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L'avenir du capitalisme

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Littérature française

L'avenir de Jarod

Jarod est un jeune journaliste camerounais âgé de 25 ans. Passionné par l'histoire de son continent, il décide de partir visiter les pays d'Afrique afin de connaître leurs difficultés, découvrir leurs forces et faire des rencontres. Sur le chemin, il se lie d'amitié avec Antoine, un français, un peu plus âgé que lui, passionné et investi pour le bien-être des éléphants. Alors qu'ils font un bout de chemin ensemble et prévoient de se retrouver plus tard, Antoine ne donne plus de nouvelles. Où est-il ? Que lui est-il arrivé ? Jarod veut le retrouver. Seulement, comment y parvenir ? Doit-il croire ses rêves nocturnes, qui l'avertissent que son ami est en danger ? Née en 1967 en Suisse, Myriam Pujos emménage en Guadeloupe après avoir vécu cinquante ans dans son pays natal. Enfant, elle écrit des poèmes pour exprimer sa colère et sa tristesse. Elle met cette activité en pause durant trente ans. Le décès de son père et l'amour qu'elle ressent pour lui, font resurgir son besoin d'écrire. C'est cela qui l'amène à écrire Mensonges. Les rêves de Selam est un hommage à sa belle-soeur et son neveu éthiopien. Le plaisir de cette création fut si grand qu'elle a eu besoin de le prolonger avec Le destin de Nelson et L'avenir de Jarod. Dans ses textes, elle souhaite partager l'amour et le respect de l'autre, de la nature, de la terre. Ses récits nous font voyager et rencontrer de beaux personnages. L'avenir de Jarod est son quatrième livre publié.

07/2022

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Littérature française

Nostalgie de l'avenir

Croisée de deux destins dans une maison isolée. Elle, Sabine, anthropologue, la quarantaine, s'offre une retraite pour fêter la fin de longues recherches sur le Y King Mongol. Lui, Noé, vingt-cinq ans, vit toujours chez sa mère. Désoeuvré, il refuse d'envisager un avenir personnel quand il a déjà peine à prendre consistance dans le présent. Il déboule dans la solitude de Sabine et cherche à obtenir d'elle une parole, un geste, un "il ne sait trop quoi" qui lui permettra de briser son désenchantement. Ce roman signe le retour de la littérature qui initie à la vie. Myette Ronday, non sans humour, rapporte ce croisement de destins dans une écriture déliée, inventive, exhalant la part du rêve ou du délire, captant la vérité intime des personnage. Le tout vibre d'une santé insolente.

03/2013

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Science-fiction

Revenir de l'avenir

Le temps est une verte prairie, limitée et bornée, où nul n'est prophète. Nous sommes sujets sous l'emprise du sens à sa féconde causa-litée... Dans cet espace-temps, le rêve illumine et transcende l'illusion de sa représentation en nous ouvrant une porte sur l'Imaginaire, sur une dimension où nul n'est tenu à interprétation... à mille lieux des réalités, dont nous sommes plus attachés à connaître le faux que le vrai. Et si Revenir de l'avenir était un paradoxe de l'Eveil ? Vingt et une nouvelles, toutes accompagnées d'illustrations, de compositions musicales et de libre-courts cinématographiques, vous proposent de le découvrir à la croisée des Arts du langage. Réalisez le pouvoir de l'Imaginaire en votant pour le Prix Mille Saisons 2020 !

04/2019

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Science-fiction

Terrorismes de l'avenir

Octobre 2021. Alors que la France est depuis plusieurs années sous la mainmise du Triadisme, une résistance s'organise au coeur des forêts françaises, loin des villes sous surveillance. Composé de ses trois éléments fondateurs - le Technocrate, le Militaire et le Politique -, ce pouvoir dictatorial pensait avoir éradiqué la maladie grâce au SLV, un vaccin permettant à chacun de vivre sain de corps et d'esprit jusqu'à plus de 95 ans. Mais à Méounes, un groupe de rebelles décide de remettre toutes les cartes en jeu et s'empare d'un des cinq stocks mondiaux de réserve du vaccin contre la variole.

10/2018

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Economie

Le socialisme à l'épreuve du capitalisme

Le socialisme s’est défini historiquement par une critique du capitalisme et de la société qu’il façonne. Irrationnel, comme en témoigne la sévérité de ses crises, injuste en matière de répartition, aliénant moralement, le système capitaliste plonge les individus dans les « eaux glacées du calcul égoïste ». Ce sont là les trois grandes critiques formulées très tôt par les socialistes. Mais quelle alternative proposer ? Les débats autour de cette question centrale n’ont jamais cessé depuis les origines du socialisme.Pour Daniel Cohen, Alain Bergounioux et les 23 contributeurs de ce volume, une bonne part des problèmes identitaires dont souffre aujourd’hui le socialisme en Europe tient à cette question toujours non résolue et d’autant plus cruciale à l’heure où le capitalisme financier traverse une nouvelle crise profonde.Retracer cette histoire, du point de vue doctrinal, évidemment, mais aussi politique, c’est procéder à un indispensable droit d’inventaire. C’est également trouver les clés de la pérennité du socialisme démocratique et des conditions de son renouveau.

03/2012

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Littérature française

Avant l'avenir

L'avenir est une histoire dont on aurait manqué le début. Pour Geneviève Jurgensen, il devait être une rencontre déterminante avec le psychanalyste Bruno Bettelheim et une vie personnelle marquée par la tragédie autant que le bonheur. Mais quels sentiers l'ont-ils conduite jusque-là ? Il fallait pour le savoir réveiller la petite fille que l'auteur fut jadis, et retourner avec elle dans la forêt de l'enfance, où l'on ne sait pas distinguer le vrai du faux, le juste de l'injuste, parfois même l'ombre de la lumière. D'un Paris intime aux vastes campus de Chicago, de la rigueur des années 1950 à l'explosion des années 1960, l'enfant d'alors compose entre le désir de cimenter sa famille et l'urgence d'accomplir ce "grand départ" auquel elle aspire.

09/2017

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Littérature française

L'avenir défié

"Ainsi va notre monde. Nous allons dans le mur avec l'allégresse et l'insouciance d'une société occidentale alimentée et aseptisée en live des malheurs du monde. La polarisation extrême des richesses, la mise en danger de l'habitabilité de la planète, l'extension infinie de l'appropriation privée, la perspective d'un abandon de l'autonomie et du libre-arbitre de l'homme au pouvoir sans limite de la technologie, se déploient sous nos yeux endormis". Depuis des décennies, une anesthésie générale nous submerge... Une situation où la mise en avant de la responsabilité individuelle généralisée masque une totale dépendance et la perte potentielle de tout libre-arbitre, alors même que la globalisation incontrôlée porte en elle des ruptures et des contradictions majeures quant à la société qui se construit et l'habitabilité de la planète. Le retour nécessaire de l'autonomie du politique est conditionné par une désolidarisation et une régulation des trois idéologies - technologique, néolibérale, libertaire - qui sont aujourd'hui fédérées par le capitalisme financier, globalisé et numérisé. L'autonomie du politique du XXIe siècle devra se faire autour de deux objectifs majeurs dont le caractère indissociable est exprimé par le terme de Tiers Garant Démocratique : - La verticalité du politique, d'un Tiers Garant réhabilitant l'hétéronomie du Droit et redonnant un caractère structurant aux politiques publiques ; - La démocratie, qui, au-delà de l'adaptation nécessaire des dispositifs démocratiques, doit retrouver tout son sens à travers une priorité redonnée à l'éducation comme base de la citoyenneté et du libre arbitre et à une repolitisation des choix. Ensemble, réveillons notre monde et ses citoyens ! Economiste et diplômé de Science Po Paris, Patrick Roturier a travaillé comme responsable de mission au Cabinet Syndex, spécialisé dans l'assistance aux Comités d'entreprise. Son expérience et sa participation à des pilotages d'études européennes et françaises le poussent à prendre la plume et à publier dans plusieurs revues (CFDT, Analyse financière, IRES, Ecologie et Politique, etc.). Il livre aux Editions Amalthée le résultat d'une profonde réflexion sur la société d'aujourd'hui.

09/2019

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Littérature française

Vivement l'avenir

"Dans les maternités, d'après moi, il n'y a que des princesses et des princes charmants, dans les petits berceaux en plastique. Pas un seul nouveau-né qui soit découragé, déçu, triste ou blasé. Pas un seul qui arrive en se disant : Plus tard, je bosserai en usine pour un salaire de misère. J'aurai une vie de chiotte et ce sera super. Tra-la-lére. Après le succès de La tête en friche, adapté au cinéma par Jean Becker, Marie-Sabine Roger nous raconte, avec chaleur et drôlerie, une histoire d'une justesse rare sur notre époque.

08/2010

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Littérature française

L'avenir squelettique

Entre amour, trahison, joies, peines, suspens et chutes surprenantes, L'avenir squelettique est un cocktail explosif de certains problèmes qui gangrènent la société sénégalaise. Fatima dit écrire en utilisant les mots pour tordre le cou aux maux de "sa société, de ta société, de notre société". Honte à qui chante pendant que Rome brûle est le credo justifiant son engagement par la plume. Si cette dernière était une gomme, elle en userait et en abuserait pour repeindre un tableau beaucoup plus lumineux de notre vie en pluriel.

01/2018

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Economie

Le capitalisme à l'agonie

A la chute du mur de Berlin en 1989, le capitalisme triomphait. Vingt ans plus tard, il est à l'agonie. Qu'a-t-il bien pu se passer entre-temps ? Une explication possible est que le capitalisme a été atteint du même mal qui venait de terrasser son rival, et la complexité devrait alors être incriminée : l'organisation des sociétés humaines atteindrait un seuil de complexité au-delà duquel l'instabilité prendrait le dessus et où, sa fragilité étant devenue excessive, le système courrait à sa perte. Une autre explication serait que le capitalisme avait besoin de l'existence d'un ennemi pour se soutenir. En l'absence de cette alternative, ses bénéficiaires n'auraient pas hésité à pousser leur avantage, déséquilibrant le système entier. Autre explication possible encore : du fait du versement d'intérêts par ceux qui sont obligés d'emprunter, le capitalisme engendrerait inéluctablement une concentration de la richesse telle que le système ne pourrait manquer de se gripper un jour ou l'autre. Entre ces hypothèses, il n'est pas nécessaire de choisir : les trois sont vraies et ont conjugué leurs effets dans la première décennie du XXIe siècle. Cette rencontre de facteurs mortifères explique pourquoi nous ne traversons pas l'une des crises habituelles du capitalisme, mais sa crise majeure, celle de son essoufflement final, et pour tout dire celle de sa chute.

03/2011

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Religion

L'avenir de l'homme

Plus je scrute la question fondamentale de l'avenir de la Terre, plus je crois apercevoir que le principe générateur de son unification n'est finalement à chercher, ni dans la seule contemplation d'une même Vérité, ni dans le seul désir suscité par Quelque chose, mais dans l'attrait commun exercé par un même Quelqu'un. D'une part, en effet, capable d'opérer dans sa plénitude la synthèse de l'Esprit (en quoi consiste la seule définition possible du Progrès), il ne reste au bout du compte, tout bien pesé, que la rencontre, centre à centre, des unités humaines, telle que peut la réaliser un amour mutuel commun. Et d'autre part, entre éléments humains, innombrables par nature, il n'y a qu'une manière possible de s'aimer : c'est de se savoir surcentrés tous ensemble sur un même " ultra-centre " commun, en qui ils ne puissent parvenir chacun à l'extrême d'eux-mêmes qu'en se réunissant. (Pierre Teilhard de Chardin)

02/2001

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Linguistique

L'avenir de l'anglais

Basil de Sélincourt, en 1926, s'interroge sur les menaces qui pèsent sur sa langue : l'anglais, en effet, connaît un développement sans précédent. Il écrit : "L'anglais, ­selon toute apparence, ressemble plutôt au gazouillis du moineau - un bruit capable de suivre les hommes partout où ils vont et qui résonne sous tous les toits sous lesquels ils se protègent des éléments. Il a une faculté d'accommodation presque brute, attire l'indolence, ignore l'inconfort, et prospère en l'absence des grâces. L'amoureux des oiseaux, bien qu'il ne puisse nier les nombreuses vertus du moineau, s'effraie en pensant à sa capacité de se multiplier et se trouve hanté par la vision cauchemardesque d'un monde où les espèces les plus délicates auraient été bannies et où tout ne serait plus qu'un vaste règne des moineaux. Une horreur similaire s'empare de l'humaniste quand il lui vient à l'esprit que l'anglais puisse être destiné à devenir la langue de l'espèce humaine. Quel anglais, se demande-t-il, tout en pensant qu'en ce moment même des hommes oeuvrent à cette fin, des hommes qui, après tout, représentent bien un aspect du génie anglais, en sorte qu'il n'est pas impossible que des briques à moitié cuites et des moteurs de pacotille n'envahissent un jour le monde. La fertilité débridée de notre langue, semblable à celle des orties, ne contribue pas seulement à la répandre ? : elle la rend susceptible de dominer de façon autoritaire à mesure qu'elle se répand. A dire vrai, elle est déjà trop largement parlée pour son propre bien, et, en dépit de toute la machinerie dont nous disposons pour l'unifier, son expansion finira peut-être par constituer sa perte". Mais l'inquiétude lucide de Basil de Sélincourt n'affecte pas seulement l'amoureux qu'il était de sa propre langue ; elle affecte tous ceux qui considèrent actuellement l'état où cette langue a mis le monde.

06/2023

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Sociologie

L'éducation de l'avenir

L'éducation de l'avenir / Justin Cartier Date de l'édition originale : 1876 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Développement durable-Ecologie

L'avenir de l'automobile

L'automobile, synonyme hier de liberté, de progrès social et moteur de la croissance économique, est aujourd'hui sur le banc des accusés. Fera-t-elle encore sens dans un monde sous contrainte environnementale et, probablement, de pénurie énergétique? Est-il réaliste d'envisager sa disparition? Sinon, quelles sont les solutions techniques qui se profilent pour la rendre compatible avec les nouvelles exigences de demain? La voiture électrique sera-t-elle la solution? Autant de questions qui engagent notre avenir et auxquelles répond, après une enquête fouillée, Jean-Jacques Cornaert, journaliste spécialiste des questions automobiles.

04/2010

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Sciences historiques

L'avenir de l'histoire

Penser l'avenir de l'histoire est la tâche des historiens soucieux des lendemains de leur discipline, née comme telle et comme profession dans la seconde moitié du XIXº siècle. La réflexion sur les pratiques et les formes du savoir historien aussi bien que l'analyse des conditions intellectuelles, politiques, sociologiques, d'exercice du métier, sont désormais de nécessité reconnue : l'historien se doit de se vivre et de se placer en situation de passage, de pont, de lien pour tisser et retisser les espaces de la discipline, l'écriture et le réel, la recherche et l'enseignement, le savoir et la cité, le familier et le lointain, l'individu et le social, l'événement et le temps. Dans la pensée de l'avenir, horizon somme toute paradoxal pour des spécialités tournés vers l'étude du passé, résident bien des interrogations, et peut-être des solutions, sur le rôle des savoirs savants et le progrès des sociétés humaines.

09/2010

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Sociologie

L'avenir de l'Europe

Pierre de Coubertin (1863-1937) est connu de tous pour avoir réinventé les Jeux olympiques de lare moderne en 1896 à Athènes, devenus la plus grande manifestation internationale. Mais il est aussi historien et pédagogue, fortement influencé par la culture anglo-saxonne. Pour convaincre des vertus du sport par-delà les frontières, il s'est beaucoup intéressé aux relations internationales, laissant un nombre considérable de textes. Celui sur L'avenir de l'Europe, reproduit ici dans son intégralité, résonne avec nos préoccupations contemporaines. Comment, en 1900, un homme engagé tel que lui analysait-il les ressorts du jeune Empire allemand, la position fragile de la Hongrie dans l'Europe centrale, les rigidités de la Russie tsariste prête à se briser, la puissance du monde anglo-saxon imposant ses valeurs et la signification profonde du nationalisme au tournant du XXe siècle ? Ce retour en arrière est bien utile pour mieux comprendre nos propres agitations cent vingt ans plus tard, dans une Europe à la fois plus unifiée et plus morcelée que jamais. D'autres personnages de son calibre, avec le même optimisme, lui donneraient peut-être davantage de sens et une énergie plus joyeuse, plus festive ou plus fraternelle.

03/2021

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Manifestes extrémistes

L'avenir de l'intelligence

Un essai d'une actualité incroyable. Ni le temps, ni les polémiques n'y peuvent quoi que ce soit.

06/2022

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Sociologie

Ne vois-tu rien venir ? Tracer des voies d'avenir

Le lecteur est d'abord invité à comparer les différentes visions d'avenir et implicitement se situer lui-même. En apportant des arguments, un scénario d'avenir probable est mis en avant, suivi d'un scénario à tenter. Il met en garde contre le risque de dérives totalitaires. Il faut d'abord se préparer en s'inspirant de ceux qui depuis longtemps sont clairvoyants (graines de 1968) et incitent à d'autres modèles de vie, puis en déclinant un trajet sur ce qui est à ré-enraciner (vie prosaïque et vie poétique), à régénérer (le sentiment religieux) et à renouveler (la politique). Ces concepts sont à incarner d'abord à petite échelle pour ceux qui sont prêts à s'engager dans des voies d'avenir qui fassent sens, et les éco-lieux semblent les plus adéquats pour ces expériences.

05/2021

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Economie

L'éternelle truanderie capitaliste

La concentration du pouvoir et de la richesse entre les mains d'une petite classe prédatrice, les crises à répétition, l'incapacité des politiciens à influencer le cours des choses, l'aggravation des inégalités et la fin de la croissance sont les marqueurs du capitalisme d'aujourd'hui. Celui-ci n'a plus de compétiteur depuis la chute du communisme. Peut-il à son tour mourir un jour ? Pas à court terme : le système est plus fort que les Etats, ses pires fripouilles bénéficient d'une large impunité et si les économistes ne comprennent plus rien ou presque à son fonctionnement, aucune alternative claire ne se dessine. Surtout, personne ne semble envisager de s'attaquer sérieusement à une réforme de fond du capitalisme financier moderne. Il faut donc vivre avec... ou pas ? Curieusement, à un siècle de distance, cette même situation avait été analysée par Nikolaï Dimitrievitch Kondratieff, économiste célèbre et acteur engagé de la révolution russe de 1917. Kondratieff fut exécuté par Staline en 1938 pour avoir démontré scientifiquement l'éternité du capitalisme. Aurait-il la même opinion à propos du capitalisme d'aujourd'hui ?

02/2019

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Sociologie

Le nouvel esprit du capitalisme

Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. La croissance du profit s'accompagne de celle de l'exclusion. La véritable crise n'est pas celle du capitalisme, mais celle de la critique du capitalisme. Trop souvent attachée à d'anciens schémas d'analyse, la critique conduit nombre de protestataires à se replier sur des modalités de défense efficaces dans le passé mais désormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme redéployé. Cette crise, Eve Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l'analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d'une analyse inédite des textes de management qui ont nourri la pensée du patronat, irrigué les nouveaux modes d'organisation des entreprises : dès le milieu des années 70, le capitalisme renonce au principe fordiste de l'organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l'initiative des acteurs et l'autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique. Ce nouvel esprit du capitalisme a triomphé grâce à la formidable récupération de la "critique artiste" - celle qui, après Mai 68, n'avait eu de cesse de dénoncer l'aliénation de la vie quotidienne par l'alliance du Capital et de la bureaucratie. Une récupération qui a tué la "critique artiste". Comme, dans le même temps, la "critique sociale" manquait le tournant du néocapitalisme et demeurait rivée aux vieux schémas de la production hiérarchisée, on la trouva fort démunie lorsque l'hiver de la crise fut venu. C'est à une relance conjointe des deux critiques complémentaires du capitalisme qu'invite cet ouvrage sans équivalent.

02/2011

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Economie (essai)

La dernière chance du capitalisme

Le capitalisme néolibéral, dont la nature a beaucoup évolué depuis les années 1980, est en sursis. Perçu comme injuste et inégalitaire, il nourrit colère et rancoeurs, faisant le lit des populismes. Circonstance aggravante, il se révèle inefficace en créant de moins en moins de croissance. Alors, faut-il en finir et changer radicalement de système ? Dans ce livre, Patrick Artus et Marie-Paule Virard prennent la question à bras-le-corps. Leur diagnostic est sévère : la dévaluation du travail par le profit, le choix de privilégier l'actionnaire au détriment du salarié et des autres partenaires de l'entreprise constituent, selon eux, l'ADN du capitalisme néolibéral et expliquent l'asthénie de la demande. Dès lors, loin d'être tout-puissant, ce dernier a besoin de béquilles pour continuer à avancer. Béquilles qui ne sont rien d'autre que l'endettement sous toutes ses formes et la création monétaire. Montrant que ces politiques économiques atteignent aujourd'hui leurs limites, Patrick Artus et Marie-Paule Virard ne se contentent pas d'analyser les risques qu'elles font courir à nos sociétés : en proposant un autre modèle de capitalisme, ils partagent avec nous les raisons d'espérer.

05/2021

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Sociologie

Capitalisme ou Technocratie ?

Dans le débat politico-médiatique contemporain, la figure du technocrate est régulièrement mobilisée. Si le bruit médiatique se focalise sur la figure du technocrate politique, que ce soit à l'échelle nationale ou européenne, cet écho a le mérite de constituer un point d'appui pour celles et ceux qui se penchent sur l'appropriation des savoirs dans la production et la reproduction de nos sociétés capitalistes contemporaines. C'est ce chantier que le Groupe Universitaire de Recherche sur les Valeurs et l'Idéologie Technocratiques, Classe Hégémonique (GURVITCH) a (ré)ouvert avec la parution d'un premier ouvrage et que nous prolongeons avec celui-ci, conscients que cette trop grande chose - la technocratie - nécessite davantage que du bruit, a fortiori médiatique. Au centre du débat proposé par cet ouvrage, la question suivante : vivons-nous encore dans un régime caractérisé par les rapports sociaux capitalistes, ou sommes-nous passés vers un mode de production technocratique ? Mêlant enquêtes thématiques sur différents champs (enseignement supérieur, industrie pharmaceutique, urbanisme, filière nucléaire), focus sur des secteurs clés (métropoles, Caisse des Dépôts et Consignations, CAC40, EDF, SNCF et Association Française des Entreprises Privées) et débats théoriques sur le mode de production, les contributions réunies ici tentent d'apporter des ouvertures sur une question sociale et politique au coeur de notre époque.

02/2019

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Economie

Capitalisme et liberté

Et si l'on retournait aux sources de l'économie classique pour trouver des réponses à la situation économique actuelle ? Paru pour la première fois en 1962, Capitalisme et liberté est l'un des ouvrages clés de la pensée économique. Milton Friedman, père du courant monétariste et fondateur de l'école de Chicago, y défend la liberté économique comme condition nécessaire à toute liberté politique et développe sa propre vision du libéralisme. Son analyse profonde, présentée sans jargon et accessible à tous, est encore et toujours d'actualité.

05/2016

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Economie

Www.capitalisme.fr

La coïncidence entre la chute du communisme - qui accélère la globalisation financière, technique, commerciale - et le bouleversement des technologies de l'information constitue une véritable révolution. Elle inaugure un cycle e croissance qui ne ressemble à rien de ce que nous avons connu. Nous entrons dans un " nouveau stade du capitalisme " - suivant le mot de Marx : au capitalisme managérial succède un capitalisme patrimonial, qui donne le pouvoir aux actionnaires et aux consommateurs. Il met à terre les Etats, les syndicats, les équilibres socio-économiques laborieusement élaborés depuis 1945 mais n'est pas en situation d'imposer sa dictature. Car de nouveaux contre-pouvoirs ne cessent de s'affirmer, dominés par l'alliance de la justice, des médias et de l'opinion publique. Le www.capitalisme est l'enfant du marché et l'Internet : avec lui se métamorphosent les rapports sociaux, les mécanismes d'enrichissement, les hiérarchies collectives. Une étrange société se met en place, qui verra cohabiter le plein-emploi, l'exclusion et l'immigration. Quel nouveau contrat social sera au capitalisme patrimonial ce que le modèle social-démocrate fut au capitalisme managérial ? Quinze ans après La Machine égalitaire, c'est à cette question de fond qu'Alain Minc consacre le présent essai.

09/2000

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Economie

Le Capitalisme mondial

Une exploration du phénomène de multinationalisation.

11/1985

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Economie

Civiliser le capitalisme

La crise économique mondiale fait maintenant place à des crises politiques nationales, au retour des frontières et des murs. Cette situation est au moins en partie le résultat d'une sous-estimation des instabilités du capitalisme. Nos Etats providence ont permis de civiliser les capitalismes nationaux. Ils sont de plus en plus présents, sans réellement limiter les risques et inégalités issus de la mondialisation. S'appuyant sur l'histoire économique et sociale, aussi bien que sur une claire analyse du contexte économique contemporain, ce livre explore la possibilité d'une autre relation entre l'économie et la politique, en élargissant l'espace des solidarités. Il propose en particulier la création d'une assurance chômage européenne, compatible avec les systèmes nationaux et s'appuyant sur l'expérience des Etats-Unis. Contre le seul repli national, il existe un chemin économiquement cohérent pour préserver nos Etats providence. Xavier Ragot est Président de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE). Il est Directeur de recherche au CNRS et Professeur en économie à Sciences Po. Il est l'auteur de nombreuses contributions et ouvrages scientifiques sur l'économie française, la crise financière et européenne.

04/2019

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Economie

Le capitalisme zinzin

Le capitalisme français est-il devenu fou ? Coups de Bourse, guerre des banques, fusion médiatique des pétroliers, licenciement massif du personnel d'une entreprise bénéficiaire ! La faute à la seule mondialisation ? En fait, sans qu'on le sache, sans qu'on le dise, la France a changé de capitalisme. Elle a donné aux marchés financiers la place qu'occupait, autrefois, l'Etat. Une révolution inachevée ? Sait-on que, d'ores et déjà, plus de 40 % du capital des mille premières entreprises françaises appartient aux veuves écossaises ou aux retraités de l'industrie américaine ? Sait-on qui sont ces nouveaux maîtres du monde : ces investisseurs institutionnels, les zinzins, qui gèrent une fortune de 10 000 milliards de dollars ? Du capitalisme à l'ancienne - cigare, connivence, cumul des mandats et culte du secret - à la paradoxale démocratie financière où même un fonctionnaire de France-Telecom s'improvise actionnaire, Erik Izraelewicz explore avec lucidité notre " exception française ".

11/1999

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Economie (essai)

Le capitalisme responsable

Nathalie Daouda est entrepreneur. Elle conçoit des stratégies de développement pour les entreprises, et accompagne leurs dirigeants durant la phase de mise en oeuvre des recommandations émises. Elle a toujours eu le sentiment que le capitalisme libéral n'est pas le meilleur système pour développer les entreprises et améliorer simultanément la vie dans la cité. Il y a quelques années, elle a entendu une remarque qui a remis toutes ses certitudes professionnelles en perspective. A travers son essai, elle nous propose d'explorer les principes fondateurs d'un écosystème dans lequel capital, performance économique et inclusion sociale sont interdépendants, et au service de l'humain. "Son" Capitalisme Responsable comme elle aime l'appeler, est une synthèse du modèle de fonctionnement qu'elle a utilisé et développé au cours de ses 20 années de carrière commerciale puis en tant qu'entrepreneur.

02/2022

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Economie

Le capitalisme total

Le capitalisme moderne est organisé comme une gigantesque société anonyme. A la base, trois cents millions d'actionnaires contrôlent la quasi-totalité de la capitalisation boursière mondiale. Souvent d'âge mûr, de formation supérieure, avec un niveau de revenus relativement élevé, ils confient la moitié de leurs avoirs financiers à quelques dizaines de milliers de gestionnaires pour compte de tiers dont le seul but est d'enrichir leurs mandants. Les techniques pour y parvenir s'appuient sur les règles du " gouvernement d'entreprise " et conduisent à des exigences de rentabilité excessives. Elles transforment les chefs d'entreprise en serviteurs zélés, voire en esclaves dorés des actionnaires, et polluent de pure cupidité la légitime volonté d'entreprendre. Ainsi le capitalisme n'est pas seulement le modèle unique d'organisation de la vie économique mondiale : il est devenu " total " au sens où il règne sans partage ni contre-pouvoir sur le monde et ses richesses.

10/2005

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Beaux arts

Portrait de l'artiste en travailleur. Métamorphoses du capitalisme

Le temps n'est plus aux représentations héritées du XIXe siècle, qui opposaient l'idéalisme sacrificiel de l'artiste et le matérialisme calculateur du travail, ou encore la figure du créateur, original, provocateur et insoumis, et celle du bourgeois soucieux de la stabilité des normes et des arrangements sociaux. Dans les représentations actuelles, l'artiste voisine avec une incarnation possible du travailleur du futur, avec la figure du professionnel inventif, mobile, indocile aux hiérarchies, intrinsèquement motivé, pris dans une économie de l'incertain, et plus exposé aux risques de concurrence interindividuelle et aux nouvelles insécurités des trajectoires professionnelles. Comme si, au plus près et au plus loin de la révolution permanente des rapports de production prophétisée par Marx, l'art était devenu un principe de fermentation du capitalisme. Comme si l'artiste lui-même exprimait à présent, avec toutes ses ambivalences, un idéal possible du travail qualifié à forte valeur ajoutée.

01/2003