economie

L'économie de la vie

" Après une enquête planétaire, auprès des meilleures sources, souvent confidentielles, j'ai découvert bien des choses sur les causes et les conséquences de cette pandémie. Certains dirigeants, commettant des erreurs sincères ou mentant à leur peuple, ont, en imitant la Chine, conduit à la mort prématurée de plusieurs centaines de milliers de personnes et coûté plusieurs milliers de milliards à l'économie mondiale. Suivre à temps l'autre voie, celle de la Corée du Sud, aurait coûté beaucoup moins d'argent, épargné des milliers de vies et protégé des centaines de millions de travailleurs. De tout cela, et de bien d'autres choses que nous aura apprises cette pandémie, en bouleversant nos vies, il faut tirer les leçons. Pour se préparer à ce qui vient : une crise économique, philosophique, idéologique, sociale, politique, écologique stupéfiante, presque inimaginable ; plus grave en tout cas qu'aucune autre depuis deux siècles. Pour ne pas faire souffrir les enfants d'aujourd'hui de la pandémie à 10 ans, de la dictature à 20 ans et du désastre climatique à 30 ans, il faut passer au plus vite de l'économie de la survie à l'économie de la vie. Elle regroupe tous les secteurs qui se donnent pour mission la défense de la vie et dont on constate tous les jours, très pragmatiquement, l'importance vitale, comme : la santé, la gestion des déchets, la distribution d'eau, le sport, l'alimentation, l'agriculture, l'éducation, l'énergie propre, le numérique, le logement, la culture, l'assurance. Parce qu'il n'y a pas de vie possible si on n'agit pas tout de suite, dans l'intérêt de toutes les vies, d'aujourd'hui et du futur. Si on ne comprend pas que seul le temps des hommes a de la valeur. Que de passionnants combats à mener ! " J. A.

06/2020

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Philosophie

L'économie de la nature

L'expression "économie de la nature" a surgi dans le vocabulaire des sciences au XVIIIe siècle bien avant que le néologisme "écologie" ne s'impose à nous, plus d'un siècle et demi plus tard. Chez Carl von Linné, Gilbert White ou Charles Darwin, l'économie de la nature désigne l'organisation des relations entre les espèces au vu du climat, du territoire et de leur évolution. Cette économie pense l'imbrication des espèces, y compris les êtres humains, dans un réseau d'interactions incommensurables et impondérables. Mais très vite, les physiocrates, les premiers "économistes", la dévoient pour fonder une science de l'agriculture subordonnée à de prétendues lois du marché. Un détournement dont nous pâtissons jusqu'à ce jour. Tant que ne sera pas restitué son sens, le terme "économie" nous donnera l'impression de voir double dès lors que flanqué de celui d'"écologie". Il nous sera alors dit qu'il faut tenter de réconcilier l'une à l'autre, comme s'il s'agissait de deux champs distincts. Ce court essai s'emploie à redonner ses droits à l'économie de la nature.

10/2019

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Psychologie, psychanalyse

L'économie de la jouissance

Danger ! Nous sommes menacés en tant que citoyens dans notre existence. D'inquiétants périls pèsent sur nous, plus précisément sur l'énonciation du désir. Ce désir était encore récemment placé sous l'égide du Nom-du-Père et fondé sur un manque, à savoir la perte définitive de l'objet pleinement satisfaisant. La vie ne nous permettait de le retrouver que sous la forme de semblant. Avec l'économie de marché, une multitude potentiellement infinie d'objets s'impose au sujet contemporain jusqu'à effacer complètement l'idée même d'un manque pourtant fondamental par rapport au désir. L'accumulation de ces objets, au principe du discours capitaliste, relance à l'infini l'économie de la jouissance, non sans provoquer ce que Bernard Stiegler appelle "l'impossible régression des alternatives bienfaisantes". Pour échapper à cette disparition du manque et par là à l'effacement du désir, il s'agit de bifurquer et de produire un lien social qui n'est pas fondé sur le discours capitaliste, mais dans l'amour pour une sexualité fondée sur le manque. "Là où croit le péril, croit aussi ce qui sauve" (Hölderlin). Là où croit le danger de l'économie de marché, croit aussi le désir dans son articulation avec les Noms-du-Père et la sexualité. Encadrée d'une brillante préface de Claude Landman et d'une postface audacieuse de Bernard Stiegler, cette étude tire la sonnette d'alarme sur notre économie actuelle.

03/2019

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Philosophie

L'économie de la foi

Avant que la corporation des économistes n'en monopolise abusivement le sens et la portée, le mot "économie" a reçu plusieurs significations du domaine des sciences, des arts et de maintes pratiques sociales. N'est pas économie ce qu'on croit. Cette collection d'ouvrages semestriels vise à restaurer les différentes acceptions du terme "économie" et à en faire valoir toute l'actualité, pour ensuite synthétiser ces usages dans une définition conceptuelle, en lieu et place de celle, idéologique, qui s'est imposée à nous. 6 volumes à paraître : L'économie de la nature (oct. 2019) L'économie de la foi (oct. 2019) L'économie esthétique (fév. 2020) L'économie psychique (oct. 2020) L'économie conceptuelle (oct. 2020) L'économie politique (fév. 2021).

10/2019

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Essais

Le cadre à l'épreuve des situations limites de la psychanalyse. L'oeuvre d'art entre transfert et sublimation

Les situations limites de la psychanalyse sont au coeur même de notre clinique contemporaine. Pétris de destructivité, souffrant de failles narcissiques, les sujets limites ont la particularité d'interroger le cadre analytique. Celui-ci devrait-il être repensé afin de rétablir une transitionnalité en souffrance chez ces analysant·e·s ? Les aménagements du cadre dans la cure de Vincent, patient dont la cure sera abordée, lui auraient permis de passer de la dépendance à la transitionnalité. Qu'en est-il de Van Gogh, Artaud et Bacon, artistes ayant eux aussi connu des vacillements identitaires ? Que penser du cadre ? Lorsqu'il est mis à l'épreuve, l'analyste disposerait de la possibilité de le repenser afin d'offrir aux patient·e·s un étayage permettant l'enclenchement de la fonction de représentation. L'enjeu étant pour l'analyste de ne pas perdre de vue le dispositif, tout en étant à l'écoute de son intuitivité et de sa créativité. La psychanalyse est avant tout un art, à en croire Winnicott.

07/2023

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Psychologie, psychanalyse

Aux limites de la symbolisation

La symbolisation en psychanalyse est une représentation psychique qui permet au sujet de se penser comme tel. Les formes de psychopathologies témoignent d'atteintes à la fonction de symbolisation et donc à un échec de l'articulation réalité interne/réalité externe. Cet échec provoque des souffrances psychiques intolérables, un intense sentiment de culpabilité primaire, ou encore une rage destructrice. En rendre compte permet d'adapter les processus thérapeutiques. Ainsi cet ouvrage sur la désymbolisation et l'asymbolisation ouvre des perspectives nouvelles sur la thématique de la symbolisation, à partir de cliniques de l'extrême, les pathologies narcissiques identitaires, les autismes, la criminalité et les pathologies somatiques : c'est dire à quel point ces travaux sont précieux afin de tenter de traiter des cliniques réputées inaccessibles ou périlleuses pour les soignants.

08/2016

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Ouvrages généraux

Aux limites de la résistance

Qu'est-ce qui dans nos vies nous amène à entretenir une participation active à notre propre asservissement ? Le talent de l'auteur est d'être à hauteur de scènes familières. A contre courant des analyses sur les résistances individuelles et collectives pour l'émancipation, Simon Lemoine propose de mettre à découvert les étayages qui participent à la fabrique du dévouement, des bancs de l'école, au travail salarié usé par les pratiques du new management enrôlant le salarié à sa propre surveillance ou à une disponibilité toujours accrue. Ainsi que le dévouement soit exploité ou simplement suscité, la perte de la libre disposition de son usage demeure bien l'expérience quotidienne d'une dépossession.

04/2022

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Développement durable-Ecologie

LES LIMITES DE LA PLANETE. Mythe de la nature et de la population

Y a-t-il trop d'hommes sur terre? Au grand banquet de la nature, l'humanité est-elle de trop? Dans notre imagination, la peur du nombre a remplacé la peur de la bombe: non seulement, nous dit-on, il n'y aura bientôt plus de quoi nourrir la planète mais la surpopulation est directement ou indirectement responsable du trou dans la couche d'ozone, du réchauffement climatique, de l'érosion des sols, bref de toutes les catastrophes écologiques qui guettent l'espèce humaine à l'aube du XXe siècle. Hervé Le Bras démontre qu'il n'y a pas une parcelle de vérité dans les terribles prédictions chiffrées que nous assènent nos Cassandre. Les chiffres masquent des arguments d'autorité, et les arguments d'autorité sont le paravent de nos préjugés et de nos peurs. La surpopulation est un mythe: telle est en substance la conclusion qui s'impose ici après une analyse serrée. Et, comme tout mythe, celui-ci nous en apprend plus sur nous-mêmes que sur le monde qui nous entoure.

02/1996