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La Nouvelle Revue Française Novembre 1951 : Hommage à André Gide

Extraits

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Critique littéraire

La jeunese d'André Gide. Tome 1, André Gide avant André Walter 1869-1890

Gide disait de La Bruyère : "Il peint les hommes tels qu'ils sont, mais ne dit pas comment ils le deviennent. Or c'est cela l'important." L'auteur de La jeunesse d'André Gide a précisément entrepris ce qu'il conviendrait d'appeler une psycho-biographie. Son livre est d'abord une histoire reconstituée avec rigueur. Cette reconstitution a été rendue possible grâce à de nombreux documents inédits, en particulier la correspondance d'André Gide avec sa mère. Mais il est surtout une analyse des problèmes qui se sont posés aux divers âges du développement. L'ensemble apporte une contribution importante à la connaissance de Gide, à la genèse de ses moeurs et de sa morale, de son caractère et de sa personnalité. L'ouvrage comprend deux tomes. Le premier, André Gide avant André Walter (1869-1890), étudie les années de formation jusqu'aux Cahiers d'André Walter, le second, D'André Walter à André Gide (1890-1895), les années de crise qui ont donné à la personnalité sa forme adulte. Cette minutieuse et vaste enquête permet de suivre, de l'enfance à la maturation, les cheminements de la vocation d'un grand écrivain.

06/1992

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Critique littéraire

Avec André Gide

" J'avais eu l'outrecuidance, alors que j'étais encore lycéen, de solliciter les conseils de quelques écrivains illustres. André Gide était l'un d'entre eux ; il accepta de me recevoir. De cette première rencontre - et il y en eut beaucoup d'autres - naquit une amitié. Je pris donc l'habitude, pendant plusieurs années, de me rendre rue Vaneau, et d'y découvrir le grand homme dans son intimité. C'est là que je mesurai la générosité d'un être déjà masqué par sa légende, et qui me fit jusqu'à sa mort le don de ses confidences. Une correspondance s'ensuivit. Je la reproduirai ici. On s'avisera qu'elle révèle un Gide fort différent du maître-à-vivre que d'aucuns se plaisent parfois à dénigrer. De cette époque, de cette proximité, je conserve un souvenir précieux dont ce livre, a sa façon, porte témoignage. " R.K.

01/2000

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 637, juillet 2019

Editorial : Michel Crépu, "Le regretté Dominique Noguez aurait aimé cette visite pique-nique. ". . La fin du monde, une histoire sans fin : Tristan Garcia, Histoire de la fin du mondeYannick Haenel, L'homme de la finMichel Crépu - Michel Weemans, Bruegel, le triomphe de la finFrançois Angelier, Bernanos et la fin du mondeChristophe Carraud, Un étonnement devant tant de précipitationLa littérature aujourd'hui : Célia Houdart, La vie des formes. Hommage à Agnès VardaSamuel Poisson-Quinton, Boire une bière avec JaccottetClément Bénech, Comment rater le mariage de son meilleur amiGilles Ortlieb, Retour à VitréLaurent Demoulin, Mère enfant Lola Gruber, Mon poney de batailleEntretien : Renaud Pasquier - Laurent Dubreuil, Les identités, contre l'émancipation. Sur La dictature des identités (entretien)Inédit : Edgar Allan Poe, Saute-Grenouille ou Les huit orangs-outans enchaînésLa forme et le fond : Eve de Dampierre-Noiray, Iman Mersal, celle qui marche à nos côtésPatrick Kéchichian, Autoportrait de Jean PaulhanJean-Michel Delacomptée, Partis pris, de Marc Fumaroli : Le dimanche de la paroleNotes de lecture : Guillaume Louet, Stéphane Mallarmé, Correspondance, 1854-1898 (Ed. Gallimard)Gaëlle Flament, Arthur Larrue, Orlov la nuit (Ed. Gallimard)Gabrielle Lécrivain, Hilton Als, Les femmes (Ed. L'Olivier)Michel Crépu, Giani Stuparich, L'année 15. Journal de guerre (Ed. Verdier)Gaëlle Flament, Claire Richard, Les chemins de désir (Ed. du Seuil)Chronique de l'amateur : Michel Crépu, Un timide

07/2019

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N°286, octobre 1976

N.R.F. , "Comment s'accorder sur ce que représente une lettre ? Est-ce le premier pas..."André Suarès, Lettres à Marie Dormoy ; Lettres à sa soeur Léon Bloy, Lettres au baron Albert Lumbroso John Cowper Powys, Lettres à Llewelyn Powys Gustave-Charles Toussaint, Lettres à Jean Paulhan Paul Valéry, Lettres à Jean Paulhan Pierre Reverdy, Lettres à Jean Paulhan Giuseppe Ungaretti, Lettres à Jean Paulhan Marcel Proust, Lettres au baron Albert Lumbroso ; Lettre à Julien Benda André Malraux, Lettres à Marcel Arland Francis Jammes, Lettre à Jean Paulhan André Harlaire, Lettre à Marcel Arland Max Jacob, Lettres à Jean Paulhan ; Lettres à Jean Denoël Joë Bousquet, Lettres à Francine Georges Rouault, Lettres à Marcel Arland Jean Schlumberger, Lettres à Marcel Arland Paul Claudel, Lettres à Jacques Borel Jean Paulhan, Lettre à Paul Eluard ; Lettre à Pierre Drieu la Rochelle ; Lettre à Gonzague Truc ; Lettre à Jean Fautrier ; Lettre à Jean Guéhenno ; Lettre à Henri Pourrat ; Lettre à Marcel Jouhandeau Jacques Audiberti, Lettre à Marcel Arland ; Lettre à Jean Paulhan André Gide, Lettre à Anne Heurgon Gaston Chaissac, Lettre à Gaston Gallimard ; Lettre à Louis Cattiaux ; Lettre à la Galerie de France Henri Matisse, Lettre à Henry Clifford Jacques Chardonne, Lettres à Marcel Arland Georges Braque, Lettres à Jean Paulhan Albert Camus, Letttres à Pierre Moinot Henri Thomas, Lettres à Dominique Aury ; Lettres à Marcel Arland Michel de Ghelderode, Lettres à Alain Bosquet Jean-Philippe Salabreuil, Lettres à Marcel Arland Yves Régnier, Lettre à Marcel Arland Janine Aeply, Lettre à Dominique Aury Armen Lubin, Lettre à Jacques Brenner Georges Perros, Lettres à Marcel Arland ; Lettres à Jean Grosjean Dominique Aury, Lettres de Cécile à Georges pour un roman collectif Michel Léturmy, Lettre à un évêque Jean Bastaire, Lettre à une comédienne Guy Rohou, Lettre à Irène et François Gachot sur le marron du Balaton Boris Schreiber, Lettre à son père Jean Blot, Lettre à Marcel Arland sur un péché véniel (ou sur les spectacles qu'on se donne) André Dhôtel, Lettre au jeune Martinien Alain Bosquet, Lettre à Marcel Arland Jacques Chessex, Lettre à Bertil Galland sur la rencontre d'une prairie Jude Stéfan, Lettre aux soeurs Julia Kristeva, Lettre à Dominique Aury Roger Judrin, Lettre sur la lettre.

10/1976

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 631, juillet 2018

Editorial : Michel Crépu, La mer alléeLa littérature aujourd'hui : Diane Lisarelli, La Réserve. Août et au-delàEmmanuel Venet, Rimbaud et son trainColette Fellous, La chanson de KyotoAgnès Mathieu-Daudé, Avenida de Kansas CityAnna Ayanoglou, Poèmes Jérôme Ferrari, Prières au bas de l'autelEntretien : Ioanna Kohler - Daniel Mendelsohn, EntretienArts : Philippe Azoury, L'avènement. Journal d'avrilLa forme et le fond : Malcolm Lowry, ChineMuriel Pic, L'argent l'argent l'argent. A propos d'un poème de William Carlos WilliamsNotes de lecture : Gaëlle Flament, Francis Tabouret, Traversée (Ed. P. O. L)Michel Crépu, Frédéric Jacques Temple, Divagabondages (Ed. Actes Sud)Renaud Pasquier, Emmanuelle Lambert, La désertion (Ed. Stock)Frédéric Joly, Jean-Michel Rey, Le suicide de l'Allemagne. Sur le Moïse de Thomas Mann (Ed. Desclée de Brouwer)Stéphanie Cochet, Nathalie Quintane, Un oeil en moins (Ed. P. O. L) et Ultra-Proust (Ed. La Fabrique)Gaëlle Flament, Gregor Hens, Nicotine (Ed. Autrement)Mikaël Gómez Guthart, André Blanchard, Un début loin de la vie (Ed. Le Dilettante)

07/2018

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 641, mars 2020

Editorial : La N. R. F. , Condition poésieLes auteurs et la poésie : François Sureau, Rester assis, sans rien faire. Réponses écrites à quatre questions écritesMaria Pourchet, RomanFrédéric Verger, Magie noire, magie blancheClémentine Beauvais, Poésie pour bambinsPierre Assouline, Si tu peux traduire sans trop trahirSimon Johannin, Notes sur la villeThomas Clerc, Poeasy is not easyJoseph Ponthus, "Un livre de poésie est plus utile qu'un chemin de fer" Poèmes contemporains : Stéphane Bouquet, Preuves du mondeValérie Rouzeau, Moineau toi ouiLoïc Demey, La preuve par l'écritLouise Dupré, Jusqu'à la finOlivier Barbarant, Les fils du feuEmmanuelle Pagano, ChutierMélanie Leblanc, Nous relierLa poésie et les arts : Bartabas, A la pointe du sabotMarie Modiano, Ecrire un poèmeFrançois Piron - Tarek Lakhrissi, Estrangement (entretien)Pauline Perrignon, Corps et âme. Sur Crystal PiteDominique Ané, Tendre au poèmeWajdi Mouawad, AnesthésieInédits : Georges Séféris, Journal (extraits)Fouad El-Etre, En mémoire d'une saison de pluie (extraits)Sur la poésie : Violaine Huisman, Pour Ben LernerJean-Pierre Siméon, Retour du refoulé poétiqueGuy Goffette, Poésie, un art de vivre ? Jacques Réda, Pour une chanson de LorandMichel Onfray, Mort et vie de la poésieNotes de lecture : Renaud Pasquier, Alexandre Postel, Un automne de Flaubert (Ed. Gallimard)Stéphanie Cochet, Jan Clausen & collectif, Je transporte des explosifs, on les appelle des mots. Poésie & féminismes aux Etats-Unis (Ed. Cambourakis)Gaëlle Flament, Pauline Klein, La figurante (Ed. Flammarion)Michel Crépu, Flannery O'Connor, Journal de prière (Ed. Actes Sud)Gaëlle Flament, Elena Costa, La vie audacieuse (Ed. Gallimard)Chronique de l'amateur : Michel Crépu, Banane à la Joconde

03/2020

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Revues

La Nouvelle Revue Française N° 649, juillet 2021

Editorial : Michel Crépu, "C'est José Cabanis qui relève cette image fugace, égarée quelque part dans un fouillis de Mémoires et d'images du temps. . ". . La littérature aujourd'hui : Dominique Barbéris, La consultationCamille Goudeau, Chéri d'AmourFrançois Noudelmann, Les enfants de CadillacPhilippe Lançon, Suivez le moustique ! Napoléon, le roman absolu : Philippe Forest, Napoléon seul en scèneFrédéric Verger, En relisant Le MémorialEmmanuel de Waresquiel, Souvenirs d'Empire Chevallier Arthur, De quoi Napoléon est-il aujourd'hui la métaphore ? Cyril Roger-Lacan, La gloire et le chemin. Lire Marbot aujourd'huiInédit : Jean Wahl - Karl Jaspers, Sur Descartes et Kierkegaard. Un échange épistolaireHistoire littéraire : Arnaud Villanova, Proust et Schlumberger. D'un monde à l'autreJean-Claude Yon, Le tourbillon FeydeauLa forme et le fond : Jean Francois Duval, Hommage à Michel Le Bris. Le maître des résonancesNotes de lecture : Mikaël Gómez Guthart, Claudio Magris-Mario Vargas Llosa, La littérature est ma vengeance. Conversation (Gallimard)Antoine Ginesy, David Lapoujade, L'altération des mondes. Versions de Philip K. Dick (Minuit)Géraldine Blanc, Joseph Andras, Ainsi nous leur faisons la guerre (Actes Sud)Emmanuel Venet, Christophe Esnault, Lettre au recours chimique (Æthalidès)Laurent Demoulin, Geneviève Damas, Jacky (Gallimard)

07/2021

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 644, octobre 2020

Editorial : Michel Crépu, Symboliser un effondrementLa littérature aujourd'hui : au centre des humanités : Cynthia Fleury, La sublimation contre le ressentimentPhilippe Forest, Entre le roman et l'essai... Thomas Snégaroff, Le pied de Robinson et la main du potierJean-Yves Tadié, Malraux et moi. Préface à André Malraux. Histoire d'un regardFrançois Noudelmann, Les oreilles de la littératureEntretien : Anne Serre, Anne Serre - Nina Leger, Incessante promenade (Entretien)Quarto, vingt-cinq ans d'audace : Aude Cirier-Gouraud, Les mille et un Quarto (Entretien)Une nouvelle inédite de Paul Morand : Paul Morand, Ange des Mesnuls ou le cercle vicieuxVie et mort de l'Europe : Paul Greveillac, Voyage en art nouveauDominique Pagnier, L'entretien des ruinesGyörgy Dragomán, Ma mère l'Europe suivi de György Dragomán, minutieusement romanesque (Entretien)Françoise Rétif, Ingeborg Bachmann, l'EuropéenneAnton Beraber, Raccompagner SchaefferMichel Crépu, Europe-USA, quelle adresse ? David Djaïz, David Djaïz-Solenn de Royer : "Nous vivons une nouvelle crise de la conscience européenne" (Entretien)Chronique : Philippe Labro - Michel Crépu, Des classiques et des "kids"Notes de lecture : Gaëlle Flament, Gaël Octavia, La bonne histoire de Madeleine Démétrius (Ed. Gallimard)Stéphanie Cochet, Patti Smith, L'année du singe (Ed. Gallimard)Renaud Pasquier, Jessie Burton, Les secrets de ma mère (Ed. Gallimard)Marc Porée, Ian McEwan, Le cafard (Ed. Gallimard)Gaëlle Flament, Emmanuel Venet, Manifeste pour une psychiatrie artisanale (Ed. Verdier)

10/2020

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 628, janvier 2018

Editorial : Michel Crépu, Le roman dans les grandes largeursLa littérature aujourd'hui : Jean Rolin, Le traquet kurde (extrait)Ariane Monnier, La cravateYannick Haenel, La bouche de la véritéGrégory Schneider, Critique du ballon purAlice Zeniter, Le roman, l'archive et le mensongeJustine Augier, Sur la carteSophie Divry, Mon évolution face au romanEntretien : Bénédicte Savoy - Victor Claass, L'histoire de l'art à bras-le-corps (entretien)La forme et le fond : Jacques Darras, Réveil d'une matrice poétiqueJean-Paul Iommi-Amunatégui, Souvenirs sur le Catalogue des vaisseauxNotes de lecture : Gaëlle Flament, Jean Rolin, Le traquet kurde (Ed. P. O. L.)Stéphanie Cochet, Brit Bennett, Le coeur battant de nos mères (Ed. Autrement)Talya Chaumont, Agnès Riva, Géographie d'un adultère (Ed. Gallimard)Christophe Langlois, François Chapon, Empreintes sur un buvard. Pages de journal (1953-1989) (Ed. des Cendres/Galerie Claude Bernard)Michel Crépu, Olivier Guez, La disparition de Josef Mengele (Ed. Grasset)Gaëlle Flament, Agnès Letestu (avec Gérard Mannoni), Danseuse étoile (Ed. Buchet-Chastel)Michel Crépu, Philippe Berthier, Charlus (Ed. de Fallois)

01/2018

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 614, Septembre 2015

Editorial : La Revue, La littérature et la rentrée littéraire Chronique : Michel Crépu, Artaud et les post-modernes Ouvertures : Antonin Artaud, Lettres inédites Christine Angot, Conférence à New York David Foster Wallace, Quelques remarques sur la dimension comique de Kafka, qui auraient pu être écourtées Contemporains : Grégory Schneider, Didier Deschamps l'obscur Jean-Noël Orengo, En dollars et en français (Premier épisode : Mourir comme Marlowe)Linda Lê, La vie par effraction (Rodanski, Prevel, Giauque)Entretien : Eugène Savitzkaya - Michel Crépu, Une rencontre avec Eugène Savitzkaya Eugène Savitzkaya, Fragments pour un Pinocchio dionysiaque Arts : Magali Lesauvage, Michel Leiris, dans le miroir Alexandre Mare, Physique de la poésie. Le muséum Emmanuel-Liais de Cherbourg Document : Ioanna Kohler, Un aperçu des prix littéraires aux Etats-Unis Notes de lecture : Nathacha Appanah, Elena Costa, Daniel Avner a disparu (Ed Gallimard) Stéphanie Cochet, Thomas B. Reverdy, Il était une ville (Ed Flammarion) Gaëlle Flament, Nicolas Fargues, Au pays du p'tit (Ed P.O.L.) Renaud Pasquier, Tristan Garcia, 7 (Ed Gallimard) Nicolas Mouton, Vincent Almendros, Un été (Ed de Minuit)

09/2015

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 613, juin 2015

Editorial : La Revue, Le rendez-vous numérique Chronique : Michel Crépu, Ronde de nuit Ouvertures : Mario Vargas Llosa, Boccace sur scène Marie Darrieussecq, Rousseau et le petit chat Jean-Luc Hennig, Dassoucy corps burlesque Contemporains : Jakuta Alikavazovic, Nos visages Célia Houdart, Paul Klee et Monsieur La Mort Frédéric Verger, Le dernier rêve de soeur Claire Entretien : Raphaëlle Bacqué ; Michel Crépu, Richard Descoings, alias Richie (entretien) Arts : Anish Kapoor ; Judith Oriol, Anish Kapoor, roi de Versailles (entretien) Alexandre Lenot, Neil Young, l'enfant roi Documents : André Malraux ; Nicolas Mouton, André Malraux répond aux jeunes. Entretien inédit présenté par Nicolas Mouton Rémi Mathieu, Figures de la femme dans la poésie chinoise ancienne Notes de lecture : Renaud Pasquier, Olivier Cadiot, Providence (Editions P.O.L.) Réginald Gaillard, Anna Akhmatova, Secrets de fabrication. Derniers cycles (Ed. Harpo &) Judith Oriol, Ambai, De haute lutte (Ed. Zulma).

06/2015

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 640, janvier 2020

La littérature aujourd'hui : comme pour le numéro de septembre, la NRF accompagne les auteurs de la rentrée de janvier en leur proposant d'écrire un texte non pas nécessairement sur leur livre mais de faire un pas de côté, d'en tirer un fil peu développé dans leur livre. Avec Alexandre Postel, Agnès Riva, Côme Martin-Karl, Alain Blottière... Dossier : L'impatience, amour et politique La patience a tout pour elle, au chapitre des vertus. Mais l'impatience ? Fille du mouvement et du désir, elle traverse l'amour aussi bien que la politique. Elle anticipe parfois mieux que s'emballer : l'impatience n'est pas l'imprudence. Dans tous les cas, c'est un révélateur précieux. Avec Sénèque (texte présenté par Jean Yves Boriaux), Chantal Thomas (XVIIIe siècle), Romain Slocombe (guerre d'Algérie), Romain Graziani (spiritualité chinoise de l'action). Inédits : pour le 60e anniversaire de la mort d'Albert Camus, extraits inédits de sa correspondance avec Elsa Triolet. Bonnes feuilles du prochain roman de Ian Mc Ewan. Arts : Jean-Philippe Toussaint, Les trois arbres d'Hudimesnil (sur le photographe Jean-Luc Vilmouth) ; Truffaut critique d'art, par Guillaume Louet. La forme et le fond : Mémoires d'un professeur, par Henri Godard ; Traduire Dante, par Thierry Laget ; Retour sur Robert Frank, par Jean-François Duval (sous réserve). Notes de lecture et Chronique de l'amateur de Michel Crépu.

01/2020

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 612, avril 2015

Editorial : La Revue, "Ce numéro de la NRF, premier d'une nouvelle série, renoue avec..." Chronique : Michel Crépu, Du Monstre Ouvertures : Frédéric Beigbeder, Hé bien ! La guerre Roberto Calasso, Foi et raison Miguel de Unamuno, Le mal du siècle Contemporains : Joseph Cheneraille, Que truites et ciel bleu... Gaëlle Obiégly, La collaboration Christophe Langlois, Lettre après le temps (poèmes choisis)Grégory Schneider, Le ballon à l'usage Entretien : Alfred Brendel ; Michel Crépu ; Eryck de Rubercy, Alfred Brendel, le joueur de musique (entretien)Arts visuels : Jean-Pierre Naugrette, Les Soviétiques face à la Shoah : filmer la guerre à l'épreuve de l'image Magali Lesauvage ; Bernard Lahire, Le sacre de l'art (entretien)Martin Filler, Rénovation scandaleuse à Chartres Documents : Adrien Le Bihan, Vie et mort d'Isaac Babel (bonnes feuilles)Isaac Babel, Lettre à Serge Eisenstein Eryck de Rubercy, Lecture de l'Hymne de Sicile d'August von Platen Notes de lecture : Judith Oriol, Imre Kertész, L'ultime auberge (Actes Sud)Olivier Cariguel, Philippe Entremont, Piano ma non troppo. Souvenirs (Ed. de Fallois)Gérard Albisson, Renato Serra, Examen de conscience d'un homme de lettres. Départ d'un groupe de soldats pour la Lybie (Ed. de la revue Conférences).

04/2015

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 201 sept 1969

Giuseppe Ungaretti, Vermeer Jean Tardieu, Figures et non-figures Jean Follain, Poèmes Jacques Boudillet, L'express de Cracovie Pierre Pachet, Confession Dora Vallier, Art, anti-art et non-art Claude Esteban, De la sculpture et de quelques objets Roger Nimier, Une étude sur Marcel Aymé Chroniques : Peter Brooks, Nouvelle critique et critique nouvelle aux Etats-Unis Henri Thomas, Jean Follain : ciel appris, ciel vivant Jean Blot, Henri Thomas Michel Gresset, Un Faulkner féerique Maurice Pinguet, Le Nô et la scène du désir Dominique Noguez, Prenez garde au cinéma Notes : la poésie : Pierre Chappuis, Voir, par Pierre Torreilles (Le Seuil) Alain Bosquet, Neige exterminatrice, par Christian Bachelin (Guy Chambelland) Notes : littérature et essais : Jean Follain, Monplaisir... En Histoire, par Paul Morand (Gallimard) Michel Léturmy, La Foudre de Dieu, par Marcel Moré (Gallimard) Jean Blot, L'aventure d'un pauvre chrétien, par Ignazio Silone (Calmann-Lévy) Jean Duvignaud, Cent mille provinciaux au XVIIe siècle, par Pierre Goubert (Flammarion) Roger Judrin, Vie de Lavoisier, par Léon Velluz (Plon) Michèle Pirazzoli-t'Serstevens, Claudel et l'univers chinois, par Gilbert Gadoffre (Gallimard) Notes : romans français : Jean Blot, La deuxième mort de Ramón Mercader, par Jorge Semprun (Gallimard) Lionel Mirisch, Creezy, par Félicien Marceau (Gallimard) Willy de Spens, Printemps au parking, par Christiane Rochefort (Grasset) Patrick de Rosbo, Le corps, par Dominique Rolin (Denoël) Lionel Mirisch, La Façade et autres miroirs, par Georges Piroué (Denoël) Notes : romans étrangers : Claude Michel Cluny, Mémoires d'un Italien, par Ippolito Nievo (Librairie Klincksieck) Jean-Claude Schneider, Un fils dévoyé, par Renate Rasp (Gallimard) Notes : les arts : Renée Boullier, L'art et la musique (Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux) Notes : les spectacles : Robert Abirached, Les Dialogues, de Ruzante (Théâtre des Nations) ; La Moscheta, de Ruzante (Théâtre du Huitième) ; Odipe-Roi, de Sophocle (Mai de Malakoff) Claude Michel Cluny, La Femme infidèle, de Claude Chabrol Lu et vu : Georges-Emmanuel Clancier, Signatures de l'espace, par Raymond Datheil (Caractères) Claude Michel Cluny, Poésie et prose, d'Edwin Muir (Seghers) Jean Grosjean, Le mythe de l'éternel retour, par Mircea Eliade (Gallimard) Alain Clerval, Le Jéroboam, par Didier Martin (Gallimard) Willy de Spens, Comprenne qui pourra, par Roger Bésus (Plon) Jean Grosjean, Quatrième Festival international du film militaire (Versailles) Dominique Noguez, Thérèse et Isabelle, de Radley Metzger.

09/1969

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Revues

La Nouvelle Revue Française N° 653, mars 2022

Editorial : Michel Crépu, "Aurait-on un doute sur la question qui est débattue dans ces pages que la lecture de cette NRF de printemps nous rassurerait. ". . La langue française : état des lieux : Alain Borer, La langue française en état de siège (entretien)Bernard Cerquiglini, Le parti de la langueJosé Ortega y Gasset, Grâce et disgrâce de la langue françaiseGilles Ortlieb, TraverséesPhilippe Delaveau, Propos comme ça sur l'avenir des languesJack Kerouac : regards sur la route : Pierre Guglielmina, Les nuits et les motsThierry Gillyboeuf, La Bretagne imaginaire de Jack KerouacJean Francois Duval, LuAnne sur la route avec Neal Cassady et Jack KerouacLa littérature aujourd'hui : Caroline Lamarche, MoinoLola Gruber, GymnopédieFrédéric Verger, Les adieux. SuiteDouble vue : Léon-Paul Fargue, Valery Larbaud (présenté par Michel Crépu)Conversation épistolaire : Pierre Michon - Michel Crépu, Une variation sur La victoire de SamothraceNotes de lecture : Thierry Gillyboeuf, Thierry Le Rolland, Les papillons de Nabokov ou le boomerang de Gracq (Arléa)Laurent Demoulin, Henri Droguet, Toutes affaires cessantes (Gallimard)Mikaël Gómez Guthart, Ivan Gontcharov, Portrait de Monsieur Podjabrine (Ed. Sillage)Louis Pailloux, Georges Séféris, Journées, 1925-1944 (Le Bruit du temps)Michel Crépu, Dictionnaire Valery Larbaud (Classiques Garnier)

03/2022

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Revues

La Nouvelle Revue Française N° 647, mars 2021

Editorial : Michel Crépu, "A l'heure où nous bouclons cette NRF de printemps, on finit de raccompagner Mr Trump à son domicile. ". . La littérature aujourd'hui, entre récit et poésie : Camille Goudeau, Poesia sin finAlexis Jenni, Parce que c'est ainsi que voient les grenouillesMichèle Audin, Poème roman. De la poésie pour écrire de la proseAlexis Weinberg, Prose et poésie : à la recherche du poétiqueInédit : Louis Glück, prix Nobel de littérature 2020 : Louise Glück, Vêpres - Le lys d'or - Quelques questions au sujet de Louise Glück, avec Marie OlivierNouvelle : Lisa Vignoli, Souffrir la comparaisonLe voyage de retour : Paule Du Bouchet, Un si grand sommeilAnna Ayanoglou, RéserveLola Gruber, Apprendre le tchèque en dormantArt : Michel Parfenov, Les emprunts russes. Sur la collection MorozovValécien Bonnot-Galluci, Histoire de livres, histoire de films. Les cinarios de la NRFHistoire littéraire : Mireille Havet, Journal 1913-1916. ExtraitsChronique de l'amateur : Michel Crépu, Un battement d'ailes. Sur Philippe JaccottetNotes de lecture : Emilie Lassus, Sandra Moussempès, Cassandre à bout portant (Ed. Flammarion)Gaëlle Flament, Yamina Benahmed Daho, A la machine (L'Arbalète/Gallimard)Michel Crépu, Judith Perrignon, Là où nous dansions (Rivages)Renaud Pasquier, Daniel Mendelsohn, Trois anneaux, un conte d'exils (Ed. Flammarion)Stéphanie Cochet, Aimee Bender, Un papillon, un scarabée, une rose (L'Olivier)Laurent Demoulin, Michel Audiard d'après Georges Simenon, Le sang à la tête, Maigret tend un piège, Le président (Institut Lumières/Actes Sud)

03/2021

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Sciences historiques

Le corps, la famille et l'Etat. Hommage à André Burguière

Pour André Burguière, " les idées politiques ne flottent pas au-dessus des corps ". C'est dans celle ligne que s'est construit ce volume d'hommage à l'historien. Suivant une démarche qui est celle de l'Ecole des Annales, André Burguière a exploré les diverses dimensions du double lien, de parenté et national, sur qui se fonde la cohésion des sociétés d'Ancien Régime, peut-être aussi celle des sociétés contemporaines. La parenté apparaît alors comme une situation héritée ou comme un choix volontaire, et ses farines répondent à des constructions de l'esprit et à des élans affectifs autant qu'à des contraintes et des conjonctures. Les multiples facettes du mariage ou de la famille ici analysées témoignent de la faculté d'adaptation des communautés humaines. Les connivences entre l'imaginaire de la parenté et celui de la nation peuvent alors être interrogées à partir des pratiques de la citoyenneté et de la société politique, C'est donc une réflexion sur les corps physiques et les groupements familiaux, les contraintes qui pèsent sur eux et les conduites qui tentent de conjurer leurs diktats ou leurs menaces ; sur le genre, catégorie nouvelle apte à penser l'ordre social et ses partages ; sur le lien social, l'Etat, les pouvoirs, qui anime cet essai collectif en fidélité aux travaux d'André Rurguière.

12/2010

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Critique littéraire

La jeunesse d'André Gide

Gide disait de La Bruyère : "Il peint les hommes tels qu'ils sont, mais ne dit pas comment ils le deviennent. Or c'est cela l'important." L'auteur de La jeunesse d'André Gide a précisément entrepris ce qu'il conviendrait d'appeler une psycho-biographie. Son livre est d'abord une histoire reconstituée avec rigueur. Cette reconstitution a été rendue possible grâce à de nombreux documents inédits, en particulier la correspondance d'André Gide avec sa mère. Mais il est surtout une analyse des problèmes qui se sont posés aux divers âges du développement. L'ensemble apporte une contribution importante à la connaissance de Gide, à la genèse de ses moeurs et de sa morale, de son caractère et de sa personnalité. L'ouvrage comprend deux tomes. Le premier, André Gide avant André Walter (1869-1890), étudie les années de formation jusqu'aux Cahiers d'André Walter, le second, D'André Walter à André Gide (1890-1895), les années de crise qui ont donné à la personnalité sa forme adulte. Cette minutieuse et vaste enquête permet de suivre, de l'enfance à la maturation, les cheminements de la vocation d'un grand écrivain.

07/1992

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Biographies

André Gide. La biographie autorisée

Paul Souday (1869-1929) était un critique littéraire redouté de son temps. Il est l'auteur d'une biographie de Marcel Proust, dont il a reconnu très tôt le talent et une de Paul Valéry. Roger Martin du Gard lui doit aussi le lancement de son premier roman d'importance. Cette biographie autorisée d'André Gide, parue du vivant de l'écrivain en 1927, alors que Gide ne recevra le Prix Nobel de littérature que vingt ans plus tard, en 1947 témoigne de l'importance de Gide dans l'Entre-deux-guerres. Souday dépeint l'écrivain tel que le perçoivent les intellectuels d'alors. C'est une clef pour comprendre l'oeuvre de Gide et sa réception.

01/2022

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française : Table et index de 1908 à 1943

Etablis dans le cadre du Centre d'études gidiennes, ces table et index de La Nouvelle Revue française pour les années 1908 à 1943 constituent un indispensable outil de travail pour ceux que l'histoire de la littérature et de la vie intellectuelle et artistique intéresse. La première moitié du vingtième siècle est encore très favorable à l'épanouissement des revues littéraires, qui sont l'un des principaux rouages du dispositif éditorial et culturel alors en vigueur. Celle créée par André Gide et cinq hommes de lettres de ses amis, puis animée par Jacques Rivière et Jean Paulhan, y jouit très tôt d'une grande autorité et d'une audience élargie, tant en France qu'à l'étranger. Elle le doit autant aux auteurs qu'elle parvient à rassembler autour d'elle (de Claudel à Sartre, de Proust à Malraux, de Saint-John Perse à Supervielle, Ponge ou Michaux...) qu'à son considérable apport critique. Aventure collective aussi attentive aux postes avancés et marginaux de la pratique littéraire qu'à l'héritage des siècles passés, La NRF n'aura d'autre dessein que d'abriter une défense et illustration de la littérature, reconnue, parmi tous les autres ordres du discours, comme le haut lieu de la révélation et de l'épanouissement de l'humain. "Un groupement d'esprits libres" , disait Gide à propos des premières années de La NRF ; "sans prévention d'école ni de parti" , ajoutait Rivière. Cet index, republié dans le cadre de la commémoration du centenaire de la création de la revue, en apporte un sûr témoignage. 352 livraisons mensuelles - 1 100 auteurs et contributeurs - 9 500 textes et articles - 600 revues et journaux cités - 2 000 écrivains cités. Historique de la revue, avec des passages inédits des Cahiers de la Petite Dame, et bibliographie.

09/2009

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1995 à nos jours

Revue des deux Mondes N° , novembre 2022 : Colette (1873-1954)

On croyait la violence politique circonscrite à quelques groupes marginaux, s'opposant au "cercle de la raison". Il n'en est rien. La violence politique a gagné en légitimité et en visibilité. La situation sociale et économique en France, qui ne cesse de se dégrader, est marquée par un retour de la violence dans les discours et dans les actes. La colère du peuple est toujours légitime face aux élites qui se coupent de la société (cf. discours radicaux de Sandrine Rousseau). Cette radicalité est beaucoup plus acceptée que des propos moins violents tenus à l'extrême droite sur l'immigration. Dire que la violence est l'ultime recours des faibles contre les forts traduit une méfiance vis-à-vis des procédures démocratiques ordinaires et une imprégnation du discours révolutionnaire de 1789. Quelles sont les racines de la violence ? Les extrêmes, à droite et à gauche, ont-ils le même rapport à la violence ? Comment la violence a-t-elle été théorisée par Robespierre et Lénine ? L'inconscient révolutionnaire est-il inscrit dans notre inconscient collectif ?

11/2022

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Littérature française

Une nouvelle civilisation ? Hommage à Georges Friedman

Pendant trente ans Georges Friedmann a été dans la sociologie française le savant, le chercheur, l'auteur d'une importante oeuvre scientifique, mais aussi celui qui savait indiquer les voies de recherche et aider chacun à découvrir sa vocation. A cette inlassable activité de découvreur d'idées et d'hommes répond aujourd'hui, comme un écho, où quelques-uns de ceux qu'il a encouragés ont donné le meilleur de leur travail et de leur réflexion. Le loisir et le travail, les problèmes de la civilisation technicienne, la puissance et la sagesse, tels sont quelques-uns des thèmes repris à l'oeuvre de Georges Friedmann qui inspirent les travaux rassemblés ici.

06/1973

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BD tout public

Uderzo. L'intégrale 1951-1953

Dans tous les domaines, il existe une fracture entre un avant et un après, une frontière. Bref, une référence qui marque un changement catégorique. Dans l'univers de la bande dessinée, ce sommet, cette référence, c'est le tandem Goscinny-Uderzo. A eux deux, sur plus d'un quart de siècle de grande amitié et de complicité délirante, ils ont fait descendre la BD dans la rue pour la hisser au niveau d'un art. Les années 1951 à 1953 sont primordiales dans la vie d'Albert Uderzo. Il rencontre deux des scénaristes les plus talentueux du siècle et fait la connaissance d'une charmante jeune femme aux yeux verts, Ada, qui deviendra la femme de sa vie.   En 1951, Albert croise tout d'abord Jean-Michel CHARLIER avec lequel il collabore. On découvre dans ce volume les deux épisodes des aventures de Belloy : Chevalier sans Armure et La Princesse captive, publiés dans la presse enfantine.   Grâce à Charlier, René GOSCINNY est engagé dans la structure où travaille Uderzo. Les deux hommes se lient d'une solide amitié doublée d'une complicité professionnelle exceptionnelle et immédiate…"Nous avons très vite compris que nous nous complétions à merveille" se souvient Albert Uderzo. Dès 1951, ils imaginent ensemble les aventures d'Oumpah-Pah, un Indien confronté à l'Amérique moderne. Les premières planches sont même traduites en anglais pour les vendre aux Américains. On les découvre ici, dans leur intégralité, avec les dessins préparatoires. C'est drôle, efficace, et pourtant personne ne veut de ce projet qui restera des années dans les cartons.  En 1952, le tandem invente une histoire de pirates et de corsaires, Jehan Pistolet, qui est cette fois publié dans un supplément de presse du jeudi. Les 2 premiers épisodes complets sont rassemblés ici et restaurés dans leur fraîcheur originale.   Tout n'a pas toujours été pétillant au pays des bulles...Pour vivre, il faut aussi illustrer des chroniques pour les journaux à grand tirage. De 1951 à 1953, Uderzo illustrera la rubrique de savoir-vivre "Qui a raison ?" du magazine féminin Bonnes Soirées, d'abord sur des textes de Goscinny puis de Mony Lange. La finesse de son trait réaliste s'affirme, ainsi que son sens de la composition. Avec Mony Lange, qu'il ne rencontrera jamais, il illustre aussi la rubrique "Sa majesté mon mari", une petit merveille qui reflète les péripéties conjugales d'une famille rangée dans les années 50. Le trait est vif, le coup de pinceau sûr et spontané.   En 1953, un nouveau héros apparaît dans les colonnes de la presse enfantine : Marco Polo. Une série dessinée par Uderzo avec le scénariste Octave JOLY, qui commence tout juste sa carrière et n'a pas encore écrit les histoires de l'Oncle Paul. Au fil de ces 424 pages fabuleuses de planches soigneusement restaurées, de dessins inédits, de documents d'archives, de commentaires du maître, le talent d'Uderzo explose, le trait s'affirme et s'affine, les blagues fusent. Bien plus qu'une compilation de séries BD présentées ici dans leur intégralité, cette Intégrale est une merveilleuse malle aux trésors à découvrir !

10/2014

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BD tout public

L'intégrale Uderzo 1941-1951

En plus de 70 ans de carrière, Uderzo aura tout dessiné, dans tous les styles, tous les registres, avec un génie que lui reconnaissent des dessinateurs aussi variés que Petillon, Moebius, Zep ou Gotlib, et le succès public planétaire de la série Astérix avec son complice Goscinny. A 4 ans, sa maîtresse de maternelle repère son talent pour le dessin. A 7 ans, il découvre sa vocation avec le Journal de Mickey. A 14 ans, il publie son premier dessin, à 18 ans, c'est le premier album de 12 pages Publier l'intégrale d'une œuvre aussi vaste et variée est un défi de taille. Alain Duchêne et Philippe Cauvin, deux spécialistes passionnés, ont parcouru toute l'Europe  pour retrouver, rassembler, restaurer les milliers de dessins, planches originales, journaux, albums, nés du crayon magique d'Uderzo au fil du temps. Ce premier volume, exhaustif, réunit tous les dessins, séries et albums des années 1941 à 1951, en version intégrale : - Ses dessins d'enfance, ses débuts pendant la guerre, sa rencontre avec Calvo, les dessins du service militaire,.. - Les premières séries de presse pour la jeunesse : Flamberge, gentilhomme gascon, Clopinard, le dernier des grognards, vagabond espiègle et son acolyte Grogui, à l'allure déjà « enveloppée », Les aventures de Clodo et son Oie, strip cocasse à la française publié dans un quotidien, Zidore l'homme-macaque, version burlesque de Tarzan,… - Les séries d'aventure dans le magazine OK, de 1946 à 1949 : Arys Buck et son épée magique, Le Prince Rollin, Belloy l'invulnérable, des comics signés Al Uderzo pour faire américain, qui regorgent d'action et d'humour, avec scènes de bagarres, duos de héros contrastés et jolies princesses à délivrer… - En 1950, c'est la série Capitaine Marvel Junior pour le journal Bravo, et Superatomic Z. - les dessins de presse, époustouflants de ligne claire réaliste pour France Dimanche et France Soir de la grande époque, où il illustre les faits divers et le Tour de France. Au fil des dessins s'afffirme très tôt le « style Uderzo », avec le sens du gag visuel, de l'expression gestuelle, une maîtrise époustouflante de styles différents de dessin, du cosmique au western en passant par le réalisme. Le secret de son génie ? Le talent, le travail acharné, l'amour du dessin… et la modestie. « Les institutions dans la BD, ça n'existe pas. Ce sont les lecteurs qui font le succès. C'est aussi simple que ça ! » Albert Uderzo ( introduction à l'Intégrale 1941-1951).

10/2012

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Critique littéraire

Cahiers André Gide. Volume 2, Correspondance André Gide - François Mauriac

Soixante-trois lettres, de 1912 à 1951, accompagnées de nombreux documents, textes rares et inconnus, font de ce livre le dossier complet des relations entre Gide et Mauriac. On retrouve dans cette correspondance la vivacité, la causticité de Mauriac et l'expression de son inquiétude spirituelle, aussi bien que, du côté de Gide, sa prodigieuse faculté de sympathie, son exigence et sa clairvoyance critique.

04/1971

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Critique littéraire

Cahiers André Gide. Volume 15, André Gide et le théâtre

André Gide, homme de théâtre ? Sans doute pas. Et pourtant le théâtre est resté pour lui une tentation ; à travers des expériences variées, il n'a cessé de l'intéresser. Il y avait là une facette inexplorée de cet écrivain-Protée, une facette trop méconnue - peut-être injustement -, d'une oeuvre pourtant amplement étudiée. Un bilan exhaustif de ses activités, liées de près ou de loin au théâtre, met en évidence au sein de sa carrière littéraire une véritable carrière dramatique. Ses idées sur le théâtre font apparaître une conception exigeante. S'il accorde toute son attention aux qualités du texte dramatique, il a exprimé en revanche beaucoup de réticences à l'égard des exigences de la représentation théâtrale, réticences qui expliquent ses contacts difficiles avec les metteurs en scène qu'il a côtoyés et qui illustrent les partis pris de toute une génération d'écrivains. Bien que Gide ne soit pas un théoricien de l'art dramatique, ses idées aident à comprendre ses propres oeuvres dramatiques qui, par-delà la diversité de leurs formes, se caractérisent par une formule originale. Elles représentent, comme ses récits, une expérimentation des possibles, une expérience vécue par procuration ; on y retrouve les mêmes préoccupations, qu'elles soient d'ordre moral, religieux ou politique. Mais l'objectivation propre au genre dramatique et l'incarnation de ces préoccupations dans des figures antiques ou bibliques les détachent de l'auteur qui ne peut cependant s'empêcher de manifester indirectement sa présence par le biais de l'ironie.

11/1992

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Critique littéraire

Correspondance 1911-1931

Jean Cocteau (1889-1963) demeura, par-delà les modes, fidèle au souvenir d'Anna de Noailles (1876-1933). Il savait par coeur Lee Eblouissements (1907) quatre ans avant d'en connaître l'auteur. Quand elle mourut, il parla d'elle comme d'"une soeur". En 1963, il lui consacra son dernier livre. Pour la femme-poète fascinante du Coeur innombrable et du Visage émerveillé, "Pallas" moqueuse et "Sibylle" inspirée, la dévotion du Prince frivole s'était muée en une solide amitié, dont témoigne cette correspondance en majeure partie inédite : de 1911 à 1931, trente-six lettres d'elle et quarante-six de lui. Toute une époque y revit, et particulièrement le Cocteau débutant qu'éclaire aussi le témoignage de Jacques-Emile Blanche, révélé en annexe. On comprend comment, au jeune homme fragile de 1911, Anna de Noailles avait insufflé sa foi en la puissance surnaturelle de la poésie.

12/2019

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Correspondance

Correspondance 1941-1958

"A mesure qu'on avance en âge, les idoles changent et se déforment, vous êtes resté le même pour moi." L'idole ? Georges Nicole (1898-1959), critique de poésie renommé et professeur au collège de Nyon. L'admirateur ? Son élève Yves Velan (1925-2017), futur écrivain au parcours hors du commun. Leur correspondance s'ouvre au début des années 1940 sur La Côte lémanique. Alors que Velan vient de perdre son père, Nicole l'entoure d'une sollicitude durable : à la fois figure paternelle de substitution et mentor, il accompagne le romancier durant ses années de formation, au fil d'un échange qui permet au lecteur de plonger dans la genèse d'une oeuvre toute d'exigence et de rigueur. Aux antipodes l'un de l'autre à bien des égards, Georges Nicole et Yves Velan sont pourtant liés par une connivence profonde, fondée sur leur affection mutuelle, le partage de leurs tourments existentiels et un amour viscéral pour la littérature. Correspondance établie, annotée et présentée par Océane Guillemin, responsable de recherches au Centre des littératures en Suisse romande de l'université de Lausanne.

06/2022

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Critique

Journal 1958-1959

En 1958, la maison d'édition Putnam s'apprête à publier aux Etats-Unis le chef d'oeuvre de Vladimir Nabokov, Lolita. Quelques mois avant la parution, l'auteur et son épouse, Véra Nabokov, pressentent que cette publication sera un tournant capital dans la carrière de Vladimir et décident de rendre compte des événements qui surviendront. Bien que quelques entrées soient écrites de la main de Vladimir, c'est principalement Véra qui tiendra ce journal jusqu'en août 1960. Elle y décrit le succès immédiat du roman, les sollicitations croissantes des journalistes, des éditeurs étrangers, des studios hollywoodiens, les demandes extravagantes des lecteurs et les diverses requêtes arrivant de toutes parts. Ce journal offre ainsi une perspective inédite sur l'effervescence créée dans la vie du couple par ce que Nabokov appelle "l'ouragan Lolita" . Il témoigne également du rôle déterminant que Véra a tenu dans la carrière littéraire de Nabokov, qui, sans doute à cause de la rareté de ses témoignages qu'elle a volontairement détruits, s'est trop souvent apparenté à celui d'une épouse silencieuse et effacée. Les pages du Journal, complètement inédites, démontrent qu'il n'en est rien et rendent compte pour la première fois de son engagement de chaque instant auprès de l'écrivain, de sa puissante clairvoyance, ainsi que de son humour vif, et parfois incisif.

10/2023

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Critique littéraire

Correspondance (1941-1957)

Albert Canuts et Francis Ponge se rencontrent pour la première fois à Lyon le 17 janvier 1943, en compagnie du journaliste Pascal Pia, leur ami commun. Le Parti pris des choses a paru quelques mois plus tôt, en même temps que L'Etranger. Mais Francis Ponge a lu le manuscrit du Mythe de Sisyphe dès août 1941 et, y trouvant un écho inespéré à ses propres interrogations sur l'absurde, aspire dès lors à se rapprocher de son cadet. Deux conceptions du monde se reconnaissent soeurs et s'accordent alors pour se nourrir de leurs différences, sans que soit jamais occulté ce qui les distingue au plan de l'idéologie, de l'esthétique et du tempérament. Ces lettres, que les deux écrivains échangent principalement entre 1943 et 1945, laissent ainsi entrevoir ce que fut leur amitié, si vive et justifiée en même temps que très tôt "endormie" et jamais vraiment ressuscitée. Pour Francis Ponge, elles constituent un moment essentiel de sa réflexion sur son propre travail, lui permettant de "mieux penser ce qu'il pense", alors même qu'il s'impose comme le poète d'un certain objectivisme. A Albert Camus, isolé un temps dans une convalescence prolongée près de Saint-Etienne, elles offrent une magnifique occasion de lutter contre les circonstances négatives, de reprendre des forces dans la chaleur d'une amitié nouvelle, dans les plaisirs de l'échange et de la confrontation intellectuelle. De là, ce brillant dialogue entre deux hommes pareillement soucieux des lendemains et dont l'influence sur la vie intellectuelle et morale de l'après-guerre sera décisive.

09/2013