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Ethique de la recherche et éthique clinique

Extraits

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Droit

Famille, éthique et justice

En 2014, l'Association d'Aguesseau a orienté ses travaux sur le thème de la famille. Sujet marqué par l'adoption de la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, la question de la famille, de sa définition, des droits qui s'y rapportent, se trouve au coeur de l'actualité et de l'activité des praticiens du droit. Le colloque du 17 octobre 2014 s'est donné pour ambition d'approcher cc thème sous ses diverses dimensions en s'interrogeant sur les évolutions sociales et juridiques entourant l'acception de la famille et de ce qui constitue une vie familiale normale. Evoquant successivement les questions du couple, de l'enfant, de la "normalité" parentale et de la survivance familiale en matière successorale, les différents intervenants, magistrats, médecins, universitaires, avocats, psychanalystes et notaires ont partagé leurs analyses et offert matière à des débats dans lesquels transparaissent toujours le caractère évolutif de la famille et de son droit et, dès lors, l'intérêt sans cesse renouvelé suscité par la question.

02/2016

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Eco-gestes, éco-citoyenneté

Manger éthique et épicurien

Concilier équilibre nutritionnel et plaisir gastronomique tout en respectant l'environnement, mission impossible ? Détrompez-vous ! Pour nos papilles, notre santé et la planète, on peut se faire plaisir en mangeant éthique sans privations, régimes ni frustrations. C'est cette promesse que nous font les "Ethicuriens", un couple d'aventuriers partis faire un tour de France à la recherche du bonheur gustatif. Dans cet ouvrage, ce couple de citoyens responsables partage les témoignages d'experts de l'alimentation qu'ils ont rencontré tout au long de leur périple, et nous dévoilent leur petits secrets du quotidien pour se faire plaisir en cuisine tout en respectant la nature : bien choisir les aliments, adopter les bons réflexes, mieux remplir placards et frigos, cuisiner bon, bio et durable... Un chemin à suivre plein de conseils pratiques et d'astuces, pour une vie épanouie et saine et respectueuse.

08/2021

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Religion

Ethique, coexistence et sens

Dans la société contemporaine, l'exigence de justice et la question du sens deviennent les préoccupations majeures des hommes. Car justice et sens dessinent les nouvelles frontières des solidarités inter humaines. Comment mettre en œuvre une telle requête quand l'économique impose ses lois, que les grandes institutions politiques et religieuses sont en crise de signification ? Dans le débat qui oppose les tenants du libéralisme et les adeptes du communautarisme, Alfredo Gomez-Muller propose une nouvelle approche qui articule l'idée moderne de justice et le sens d'une existence en commun. Sans sacrifier les attentes des individus aux finalités du groupe social ou aux impératifs du néolibéralisme, il invite à repenser l'éthique d'un nouveau vivre ensemble.

03/1999

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Droit international public

Ethique et justice internationale

L'émergence de la préoccupation éthique dans les différents systèmes juridiques est le fruit d'un paradoxe troublant : qualifiée d'effet de mode, elle est pourtant aussi âgée que la Justice. Remontant à des questionnements originels sur l'indépendance et l'impartialité de ceux qui rendent la Justice, le XXIe siècle a vu la résurgence de la question éthique toucher tous les prétoires, et en particulier ceux des juridictions internationales pour qui l'éthique de leurs personnels est plus prégnante que jamais. D'une importance fondamentale pour qu'une justice de qualité puisse être rendue, la règle éthique est pourtant loin de provoquer un consensus flagrant sur sa consécration. Cet ouvrage se donne ainsi pour mission d'étudier ce "mouvement éthique" et les règles qui en découlent et enserrent le comportement des personnels les plus visibles au sein de toute juridiction ou tribunal d'arbitrage : les juges, arbitres, avocats et le Procureur de la Cour pénale internationale. Après avoir saisi le panorama des règles éthiques gouvernant leur conduite, c'est leur comportement au regard de ces règles qui fera l'objet d'une analyse comparative entre différentes juridictions. Une telle opération est nécessaire car elle permet d'apprécier autant la perception des règles éthiques par leurs destinataires, que leur réception dans l'ordre juridictionnel international. Or il n'est pas rare que les règles éthiques soient purement et simplement violées, soit frontalement, soit de manière plus insidieuse par des pratiques judiciaires qui restent profondément ancrées en droit international. Ce constat ouvre le débat sur la refonte des règles éthiques au regard des spécificités de l'ordre juridictionnel international.

03/2021

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Couture, tricot

Tricoter éthique et responsable

Avec cet ouvrage, fini d'utiliser toutes les laines synthétiques issues de l'industrie pétrochimique ! Place aux laines éthiques et responsables ! Pour tricoter tout en respectant la planète, cet ouvrage propose : -Une présentation de toutes les sortes de fils à tricoter en fibres végétales, mais aussi les laines animales éthiquement respectueuses des animaux. -15 modèles à tricoter. -Des astuces pour réutiliser les laines de vos anciens pulls. Un livre adapté à toutes les tricoteuses (mêmes les plus novices) avec seulement 3 points utilisés qui sont détaillés étape par étape en début d'ouvrage. En bonus : tous les conseils pour bien entretenir vos lainages pour les garder le plus longtemps possible + des explications pour réparer les éventuels petits accrocs.

08/2021

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Epistémologie

De nouveaux territoires pour l'éthique de la recherche. Repères, responsabilités et enjeux

A l'instar d'une bioéthique qui s'ouvre à des préoccupations plus transversales, impliquant humains et non-humains, les territoires de l'éthique de la recherche doivent évoluer. Des sujets émergents, comme l'intelligence artificielle, l'édition du génome ou encore les neurosciences, impliquent de redéfinir le contrat qui lie science et société, en tenant compte à la fois des responsabilités engagées et des vulnérabilités suscitées par l'impact de certaines innovations. L'enjeu est ici de construire une culture partagée de la responsabilité, qui assure, dans une visée collective et prospective, le caractère intègre d'une communauté scientifique et l'implication fondamentale de son activité dans la société. L'éthique n'est plus une option pour la science : elle doit devenir constitutive de sa vision. Avec la participation de Alexel Grinbaum, Annick Jacq, Olivier Le Gall, Michèle Leduc, Sebastian J. Moser, Virginie Pirard.

03/2021

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Philosophie

L'éthique de la dette

Parler d'une éthique de la dette, identifier la vie éthique à un rapport créancier-débiteur ne va pas de soi. C'est en effet remettre en question la part du devoir et du don dans les relations morales. Or, la vie éthique est traditionnellement comprise en termes suffisance de ses ressources intérieures et la présence de la gratuité dans les rapports humains. Toute une éthique s'est ainsi constituée dans un effacement de la dette afin d'éviter à tout prix les problèmes d'héritage et de filiation qui compromettent la souveraineté et la divinité de l'homme. Cependant, l'opposition entre la dette et le devoir, entre la dette et le don, est réductrice d'un point de vue éthique car elle maintient un clivage schématique entre utilitarisme et idéalisme, une conception marchande et une conception désintéressée des rapports humains. La notion de dette inscrit certes la vie éthique dans l'ordre de l'économie de l'échange dans la mesure où elle implique une certaine comptabilité et l'exigence d'un retour. Cependant, la dette n'est pas nécessairement un simple mode différé de l'échange. De façon plus essentielle, la dette est indissociable de la question de l'origine. Poser la question " Qu'avons-nous reçu ? ", voire même pour reprendre l'interrogation de saint Augustin " Qu'avons-nous que nous n'ayons point reçu ? ", c'est reconnaître que l'homme n'est pas l'auteur de son existence et ne peut se rendre seul créateur de lui-même. La dette révèle ainsi, à l'origine, un rapport asymétrique, une structure de dépendance qui permet l'émergence de la subjectivité. L'éthique de la dette est une éthique de la finitude. Elle réfute la prétention de la subjectivité à être parfaite suffisance à soi et prend en compte la précarité de la condition humaine.

04/1997

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Philosophie

Ethique de la différence sexuelle

L'homme et la femme demeurent plus étrangers l'un à l'autre que ne le sont à chacun l'animal, la plante, la pierre, l'univers, les dieux. Cet irréductible de l'un à l'autre s'oublie sans cesse et s'organise en mondes bâtis dans la méconnaissance. Le langage, les échanges en général fonctionnent comme si ces deux moitiés du monde se connaissaient, se parlaient, se partageaient. A peine se font-elles signe de chaque côté d'un miroir qui n'appartient ni à l'une ni à l'autre, d'un abîme infernal ou céleste, d'une proximité que plus rien ne signifie. A moins qu'elles ne se détournent délibérément l'une de l'autre, ou ne tentent de se détruire dans le vertige de quelque renversement dialectique. Ni la femme ni l'homme n'ont construit un territoire qui leur permette d'habiter et cohabiter leur corps, leur chair, de s'étreindre, s'aimer, créer ensemble. Mais la constitution d'une éthique sexuée est toujours reportée à plus tard. Elle emprunte d'étranges détours. S'arrête à l'écologie animale, considère le sexe des végétaux, analyse le comportement de nos cellules, s'efforce de connaître toutes espèces ou genres de mêmes et d'autres selon la taille, la forme, la couleur, la quantité, le nombre... Tout, sauf ce si proche de nous que nous ne le percevons pas et que, le touchant, nous n'abordons souvent qu'à notre nuit. Tant nous fait défaut ce qui dit nos puissances sensibles, leur architecture, leurs abords, leurs seuils, leurs passages du plus intime au plus lointain, en nous, entre nous. La différence sexuelle comme enjeu théorique et pratique est encore abandonnée aux sciences et techniques " secondes " : médecines, arts, modes. Restaurations, reproductions, voiles, masques d'un original qui reste dans l'ombre, et qui vaut d'être interrogé avant d'être imputé à Dieu, ou quelque Autre qui nous fait loi. Qui suis-je ? Qui es-tu ? En quoi consiste l'insurmontable de notre différence ? Quelles sont nos conditions de possibilité de vie, de beauté, de raison commune ? Ces questions s'imposent à notre époque. Mais elles suscitent les polémiques et les refus de qui se veut, se croit, ou s'ignore monopole d'une " philosophie première " - Vérité.

02/1997

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Autres philosophes

Une éthique de la personnalité

Autrice d'une oeuvre aussi importante par son ampleur (plus de trente-cinq titres) que par sa profondeur, Ágnes Heller reste encore peu traduite dans notre langue. Avec Une éthique de la personnalité, le lecteur français accède enfi n à une pensée majeure qui éclaire non seulement l'époque, mais également le chemin personnel de chacun. Dans un monde où il n'est plus de principes certains s'imposant à tous, il ne peut y avoir d'éthique qu'individuelle : l'éthique de la personnalité. Cela ne livre pas pour autant la morale à l'arbitraire de notre caprice. Car il est parmi nous des hommes et des femmes remarquables qui prouvent par leur existence même que l'on peut toujours agir avec sagesse et bonté. Ces bonnes personnes sont réelles. Comment sont-elles possibles ? demande Ágnes Heller.

02/2023

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Sciences politiques

Ethique de la pratique ordinaire

Le monde du travail et l'activité quotidienne nous réservent de multiples difficultés que nous prenons pour des détails sans importance. Vaut-il mieux adresser cette demande par courriel ou bien l'exprimer de vive voix ? Comment aborder un désaccord avant qu'il ne tourne à la fâcherie ? Certains jours, la question revêt une ampleur particulière : que fais-je dans cette galère ? Cela ne peut plus durer ! Il peut être tentant de faire la sourde oreille et d'esquiver le questionnement. Jusqu'à ce que nous trébuchions encore sur cette difficulté, toujours la même, et que nous consentions enfin à nous interroger sur nos convictions et nos manières de faire. C'est-à-dire sur notre éthique. En invitant à la prise de recul sur nos pratiques de communication, notre rapport au pouvoir, l'action dans l'urgence, ou la préoccupation du risque, ce livre met au jour les ressources cachées dont nous disposons tous, même si elles sont aujourd'hui mal traitées. Celles du discernement, de la sensibilité et de la gratitude. INEDIT

08/2021

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Essais médicaux

Le Scandale des essais cliniques. Manque d'éthique, mensonges et manipulations

Les polémiques sans fin autour des essais et des études nourrissent la confusion à tous les niveaux de la population. Les médias et l'opinion publique sont relativement peu éduqués sur ces questions scientifiques. Cela ne facilite pas un débat apaisé. Survalorisés par l'Organisation mondiale de la santé et les gouvernements, parfois financés ou cofinancés par les laboratoires pharmaceutiques, les essais randomisés contrôlés sont trop souvent orientés, voire manipulés. Cette méthode, qui consiste à ne tenir compte que des essais randomisés contrôlés, est-elle l'approche la plus adaptée en temps de crise, compte tenu de leurs protocoles lourds et lents ? Le retrait de certaines études de revues médico-scientifiques prestigieuses confirme également les nombreux doutes et complexifie le débat. Qui faut-il croire ? Quid de la vérité scientifique ?

03/2021

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Religion

Puissances technologiques et éthique de la décision

L'Académie catholique de France, fondée en 2008 par des universitaires, religieux ou laïcs, a pour objet de mettre en relief et en lien les productions intellectuelles et artistiques attachées à la tradition chrétienne. Elle rassemble 230 sociétaires dont 23 sociétaires institutionnels (universités et facultés catholiques, associations de pensée, revues) soucieux d'établir une articulation positive entre la foi chrétienne, la culture et les diverses rationalités. Institution d'excellence, elle comporte un Corps académique (Sciences, technologies et médecine, Sciences humaines et sociales, Philosophie et théologie, Arts et lettres, Droit et économie, Diplomatie, politique et défense) constitué de personnalités intellectuelles et artistiques, auteurs d'une oeuvre reconnue. Elle organise des conférences, colloques, émissions de télévision et séances académiques, élabore des dossiers d'expertise et publie des ouvrages susceptibles d'enrichir la réflexion sur les questions fondamentales, voire urgentes, de notre temps. Trois de ses membres débattent ensemble trois fois par an sur KTO. Elle porte également le souci d'un dialogue constructif avec des représentants de la vie intellectuelle des différentes familles du christianisme, des autres religions, des autres traditions spirituelles et des non-croyants.

10/2019

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Sociologie

La recherche en contexte de vulnérabilité. Engagement du chercheur et enjeux éthiques

Cet ouvrage novateur est issu de plusieurs années de réflexion. Il est fondé sur une expérience concrète de terrain en Afrique de l'Ouest, qui a fait ressortir les décalages entre les intérêts des acteurs impliqués dans la recherche et ceux des populations pour qui la signification de ces travaux semble inaccessible. D'où ce questionnement : où se situe l'éthique de la recherche dans des contextes où le chercheur risque de rester détaché des préoccupations quotidiennes de ceux et celles à qui il est censé s'adresser, au-delà du respect des normes prescriptives posées par les comités d'éthique ? Les contributions présentes dans cet ouvrage, qui attestent de la vitalité d'un champ de recherche, développent une réflexion sur les enjeux éthiques, allant de la notion de consentement aux différentes dimensions de la restitution des résultats. Elles s'adressent à un public de chercheurs, d'universitaires et d'étudiants trop souvent démunis face à ces problématiques.

11/2012

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Philosophie

Supériorité de l'éthique

Dans un aphorisme, Kafka déclare : " Tu es la tâche ". Cette phrase exprime la maxime fondamentale de l'éthique. Tout l'enjeu de ce livre est d'expliquer pourquoi et comment la tâche éthique consiste en une " explication avec soi-même " où il s'agit, en tout dernier ressort, de faire face au désespoir qui est toujours tapi au fond de soi et dont il convient de désespérer pour mieux se supporter soi-même. Cependant, cette tâche dont le moi est à la fois le sujet et l'objet ne peut être accomplie que si le " vouloir porteur de l'éthique ", comme dit Wittgenstein (philosophe dont la conception de l'éthique se prête ici à une élucidation particulière), se dote par lui-même d'une certaine " force de caractère " capable non pas de le rendre heureux, mais de le disposer à l'être, si jamais il peut l'être. Cette disposition au bonheur, qui n'est pas le bonheur lui-même, est ce que Paul Audi analyse sous le nom de " réjouissance ".

01/2007

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Policiers

Ethique de l'assassin

Parce que dans les rues de Pau ou de Bordeaux, des criminels, des lâches, continuent leurs exactions en toute impunité, il est temps pour lui de révéler sa propre éthique. "J'ai dégénéré mon âme. J'ai touché tous les fonds. Je pense comme eux, comme ceux dont j'écourte l'insignifiante vie. Mais la violence interdite, je l'emploie pour sauver. Les pompiers étouffent bien les feux criminels". Un roman trouble qui nous invite à partager les rares confidences d'un assassin.

02/2018

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Philosophie

La morale. Ethique et sciences humaines

« Morale » s’emploie en général au singulier. Et ce n’est pas un hasard. Parler de morales au pluriel devient vite problématique. S’il y en a plusieurs, laquelle choisir ? Questions cruciales qui se posent au monde contemporain avec de plus en plus d’acuité. Outre la multiplication des échanges, l’essor des sciences humaines n’est pas étranger à cette prise de conscience. L’anthropologie et l’histoire, notamment, ont confronté l’homme des sociétés modernes occidentales à d’autres systèmes de valeurs. Le bien et le mal peuvent dès lors apparaître comme des constructions sociales propres à chaque groupe. La diversité morale se niche également au coeur même de notre société et des nombreuses sensibilités et appartenances qui la composent. D’où les conflits éthiques qui opposent régulièrement ses différents membres, que ce soit à propos de santé et des progrès sciences biomédicales, de questions familiales ou encore environnementales… Cet ouvrage de synthèse rassemble les réflexions et débats qui, d’hier à aujourd’hui, fondent la réflexion des spécialistes de toutes disciplines sur les questions de morale et d’éthique : d’où vient la morale ? Est-elle naturelle ? L’homme a-t-il un sens moral ? Pourquoi a-t-on besoin de principes et de règles ? Peut-on – et faut-il – moraliser l’économie, la politique, nos sociétés ? Comment la philosophie, à travers les grands auteurs d’hier et ceux d’aujourd’hui, et, plus généralement, les sciences humaines peuvent-elles nous éclairer sur les questions d’éthique ?

12/2012

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Que-sais-je ?

L'éthique médicale et la bioéthique

Le mot "éthique" , lorsqu'il est appliqué aux sciences et à la médecine du vivant, semble recouvrir indifféremment l' "éthique médicale" proprement dite, c'est-à-dire l'exigence d'un certain comportement de la médecine au service du malade, et la bioéthique, qui est la mise en forme, à partir d'une recherche pluridisciplinaire, d'un questionnement sur les conflits de valeurs suscités par le développement techno-scientifique dans le domaine du vivant. Ces deux termes ont, du reste, des champs d'application voisins ou croisés lorsqu'il s'agit du don d'organe ou de l'assistance à la procréation. Didier Sicard clarifie les enjeux respectifs et communs de l'éthique médicale et de la bioéthique. Il met ainsi en perspective les notions de consentement, de préservation du secret ou encore de non-discrimination, essentielles à cette éthique appliquée.

02/2022

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Epistémologie

La vie entre éthique et science

Cet ouvrage collectif est le fruit d'un dialogue entre des philosophes et des scientifiques autour de la question de la vie. En la prenant pour fil conducteur, les auteurs envisagent les problèmes que pose l'articulation entre l'éthique et la science. Leur réflexion commune s'appuie sur les sources philosophiques, les textes talmudiques commentés par Levinas, les neurosciences, les sciences cognitives et les sciences humaines et sociales. L'évaluation et la description des objets que sont la nature, le vivant et l'humain se prêtent à des développements de plus en plus précis et de plus en plus informés. Pourtant, à mesure que leur visée se déploie, la vie ne s'y exprime que de manière partielle. Le phénomène de la vie tel que nous l'expérimentons en première personne, depuis l'intérieur, dans son épaisseur subjective, intersubjective ou simplement personnelle, ne semble pas se réduire aux données quantifiables et exprimables de la naturalisation, produites par la science. Ainsi, dans un même phénomène, celui de la vie, se croisent des regards radicalement différents ? : d'un côté, la visée d'éclairage et de systématisation, l'enjeu d'une meilleure explication, et d'un autre côté, l'aspiration à protéger et rendre justice au cas particulier et exceptionnel. Si le pouvoir de la science est considérable, l'éthique met constamment en question la légitimité? de ses applications. Que signifie développer un pouvoir scientifique s'il doit être soumis a ? la validation éthique ? Entre une posture dogmatique et une résignation a ? une fonction purement consultative, l'éthique peut-elle se frayer une troisième voie ? Le rapport privilégié? au pouvoir du théorique est-il réservé? a ? la science ? N'est-il pas aussi l'apanage de l'éthique qui oscille constamment entre la tentation d'élaborer une théorie du bien, en légiférant et en privilégiant les principes, et une valorisation du fait unique et concret qui leur fait exception ? Ouvrage collectif sous la direction de Flora Bastiani et Joëlle Hansel. Avec les contributions de ? : Flora Bastiani, Arnaud Bouaniche, Sacha Bourgeois-Gironde François Brémondy, Aline Desmedt, Corinne Enaudeau, Val Grangirard, Georges Hansel, Joëlle Hansel, Michel Olivier, Charlotte Piarulli, Albert Piette, Panu-Matti Pöykkö, Jean-François Rey, Jean-Michel Salanskis, Yves Sobel, Jan Sokol, Yannick Souladié

12/2021

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Notions

Ethique comme harmonie du monde. Introduction à l'éthique de la création

Dans cette complexité d'éthiques environnementales, il convient de réhabiliter la dimension de la création. C'est une approche qui rend l'homme responsable en maintenant l'harmonie et l'équilibre cosmique. Devant ces problèmes environnementaux d'une ampleur inédite, l'homme ne doit jamais occulter son appartenance à la création. C'est pourquoi, la pensée philosophique et éthique s'impose comme passage obligé pour la prise de conscience que tout dépend de tout et que rien n'est isolé du tout. C'est la renaissance de la vocation existentielle de l'homme : sa responsabilité envers toute la création. C'est le nouvel humanisme capable d'opérer une révolution sur les bases d'une nouvelle éthique non pas environnementale mais celle de la création.

06/2023

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Ethique

Ethique et mesures coercitives en psychiatrie

Le conseil d'éthique du centre hospitalier Le Vinatier, lequel réunit médecins, infirmiers, aides-soignants, usagers, assistantes sociales, psychologues, philosophes, anthropologues et pairs aidants, reçoit des équipes soignantes embarrassées par des interrogations éthiques : comment faire au mieux dans une situation clinique complexe ? Le plus souvent, ces questions cliniques concernent l'exercice des mesures coercitives dans la contrainte de soins. L'exercice de la contrainte est une spécificité des soins en psychiatrie particulièrement complexe et éprouvante pour les soignants. Ces derniers n'ignorent pas les risques contre-productifs des mesures coercitives pour les soins, s'interrogent, doutent et cherchent, avec l'aide du conseil d'éthique, la voie la plus juste pour concilier ces impératifs. Cet ouvrage, issu d'une journée d'étude, rassemble des réflexions historiques, juridiques, anthropologiques, éthiques, philosophiques et médicales. Il accueille le doute et l'incertitude dans ces pratiques de soins délicates. Il aide à considérer chaque singularité clinique avec la plus juste mesure, pour traiter sans nuire ceux qui traversent l'épreuve de souffrances psychiques sévères.

09/2021

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Gestion

Le management éthique

Dans la droite ligne de la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE), l'auteur se propose d'aborder la question de l'éthique sous l'angle managérial. En effet, les managers sont de plus en plus confrontés à des choix qui, outre la responsabilité sociale de leur entreprise, engagent leur éthique et leur déontologie personnelles. Le "souci de soi", le "souci de l'autre" et le "souci institutionnel" s'inscrivent au coeur de l'activité managériale. En alliant raisonnement théorique et mises en situation concrètes, cet ouvrage synthétique et précis couvre un sujet de plus en plus intégré au cursus du futur manager. Il s'adresse à tous ceux qui se préparent à être confrontés aux questions de responsabilité au travail, tant du point de vue personnel que corporate.

02/2012

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Philosophie

Questions d'éthique

En quoi consiste l'apport de la philosophie à l'éthique ? Chacun ne sait-il pas spontanément comment bien faire et bien vivre ? Et si l'on veut, à tout prix, une clarté et une assurance nouvelles, ne suffit-il pas de se reporter aux grandes doctrines morales qui jalonnent l'histoire des idées ? Mais peut-on en tirer profit si l'on ne s'est pas préparé à une analyse et à une réflexion critiques ? Le présent ouvrage se présente comme une suite de huit leçons (le sens moral, la représentation du bien, l'accomplissement éthique, le vécu moral, les fins morales, la communauté morale, la valeur de justice, les débats contemporains) destinées à familiariser l'étudiant en philosophie - et l'honnête homme - avec les problèmes, les concepts clés, les choix décisifs et les conséquences majeures des différentes interprétations de la vie morale. Ainsi peut-on espérer mieux s'orienter dans les grandes conceptions, passées et actuelles, de l'éthique, et en fin de compte mieux appréhender ses propres questionnements.

02/1993

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Policiers

L'assassin éthique

Lorsqu’il se découvre un talent pour la vente en porte-à-porte, Lem Altick est le premier surpris. Il déteste cet univers de VRP prédateurs, mais veut à tout prix gagner de l’argent pour payer son inscription à l’université. Lors d’une tournée de prospection, dans un sordide parc de mobile homes perdu au fin fond de la Floride, les choses vont prendre une tournure cauchemardesque : le couple auquel il vient d’exposer son argumentaire pendant plusieurs heures se fait descendre sous ses yeux, et le jeune homme se retrouve plongé malgré lui dans une sombre intrigue où Melford Kean, l’assassin soi-disant éthique, n’avait pas prévu qu’il aurait un témoin. Il conclut donc un accord avec Lem : pas un mot de l’affaire, ou bien il s’arrangera pour lui faire porter le chapeau devant la police. Malgré l’horrible meurtre auquel il vient d’assister, Lem se sent attiré par cet intellectuel postmarxiste, et lie avec lui une amitié aussi improbable que dangereuse. Melford Kean est-il un éco-guerrier, un gardien de la justice sociale ou un fou ? Pour percer le mystère et sauver sa peau, Lem pénètre dans un monde étrange dont il ne soupçonnait pas l’existence, un monde peuplé d’êtres effrayants et capables du pire. Sortira-t-il vivant de cette aventure ? Avec ce nouveau roman, David Liss brosse une galerie de personnages excentriques et nous entraîne dans une intrigue labyrinthique aux revirements aussi soudains qu’inattendus. Comédie brillante à l’humour décapant, L’Assassin éthique est un thriller qui tiendra les lecteurs en haleine jusqu’à la dernière page. Traduit de l’anglais par Nicolas Thiberville

01/2012

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Economie

L'éthique économique

Ethique et économie sont-elles conciliables ? L'économie a pour objet la production de richesses, mais doit-elle pour autant abandonner toute exigence morale ? A-t-elle encore intérêt à jouer comme naguère le cynisme et à faire couler " les eaux froides du calcul égoïste " ? Cet ouvrage explique pourquoi et comment la préoccupation éthique, de marginale, est devenue partie intégrante de la réflexion économique. Première synthèse universitaire sur le sujet, il retrace le parcours concrètement accompli et présente les dispositifs existants. Au-delà, il dégage l'importance désormais consentie de prise en compte effective. Au total, ce livre dessine avec clarté et sens prospectif les contours d'une mutation économique d'ampleur qui pourrait bien s 'affirmer comme le véritable corollaire d'une mondialisation réussie. Il répond aux attentes de tous ceux, étudiants, professionnels ou citoyens éclairés, qui sont conscients que se dessine actuellement un au-delà des débats traditionnels opposant le " profit " aux intérêts du grand nombre, et que la mutation la plus probable du capitalisme ne sera pas nécessairement son enlisement ultra-libéral.

07/2006

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Philosophie

Éthique à Nicomaque

Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science, atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou fuir. Emile Brehier. Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc. , le philosophe définit l'architecture d'une sagesse à "hauteur d'homme" qui renoue avec l'esprit grec dont Platon s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la "fin" véritable de l'existence, l'action étant alors le "moyen" propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui réunit le plaisir et l'ascèse. Révision de la traduction, commentaires et notes par Alfredo Gomez-Muller. Aristote Ethique à Nicomaque Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science, atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou fuir. Emile Brehier. Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc. , le philosophe définit l'architecture d'une sagesse à "hauteur d'homme" qui renoue avec l'esprit grec dont Platon s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la "fin" véritable de l'existence, l'action étant alors le "moyen" propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui réunit le plaisir et l'ascèse. Révision de la traduction, commentaires et notes par Alfredo Gomez-Muller. Aristote Ethique à Nicomaque Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science, atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou fuir. Emile Brehier. Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc. , le philosophe définit l'architecture d'une sagesse à "hauteur d'homme" qui renoue avec l'esprit grec dont Platon s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la "fin" véritable de l'existence, l'action étant alors le "moyen" propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui réunit le plaisir et l'ascèse. Révision de la traduction, commentaires et notes par Alfredo Gomez-Muller.

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Philosophie

Notions d'éthique

Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une oeuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en cinq points : les mots des textes ; l'éthique dans l'histoire des idées : éthique et morale ; deux questions posées aux textes : quel est le domaine propre de l'éthique? L'éthique a-t-elle des fondements naturels? ; groupement de textes : l'attitude " anti-éthique " ; prolongements

11/2009

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Philosophie

Le bluff éthique

Vouée au chaos du marché planétaire, notre société, avec ses professeurs d'éthiques, ressemble aux cités en déclin de l'époque gréco-romaine où pullulaient de doctes prêcheurs de sagesses. Autres temps, même commerce. A l'image de leurs antiques modèles platoniciens, aristotéliciens, cyniques, stoïciens et épicuriens, nos donneurs de leçons actuels vantent à la criée médiatique leurs recettes d'une vie " bonne " - ou, c'est selon, " réussie ", " jouissive ", " vertueuse ", " libre ", " engagée ", " altruiste ". Appréciés de la foule, ces philosophes moralisateurs éclipsent une lignée de philosophes démoralisants - allant des Sophistes à Wittgenstein, en passant par Machiavel, Montaigne, La Rochefoucauld, Gracian, Hobbes et Schopenhauer -, dont l'art, prisé du petit nombre, est de saigner les idéaux de la lame du doute, et, du scalpel de la précision, d'en mettre à nu les squelettes. En revisitant l'histoire des idées, ces pages rappellent qu'entre des pensées qui élucident, sans plus, notre condition tragique, et des discours qui prétendent, sans rire, nous apprendre à vivre et à mourir, il y a le même rapport qu'entre des vérités et du bluff.

09/2008

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Droit fiscal

L'éthique fiscale

Dans le langage courant, l'éthique est un ensemble de principes moraux dictant les conduites individuelles. Alors que l'éthique et le droit sont deux notions théoriquement bien distinctes, l'éthique a tendance à infuser les ordres juridiques, voire à devenir un objet d'étude juridique à part entière, même dans des matières hautement techniques et formelles comme le droit fiscal. A la lumière du droit fiscal, l'éthique serait ainsi à la fois un objet (une science de la morale) et une fonction (l'art de diriger la conduite d'une personne). Elle permettrait non seulement de dégager des principes nouveaux d'appréciation mais également de dresser les lignes de conduite des différents acteurs du droit fiscal (contribuables, administration fiscale, juge, législateur). L'étude de ses différentes manifestations en droit fiscal permet d'examiner comment celui-ci réceptionne ce concept d'éthique. Pour ce faire, cet ouvrage collectif comprend une vingtaine de contributions d'enseignants-chercheurs et de praticiens visant à tracer les éléments saillants de cette forme d'éthique.

01/2024

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Aristote

Éthique à Nicomaque

L'"Ethique à Nicomaque", composé de dix livres, est l'un des principaux ouvrages exposant la philosophie morale d'Aristote, laquelle demeure en substance la plus significative expression de la morale grecque. Nicomaque, fils d'Aristote, lui donne son nom en tant que premier éditeur des manuscrits. Critiquant la conception platonicienne des Idées, qui préconise le "bien en soi" , Aristote traite ici de ce qui doit selon lui guider l'homme dans toutes ses actions, à savoir le bonheur, sens ultime de la vie humaine. Le bonheur, dit-il, est l'exercice de cette activité propre à l'homme qu'est l'usage du "logos" (la raison, l'intelligence), mais sans toutefois exclure la jouissance des plaisirs sensibles. Sur cette base, il développe une théorie des vertus humaines qu'il divise en vertus dianoétiques, relevant de la partie intellectuelle de l'âme, et vertus éthiques, relevant plus du caractère et des sentiments. La vertu aristotélicienne, caractérisée par un juste milieu entre les passions et facultés opposées de l'âme, concilie ainsi tout à la fois des exigences spiritualistes et eudémonistes. Le livre III est consacré à définir ce qu'il y a de volontaire et d'involontaire dans l'action de l'homme, rejetant la thèse selon laquelle "personne n'est volontairement mauvais" et concluant que la vertu comme le vice résident en notre seul pouvoir. Le livre VII traite de l'intempérance et du plaisir, les livres VIII et IX de l'amitié et de l'amour, désignés sous le même nom. Le livre X reprend enfin le problème du rapport entre le plaisir et la vertu, et conclut que le plaisir procède d'une perfection de l'acte, survenant "comme la beauté pour qui est dans la fleur de l'âge" . L'"Ethique à Nicomaque" est une continuelle oscillation entre l'eudémonisme humaniste et l'intellectualisme éthique.

06/2023

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Philosophie

De l'éthique de la discussion

Habermas poursuit ici les recherches entreprises dans Morale et communication. Il tente de dépasser l'opposition qui marque les débats, en philosophie morale, entre un universalisme abstrait ("la morale est la même pour tous") et un relativisme contradictoire ("si chacun peut défendre sa morale, continent précisément se défend-il ?"). Pour Habermas, la question morale centrale n'est plus de savoir comment mener une vie bonne, mais à quelles conditions une norme peut être dite valide ; elle n'est plus tant celle du bien que celle du juste. En ce sens, il s'agit aussi de distinguer entre les questions morales, que l'on peut argumenter rationnellement, et les questions éthiques, qui relèvent des choix préférentiels de chacun.