Recherche

Jean Cocteau ballet

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Cocteau sur le rivage

Le 12 décembre 1923, Raymond Radiguet meurt à Paris, fusillé par les soldats de Dieu. Il a vingt ans. Jean Cocteau est dévasté, Radiguet était comme son fils. Il va le pleurer trois jours et trois nuits durant. Il vient de perdre la moitié de lui-même. Il se réfugie près de Nice, à Villefranche-sur-Mer et se cache. Ce deuil au soleil, il l'accompagne d'opium et de dérives sur l'eau. Ses amis, Picasso, Auric, Stravinsky viennent le voir. Ce seront trois années dans la nuit de son chagrin et le bleu de la mer. Poèmes, dessins, pièces de théâtre vont naître là, à l'ombre de son enfant perdu. La vérité, il le dit, est toujours du côté de la mort. Et de l'amour...

02/2019

ActuaLitté

Critique

Picasso tout contre Cocteau

Mon premier est espagnol : trapu comme un taureau, peintre précoce et surdoué, il arrive à Paris en 1900. Il y travaille d'arrache-pied, invente des formes nouvelles, s'en lasse vite aussi. Charismatique, il s'entoure de rapins fascinés et de poètes qui chantent ses louanges et font de lui le prophète du mouvement moderne. Il n'a en apparence besoin de personne et impressionne tout le monde. Mon second est français : silhouette d'elfe et talents multiples, il écrit, dessine, coud des costumes et fabrique des décors dès l'enfance. Lui évolue plus lentement et fréquente les salons pour trouver les modèles qui l'aident à s'inventer par imitation. Survient la guerre de 14. Le caméléon de 26 ans comprend que plus rien ne sera comme avant et fait tout pour approcher l'Espagnol de dix ans son aîné. Ainsi Cocteau rencontra Picasso. Ce livre est l'histoire de leur longue amitié. De leur premier rendez-vous en 1915 à la publication de Picasso de 1916 à 1961, l'un des tous derniers livres de l'écrivain, de leur première dispute qui leur servira de schéma directeur (Picasso blesse un Cocteau incapable de ne pas lui pardonner) à la mort de ce dernier en 1963, et de Paris à Vallauris en passant par Rome et la villa Santo-Sospir, Claude Arnaud survole cinquante ans de leurs vies en éclairant les liens intimes qui les unirent. Deux créateurs peuvent-ils oeuvrer ensemble en s'aimant ? Comment un être aussi laconique et cruel que Picasso aurait-il gardé près de lui Cocteau s'il n'avait été ébloui par son intelligence ? En 10 chapitres serrés, menés tambour battant, Claude Arnaud répond avec virtuosité, intelligence et affection, et montre comment l'un l'autre se sont soutenus, nourris, aimés et détestés, avec sincérité.

03/2023

ActuaLitté

Littérature française

Le couteau

Ce guide plaisant et bénévole prévenait mes désirs. Tantôt c'est à Montmartre, que je connais pourtant, qu'il poussait une porte sur d'étranges assemblées. Tantôt il m'escortait - en plein Paris, - dans ces débits de vin où d'épais gentleman expédient des colis en Amérique du Sud ou encore - et toujours grâce à lui - c'est par le plus providentiel des hasards que j'assistais, en de lointains quartiers, à des arrangements bizarres conclus entre des messieurs distingués, leurs épouses et celles qui filles d'amour méditent de s'affranchir.

01/2022

ActuaLitté

Policiers

Le couteau

Harry Hole a réintégré la police criminelle d'Oslo, mais il doit se contenter des cold cases alors qu'il rêve de remettre sous les verrous Svein Finne, ce violeur en série qu'il avait arrêté il y a une dizaine d'années et qui vient d'être libéré. Outrepassant les ordres de sa supérieure hiérarchique, Harry traque cet homme qui l'obsède. Mais un matin, après une soirée bien trop arrosée, Harry se réveille sans le moindre souvenir de la veille, les mains couvertes du sang d'un autre. C'est le début d'une interminable descente aux enfers : il reste toujours quelque chose à perdre, même quand on croit avoir tout perdu.

08/2019

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Dernier couteau

N'être qu'un second couteau n'a rien de glorieux. Mais le dernier ? En perdant son travail, Isidore est devenu le dernier couteau, celui que l'on jette ou que l'on oublie après usage. Un soir de féria, dans une ville du Sud de la France, il tente d'échapper à la solitude et de reprendre sa place au milieu des autres. Il ne réussit qu'à commettre un acte insensé qui, paradoxalement, sera sa chance. Après un court internement, le voici engagé comme gardien de villa par le riche amant de sa thérapeute. C'est alors que naît entre le bienfaiteur égoïste et l'homme déchu une amitié inattendue, véritable retour à la vie, que l'apparition de la belle Gabrielle va mettre à l'épreuve. Dans ce récit en trois temps, bouleversant et cocasse, l'auteur excelle à peindre la naissance de l'amour, la fragilité des sentiments et l'humanité des êtres meurtris par des forces qui les dépassent. La justice n est pas de ce monde cruel, qui incite parfois à de beaux romans d une fraîcheur et dune pudeur oubliées. Philippe Nourry, le Point.

02/2006

ActuaLitté

Policiers

Premier couteau

Hump est un Noir. C'est aussi mon pote, et on est plus ou moins détectives privés. On n'est pas toujours très honnêtes, mais quand Hump s'est fait soulager de son argent, au cours d'une soirée mondaine, par des braqueurs amateurs, on a décidé de se ranger du côté de la police. On ignorait alors qu'on allait avoir affaire à un tueur patenté, surnommé le " Couteau de Charleston ", et dont on ne savait qu'une chose : il travaillait de la lame en artiste et y prenait grand plaisir.

10/1977

ActuaLitté

Policiers

Couteau aiguisé

Depuis plusieurs mois, l'inspecteur Michael Crown est à la trace du tueur en série qui sévit dans les rues de Burnsville. Suite à une tentative d'interpellation qui a mal tourné, Michael se réveille dans une chambre à l'hôpital. Bien qu'il ait besoin de repos, l'inspecteur décide de ne pas perdre un instant pour retrouver l'homme qui terrorise toute une ville. En se replongeant au coeur de l'enquête, Michael se rendra compte que des événements étranges se mêleront à l'affaire, au point de chambouler ce qu'il avait pu imaginer jusqu'à présent...

02/2019

ActuaLitté

Correspondance

Lettres à sa mère. (1906-1918)

Jeune bourgeois parisien, Jean Cocteau fréquente les milieux intellectuels et artistes non loin des heureux du monde. Chez lui, déjà, la correspondance est un art de vivre. A sa mère, il confie ses peines, ses enthousiasmes, parle de ses projets. Ses lettres de jeunesse sont traversées par la Grande Guerre, dont il se fait le chroniqueur inattendu, insolent, insolite, donnant à ce spectacle horrible des tonalités légères, drolatiques, voire féeriques.

11/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Jean Cocteau. Unique et multiple, 1 livre abécédaire et 1 d, avec 1 DVD

Le projet répond à une ambition de vulgarisation de la recherche sur l'écrivain auprès de tous les publics susceptibles d'être intéressés, au-delà du cercle universitaire d'une part, du cercle des amateurs déjà convaincus d'autre part. Au vu du contenu et de la diversité du fonds Cocteau, une publication sur support numérique (DVD-ROM), enrichie d'un livret de 64 pages est apparue la plus adaptée. Le premier objectif de la réalisation de ces supports multimédias est de combiner une présentation de l'écrivain Jean Cocteau avec la valorisation et l'exploitation d'un fonds très riche (poésie, roman, dessin, danse, théâtre, cinéma, chanson, cirque, music-hall, journalisme, radio, décoration). du projet est de produire une nouvelle « lecture » de l'oeuvre de Cocteau par le biais, non pas d'une approche critique de forme académique (monographie, ouvrage collectif, actes de colloque), mais d'une « mise en scène » du personnage de l'écrivain et de son oeuvre, assortie d'analyses.

05/2012

ActuaLitté

Petits classiques

Réussir son Bac de français 2023 : Analyse de La Machine infernale de Jean Cocteau

Réussissez votre bac de français 2023 grâce à notre fiche de lecture de La Machine infernale de Jean Cocteau ! Validée par une équipe de professeurs, cette analyse littéraire est une référence pour tous les lycéens. Grâce à notre travail éditorial, les points suivants n'auront plus aucun secret pour vous : la biographie de l'écrivain, le résumé du livre, l'étude de l'oeuvre, l'analyse des thèmes principaux à connaître et le mouvement littéraire auquel est rattaché l'auteur.

10/2022

ActuaLitté

Musique, danse

L'histoire secrète des Ballets russes. De Diaghilev à Picasso, de Cocteau à Stravinsky et Noureev

Quel est le point commun entre le tsar Nicolas II, Staline, Picasso, Apollinaire, Cocteau ou Stravinsky ? Tous ces personnages, qui ont si profondément marqué l'histoire politique et artistique du XXe siècle, furent de fervents amateurs des Ballets russes. Nombreux y rencontrèrent la femme ou l'homme de leur vie. Loin d'être de simples aventures, ces liaisons furent de véritables passions et marquèrent leurs destins. L'amour de Nicolas II pour la célèbre ballerine Matilda Kchessinskaia, reflète les vicissitudes de sa politique ; la fin des purges coïncide avec la rencontre entre Staline et une étoile du Bolchoï ; le style de Picasso change lorsqu'il épouse Olga Khokhlova, danseuse du ballet Diaghilev... S'appuyant sur des documents secrets et des témoignages inédits de Noureev, Chagal ainsi que d'autres artistes et hommes politiques, l'auteur jette un regard insolite sur les coulisses des Ballets, à l'époque où le KGB utilisait les ballerines pour l'espionnage, et où Montparnasse était le lieu de rencontre des artistes. Il raconte ainsi l'histoire du métissage culturel entre la Russie et la France, scellé par l'arrivée des Ballets russes à Paris vers 1909.

02/2002

ActuaLitté

Musique, danse

Ballets russes & compagnies. Centenaire des Ballets Russes à Monaco

Imaginé par l'artiste plasticien Philippe Favier pour la célébration du Centenaire des Ballets Russes à Monaco, cet ouvrage retrace 100 ans de création : un voyage d'une effervescence, d'une ébullition artistique digne du créateur des Ballets Russes, Serge Diaghilev, avec une succession d'images de scènes, de souvenirs et de rencontres... L'aventure des Ballets Russes, contemporaine de la naissance de la NRF, a été célébrée à Monaco par de nombreuses manifestations, qui ont dépassé le cadre de la chorégraphie. Le directeur de la compagnie, Jean-Christophe Maillot, voulait à cette occasion renouer avec la tradition multidisciplinaire des Ballets, qui virent la collaboration des plus grands artistes de l'époque : peintres, poètes, musiciens. Cette tradition d'ouverture a largement été abandonnée par la danse contemporaine. Pour la raviver à l'occasion du centenaire, Jean-Christophe Maillot a fait appel aux artistes qui travaillent régulièrement avec lui (Ernest Pignon-Ernest, Yann Maresz, Bruno Mantovani...) pour réaliser une série de spectacles avec des chorégraphes qu'il estime : Jiri Kilian, William Forsythe, Lucinda Childs, Karole Armitage, Sidi Larbi Cherkaoui, Alonso King... Certains ont revisité des oeuvres légendaires des Ballets Russes (L'Après-midi d'un Faune...). Jean-Christophe Maillot souhaitait également attirer vers la danse des écrivains qui puissent, comme jadis Cocteau, apporter leur regard sur cet art. Jean-Marie Laclavetine avait travaillé à plusieurs reprises avec lui sur des arguments de ballet. C'est pourquoi il a fait appel à lui pour solliciter des romanciers, afin de constituer des " tandems " avec des chorégraphes et donner naissance à une série de spectacles. Jean Rouaud, Muriel Barbery, Patrick Goujon, Tristan Garcia, Christian Giudicelli ou Colum Mc Cann ont accepté de prêter leur concours. C'est de cette effervescence du Centenaire, à laquelle ont donc participé, et continuent de le faire, plusieurs auteurs Gallimard, que cet étonnant livre-objet, la couverture souple est taillée dans un authentique tapis de danse, le coffret est habillé d'une carte ancienne de l'URSS, et l'essentiel de l'ouvrage est imprimé en couleurs sur papier sulfurisé translucide, veut rendre compte de façon originale.

04/2011

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Ballet de Sorcières

Un sort curieux voulut que l'auteur grandisse au sein du dernier matriarcat recensé d'irréductibles sorcières Armoricaines. La disparition soudaine de celles-ci, survenue lors d'un tragique carambolage de balais magiques par une nuit sans lune, l'intronisa comme seul témoin encore vivant de ce qui fut la véritable existence de ces énigmatiques et ténébreuses vieilles dames. Libéré du terrible sceau du secret, il fait enfin la lumière sur toutes les idées saugrenues qui circulent depuis des siècles sur ses aïeules et leurs semblables. Ainsi, il révèle que c'est uniquement la hantise du rhume de cerveau qui les pousse à porter ce couvre-chef pointu à l'esthétique, somme toute, assez discutable, que la lunette des toilettes est le seul siège approprié à la lecture d'un grimoire et que les sabbats sont, avant tout, des réunions Tupper Ware qui ont mal tourné.

10/2006

ActuaLitté

Littérature française

Corps de ballet

Maria, autrefois danseuse de ballet, travaille aujourd'hui comme femme de ménage pour monsieur Paul, un professeur d'histoire veuf et cinquantenaire, tout en gardant régulièrement les enfants d'un couple d'avocats. Lorsque Paul se rapproche d'elle, Maria finit par accepter de dévoiler une part secrète de son passé. Son père, Aliocha, était un survivant de l'Holodomor, la grande famine ukrainienne. Alors que ses autres employeurs, Claire et Charles Gamelin, se déchirent, Maria se lie d'amitié avec leurs enfants, Astrid et Vincent. Mais un jour, ceux-ci disparaissent. Refusant de voir cette famille détruite, comme la sienne l'a été pendant la période stalinienne, Maria part à la recherche des enfants. Corps de Ballet mêle passé et présent dans un récit fort d'amour, de famille, de danse et de liberté dont on ne ressort pas indemne. "Avec ses phrases bien balancées, Michel Quint a le don d'ensorceler ses lecteurs. A peine a-t-on lu les premières lignes de son nouveau roman qu'on a envie d'en savoir plus sur Maria. L'auteur d'Effroyables jardins et de L'espoir d'aimer en chemin sait mener son quadrille romanesque". - Le Figaro Michel Quint est romancier et dramaturge. Il est notamment l'auteur d'Effroyables Jardins, adapté au cinéma par Jean Becker, de Billard à l'étage, qui obtient le Prix de littérature policière 1989, et de La printanière, sélectionné pour le Prix Renaudot 2022.

01/2024

ActuaLitté

Musique, danse

En un acte. Les Actes de ballet de Jean-Philippe Rameau (1745-1757)

Qui connait, de Rameau, le ballet en un acte Nélée et Mirthis, celui des Fêtes de Ramire ou encore la pastorale de Lisis et Délie ? Ces opéras miniatures passent inaperçus à côté des longues tragédies et des ballets composés de plusieurs entrées qui ont fait la renommée du musicien. Même s'ils ont eu les honneurs du disque, des ouvrages comme Pigmalion. La Guirlande ou Zéphire sont encore absents des scènes contemporaines, et l'Anacréon de 1754, sur un livret de Louis de Cahusac, s'efface devant celui écrit en 1757 avec Pierre-Joseph Bernard. Ces oeuvres, composées par Rameau au sommet de son art avec des poètes aussi divers et illustres que Voltaire, Rousseau, Marmontel ou encore Collé, furent pourtant appréciées de ses contemporains, à commencer par la cour de France pour le divertissement de laquelle beaucoup furent élaborées, lors des saisons très privées du château de Fontainebleau. Certaines d'entre elles sont même sans doute à considérer comme la quintessence du style Louis XV, comme La Naissance d'Osiris, Les Sibarites ou encore la subtile pastorale de Daphnis et Eglé. En préalable à la première édition critique complète de leurs livrets, enfin rendus accessibles, ces opéras font ici l'objet d'analyses très diverses qui en éclairent es contextes d'élaboration et les modalités de composition. Les études dramaturgiques qui ouvrent le volume rendent sensibles leur ancrage profond dans l'esthétique du milieu du XVIIIe siècle. Les analyses contextuelles les réinscrivent dans une pratique théâtrale qui, sous la plume de Rameau, connut de profondes évolutions. Enfin, les approches formelles qui constituent la troisième partie du livre, n'hésitant pas à considérer ces "miniatures" comme des "macrostructures", des univers complets par eux-mèmes, dévoilent le soin extrême que Rameau mit à leur composition.

09/2019

ActuaLitté

Littérature française

Le deuxième couteau

A Saint-Germain-des-Prés, " ce quartier de Paris où les choses ont à peine le temps d'arriver qu'on n'en parle déjà plus ", la romancière Sandra Gamelin est étranglée avec son écharpe rouge. L'assassin serait-il un ou une rivale ? Du Paris des éditeurs, pigistes et autres plumitifs jusqu'à l'Allemagne gauchiste des groupuscules terroristes, le conseiller littéraire Bernotte et le commissaire Bartillot vont mener l'enquête, au risque de leur vie. Véritables Bouvard et Pécuchet du crime, détectives aux méthodes artisanales, ils connaîtront la peur, la liberté et enfin, l'héroïsme. Parodique, rapide, cinglant, ce polar signé Besson renverse avec drôlerie les conventions du genre.

04/1999

ActuaLitté

12 ans et +

Portrait au couteau

Hiver 1910. Comme tous les jeudis, Marie Legay pose pour le peintre Odilon Voret. C'est un homme sombre, inquiétant. En quittant l'atelier, elle est assassinée de cinq coups de couteau. Printemps 2010, Antonin Vertov, jeune étudiant en art, est en cours d'anatomie. Le modèle qu'il doit dessiner porte, en haut du corps, une cicatrice en forme d'oiseau... Quelques jours plus tard, au musée d'Orsay où il aime traîner, Antonin croise la jeune modèle, plantée devant un tableau signé Odilon Voret. Ce tableau, intitulé "Le coeur déchiré" , représente l'assassinat d'une jeune fille... et la trace des coups de couteau est identique à la cicatrice de Flavie - c'est son nom. Antonin et elle se reconnaissent, font connaissance, et décident de mener l'enquête. Pleine de fausses pistes et de rebondissements, celle-ci va les emporter dans un tourbillon d'événements étranges et inquiétants... Où l'on croise un pinceau qui peint seul, des lettres de sang, et une usurpation, clef de l'énigme !

01/2022

ActuaLitté

Beaux arts

Le Couteau Libérateur

Dans cet essai, je désire vous faire découvrir la philosophie de l’action qui sous-tend mon activité artistique. De quelle façon mon imagination matérielle se met en marche. Comment mes diverses images matérielles surgissent de mon imagination intuitive. Et, comment mon vertige philobatique m’emporte dans une réalité autre qui me permet d’échapper à moi-même et surtout aux autres. Bonne lecture !

07/2012

ActuaLitté

BD tout public

Le Couteau-Chien

Petit caïd d'une cité antillaise, Zuel se voit offrir un couteau en argent par un drogué en train de mourir sur le trottoir. Zuel est alors propulsé en enfer, avec pour tout bagage un couteau maléfique et l'héritage de Liaram, légendaire guerrier marron qui avait osé défier le diable en personne...

04/2010

ActuaLitté

Littérature française

Secrets de beauté

A propos de ces Secrets de beauté, Cocteau indique qu'il s'agit de "notes prises pendant une panne d'automobile sur la route d'Orléans". Et il précise : "Pourquoi ces notes me viennent-elles, à moi qui répugne à écrire ? C'est sans doute que je les écris sur la route, en panne, dans la rue à Orléans, dans un wagon de troisième qui me secoue. Je retrouve ce cher travail sur des gardes de livres, sur des dos d'enveloppes, sur des nappes, inconfort merveilleux où l'esprit s'excite". Pourquoi donc publier et republier ces Secrets de beauté qui semblent promettre de nouvelles révélations de la part d'un poète qui s'est défini comme "un mensonge qui dit toujours la vérité ?". Parce que, si l'on rencontre des formules déjà utilisées comme celle qui vient d'être citée, beaucoup se trouvent renouvelées et plusieurs sont réactualisées. Le passage par le surréalisme, le temps de la Résistance ont laissé des traces. Toutes les figures du panthéon personnel de Cocteau sont présentes dans ces notes : poètes, peintres, musiciens, personnages historiques, et si quelques petits coups de griffe égratignent Barrès, Musset, Goethe ou Anna de Noailles, ils ne vont pas jusqu'au sang. Le ton n'est jamais vraiment polémique, l'essentiel est dans ces aveux renouvelés de la solitude des poètes et de la poésie, dans cette maladresse ou cette boiterie qui seules favorisent l'éclosion de la beauté.

11/2013

ActuaLitté

Théâtre

Antigone

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : VIE LITTERAIRE : Les Années folles ; L'ECRIVAIN A SA TABLE DE TRAVAIL : Le mythe revisité ; GROUPEMENT DE TEXTES THEMATIQUE : La figure du rebelle au théâtre ; GROUPEMENT DE TEXTES STYLISTIQUE : La réécriture du mythe : de Sophocle à nos jours ; CHRONOLOGIE : Jean Cocteau et son temps ; FICHE : Des pistes pour rendre compte de sa lecture. Recommandé pour les classes de collège.

05/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

Romans, poésies, poésie critique, théâtre, cinéma

- Le Grand Ecart / Les Enfants terribles - Le Livre blanc / Le Cap de Bonne-Espérance - Poésies 1917-1920 / Plain-Chant / Opéra - Le Rappel à l'ordre - Opium / Essai de critique indirecte - Portraits-souvenir / La Corrida du Premier Mai - Orphée / La Voix humaine - La Machine infernale / Théâtre de poche - Le Sang d'un poète / Le Testament d'Orphée Dessins de Jean Cocteau

03/1995

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Journal d'un inconnu

3L'homme a inventé de brûler en laissant derrière lui de belles centres ", écrit Cocteau dans ce Journal d'un inconnu. Ces réflexions qui touchent aussi bien à l'art qu'à l'amitié, à la mémoire qu'à la mort, peuvent être considérées comme les " cendres "encore brûlantes d'une œuvre éblouissante et d'une vie passionnée. Cocteau, levant le masque, découvre ici son vrai visage.

08/2003

ActuaLitté

Musique, danse

Le coq et l'arlequin. Notes autour de la musique, 1918

A la parution du Coq et l'Arlequin en 1918, Jean Cocteau dédie ce texte à Georges Auric, un des jeunes musiciens du « groupe des Six » avec lequel il partage le rejet d'héritages artistiques tels que le debussysme ou le wagnérisme. Dans la préface qu'il rédige en 1978 lors de la réédition du livre, Georges Auric écrit qu'il y retrouve « plusieurs des pensées qui, auprès de Satie, [les] préoccupaient tous, mais exprimées avec une acuité, un "brio" très exactement éblouissants », à propos de Stravinsky notamment, et du Sacre du Printemps que Cocteau considère comme « un chef-d'oeuvre » qui « nous cogne en mesure sur la tête et sur le cœur ». Au-delà d'une réflexion sur la création musicale, « ces "notes autour de la musique" apparaissent en même temps comme des notes autour des années où elles étaient rédigées », écrit Georges Auric. « Il me suffit d'en entrouvrir les pages : en marge de chacune, avec le binocle de notre "bon maître" d'Arcueil, avec son rire, ses mauvaises humeur, avec les coulisses de Parade, les exégèses de leur auteur et nos longues discussions, c'est également toute la vie quotidienne d'une époque que je pouvais croire pour toujours abolie qui ressuscite pour moi. »

06/2009

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres à sa mère. Tome II, 1919-1938

"Je ne peux écrire qu'à toi, comme si je m'accrochais de la main gauche à une épave et que j'écrivais de la main droite." Un naufragé de la vie ou de la poésie - ce qui pour lui revient au même - dont la mère confidente serait la seule planche de salut, telle est l'image qu'on serait tenté d'emporter de la lecture des 560 lettres, cartes postales ou billets qui jalonnent vingt années de la vie de Jean Cocteau. Car, si elles sont les plus fécondes, elles ne sont pas les plus sereines. L'une apporte même son coup de tonnerre avec la mort de Raymond Radiguet. Loin de le consoler, le recours à l'opium l'asservira jusqu'à la fin de ses jours, sans que le retour à la religion - second remède - ne bouleverse durablement sa vie. C'est dire que le temps des frivolités parisiennes est révolu, mais l'avant-garde à laquelle il les a sacrifiées tarde à le reconnaître pour son pilote. En dépit d'une inlassable activité sur le front de la modernité, Cocteau n'arrive pas à s'imposer, du moins devant ceux qui comptent à ses yeux. Dada le ridiculise et les surréalistes le couvrent d'injures. De Picabia, de Cendrars, voire de Reverdy, il essuie des affronts et le dieu Picasso le renie publiquement sur ses terres espagnoles. S'il signe encore une lettre: "Duc d'Anjou et prince de Paris", ce prince déserte régulièrement sa principauté. "J'étais né pour la campagne, la province, constate-t-il en 1927. Je me suis engagé dans la bataille par erreur." La fuite vers le Sud devient vite règle, hygiène de vie, encore que, pour un créateur, la capitale soit un point de passage obligé : les éditeurs, les théâtres, les lieux et les agents de la consécration sont presque tous là. Un aveu exprime ce nœud de contradictions: "Je suis triste et heureux de rentrer dans cette ville que je n'aime pas et sans laquelle il me serait impossible de vivre." Heureux surtout parce que sa mère, qu'il s'accuse d'abandonner, y vit et qu'elle l'y attend. Félicitons Cocteau d'avoir pris l'habitude de ces mois d'exil: une riche et précieuse correspondance en est le fruit. Faute d'entraîner ou de suivre, comme jadis, sa mère sur les rives de ses longues mais fausses vacances, le fils prodigue lui en tient le journal illustré avec plus ou moins d'assiduité.

07/2007

ActuaLitté

Critique littéraire

Opium. Journal d'une désintoxication

En 1928, cinq ans après la mort de Raymond Radiguet, lors d'une cure de désintoxication dans une clinique, Jean Cocteau, opiomane, écrit et dessine. Pour lui, il s'agit de la même activité, du même acte créateur : "Ecrire, pour moi, c'est dessiner, nouer les lignes de telle sorte qu'elles se fassent écriture, ou les dénouer de telle sorte que l'écriture devienne dessin." Ainsi, tout au long des jours, des instants, un livre naît sous nos yeux, fait de notations, de jeux avec les mots, de jugements de poète. Aux commentaires sur la littérature et les écrivains (Proust, Raymond Roussel) viennent s'ajouter des remarques sur le cinéma (Buster Keaton, Chaplin, Eisenstein, Buñuel), sur la poésie, sur la création, sur l'art. Le thème lancinant, qui revient au détour de chaque page, c'est celui de l'opium. " Tout ce qu'on fait dans la vie, même l'amour, on le fait dans le train express qui roule vers la mort. Fumer l'opium, c'est quitter le train en marche ; c'est s'occuper d'autre chose que de la vie, de la mort. " Ainsi Jean Cocteau retrouve-t-il la grande tradition des poètes visionnaires, de Quincey, Baudelaire, et surtout Rimbaud.

08/2003

ActuaLitté

Littérature française

Le requiem

Ce long poème de quatre mille vers est le testament poétique de Jean Cocteau. Il fut écrit au cours d'une longue maladie où l'auteur écrivait entre chien et loup, jusqu'à ne pouvoir se relire ensuite. Cette considérable rhapsodie a été l'objet d'un véritable décryptage de trois années. Le poète a voulu lui consacrer son caractère d'objet témoin. Témoin d'un état où l'inconscience l'emporte sur la conscience. Le contrôle ne fonctionne plus, ou, du moins, ne fonctionne que dans la mesure où un homme reste toujours titulaire de ses mécanismes. Le Requiem relève davantage de Góngora que de la syntaxe mallarméenne. Le lecteur doit ponctuer lui-même et saisir le fil sans lequel il se perdrait dans un labyrinthe verbal. Le poète nous invite à une promenade dantesque où les zones, les routes, les spectacles se conjuguent dans l'obscurité mystérieuse du corps humain. C'est un gisant qui parle, les yeux fermés et les mains jointes, couché sur le fleuve des morts.

05/1962

ActuaLitté

Littérature française (poches)

La corrida du 1er mai

Picasso, Manolete, Lorca, l'esprit flamenco et le fleuve gitan, autant de composantes du génie espagnol que Cocteau, touriste visionnaire prompt à découvrir la vérité poétique des paysages et des peuples, brasse comme les gemmes d'un éblouissant kaléidoscope.

08/2003

ActuaLitté

Littérature française

Journal 1942-1945

Tête d'affiche et tête de Turc, tel est le sort paradoxal fait à Cocteau tant que l'aigle allemande étend son ombre sur la France. Les critiques ont beau l'injurier et déchaîner contre lui des "boy-scouts criminels", ses pièces, ses mises en scène, ses scénarios triomphent : Renaud et Armide, L'Eternel Retour, Antigone à l'Opéra. Après la Libération, et même si ce défenseur de Max Jacob, ce compagnon d'Eluard n'a pas à être "épuré", il entre dans une période de persécution silencieuse. Il mettra de longues années à sortir de cette semi-disgrâce. Cause unique : un article consacré en 1942 à l'artiste favori de Hitler, le "Salut à Breker" lancé par bravade, comme un acte gratuit, au nom de la liberté et de la fraternité des artistes, à l'abri de l'histoire et de tout mot d'ordre. Il ne "comprend rien à la politique" et le démontre de façon consternante en notant, avec une crédulité voisine de l'inconscience, les propos du sculpteur allemand. Cocteau voit passer des aventuriers, des opportunistes, des "zazous", des académiciens ; il s'attarde sur Picasso, Valéry, Colette, et sur Genet découvert en 1943. Les événements de la vie culturelle ou mondaine provoquent sa verve, alimentent un esprit parfois malveillant, fournissant à sa chronique des épisodes cocasses. Toutefois des pages graves et intimes, sur l'expérience du délaissement, sur la mort de sa mère, ruinent la fable de l'écrivain frivole et nous ramènent à ce qu'il va bientôt appeler "difficulté d'être".

04/1989

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Le livre blanc. Et autres textes

" Blanc. Non signé. Publié sans nom d'auteur. 1928, c'est encore une année d'hétérosexualité triomphante... Le Livre blanc est un texte léger, ludique... Ses images sont tranchantes comme une laine de couteau, pures de ce flou plus confortable qu'artistique, où se complaisent les truqueurs sans talent... Homme de discipline, de rigueur, d'économie, malgré l'apparence du contraire, il faut voir en Cocteau un partisan de l'ordre. Les règles, il entend les respecter, seul moyen de ne pas se laisser duper par de faux-semblants. En écrivant Le Livre blanc, il a transgressé l'obligation du silence. L'unique réparation possible, c'est de ne pas le signer. Crier son homosexualité sur les toits serait une faute, non contre la morale, mais contre une loi du milieu... Un livre blanc, donc, où ne s'inscriront que des souvenirs, des images, des rêves, indépendants de l'individu qui les a recueillis. "

04/2000