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Iaroslav Lebedynsky

Extraits

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Indépendants

Oiseaux de nuit

La nuit, dans une ville, deux amis traînent leur mal de vivre de bar en bar. Sous les lampadaires, devant les devantures closes, les deux compères distillent avec ironie leurs désillusions et leur mal être. Bière après bière, ils évoquent leurs amours déçus, le grotesque de la vie ou encore l'histoire, dont les traces restent bien présentes malgré le temps qui passe. Oiseaux de nuit est la première collaboration entre le dessinateur de bande dessinée allemand Nicolas Mahler et l'auteur tchèque Jaroslav Rudis. Les répliques font mouche et les univers des deux auteurs se mêlent parfaitement dans cette excursion nocturne, métaphysique et mordante.

03/2023

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Thrillers

Mauser C96

Pour son dixième anniversaire, Siegfried reçoit des mains de son père, un pistolet automatique avec pour injonction de tirer. Pendant plusieurs années, il tirera sur des prisonniers du camp dont son père est commandant jusqu'au jour où... face à l'inconcevable et innommable vérité, Siegfried décide pour se "reconquérir" , de devenir Yaroslav Werner, marin sans attache et sans famille. Il s'engage sur des rafiots de fortune, parcourt le monde et tente d'oublier. Mais son passé, tenace, le rattrape à travers le souvenir d'Andréas, son dernier meurtre, prisonnier du camp avec lequel il avait sympathisé... Il se lance alors dans une quête, celle de retrouver la femme de cet homme, Elpiza.

03/2021

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BD tout public

Stalingrad Khronika Tome 1

Hiver 1942. Sur les rives de la Volga, la ville de Stalingrad voit s'affronter les forces du IIIe Reich et celles de l'armée soviétique ; l'enjeu est décisif pour la suite de la Seconde Guerre mondiale. Dans ce contexte où la vie humaine pèse peu de poids face à la symbolique de la victoire, une équipe de cinéastes russes est chargée de réaliser un film de propagande. Caméra au poing, Kazimir, Yaroslav, Simon et Igor, quatre hommes aux idéaux contradictoires, arpentent les ruines de la cité martyre, rougie par feu et le sang. Au-delà du réalisme documentaire d'une grande fresque historique, Sylvain Ricard et Franck Bourgeron brossent un récit d'aventure âpre et flamboyant où la complexité des relations humaines le dispute à la violence élémentaire de la guerre.

08/2011

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Science-fiction

Les chats des neiges ne sont plus blancs en hiver

Morz est la terre la plus au nord du monde. Des siècles plus tôt, la neige a cessé de tomber et la glace a fondu, devenue une boue informe et immonde. Il y a une ombre dans l'est de Morz ; celle de Noir, un esprit maléfique prêt à tout pour provoquer la ruine du royaume. Sur ses talons court le Second, un guerrier prodigieux, plus cruel et féroce que tous les séides gravitant autour d'eux. Il y a un enfant sur le trône de Morz : on attend de lui la ferveur de ses ancêtres pour maintenir le royaume dans la Lumière.
Mais le prince Jaroslav doute de sa place, de son pouvoir, et ne souhaite qu'une seule chose : vivre en paix. Et dans le nord, près des montagnes, ourdissent les sorcières, vengeresses, dévorées par le rêve incertain de refaire un jour tomber la neige sur leur monde déchu.

05/2020

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Littérature bulgare

Le Pentateuque ou les cinq livres d’Isaac

Une blague juive - " Le Pentateuque ou les cinq livres " d'Isaac se présente entre autres comme une anthologie de ce genre littéraire à part entière - pourrait résumer le présent roman : - Ah ça, j'en ai vu du pays ! S'exclame Isaac Blumenfeld. Autriche - Hongrie, Pologne, Union Soviétique, Allemagne... - Ah bon ? Tu as visité tous ces coins ? S'étonne Mendel. - Pas du tout, je n'ai jamais quitté mon village ! Voici qui illustre exemplairement le destin du personnage principal, petit tailleur de Galicie - lequel change précisément, et bien malgré lui, de nationalité comme de chemise, ballotté au gré des vagues de l'Histoire depuis l'effondrement de l'empire des Habsbourg jusqu'à la Shoah en passant par l'avènement du communisme en Europe de l'Est. Une odyssée tragi-comique qui tient le milieu entre Jaroslav Hakk (celui du brave soldat Chvéïk) et Isaac Bashevis Singer.

10/2023

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Littérature étrangère

Babitchka. Grand-mère - Tableaux de la vie campagnarde

La babitchka (grand-mère en tchèque) de Bozena Nemcova est devenue au fil des ans la grand-mère la plus célèbre, la plus célébrée et la plus choyée de la littérature romanesque tchèque. D'un regard serein, cette vieille femme observe les saisons défiler sur une petite vallée de Bohême et lorsque celle-ci se voit troublée par les catastrophes naturelles, par la présence de l'armée, les vicissitudes de l'amour, la tragédie amoureuse ou la folie, sa sagesse et son humour, en quelques mots, ramènent calme et gaieté sur ce petit coin d'univers. Premier grand roman de la littérature tchèque, " chaleureux comme la parole maternelle " (Jaroslav Seifert), Babitchka (Babicka) fait l'objet d'un véritable culte dans son pays. La vallée de Ratiborice, au nord-est de la Bohême, rebaptisée " Vallée de Babitchka ", continue d'être visitée, et le roman, trois fois adapté à l'écran, a connu plus d'une centaine d'éditions.

10/2008

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Littérature française

Les mots brisés

à partir de mars 1939, Karel et son amante Dora Va ? áková, accompagnés de leur chien Caféine puis de deux tortues, se retrouvent dans un pays envahi par les nazis. Si Karel et Dora échappent un temps à la déportation parce que Karel fait partie du Bücherkommando chargé de cataloguer les livres juifs avant leur ayanisation, ils sont envoyés en juillet 1943 dans le camp de Terezín. Karel se lance avec une étonnante énergie dans les activités culturelles du camp, rédige un journal. Jusqu'au bout, il espère que la guerre s'achèvera bientôt, mais la prochaine destination de l'écrivain et de sa compagne est le camp d'Auschwitz-Birkenau. Le 25 décembre 1944, il écrit un sketch humoristique pour ses codétenus. Suite à l'extermination de Dora, Karel se transforme en Jaroslav ? t ? drý, l'un de ses personnages de roman, combattant endurci de la Grande Guerre, personnage qu'il incarnera jusqu'à sa mort. Ce livre paraît simultanément en République Tchèque et en France.

03/2020

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Littérature française

Allez dire à Lydia que je suis encore vivant

Eté 1943, Grégoire Paparian, jeune Français d'origine arménienne, s'engage dans la LVF (Légion des volontaires français) pour combattre aux côtés des armées allemandes et est porté disparu en hiver 1945. Alors qu'il est prisonnier en URSS, les siens le croient mort. Plus de vingt ans plus tard, il réapparaît lors d'une rencontre à Iaroslavl sur les bords de la Volga avec un touriste français, Luc Valmaure, et le charge d'une mission : retrouver la jeune femme qu'il a aimée passionnément avant son engagement pour lui dire qu'il est encore vivant. S'ensuit une enquête de près de quinze années, de Paris aux rivages du Finistère-Nord, dans la région de Morlaix, à la recherche de Lydia... De cet amour, né sous les cieux bretons au cours d'un bel été de la Seconde Guerre mondiale, Louis Pouliquen construit un somptueux mélodrame où l'histoire individuelle rencontre la Grande Histoire.

02/2019

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Moyen Age classique (XIe au XI

Anne de Kiev, épouse de Henri Ier

À l'heure des pires souffrances pour l'Ukraine, Philippe Delorme raconte à travers la figure de la plus franco-slave des reines, comment les liens entre Paris et Kiev datent du Moyen Âge. Qui connaît Anne de Kiev ? Qui veut la connaître ? Les chroniques slaves l'ignorent délibérément. Les archives françaises en parlent à peine. C'est que, si en 1051 elle épouse Henri, petit-fils d'Hugues Capet, héritier du trône, en 1054, trois ans plus tard, le christianisme se scinde en deux, l'Orient et l'Occident, l'Orthodoxie et le Catholicisme, divergent et s'anathémisent. Mais voilà, la fille de Iaroslav, grand prince de la Rus' de Kiev, épouse en grande noce, à Reims, Henri Ier. Et à cette date, les Églises sont encore unies, pour peu de temps. De kiévienne elle devient française. On dit Anne descendante de Philippe de Macédoine. Elle nommera Philippe, son premier enfant, un garçon qui régnera à la mort de son père, transmettant ainsi ce prénom à aux royautés occidentales. Il convenait de rendre toute sa dimension à cette reine d'exception. C'est ce que Philippe Delorme s'emploie à faire dans ce récit, mêlant la rigueur historique qui le caractérise à un sens littéraire aigu pour nous livrer ce qui ressemble à une épopée.

08/2022

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Littérature étrangère

La Dernière Tombola suivie de La Côte de ma grand-mère. Deux récits burlesques

Sur un ton à la fois ému et ironique, Johannes Urzidil, dernier grand conteur pragois d'expression allemande, revient dans ces deux récits sur la première guerre mondiale avec un recul de six décennies. La Dernière Tombola survole les dernières années d'enfance du narrateur en se centrant sur l'épisode tragi-comique du suicide à l'aide de ses bretelles d'un fonctionnaire viennois pour s'achever sur la déclaration de la première guerre mondiale dans l'atmosphère insouciante de l'élégante station thermale de Karlsbad. La Côte de ma grand-mère narre avec truculence les aventures extravagantes du soldat Urzidil pendant le conflit et se termine par le tableau cocasse de l'état-major austro-hongrois en déroute au moment de la proclamation de la République tchécoslovaque à Prague en 1918. La Côte de ma grand-mère s'inscrit dans la lignée des grands récits antimilitaristes tchèques, née du Brave soldat Chvéïk de Jaroslav Hasek auquel Urzidil rend hommage. Hormis la Grande Guerre, l'humour burlesque constitue bien le lien évident entre les deux récits.

02/2019

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Littérature étrangère

Histoire de la littérature tchèque

La seule Histoire de la littérature tchèque écrite en français, celle de Hanus Jelinek, date des années 1930 et n'est accessible que dans de rares bibliothèques. Pourtant la littérature a toujours joué en Bohême un rôle extrêmement important, non seulement comme miroir du pays et de ses aspirations, ou comme l'expression d'une quête esthétique, mais également comme un catalyseur de ses forces intellectuelles. Ce n'est pas un hasard si, après la " Révolution de velours ", le président de la Tchécoslovaquie - puis de la République tchèque - est l'écrivain et dramaturge Vaclav Havel. Le fait qu'on associe les noms de Jaroslav Hasek et de Franz Kafka à celui de Milan Kundera, par exemple, témoigne d'un des aspects fondamentaux de la culture en Bohême : la frontière entre ce qui est tchèque et ce qui est étranger est floue. Le pays est le lieu de rencontres de diverses ethnies, idéologies, conceptions philosophiques, esthétiques et éthiques. Il en résulte de nombreux conflits qui dépassent parfois les frontières de la Bohême, mais également une richesse de l'imagination et de la pensée dont on trouve des échos dans toute l'activité intellectuelle et artistique. En essayant de saisir ces divers méandres intellectuels et esthétiques, cette Histoire de la littérature tchèque fournit non seulement des informations bio-bibliographiques, mais aussi des matériaux pour une réflexion sur la culture d'un pays qui a vécu des événements révélateurs du développement sinueux et conflictuel de la pensée humaine.

12/2001

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Romans historiques

Guerres & révolutions 1914-1924. 8 volumes

Un grand récit en huit "épisodes" présenté par Marc Blondel, Gérard Chaliand, Philippe Dagen, Alain Krivine, François Maspero, Rémy Porte, Jean-Michel Ribes et Yves Ternon.

10/2013

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Monographies

Un art subjectif ou la face cachée du monde. La collection d'art moderne de l'abbaye de Beaulieu

Le catalogue de référence d'une collection importante, mais peu connue d'art français de la seconde moitié du XXe siècle, léguée au Centre des monuments nationaux et déployée dans les espaces récemment restaurés et réaménagés de l'abbaye cistercienne de Beaulieu-en-Rouergue (Tarn-et-Garonne). Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le couple Pierre Brache et Geneviève Bonnefoi s'intéresse à l'avant-garde artistique, qui tente de se réorganiser après le traumatisme. A la fois cosmopolite et parisienne, cette nouvelle génération d'artistes réunit les Français Jean Fautrier, Jean Dubuffet, Pierre Soulages, Alfred Manessier, Frédéric Benrath, Fred Deux et Roger Bissière, le Belge Frédéric Benrath, la Russe Ida Karskaya, les Allemands Wols et Hans Hartung, les Hongrois Victor Vasarely et Simon Hantaï, le Tchèque Jaroslav Serpan, la Portugaise Maria Helena Vieira da Silva et l'Italien Gianni Bertini, parmi tant d'autres. Comme dans le monde des valeurs et des idées, il était alors devenu nécessaire de tout déconstruire. Empruntant majoritairement la voie de l'abstraction, ces artistes rompent donc avec les principes esthétiques issus de la tradition. Cette radicalité esthétique est identifiée et défendue en France dès l'origine du mouvement par une poignée de connaisseurs, de marchands d'art, de collectionneurs, d'écrivains et de critiques, dont le couple de collectionneur fait partie. Pierre Brache et Geneviève Bonnefoi font l'acquisition, en 1960, d'une abbaye cistercienne en ruine à Beaulieu-en-Rouergue (Tarn-et-Garonne) qu'ils restaurent et où ils créent un centre d'art contemporain dédié à la valorisation des artistes qu'ils aiment et défendent. Ces deux collectionneurs ayant légué ce site au Centre des monuments nationaux, ce dernier vient de le restaurer afin de déployer cette exceptionnelle collection au sein des anciens espaces monastiques.

07/2022

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Littérature française

Un homme de plus

Le poète, essayiste, traducteur du grec (Yannis Ritsos, Constantin Cavafis...) et du tchèque (Vladimir Holan, Jaroslav Seifert), Dominique Grandmont (né le 25 janvier 1941), nous confie ici un livre considérable de pensées et d'Histoire(s), où par la mémoire du récit se réinvente l'autobiographie, le long de 12 chapitres et un épilogue, plus particulièrement tourné vers la Grèce, pays de prédilection de son auteur qu'il nous donne à découvrir comme son " enfance impossible à partager " (Chap. X), avec toutefois, en des sauts périlleux, des points de fuite (parfois par de simples retours à la ligne) en Russie et en France. Livre d'une vie ou de vie, la vie le fondant, fondant son écriture-même en rien formaliste, se pouvant être rapproché sur certains aspects, dans l'enchantement de la pensée et sa lucidité, du Voyage en Arménie de Mandelstam et Le Métier de vivre de Pavese. Traces subtiles mémorielles, des années 1950 à nos jours, de voyages, d'êtres rencontrés (Ritsos et Aragon pour les plus célèbres, mais aussi d'hommes et de femmes oubliés de l'Histoire : ouvriers, guides, gens de cafés, danseurs et musiciens, poètes...), au travers desquels ce que nous sommes se trouve interrogé " puisque c'est de l'imaginaire qui entre dans un réel dont il [le narrateur] ne ressortira plus " (Chap. I), puisque aussi écrire crée un fait : " Ce n'est pas moi, la première personne. C'est le moyen le plus sûr de relier les temps et les lieux sans mélanger les dates. " (Chap. I) Ou encore, écrit-il, nous aiguillant sur le sens du titre donné à cet ouvrage, Un homme de plus : " C'est parce que je n'y comprends rien que la vérité existe, et que j'arrive à exister en dehors de cet inexplicable qui nous constitue. Je ne puis croire qu'à l'impossible pour essayer de le comprendre, et c'est ce que j'ai sous les yeux. C'est à ce titre-là qu'écrire est un sacrement d'obscurité où l'écrivain n'est jamais qu'un homme de plus, même s'il est choisi par ceux qui lui demandent de porter la parole commune. " (Chap. XII) Ecriture éminemment poétique, comme en témoigne encore cet extrait, parmi bien d'autres, dans ce passage situé cette fois à Moscou : " De jour comme de nuit, les corbeaux viennent tournoyer autour de l'étoile rouge qui surmonte la tour Saint-Sauveur, à l'entrée du Kremlin. Ils jouent à se pourchasser ou à se laisser porter par les remous de l'air chaud, sous la neige protectrice qui ne cesse de tomber. Je les vois ralentir dans leur vrille ascendante, avant de s'imprimer dans la marge blanche de la nuit pour lancer des éclairs de connivence sauvage, comme des mouettes sur une mer obscure que le sel d'argent de la mémoire aurait inversée. " (Chap. X). Poésie et politique inconciliables, semble-t-il, car ce qu'il nomme ses " camarades " sont " ceux dont la politique ne rendrait jamais compte, ou qui n'avaient pas le temps d'attendre l'ascenseur, cette femme d'un soir dont les doigts tremblaient tellement que les billets de banque semblaient se multiplier dans ses mains, ou celui qui rit tout seul sur la place déserte comme un cheval qui hennit, ceux qui ne sont pas revenus parce que j'avais lu sur un mur en Grèce qu'en dehors de l'impérialisme et des monopoles, il y avait la solitude. " (Chap. VIII)

10/2019