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LA FLEUR DES RUES. Petit guide pédestre de la littérature française au XVIIème siècle

Extraits

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Histoire de France

CRIS DE HAINE ET RITES D'UNITE. La violence dans les villes, XIIIème-XVIème siècle

La violence semble une composante permanente de la vie urbaine au Moyen-Age. Dans l'espace clos que ménagent les remparts, une société particulière s'est constituée en effet, que des dissensions multiples écartèlent. Jeunes et vieux, laïcs et clercs s'y adonnent également, partageant les rivalités politiques, les querelles d'intérêt, les rancoeurs des laissés-pour-compte, ou les haines que développent parmi les populations chrétiennes la présence de minorités juives ou arabes. Quelles que soient ces manifestations - rixes, assassinats, viols, crimes crapuleux, attentats contre les forces de l'ordre, insultes ou blasphèmes - la violence trouve en ville le support de solidarités constituées et s'inscrit dans les rythmes quotidiens : ceux de l'habitation, de la rue, ou des multiples lieux de rencontre qu'offre la cité. Les temps exceptionnels de la fête ou de la révolte exaspèrent ses accès, la rendent sauvage et passionnelle. Pour la prévenir ou la maîtriser afin qu'elle se maintienne en deçà d'un seuil de tolérance, les autorités imaginent bien des procédés, depuis les instances de conciliation ou les prédications de paix jusqu'à la répression policière, en dépit des faiblesses qu'elle présente. Cependant, les peines et les exécutions publiques, qui légitiment les manifestations officielles de la pire cruauté, traduisent une interprétation sélective du crime et un jugement inégal des violents. Tolérée lorsqu'elle exprime le style de vie des notables, la violence est réprimée avec ardeur quand elle se charge d'une menace pour l'ordre politique ou social. A la fin du Moyen-Age, au moment où la puissance de l'Etat se veut démonstrative, la seconde interprétation devient plus fréquente et marginalise une fraction de la population urbaine dont on exagère ou redoute les excès.

12/1996

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Sciences historiques

Les éclats du rire. La culture des rieurs au XVIIIème siècle

Sans doute ne riait-on pas davantage au XVIIIe siècle qu'à d'autres moments de l'histoire de France. Par contre, sûrement riait-on différemment qu'un siècle plus tôt ou que quelques années plus tard. Les Lumières sont un âge du rire, car une culture spécifique s'est alors constituée autour du fait de rire, avec ses pratiques et ses représentations. Ce livre explore ces manières de rire, ces sujets du rire, ces valeurs, ces débats et ces polémiques, à travers les destins croisés de groupes de rieurs qui ont donné consistance aux éclats de rire du siècle. Rire est en effet une habitude collective et le XVIIIe siècle, moment d'intense sociabilité, a vu naître nombre de ces sociétés, clubs, académies, regroupements, qui possédaient leurs règles, leurs cérémonies, leurs publications. Le Régiment de la calotte, la Société du bout du banc, l'Académie de ces dames et de ces messieurs, les Actes des Apôtres, autant de collectifs du rire qui ont leur histoire et révèlent un état de culture propre aux Lumières. De même, ce livre est composé de destins singuliers, rieurs qui ont laissé trace de leurs éclats : Jean Ramponeau, cabaretier à la mode ; le marquis de Bièvre, virtuose du calembour ; Rivarol et ses chevaliers du bel esprit ; Cérutti qui, de la " gaieté française ", voulait faire bon usage ; le vicomte de Mirabeau, " frelon " aristocrate qui mena une guérilla comique contre la Révolution ; ou Gorsas, qui se fit, au contraire, le héraut du rire patriote... Ce livre est enfin un essai politique, puisqu'il tente de démontrer combien le rire - ou plutôt ses traditions contradictoires, satire, farce et gaieté - a compté dans les habitudes et les représentations politiques du pays, jusqu'à la Révolution française, qui s'ouvre par une véritable guerre du rire.

10/2000

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Critique littéraire

Littérature française du XIXe siècle

Cette introduction à la littérature française du XIXe siècle se veut également une initiation à des expressions et des formes de création auxquelles la critique contemporaine accorde à juste titre une place dominante.

05/1993

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Espagnol apprentissage

La littérature espagnole au siècle d'or

Le " Siècle d'or " espagnol recouvre en réalité deux siècles, le XVIe et le XVIIe, Renaissance et âge baroque. Cet ouvrage retrace les courants et les œuvres majeurs de sa littérature. Il suit l'épanouissement de la poésie lyrique, de Garcilaso à Lope de Vega et à Gongora, de Fray Luis de Leon à Quevedo. Il présente l'immense mouvement créateur qui anime alors la poésie narrative unissant La Celestina au roman picaresque, l'Amadée de Gaule à la Diane, prose qui se fait fulgurante dans le roman fondateur qu'est Don Quichotte et dans Les Nouvelles exemplaires de Cervantes. Il montre comment la prose satirique de Quevedo et de Gracian ouvre de nouvelles perspectives à la pensée, le trait d'esprit conceptiste permettant, selon Gracian, d'accéder à la vérité. Enfin, il témoigne du prodigieux essor de la création théâtrale avec, notamment, Lope de Vega et Calderon. Ce livre s'adresse aux étudiants du premier cycle universitaire, en lettres, en langue espagnole, en littérature comparée, aux élèves des classes préparatoires littéraires, ainsi qu'à tout linguiste désireux de parfaire sa culture littéraire.

10/2000

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Musique, danse

La rumeur des batailles. La musique au tournant des XVIIIème et XIXème siècles

Alors qu'on ne cesse d'étudier les bouleversements politiques, sociaux, ou philosophiques qu'ont entraînés la Révolution française et l'épopée napoléonienne, s'est-on jamais interrogé sur les transformations auxquelles s'est trouvée soumise la musique sous le choc des événements qui se sont alors soudainement précipités à travers toute l'Europe ? Certes plus d'un a remarqué l'écho des musiques militaires dans les symphonies de Beethoven et jusque chez Rossini, dont la musique bruyante témoigne encore de ce qu'il est le " fils d'un siècle de fracas ". On a vu également, dans cette veine guerrière, fleurir moult pièces de circonstance - représentations musicales de batailles ou cantates - illustrant sur le mode pittoresque une actualité fertile en épisodes mouvementés. Mais, au-delà de ces musiques de circonstance, on est frappé par le souci de simplification du discours qui anime soudain nombre de compositeurs, que ce soit les expérimentations menées avec les masses sonores par Gossec et Méhul écrivant pour les fêtes de la Révolution, ou celles développées avec la force que l'on sait par Beethoven, dont la musique est ressentie alors comme " colossale ". Apparaît alors un penchant général pour des effets sonores puissants, le goût d'instrumenter de façon épaisse, de grossir le trait, de privilégier des tempos rapides, de jouer fort. Ainsi donc, en ce tournant du XVIIIe au XIXe siècle qu'accompagne la rumeur des batailles révolutionnaires et napoléoniennes naît un nouveau ton, fait de registres divers : hiératisme sublime chez Gluck, lenteur réfléchie chez Beethoven, fascination pour la vitesse et goût de l'élan chez Weber, effets de masse et de spatialisation sonore chez Berlioz, ivresse rythmique chez Rossini. C'est l'unité de ce champ stylistique, réplique du grand tremblement de terre de l'Histoire, qu'analyse cet ouvrage nourri de la pensée des grands écrivains de l'époque où le sentiment du sublime se trouve porté à son comble.

04/2000

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XVIIe - XVIIIe siècle

L'étoffe des flamands. Mode et peinture au xviieme siecle

Organisée en partenariat par trois musées, cette exposition se tiendra tout d'abord au Musée de Tessé du Mans du 22 octobre 2022 au 29 janvier 2023, puis au Musée des Beaux-arts de Tours entre mars et juin 2023, puis au Musée des beaux-arts d'Angers en 2024. Cette exposition sur le thème du costume et de sa représentation par les écoles du Nord au XVIIe siècle prend comme point d'appui les collections de peinture des écoles du Nord (Flandres et Pays-Bas) de ces trois musées. L'exposition rassemblera plus d'une soixantaine d'oeuvres, principalement des tableaux, des gravures et des archives qui dialogueront avec des éléments de vêtements et pièces de tissus, anciens ou modernes, aidant le public à appréhender les différentes textures représentées ainsi qu'à comprendre l'agencement habits. La collaboration entre les trois institutions permettra également la venue de tableaux qui pourront être confrontés pour la première fois avec des oeuvres similaires de la collection mancelle.

10/2022

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Histoire de France

Le XVIIème siècle, une révolution de la condition humaine

Le XVIIe siècle dans la mémoire collective demeure celui du règne de l'ordre : absolutiste, catholique, classique. Mais ce magnifique jardin à la française fut, en réalité, dans ses bosquets et autour de ses fontaines, la scène tragique d'une révolution à peu près complète de la condition humaine. Jean Rohou, de la fin du XVIe siècle à la sublimation louis-quatorzienne, a choisi de rendre compte de la naissance du monde moderne en traquant partout, dans les belles lettres, la philosophie, le droit, le théâtre, la théologie et la morale, les marques d'un changement profond de " psycho-logique ", du système de relations entre les hommes et le monde, des hommes entre eux et des hommes avec eux-mêmes. Quand le thème de l'intérêt et de l'" amour propre " aura remplacé celui de l'honneur, le monde contemporain sera né et avec lui la techno-science, l'économie, la politique et l'individu. Peindre le passage à la condition moderne de l'humanité n'a rien d'un travail d'érudition, bien plutôt il éclaire ce qui se lézarde aujourd'hui de cette modernité, prend eau de toutes parts, appelant, peut-être, les Modernes à modifier, une fois de plus, leurs existences.

03/2002

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Histoire de France

Archives de la France. Tome 4, Le XVIIème siècle

" Il en va de l'histoire comme des autres sciences. Le laboratoire, ce sont ici les archives, les musées, les bibliothèques. Le matériau, c'est le document, écrit ou non écrit, qu'une analyse transmue en témoignage et qu'une critique confronte à d'autres témoignages. Il y a le document qui parle de lui-même parce qu'il a été conçu pour raconter - ce qui ne signifie pas qu'il soit sincère. Le récit, la chronique, le journal sont précieux, tout comme le tableau figuré, souvent parce qu'ils fourmillent de détails empruntés à l'observation, toujours parce qu'ils proposent une explication, un éclairage, une version. L'historien sait ne pas négliger de tels témoignages. Il en sait la fragilité. S'imposent le recoupement, la critique, l'assemblage. Le témoin unique ne témoigne de rien que de sa propre version : le peintre des travaux champêtres n'a jamais tenu un mancheron et l'acteur d'une bataille n'en a vu que son entourage. Il y a aussi le document né de l'action, dont l'auteur n'aurait jamais pensé qu'il serait un jour matière première de l'analyse historique. C'est la lettre, la décision, le compte, mais c'est aussi le plan de la ville ou l'ordonnance des champs, l'appareil de la construction ou la forme du soc. Mais ce document, comme la cornue du chimiste ou le microscope du biologiste, ne répond bien souvent à l'interrogation qu'en désavouant l'idée préconçue de l'historien et en le contraignant à de nouveaux points de vue, à de nouvelles questions. La recherche est ici comme ailleurs un interminable dialogue. Autant qu'au maître, à l'étudiant, à l'élève tentés de prendre leur part à l'expérience de l'historien, cette collection s'adresse à tous ceux qui souhaitent passer derrière le décor planté par l'écriture des historiens quand ceux-ci parviennent à des résultats, qui veulent poser eux-mêmes les questions que suggère l'intelligence de notre temps à la diversité du témoignage des temps passés. Ce que nous proposons ici, c'est évidemment un choix. Les textes inconnus ou peu connus côtoient les pièces illustres qu'on se serait étonné de ne pas trouver sous le prétexte qu'elles sont ailleurs. Des actes solennels alternent avec ceux de la pratique quotidienne. Des récits en forme ont place à côté de l'information diffuse qu'il faut extraire d'une phrase ou d'un vestige archéologique. " Jean Favier, de l'Institut

05/2001

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Sciences historiques

Histoire des choses banales. Naissance de la consommation, XVIIème-XIXème siècle

Les choses aujourd'hui banales ne l'ont pas toujours été. De l'alimentation à l'habitat, la vie de nos ancêtres était conditionnée par les excès ou les insuffisances de la nature, et les objets qu'ils utilisaient chaque jour passaient d'une génération à l'autre, sans que nul ne songe à en acquérir de nouveaux. C'est à une vaste réflexion sur le passage de cette société traditionnelle à la société moderne que nous invite ici Daniel Roche. Les changements sont perceptibles bien avant la Révolution. Dès le XVIIe siècle, l'exemple des villes et des riches, le développement des échanges commerciaux, la multiplication des innovations et des inventions commencent à bouleverser le rapport que les hommes entretiennent avec les objets. Les exigences et les sensibilités de chacun évoluent. Peu à peu, car " tous nos besoins se tiennent ", les modes de vie vont se transformer : les maisons et leur ameublement, leur chauffage et leur éclairage ; les vêtements et la nourriture, sous l'effet de l'accélération des modes et de la montée du goût ; ou encore les usages de l'eau, liés à un souci d'hygiène croissant. Autant de changements dans la vie matérielle qui sont les prémisses de la société de consommation, et dont les répercussions sont aussi bien sociales que politiques. L'homme entouré d'objets n'est-il pas prisonnier, se demande Rousseau ? A peine apparaissent les premiers signes de l'accroissement de la production que déjà s'engage un débat sur la valeur morale des choses, sur l'écart qui se creuse entre le développement du commerce et de l'industrie, gage de la civilivation, et le recul des solidarités entre les hommes.

02/1997

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Critique littéraire

La littérature au quotidien. Poétiques journalistiques au XIXe siècle

La mondialisation et le développement des réseaux d'information bouleversent à ce point nos codes de communication, notre langage et notre littérature que nous oublions que le XIXe siècle, avec le brutal essor de la presse, fut plongé dans un bouleversement comparable. Le présent essai revient sur la naissance de cette civilisation du journal qui entraîna la France dans l'ère médiatique. Paradoxalement, la littérature se trouve au cœur de ce changement: alors qu'elle semble submergée par le nouveau régime communicationnel, elle constitue en effet le seul réservoir de formes poétiques disponible pour inventer l'écriture journalistique. Nourris par la matrice littéraire et informés par les exigences médiatiques, de nouveaux genres apparaissent alors dans les quotidiens, tels la chronique, le reportage, l'interview... Or ces genres manifestent un nouveau rapport au réel, à la fiction, à l'écriture de soi. La première révolution médiatique est donc également à l'origine de la plupart des grandes mutations littéraires du XIXe siècle, depuis l'invention du réalisme jusqu'à la naissance d'une poésie du quotidien. Dans notre environnement médiatique, cet essai témoigne de la capacité de la littérature à se réinventer.

10/2007

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Religion

Une histoire des mentalités religieuses aux XVIIème et XVIIIème siècles. Mille rétables de l'ancien diocèse du Mans

C'est un livre sur les systèmes d'images des retables construits du XVIe au XIXe siècle dans les églises paroissiales de l'ancien diocèse du Mans. Ne laissant pas dans l'ombre les retables détruits, ne méconnaissant pas l'histoire toujours perturbée de chacun des monuments d'autel, ce livre privilégie le millier de retables conservés qu'aujourd'hui encore le regard peut saisir. Ces archives de bois, de pierre, de marbre et de terre cuite, appartiennent à un système de communication dont est remarquable la cohérence interne. Le retable manceau est rarement lieu de tension entre deux cultures : il est plus souvent lieu de rencontre. Devant le retable paroissial, ont pu se rejoindre, en une commune écoute, en un commun geste, hommes de l'oral et hommes de l'écrit, suffisamment instruits en leur religion pour avoir une commune intelligence de la foi. "Les Mille retables manceaux s'inscrivent déjà dans l'histoire de l'histoire. L'histoire est mémoire et, comme la mémoire, elle trie, elle ordonne, elle oublie. Longtemps l'histoire a oublié le geste des humbles, longtemps elle a négligé le rapport à l'essentiel, quand ce rapport à l'essentiel était rapport des humbles. Il y a eu une histoire de la vie matérielle, il y avait une histoire religieuse au niveau des élites. Mais, en vieille terre de chrétienté, qui se souvient de la piété de ceux qui n'avaient pas accès aux sommets de la pensée, de la contemplation ou de l'ascèse ? De ceux qui ne laissent d'autres traces que les trois actes des registres des paroisses ? Comment les saisir ? ... Michèle Ménard lit les retables, le discours collectif de l'image retablière, comme nous lisons les testaments du Minutier parisien. L'histoire telle qu'elle la conçoit et telle qu'elle la réalise a vocation à déborder, donc à unir le passé et le présent, dans une même quête de l'essentiel. Empressez-vous de lire. Vous ne serez pas déçu. (Extrait de la Préface). MICHELE MENARD, ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure de Fontenay, est maître-assistant à l'Université du Maine. Son ouvrage, qui a reçu le prix du Conseil Général de la Sarthe et de l'Académie du Maine, aura pour premiers lecteurs ceux qui aiment la Province du Maine. Mais ce livre, qui parle de notre patrimoine, sera aussi le livre de tous ceux qui perçoivent que l'intensité de notre vécu est tributaire de notre mémoire collective, est tributaire de la qualité de notre relation avec tout ce qui a été conservé.

01/1980

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Littérature française

Précis de littérature française du xxe siècle

La littérature française de 1885 à 1975.

12/1985

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Littérature étrangère

La Fleur saxifrage. Langue et littérature

Cet ouvrage, consacré à la langue et à la littérature, est divisé en trois parties. Dans la première, Octavio paz étudie les relations entre la littérature latino-américaine et les autres littératures de l'Occident. Il se penche tout particulièrement sur l'oeuvre de Rubén Dario, le fondateur du modernisme en langue espagnole. La deuxième section analyse l'oeuvre de poètes et d'écrivains aussi divers que Luis Cernuda et William Carlos Williams, Ronsard et Quevedo, Roger Caillois et Fernando Pessoa. On y trouve également une étude du mouvement symboliste dans les lettres françaises et anglaises, ainsi qu'une réflexion sur la tradition du haïku et son influence sur des écrivains d'Europe et d'Amérique. Enfin, à la lumière ou à contre-courant des recherches linguistiques contemporaines, la troisième partie est un essai sur la traduction.

02/1984

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Critique littéraire

Talent / maltalent. La culture des émotions au seuil de la littérature française

S'inscrivant dans l'histoire des affects, le livre propose une relecture des premiers récits français sous le signe des polarités émotionnelles médiévales du " talent " et du " maltalent ". A l'époque de leur première réception, la Cantilène de sainte Eulalie, la Vie de saint Alexis, la Chanson de Roland et le Roman de Thèbes étaient des oeuvres fermées, des textes de plaisir. Pour le lecteur du XXIe siècle, ils deviennent un beau défi jouissif. Ainsi, les détails qui débordent le cadre théologique se révèlent nombreux et savoureux : Maximien réussit son coup d'épée contre Eulalie, la " pucelle " d'Alexis parvient à consommer son mariage céleste, Charlemagne boude Gabriel, Jocaste frôle le rôle d'entremetteuse pour faire la paix par l'amour... et les mondes s'entrechoquent, ambigument possibles. L'étude aborde les styles émotionnels, les actes émotifs, les normes affectives et les communautés responsables des " émotionologies " de ces textes liminaires de la littérature française, où les personnages font de Dieu un acte émotif de plus en plus dépouillé. Du nom à l'interjection, de la foi à l'émotion, c'est l'histoire d'une véritable émancipation qui s'écrit, en initiant, à fleur de texte, une désacralisation progressive des affects.

09/2018

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Histoire littéraire

Histoire de la littérature française

Chateaubriand, Hugo, Rimbaud, Flaubert, Mallarmé, Zola, Proust, Valéry... Publié pour la première fois en 1936, le chef-d'oeuvre d'Albert Thibaudet revisite un siècle et demi de littérature française à la lumière de la notion de génération. Loin de tout académisme, le grand critique de La Nouvelle Revue française tisse un réseau de relations d'une oeuvre à l'autre et dialogue avec les auteurs. Il combine cultures littéraire, philosophique et historique aujourd'hui trop souvent séparées. " Personne n'était mieux doué que lui pour l'art de créer des perspectives dans l'énorme forêt des Lettres ", disait Paul Valéry. Ouvrage de référence pour de nombreux étudiants et lettrés, ce guide subtil est aussi une histoire de la France, nation littéraire. Avant-propos de Michel Leymarie

02/2022

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Sciences historiques

Entre fêtes et clochers. Profane et sacré dans l'Europe moderne XVIIème-XVIIIème siècle

Ce livre s'attache à cerner, sur deux siècles, à partir de quelles démarches les pouvoirs, les autorités, les sujets, les fidèles construisirent ou remodelèrent leur approche du profane et du sacré, ce qu'ils entendaient à travers ces appellations et quels types d'objets elles pouvaient désigner pour chacune de ces instances. Il tente aussi de saisir les rapports qui se jouaient entre l'un et l'autre terme et de mesurer les changements intervenus dans des relations que l'on pensait être bien définies et encadrées. C'est donc moins une histoire des manifestations du sacré qu'une histoire sociale et culturelle de son organisation avec le profane. On peut dès lors interroger l'aptitude de ces deux notions à révéler le fonctionnement social des cultures d'Ancien Régime, leur capacité à traduire leurs complémentarités, leur capillarité, leurs affrontements plus subtils que cette confrontation manichéenne et sans merci entre deux fractions du monde ; l'une, dominante et savante, imposerait son outillage mental à une majorité populaire définitivement dépossédée de son identité. L'image d'une conception univoque de ces notions, renforcée par les signes communs de la révélation chrétienne, est tout aussi exagérée. Car elle n'effaçait pas ce que chacun pouvait éprouver du sacré comme expérience subjective d'un autre ordre que l'ordre naturel où se cantonnait le profane.

03/2002

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Critique littéraire

Histoire de la littérature française des XXe et XXIe siècles. 2e édition

L'auteur propose ici une synthèse équilibrée, aussi attentive aux écrivains de la "Belle Epoque" qu'à la production la plus contemporaine. Sans les illusions déformantes d'une interprétation "moderniste" ou "traditionaliste", l'histoire de la littérature des XXe et XXIe siècles qu'il dessine n'est pas plus celle d'un progrès que celle d'une décadence. Cet ouvrage suit les mutations de la littérature dans l'histoire. Le panorama qu'il dresse des ouvrages les plus récents en fait un outil unique pour l'étudiant confronté aux problématiques littéraires de notre temps.

06/2018

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Histoire littéraire

Du classicisme au réalisme. Une histoire de la littérature française (XVIIe-XXIe siècles)

La littérature française a vu, entre le XVIIe siècle et nos jours, se succéder deux modèles esthétiques dominants, ? le classicisme et le réalisme. La France a d'abord eu à connaître le règne du paradigme classique : celui-ci était fondé sur une certaine interprétation des littératures de l'Antiquité, notamment de la Poétique d'Aristote, et reposait sur la thèse que l'oeuvre littéraire devait apporter un enseignement susceptible d'éclairer le lecteur dans sa propre existence. Ce modèle, qui s'est diffusé aussi hors de France, a cependant subi un détricotage progressif au XVIIIe siècle, comme un chandail qui s'effilocherait maille par maille et dont on récupérerait la laine pour assembler un nouveau vêtement, très différent de l'ancien. Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau marquent la fin du règne du classicisme et inaugurent l'ère de la "modernité" . Avec l'esthétique moderne, ou réaliste, l'enjeu d'une oeuvre ne se situe plus en aval, mais en amont d'elle-même : elle est censée fournir des informations sur son contexte de production et sur son auteur. Quand commence le XIXe siècle, la poétique classique a définitivement cédé le pas à ce nouveau paradigme, le réalisme, dans lequel un Boileau, un Racine ou un Molière ne se seraient pas reconnus, et à l'intérieur duquel des mots comme "art" ou "vraisemblable" ont changé de signification. Après avoir dominé le XIXe et le XXe siècles, le réalisme règne toujours aujourd'hui, en ce début de XXIe siècle, sur le champ littéraire.

09/2021

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Critique littéraire

A travers le XVIIème siècle

Biographie de l'Abbé Chaulieu (1639-1720), poète libertin, se présentant également comme une étude du libertinage durant le règne de Louis XIV.

01/1981

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Poésie

Ce pedestre trio !

Mais comment donc construire un lien indéfectible Avec la Poésie alors qu'un quotidien Nous trace un droit chemin parfois dit stoïcien, Tant il est maître à bord, austère, incorruptible ? Malgré tous ses contours, un projet, quelque cible, La poésie est l'exigence, a son maintien Dont nul ne peut s'astreindre, et le "plus" cornélien N'admet de ressemblance : elle est inaccessible !

10/2022

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Histoire internationale

LES EMPIRES NOMADES DE LA MONGOLIE AU DANUBE. Vème siècle avant JC-XVIème siècle

Gérard Chaliand a réussi une très précieuse synthèse de la lutte entre les nomades des steppes eurasiatiques et les sédentaires, une opposition qui, durant deux millénaires, a été le fondement essentiel des conflits du monde antique et médiéval entre le Ve siècle avant notre ère et le XVIe siècle. Issus d'un espace qui s'étend entre l'Ukraine et les confins de la Mandchourie, Scythes, Turcs, Huns, Avars, Magyars (Hongrois), Mongols, Mandchous, tous cavaliers-archers conquérants aux modes de combat communs, dont certains illustres, tels Attila, Gengis Khan ou Tamerlan, ont directement ou indirectement marqué l'histoire du monde. De la Chine à l'Occident, en passant par l'Iran, l'Inde, Byzance, la Russie, l'Europe danubienne, les nomades des steppes asiatiques ont été des perturbateurs, des prédateurs d'empires et aussi, après avoir été policés et convertis par les sédentaires, des créateurs d'empires prestigieux. La prééminence des nomades eurasiatiques ou de leurs héritiers est restée totale jusqu'aux XVe siècle. C'est la contre-offensive de la Russie, son expansion continue vers l'est et vers le sud à partir du XVIe siècle qui sonna la revanche des sédentaires, le déclin des nomades impériaux, encore qu'à l'extrême Est, les nomades mongols resteront jusqu'au XVIIIe siècle un danger pour l'empire chinois. Illustré par vingt-trois cartes, conçu comme un précis d'histoire des empires des steppes, cet ouvrage revêt un intérêt particulier à l'heure de l'explosion de l'ex-URSS.

10/1998

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Genres et mouvements

Etoffes et littérature. Les étoffes dans la littérature au XIXe siècle

Le XIXe siècle voit se développer l'intérêt des écrivains pour les tissus d'ameublement, aussi bien dans la décoration de leurs demeures que dans l'écriture de leurs romans. Certains auteurs sont particulièrement investis dans le choix des tissus meublant leurs intérieurs : Honoré de Balzac, Victor Hugo, George Sand, Edmond et Jules de Goncourt, Emile Zola et Guy de Maupassant. A une époque où l'obsession de l'apparence et la recherche du confort s'amplifient, jusqu'à créer des pièces habillées du sol au plafond, les étoffes reflètent la manière dont les écrivains s'approprient leur univers intime. La décoration, voire la mise en scène comme chez Hugo ou les Goncourt, recouvre des dimensions multiples : sociale, professionnelle, économique, créative, esthétique, symbolique, sensuelle, psychologique. Avec la floraison des romans réalistes, les textiles décoratifs occupent une place importante au fil des pages, parmi les détails caractérisant les personnages, et constituent un langage à part entière. Les auteurs utilisent une grande diversité de tissus, dont les sonorités rythment le texte : la moire, le damas, le velours d'Utrecht ou de Gènes, le lampas, le brocart pour les plus évocateurs. Sous l'impulsion de la révolution industrielle, de nouveaux thèmes se déploient : le développement des manufactures, l'apparition des grands magasins, la transformation de l'économie et des métiers du textile. Le Cousin Pons, Bel-Ami, Au Bonheur des Dames, Nana, La Conquête de Plassans illustrent ces univers. A contre-courant, Chateaubriand était peu intéressé par les tissus d'ameublement pour ses demeures, mais utilisait le vocabulaire des étoffes pour tisser des métaphores en lien avec la nature, tandis qu'Atala et Les Martyrs furent transposés dans les toiles imprimées. Cet ouvrage invite à une réflexion sur le rapport de l'écrivain aux étoffes, tant dans la sphère privée que dans ses écrits. Il accompagne et prolonge une exposition consacrée aux textiles d'ameublement chez les écrivains et dans la littérature au XIXe siècle, présentée au Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups - parc et maison de Chateaubriand, en partenariat avec la Maison Pierre Frey.

03/2022

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Lecture 9-12 ans

La petite fleur de Louisiane

Cette petite fleur de magnolia fait tellement partie de la vie de la Louisiane que son obstination à ne pas éclore perturbe la vie de tous les habitants, hommes ou animaux. Cette étroite relation nous fait découvrir cette partie de l'Amérique, si tendrement illustrée, dont l'identité profonde est ancrée dans le lien entre les hommes, les animaux et les végétaux. Un bain de poésie pour les amoureux de la nature vivante et apaisée. Un beau moyen de faire découvrir au plus petits des animaux extraordinaires dans leur milieu naturel... A lire sans modération !

11/2020

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Littérature française

Histoire abrégée de la littérature française, de son origine jusqu'au XVIIe siècle. Tome 1

Histoire abrégée de la littérature française : depuis son origine jusqu'au XVIIe siècle. Tome 1 / par A. Baron,... Date de l'édition originale : 1841 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Lycée parascolaire

La littérature française au lycée 2de 1re. 2e édition

Un panorama de l'histoire littéraire à travers les grands courants étudiés en classe de seconde et de première.

08/2019

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Critique littéraire

Du réalisme au naturalisme. Histoire de la littérature française

Outre un "Aperçu historique" circonstancié, cet ouvrage comprend trois parties diverses mais étroitement complémentaires. La première, "Du réalisme au naturalisme", est une étude générale traitant des théories et doctrines de la "nouvelle école" apparue en réaction contre l'idéalisme romantique : les figures de proue en sont successivement Champfeury, romancier populaire et défenseur de la peinture de Courbet, les frères Goncourt (auxquels est consacrée une substantielle monographie) et, bien sûr, l'émule et disciple de ces derniers, Zola. La deuxième, "Flaubert à l'oeuvre", porte sur la démarche créatrice et l'esthétique en tout singulières de "l'ermite de Croisset", que l'on suit dans l'élaboration de son oeuvre depuis ses premiers écrits de jeunesse jusqu'à son ultime chef d'oeuvre (inachevé), Bouvard et Pécuchet. La troisième, "Emite Zola, par la plume et le marteau", est une biographie partielle mais approfondie de l'auteur des Rougon-Macquart, couvrant les trente-sept premières années de son existence — assez obscure et mal connue jusqu'à sa soudaine conversion au positivisme, à l'âge de vingt-trois ans — et s'achevant par le succès triomphal de L'Assommoir.

05/2019

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Droit

EBAUCHE D'UN DROIT DE LA CONSOMMATION. Tome 299, la protection du chaland sur les marchés toulousains aux XVIIème et XVIIIème siècles

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paix civile dépend surtout de l'approvisionnement suffisant de la population en denrées de première nécessité. Aussi, pour la garantir, les institutions toulousaines entreprennent-elles un aménagement rationnel des marchés : les mesures municipales et parlementaires, tantôt coercitives, tantôt libérales, régissent les conditions de vente et d'achat des marchandises, tout comme leur mode d'exploitation. L'économie politique, sur quoi se fonde l'ordre public, s'oriente alors, peu à peu, vers une politique de l'économie. De fait, les enjeux nouveaux, s'alliant aux préoccupations anciennes, tournent les activités industrielles vers une production plus intensive des richesses, et visent un acteur jusqu'alors inconnu sur le marché mais jugé capital dans le succès des transactions : le consommateur. Dès lors, le droit des contrats intervient en sa faveur. On définit non seulement le prix du produit mais aussi la qualité et la quantité de ses diverse constituants, et que certifie la marque. La protection du consommateur, notion toute nouvelle, à laquelle aboutissent ainsi les autorités locales, annonce déjà dans sa modernité l'esprit consumériste du XXe siècle. L'ensemble des dispositions, qui règle les rapports commerciaux sur les marchés toulousains, trace, en effet, une esquisse de notre propre droit de la consommation.

06/1998

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Sciences historiques

Le Peuple de Paris. Essai sur la culture populaire au XVIIIème siècle

Entre le peuple chaud de l'histoire militante et le peuple froid d'une histoire trop pensée, j'ai tenté de retrouver l'identité spécifique d'une classe qui se constitue. Michelet nous y invite. " Oh, qui saura parler au peuple ?... sans cela nous mourrons " disait-il au chansonnier Béranger, signifiant ainsi l'existence d'un état populaire originel qui pour lui était la terre promise. Le peuple de Michelet n'est pas seulement l'objet d'une démonstration historique. C'est aussi un personnage familier, observé le dimanche aux barrières de Paris, entendu dans le témoignage d'une grand-mère perspicace et qui se souvient des années noires comme des bons moments, interrogé dans l'atelier, sur le chantier, au cabaret : Michelet, historien de l'immédiat, montre comment il faut confronter les écrits des observateurs. Pour l'historien du dernier quart du XXe siècle, toute la difficulté est là. L'unanimité sensible qui fonde la cohérence du Peuple romantique peut-elle être projetée sur le monde laborieux qui s'entasse dans le Paris des Lumières ? Oui, dans une certaine mesure, si l'on confronte l'observation du dedans et celle du dehors, si l'on admet que les changements dans les classes inférieures sont bien plus lents qu'en haut, si l'on concède aux petites gens le droit à l'étrangeté que leur refusent en tous temps les hommes d'ordre. Pour arriver à ce but, il faut utiliser à la fois les témoins et les archives dormantes, principalement celles que les notaires ont laissées. Il faut aussi interroger les " littérateurs ", les économistes moraux ", les médecins. Tous ces témoignages et réflexions permettent de replacer le peuple parisien au cœur d'une méditation générale sur la croissance dont les figures principales sont la Ville et l'individu urbanisé.

01/1998

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Histoire internationale

La création des identités nationales. Europe XVIIIème-XXème siècle

Les identités nationales ne sont pas des faits de nature mais des constructions. La liste des éléments de base d'une identité nationale est aujourd'hui bien connue : des ancêtres fondateurs, une histoire, des héros, une langue, des monuments, des paysages et un folklore. Sa mise au point fut la grande œuvre commune menée en Europe durant les deux derniers siècles. Le militantisme patriotique et les échanges transnationaux d'idées et de savoir-faire ont créé des identités toutes spécifiques, mais similaires dans leur différence. De l'invention des épopées barbares à la conception des musées d'ethnographie, de l'élaboration des langues nationales à celle des paysages emblématiques ou des costumes typiques, cet ouvrage retrace la fabrication culturelle des nations européennes. Leurs identités sont issues d'un travail collectif et volontariste qui s'est appuyé sur les nouveaux médias de communication. Leçon de l'histoire à retenir, sans doute, pour l'Union européenne.

10/2001

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Science-fiction

Petit guide de la science-fiction au Québec

Bien que la science-fiction compte deux siècles d'existence et que ses concepts, traduits en images percutantes, s'épanouissent sur nos écrans depuis des décennies, peu de gens connaissent la véritable genèse de ce genre littéraire... et encore moins son évolution au Québec. C'est cette lacune que vient combler le Petit Guide de la science-fiction au Québec. En sept chapitres abondamment illustrés, Jean-Louis Trudel retrace le chemin parcouru par la science-fiction au Québec depuis sa naissance au XIXe siècle. De Jules Verne en passant par les anticipations politiques du début du XXe siècle, de son émergence difficile dans le Québec en profonde mutation des années cinquante à sa renaissance dans les années soixante-dix, l'histoire que nous raconte Trudel dans une langue simple et concise est parsemée d'auteurs inspirés et d'oeuvres marquantes. Et, bien sûr, il est aussi question dans ce Petit Guide de la mise en place des structures institutionnelles qui, au fil des années, ont soutenu le genre et lui ont permis de connaître le foisonnement de ce début de nouveau millénaire. Bref, le Petit Guide de la science-fiction au Québec, c'est une belle plongée au coeur d'une histoire passionnante et jusqu'à présent méconnue, celle de la SFQ !

11/2017