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Hommage à la révolution espagnole. Les Amis de Durruti dans la guerre civile 1936-1939

Extraits

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Sciences historiques

Béarn et Pays basque dans la guerre. 1936-1946

Loin des fronts et des théâtres d'opérations les plus violents de la Seconde Guerre Mondiale, les Pyrénées occidentales seront relativement épargnées des horreurs de la guerre. Cependant, bien avant l'embrasement général, les basques comme les béarnais, traditionnellement liés à l'Espagne, deviennent en 1936 les témoins directs de la pandémie fasciste qui jettera le monde dans l'effroi et la mort pendant six ans. Tandis que la Légion Condor et les phalanges ravagent les cités outre-Bidassoa, le département des Basses-Pyrénées accueille les civils jetés sur les routes de l'exil, offre repli et soutien pour les combattants républicains et se prépare déjà au pire. En 39 et 40, la mobilisation générale, la Blitzkrieg ou la Wehrmacht en ordre serré défilant sur le pavé ne surprend finalement plus personne : dans ce petit bout du sud-ouest, l'été, sur une plage à Hendaye ou à l'ombre de l'Ossau, on a déjà pu voir les flammes d'une Irun ravagée, ou l'exode massif des gudaris mutilés. Mais la situation a changé car c'est désormais de ce côté des Pyrénées que les conditions de guerre s'installent, entre une France divisée et une Espagne non belligérante qui positionnent dorénavant le département comme un enjeu stratégique : gagner les cimes c'est la liberté et l'exil pour des milliers de persécutés, résistants, juifs ou intellectuels. Verrouiller les Pyrénées, contrôler et fortifier la zone, c'est la mission du Reich et de l'administration française. Au milieu des forces, si certains embrassent clairement l'une ou l'autre des causes, la majorité de la population tente de survivre et de gérer au mieux les contraintes du quotidien, entre douleur, espoir, détente et joie de vivre jusqu' à la Libération ultime. A travers de nombreux fonds d'archives, publics ou privés, connus ou inconnus, les images et les hommes livrent une histoire "à tiroirs" que l'auteur révèle d'un regard photographique et contemporain.

11/2016

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Romans historiques

Les héritiers du fleuve Tome 2 : 1918-1929 ; 1931-1939

D'une rive à l'autre du Saint-Laurent, des familles inoubliables aux destins entrecroisés voguent entre amitiés et rivalités, drames déchirants et bonheurs intenses. 1918. La guerre, qui ne devait durer que quelques mois, se termine enfin... D'une berge à l'autre du fleuve, la vie suit son cours, inexorablement, à travers les changements à la fois exaltants et inquiétants que la modernité impose. Paul, Célestin, Béatrice, Lionel et leurs familles connaissent autant de moments tendres que d'épisodes bouleversants. Mais quand la Crise de 1929 frappe le pays, c'est tout le quotidien qu'il faut réinventer. Alors que les années passent, les héros de cette fresque inoubliable traversent les épreuves, entre joies, travail acharné, drames et souffrances. Les destins se croisent ou se séparent jusqu'à l'issue de cette saga inimitable.

05/2019

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Littérature étrangère

Journal : 1918-1921, 1933-1939

C'est toujours un rare privilège de pénétrer dans la vie quotidienne d'un grand écrivain. Avec le Journal de Thomas Mann, le privilège est multiple : nous participons à ses petites joies et à ses petites misères de tous les jours, mais aussi à l'élaboration de son ouvre au fur et à mesure qu'il y travaille, qu'il forme des projets pour l'avenir, qu'il livre ses textes à la publication. Mais l'intérêt essentiel de ce Journal, ce sont sans doute les réactions à chaud de l'auteur face à la situation politique, d'abord dans les années 1918 à 1921, période où il vit intensément la fin de la Première Guerre mondiale, les troubles de la République des Conseils de Munich et les débuts de la République de Weimar. Il faut ensuite attendre 1933 pour que le Journal reprenne son fil. Nous ne saurons donc jamais comment Thomas Mann a ressenti la première tentative de faire fonctionner en Allemagne un Etat démocratique. Surpris par la prise de pouvoir de Hitler alors qu'il effectuait un séjour en Suisse, il comprend aussitôt la gravité de ce qui se passe et décide de ne pas rentrer en Allemagne. Dès lors, son Journal nous fait vivre sa répulsion vis-à-vis du national-socialisme, les problèmes que lui pose l'abandon en Allemagne de sa maison et de l'essentiel de sa fortune, mais aussi les espoirs et les joies que lui procure l'accueil que lui réserve l'étranger. Les séjours en France et en Amérique jalonnent cette période, et l'attitude antinazie de l'écrivain ne se dément jamais.

05/1985

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Histoire internationale

Les hommes transparents. Indiens et militaires dans la guerre du Chaco (1932-1935)

La guerre du Chaco (1932-1935) est le conflit international le plus meurtrier qui s'est déroulé en Amérique au XXe siècle. Pendant trois ans les armées paraguayenne et bolivienne - près de 400 000 hommes au total - s'affrontèrent pour 300 000 km² de brousse dont elles revendiquaient la souveraineté au nom de " droits " remontant à la colonisation espagnole. Aux alentours de 80 000 soldats paraguayens et boliviens sont tombés durant cette " Grande Guerre américaine ". La guerre du Chaco a fermé le cycle de la formation territoriale des républiques d'Amérique latine ouvert au début du me siècle à la suite de l'implosion de l'empire espagnol. Elle marqua plus encore l'aboutissement de l'absorption par les Etats des territoires indiens restés à l'écart de la conquête depuis le XVIe siècle. Fondé sur une méthode pluridisciplinaire, ce livre interroge le processus de colonisation du Chaco Boréal dans les années 1920 et 1930 correspondant à l'installation des armées paraguayenne et bolivienne, puis à l'épisode de la guerre. L'analyse des relations Indiens/militaires a été privilégiée. Elles constituent le prisme permettant d'observer avec le plus d'acuité l'implantation des Etats dans la région, de saisir la relation que les républiques ont envisagé de nouer avec les Indigènes à cette époque, et de savoir comment les nations indiennes ont conçu cette relation de leur côté.

06/2010

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Histoire internationale

La guerre d'Espagne vue par un artilleur républicain

A travers ses mémoires, un artilleur espagnol, Antonio Cordon (1895-1969), nous plonge dans l'Histoire de l'Espagne de 1917 à 1939, une histoire dont il fut acteur de bout en bout et dont l'épisode le plus important est la guerre civile. En 1926 déjà, il s'oppose à la dictature militaire de Primo de Rivera et, rayé de l'armée et exilé, ne rentra en grâce qu'en 1931, avec l'avènement de la République à laquelle il resta fidèle lors du soulèvement des généraux qui, en 1936, amorça la guerre civile espagnole. Combattant, il se distingua lors de celle-ci en commandant, entre autres, l'assaut victorieux du Sanctuaire de la Vierge de la Cabeza et fut l'ami de Dolores Ibarruri, la célèbre "Passionaria". Il devint même un des principaux collaborateurs du Président espagnol de l'époque. En plus des combats, Cordon nous explique en détail les coulisses de cette guerre fratricide, les trahisons, les rivalités stériles des communistes, socialistes, anarchistes et républicains qui se torpillaient l'un l'autre à travers de sombres luttes intestines, cela au détriment d'un véritable front commun contre les rebelles franquistes. Grâce à ce livre, nous revivons ces sombres années et comprenons, d'un point de vue interne, pourquoi Franco a gagné et a pu instaurer sa dictature.

06/2016

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Histoire de France

La France de 1919 à 1939

Un ensemble interactif. Renvois multiples, complémentarité des développements. Une instrumentation pratique. Un index hiérarchisé, des clés et rEpères permettant une maîtrise immédiate des notions, des documents illustrant les enjeux. Une problématique soutenue. L'ouvrage voudrait inviter à une appréhension méthodique de la France de l'entre-deux-guerres en s'appuyant sur le rythme des événements qui ont marqué la vie quotidienne des Français. Le fil conducteur reste, pour cette période, la difficulté à se séparer d'un passé glorieux et l'incapacité à assumer un présent et un avenir responsables. Un outil didactique et préparatoire. Un cours structuré regroupant l'essentiel des savoirs. Des mises au point synthétiques sur des questions clés ou des sujets controversés. Une liste sélective des sujets proposés ou susceptibles de l'être. Annales choisies, propositions de thèmes nouveaux. Des plans détaillés. Problématique, organisation des acquis. Les références bibliographiques essentielles. Renvois à la bibliographie fondamentale, citation des ouvrages récents.

07/1998

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Littérature étrangère

Journal de l'amour 1932-1939

Ce Journal de l'amour ne fut pas simplement pour Anaïs Nin (1903-1977) le confident de ses aventures et le témoin de ses rencontres. Elle en fit aussi le complice des " mensonges héroïques " (l'expression est d'elle) destinés à ceux qu'une vérité sans fard eût blessés. C'est pourquoi sans doute il fallut attendre si longtemps la publication de la " version non expurgée ". La période couverte ici est celle des années 1932-1939, la plus riche et la plus intense de son existence. On y trouvera, en grand nombre, les portraits pris sur le vif des artistes et des écrivains célèbres qu'elle croisa, notamment dans ses années parisiennes, de James Joyce à Marcel Duchamp, de Brassaï à Antonin Artaud, d'André Breton à Jean Cocteau, mais on y découvrira également un modèle inégalé d'" autofiction " mêlant avec un art souverain aveux et fantasmes. C'est cette étonnante composition qui fait d'Anaïs Nin l'une des figures les plus singulières de la littérature américaine contemporaine. De toutes les femmes que j'ai connues au cours de ma vie, rares sont celles qui ont approché Anaïs en beauté et en grâce féminine. Elle était à la fois une charmeuse, une aristocrate... et une personne farouchement réservée. Mais elle était aussi un écrivain au génie indéniable. Et toutes ces raisons additionnées font qu'elle appartient désormais au monde entier... Henry Miller. Le présent volume, version intégrale " non expurgée " du Journal de l'amour pour les années 1932 à 1939, réunit les pages publiées sous les titres Inceste (1932-1934), Le Feu (1934-1937), Comme un arc-en-ciel (1937-1939).

11/2003

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Thèmes photo

Antoni Campañà : Icônes cachées. Les images méconnues de la guerre d'Espagne (1936-1939)

Antoni Campanà i Bandranas (1906-1989) est l'un des plus grands photographes catalans. A la fois républicain et catholique, il a renseigné au plus près les trois années de guerre en Catalogne, en travaillant notamment pour la presse anarchiste puis comme chauffeur pour l'armée de l'air. Après la victoire du franquisme, Antoni Campanà dissimule ce précieux témoignage, sans toutefois le détruire. Ce n'est qu'en 2018 que sa famille découvre près de 5 000 photographies dans deux fameuses " boîtes rouges " , où tous les épisodes de la guerre d'Espagne, à Barcelone et en Catalogne républicaine se trouvent représentés : depuis le coup d'Etat raté et la révolution anarchiste de 1936, jusqu'à la victoire de Franco et les routes de l'exil vers la France en 1939. Le travail de Campanà met en lumière la complexité du conflit et des tensions croisées qui éclatent à l'été 1936, et qui finiront par entraîner l'Europe dans la Seconde Guerre mondiale. Partant du principe que la guerre est l'expérience la plus absolue, il en relève les contradictions, sans faire de concessions à la propagande d'aucun parti, et en se plaçant, pour chaque cliché, dans une recherche esthétique exigeante. Là où il y a destruction, il cherche la vie ; là où il y a l'euphorie des uns, il montre la terreur des autres. Parmi les ruines de Barcelone bombardée, il dessine ainsi le portrait de l'âme humaine. Il photographie aussi bien les églises détruites par les miliciens anarchistes que les troupes fascistes italiennes, maures et nazies allemandes victorieuses défilant à Barcelone en 1939 ou, simplement, ce qui fait la vie quotidienne des Catalans en guerre, ou enfin les réfugiés. Il parvient ainsi à tisser une immense tapisserie des multiples facettes d'un conflit total, d'où, finalement, naîtra la photographie de guerre moderne. L'artiste connaissant parfaitement les décors et les personnes qu'il met en scène, son regard manifeste une complexité qui oblige à réfléchir et à se positionner à travers une oeuvre beaucoup plus nuancée que celle d'autres grands noms de la photographie, présents dans les mêmes rues et fronts de bataille. Ce catalogue présente un ensemble de plus de 150 oeuvres du photographe, dont beaucoup inédites, et un matériau historique (documents iconographiques, objets...) nécessaire à la compréhension globale de cette période dramatique de l'histoire de l'Espagne.

06/2023

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Histoire de France

La France et la menace nazie. 1933-1939

Comment la France a-t-elle perçu la montée du péril nazi dans les années 1933-1939 ? Cette question a longtemps été négligée par l'historiographie. Les responsables français avaient-ils une perception claire des intentions d'Hitler et de ses capacités militaires ? Ont-ils fait bon usage des rapports de leurs services secrets ? L'historien canadien Peter Jackson a entrepris, le premier, de répondre à cette question-clé dans cet ouvrage qui a fait date dès sa première parution en anglais. Il raconte les missions d'espionnage français en territoire allemand et reconstitue la façon dont les services français ont évalué les forces et les menaces allemandes. Il démontre que le travail de ces services était très efficace, avec une évaluation exacte des plans allemands dès avant l'Anschluss ; mais leurs rapports furent le plus souvent négligés par les politiques et les diplomates qui jugeaient Hitler dans la continuité de ses prédécesseurs. Ce n'est qu'après Munich que la menace nazie les préoccupa réellement. Peter Jackson est professeur d'Histoire à l'université de Glasgow, chercheur associé au centre d'Histoire de Sciences po Paris et dirige la revue Intelligence and National Security.

09/2020

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Histoire de France

Les Ardennes dans la guerre 1939-1945

Pauvres Ardennes, point faible d'un dispositif défensif censé protéger le boulevard des invasions ! Elles ont longtemps misérablement subi, comme un affront, le fulgurant assaut du Blitzkrieg qui précipita la France sous le joug de l'occupation nazie. Bien que profondément traumatisés par les terribles cinquante-deux mois d'occupation de la Première Guerre mondiale, les Ardennais, en grande majorité, ont servi sincèrement, comme ils le pouvaient, l'honneur de la France en s'opposant aux multiples aspects de l'oppression nazie. Il fallait le dire. Passionné par la Seconde Guerre mondiale, l'auteur s'est investi totalement dans sa recherche. Le dépouillement de multiples archives publiques ou privées, la collecte de témoignages de survivants, la compilation de documents inédits : photographies, carnets de guerre, relevés épigraphiques, conduisent à des publications. En retour, les lecteurs lui offrent un flux permanent de dossiers, protégés jusque-là jalousement ; les mairies lui procurent la contribution inconditionnelle de leurs archives. Cousus bout à bout, ces récits restituent la trame de destins exceptionnels, souvent douloureux, qui reconstituent la vraie histoire des Ardennes dans la guerre. L'auteur : Gérald Dardart, docteur en Sorbonne, est l'historien référent des Ardennes. Il collabore à divers périodiques à l'instar de Sedan magazine, de Charleville-Mézières magazine, du Patriote Résistant... Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages parus à ce jour : parmi eux citons La presse ardennaise, un combat pour une identité (Ministère de la Culture, 1995), Ardennes 1940 : Tenir ! (préface du Ministre des Anciens combattants Jean-Pierre Masseret, Éditions Ardennes 1940, 2000, rééditions en 2001 et 2003), Mourir un 11 novembre (préface de l'historien Pierre Miquel, Les Cerises aux Loups, 1998), Autrefois Sedan (préface du Prince Léopold d'Arenberg, SOPAIC, 1998) et Charleville-Mézières histoire de rues (GDP, 2001). Il a enfin contribué à la rédaction d'ouvrages collectifs : Mémoire du Cinéma dans les Ardennes (Terres Ardennaises, 1996), Le Guide bleu Champagne-Ardenne (Éditions Hachette Tourisme, 2004), Balade dans les Ardennes (un texte sur l'historien Jules Michelet) aux éditions Alexandrines, 2004.

04/2015

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Histoire de France

Les Français dans la guerre. 1939-1945

Occupation, résistance et collaboration : ces trois termes ont longtemps résumé l'expérience française de la Seconde Guerre mondiale. S'ils recouvrent en partie la réalité, ils ne suffisent pas à rendre compte de toute la complexité de l'époque. De la crise de Munich en 1938 à la Libération, cet ouvrage restitue à ces «années noires» toutes leurs dimensions. Il montre comment le double échec diplomatico-militaire de la France se traduit par un sabordage de la IIIe République et l'établissement d'un régime dictatorial : l'Etat français du maréchal Pétain qui foule aux pieds les valeurs républicaines et humanistes, et opte pour la violence politique et la collaboration. Nicolas Beaupré restitue l'expérience quotidienne des Français et analyse la manière dont l'occupant établit son pouvoir et réalise son projet homicide. Une partie de cet ouvrage reprend des chapitres parus dans Les Grandes Guerres, 1914-1945, collection «Histoire de France», Belin, 2012.

03/2015

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Romans de terroir

Poussières. Nouvelles 1931-1934

Dix-huit récits et nouvelles inédits écrits de 1931 à 1934 par Jean Anglade. Dix-huit histoires et autant de petits bonheurs littéraires. Dix-huit nouvelles où pointe déjà tout le talent du conteur : son regard tour à tour tendre, caustique, affûté, posé sur ses personnages, sur une vie simple et sur les beautés champêtres. On y rencontre pêle-mêle : Zozo, qui, sur le chemin de l'école, arrive en retard en classe à cause d'un sentier et d'un pivert trop bavards ; un percepteur à la vocation frustrée de poète, n'osant déclarer son amour à une belle Italienne ; Rémy, facétieux facteur, qui livre sans le savoir les lettres de sa femme à son amant ; le petit Maxime, goitreux à cause d'une salamandre, et rejeté par tout un village... Mais aussi un joueur de vielle, un village du nom de Branquignoles, un futur agrégé de mathématiques et tant d'autres, qui peuplent ce savoureux recueil.

11/2020

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Revues

Les annales de la société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet N° 22/2020 : Ce soir (1937-1939)

Ce Soir 1937-1939 Aragon : articles de 1937 à 1938 Elsa Triolet : chroniques de 1938 à 1939 Jean-Richard Bloch : articles de 1937 à 1939 Le rexisme La Suisse en danger Francis Jourdain : articles de 1938 à 1939 Jean Wiéner : articles de 1937 à 1938 Anna Seghers : Le Juge intègre (nouvelle) Geneviève Chovrelat-Péchoux : Mémoire, histoire, écriture. Ben Barka ou "la profanation de l'homme" par Aragon

05/2021

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Ouvrages généraux

Femmes dans la guerre 1939-1945

"Un livre qui ne ressemble à aucun autre" tel fut, à la lecture de La Boîte en os (1941), le commentaire de Jean Cocteau, qui considérait ce bref roman inclassable comme l'une des productions les plus inouïes de ce siècle. Avant lui Apollinaire, Mac Orlan, Félix Fénéon avaient rendu hommage au génie troublant d'Antoinette Peské, dont l'oeuvre littéraire se résume à un mince recueil de vers et à quelques récits parfaitement intranquilles - parmi lesquels cette sidérante histoire d'amour fou.

10/2023

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Pléiades

L'Age d'homme. Précédé de L'Afrique fantôme

Trois textes plus un : autant de façons de pratiquer l'écriture de soi, autant d'épisodes d'une quête autobiographique. Le premier en date n'aboutit pas tout de suite A un livre. En 1930, Michel Leiris rassemble "des souvenirs d'enfance et d'extrême jeunesse touchant tous A l'érotisme". Il leur destine déjA la place centrale d'un ouvrage plus vaste. Intitulée Lucrèce, Judith et Holopherne, cette "confession" sera reprise, remaniée (autocensurée), dans L'Age d'homme. On en révèle ici, en ouverture, la version originelle. Mais Leiris est las de la vie littéraire. Il accepte de participer A la mission ethnographique Dakar-Djibouti (mai 1931-février 1933). Le voyage n'est-il pas une "expérience poétique" ? Leiris tient un carnet de route. Rapidement, il donne A ses notes un tour personnel ; il ne raconte que les événements auxquels il a lui-même assisté et mêle aux observations ethnographiques des préoccupations plus intimes : rapports avec les autres, sentiments, obsessions érotiques, rêves... A sa publication, en 1934, le livre - L'Afrique fantôme - témoigne d'une pratique de l'autobiographie infléchie par l'expérience ethnologique. Puis Leiris rouvre le dossier de L'Age d'homme. Il révise (adoucit) le texte de 1930. Il y ajoute des souvenirs - les vacances espagnoles de l'été 1935 sont A l'origine de pages sur la tauromachie - et compose un livre de "confessions" qui va du "chaos miraculeux de l'enfance" A l'Age "cruel de la virilité". Sous l'influence de la psychanalyse, L'Age d'homme entend dire "toute la vérité" : nouveau renouvellement dans la pratique autobiographique. A peine achevé, A la fin de 1935, le livre est accepté par Gallimard. Seulement il ne paraît pas. Tout était prêt, mais le public attendra 1939 pour découvrir L'Age d'homme. Entre-temps, en 1938, Leiris est revenu sur la corrida dans Miroir de la tauromachie : la tauromachie est "plus qu'un sport" ; c'est un "art tragique", qui a partie liée avec l'érotisme et le sacré. Et avec l'écriture de soi. Comment tauromachie et autobiographie communiquent-elles ? par la confluence des risques. En 1935, les pages sur la tauromachie de L'Age d'homme ne prennent pas encore en compte l'extension A la littérature d'une esthétique du risque. Mais dans le prière d'insérer joint A l'édition originale en 1939, cette idée est centrale. Et quand Leiris réédite son livre en 1946, il y ajoute une préface intitulée "De la littérature considérée comme une tauromachie" : écrire sur soi, se mettre A nu dans un livre, y confesser déficiences ou lAchetés, c'est créer un objet non pas semblable, mais équivalent A "ce qu'est pour le torero la corne acérée du taureau".

11/2014

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Histoire internationale

L'Algérie dans les brigades internationales (1936-1939) et ses lendemains

Entre 1936 et 1938, des milliers de volontaires se sont engagés dans les brigades internationales pour porter secours aux Républicains espagnols lors de la guerre civile. Natifs d’Algérie, des centaines d’Arabes, Berbères, Juifs, Européens se sont joints au combat antifasciste. Cette étude essaie de leur rendre hommage, en rappelant que leur engagement militant résultait, en Espagne comme en Algérie, d’une constante lutte contre les injustices, les inégalités et les oppressions.

04/2016

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Histoire internationale

Les comités de défense de la CNT à Barcelone (1933-1938)

La mise en déroute de l'armée fasciste par le peuple de Barcelone, le 19 juillet 1936, est un des mythes les plus enracinés de l'histoire de la Révolution sociale espagnole. La "spontanéité" de la réponse ouvrière et populaire au soulèvement militaire fut catalysée et coordonnée par les Comités de Défense de la CNT. Ces Comités furent les noyaux de l'armée des milices, qui délimitèrent le front d'Aragon dans les jours suivants. Ils posèrent également les bases des nombreux Comités Révolutionnaires de Quartier, qui allaient contrôler Barcelone jusqu'à la ré-instauration du pouvoir bourgeois de la Généralité, avec l'appui indispensable des Comités supérieurs de la CNT et de la FAI. L'insurrection "spontanée" de mai 1937 contre la contre-révolution, dirigée par le stalinisme, ne peut pas non plus s'expliquer sans les Comités de Défense des quartiers de Barcelone. Ce livre rend manifeste l'existence de différentes manières de comprendre la CNT, et l'essence même de la Révolution libertaire, au sein du mouvement anarcho-syndicaliste de l'époque. Ces différences, au cours de la période républicaine, et durant la Guerre Civile, produisirent de nombreux chocs entre les défenseurs intransigeants de la révolution sociale depuis les Comités de base et ceux qui voyaient la CNT comme un parti de plus du camp antifasciste, toujours avec l'excuse de la gravité du moment. Finalement, les uns comme les autres furent vaincus politiquement au cours de la guerre. On peut entrevoir la forme qu'aurait pu adopter la société libertaire, dans une Barcelone dont la cohésion et la structuration s'effectuaient au travers des Comités de Quartier, protégés par les Comités de Défense.

05/2018

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Histoire de la musique

Les Concerts Straram (1926-1933). Une révolution dans la vie symphonique à Paris

Quelles raisons avancer pour expliquer l'indifférence dont Walther Straram a fait l'objet ? Elles sont certainement à chercher tout d'abord du côté de l'homme lui-même, de sa personnalité d'une discrétion extrême et de son détachement à l'égard des honneurs. Au demeurant, sa vie et sa carrière ont été courtes : largement autodidacte, il connaît la consécration avec deux premières séries de concerts de musique contemporaine en 1923 et 1925, mais surtout grâce au lancement de ses concerts en 1926, alors qu'il a dépassé l'âge de cinquante ans et qu'il ne lui reste que peu d'années à vivre. De plus, il n'a rien publié et n'a pour ainsi dire jamais accordé d'entretiens. Enfin, son activité n'ayant pas bénéficié de subventions et s'étant au contraire développée grâce à des fonds strictement privés, provenant de surcroît des Etats-Unis, elle est demeurée en marge des grandes institutions. S'inscrivant à rebours de la conception traditionnelle de la culture en France, marquée par un fort interventionnisme étatique, son activité ne pouvait bénéficier de cette consécration officielle qui souvent suffit à faire naître l'intérêt. La démarche méthodique et pragmatique de Walther Straram inspire le plan de ce livre. Elle consiste tout d'abord à poser un diagnostic de la vie symphonique parisienne qui fournit les principaux éléments de contexte. Sur la base de celui-ci, Straram énonce des objectifs stratégiques et artistiques qui se traduisent avant tout dans une conception nouvelle de la programmation. Ces objectifs sont mis en oeuvre dans le cadre d'une approche entrepreneuriale. On l'aura compris, le présent ouvrage a donc aussi pour ambition de restituer la place qu'il mérite à l'entrepreneur de spectacles, chaînon manquant du processus de production-diffusion-réception des oeuvres.

05/2022

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Concours

La Seconde République espagnole. Le projet modernisateur d'une démocratie réformiste (1931-1936)

Traitant d'un des sujets 2024 de l'agrégation interne d'Espagnol, cet ouvrage propose tout ce dont le candidat a besoin pour passer les épreuves. Comme tous les Clefs-concours, l'ouvrage est structuré en trois parties : -Repères : le contexte historique et artistique ; -Problématiques : comprendre les enjeux du programme ; -Outils : pour retrouver rapidement une définition, une idée ou une référence.

12/2023

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Beaux arts

L'institution de la conservation du patrimoine culturel dans l'Entre-Deux-Guerres

Contrairement à une idée reçue, l'ONU et l'UNESCO n'ont pas créé les réseaux de conservation ou de préservation des biens patrimoniaux que nous connaissons aujourd'hui, mais en ont hérité. C'est ce que Pierre Leveau explique dans cet ouvrage, en analysant les archives de la Commission internationale de Coopération intellectuelle (CICI) et de l'Office international des Musées (01M), actifs durant l'Entre-Deux-Guerres. En suivant les liens qui existaient entre ces institutions internationales et les sociétés savantes avant-guerre, il restitue un monument oublié de l'histoire du patrimoine, qu'il attribue à un petit comité d'experts : le C.2b2. Il rappelle les noms de ses membres, les valeurs et les projets qui les unirent, en montrant que les conservateurs, les professionnels de la conservation-restauration et les scientifiques du patrimoine sont leurs débiteurs inconscients. L'ouvrage, toujours d'actualité par ses enjeux, se divise en trois parties, successivement consacrées aux réseaux de coopération intellectuelle dans l'Entre-Deux-Guerres (19191925), à l'acteur qu'ils firent émerger pour mener différentes enquêtes dans le champ du patrimoine (1926-1929) et aux quatre conférences internationales qu'il organisa enfin (1930-1939) : d'abord à Rome sur les peintures et les sculptures (1930), puis à Athènes sur les monuments et les sites (1931), à Madrid sur l'architecture des musées (1934) et pour finir au Caire sur le régime des fouilles (1937). Ce panorama d'une grande envergure intéressera tous les professionnels du patrimoine : les experts d'hier y lèguent leurs archives à ceux d'aujourd'hui.

03/2017

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BD tout public

Krazy Kat Tome 3 : 1935-1939

Ce troisème volume rassemble toutes les Sunday pages ("planches du dimanche") de Krazy Kat, parues dans la presse américaine entre 1935 et 1939. Ce sont plus de deux cent cinquante pages de strips qui s'enchaînent, mettant en scène Krazy, Ignatz et le sergent Pupp. Krazy Kat étant considéré comme une des plus grandes bandes dessinées de tous les temps, il était nécessaire et indispensable de remettre en lumière ses strips dans une nouvelle traduction et une nouvelle édition françaises. C'est donc bien à une jeune génération de lecteurs, mais aussi aux passionnés de Krazy Kat que nous proposons aujourd'hui de découvrir ou de redécouvrir ce chef-d'oeuvre absolu.

11/2014

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Histoire de France

Carnet du Front populaire 1935-1936

Ces carnets totalement inédits ont été tenus par André Malraux des tout premiers jours de la naissance du Front populaire jusqu'à son accession au pouvoir, qui coïncide avec les prémices de la guerre d'Espagne. Ces notes devaient fournir la matière d'un roman sur le Front populaire, projet que Malraux abandonnera pour se consacrer à la rédaction de L'Espoir. A cette époque-là, Malraux est partout : à Moscou où il prend la parole sur la place Rouge, à Paris, dans les meetings électoraux sous les préaux d'école... A travers ses notes, on revit les événements, des plus spectaculaires aux plus ténus, on ressent la vibration de l'instant, la beauté du moment. Qu'il s'agisse de la poésie des mises en scène qui président aux grands rassemblements populaires, de la cocasserie de certains détails, ou de réflexions d'ordre personnel, voire intime, c'est toute une époque, et tout Malraux, qui revivent dans ces pages. L'ouvrage est complété par une lettre inédite de Malraux et par un hommage à Léo Lagrange. Il est illustré d'intéressantes photographies d'époque.

03/2006

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 7, 1937-1939

1937 : la guerre fait rage en Espagne, elle éclate en Chine. 1938 : elle manque embraser l'Europe ; en mars c'est l'Anschluss, en septembre Munich. 1939 : les Allemands occupent Prague, envahissent la Pologne ; la Seconde Guerre mondiale commence. Témoin angoissé de ces événements, Roger Martin du Gard se scandalise de voir les nations démocratiques se résigner peu à peu à la guerre pour régler les problème internationaux. A mesure que le danger grandit, son pacifisme devient plus inconditionnel. "Tout plutôt que la guerre", répète-t-il. En 1938, il est résolument munichois, et, au début de 1939, las de ce monde absurde "où des fous conduisent les aveugles", il tente de s'en évader en quittant l'Europe pour un long séjour aux Antilles. Il en revient en décembre, amer , affligé, mais convaincu enfin qu'il faut se battre et vaincre. Le malheur du temps ne détourne pas l'écrivain de sa tâche. Si le bénédiction des Lettres semble avoir pris quelque distance à l'égard de son oeuvre, il n'en rédige pas moins l'Epilogue destiné à couronner ses Thibault, auxquels le prix Nobel vient apporter, en 1937, une éclatante consécration. II ne renonce pas non plus à un art de vivre inspiré de Montaigne, son maître de toujours : il découvre Rome, ses beautés, ses plaisirs, participe, avec une ironie amusée, aux festivités de Stockholm, voyage deux mois durant en Europe, cultive l'amitié dans son Tertre retrouvé ou à Pontigny sous la charmille, se plaît enfin à admirer la splendeur de la nature tropicale et la grâce des êtres qui la peuplent. Au cours de ces années tourmentées, R.M.G. a su maintenir son équilibre et rester fidèle à lui-même.

10/1992

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 6, 1933-1936

La correspondance de ces années 1933-1936, capitales pour Roger Martin du Gard, qui écrit alors L'Eté 1914, et cruciales pour le monde, qui entre peu à peu dans une nouvelle avant-guerre, tire son intérêt des confidences de l'écrivain sur lui-même et son oeuvre, et de son témoignage sur son temps. Fin décembre 1932, R. M. G. confiait à un ami qu'il ressentait "une grande incertitude" et que son instabilité était "accrue par les remous du monde européen" . "Piquer un plongeon en plein travail" pouvait pourtant lui assurer, espérait-il, une sorte de "salut" . Des facteurs d'instabilité, il n'en manque pas, en effet, au cours des années suivantes, tant dans la vie de l'écrivain que dans le monde qui l'entoure. Sa situation financière critique le contraint à mettre son château du Tertre "en veilleuse" et à s'éloigner de Paris pour aller vivre plus modestement, à Cassis d'abord, puis à Nice. Mais ce qui aurait pu être une expérience de l'exil est plutôt celle d'une vie nouvelle, plus libre, plus épanouie, et même d'une jeunesse retrouvée. Le travail n'en devient pas plus facile mais il est résolument, presque sereinement, assumé, si bien que ce séjour méditerranéen permet au romancier de réaliser le projet formé en 1932 : donner en quelques volumes leur achèvement aux Thibault. Pourtant "les remous du monde européen" ne cessent de venir troubler sa vie studieuse : l'aggravation générale de la crise économique, celle du climat social et politique en France, la dégradation de la situation internationale lui font craindre de ne pouvoir finir son ouvrage. Mais cela même est un aiguillon, et, par ailleurs, le spectacle de ce monde troublé lui permet d'enrichir et de préciser le tableau qu'il peint, jour après jour, dans son livre, des semaines fatales de l'été 1914.

11/1990

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Comics

Krazy Kat. Volume 1 (1935-1936)

La toute première anthologie d'un des plus grands classiques de la bande dessinée... l'intégrale de Krazy Kat, tout en couleurs, de George Herriman. Dans Krazy Kat, les thèmes sont ensorcelants, l'humour insolent, le dessin mémorable, la mise en page pleine d'imagination, les couleurs stupéfiantes, et l'ivresse qu'il procure est totale. Lecteurs de journaux, critiques d'art distingués et mille autres enthousiastes désignent Krazy Kat pour ce qu'il est : la plus grande bande dessinée de tous les temps. Grâce à une soigneuse compilation de rarissimes épreuves et de patientes recherches dans les archives des journaux, ce chef-d'œuvre revoit le jour pour la première fois depuis plus d'un demi-siècle...

06/1991

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Ouvrages généraux et thématiqu

De Staline à Hitler. Mémoires d'un ambassadeur (1936-1939)

Robert Coulondre (1885-1959) fut l'ambassadeur de France qui a signifié à Ribbentrop, le ministre des Affaires étrangères allemand, la déclaration de guerre de la France le 3 septembre 1939. Mais Coulondre n'a pas seulement été en poste à Berlin. Il a en effet réalisé la passe de deux des totalitarismes, représentant auparavant la France à Moscou, de 1936 à 1938. Vox clamantis in deserto, il a alerté en vain Paris sur la nécessité de maintenir des liens étroits avec l'URSS de Staline afin d'empêcher sa lente dérive vers l'ogre nazi. Juste avant la déflagration, un ambassadeur s'est donc retrouvé aux deux endroits les plus explosifs de l'Europe, à la fois témoin impuissant et acteur privilégié, placé au carrefour des équilibres et des manigances dans un climat de déréliction qui préside toujours aux grandes catastrophes. Cinq ans après la fin de la guerre, ce Cassandre aux gants beurre frais prit une plume brillante pour égrener de son point de vue le compte à rebours fatidique, de 1936 à 1939. Sans se donner le beau rôle, sans non plus verser dans le règlement de comptes, il nous fait revivre chaque moment où la France a foncé dans le mur. Il raconte aussi avec un luxe de détails étonnants la chape de plomb de la Russie stalinienne, dont il dresse le portrait des dirigeants avec un rare bonheur d'écriture. Il décrit enfin longuement Hitler, qu'il rencontra à plusieurs reprises. On connaissait les Mémoires de son prédécesseur à Berlin, André François-Poncet. On avait oublié ce De Staline à Hitler, leur complément indispensable. Le principal témoignage hexagonal qui permet de comprendre comment Hitler et Staline se tombèrent dans les bras. En voici la première édition critique, annotée et préfacée de main de maître par François-Guillaume Lorrain.

02/2021

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Histoire internationale

Les Espagnols. De la guerre civile à l'Europe

Il y a trente ans, les Espagnols s'attribuaient, avec l'accord du reste du monde, une identité définitivement " différente "; aujourd'hui, à quelques traits spécifiques près, leur mode de vie et leurs aspirations se sont globalement alignés sur ceux de leurs contemporains. S'il est donc une différence à mettre au crédit des Espagnols, c'est d'avoir su réussir cette " normalisation ". Ce que les générations grandies sous le franquisme ont opéré n'allait nullement de soi, qu'il s'agisse de l'avènement tardif mais décisif des classes moyennes, de l'évolution des mœurs, de la reconnaissance des autonomies régionales, du consensus national autour d'une monarchie moderne, ou de l'intégration européenne... L'Espagne aurait-elle donc fini d'être " intéressante "? Loin de là. D'une part, la manière dont elle a puisé en elle-même les ressources pour construire sa démocratie est suffisamment exceptionnelle pour qu'on y cherche quelques enseignements utiles ; d'autre part, si ce fut sagesse naguère de passer par-dessus un passé douloureux, ce dernier reste à affronter et à solder. Pour aller de l'avant et donner un plein sens à ce qu'ils ont su construire, les Espagnols ne pourront échapper à ce questionnement et à d'autres, de portée identitaire. Ce pays n'en est pas quitte avec les défis.

05/2008

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Documentaires jeunesse

La guerre 1939-1945

Grâce à ce documentaire très illustré, apprends en détails les événements marquants de la Deuxième Guerre mondiale : les raisons de cette guerre, les différentes armes, le tournant de la guerre, etc... Au début du livre, découvre des images à découper pour réaliser un exposé.

01/2021

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Sociologie

Les Conférences des Amis de Fès (1932-1956). Tome 3

"La collection de ces confe rences constituerait une documentation pre cieuse" e crit Jacques Berque en 1962 dans le "Maghreb entre deux guerres" . Je n'ai toujours pas a ce jour rassemble tout le corpus des confe rences des "Amis de Fe s" , dont j'ignore d'ailleurs le nombre mais ce troisie me tome propose 12 nouvelles confe rences faites a Fe s entre 1938 et 1952. Elles ne couvrent pas la totalite des sujets traite s, pendant la pe riode, par les "Amis de Fe s" mais sont davantage le re sultat de mes recherches ; elles confirment la qualite et l'e rudition des confe renciers, et la richesse de leur programme d'e tudes. Les confe rences des "Amis de Fe s" , ce sont aussi vingt-cinq anne es de sauvegarde du patrimoine, de transmission de connaissances, de culture partage e et de dialogue chaleureux. Je souhaite en publiant ce livre contribuer une nouvelle fois a la re alisation d'un des souhaits des "Amis de Fe s" : constituer des archives destine es aux futurs chercheurs a partir des diffe rentes confe rences et e tudes. Mon ambition est toujours de mieux faire connai tre Fe s a ceux qui l'aiment et de la faire de couvrir aux autres ! Les textes ici rassemble s sont la reproduction exacte, des textes d'origine tels qu'ils ont e te remis aux adhe rents des "Amis de Fe s" ou publie s dans la presse locale. Le docteur Kai s Ghomri, lui aussi porte par la passion de la ville de Fe s, a bien voulu re diger la pre face.

08/2019

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Histoire internationale

Les conférences des amis de Fès (1932-1956). Tome 2

"La collection de ces conférences constituerait une documentation précieuse" écrit Jacques Berque en 1962 dans le "Maghreb entre deux guerres". Le deuxième tome propose 12 nouvelles conférences faites à Fès entre 1947 et 1955. Elles ne couvrent pas tout le champ des sujets traités par les "Amis de Fès" ; elles sont davantage le résultat de mes recherches, mais confirment outre la qualité et l'érudition des conférenciers, la richesse du programme présenté. Les textes ici rassemblés sont la reproduction exacte, mis à part l'orthographe des noms propres arabes, des textes d'origine, tels qu'ils ont été remis aux adhérents des "Amis de Fès" ou publiés dans la presse locale. Mme Amina Chraïbi, enseignante, née à Fès, a revu, corrigé, harmonisé et modernisé l'orthographe des noms propres arabes cités dans les textes. Elle a accepté de rédiger la préface. Nous souhaitons en publiant ce livre contribuer une nouvelle fois à la réalisation d'un des souhaits des "Amis de Fès" : constituer des archives destinées aux futurs chercheurs à partir des différentes conférences et études. Notre ambition est toujours de mieux faire connaître Fès à ceux qui l'aiment et de la faire découvrir aux autres !

02/2018