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La guerre dans le monde grec. VIIIe-Ier siècles av. J.-C.

Extraits

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Histoire ancienne

Guerre et violence dans la Grèce antique

André Bernand a choisi de reconsidérer l'Antiquité grecque, en s'éloignant des visions trop convenues, des réalités longtemps idéalisées pour souligner l'importance de la violence et de la guerre au sein des sociétés antiques. Sous sa plume, c'est une anthologie saisissante, émaillée de témoignages et de récits peu connus : brutalités, obsession de la virilité, goût du sang, tueries... Dans un monde qui ignore les droits de l'homme, le plus fort fait la loi, au mépris des traités et des liens du sang. Face aux Perses ou entre Grecs, la parole donnée est fréquemment violée. La traîtrise est une ruse de guerre plutôt qu'une infamie. On tue jusque sur les marches des autels. La mythologie, avec son imaginaire macabre, ses monstres et ses crimes, contribue à la banalisation de la violence. Le monde grec antique, dont nous nous réclamons a donc connu des formes de violences semblables à celles que connaît notre monde contemporain. Derrière la Grèce du savoir et de la sagesse, on découvre une Grèce de cris et de fureurs. Cet essai d'anthropologie historique est une nouvelle leçon de civilisation, aux résonances très actuelles.

05/1999

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Proche-Orient

Constructions identitaires en Asie Mineure (VIIIe siècle avant J.-C.-IIIe siècle après J.-C.)

L'objectif de ce colloque interdisciplinaire, organisé par l'ISTA (UBFC) en octobre 2019, est d'étudier les stratégies et les mécanismes mis en oeuvre dans les processus de construction des identités anciennes, individuelles et collectives, en Asie mineure. Les seize contributions s'échelonnent du viiie siècle avant J. -C. au iiie siècle après J. -C. Des philologues, des historiens, des historiens de l'art et des archéologues éclairent de leur réflexion les multiples facettes de la notion d'identité (définitions, représentations et appropriation, expression et matérialité, identités civiques).

04/2021

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Eglise primitive

La naissance du christianisme. La minorité chrétienne dans l'Empire romain, Ier - IIIe siècles

Le christianisme est né dans un monde dominé par Rome. Dans leur immense majorité, les chrétiens ont, dès l'origine, revendiqué leur appartenance à l'empire et manifesté leur loyalisme vis-à-vis du pouvoir impérial. Cela a rendu d'autant plus douloureux le rejet durable dont ils ont été massivement l'objet au cours des trois premiers siècles de leur existence.

11/2023

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Antiquité - Généralités

Thèse complémentaire pour le doctorat. Les cultes égyptiens à Délos du IIIe au Ier siècle av. J.-C.

Les cultes égyptiens à Délos du IIIe au Ier siècle av. J. -C. : thèse complémentaire pour le doctorat. . / par Pierre Roussel,... Date de l'édition originale : 1916 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Philosophie

La philosophie des non-philosophes dans l'Empire romain du Ier au IIIe siècle

Loin d'être l'apanage d'un cercle fermé de professionnels, la philosophie, à l'époque romaine, irrigue des textes de tous genres (rhétoriques, historiques, poétiques, dramatiques...) sous forme de réminiscences, d'allusions, de citations, de déformations et de réécritures. C'est la centralité de la philosophie dans la vie lettrée qui est examinée dans ce livre, du début de l'époque impériale à l'aube de l'Antiquité tardive, tant dans le monde romain que dans le monde grec. Quels sont les auteurs qui, sans pour autant se définir comme les disciples d'une école ou comme des professeurs de philosophie, utilisent cette dernière ? Selon quelles modalités, pour quelles raisons, face à quel public le font-ils ? Font-ils usage d'une philosophie approximative en se contentant de recycler de simples topiques, ou développent-ils une réflexion approfondie et originale, témoignant d'une lecture précise des textes philosophiques ? En quoi consiste la philosophie de ces "non-philosophes", et quelle place cette appréhension élargie de la philosophie tient-elle dans la pensée et l'imaginaire à l'époque de l'Empire romain ?

11/2019

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Archéologie

Gallo-Romains d'Alésia. Epigraphie et société, 1er siècle av. J.-C. - IIIe siècle apr. J. C.

Si Alésia est célèbre pour la bataille de 52 av. J.-C., on sait moins que le site a connu une étonnante prospérité pendant toute l'époque gallo-romaine. S'appuyant sur les inscriptions découvertes à Alésia et sur le territoire environnant, cet ouvrage fait revivre une époque bien documentée par l'archéologie et l'épigraphie. Qui étaient alors les habitants d'Alésia ? Etaient-ils des colons romains ou des Gaulois romanisés ? Quels étaient leurs rapports avec Rome et avec les cités voisines ? Quelle langue parlaient-ils ? A quels dieux s'adressaient leurs prières et leurs offrandes ? Les inscriptions du site d'Alésia offrent non seulement des éléments de réponse à ces questions, mais témoignent également d'histoires individuelles. Au-delà, elles révèlent les mentalités, la culture et les activités de toute une population dont l'héritage nous est parfois encore perceptible.

05/2021

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Rome

La ville défigurée. Gestion et perception des ruines dans le monde romain (Ier siècle a.C. - IVe siècle p.C.)

Le monde romain n'a pas connu la fascination des modernes pour les ruines. Les vestiges de constructions dégradées ou écroulées étaient pourtant une réalité présente dans les villes antiques. Les catastrophes naturelles, la violence des hommes ou le simple passage du temps, dans cet empire qui dura plusieurs siècles, concouraient à endommager ou à détruire les édifices. Que faisait-on alors des ruines qui, immanquablement, subsistaient dans le paysage ? A partir d'un examen de la documentation textuelle, en particulier épigraphique et juridique, mise en regard des données archéologiques, cet ouvrage se propose d'étudier comment les bâtiments ruinés, publics comme privés, étaient perçus par les populations, les autorités municipales ou le pouvoir romain et quel traitement leur était réservé. Etat intermédiaire entre la construction et la disparition, discontinuité dans le tissu bâti, les ruines posent toujours problème. Les pouvoirs publics et les juristes romains invitent à ne pas démolir les édifices, en particulier en ville, tandis que les textes littéraires et les inscriptions célèbrent les bienfaiteurs qui restaurent des monuments endommagés par une catastrophe ou maltraités par le temps. Les bâtiments délabrés sont toujours présentés comme une défiguration du paysage urbain et les villes détruites rappellent ou annoncent des temps troublés. La pérennité de la cité exige au contraire la conservation des édifices et leur restauration régulière. Les ruines forment alors un contre-modèle, qui permet de révéler, par contraste, l'idéal d'une architecture qui participe à l'ornementation de la cité et contribue à l'âge d'or garanti par l'empereur.

05/2021

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Histoire ancienne

Une archéologie du culte dans le monde de la grec antique

Tout à la fois manuel et essai, ce livre se propose d'explorer ce qu'apporte l'archéologie du culte à notre connaissance des religions du monde grec antique. Il se destine donc à un large public d'étudiants, mais aussi de curieux, à qui il propose de découvrir une approche théorique appuyée sur le commentaire d'exemples concrets. Il est le produit des recherches les plus récentes sur une archéologie comprise comme étude de la capacité technique de l'homme, cette discipline étant ainsi pleinement intégrée dans l'analyse des faits de culture. Fruit d'une longue expérience pédagogique, il permet au lecteur d'agrémenter sa lecture d'illustrations originales et, grâce à la bibliographie complémentaire proposée à la fin de chaque chapitre, d'approfondir son enquête s'il le souhaite.

10/2017

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Histoire ancienne

Histoire de familles dans le monde grec ancien et dans la Rome antique

Au-delà de toutes les remises en cause, la famille se présente le plus souvent comme une évidence, parce que naturelle et universelle. Elle a pourtant une histoire. Elle né se résume pas au couple avec ou sans enfants. Et surtout, elle ne peut pas être cernée sans être replacée dans la société tout entière qui est son cadre. Telle est la perspective adoptée par cet ouvrage qui cherche à faire apparaître ce qu'ont pu être la famille, comme norme, et les familles dans leur diversité dans le monde grec et dans la Rome antique. Rassemblant des articles écrits par des spécialistes, ce livre présente aussi bien un état de la question qu'un aperçu des problèmes qui se cachent derrière la familiarité spontanée que suscite de prime abord la famille.

03/2018

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Histoire internationale

Les royaumes wolof dans l'espace sénégambien. XIIIe-XVIIIe siècle

Le Grand Jolof fut l’un des grands États musulmans de l’Afrique de l’Ouest médiévale. La recherche de ses débuts et l’étude de sa genèse permettent d’en reculer le cadre chronologique jusqu’au XIIIe siècle. Il fut contemporain de l’empire du Mali dont il dut probablement, de façon souple, reconnaître l’hégémonie. Mais, situé aux confins de cet empire et limitrophe du Sahara, participant directement aux courants d’échanges transsahariens, sur le plan culturel comme sur le plan économique, il se comporta comme un compartiment autonome du monde soudanais. Au milieu du XVe siècle, l’arrivée des caravelles portugaises ouvrit une ère nouvelle pour la Sénégambie dont la côte devint lieu de contacts et d’échanges. Ce Soudan extrême-occidental devint un Soudan atlantique. Il entra dans un système économique dont l’impact sera une des causes de la dislocation du Grand Jolof. Les royaumes qui étaient sous son hégémonie, wolof, sérer, malinké, se soulevèrent ou se détachèrent. Le monde wolof sera désormais, jusqu’à la colonisation, constitué de quatre royaumes : le Jolof, le Waalo, le Kajoor et le Bawol. De la dislocation du Jolof à la conquête française, l’histoire de ces royaumes sera avant tout celle de leur dynamique propre : construction de l’État et d’une force militaire qui deviendra politique, conflits sociaux, révoltes paysannes, islamisation et rôle politique des responsables religieux. Les échanges atlantiques ont fortement pesé sur l’évolution économique, les États se sont adaptés au marché mondial et à la demande d’esclaves, laquelle s’est fortement accrue à la fin du XVIIe siècle. Mais ce ne fut pas de manière passive ; les rois ont maintenu sous leur contrôle les contacts côtiers et ont même réussi, au cours du XVIIIe siècle, à infléchir en leur faveur les termes de l’échange. Jean Boulègue (1937-2011) a enseigné au Sénégal et au Tchad, avant d’effectuer sa carrière universitaire à l’Université Paris-I comme maître de conférence puis, comme professeur d’histoire médiévale et moderne de l’Afrique. Ses publications ont porté sur les anciens royaumes wolof du Sénégal (Le grand Jolof (XIIIe-XVIe siècle), Paris, Façades-Karthala, 1987), les Luso-Africains (Les Luso-Africains de Sénégambie, Instituto de Investigaçao Científica Tropical-CRA, Lisbonne, 1989) et l’histoire ancienne du Tchad. Professeur émérite depuis 2005, il a poursuivi ses recherches jusqu’à sa mort, à la fois sur le Sénégal et dans un domaine qui lui tenait à coeur, la défense de la laïcité républicaine et de la liberté d’expression (Le Blasphème en procès 1984-2009. L’Église et la Mosquée contre les libertés, Paris, Nova Éditions, 2010).

03/2013

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Critique littéraire

Mille ans de littérature japonaise. Une anthologie du VIIIe au XVIIIe siècle

Cette anthologie, proposée ici dans une version nouvelle, offre un panorama cohérent de l'immense variété des genres littéraires déployés durant un millénaire au Japon : du théâtre le plus sanglant à la sensibilité raffinée des dames de cour, des contes les plus cocasses aux méditations les plus graves, des anecdotes licencieuses aux tourments éthérés d'un milieu clos, du roman le plus long au poème le plus court. Les œuvres majeures sont ici présentées dans une traduction entièrement originale et homogène : journaux poétiques, le dernier épisode du Roman de Genji, la célèbre anthologie des Cent Poèmes, des contes du Moyen Age, des écrits bouddhistes, une autobiographie féminine, une pièce de nô et sa source, un roman érotique, une pièce de kabuki, un traité du haiku selon Bashô. Des contes folkloriques et un essai d'esthétique complètent cette approche de l'esprit classique au Japon.

10/2005

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Histoire ancienne

Chronique du XIIIe siècle. L'empire grec de Nicée

En l'an 1204 de notre ère, les croisés de la quatrième croisade s'emparent de Constantinople, la capitale de ce qui était alors l'empire byzantin. On est en plein Moyen Age et Constantinople est la ville la plus importante et la plus célèbre d'Europe, par son étendue, sa population, ses richesses, ses monuments et ses églises. Les Latins y établissent un Etat qui durera cinquante sept ans. Une partie de la population grecque de la ville se réfugie après la conquête en Asie Mineure, où elle crée un État de Grecs réfugiés, qu'on appelle l'empire de Nicée, du nom de sa capitale Nicée, aujourd'hui Iznik. Après des débuts difficiles, ce nouvel Etat va prospérer et devenir une puissance notable. Il mènera une existence indépendante jusqu'à la reconquête de Constantinople par les Grecs, en l'an 1261, date à laquelle Constantinople redevient la capitale de l'empire byzantin reconstitué. Georges Acropolitès est l'historien de l'empire de Nicée. Il décrit avec précision les nombreuses guerres que cet empire eût à soutenir contre les Latins, les Turcs, les Bulgares et aussi un Etat grec concurrent, le despotat d'Epire, qui se forme après la chute de Constantinople, en même temps que l'empire de Nicée. Il est le témoin oculaire d'une grande partie des événements qu'il décrit avec lucidité et simplicité. C'est la meilleure source que nous possédions pour l'histoire de l'Asie Mineure et des Balkans pour une grande partie du XIIIe siècle. Aujourd'hui Byzance a disparu, Constantinople est devenue Istanbul et les territoires jadis occupés par l'empire de Nicée se trouvent à l'ouest de la Turquie actuelle ou encore dans les Balkans. Comme d'autres empires, par exemple celui des Hittites, l'empire de Nicée a disparu sans laisser de traces, sinon archéologiques, ainsi que le présent témoignage du passé que nous lègue dans sa chronique Georges Acropolitès.

04/2012

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Critique littéraire

La liberté dans les mémoires féminins au XVIIIe siècle

Madame de Motteville et la duchesse de Montpensier sont deux aristocrates contemporaines. Témoins des bouleversements liés à la Régence, elles sont conduites à des questionnements parallèles. Ce qui crée leur sororité littéraire est l'écriture de mémoires. L'histoire les a invitées à s'interroger sur l'identité féminine.

10/2019

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Sciences historiques

Guerres et conflits dans le monde au XIXe siècle (1792-1914)

L'histoire de la guerre au XIXe siècle demeure un sujet méconnu. Alternant définitions théoriques, typologies et études de cas selon une démarche thématique, cet ouvrage est un manuel accessible au plus grand nombre, tout en intégrant et/ou questionnant l'historiographie militaire la plus récente. Il s'efforce également d'en éviter les travers récurrents, ainsi définis par J Black (Rethinking Military History, 2004) : européocentrisme, primauté accordée à la technologie, focalisation sur les seuls conflits interétatiques, et absence de toute approche politique. Délibérément centré sur l'Occident afin de sonder les racines de son hégémonie alors (quasi-)mondiale, il n'en examine pas moins les réactions et interactions avec les autres puissances ou continents. Structuré autour de la notion controversée de guerre totale, il exprime une conviction de fond : le long XIXe siècle mûrit et prépare les instruments matériels, tactiques mais aussi théoriques du siècle des génocides", ce qui relativise la césure de la Première Guerre mondiale comme franchissement d'un seuil inédit de violence.

09/2013

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Critique littéraire

Le génie grec dans la religion

Louis Gernet ne considère pas seulement la religion dans le cadre de l'histoire générale de la Grèce, mais dans son rapport avec la société dont le rôle dans la formation de la mentalité humaine est ici serré de près ; et c'est l'une des originalités de ce livre, qui a marqué un tournant important dans l'histoire des religions. Mélange, par son origine, d'éléments égéens et d'éléments indo-européens qui ont commencé leur fusion dès l'époque mycénienne - un millénaire avant l'époque classique - la religion grecque, qui reçut encore bien d'autres influences, a eu une évolution complexe. L. Gernet en retrace des épisodes essentiels au cours de la première partie de son ouvrage. Il montre que bien des points restent obscurs, mais il semble certain qu' "une bonne part de la religion officielle de la cité est héritée de cultes agraires, c'est un fonds primitif qui se reconnaît là" . C'est aussi de ces époques lointaines que datent le culte de Dionysos et la célébrité de lieux sacrés qui deviendront d' "intérêt national" , comme Delphes. La partie de l'ouvrage la plus développée est, naturellement, la seconde, qui expose le système de l'époque classique lui-même. Le génie grec a créé une religion dont le cadre est, par excellence, la cité ; elle est civique, humaine et mesurée, à la fois conservatrice et, dans une certaine mesure, tolérante. Cette religion a été traversée par un courant mystique, mais elle a su longtemps le contenir grâce à la majesté de l'Olympe. Elle a libéré la pensée spéculative et l'imagination artistique. Mais, au demeurant, elle n'a guère su émouvoir le coeur. La période hellénistique, traitée dans cet ouvrage par André Boulanger, va rompre cet équilibre harmonieux qui, d'ailleurs, on vient de le rappeler, n'avait jamais cessé d'être menacé par un "travail souterrain" . Et ce sera, à partir de la conquête d'Alexandre, le grand succès des sectes à mystères, des cultes de provenance étrangère, où l'émotion personnelle reprend ses droits. Toute l'Asie Mineure, l'Egypte, la Mésopotamie et l'Iran apporteront les rites et les dieux officiels défaillants : ce sera le déclin des Olympiens et, du même coup, celui de la cité. Mais, pendant ce temps, le besoin d'expliquer historiquement et rationnellement les mythes apparaîtra ; la spéculation philosophique s'épanouira en tous sens : la pensée atteindra à l'universalisme. Ce livre est le nécessaire complément de deux autres volumes de la collection "L'Evolution de l'Humanité" : La Cité grecque de Gustave Glotz et La Pensée grecque de Léon Robin. A travers cette série d'ouvrages apparaît l'explication du "miracle grec" qui devait aboutir, après deux millénaires, au miracle scientifique des temps modernes. Pour la présente édition une Bibliographie complémentaire a été établie par le Centre de Recherches comparées sur les Sociétés anciennes, de la VIe Section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes. Paul CHALUS, Secrétaire général au Centre International de Synthèse.

01/1970

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Esotérisme

Le Havre, les francs-maçons & la mer . XVIIIe-XIXe siècles

Née en Angleterre au début du siècle des Lumières (1717), la franc-maçonnerie entretint immédiatement une relation privilégiée avec les villes portuaires, où elle s'installa très tôt, à Rotterdam en 1721, à Bordeaux en 1732, à Boston en 1733. Par effet de circonstance, ce sont plutôt les professions maritimes qu'elle attira et notamment les officiers de marine. Qu'est-ce qui explique les affinités particulières entretenues entre les francs-maçons et la mer ? Quelles conséquences ces affinités eurent-elles sur la géographie et la vie des loges maçonniques jusqu'à la fin du xixe siècle ? C'est autour de ces deux questions qu'est conçue cette exposition qui accorde une place de choix à l'histoire de la franc-maçonnerie au Havre où ce lieu de sociabilité émergea en 1738. Les lieux mais aussi les hommes de la franc-maçonnerie havraise, figures célèbres ou moins connues, y sont en effet présentés, de même que leur engagement dans la Cité.

05/2019

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Histoire ancienne

Le monde grec. 3e édition

Cet ouvrage a pour vocation de fournir quelques notions claires aux lecteurs et aux lectrices qui prennent contact avec la Grèce antique. Il offre une présentation du monde grec antique, fondée sur l'étude des grandes structures de cet ensemble dont l'unité est beaucoup plus culturelle que politique. Sont décrites successivement la vie sociale en Grèce ancienne, les activités économiques des habitants, les formes d'Etat et de gouvernement qu'ils ont adoptées pour organiser la vie de leurs petites collectivités, la vie religieuse et culturelle qui les rapprochent. Une chronologie permet de situer dans le temps ces structures et incitera le lecteur à aller plus loin dans la découverte du monde grec ancien.

02/2019

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Histoire ancienne

Le monde grec. 4e édition

- L'essentiel des connaissances à acquérir et les apports méthodologiques indispensables aux étudiants de licence. - Une présentation du cours claire et simple pour faciliter la lecture et la mémorisation des savoirs. - Des cartes, des chronologies et des notes pour faire du cours un aide-mémoire vivant, à la pointe de l'historiographie actuelle. - Un instrument de travail efficace pour se familiariser avec l'explication de documents et la dissertation.

10/2019

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Histoire internationale

Venise et la mer. XIIe-XVIIIe siècle

A trop admirer aujourd'hui Venise pour son site, pour ses palais et ses églises, pour ses peintres, ses musiciens et ses écrivains, on risque de négliger l'extraordinaire puissance économique, politique et géopolitique que la première et la plus belle des villes marchandes du monde a très longtemps représentée. Si l'on situe au XIVe siècle l'apogée de la thalassocratie qu'elle a créée, la Méditerranée a dû compter avec elle dès le XIIe siècle jusqu'à l'approche de la chute finale à la fin du XVIIIe siècle : l'Adriatique et la mer Ionienne évidemment, les Balkans, le Levant, le Pont (mer Noire), et même la Méditerranée occidentale, une bonne partie des grandes îles (Chypre, Crète), mais aussi l'Europe alpine et la péninsule italienne en totalité ! Sa fortune et sa gloire, cette ville incomparable les doit bien sûr au commerce, ici évoqué avec une précision et une force d'évocation exceptionnelles, et sous ses aspects innombrables de la construction des bateaux au financement des voyages, des marchandises transportées (épices, sel, coton, sucre...) aux contrats de travail des matelots et des rameurs, des tarifs douaniers, de la fiscalité et du crédit aux questions monétaires, de la formation et de la perpétuation d'une noblesse marchande aux compétitions politiques et aux entreprises guerrières, c'est la mer qui fait la vie de la Sérénissime.

10/2006

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Histoire ancienne

Le monde grec à l'époque classique. 500-323 av. J.-C., 4e édition

La période classique (Ve-IVe siècles) est la plus célèbre de l'histoire de la Grèce, la plus célébrée aussi. Elle a exercé une véritable fascination sur les siècles suivants grâce aux témoignages littéraires, architecturaux ou artistiques qu'elle a laissés à la postérité. Cette fascination n'est pas allée sans distorsions des réalités contemporaines, moins aisées à comprendre qu'il n'y paraît au premier abord. L'importance et le poids d'Athènes durant ces deux siècles a en effet occulté la diversité du reste du monde grec, tandis que l'appropriation par les civilisations occidentales du "miracle grec" a contribué à donner à cette période l'image d'un apogée dans tous les secteurs de la civilisation. De fait, de Marathon à Chéronée, de Miltiade à Démosthène en passant par Périclès, Hérodote, Thucydide, Eschyle, Sophocle, Euripide, Aristophane, Phidias, Praxitèle, Platon ou Aristote, c'est Athènes qui semble fournir le fil conducteur à l'histoire, donner le ton à la civilisation du temps et préciser le cadre d'un éternel grec, dans ses réussites comme dans ses échecs. Mais Athènes n'est pas la Grèce et la vision idyllique d'un monde est ici discutée et partiellement remise en cause, au travers des événements, mais aussi des grands domaines de l'histoire (politique, société, culture, religion), pour aboutir à des conclusions plus nuancées sur une période qui demeure extraordinaire.

02/2020

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Grèce classique

Le monde grec à l'époque classique. 500-323 av. J.-C., 5e édition

La période classique (Ve-IVe siècles) est la plus célèbre de l'histoire de la Grèce. Elle a exercé une véritable fascination jusqu'à aujourd'hui grâce aux témoignages littéraires, architecturaux ou artistiques qu'elle a laissés à la postérité. Mais cette fascination est-elle pleinement justifiée, et est-elle réductible à la seule Athènes ? Cet ouvrage interroge la vision idyllique du monde grec à travers les événements, mais aussi les grands domaines de l'histoire (politique, société, culture, religion), pour aboutir à des conclusions plus nuancées sur une période qui reste l'une des plus fascinantes de la civilisation occidentale.

02/2024

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Religion

Le Monde grec ancien et la Bible

On sait que la Bible, la Bible des chrétiens et, selon la définition du Larousse, "le Livre par excellence" , s'est constituée peu à peu, mais presque toute entière au Proche-Orient, et particulièrement en Palestine. Ecrite en hébreu, sa partie la plus ancienne a été traduite en grec avant l'ère chrétienne, mais c'est en grec qu'a été directement rédigée la partie la plus récente, au Ier siècle de notre ère. Décrire ce qu'a été la connaissance et l'usage de la Bible dans le monde grec ancien demanderait plusieurs volumes, si l'on voulait, malgré la rareté des documents, tout dire. Le lecteur trouvera don ici certains épisodes ou certains aspects de cette histoire telle qu'elle s'est développée dans les régions orientales du monde méditerranéen, et principalement durant les cinq ou six premiers siècles. Présentés par des collaborateurs divers - historiens en plusieurs disciplines, archéologues, exégètes, patristiciens - ils suggéreront une représentation objective et vivante de l'histoire des Ecritures dans les premières communautés chrétiennes et au cours des premiers siècles de notre ère.

11/1984

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Sciences historiques

Le péché et la peur. La culpabilisation en Occident (XIIIe-XVIIIe siècles)

Jamais une civilisation n'avait accordé autant de poids - et de prix - à la culpabilité et à la honte que ne l'a fait l'Occident des XIIIe - XVIIIe siècles. Nous sommes là devant un fait majeur que l'un ne saurait trop éclairer. Tenter, dans un espace et une tranche chronologique donnés, l'histoire du péché, c'est se placer au coeur d'un univers humain. C'est dégager du même coup un ensemble de relations et d'attitudes constitutives d'une mentalité collective. C'est retrouver la méditation d'une société sur la liberté humaine, la vie et la mort, l'échec et le mal. C'est découvrir sa conception des rapports de l'homme avec Dieu et la représentation qu'elle se faisait de celui-ci. C'est donc, à l'intérieur de certaines limites, entreprendre conjointement une histoire de Dieu et une histoire de l'homme. Dieu est-il plutôt bon ou plutôt juste ? Une civilisation entière s'est interrogée inlassablement pendant plusieurs siècles sur cette question. A l'étage collectif naquit au XVIe siècle une "maladie du scrupule" qui s'amplifia par la suite. Comme si l'agressivité qui se déchainait contre les ennemis du nom chrétien ne s'était pas épuisée en ces luttes pourtant diverses et sans cesse renaissantes. Une angoisse globale, qui se fragmentait en des peurs "nommées", découvrit un nouvel ennemi en chacun des habitants de la cité assiégée ; et une nouvelle peur : la peur de soi.

11/1994

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Histoire internationale

La civilisation arabe du VIIIe au XIIIe siècle. Son essor, ses apports

A partir du VIIe siècle, alors que l'Europe occidentale connaissait un profond recul économique, démographique et culturel, consécutif à la disparition de l'Empire romain, les régions unifiées par la conquête arabe étaient le cadre d'un développement spectaculaire. De la Mésopotamie à l'Espagne en passant par l'Egypte et le Maghreb, les villes se développaient; les techniques agricoles, le commerce, mais aussi les connaissances scientifiques et la culture connaissaient un essor sans précédent. Sa recherche de la connaissance amena la civilisation arabe, riche et ouverte, à puiser aux sources de la Grèce antique. Elle fit ainsi le lien entre celle-ci et, plus tard, la Renaissance européenne. C'est un panorama de cette civilisation, fondamentale pour notre histoire et pourtant souvent ignorée, que nous offre cet ouvrage.

06/2013

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Histoire de France

La guerre du blé au XVIIIe siècle. La critique populaire de la liberté économique

Tout comme le droit et la politique, l'économie est une science morale : ce qui s'est soudain obscurci lorsqu'une nouvelle politique économique chercha à imposer la sienne dans le secteur de la production et du marché des subsistances. La Guerre du blé, au XVIIIe siècle, fut l'expression de cette lutte entre deux morales l'ancienne établissait un prix accessible à tous, la nouvelle un prix spéculatif, dépassant les revenus d'une importante partie de la société. En Angleterre, le grand historien Edward P. Thompson découvrit les formes de résistance du peuple, mourant de faim devant des monceaux de blé, et nomma ce qui l'animait : économie morale du peuple. En France, la Guerre du blé fut une des causes de la Révolution de 1789, mais c'est précisément la révolution qui permit d'inaugurer une expérience d'économie politique populaire, dont le principe du droit à l'existence et aux moyens de la préserver imposait ces limites à l'économique. En Angleterre, le gouvernement dut combattre la Révolution française, car elle y ravivait une grande espérance et, de 1795 à 1830, il prépara la "révolution industrielle" en écrasant la résistance populaire, ajoutant à la souffrance de la destruction des protections du travail celle de la répression d'une révolution sociale avortée. Cette histoire, qui remet en lumière l'économie morale démasquant l'instauration d'un homo economicus dépouillé de son humanité, se révèle le fruit d'une vaste culture populaire, que l'on retrouve partout dans le monde et dans des périodes historiques aussi anciennes que récentes : elle nous parle la langue sensible d'un humanisme universel qui cherche à se reconstituer, en commun.

06/2019

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Archéologie

La céramique antique et médiévale de Termez et Khaytabad. Regards sur l'Asie centrale du IIIe siècle av. J.-C. au XVIIIe siècle

Les visiteurs et les archéologues lui ont donné bien des noms : Alexandrie de l'Oxus, Tarmita, Thirmidh. Les vestiges de la citadelle de l'ancienne Termez sont aujourd'hui encore visibles de loin en bordure du fleuve Amou-Darya, sur le territoire de la Bactriane antique. Juchée sur un promontoire, la citadelle s'est rapidement développée pour devenir une des capitales de l'Empire kouchan, au coeur même de l'Asie centrale. Cet ouvrage sur la céramique de Termez et de Khaitabad repose sur une trame chronologique très large, du IIIe siècle avant notre ère au XVIIIe siècle. S'appuyant sur les chantiers archéologiques ouverts entre 1993 et 2008 par la MAFOuz (AOROC), l'analyse typologique, élaborée à partir des contextes de fouille, offre une lecture spatiale et chronologique de l'ensemble des corpus. Le livre se veut un outil de référence pour les études céramologiques dans cette région de l'Ouzbékistan. Jean-Baptiste Houal est archéologue, ingénieur de recherche au CNRS au laboratoire AOROC. Il étudie le matériel céramique antique et médiéval en Asie centrale et dans le golfe Persique. 11 a participé aux fouilles de la citadelle de Termes et de la ville de Khaitabad de 1993 à 1998. A partir de 2002 et jusqu'en 2008, il a été chargé d'une partie des fouilles du Tchingiz Tepe (Termes) et de l'analyse du matériel céramique. Entre 2011 et 2015, la Délégation archéologique française en Afghanistan lui a demandé d'étudier, à Kaboul, le matériel céramique provenant de Balkh (Afghanistan). Il a également mené des recherches au Pakistan avant de reprendre, en 2016, l'étude du matériel hellénistique de Failaka, dans le golfe Arabo-Persique.

02/2021

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Sciences historiques

Vivre dans la rue à Paris au XVIIIe siècle

Pour le peuple de Paris la rue est, au 18ème siècle, un espace privilégié. Elle investit l'espace urbain tout entier d'une sociabilité multiforme et souvent agressive, elle envahit l'espace privé, l'atelier, le logement. Dans la rue, le travail, l'amour, la discussion, l'attroupement, le spectacle, la mort même. A travers les agendas du guet, les procès-verbaux et les rapports des commissaires de police, les récits de voyageurs étrangers et ceux des observateurs parisiens, Arlette Farge restitue le monde sonore, coloré, odorant du Paris populaire. Mais la rue, sa violence anonyme, son opacité font peur aussi : on entreprendra de régler et d'ouvrir l'espace urbain pour le contrôler mieux. Viendra le temps où le peuple descendra dans la rue où il aura cessé de vivre.

07/2008

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Un royaume dans la mer. L'archipel corso-sarde du XIIIe au XVe siècle

Situées au coeur du bassin occidental de la Méditerranée, la Corse et la Sardaigne furent l'enjeu de multiples rivalités économiques et politiques pour le contrôle de la mer, aux derniers siècles du Moyen Age. Derrière "l'écume des événements" , cet ouvrage en restitue toute la complexité.

04/2024

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Moyen Age classique (XIe au XI

Un royaume dans la mer. L'archipel corso-sarde du XIIIe au XVe siècle

Situées au coeur du bassin occidental de la Méditerranée, la Corse et la Sardaigne furent l'enjeu de multiples rivalités économiques et politiques pour le contrôle de la mer, aux derniers siècles du Moyen Age. Derrière "l'écume des événements" , cet ouvrage en restitue toute la complexité.

04/2024

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Histoire régionale

La vie dans les Pyrénées du XVIe au XVIIIe siècle

Durant les trois siècles qui précèdent la révolution, la vie pyrénéenne conserve sa forme la plus originale. Les populations de la chaîne jouissent encore de leurs principaux pivilèges ; leurs relations avec le versant espagnol demeurent des plus étroites ; leurs contacts avec le "monde extérieur" s'avèrent assez épisodiques et superficiels pour ne point altérer leurs forces vives et spécifiques. Grâce à de nombreux documents, il est possible de reconstituer dans le détail la vie des Pyrénéens : leur vie publique (au sein d'organisations valléennes et communales très autonomes), leur vie de labeur (au champs, sur les pâturages, en forêt, au fond des mines, dans les villes thermales...), et leur vie privée (vie familiale, croyances, distractions...).

04/2021