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L'état entrepreneur. Pour en finir avec l'opposition public-privé

Extraits

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Innovation

Désapprendre pour innover. En finir avec l'innovation washing

Dans un contexte sociétal et technologique en perpétuelle mutation, les entreprises sont poussées à innover constamment. Mais innover n'est pas un but en soi : il faut créer une nouvelle valeur ! Sinon, on se perd dans l'innovation washing. Dans Désapprendre pour innover, Maximilien Brabec démontre que le collectif doit disrupter pour innover véritablement. Cela nécessite, dans un premier temps, de désapprendre, de laisser derrière soi ses certitudes. Il invite ainsi son lecteur à l'errance et à la curiosité... pour trouver des opportunités sans les avoir cherchées. Le challenge pour les entreprises est donc de tourner le dos à leurs croyances, sans pour autant perdre en efficience. Appuyant son propos sur de nombreux exemples et études qui bousculent les credo habituels de l'innovation, l'auteur livre les clés d'une nouvelle stratégie innovante. Il en développe les différentes étapes qui ont l'audace de conduire d'une posture missionnaire au service de la désapprenance à une posture mercenaire au service de l'efficience optimale. Un guide unique à destination des entreprises et des start-up qui souhaitent faire de la création de valeur par l'innovation une réalité !

05/2021

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Critique

Pour en finir avec la passion. L'abus en littérature

A l'heure où les procès en "wokisme" se multiplient, une approche résolument féministe de la littérature. Au sein du patrimoine littéraire français comme dans les fictions contemporaines, il est un motif dont le traitement ne cesse de surprendre : celui de la passion. Confondue - parfois à dessein - avec l'amour, elle est le masque sous lequel se dissimulent toutes sortes d'abus : des manipulations constitutives de la séduction aux situations d'emprise, des dynamiques de harcèlement aux crimes dits "passionnels" . Cet ouvrage montre comment l'identification des actes des protagonistes d'oeuvres littéraires à l'expression d'une "passion" permet d'occulter la question du consentement, celle des rapports de domination et, plus largement, les violences physiques et psychologiques que subissent les femmes. Il souligne la dimension idéologique de l'approche esthétisante des oeuvres qui, sous couvert de s'opposer à la "cancel culture" , passe sous silence le bafouement de la dignité humaine mis en récit. De Don Juan à La Princesse de Clèves, des écrits de Choderlos de Laclos à ceux de Marguerite Duras et d'Annie Ernaux, les autrices de ce livre nous invitent à poser un regard lucide sur l'évolution des conceptions culturelles et littéraires dans la société française, ainsi qu'à interroger en profondeur les raisons pour lesquelles l'amour y demeure indissociable de la souffrance.

04/2023

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Droit

L'opposition doctrinale

"Débat", "controverse" ou "dispute" doctrinale, la terminologie pour qualifier la doctrine est fluctuante, multiple, voire incertaine. Evoquer "l'opposition" doctrinale, c'est délibérément n'envisager qu'une facette de la doctrine, celle de sa relation négative avec l'objet juridique qu'elle considère. En effet, l'opposition semble mettre en lumière ce que la doctrine est en mesure d'apporter à la science juridique : une véritable source auxiliaire du droit. Ainsi, l'opposition, entendue comme opinion (doxa) contraire, laisse entrevoir, pour la doctrine, la recherche de sa finalité : ses effets et ses conséquences sur le droit applicable. Le rapport d'opposition peut, par ailleurs, se manifester dans le cadre d'une approche "externaliste", c'est-à-dire par des discours qui prétendent porter un regard extérieur sur le droit. Il s'agit ici de la critique du droit par les autres sciences, telles que l'économie, la psychologie, l'anthropologie ou encore les neurosciences.

12/2019

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Sociologie

Liberté, égalité, autonomie. Handicap : pour en finir avec l'exclusion

Le " pays des droits de l'homme et de la protection sociale " , la France, n'a toujours pas compris le sens, ni réellement mise en oeuvre, une véritable politique d'inclusion des personnes en situation de handicap. On ne pense le handicap qu'en termes de compensation et d'allocation. La situation de dépendance induite par le handicap est évidemment un obstacle sur le chemin de l'autonomie. Toutefois la quête d'autonomie ne consiste pas à vouloir tout faire tout seul (ce à quoi personne ne peut raisonnablement prétendre). Il s'agit de rechercher une participation la plus large et la plus libre possible à la vie du monde, au corps social. La prise en charge institutionnelle actuelle ne suffit pas et conduit au final à une occultation sociale de handicap. L'auteur en appelle a une nécessaire révolution des mentalités et formule des propositions concrètes pour y parvenir : création de " déclencheurs d'autonomie " , de " maisons de l'accompagnement " , de " médecin clinicien référent " , d'" architecte domoticien " , etc.

04/2018

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Faits de société

L'atout numérique. Pour en finir avec une mélancolie française

L’irruption du numérique dans notre existence développe fantasmes et inquiétudes. Éric Boustouller, patron de la plus grande société internationale de logiciels, veut mettre à plat les idées fausses sur cette révolution et dévoile l’envers de la médaille.- Le numérique ne va pas uniformiser nos comportements. Au contraire, le « sur-mesure » devient et deviendra accessible à tous, que ce soit dans le domaine de l’éducation, de la santé ou de la vie personnelle. - Penser « grand », mondialisé, signifie la perte de contrôle de repères, d’identité. Non, c’est la possibilité pour tous les talents, quels que soient l’âge ou l’origine, de se réaliser et d’être reconnus au-delà de nos frontières. - Les écrans nous rendent passifs et abrutissent nos enfants. Non, le numérique booste la participation, l’autonomie, la décision et marque la fin des logiques « up down ». - Le virtuel favorise le repli sur soi. Non, Internet réinvente le lien et la solidarité entre les personnes, les générations, les milieux sociaux… - Internet fait s’emballer le temps. Non, le numérique ouvre une troisième voie ni slow, ni fast mais agile. - L’homme va être dépassé et surveillé par les machines. Non, l’intelligence que le numérique injecte dans notre quotidien va nous rendre plus efficaces, plus libres, plus responsables. Un ouvrage clair et vivant qui rassemble des données rigoureuses, des exemples vécus et livre une vision humaniste abordant les grands enjeux de société.

04/2012

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Sociologie

L'exclusion, définir pour en finir

L'exclusion, définir pour en finir : les enjeux sont trop graves pour que l'on se contente d'approximations plus ou moins savantes, d'indignations vertueuses quoique excessivement moralisatrices. Sous l'appellation d'exclusion est en jeu le sort d'un nombre croissant de femmes et d'hommes, d'enfants, de familles, de groupes sociaux - en termes de logement, d'emploi, de santé physique et mentale, d'exercice de la citoyenneté. Sont interrogés l'organisation et le fonctionnement de nos sociétés, leur état présent et le genre d'avenir qui s'y prépare, les conditions, les moyens, le prix de leur prospérité, bref leur bien-fondé. Impossible de traiter de l'exclusion sans mobiliser, de plus en plus explicitement, un vaste ensemble de dimensions économiques, politiques, institutionnelles, juridiques, professionnelles, psychiques... C'est pourquoi cet ouvrage bat en brèche des dichotomies encore trop fréquentes entre individuel et collectif, théorie et pratique, sens et efficacité, éthique et prise de parti. Pour penser l'exclusion, il faut repenser, certaines de nos habitudes de pensée. L'exclusion ne concerne pas seulement ceux que l'on appelle les exclus. Cet ouvrage se veut aussi un instrument de travail. Chaque contribution fournit un diagnostic particulier quant à ce que l'exclusion veut dire. Tous les auteurs ont accepté la mise en perspective critique de leurs affirmations. Il s'agit en effet de faire passer l'exclusion du stade d'évidence au statut de question, de catégorie à penser - de catégorie à dépasser. Condition sine qua non pour des pratiques plus efficientes, pour des politiques plus affirmées dans l'ensemble des problématiques sociales.

10/2013

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Essais

Vous avez dit pervers ? Pour en finir avec les malentendus

La perversion est un terme qui, dans la clinique, qualifie une position subjective. Elle constitue l'un des trois grands groupes nosologiques définis classiquement, avec la névrose et la psychose. Or il existe une difficulté pour une définition structurale de la perversion, d'où nombre de malentendus à son propos. Comment reconnaître un pervers puisque les pervers, paraît-il, ne consultent jamais les psychanalystes ? Selon Freud, l'enfant est toujours un " pervers polymorphe " au moins au début de son existence, et cela n'est pas sans ouvrir le débat avec des conséquences parfois dramatiques. La question de la structure perverse mérite donc être posée et examinée. Le mot de " transitoire " bien présent à son propos dans l'enseignement de Lacan vient nous alerter sur ce que l'ordre pervers a d'instable, même s'il semble fixé et se révèle donc trompeur. Trait symptomatique dans la névrose, suppléance dans la psychose, le lien à ces structures comme à la différence des sexes vaut d'être explicité. Il peut se révéler utile dans l'abord clinique du désir, pervers par définition. Comment sortir des ces malentendus ?

04/2021

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Beaux arts

Pour en finir avec la nature morte

Ce livre revisite de fond en comble le genre de la nature morte comme lieu idéal du dialogue entre le vivant et le non-vivant, entre nous et les choses, entre présent et passé. Il invite à repenser l'histoire et la géographie de la représentation des choses : il remonte à la Préhistoire et ouvre des frontières sur d'autres contrées que l'Europe et les Etats-Unis. Il établit des correspondances entre les arts contemporains et les arts anciens en montrant de quelle manière les choses représentées par les artistes sont un bon observatoire des sensibilités. Cet essai est aussi une histoire de la tension entre l'abondance et son contraire, entre l'être et l'avoir depuis que l'on accumule des vivres, des outils, des armes, des proies, des vêtements, des parures, des choses désirables. Il est fondé sur l'observation des oeuvres d'art des peintres, sculpteurs, photographes et cinéastes (anonymes, Piraïkos, Mu Qi, Aertsen, Spoerri, Gupta, Tati, Tarkovski...) et sur la pensée des savants (Philostrate, Marx, Weber, Sterling, Barthes, Latour, Appadurai...) - et est traversé par l'esprit des poètes et des écrivains (Montaigne, Deubel, Baudelaire, Hugo, Michaux, Ponge, Perec...).

11/2020

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Actualité et médias

Pour en finir avec la France éternelle

" Il y a des gens qui vous parlent de la langue française et se targuent de ne pas savoir prononcer un nom qui commence par K. Cette vision rétrograde de la France et de la culture me ferait rire si je n'étais chatouilleux du blaze. La Nation, je ne connais que ça, je suis né dans ce coin-là, en fils d'une histoire française, celle d'une famille d'immigrés juifs. La nationalité n'est pas une affaire de mottes de terre, et, moins encore... la littérature ! Côté langue, on me pardonnera de préférer Queneau et Perec, Hugo et Aragon, aux éternels écrivains de terroir, qui vous vendent de la nostalgie à la façon des charcutiers industriels. Tout comme d'autres, en politique, n'ont de cesse d'évoquer les splendeurs du patriotisme républicain et de sa bonne vieille école, en oubliant, au passage, ce que les charniers doivent aux certitudes tricolores. Mais pourquoi chante-t-on toujours cette France figée et conservatrice, quand notre littérature est peuplée de héros espagnols et de bagnards en rupture de ban, quand les plus beaux vers contemporains s'accrochent aux yeux d'une juive russe - Elsa ? A force de pleurer notre fameuse exception française, on ne sait plus ce qui, en ce pays, pourrait être, vraiment, exceptionnel. " G.K.

02/2001

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Histoire de France

Pour en finir avec la repentance coloniale

Après celle de la guerre d'Algérie, une nouvelle génération d'anticolonialistes s'est levée, qui mène combat pour dénoncer le péché capital que nous devons tous expier: notre passé colonial, à nous Français. Battons notre coulpe, car la liste de nos crimes est longue ! Nous avons pressuré les colonies pour nourrir notre prospérité, les laissant exsangues à l'heure de leur indépendance; nous avons fait venir les "indigènes" au lendemain des deux guerres mondiales pour reconstruire la France, quitte à les sommer de s'en aller quand nous n'avions plus besoin d'eux; surtout, nous avons bâti cet empire colonial dans le sang et les larmes, puisque la colonisation a été rien moins qu'une entreprise de génocide : Jules Ferry, c'était, déjà, Hitler !. Contrevérités, billevesées, bricolage... voilà en quoi consiste le réquisitoire des Repentants, que l'auteur de ce livre a entrepris de démonter, à l'aide des bons vieux outils de l'historien - les sources, les chiffres, le contexte. Pas pour se faire le chantre de la colonisation, mais pour en finir avec la repentance, avant qu'elle transforme notre Histoire en un album bien commode à feuilleter, où s'affrontent les gentils et les méchants

03/2008

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Théâtre - Pièces

Mon père (pour en finir avec). Edition

Réunion de famille : il y a la mère, sa fille, ses deux fils, et un absent, le père, disparu depuis dix ans. S'il est revenu sans crier gare dans la maison familiale, c'est pour y mourir. Autour de la mère gravitent les revenants, fantômes des vivants et des morts, restes d'enfances et vestiges d'amours contrariées ou gâchées. Tous sont entraînés dans une spirale de deuils infernaux. Et bien sûr, pas de testament... La création de Mon Père (pour en finir avec) a eu lieu en janvier 2023 à la Scène nationale de Dieppe, dans une mise en scène de Pierre Notte avec Muriel Gaudin, Benoît Giros, Silvie Laguna, Pierre Notte, Shékina et Clyde Yeguete.

01/2023

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Eco-gestes, éco-citoyenneté

Pour en finir avec le gaspillage alimentaire

Du champ à l'assiette, c'est environ la moitié des aliments qui sont jetés sans avoir été consommés. Devant ce gaspillage alimentaire qui ne cesse de prendre de l'ampleur, Estelle Richard lance un appel à l'action, dans nos cuisines et nos frigos. Bien que ce phénomène soit largement attribuable à l'agrobusiness et au mode de consommation qu'il encourage, il dépend également de la gestion de la nourriture dans les chaumières. Pour Estelle Richard, chaque personne peut agir et avoir une influence significative afin de renverser la tendance. En plus de détailler les causes structurelles du gaspillage alimentaire, elle partage ses trucs et astuces pour mieux conserver et consommer nos denrées. Les étapes d'une campagne de mobilisation citoyenne sont aussi au menu de ce plaidoyer qui nous invite à renouer avec la réelle valeur des aliments. De quoi envisager une société sans gaspillage, un coup de fourchette à la fois.

08/2021

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Psychologie du handicap

Pour en finir avec les mal-entendus

Rencontrer la personne polyhandicapée souvent laissée dans l'ombre, la découvrir et peut-être se découvrir soi-même, participent au changement de regard porté sur elle. La société qui ne voit en elle qu'un corps déformé, des comportements étranges, refuse parfois de la considérer dans sa singularité et son humanité. La connaître avec ses différences, ses difficultés, mais aussi tout ce qu'elle produit de solidarité, d'engagement, de richesse permet de mieux répondre au souci de l'humain et à sa juste place dans une société respectueuse de tous.

04/2021

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Romans noirs

Pour en finir

Par crainte de représailles suite à ses dernières investigations journalistiques, et parce qu'il a cette obsédante impression d'être suivi dans Nantes, Livius Carmin décide de quitter la ville. C'est dans un hameau du Finistère, Kervan, qu'il se met au vert pour échapper à ses tourments et tenter d'oublier la trahison de la femme par qui il se croyait aimé. L'apaisement, s'il en est, sera de courte durée : un message de menace sur sa porte et la silhouette de l'homme de Nantes, sur le marché de Kervan, auront raison de sa tranquillité. L'angoisse monte, le sentiment de persécution fait son nid et Livius commence à suspecter son entourage, puis à dresser une liste de suspects potentiels. Il suffira de la disparition d'une sexagénaire venue passer quelques jours dans le Finistère avec deux de ses amies pour redonner à Livius le goût de la vie, le désir de fouiner à nouveau... Plus question de se jeter de la falaise ! Le journaliste retrouve ses reflexes et son humour pour confondre les personnes qui en voudraient à sa vie et trouver les raisons de l'enlèvement de la retraitée. Livius Carmin est convaincu qu'une même personne se cache derrière tout cela. Mais qui est-elle et pourquoi l'histoire du journaliste est-elle liée à celle de cette femme ? Un ultime rebondissement viendra bouleverser toutes les certitudes de Livius Carmin.

09/2023

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Développement durable-Ecologie

Un nouveau droit pour la Terre. Pour en finir avec l'écocide

PointsTerre – Peuples et sociétés sont dépossédés de leurs moyens d'existence à travers le monde par la destruction de leur environnement. Face à cet écocide, comment repenser les droits de l'homme ? L'écocide (fait de détruire la "maison Terre") n'est pas un crime de plus, s'ajoutant à toutes les autres atteintes aux droits humains. Il est désormais le crime premier, celui qui ruine les conditions mêmes d'habitabilité de la Terre. D'ores et déjà, les dérèglements en cours attisent injustices et tensions géopolitiques tandis que ceux qui saccagent la planète restent impunis. Aussi est-il urgent de revendiquer de nouvelles formes de responsabilité et de solidarité. Urgent de redéfinir un nouveau sens et de nouveaux cadres à l'action humaine au sein des limites planétaires. Le droit international doit se métamorphoser et s'universaliser autour d'une nouvelle valeur pivot, l'écosystème Terre, en reconnaissant un cinquième crime international, le "crime d'écocide".

10/2016

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Sciences politiques

Alexandre Soljénitsyne. En finir avec l'idéologie

" C'est avec le cœur pur et une intelligence de bonne foi, écrit Alain Besançon dans son avant-propos, que Daniel Mahoney est parti à l'assaut du massif soljénitsynien. " De fait, son essai original et chaleureux rend justice à la réflexion politique de Soljenitsyne, riche de nuances et d'humanité. Contrairement à ce qu'ont affirmé les élites soi-disant progressistes en Occident, le prix Nobel de littérature ne condamne nullement le monde moderne au profit d'un conservatisme slavophile. Simplement, il se refuse à assimiler le progrès moral au développement technologique, s'inscrivant ainsi à la fois dans le grand héritage littéraire et intellectuel russe et dans la tradition de Platon et d'Aristote, de Burke et de Tocqueville. Par là, il a été le plus éloquent pourfendeur de l'idéologie qui a endeuillé le XXe siècle, et son message n'a rien perdu de son actualité pour une humanité en quête de sens. Alexandre Soljenitsyne est décédé le 3 août 2008 alors que l'ouvrage de Daniel J. Mahoney était sous presse.

08/2008

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Violence

Violences sexuelles. En finir avec l'impunité

Les violences sexuelles sont un phénomène de très grande ampleur dont la reconnaissance par les pouvoirs publics et la société dans son ensemble n'en est qu'à ses balbutiements. L'écart est encore immense entre les faits de violences sexuelles et les condamnations des agresseurs. Il n'est pas excessif de considérer que cela constitue un système d'impunité pour les agresseurs. L'objectif de ce livre est de mieux comprendre les différentes formes de violences sexuelles (viol et agression sexuelle, prostitution, violences au travail, mutilations sexuelles féminines, inceste) et leur impact sur les victimes afin de promouvoir des pratiques professionnelles protectrices. Pour cela il était nécessaire de faire appel aux professionnels les plus reconnus dans leurs différents champs de compétence. François Molins : procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris. Marie-France Casalis : conseillère technique à la délégation régionale aux droits des femmes et à l'égalité d'Ile-de-France. Emmanuelle Piet : médecin de Protection maternelle et infantile (PMI) en Seine-Saint-Denis, présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV), dont l'action a permis de faire évoluer la loi sur le sujet. Membre du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes. Marilyn Baldeck : déléguée générale de l'AVFT (Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail). Hélène de Rugy : déléguée Générale l'Amicale du Nid. Stéphanie Caradec : directrice du Mouvement du Nid-France. R. Job : psychologue formateur au centre de formation de la Gendarmerie nationale. Anne Soussy : cheffe de service de l'Unité Médico-Judiciaire (UMJ) de l'Hôpital intercommunal de Créteil. Patrick Poirret : 1er avocat général à la Cour de cassation. Christine Gilles : gynécologue, cheffe du service de Gynécologie-Obstétrique (Bruxelles). Olivier Christen : Procureur de la République adjoint au tribunal de grande instance de Paris. Cécile Pudebat : avocate en droit social, membre du Conseil d'administration de l'association FIT, une femme un toit, depuis avril 2017. Linda Tromeleue : psychologue clinicienne.

03/2021

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Essais

En finir avec l'hystérie (prétendument) féminine

L'hystérie est la plus ancienne maladie psychique du monde occidental, avec la mélancolie. Mais qui sait vraiment ce que cela signifie ? Attribuée à l'utérus, puis au cerveau, et enfin aux nerfs depuis la fin du XVIIIe siècle, l'hystérie est la bête noire de la médecine moderne, et est quasiment devenue une insulte du langage courant. On a du mal à comprendre pourquoi elle subit un traitement si péjoratif sinon par une explication malheureusement simple : l'hystérie serait une " folie femelle ". Honteuse, indigne. La psychiatrie actuelle l'a fait disparaître de son vocabulaire, pourtant l'hystérie exprime une problématique essentielle de l'être humain : en faisant du corps l'expression des souffrances de l'âme, elle souligne bel et bien l'essentielle connexion de l'âme et du corps. De nos jours, les neurosciences ne cessent par ailleurs de l'éclairer de connaissances nouvelles. Assignée depuis toujours aux femmes, l'hystérie ne leur est pourtant aucunement spécifique. Non, l'hystérie n'est pas féminine. Les choses changent : aujourd'hui, elle n'est plus la névrose spécifiquement féminine décrite par Freud en 1895 mais une pathologie sans genre ni âge. De quelle façon se dégenre-t-elle depuis une quarantaine d'années ? A travers des cas de patients, des oeuvres de fiction et des personnages célèbres, tout en s'appuyant sur des travaux scientifiques riches et variés, cet ouvrage explore cette question. Alors qu'on avait pu la croire vaincue par le narcissisme triomphant et les confinements, l'hystérie trouve une nouvelle jeunesse sur les réseaux sociaux, où se joue une séduction généralisée sur fond de tyrannie du paraître, soulevant par là-même des questions sociétales fondamentales. Marqueur de notre besoin d'exister dans le regard des autres, elle reste le fascinant sismographe de notre vivre ensemble. Les femmes n'ont pas fini de se battre pour avoir " un corps à soi ", comme Virginia Woolf revendiquait il y a presque un siècle " une chambre à soi ". Un corps avec lequel être soi plutôt qu'être mal, un corps désirant plutôt que perfusé au désir d'autrui : n'est-ce pas pour les femmes la meilleure façon d'en finir avec cette hystérie qu'on leur accole encore ?

10/2023

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Droit de l'environnement

L'ordre public environnemental et le contrat de droit privé

Le nombre de règles environnementales impératives que les personnes privées doivent respecter à l'occasion de leurs relations contractuelles augmente sans cesse. Mais ces règles n'ont pas toutes la même nature. Parfois, la règle est purement légale et s'impose directement à une personne (producteur ou détenteur de déchets ; dernier exploitant d'une usine). Parfois, c'est la relation contractuelle qui est directement réglementée et donne lieu à des obligations d'information environnementale (diagnostic de performance énergétique ; information sur la quantité de CO2 émise par le produit), à des garanties spécifiques ou encore à des obligations (durabilité des produits) ou encore à des obligations de renégociation (contrat de fourniture d'énergie). Cette dynamique invite à appréhender toutes ces règles impératives de protection de l'environnement par la notion d'ordre public environnemental. Cela permet de traiter juridiquement une grande diversité de règles à l'aide de la théorie générale du contrat. Il apparaît cependant, en retour, que la notion de contrat en sort malmenée. Cela provient de la marginalisation croissante de la volonté des parties dans la détermination des engagements contractuels.

04/2022

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Entrepôt de données

Cloud privé, hybride et public. Quel modèle pour quelle utilisation ? Un état de l'art et des bonnes pratiques, 2e édition

Le cloud occupe désormais une part primordiale de toute solution informatique. Cependant, il n'est ni la panacée à tous les défis des entreprises, ni le démon qui ouvre la porte à tous les risques. Dans ce livre qui s'adresse aux dirigeants ou aux directeurs des systèmes d'information, l'auteur apporte un éclairage teinté d'expérience sur les questions et les réponses à apporter pour utiliser le cloud avec succès et en toute sécurité. Après avoir défini ce qu'est le cloud, l'auteur passe en revue ses principales caractéristiques, les différents modèles de services ainsi que les différents types de cloud. Il en identifie les limites et les contraintes, notamment en termes de sécurité, avant de passer en revue une série de bonnes pratiques à mettre en oeuvre pour un déploiement et une utilisation sereine. Avec le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) qui est en vigueur en Europe et les cyberattaques qui progressent en nombre et en sophistication, la question de la protection des données et de leur sécurité dans le cloud n'a jamais été autant d'actualité. Un chapitre entier est ainsi consacré aux questions juridiques et légales, principalement liées à la confidentialité, à la propriété intellectuelle, à la sécurité ou encore à la notion de responsabilité, qui sont souvent éludées ou négligées. Dans le quatrième chapitre, l'auteur tord le cou une bonne fois pour toutes à certaines légendes urbaines toujours en vigueur quand on parle de services cloud. Enfin, les deux derniers chapitres sont consacrés plus particulièrement à la mise en oeuvre du cloud en entreprise. L'auteur livre au lecteur les informations nécessaires pour mener à bien ce changement : quelles sont les bonnes pratiques ? Comment obtenir la collaboration et l'engagement des employés ? Quels sont les projets d'entreprise pouvant bénéficier du cloud ? ... Pratique et pragmatique, ce livre apporte une vision à 360 degrés du cloud et est émaillé de nombreuses références qui permettront au lecteur d'approfondir certains sujets comme le RGPD, les nouveaux métiers du cloud et l'impact des technologies d'Intelligence Artificielle.

12/2023

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Ethique et droit

L'enrichissement injustifié en droit privé. Etat des lieux et perspectives

Considéré à juste titre comme l'une des constructions prétoriennes les plus célèbres du droit privé, l'enrichissement injustifié a fait son entrée dans le Code civil. Mais, derrière l'énoncé rassurant de conditions désormais classiques, que l'ordonnance du 10 février 2016 s'est pour l'essentiel contentée de reprendre (enrichissement et appauvrissement corrélatif, absence de justification, subsidiarité, etc.), de nombreuses incertitudes demeurent. L'analyse du contentieux relatif à l'enrichissement injustifié révèle en effet que ces conditions font l'objet d'applications divergentes, qui amènent les magistrats à adopter des solutions diamétralement opposées en présence dé faits similaires. Le premier objectif de cette étude est de dépasser ces incertitudes, en fournissant, au-delà du simple énoncé des règles, des guides sûrs pour leur application. Mais aux doutes du passé, que la réforme s'est contentée de reconduire, s'ajoutent de nouvelles interrogations, nées des règles nouvelles adoptées par l'ordonnance (revalorisation de l'indemnité, prise en compte de la mauvaise foi de l'enrichi, de la faute de l'appauvri, etc.). Cette étude a également pour ambition de favoriser leur acclimatation, en identifiant leurs principales difficultés d'application, et en envisageant les pistes pour les surmonter. En prenant appui sur les enseignements du contentieux, et plus spécifiquement du contentieux au fond, ce sont tour à tour les conditions et la sanction de l'enrichissement injustifié que la thèse se propose de revisiter.

01/2022

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Sciences politiques

L'impération managérial. Désirs privés et devoirs publics d'un grand corps d'Etat

Régulièrement voués aux gémonies, associés à une caste, aux privilèges et à la technocratie, les grands corps d'Etat demeurent largement méconnus. Pour comprendre ce qu'ils sont précisément et les mécanismes qu'ils mettent en oeuvre pour étendre et maintenir leur pouvoir, il était utile de partir à la rencontre des hauts fonctionnaires qui les incarnent. Ce livre saisit sur le vif le plus ancien d'entre eux, le corps des Ponts et Chaussées, au tournant du XXIe siècle. Il l'analyse aux prises avec un impératif managérial à l'oeuvre dans les aspirations individuelles de ses membres, leurs carrières, les mutations de "leurs" grandes Ecoles, l'évolution du contenu de leurs enseignements et les réformes administratives qu'ils mènent. Objet d'appropriations différenciées au sein du corps, l'impératif managérial tiraille ses membres entre leurs devoirs publics (être des managers de l'action publique au service de l'Etat) et leurs désirs privés (leur attirance pour le monde des affaires, la prééminence du secteur privé dans les orientations de leurs composantes). Loin de révéler un ensemble totalement harmonieux et concordant, cette enquête souligne la multiplicité des dynamiques qui travaillent un grand corps, tantôt le renforçant tantôt l'affaiblissant, au gré des évolutions plus macrosociales qui affectent les faiseurs de corps. S'attarder sur ces logiques c'est restituer les conditions sociales de la managérialisation de l'action publique et ce qu'elles nous disent des transformations du rapport à l'Etat. Ce livre offre ainsi des clés de lecture indispensables pour comprendre les agencements par lesquels les grands corps d'Etat ont construit leur pouvoir à la charnière des secteurs public et privé.

10/2019

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Sociologie

Pour en finir avec l'habitat inclusif. Sociologie d'une forclusion

Depuis 2016, l'Etat et ses administrations ont façonné une nouvelle catégorie d'action publique, dénommée "habitat inclusif" . Porté par le mot d'ordre de la "société inclusive" , l'habitat inclusif impose progressivement aux personnes en situation de handicap un mode de vie parmi une pluralité d'autres possibles. C'est à la compréhension de ce mécanisme de forclusion qu'est consacré ce court essai. Ainsi qu'au dévoilement des principaux impensés de cette politique dans sa conception imparfaite de ce que pourrait être l'inclusion. Il propose enfin d'autres perspectives afin d'envisager l'habiter des personnes en situation de handicap comme l'opportunité de ne plus penser et agir en termes spécifiques pour des groupes de personnes tenues pour singuliers. Et de faire de l'habitat, une manière de s'appliquer à humaniser la vie pour tous, à partir du principe universel d'accessibilité et du concept de qualité de vie.

06/2022

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Relations parents, enfants, en

L'écologie scolaire. Pour en finir avec le harcèlement entre enfants

Le harcèlement entre pairs touche aujourd'hui un élève sur trois au collège et un enfant sur deux à l'école primaire. Il est urgent de proposer des outils pour agir, prévenir et guérir. En s'appuyant sur l'idée d'une écologie scolaire, on peut en effet prévenir durablement le harcèlement entre pairs. C'est ce que propose le programme "Ensemble", concept associé à une méthode simple, précise et facile à mettre en place. Chacun, de par ses agissements, participe au climat serein de la maison ou de l'école. Les adultes contribuent activement au bien-être émotionnel des enfants en proposant une éducation basée sur la bienveillance, la confiance et l'autonomie. Inversement, les enfants, sous l'égide de leurs parents et professeurs, apprennent à établir des interactions sociales basées sur l'acceptation de l'autre. Au coeur de ce processus, le respect de soi-même (ou écologie personnelle) et le respect des autres.

04/2021

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Sciences politiques

L'apocalypse n'est pas pour demain. Pour en finir avec le catastrophisme

Comment ne pas être inquiet? Chaque jour, de mauvaises nouvelles sont assenées sur l'état de la planète, celui de notre civilisation ou sur notre santé. Et nous sommes abreuvés de prévisions catastrophistes. La population mondiale s'accroît trop vite; les ressources naturelles vont s'épuiser rapidement; le climat va se détériorer gravement ; les produits chimiques affectent notre santé ; le modèle capitaliste s'effondre ; le temps de la suprématie occidentale est terminé; les grandes épidémies vont revenir ; le djihadisme menace les fondements de notre civilisation; la prolifération des armes de destruction massive est incontrôlable... Sans compter que le terrorisme nucléaire n'est pas loin. Les gouvernements, les institutions internationales, les ONG et les experts ont tous une part de responsabilité dans cette politique de la peur, nombreux d'ailleurs sont ceux qui en bénéficient. Et si la planète allait bien mieux qu'on ne le croit ? Et si l'avenir de l'humanité était beaucoup moins sombre qu'on ne le dit ? Les prophètes de malheur ont beaucoup de succès, mais il s'avère qu'ils ont toujours eu tort. À l'encontre des idées reçues, Bruno Tertrais propose ici une autre lecture du monde, qui met l'accent sur des faits souvent ignorés et sur les incertitudes qui entachent les prévisions catastrophistes. En s'appuyant sur les dernières statistiques, en procédant à une analyse rigoureuse des faits et à un décryptage des études scientifiques les plus pointues, L'Apocalypse n'est pas pour demain met la compréhension des grands problèmes contemporains à la portée de tous. Ce livre est une véritable invitation à retrouver une vision plus sereine de nos sociétés et de leur avenir, et à croire au progrès au sens noble du terme - c'est-à-dire à l'amélioration de la condition humaine.

04/2011

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Faits de société

Pour en finir avec les conflits d'intérêts

" Conflit d'intérêts. " Depuis qu'il a été révélé que la première fortune de France détenait des comptes en Suisse et quelques autres avoirs exotiques, tout en salariant la femme de l'ex-ministre du Budget, lui-même pourfendeur revendiqué de la fraude fiscale et trésorier du parti majoritaire, la notion de " conflit d'intérêts " est entrée dans le débat politique. Les conflits d'intérêts peuvent être mortels. N'étaient-ils pas au coeur des drames du sang contaminé, de l'hormone de croissance et de l'amiante ? Ne représentent-ils pas un danger pour la démocratie ? Martin Hirsch explore ces zones grises proches du trafic d'influence : au sommet des entreprises, dans la santé, au Parlement. Il prend parti pour des règles nouvelles et complètes de prévention des conflits d'intérêts. Sans loi, point de salut. Il expose quelques principes simples qui permettraient d'assainir les rapports entre le pouvoir et l'argent. Pour en finir avec l'ère du soupçon. Pour donner un sens à la notion d'éthique publique.

09/2010

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Développement personnel

Pour en finir avec les problèmes de stress

Il existe certes des facteurs de stress dans notre environnement objectif (travail, transport…), mais certains d’entre nous ont structurellement des prédispositions. Il suffit par exemple de se rappeler que nos parents ou nos grands-parents ont forcément vécu au moins une guerre, avec ce que cela signifie de privation, de peur de manquer, de peur de mourir, de peine et d’angoisse… De stress donc, programmé et transmis. Dès avant notre naissance, nous sommes l’objet d’attentes nombreuses de la part de chacun de nos parents, de leur couple, voire de notre famille, comme s’il nous était établi une sorte de programme de vie. Lorsque nous naissons, nous sommes "conditionnés", génétiquement certes, mais aussi psychiquement, car inscrits dans une histoire familiale qui nous précède. Notre prénom fait partie des "bagages" qui nous accompagnent. Or, il est des fardeaux lourds à porter, qui ne nous appartiennent pas toujours… Bernadette Picazo révèle l’importance de nos origines familiales sur notre plus ou moins grande résistance au stress. Elle décrit les stresseurs transgénérationnels et leurs conséquences sur nos vies personnelles et professionnelles, tout en nous invitant à fabriquer nos propres outils anti-stress et à le partager.

04/2013

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Critique littéraire

Pour en finir avec la langue de Shakespeare

C'est une épidémie ! L'anglais est partout. La langue de ceux qui ont fait brûler Jeanne d'Arc, exilé Napoléon à Sainte-Hélène, emmerdé souverainement De Gaulle, a non seulement gagné la planète mais s'impose aujourd'hui résolument dans notre douce France. Beaucoup s'en félicitent au nom du pragmatisme et de l'efficacité. Comment en est-on arrivé là ? La langue, pourtant, ce n'est pas rien ! C'est l'âme d'un peuple, son essence, son identité, son ciment, ce qui lui donne sa personnalité, ce qui marque sa différence... L'anglais, ce n'est pas seulement une langue mais ce qu'elle véhicule comme références, système de valeurs et vision du monde qui entre en contradiction avec la construction très particulière qu'a été la France.

03/2014

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Psychologie, psychanalyse

Pour en finir avec la guerre des psys

La diversité des psys est devenue le prétexte d'une guerre de pouvoir et de conquête des marchés au nom d'intérêts corporatistes ou de convictions plus idéologiques que scientifiques. Plutôt que de débattre et voir ce qui les réunit, tous les coups sont bons, moins pour valoriser sa propre pratique ou ses résultats que pour dévaloriser l'autre, plus souvent par la voie de la calomnie que par l'analyse. Mais les psys feraient mieux de regarder ce qui se passe vraiment, et dont les réformes actuelles sont le signal. Dans leur ensemble, ils sont les derniers garants de l'autonomie du psychisme par rapport aux réalités sociales et biologiques. En face, domine la conception du monde des gestionnaires qui ont succédé aux politiques. C'est cette guerre de l'humanisme contre l'utilitarisme qu'ils devraient mener. Il y a urgence : cette guerre ne sert que ceux qui espèrent la disparition progressive des psys...

03/2010

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Critique littéraire

Pour en finir avec la poésie dite minimaliste

Ce livre est un livre de combat : en plein renouvellement aujourd'hui, la poésie française doit d'abord se débarrasser d'une forme d'écriture qui domine le paysage français depuis près d'un demi-siècle et dont la puissance institutionnelle empêche l'épanouissement du nouveau : la poésie dite minimaliste, qui combine effacement de la forme (aux mots sur la page on préfère les blancs) et profondeur du sens (un poème n'est valable que dans la mesure où il se rapproche de la philosophie). Refusant les partis pris et la grande pauvreté d'une telle conception de la poésie, ce livre analyse le travail des auteurs contemporains qui proposent une alternative proprement littéraire : Pierre Alferi, Vincent Tholomé, Virginie Lalucq, Stéphane Bouquet, Philippe Beck, Sophie Loizeau et Jean-Christophe Cambier.

06/2014