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Jean-Baptiste-Joseph Partiot, 1780-1867

Extraits

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Pléiades

Correspondance. Tome 2, 1860-1866

Cette correspondance est avant tout un drame dont Baudelaire est à la fois l'auteur, le metteur en scène et l'acteur. C'est pourquoi sans doute elle n'a jamais été reléguée par les tenants de l'oeuvre en soi au rang des attirails biographiques. Est-ce d'ailleurs bien une correspondance, au sens que l'on attribue d'ordinaire à ce mot ? L'hypocrite lecteur qui saura la lire fraternellement répondra que c'est une oeuvre, et peut-être la plus existentielle de Baudelaire. Une vie s'y transforme en destin. La présente édition contient près de mille quatre cent vingt lettres et témoins et couvre la période janvier 1832 - février 1860.

12/1973

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Ethnologie

Trois ans en Nouvelle-Calédonie. 1867-1870

Le 23 mai 1866 j'embarquais, en qualité de médecin en second, à bord de la frégate à voile la Néréide qui, appareillant de Brest, devait doubler le cap de Bonne-Espérance et aller ravitailler nos colonies de la Réunion, de la Nouvelle-Calédonie et de Taïti. Le 20 septembre de la même année, nous prenions la mer. [...] Mon rêve, en quittant la France, avait été de rester quelque temps dans l'intérieur de la Calédonie. Je désirais observer par mes propres yeux, chez des populations sauvages, ou vierges encore, ce que peut l'homme, réduit à ses propres forces, aux prises avec la nature, et combler, si je le pouvais, par cette étude, une lacune qui me semblait exister dans tous les écrits que j'avais lus sur l'ethnographie calédonienne. [...] Je profitai de ce premier séjour pour rompre petit à petit avec les habitudes européennes et prendre celles des naturels. J'y parvins si complètement que, lorsque on m'envoya comme médecin-major à Houagape, je n'eus que bien peu de choses à faire pour amener les Canaques à me traiter comme un de leurs chefs. Une simplicité dans le costume, une grande justice dans mes rapports avec les naturels, me permirent de séjourner sans danger au milieu des tribus les plus sauvages. [...] Je me suis proposé d'apprendre au public, dans les quelques pages qu'on va lire, ce qu'est à l'heure présente la Nouvelle-Calédonie, ce que l'on y fait, comment on y vit, et ce qu'avec de la bonne volonté et des bras on pourrait y obtenir de résultats heureux, tant pour les naturels que pour les colons et la métropole (extrait de la Préface, édition originale, 1873).

03/2018

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Histoire internationale

A la mémoire de Jean-Baptiste Lepeuple, 1820-1880. Souvenir aux parents et aux amis

A la mémoire de Jean-Baptiste Lepeuple, 1820-1880 : souvenir aux parents & aux amis Date de l'édition originale : 1880 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Critique Théâtre

Critique théâtrale. Tome 8, Mai 1865 - Mai 1867

Ce dix-huitième volume couvre vingt-cinq mois, mais avec diverses lacunes dans la régularité des feuilletons, dues principalement au petit nombre de nouveautés et à la santé de Gautier, qui se sent physiquement et moralement vieillir et se dit, plus que jamais, frappé par les deuils (à commencer par la mort, symbolique à tant d'égards, de Mlle George). Heureusement le feuilletoniste peut parler d'une belle actualité lyrique : le volume s'ouvre sur la création de L'Africaine de Meyerbeer et se clôt, ou presque, sur celle de Don Carlos de Verdi. La production théâtrale proprement dite connaît elle aussi ses moments forts : insuccès bruyant d'Henriette Maréchal des Goncourt, création de Fantasio de Musset - mais silence obstiné sur les triomphes d'Offenbach (1866 est pourtant l'année de La Vie parisienne). Comme pour les dix-sept volumes publiés depuis 2007, le texte a été établi avec soin et annoté en vue de souligner la richesse de ce regard exceptionnel sur l'histoire du théâtre vivant au XIXe siècle.

02/2023

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Romans historiques

Les aventures de Jean-Baptiste Hiriart, gentilhomme basque

Walli le Bambara, Jean-Baptiste le Basque, Stanislas le Lorrain. Trois destins, que tout sépare, vont converger vers le Sénégal dans ce l8e siècle des Lumières. Leur combat contre l'ignominie de la traite négrière va se heurter à la redoutable Compagnie des Indes Orientales prête à tout pour conserver son odieux trafic. Cette lutte contre l'esclavagisme sera menée dans l'ombre par la Franc-maçonnerie de l'époque.

11/2019

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Religion

Saint Jean-Baptiste et la spiritualité du désert

B. Buchinger, abbé de Lucelle , par A. M. P. Ingold Date de l'édition originale : 1901 Sujet de l'ouvrage : Buchinger, B. Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/1955

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Beaux arts

Jean-Baptiste SOYER - Peintre miniaturiste lorrain [1752-1828

Au xviiie siècle, la Lorraine ducale, celle de la Maison héréditaire comme celle du roi de Pologne, demeure soixante-dix ans durant un exceptionnel centre artistique, pouvant rivaliser avec les meilleurs foyers de cette époque, et qui devait encore perdurer sous le Premier Empire et la Restauration. La mise en lumière de l'oeuvre laissée par le miniaturiste Jean-Baptiste Soyer (1752-1828) met une fois de plus au grand jour l'habileté et le génie d'un portraitiste complétant la grande lignée des miniaturistes venant de Lorraine tels qu' Augustin, Dumont, Isabey, Singry... Jean-Baptiste Soyer pourrait être qualifié de "peintre du sourire" , sachant donner à chacun de ses modèles l'expression inimitable de la vie et de la joie. Né à Nancy, Jean-Baptiste Soyer reste encore un inconnu. Lui consacrer un premier ouvrage est faire non seulement oeuvre de justice au talent de cet artiste et à son abondante production, mais c'est aussi, faute jusqu'ici de connaissances suffisantes, restituer bien des attributions erronées au sein des plus grandes collections. Fruit d'un patient travail d'analyse, d'examens et de comparaisons, les recherches entamées par Thierry Jaegy et Laurent Theoleyre, spécialistes en portraits miniatures, permettent de ressusciter l'un des grands virtuoses lorrains de cet art, à la fin de l'Ancien Régime. Une fois encore, par cette nouvelle publication, l'association des Amis de Lunéville est heureuse de pouvoir prêter son concours à la redécouverte d'un artiste dont la formation dans l'atelier de Girardet renvoie aux grandes heures de la cour du château de Lunéville.

10/2017

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Littérature classique

Mémoires de Messire Jean-Baptiste de La Fontaine

Lorsqu'il publie anonymement les "Mémoires de Messire Jean- Baptiste de La Fontaine" en 1698, onze ans après les "Mémoires de M. L. C. D. R". , qui inaugurèrent la vogue des Mémoires apocryphes, Courtilz de Sandras est plus que jamais un écrivain de la clandestinité. C'est à la Bastille, où il fut six ans prisonnier, que cet ancien capitaine de cavalerie compose ce nouveau pastiche de Mémoires, écrit à la première personne et attribué à un personnage réel, le chevalier de La Fontaine, qui fut son compagnon de détention dans la dernière décennie du XVIIe siècle. A travers les mésaventures politiques et l'emprisonnement de son personnage, victime de la raison d'Etat, c'est en partie l'expérience de Courtilz lui-même, transfigurée par la fiction, qui se devine en filigrane. Si cet opus, le second d'une longue série, connut en son temps une diffusion limitée, le lecteur contemporain est pourtant susceptible d'y retrouver des questions très actuelles, sur le rapport de l'individu au pouvoir, sur sa place dans la société, et sur sa propre liberté. Fresque romancée de l'histoire de France et d'Europe à l'époque de la révocation de l'Edit de Nantes, ce roman de la prison aux accents polémiques, qui redessine les frontières entre fiction et témoignage dans un paradigme narratif original, est un chef-d'oeuvre oublié du premier père littéraire des "Trois mousquetaires", désormais reconnu par la recherche scientifique comme l'un des précurseurs du roman moderne.

10/2023

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Beaux arts

Connaissez-vous Jean-Baptiste-Camille Corot ? 1796-1875

Ce n'est pas parce que Corot mérite le titre de paysagiste le plus subtil du XIXe siècle que l'on doit voir en lui le précurseur de l'impressionnisme que d'ailleurs il n'appréciait guère. Ce serait oublier que son art prend ses racines dans les théories les plus classiques du paysage. Ses voyages en Italie le confortèrent dans ce point de vue. Fort de sa mémoire exceptionnelle, plus qu'aucun autre, Corot a pratiqué la peinture du souvenir au service d'un paysage élégiaque tellement répété et copié qu'il tend à effacer le formidable peintre de figures qu'il n'a cessé d'être.

02/2018

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Histoire internationale

Obsèques de M. Jean-Baptiste-Joseph-Dieudonné Boussingault, membre de l'Académie des sciences. professeur au Conservatoire national des arts et métiers. Discours, 14 mai 1887

Discours prononcé le 14 mai 1887 aux obsèques de M. Jean-Baptiste-Joseph-Dieudonné Boussingault, membre de l'Académie des sciences, professeur au Conservatoire national des arts et métiers , par M. le colonel Laussedat,... Date de l'édition originale : 1887 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Histoire internationale

Souvenirs, 1785-1866. 3e édition

Souvenirs de la Baronne Du Montet, 1785-1866 (3e édition) / [publiés par le Cte de La Boutetière] Date de l'édition originale : 1914 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2020

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Pléiades

Correspondance. Tome 5, 1876-1880

"La correspondance de Flaubert est, d'un avis presque unanime, l'une des plus belles de notre littérature. Elle représente d'abord un document de tout premier ordre sur la France, surtout bourgeoise, du XIX ? siècle. Le Journal des frères Goncourt est limité, en fait, à la vie littéraire et artistique de leur temps ; les nombreux Mémoires ou Souvenirs ont été écrits en vue d'une publication éventuelle et façonnés pour servir le point de vue de leur auteur. Au contraire, dans la Correspondance, Flaubert aborde tous les sujets d'actualité, à mesure qu'ils se présentent, et sans autre souci que celui de dire ce qu'il pense et de ne pas choquer ou rebuter son correspondant : religion, politique, moeurs et coutumes de tous ordres. Dans tous ces domaines, la position de Flaubert est assez complexe : ce bourgeois qui a si sévèrement jugé les bourgeois a très sérieusement étudié son temps, et son témoignage est souvent clairvoyant. Quant à la vie intellectuelle de son époque, Flaubert est bien plus curieux, plus ouvert que ses "bichons" . Il a beaucoup lu, et de tout, pour son oeuvre et par goût : philosophie, ouvrages scientifiques, surtout en médecine et en biologie, histoire ancienne et moderne, littérature et critique d'art. [... ]Document sur son temps, riche de jugements personnels et souvent profonds sur les penseurs et les artistes du passé et du présent, la correspondance de Flaubert est surtout une "voie royale" pour pénétrer sa personnalité et comprendre son oeuvre". Jean Bruneau.

11/2007

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Pléiades

Oeuvres. Tome 1, 1857-1870

"Jules Vallès (1832-1885) a souffert presque toute sa vie du sentiment d'être un exclu. Dès l'enfance, ce sont les duretés et les ridicules de sa famille, l'oppression du système scolaire. Puis c'est l'ordre social, qui condamne à vivoter ce journaliste d'opposition. La Commune lui donne enfin le sentiment de connaître liberté et spontanéité. Ensuite, jusqu'en 1880, viennent l'exil et la misère. Pourtant le polémiste, porte-parole des inadaptés, devient alors un romancier fasciné par le dynamisme d'un Paris qui a réalisé brièvement ses rêves : c'est à Londres que Vallès a écrit la plus grande part de sa trilogie".

04/1975

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Musique, danse

David Bowie. Rainbowman 1967-1980

Pendant près d'un quart de siècle, en tant que journaliste musical, Jérôme Soligny a écrit à propos de David Bowie et a régulièrement échangé avec lui. Au printemps 2016, quelques semaines après son décès, il s'est attelé à une tâche aussi originale que conséquente : raconter Bowie, le musicien, ses enregistrements et ses tournées, avec le concours de ceux qui ont participé à l'édification de son oeuvre. En comptant les vedettes du rock qui s'étaient déjà exprimées à son micro au sujet de cet artiste hors-norme - dont il a rassemblé ici les déclarations - c'est près de trois cents personnes (producteurs, instrumentistes, ingénieurs du son, mais aussi designers, photographes, ainsi que des musiciens qui l'ont influencé ou qu'il a influencés...) qui prennent la parole dans Rainbowman. Elles contribuent à brosser un portrait, non pas conforme à l'idée que, depuis des décennies, les médias et le public se font de David Bowie, mais fidèle de l'homme de mots et de musique, du mélomane passé à l'acte que, humblement, il a prétendu être jusqu'à la fin de sa vie.

11/2019

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Histoire internationale

Un royaliste libéral en 1789. Jean-Joseph Mounier, sa vie politique et ses écrits

Un royaliste libéral en 1789. Jean-Joseph Mounier : sa vie politique et ses écrits / par L. de Lanzac de Laborie,... Date de l'édition originale : 1887 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Beaux arts

Un artiste dijonnais. Joseph Garraud, statuaire, directeur et inspecteur général. des beaux-arts, 1807-1880

Un artiste dijonnais. Joseph Garraud, statuaire, directeur et inspecteur général des beaux-arts, 1807-1880 / par J. -René Garraud,... Date de l'édition originale : 1887 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Littérature française (poches)

40 ans de Paris (1857-1897)

Après une jeunesse mouvementée, cet enfant de Nîmes travailla entre 1861 et 1865 au cabinet du duc de Morny, le plus haut personnage de l'Empire, après Napoléon III. Aussi ces Mémoires se lisent-ils comme une feuille de température politique et artistique sur le Second Empire, la Commune et le début de la IIIe République.

09/2013

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Correspondance

Correspondance générale. Tome 12, 1861-1862

1861 et 1862 sont deux années fastes pour la comtesse d'Agoult en terme de publications : paraît un volume sur l'Italie, Florence et Turin, rassemblant des articles, et sont réédités deux livres, Histoire de la révolution de 1848, corrigée et augmentée, et Essai sur la liberté. Au début de 1861, elle quitte Nice et s'installe à Pegli, près de Gênes. De là, elle effectue deux brefs voyages à Turin. Puis elle regagne Paris et, à l'hôtel Montaigne, elle reçoit Franz Liszt à trois reprises. La création du quotidien Le Temps par son ami Auguste Nefftzer l'occupe beaucoup. Sa correspondance témoigne de toute l'attention passionnée qu'elle porte à l'unification italienne. De son salon, le prince Napoléon, Emile Littré et Ernest Renan comptent parmi les hôtes les plus illustres. Un grand coup la frappe : la mort de sa fille Blandine, le 11 septembre 1862 à Saint-Tropez, deux mois après avoir accouché d'un fils. La comtesse d'Agoult entre dans une longue phase de dépression.

01/2022

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Correspondance

Correspondance générale Tome 13 : 1863-1865

Le principal travail auquel se consacre la comtesse d'Agoult en 1864 est une étude comparée du Faust de Goethe et de La Divine Comédie de Dante. Elle en tire sept longs articles qui seront rassemblés en 1866 dans un volume intitulé Dante et Goethe. Et, en 1865, elle songe à la rédaction de ses mémoires, interrogeant son entourage sur la manière de les écrire et sollicitant de son frère des précisions sur les événements de leur jeunesse. Toujours très attentive à maintenir sa santé, elle prend les eaux à Schlangenbad. De là, elle se rend à Francfort sur les lieux de son enfance et passe deux jours sur l'île de Nonnenwerth où elle vécut avec Franz Liszt durant les étés de 1841 et 1843. De tous les invités de son salon, où Ernest Renan et Emile Littré se montrent souvent, c'est le prince Napoléon qui la fascine le plus. Elle lit avec passion ses discours et noue une relation amicale avec lui. Elle entame aussi une correspondance soutenue avec le révolutionnaire Giuseppe Mazzini, réfugié à Londres, laquelle se nourrit de leur profond désaccord sur la politique menée en Italie. C'est à la fin de l'année 1865 qu'elle découvre dans le Jura, à Saint-Lupicin, la gentilhommière de celui qui se dit " son esclave ", Louis de Ronchaud. Elle va s'y complaire dans une vie simple, s'employant, grâce à ses relations, à obtenir pensions et congés en faveur de fils de paysans enrôlés dans l'armée.

06/2022

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Musique, danse

Critique musicale. Volume 10 (1860-1863)

Alors que Berlioz entame en 1860 ses dernières années de collaboration au Journal des débats, le monde musical est en émoi avec l'arrivée de Wagner, venu conquérir Paris. Hermétique à la "musique de l'avenir", Berlioz préférera confier à son ami d'Ortigue le compte rendu de Tannhäuser, représenté à l'Opéra en 1861. Malgré cette création et quelques autres, comme celles de Pierre de Médicis de Joseph Poniatowski, La Statue de Reyer ou La Reine de Saba de Gounod, le répertoire de l'Opéra est d'une désespérante monotonie. Cependant, la reprise d'Alceste, avec la bouleversante Pauline Viardot dans le rôle-titre, stimule Berlioz, qui consacre aux oeuvres inspirées par l'Alceste d'Euripide six articles pour mieux souligner le génie dramatique de Gluck. Très actifs au contraire, le Théâtre-Lyrique et l'Opéra-Comique montent une quarantaine d'ouvrages, parmi lesquels nombre de créations, et la représentation de Fidelio en français dont Berlioz rend compte avec ferveur. Les concerts continuent à un rythme effréné, et Berlioz ne sait plus quels éloges trouver pour tous ces virtuoses solistes, chambristes, et ces orchestres qui, comme dans les concerts populaires de Pasdeloup au Cirque Napoléon, améliorent le goût du public. Même s'il obtient un vif succès à Bade avec Béatrice et Bénédict dans lequel Anne Charton-Demeur l'enchante, Berlioz est épuisé par sa santé qui se dégrade, démoralisé par la méfiance qu'inspirent Les Troyens pour être joués, et tout à fait lassé de son métier de critique. L'occasion de démissionner se présente enfin et le 8 octobre 1863, il signe son dernier article du Journal des débats, sur Les Pêcheurs de perles de Bizet. Un monde se referme, un autre s'ouvre…

09/2020

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes. Tome 1, 1864-1876

Bien au-delà des années dites « d'apprentissage », Henry James (1843-1916), romancier prolixe, trouva dans la forme courte un champ d'expérimentation privilégié. Il lui arrivera même de se la donner pour modèle : « Écrire comme si, à n'importe lequel de ses stades, mon récit devait être une nouvelle. Seul moyen d'avancer et de tout inclure. » En effet, s'il ne cesse de succomber avec délices à la tentation de développer, l'exigence de brièveté répond à un idéal de maîtrise indissociable pour lui de la création littéraire, de sorte que chaque nouvelle tentative vient ressusciter le rêve d'un « triomphe de concision vigoureuse et vivante », d'un « pouls ou rythme très bref », d'« un petit joyau à la forme éclatante, rapide, vive ». Au-delà de la forme, les cent douze nouvelles de James, d'ailleurs plus ou moins brèves, répondent à un même souci : « Dépeindre la vie des gens n'est rien, tant que l'on n'a pas décrit leurs perceptions ». D'incise en parenthèse, d'emboîtements en bifurcations, d'hypothèse en analogie, leur lecteur s'engage dans les méandres de la conscience et du texte, guidé par un art où, selon Maurice Blanchot, « tout est mouvement, effort de découverte et d'investigation, plis, replis, sinuosité, réserve, art qui ne déchiffre pas mais est le chiffre de l'indéchiffrable ».

11/2003

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Théâtre

Théâtre complet. Tome 2, 1865-1876

Ce deuxième volume du Théâtre complet de Banville contient quatre comédies capitales de la maturité de l’auteur : La Pomme, Gringoire, Florise, Deïdamia. Les deux premières pièces furent reçues à la Comédie-Française et la troisième fut ajoutée à son répertoire trente-sept ans après sa publication. Les sujets sont soit mythologiques, soit historiques, et le sublime y domine. Ce volume fait connaître pour la première fois nombre de documents inédits : des versions primitives des deux premières pièces, des ébauches ou esquisses des deux autres ainsi que des lettres qui éclairent la genèse de ces comédies. Les comptes rendus recueillis ici révèlent l’importance qu’attachaient les contemporains du poète à son effort pour faire revivre un théâtre poétique.

07/2013

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Histoire internationale

La Guerre civile américaine : 1862-1864

Alors que le conflit n'est pas encore tout à fait terminé, l'historien anarchiste et pacifiste Elisée Reclus, futur combattant de la liberté sous la Commune, relate et analyse le confit fratricide entre Unionistes (Nord) et Confédérés (Sud) connu sous le nom de Guerre de Sécession, dont l'abolition de l'esclavage n'était pas le moindre enjeu. Nombreuses photographies dans le texte.

08/2010

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Histoire internationale

La guerre de Sécession. 1861-1865

La guerre de Sécession demeure méconnue du public français. Sans doute parce qu'elle est la principale tragédie de l'histoire des Etats-Unis, et qu'elle contredit ainsi l'idée familière selon laquelle l'expérience américaine aurait été essentiellement paisible et heureuse. Elle l'a été jusqu'au milieu du XIXe siècle, quand, bouleversée par l'afflux des immigrants, l'éveil du nationalisme et des extrémismes, la remise en cause de l'esclavage, l'Union découvre soudain sa fragilité. Les compromis qui ont marqué sa naissance en 1776 ne résistent pas à un triple conflit : politique, entre l'autorité fédérale et celle des Etats ; idéologique, entre esclavagistes et antiesclavagistes ; économique et social, entre deux civilisations : le Nord et le Sud, que l'élection de Lincoln, en 1860, précipite dans un sanglant affrontement qui ne prendra fin qu'avec la reddition complète du Sud en 1865. Commencée dans l'improvisation, cette lutte fratricide entraîne vite la mobilisation totale des hommes et des ressources, avec des conséquences particulièrement meurtrières, puisqu'elle a fait plus de victimes militaires à elle seule - 620000 dont 360000 nordistes - que tous les autres conflits (Viêt-Nam compris) dans lesquels les Etats-Unis se sont engagés depuis 1776. Une société nouvelle émergea de la guerre, très différente de celle qui avait vu le jour avec l'Indépendance. De cette mutation, qui s'apparente à une révolution, James M. McPherson, professeur d'histoire à l'université de Princeton, nous donne un récit très vivant et coloré, salué dès sa parution comme la meilleure synthèse des connaissances sur le sujet.

07/1999

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Critique littéraire

Correspondance. Tome XXV, Suppléments (1817-1876)

Cette édition monumentale de la Correspondance de George Sand apporte des documents sans nombre à l'histoire du XIXe siècle, l'histoire littéraire, l'histoire des idées et fournit des informations de première main sur les contemporains.

04/2019

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Correspondance

Correspondance générale. Tome 4, 1866-1869

L'année 1866 est marquée par les ultimes rencontres de la comtesse d'Agoult et de Franz Liszt à Paris où le compositeur vient assister à l'exécution de sa messe, dite de Gran. Mais elles sont gâchées par le compte rendu hostile que publie le gendre de la comtesse. Au début de 1867, la comtesse d'Agoult apprend la perte de sa fortune par suite de mauvais placements. Ce coup provoque chez elle une crise de quasi démence qui va se renouveler d'année en année. Les apparitions d'un anthrax, puis d'un abcès au sein, empirent son état. Louis de Ronchaud l'emmène se rétablir dans sa gentilhommière de Saint-Lupicin, dans le Jura. Remise, elle se rend à Hyères puis à Nice à la fin de l'année 1868 et y passe le premier trimestre de 1869. Tout au long de 1866 et pendant les périodes de répit que lui octroie la maladie, elle continue d'accueillir un grand nombre de personnalités dans son salon qui n'a probablement jamais été aussi brillant. Le prince Napoléon, Emile Littré, Ernest Renan, Charles Dupont-White, Emile de Girardin y sont des hôtes réguliers. La presse rend compte de lectures d'oeuvres dramatiques, de concerts. Sa correspondance avec Giuseppe Mazzini, se poursuit. L'ascension politique de son gendre Emile Ollivier la stimule. Ces années chaotiques ne l'empêchent pas de travailler à ses mémoires et de publier, en 1866, Dante et Goethe ; et, en 1868, une version illustrée de son Histoire de la révolution de 1848. Sont publiées en annexe des lettres échangées entre ses filles, Claire de Charnacé et Cosima von Bülow, qui témoignent de leurs liens très étroits.

03/2023

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Religion

Jean-Baptiste Loevenbruck (1795-1876). Missionnaire de France et d'ailleurs, compagnon de Rosmini et de Libermann

Né en 1795 dans la Moselle frontalière, séminariste à Metz et à Mayence, envoyé en stage missionnaire à Paris, sous la tutelle des Missions de France, Jean-Baptiste Loevenbruck fait son apprentissage apostolique en Provence, en Dauphiné, en Auvergne, au pays basque et en Normandie. Il est ordonné prêtre à Grenoble en 1818. Survient en 1822 l’heure sociale de l’Association de Saint-Joseph en faveur des jeunes montant à Paris chercher du travail. En 1826, il laisse son œuvre et se réfugie à la mission de Rouen; il y manque de peu le martyre… À la suite d’un projet utopique en Camargue, il fuit en Italie. En 1827, il rencontre à Milan le prêtre philosophe Rosmini et fonde avec lui à Domodossola l’Institut de la Charité. En parcourant les vallées alpines, il recrute des jeunes filles pour les vouer à l’éducation féminine. En 1835, il accepte une expérience missionnaire savoyarde à partir de l’abbaye de Tamié. Mais en 1839, il quitte les rosminiens pour le sud de la France. En 1847, appelé au secours par M. Leguay, supérieur du Saint-Esprit, il devient spiritain et part à Rome démarcher au nom de sa congrégation. À son retour, délégué de M. Monnet pour les Messieurs du Saint-Esprit et du P. Libermann pour les missionnaires du Saint-Cœur de Marie, il s’active dans la « fusion » des deux sociétés. Envoyé par Rome en mission à Corfou, revenu en France chercher des religieuses qu’il trouve au Bon-Pasteur d’Angers, il ne peut repartir et consume son zèle apostolique dans le grand Ouest, y faisant retentir son pas et sa voix de missionnaire jusqu’à sa mort à Angers en 1876. Imaginatif et impulsif, fantasque et généreux, parlant plusieurs langues, foulant le sol de quelques pays d’Europe, fréquentant sous la Restauration et le Second Empire des hommes et des femmes de toutes extractions, resté toute sa vie à la frontière de l’aventure, spécialisé dans la mission paroissiale, chasseur de vocations féminines, maniaque de fondations, croisé d’esprit et de cœur, il fut un missionnaire passionné de Dieu et de l’Église. René Charrier, né en 1925 dans le diocèse de Nantes, entre chez les spiritains en 1947. Docteur en lettres (Grenoble), il a été professeur en France et au Congo. En ministère paroissial à Pointe-Noire en 1968. De 1974 à 1980, supérieur du district spiritain du Congo, puis maître des novices à Mbalmayo (Cameroun). Rentré d’Afrique en 1988, il travaille dans les archives spiritaines et a publié plusieurs ouvrages.

11/2013

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Littérature française

Baptiste

Baptiste, c'est Giambattista Lulli, fils de meunier, né sur les bords de l'Arno en 1632, devenu M. de Lully, grand ordonnateur des fastes et des plaisirs de Louis XIV. Si Vincent Borel, après deux textes fortement autobiographiques, fait mine de se tourner vers le genre historique, son évocation de l'irrésistible ascension du Florentin de génie nous tend un scintillant miroir. Ecrits à la première personne, ces Mémoires apocryphes racontent, scherzo con brio, l'éveil à la musique et aux appétits sexuels, les premières compositions, l'arrivée en France, au service de la Grande Mademoiselle, la rencontre de l'amour en la personne du beau et ténébreux Louis Couperin, la tentation de la débauche avec Saint-Amant, Quinault ou Tristan l'Hermite, et puis, après la Fronde et la mort de l'amant tant aimé, l'époustouflante danse vers le pouvoir sur fond de passion musicale, de totale liberté sexuelle, d'ambition immodérée, de cynisme et d'inventivité inépuisable. C'est dire que les perruques tombent, et que le regard porté par Lully, devenu français et noble de surcroît, sur le grand siècle, en révèle d'insoupçonnées coulisses.

08/2002

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Littérature française

Journal des Goncourt Tome 4 : 1865-1868

Dans les années 1865-1868, les Goncourt, publient deux romans (Germinie Lacerteux, 1865 ; Manette Salomon, 1867), achèvent la réaction d'un troisième (Madame Gervaisais), font représenter au Théâtre-Français Henriette Maréchal (1865), trouvent l'énergie d'écrire un autre drame, Blanche de La Rochedragon (1868), s'avèrent moralistes et esthètes dans Idées et sensations (1866), complètent L'Art du XVIIIe siècle de monographies nouvelles. Le morcellement de l'écriture diaristique réfracte ainsi, dans ses éclats, une existence qui semble elle-même se composer de morceaux successifs au gré des contraintes engendrées par la rédaction des oeuvres, par la participation à des rites sociaux ou mondains et, dès 1867, par une maladie qui les incite à déménager, à cause d'une hantise du bruit, dans la célèbre maison d'Auteuil. Le Journal des Goncourt, qui fait alterner maximes de moralistes, portraits caricaturaux, anecdotes souriantes, paysages en prose, jugements esthétiques, propos rapportés, est le précipité des tensions entre l'ordre du Monde, dont les deux frères ne récusent pas les vanités, et une religion de l'Art qui tient lieu de transcendance et de compensation.

11/2019

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Beaux arts

Jean Joseph Marie Carriès. Sculpteur et céramiste

Jean Joseph Marie Carriès (1855-1894) est l'un des artistes les plus fascinants de la fin du XIXe siècle, une époque riche d'explorations et de prodigieuses avancées techniques. Sculpteur et céramiste autodidacte, il a mené jusqu'à leur limite ses matériaux de prédilection, la cire, le plâtre, la terre, le bronze et le grès, faisant des surfaces de ses œuvres, leur " peau ", l'expression de sa passion pour la matière et les tons colorés. Il modelait à la perfection la réalité, mais aussi les créatures les plus fabuleuses, issues de rêves et de légendes. Ses faunes, ses monstres, ses grenouilles et ses masques donnent corps à un monde à la fois réaliste et onirique. Mort prématurément, emporté par la maladie et sans doute aussi par la fièvre créatrice, ce sculpteur et potier de génie, contestataire des règles artistiques, laisse une œuvre importante, largement conservée par le musée du Petit Palais, à Paris. Ses expérimentations folles et son univers fantastique entrent en résonance avec le goût du XXIe siècle pour les artistes et les œuvres en marge de l'Histoire.

10/2007