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Histoire des maquis en France sous l'occupation

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Ouvrages généraux

Basse-Navarre et Soule sous l'Occupation

L'auteur poursuit un travail mémoriel sur la Seconde Guerre mondiale. Ce troisième ouvrage évoque la Basse-Navarre et la Soule sous l'Occupation. Il a recueilli de nombreux témoignages des acteurs de ce conflit et des témoins de cette époque. Il s'est aussi appuyé sur des documents provenant des archives nationales de Washington et du Centre historique de la Défense à Vincennes. L'objectif de ces pages est de rendre hommage à ces femmes et à ces hommes courageux qui ont combattu le nazisme, parfois au péril de leur vie.

03/2021

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Histoire de France

Industriels et banquiers français sous l'Occupation

L'ouverture des archives des années 1930 et 1940, en particulier les fonds français et allemands de l'instruction des procès des ministres de Vichy en Haute Cour, permet de répondre aujourd'hui formellement à la question que posait en 1999 l'ouvrage Industriels et banquiers sous l'Occupation. La collaboration économique avec le Reich et Vichy : la haute banque et la grande industrie furent-elles confrontées au vainqueur allemand brutalement installé à l'été 1940 ou accueillirent-elles avec empressement leur partenaire privilégié, pour amplifier une collaboration "continentale" et "européenne" établie de longue date ? L'hypothèse d'un lien organique entre la "collaboration économique" - ou la Collaboration tout court - d'avant-guerre et celle de l'Occupation reflète ce qu'Alexandre Jardin appelle dans sa préface "l'effarante réalité", celle qui pousse à "entrer en déni pour trouver l'existence plus respirable". La continuité des pratiques du grand capital financier entre Crise et Occupation est désormais démontrée : vente au Reich de tout ce qui pouvait être vendu, des matières premières aux produits fabriqués, fondation de cartels "européens" à direction allemande, cession des titres français - qualifiés de 1940 à 1944 d'"aryens" ou de "juifs" et associations de capitaux, avec éviction, depuis l'invasion, des "capitaux juifs". Les sources révèlent le rôle décisif joué par les grands lieutenants de la synarchie dans "l'état français" et dans l'économie, désormais exclusivement mise au service de la machine de guerre allemande : industriels et banquiers eux-mêmes, hauts fonctionnaires, permanents ou d'occasion, ils appliquèrent, avec l'aide de l'occupant, un plan drastique de hausse du profit, de concentration du capital et de baisse des salaires. Délégués à tous les ministères économiques, ils investirent aussi l'Intérieur, poste utile au combat contre les "indésirables" intérieurs, étrangers ou français, les ouvriers "meneurs" ou non, mais aussi les modestes concurrents économiques, juifs ou "aryens"Les archives désormais accessibles éclairent enfin les étapes du passage des élites financières de la Collaboration, souvent poursuivie jusqu'aux limites de l'été 1944, au ralliement général à la Pax Americana et au triomphe du statu quo socio-économique de la Libération. Si "effarants" qu'ils soient, ces fonds imposaient de refaire l'ouvrage de 1999. Sa nouvelle version est une obligation bienvenue, à l'heure où une nouvelle bourrasque systémique renoue avec l'ère de Crise et de guerre.

08/2013

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Histoire de France

L'hécatombe des fous. La famine dans les hôpitaux psychiatriques français sous l'Occupation

Sous l'Occupation, 45 000 malades mentaux sont morts derrière les murs des hôpitaux psychiatriques français. Morts de faim et de froid. Ont-ils été exterminés par le régime de Vichy qui aurait fait siens les préceptes eugénistes d'un Alexis Carrel ? Les psychiatres ont-ils été complices de ce " génocide des fous " ? C'est ce que les militants d'un devoir de mémoire mal compris martèlent avec force depuis deux décennies. Pour en finir avec la polémique, une historienne a mené l'enquête. Des années de recherche dans les archives lui ont été nécessaires pour reconstituer le scénario dramatique qui a conduit à l'hécatombe et pour donner enfin une place dans la mémoire collective à des victimes " transparentes ". L'Hécatombe des fous a reçu le prix Jean Finot de l'Académie des sciences morales et politiques, le prix Pierre Simon Éthique et Société, la médaille d'or de la Société française d'histoire des hôpitaux et le prix de l'Évolution psychiatrique.

03/2009

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Histoire de France

PÉRONNE SOUS L'OCCUPATION (1914-1918)

Ce livre, composé de 18 fascicules parus dans le Journal de Péronne après 1918, retrace la vie de la population civile de Péronne pendant la Grande Guerre. Ecrit (sous le pseudonyme de FASOL) par Henri Douchet (1866-1942), écrivain et musicien très attaché à sa ville, cet ouvrage n'a jamais été réédité. Suivant l'ordre chronologique, ce "journal de l'occupation" est la réunion des nombreuses notes de l'époque auxquelles l'auteur a ajouté ses propres souvenirs et les récits des témoins directs ayant vécu cette période tourmentée. Il a été rédigé avec le soucis constant de ne pas s'écarter de la Vérité historique et celui de refléter les sentiments que l'on éprouvait alors. Cet ouvrage est complété par deux tomes consacrés à l'arrondissement de Péronne. N. B. Ce livre a été réalisé en mode "reprint" , c'est donc une "copie conforme" des fascicules parus dans le Courrier de Péronne. Vu la typographie très fine et le nombre de pages, il était "financièrement" impossible de recomposer les 280 pages du tirage original.

04/2014

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Sciences historiques

Le Pays basque sous l'Occupation

Cet ouvrage passionnant, illustré par de très nombreux documents, est un tableau vivant et détaillé du Pays basque français sous l'Occupation, de 1940 à 1944. Dès l'été 1940, l'occupant allemand investit ce vaste territoire des Basses-Pyrénées par l'implantation d'unités terrestres, aériennes et maritimes, outre la présence d'une Gestapo particulièrement féroce. De nombreux blockhaus sont construits sur le littoral. Des patrouilles et des postes surveillent la frontière entre l'Espagne et la France. Des avions décollent près de Biarritz-Anglet, des navires mouillent dans divers ports. Des réfugiés espagnols et des prisonniers de guerre sont internés dans divers camps. Les Juifs sont pourchassés et déportés, ou parviennent à se cacher en divers endroits. Malgré cette présence subie, avec la collaboration, les privations, le STO, les bombardements aériens, la vie quotidienne des habitants citadins, marins et paysans se poursuit tant bien que mal. La vie sportive et culturelle est sérieusement entravée. La vie économique dépend largement du bon vouloir de l'occupant. La Résistance, constituée dès la fin de l'été 1940, forme des réseaux spécialisés notamment dans le renseignement et les évasions par les Pyrénées. Des maquis et des corps francs voient le jour par la suite, mènent des sabotages et des embuscades puis libèrent le Pays basque au cours de l'été 1944, suite au départ des garnisons allemandes, dont certaines sont harcelées et capturées après de violents combats.

05/2017

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Histoire de France

Diaboliques. Sept femmes sous l'Occupation

Elles s'appellent Andrée Cotillon, Alice Mackert, Juliette Goublet, Rudolphina Kahan, Waltraute Jacobson, Hélène de Tranzé ou Maud Champetier de Ribes. Concubine, égérie, espionne, putain de bas-fonds, belle de jour, intellectuelle ou aristocrate fauchée : elles ont frayé avec la pègre, prêté main-forte à la Gestapo, trempé dans tous les mauvais coups de la Collaboration. Ces femmes ont pris part à des rafles d'enfants, servi de rabatteuses au sinistre docteur Petiot ou traqué les résistants dans le Vercors aux côtés de l'occupant. Cédric Meletta est parti sur les traces de ces aventurières, prédatrices ou criminelles oubliées, exhumant leur destin du secret des archives, comme dans un roman de Modiano. La plupart furent poursuivies et condamnées à la Libération, certaines fusillées lors d'exécutions sommaires. L'auteur ne refait pas leur procès. Il se plonge dans l'histoire de chacune, sonde leur âme noire, comme on rouvre des dossiers enfouis, et nous livre un tableau fascinant de cette période dont il restitue l'atmosphère et les intrigues avec une grande finesse psychologique et un sens aigu du détail et de l'anecdote. Son récit est tout autant d'un historien que d'un romancier, qui sait décrypter les ambiguïtés, les faux-semblants, les jeux d'ombres et de manipulations derrière la vérité des faits.

02/2019

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Histoire de France

La grande histoire des Français sous l'Occupation. Volume 6, L'impitoyable guerre civile

Vaincus à Stalingrad, chassés bientôt de toute l'Afrique, les Allemands ont des exigences sans cesse accrues à l'égard de la France, comme de tous les pays occupés. Pour leurs usines, ils veulent des hommes et cela donnera le Service du Travail obligatoire. Pour maintenir l'ordre alors que les Français — qui devinent que le sort de l'occupant est scellé — renforcent la résistance, multiplient les attentats, créent les premiers maquis, les Allemands bénéficient, avec la Milice, d'une force supplétive qui mène le combat contre les communistes et les gaullistes dont l'importance grandit depuis que de Gaulle a éliminé Giraud à Alger. Le durcissement constaté au cours de l'année 1943, n'affecta pas uniquement les protagonistes du conflit mais se fit également sentir entre les personnalités se cotoyant dans un même camp. L'illustration parfaite est la très grave altercation — de nature idéologique — qui opposa Jean Moulin à Pierre Brossolette quant à l'unification des mouvements de résistance. A l'aide de documents irréfutables, Henri Amouroux reconstitue avec émotion et précision une "impitoyable guerre civile".

07/2020

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Histoire de France

Désobéir. Des policiers et des gendarmes sous l’'occupation (1940-1944)

Engagées en première ligne dans la politique de contrôle et d'exclusion du gouvernement de Vichy entre 1940 et 1944, la gendarmerie et la police françaises ont, plus que toute autre institution, dû affronter le dilemme : " servir face à l'ennemi ou servir l'ennemi " . Car désobéir à ses supérieurs, pour un gendarme ou un policier, c'est aller à l'encontre de l'essence même de sa formation. Mais si une partie d'entre eux ont appliqué les ordres par discipline, par antisémitisme, par peur ou par intérêt, nombreux sont ceux qui ont aidé à faire passer la ligne de démarcation ou la frontière à des Juifs, à cacher des résistants, à dissimuler des armes... Même s'ils n'ont pas rejoint un réseau ou un mouvement de résistance, leur action a permis de sauver de nombreuses vies. Or cette histoire-là est totalement ignorée. Face à un discours traditionnel qui met en avant l'activité des policiers ou des gendarmes ayant appliqué avec zèle les lois et les ordonnances en vigueur pendant l'Occupation, cette fresque sans concession ni faux-semblant, basée sur de nombreux documents d'archives étudiés par l'auteure depuis une dizaine d'années, met à mal nombre d'idées reçues et montre que, même au coeur du système vichyssois, il était possible de contrevenir aux ordres. Limore Yagil est professeure habilitée à diriger des recherches d'histoire contemporaine et chercheuse à la Sorbonne. Spécialiste de l'histoire culturelle et politique de la France sous l'Occupation, elle a publié une dizaine d'ouvrages, parmi lesquels Chrétiens et Juifs sous Vichy (Cerf 2005) et Au nom de l'art 1933-1945 (Fayard, 2015).

09/2018

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Espagne

Maquis, histoire des guérillas anti-franquistes

L'étude la plus complète publiée à ce jour sur la myriade des guérillas espagnoles de 1936 à 1960. L'auteur s'intéresse d'abord au phénomène des "fugitifs" et des "taupes", en butte à la répression systématique de l'appareil franquiste pendant la guerre civile et qui constitueront les premiers noyaux de combattants ; ainsi qu'aux rares tentatives de l'armée républicaine de monter des troupes irrégulières. Puis de 1939 jusqu'à la fin des années 50, il relate la formation progressive de guérillas s'érigeant dans certaines régions en authentique contre-pouvoir et unique opposition à Franco. Ce qui concerne non seulement des milliers de combattants mais aussi des dizaines de milliers d'agents de liaison et autres "complices". Sont évoqués les moments les plus remarquables, comme la formation du premier groupe organisé, la Fédération León - Galice (guérilla créée majoritairement par des socialistes et des anarchistes) ; l'aide des services secrets britanniques ou américains en Galice et en Andalousie ; le passage des invasions pyrénéennes et son échec du Val d'Aran fin 1944 qui sera à l'origine de la formation de la plus puissante guérilla antifranquiste, l'AGLA. Au fil de cette histoire, l'auteur nous raconte la vie quotidienne des maquis, les problèmes de santé, le ravitaillement, l'armement, le rôle des femmes... et les différentes stratégies de la terrible répression exercée à leur encontre. A la fin de l'ouvrage, l'auteur revient sur la décadence des organisations armées quasi inexistantes après 1952, la résistance urbaine à Madrid (communiste) puis en Catalogne (anarchiste) jusqu'en 1963. L'ouvrage se clôt sur une étude politico-stratégique et une tentative d'estimation des chiffres comparant les différentes sources : un travail qui n'a jamais été fait avec une telle honnêteté. Si cette histoire a longtemps été passée sous silence pour des raisons évidentes par le pouvoir franquiste, ça l'est aussi pour d'autres plus surprenantes par les diverses organisations de l'exil (CNT, PSOE...) qui n'ont pas brillé par leur constance, ou par le parti communiste espagnol qui après avoir ouvertement soutenu les maquisards, a changé de ligne en 1947 et les a abandonnés à leur triste sort. Cet ouvrage comble donc un vrai vide historiographique. Son exhaustivité ainsi que l'honnêteté intellectuelle de l'auteur en font un document de grande valeur. Secundino Serrano est un historien spécialiste de l'après-guerre d'Espagne et de l'exil républicain. Il a écrit une douzaine de livres. Porte-parole du Centre d'archives générales de la guerre civile espagnole, il enseigne à l'Institut d'études supérieures Legio VII de Léon. Traduit de l'espagnol par Jean-Pierre Bourgeat

10/2021

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résistances, sauvetages

Le contrôle des armes à feu sous l'occupation

Une affiche allemande enjoignant à tous les habitants de remettre leurs armes à feu dans les vingt-quatre heures sous peine de mort est exposée au musée de l'Ordre de la Libération à Paris. Le musée possède des informations très complètes sur les individus et les groupes qui ont pris part à la Résistance contre l'Occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs de ces individus et ce groupe, ainsi que d'autres archives ont mené Stephen P. Halbrook vers d'incroyables découvertes. En s'appuyant sur des archives allemandes et françaises, ainsi que sur de nombreux témoignages directs, Halbrook nous raconte l'histoire de ces hommes et de ces femmes, dotés d'un inimaginable courage, qui ont refusé de se laisser désarmer et oppresser pendant l'Occupation, et nous invitent à en tirer des leçons valables dans toute situation d'oppression.

10/2023

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Histoire de France

La vie des Français sous l'Occupation. 1940-1945

Les Français ? Ils sont plus de 40 millions en juin 1940 lorsque les Allemands occupent la France. Et ce livre raconte leur vie quotidienne. Au moment d'entamer de longues recherches, Henri Amouroux s'est aperçu lorsqu'il évoquait les années d'occupation, que ceux-là mêmes qui doutaient de l'opportunité d'un tel travail étaient très vite emportés par leurs souvenirs et qu'ils multipliaient alors les anecdotes. L'entreprise valait donc d'être tentée. Ce que les historiens ont fait pour les humbles contemporains de Jules César, de Louis XIV ou de Napoléon, pour ce peuple anonyme dont l'histoire, tout attachée aux rois et généraux, oublie souvent l'existence, Henri Amouroux l'a réalisé pour les acteurs encore vivants de l'une des périodes les plus dramatiques qui puisse s'imaginer. En effet, la tentation était grande de se faire l'historien de ces millions d'anonymes. Pourquoi ne pas raconter non seulement les aventures sanglantes des Français sur les routes de l'exode, mais aussi leurs difficultés à se procurer leur pain quotidien, leurs ruses, leurs expéditions et leurs batailles dans les campagnes nourricières ? Pourquoi ne pas dire les ersatz, le faux tabac, le faux café, le faux savon, les faux témoins, les divertissements d'une époque, qui n'a pas été " noire " pour tout le monde, mais aussi les souffrances des femmes des prisonniers de guerre, le martyre de tous ceux que la Gestapo traquait et attaquait ? Pourquoi ne pas évoquer les nuits d'alerte, les lendemains de bombardements, le climat de ces villes dont les rafles, le couvre-feu dépeuplent les rues, l'écoute de la radio anglaise dans l'odeur des rutabagas, la vie des maquisards, pour qui le combat n'est qu'une brève lumière dans la suite des jours ternes et dangereux ? Le livre d'Henri Amouroux est un livre neuf, car jamais pareil travail n'avait été mené avec autant d'application dans la recherche, autant d'aisance journalistique dans le récit. Très différent de tous les livres qui ont paru sur les années 1940-1944, La vie des Français sous l'Occupation complète les meilleurs et se révèle d'un intérêt passionnant pour ceux et celles qui vécurent sous l'Occupation... comme aussi pour leurs fils et leur petits fils.

11/2018

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occupation

La Guerre des bactéries. L'Institut Pasteur sous l'Occupation

Dès les premiers temps de l'Occupation, l'Institut Pasteur est identifié par les représentants du Reich comme acteur stratégique du conflit. La centaine de chercheurs qui y travaillent sont les seuls capables de produire les millions de doses de vaccins permettant de protéger les populations contre les épidémies comme celle de la diphtérie. Ils sont également au fait des dernières avancées scientifiques en matière de guerre bactériologique. Dans ces circonstances exceptionnelles, les savants sont mis face à leurs responsabilités : ralentissement délibéré des livraisons aux troupes allemandes, engagement de 15 % des pasteuriens dans la Résistance, stockage de médicaments destinés aux combattants de l'ombre... mais aussi accueil de médecins SS qui utiliseront leurs recherches sur le vaccin contre le typhus pour les essais pseudo-médicaux menés dans l'enfer de Buchenwald. Ce livre, le premier consacré à une institution scientifique pendant la Seconde Guerre mondiale, dissèque avec finesse les dilemmes, les sacrifices et les compromissions des membres du plus célèbre établissement de recherche français. Docteur en biologie, Nicolas Chevassus-au-Louis est journaliste, collaborateur régulier de Mediapart. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment Savants sous l'Occupation (Seuil, 2004).

03/2023

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Histoire de France

Les résistances juives en France pendant l'occupation

Né en 1910, Georges Loinger a traversé le XXe siècle. Grande figure de la résistance juive, il témoigne de la réalité de l'engagement des Juifs contre l'occupant et le gouvernement de Vichy. Grâce à son exceptionnelle mémoire, il retrace l'histoire des réseaux juifs de sauvetage et rend hommage aux Justes, reconnus ou anonymes ; sans leur aide, dispensée sur l'ensemble du territoire, les arrestations et les déportations auraient été beaucoup plus nombreuses.

11/2010

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Histoire de France

La grande histoire des Français sous l'Occupation. Volume 5, Les passions et les haines

Dans Les Passions et les haines Henri Amouroux aborde les événements les plus tragiques des quatre années de l'occupation allemande. Il dévoile les passions antisémites qui conduisirent aux rafles de juillet et d'août 1942 en zone occupée et au départ d'hommes, de femmes et d'enfants depuis Drancy en direction du camp d'extermination d'Auschwitz. Les témoignages donnés dans ce livre sont bouleversants. La France était-elle pour autant un pays foncièrement antisémite ? La question mérite d'être posée ! Si l'on considère que la France légitime est celle de la République, la réponse est non ! En ces temps troublés, et si fragile que cela fut, cette France était incarnée par de Gaulle. Il existait bien un antisémitisme culturel dans certains milieux intellectuels d'avant-guerre ainsi qu'un antisémitisme religieux traditionnel. Ce qu'il y avait de nouveau avec l'Etat français et la mise en place du Statut des Juifs, c'est que l'antisémitisme devenait légal du fait de son institutionnalisation. Il était désormais possible de s'approprier les biens d'autrui en toute légalité du simple fait que ces biens étaient juifs, à l'instar de ce qui s'était passé dans les années trente en Allemagne. La défaite de 40 a renforcé momentanément un sentiment antisémite auprès d'une population en manque de repères et à la recherche de responsables. L'infamie qu'a représentée le Statut des Juifs fut dénoncée par les instances religieuses, catholiques et protestantes, qui rappelèrent que de telles idées étaient incompatibles avec la foi chrétienne. Année sombre, 1942 s'achèvera par l'espoir offert par le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord le 8 novembre, mais aussi sur les tristesses de l'invasion de la zone libre, puis sur le sabordage de la flotte française à Toulon, flotte qui échappera aux Allemands, mais dont on se demandera toujours si — par une décision rapide — elle n'aurait pas pu rejoindre les Alliés. La fin de l'année 1942 et le début de l'année 1943 vont constituer un tournant dans le conflit mondial, notamment pour l'Allemagne qui subira un grave revers à Stalingrad qui mettra le mythe de l'invincibilité de la Wehrmacht à mal.

07/2020

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Histoire de France

La grande histoire des Français sous l'Occupation. Volume 1, Le peuple du désastre

Cet ouvrage, Le peuple du désastre, est le premier livre d'une série de onze ouvrages dédiés à La Grande Histoire des Français sous l'Occupation. Du 3 septembre 1939, date de la déclaration de la guerre à l'Allemagne, au 22 juin 1940, date de la signature de l'Armistice avec le IIIe Reich, la France allait entrer dans l'une des plus sombres périodes de son Histoire. Jusqu'au 10 mai 1940, tout se passa comme si les responsables militaires français s'étaient installés "confortablement" dans une Drôle de Guerre pour laquelle il semblait urgent de ne rien faire. Drôle, cette guerre l'a été par certains de ses aspects lorsque l'on songe au cas du lieutenant Lacombe, un pilote français de Morane 406, qui écopa d'un blâme sévère pour avoir attaqué l'aérodrome de Sarrebruck, détruit un Messerschmitt 109 ainsi qu'un hangar. Ce ne fut malheureusement pas un isolé. Ce manque de combativité (à quelques exceptions près) laisse-t-il supposer que les responsables militaires français étaient en attente d'un règlement pacifique du conflit ? Le 10 mai 1940, lorsque l'armée allemande passe à l'offensive en envahissant la Belgique et les Pays-Bas, on réalise qu'au manque d'initiative s'ajoute un manque de réactivité. Il est impossible de contrer la ruée des panzers conjuguée aux bombardements des Stukas de la Luftwaffe qui sèment la terreur chez les militaires comme chez les civils. La Blitzkrieg élaborée par le général von Manstein et validée par Hitler donne alors un avantage décisif aux forces allemandes. La mise en oeuvre de cette audacieuse stratégie n'avait pu être imaginée par les stratèges français. Cette carence dans l'anticipation fit que l'armée française ne sut profiter des quelques périodes de faiblesse que traversa la Wehrmacht lors de sa rapide progression et qui auraient pu entraîner un retournement de situation. Seule la volonté d'Hitler d'en découdre militairement donna la victoire à l'Allemagne. Cette même volonté belliqueuse allait l'amener plus tard à sa perte. Pour les civils, c'est l'exode. Pour les militaires, c'est la débâcle. Pour les politiques c'est la fuite vers Bordeaux. C'est un désastre dans lequel la France et ses élites se trouvèrent complétement dépassées par les événements. Grâce à son talent de journaliste et d'historien Henri Amouroux, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, sait mieux que quiconque nous faire partager l'intensité dramatique de cette période où l'héroïsme le plus pur côtoya la veulerie la plus sordide. Dans ses analyses minutieuses, le facteur humain reste toujours omniprésent et facilite la compréhension de cette terrible période d'où émergera la France moderne, mais aussi l'Europe en tant qu'entité économique et politique en devenir.

12/2019

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Histoire de France

La grande histoire des Français sous l'Occupation. Volume 2, Quarante millions de Pétainistes

Cet ouvrage, quarante millions de pétainiste, est le deuxième livre d'une série de onze ouvrages d'Henri Amouroux, dédiés à La Grande Histoire des Français sous l'Occupation. Les événements relatés dans ce livre couvrent une période allant de juillet 1940 à juillet 1941. L'Etat français se met en place. A la ferveur quasi religieuse suscitée par le Maréchal au moment de l'Armistice succédera rapidement, une période de doute puis de désillusions alors que se met en place la politique de collaboration avec l'ennemi. Comment l'image du vainqueur de Verdun a-t-elle pu se dégrader aussi rapidement ? Aussi étonnant que cela puisse paraître aujourd'hui, Philippe Pétain passait pourtant pour un "maréchal de gauche" de par son passé de fantassin pauvre issu d'une famille modeste. Il n'incarnait pas, selon l'expression consacrée, "l'alliance du sabre et du goupillon". L'un des plus beaux éloges qui lui sera consacré, fut rédigé par Léon Blum, à l'occasion de son élection à l'Académie française : "Si je disais qu'entre tous les chefs de la guerre le maréchal Pétain est celui dont la modestie, la gravité, le scrupule réfléchi et sensible imposent le respect, si je rappelais le rôle qu'il tint et que seul il pouvait tenir entre l'échec des offensives françaises d'avril 1917 et les grandes offensives allemandes du printemps 1918, je ne pourrais que le gêner par mon compliment, je n'aurai pas ce mauvais goût." Durant la Grande Guerre, il symbolisa l'homme providentiel. En mai-juin 1940, il incarnait le sauveur de la France. Au crépuscule de sa vie, il allait donner l'image d'un vieillard indigne atteint de déchéance physique et mentale ayant entraîné la patrie des droits de l'homme dans les pires compromissions. Après un parcours sans faute, Vichy a certainement été pour Pétain, le combat de trop. Les choses n'étant pas simples, on sait que suite à la débâcle de 1940, la quasi-totalité des Français et du monde politique le considérait alors comme l'ultime recours face à une situation aussi inattendue que désespérée. On ne peut leur en faire le reproche car rien ne laissait présager la suite des événements. Grâce à son talent de journaliste et d'historien, Henri Amouroux, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, sait mieux que quiconque nous faire partager l'intensité dramatique de cette période où l'héroïsme le plus pur côtoya la veulerie la plus sordide. Dans ses analyses minutieuses, le facteur humain reste toujours omniprésent et facilite la compréhension de cette terrible période d'où émergera la France moderne, mais aussi l'Europe en tant qu'entité économique et politique en devenir.

12/2019

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Ouvrages généraux

La grande histoire des Français sous l'Occupation. Volume 9, Les règlements de comptes

Les Allemands avaient, en France, des collaborateurs de plume comme des complices dans le crime. A l'heure où l'armée allemande bat en retraite, la justice est parfois sommaire, comme l'indique le titre, Les Règlements de comptes, du livre 9 de La Grande Histoire des Français sous l'Occupation. Puis vient le rétablissement du pouvoir central avec le général de Gaulle, qui se rend en septembre 1944 à Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, dans des régions dominées par les FTP et le Parti communiste. Cependant la guerre se poursuit sur le territoire national, mais les Français sont moins flattés par les succès de leurs soldats menés par de Lattre et Leclerc qu'inquiets des difficultés de leur vie quotidienne, accrues par les destructions d'une bataille intense et le paralysie des communications, alors que la population attendait de la Libération la fin de ses malheurs.

03/2021

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Histoire de France

Nouvelle histoire de l'Occupation

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes entrent dans Paris. C'est le début de quatre longues années d'occupation de la France. Comment les Allemands l'ont-ils envisagée ? Comment l'ont-ils préparée ? Quelles idées se faisaient-ils de leurs voisins d'outre-Rhin ? Comment se sont-ils comportés avec eux, à Paris ou en province ? Ont-ils manifesté de l'empathie pour les populations qui subissaient vexations et pénuries ? Ou au contraire de la morgue à l'encontre des vaincus qu'ils dépouillaient ? Comment ont-ils vécu entre eux ? Ont-ils été libres d'agir comme ils le souhaitaient ? Quelles sont les images qu'ils conserveront après-guerre de cette période si particulière ? Telles sont, parmi bien d'autres, quelques-unes des questions auxquelles répond Eric Alary dans cet ouvrage novateur. D'une plume alerte, puisant essentiellement aux sources allemandes, en grande partie inédites, il livre une histoire à la fois renouvelée — bien loin des poncifs habituels et des simplifications a posteriori — et incarnée, grâce aux nombreux destins individuels dont il se fait l'écho au moyen de témoignages éclairants. Cette grande synthèse, où se toisent regards français et allemands, arrive à point nommé pour combler un manque sur cet épisode tragique.

03/2019

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Sciences politiques

Les socialistes sous l'Occupation. Résistance et collaboration

La Collaboration n'a pas épargné le socialisme, le socialisme n'a pas ignoré la Résistance. Mais de ces deux mouvements, la mémoire collective de la SFIO a peu retenu. Période de la clandestinité, de la lutte armée, mais aussi de la collaboration avec l'ennemi, l'occupation s'inscrit mal dans la grille de lecture d'un parti formé aux luttes parlementaires, nourri dans le respect des traditions démocratiques. L'analyse sociologique et historique permet de rompre avec cette image, de restituer la complexité et la cohérence des itinéraires, de saisir aussi l'inégale richesse des contributions. La Collaboration sollicite le cadre, la Résistance rallie le militant de base ; le milieu parisien emprunte au socialisme certaines de ses valeurs, les mouvements clandestins lui doivent à la fois leur idéologie et une large part de leurs forces militantes. Observatoire idéal des contradictions socialistes, la période de l'Occupation trace de la SFIO un profil que n'épuisent pas les références au réformisme, à la social-démocratie ou au radicalisme. C'est en termes de richesse, de complexité et d'originalité qu'il faut penser le socialisme français.

01/1982

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Histoire de France

Honneur et disgrâce. Deux préfets sous l'occupation

L'opposition entre collabos et résistants, dans les hautes sphères, est ici illustrée sous un jour nouveau. Histoire de deux hauts fonctionnaires pendant la Seconde Guerre mondiale : un préfet du Jura lourdement impliqué dans la collaboration et un préfet du Var, nommé préfet de la Résistance en 1944. Basé principalement sur des documents d'archives, ce récit éclaire d'un jour différent l'opposition entre collaborateurs et résistants, les passions humaines venant impacter l'Histoire et en brouiller les repères. Les petites histoires et l'Histoire s'entremêlent dans cet ouvrage : récit de procès d'après-guerre, mais également de la vie sous l'Occupation avec, en parallèle, le récit des recherches actuelles menées pour effectuer ce travail.

06/2019

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Histoire de France

La presse et le sport sous l'Occupation

Juin 1940. L'Occupation. Une chape de plomb s'est abattue sur la France. La presse qui veut continuer à paraître ne peut que faire acte d'allégeance. Et L'Auto, seul quotidien sportif ? Jacques Goddet, qui n'a pas souhaité laisser sa feuille à d'autres, en est resté le directeur. Raymond Patenôtre qui, avant la guerre, a acquis les parts majoritaires du titre, en a confié la gestion à un certain Albert Lejeune. Confiance mal placée ! Son paquet d'actions va passer dans le trust Hibbelen, propriétaire de l'essentiel de la presse parisienne, sous le contrôle d'Otto Abetz, ambassadeur de Berlin. L'ennui pour L'Auto, c'est qu'une rubrique d'informations générales, " Savoir vite ", a été ouverte. La politique du Reich va y couler, les résistants y être présentés comme terroristes. Goddet subit. Jusqu'à la fin de 1943 où plusieurs tirages de Libération, fer de lance de la presse clandestine, sortent nuitamment de ses rotatives. Aux premières heures de la Libération, L'Auto, comme ses homologues, est interdit de parution. Sport-Libre prend sa place. Pour la presse, sportive ou non, c'est l'heure de la recomposition.

06/2011

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Histoire de France

Les maquis de France-Comté

Durant la Seconde Guerre mondiale, la Franche-Comté fut une région où se créèrent de nombreux maquis. Dès 1942, des jeunes gens traqués par les Allemands trouvèrent refuge dans les forêts du Haut-Pays, à proximité de la frontière suisse, et entreprirent une lutte sans merci contre l’occupant. La Franche-Comté fut aussi, dès 1942, le théâtre d’un extraordinaire pont aérien clandestin. Des dizaines de personnalités, dont les têtes étaient mises à prix – Jean Moulin, chef de la Résistance, Vincent Auriol, futur président de la République, le général Delestraint, Henri Fresnay du mouvement "Combat", Lucie et Raymond Aubrac... – s’envolèrent de nuit, à bord d’avions de la RAF dans des conditions périlleuses, pour rejoindre à Londres le général de Gaulle. Le 6 juin 1944, ce fut l’insurrection. Harcelés sans répit, les nazis durent battre en retraite non sans avoir commis des crimes inqualifiables. Comme au XVIIe siècle, les habitants de cette province n’avaient pas fait mentir leur fière devise: Comtois rends-toi! Nenni ma foi!

03/2020

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Histoire de France

Les Américains à Paris sous l'Occupation

Des 30 000 Américains résidant à Paris en 1939, 5000 sont restés dans la capitale à l'arrivée des Allemands. Citoyens d'un pays neutre, ils pensaient n'avoir rien à craindre. Ils se trompaient. A partir d'archives, Charles Glass donne vie et voix à ces Américains pris entre Résistance et collaboration. On découvre ainsi que l'Hôpital américain de Neuilly couvre l'une des principales filières d'évasion d'aviateurs alliés, que Sylvia Beach, première éditrice de James Joyce et intime d'Hemingway, maintient sa librairie ouverte contre vents et marées ou encore que le self-made-man Charles Bedaux, qui inspira à Chaplin son film "Les Temps Modernes", élabore des projets mégalomaniaques pour le compte des nazis tout en fomentant un complot contre Hitler.

05/2012

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Histoire de France

La Haute Couture française sous l'occupation

L'histoire de la Haute Couture française durant la période de l'Occupation demeure largement méconnue. Si le maintien de cette activité constitue un véritable défi pour les créateurs, qui doivent déployer des trésors d'ingéniosité pour faire face à la mainmise allemande, au manque de matières premières, et à une clientèle éprouvée, il constitue aussi un acte politique. Il s'agit en effet d'empêcher que la Haute Couture ne devienne un élément d'instrumentalisation du régime de Vichy. Car ce véritable patrimoine national, que les couturiers cherchent à tout prix à préserver, revêt avant tout une valeur de symbole : l'élégance à la française constitue un acte de défiance envers l'occupant, et représente l'espoir de préserver l'image de tout un pays. Un ouvrage riche et captivant, par une historienne spécialiste de la Haute Couture et de la période de l'Occupation.

01/2021

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Histoire internationale

Une enfance volée sous l'occupation nazie

Le destin incroyable de Francine, jeune fille juive, évadée durant la Seconde Guerre mondiale. Francine Cuypers, de son nom d'enfant cachée, est née à Bruxelles où elle a vécu, petite fille, pendant la Deuxième Guerre mondiale. A 10 ans, elle assiste à l'arrestation de ses parents, juifs d'origine polonaise, par la Gestapo. Ils seront déportés tous les deux vers Auschwitz ainsi qu'un très grand nombre des membres de sa famille, de ses amis et connaissances. Grâce au courage de sa mère, elle réussit à s'échapper miraculeusement avec son petit frère de 4 ans. Enfant cachée durant la guerre, elle passera d'institution en institution, sa survie relevant à chaque fois du hasard et du courage de certains. Le récit de son évasion, de son parcours à travers la Belgique, puis de son passage dans un camp de personnes déplacées à Chypre, est exceptionnel. Témoin aux premières loges des sombres heures de l'Histoire, rare survivante de sa famille et de sa communauté à jamais disparue, l'auteur nous livre avec lucidité son douloureux combat pour retrouver une place dans la société et ses longues années de silence pour survivre d'abord, puis pour se reconstruire. C'est ce destin hors-normes, cette enfance volée et menacée chaque jour, que nous raconte celle qui fut Francine Cuypers dans ce récit rempli d'émotions qu'elle aura mis plus de vingt-cinq ans à écrire et à livrer aux siens.

09/2020

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Musique, danse

La musique à Paris sous l'Occupation

Sous l'Occupation, Paris ne reste pas silencieux. Peu après l'installation des Allemands, les musiciens reprennent leurs activités comme l'ensemble des artistes. Les salles de concerts et les studios radiophoniques et d'enregistrement se remettent à fonctionner. Dans ce contexte, nombre d'interprètes et de compositeurs français bénéficient de conditions de travail inédites, profitant de l'absence de concurrence étrangère conjuguée à la mise à l'écart des oeuvres des compositeurs, morts ou vivants, exclus par les lois scélérates. Centré sur la musique savante, cet ouvrage collectif traite de la diffusion de la musique, grâce à des études sur quelques sociétés de concerts spécifiques à cette période, sur des oeuvres du répertoire, sur la création contemporaine et sur le rôle de certains interprètes. Il met en évidence les personnalités de Francis Poulenc, Olivier Messiaen et Arthur Honegger ainsi que d'Alfred Cortot, Germaine Lubin, Charles Munch et Wilhelm Kempff, en insistant sur les ambiguïtés entretenues rétroactivement par certains acteurs de la vie musicale sur leur carrière pendant les années noires. Il analyse également la manière dont quelques grandes figures du passé (Mozart, Berlioz, Wagner) sont susceptibles de s'inscrire dans un discours de propagande, largement véhiculé par les critiques et les musicologues. Cette réflexion sur la trace mémorielle d'une époque se clôt par l'évocation de deux débats récents, qui montrent que ce passé passe difficilement.

11/2013

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Histoire de France

Un Français sous l'Occupation. Chronique illustrée

Fondé sur le journal intime tenu sous l'Occupation par un habitant de la région parisienne, ce livre est une chronique incisive de la vie quotidienne des Français entre 1940 et 1945. Par une nouvelle approche, cet ouvrage vous propose de comprendre l'Histoire en lui redonnant vie par l'image ; des images fantasmées d'une époque lointaine mais encore présente grâce à des passionnés et des collectionneurs qui ont décidé de préserver objets et documents de cette période. Ce récit est illustré par un travail de mise en scène où les acteurs composent une tranche de vie devant le photographe, comme si celle-ci s'était déroulée il y a plus de soixante-dix-ans. Rationnement, pénuries, questions politiques et culturelles y sont abordées de façon inédite.

04/2017

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Documentaires jeunesse

Journal d'un lycéen sous l'Occupation

Contient 10 fac-similés de documents d'époque.

04/2015

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Encyclopédies de poche

Les années noires. Vivre sous l'Occupation

Eté 1940, un peuple hagard se retrouve sur les routes de l'exode. Eté 1944, la joie de la Libération efface la honte de la défaite. Entre-temps, les Français ont vécu avec l'ennemi. Ils ont acclamé un Maréchal qui tendait la main à l'oppresseur nazi et parlait, les ruines encore fumantes, d'une " France nouvelle ". Ils traversent ces années noires, partagés entre la résignation et la résistance, hantés par les difficultés matérielles. Henry Rousso, historien de la période de Vichy, retrace ces événements dont le souvenir est toujours vif.

12/2009

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occupation

Les armes sous l'occupation. Collaboration & Résistance

La défaite de 1940 et l'occupation du pays par l'Allemagne nazie amorcent très tôt un nouveau conflit, interne cette fois, où vont s'affronter la France collaborationniste, dévouée corps et âme au régime de Vichy, et des groupes de résistants qui vont s'employer à préparer la libération du pays. L'attaque de l'URSS par l'armée allemande en juin 1941 déclenche une croisade anticommuniste de grande ampleur qui divise encore davantage le pays. Les membres de plusieurs partis collaborationnistes mettent alors leurs idées au bout de leurs fusils et rejoignent la Wehrmacht, la Milice française ou la Waffen SS pendant que d'autres basculent dans la clandestinité. Tous cherchent à s'armer. Or, des armes il y en a : le pays en regorge, qu'il s'agisse d'armes de chasse, de tir ou de défense. Eparpillées sur tout le territoire métropolitain, elles font l'objet de toutes les convoitises. L'occupant cherche à les collecter pour en avoir le contrôle, les forces de l'ordre, à la solde de Vichy, en veulent pour assurer leur sécurité et les résistants récupèrent tout ce qu'ils trouvent dans l'attente des parachutages organisés par les Alliés. Les auteurs présentent ici toutes les armes qui ont servi lors de ces "années noires", qu'il s'agisse de celles des forces de l'ordre, fidèles au régime de Vichy, de celles des Français servant sous uniforme allemand ou des armes de ces hommes et de ces femmes qui se sont levés pour lutter contre l'occupant.

04/2024