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Sociologie

La Crise de la masculinité. Autopsie d'un mythe tenace

Il paraît que les hommes vont mal. Que la virilité se perd. Que les sociétés occidentales seraient hyper féminisées. Que les hommes ne sauraient plus comment être des hommes, qu'ils seraient perdus et souffriraient beaucoup à cause des femmes, et à cause du féminisme, qui les briment et les oppriment. Les symptômes ? Mauvais résultats scolaires, difficultés à séduire, refus des tribunaux d'accorder la garde des enfants au père en cas de séparation, et même... suicides. Les solutions ? Les mouvements de défense des hommes, les stages de revilirisation d'inspiration chrétienne ou ésotérique, et autres "écoles de la masculinité" d'extrême-droite. Dans ce livre, Francis Dupuis-Déri propose une étonnante enquête sur ce discours de la "crise de la masculinité". Il se demande quelle est la signification politique de cette rhétorique, qui a pour effet de susciter la pitié envers les hommes, de justifier les violences masculines contre les femmes et de discréditer le projet de l'égalité entre les sexes.

01/2022

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Littérature française

Ruelles des pieds nus

Mouad, jeune Marocain qui a migré au Canada, rentre chez lui, à Kénitra, après huit ans d’absence. Le retour dans son berceau du quartier Hay-Atlas lui montre la ville des bords de l’oued Sebou, où il passé son enfance, sous un tout nouveau jour. Il redécouvre, mais avec du recul, les ruelles qui l'ont vu grandir. Ses anciens amis et voisins paraissent stagner dans misère et train-train quotidien, sans que pour eux, rien ne semble devoir jamais changer. «Les ruelles des pieds-nus» est un voyage dans les maisons de ce quartier populaire permettant de pénétrer dans l’intimité des gens, à travers des histoires d'hommes et de femmes, tous nés sous le même soleil, mais à qui la vie a réservé un lot de surprises à part. Amour et magie, alcool et radicalisme, drogue et pauvreté, sexualité et conformisme. Tous ces citadins survivent avec leurs contradictions plus qu'ils ne vivent dans les mêmes venelles, derb et traverses.

09/2015

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Histoire de la BD

Walthéry le facétieux

Si certains auteurs sont tombés dans la marmite de la bande dessinée dès leurs plus jeunes âges, rares sont ceux qui l'ont débuté aussi tôt que François Walthéry. A 15 ans, il assiste déjà le dessinateur Mitteï, et à 17 ans, il quitte son village liégeois pour devenir le premier collaborateur de Peyo, alors dépassé par le succès grandissant des Schtroumpfs. Pendant dix années passées à Bruxelles, le jeune François Walthéry réalise bien entendu des albums qui marqueront plusieurs générations (Natacha, Les Schtroumpfs, Benoît Brisefer, Johan et Pirlouit, etc.), mais il vit surtout avec quelques-uns des plus grands auteurs de l'époque. Non seulement, il travaille avec Peyo (Les Schtroumpfs), Derib (Yakari), Gos (Le Scrameustache), Roger Leloup (Yoko Tsuno) et Marc Wasterlain (Docteur Poche), mais toutes ses sorties se déroulent auprès des figures marquantes des Editions Dupuis : Franquin (Gaston et Spirou), Will (Tif et Tondu), Roba (Boule et Bill), Tillieux (Gil Jourdan), Yvan Delporte et les autres. Témoin privilégié de leurs soirées délurées, Walthéry revient en détails sur des moments importants, comme la création de Natacha ou le choix du repreneur de Spirou, ainsi les tours pendables que ces grands enfants se sont joués les uns aux autres. Et avec les années, l'esprit facétieux de Walthéry ne l'a jamais quitté. Il a par la suite réalisé les 400 coups dans les festivals de bande dessinée, aux côtés de Cauvin et Lambil (Les Tuniques bleues), lorsqu'il ne réunissait pas tous ses confères à la Police de Liège pour apprendre à tirer avec de vrais revolvers sur des cibles qu'ils avaient peintes. Sans oublier ses aventures avec le chanteur Renaud, ainsi que d'autres hauts faits (et méfaits) haut en couleur !

09/2021

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Histoire des idées politiques

La peur du peuple. Agoraphobie et agoraphilie politiques

Zapatistes, Indignés, Occupy, Printemps érable et Gilets jaunes. Alors que certains érigent ces mouvements populaires en idéal de la démocratie directe, d'autres n'y voient que des mobilisations certes sympathiques mais insignifiantes, quand ils ne tentent pas de les discréditer en les associant à la violence. S'appuyant sur une grande diversité d'expériences des pratiques démocratiques d'hier et d'aujourd'hui, y compris hors de l'Occident, Francis Dupuis-Déri propose une réflexion inspirée et critique. Ce récit de la lutte historique entre agoraphobie et agoraphitie, entre la haine et l'amour de la démocratie directe, offre une analyse approfondie des arguments et des manoeuvres des deux camps et du rapport délicat entre le peuple assemblé à l'agora pour délibérer (le dêmos) et celui qui descend dans la rue (la plèbe). D'abord paru en 2016, cet ouvrage à la fois original et provocateur est d'autant plus stimulant qu'il se situe à la croisée des chemins de la philosophie politique, de l'anthropologie et de la sociologie.

10/2021

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Littérature francophone

Les amants de Casablanca

"Ils avaient regardé ensemble Scènes de la vie conjugale d'Ingmar Bergman. Ils étaient jeunes et amoureux. Très amoureux. Ils avaient trouvé ce film fort et désespéré. Ils venaient juste de se marier et, leurs études terminées, chacun entrait dans la vie active. Lui comme médecin pédiatre, elle, pharmacienne. Ce fut son père qui lui acheta la pharmacie Derb Ghellef dans un des quartiers les plus vivants du centre-ville, dans la médina de Casablanca. Lui reprit le cabinet de son oncle qui avait une clientèle fidèle. La vie était facile, le ciel d'un bleu limpide et la paix régnait sur leur monde. Ils avaient ri à la fin du film, convaincus que cela ne leur arriverait jamais". Casablanca, 2016. Nabile et Lamia forment un couple solide depuis plus de dix ans. Jusqu'au jour où elle s'éprend de Daniel, un homme à la réputation sulfureuse. Six mois plus tard, elle demande le divorce... Quel avenir pour une femme ambitieuse dans un monde patriarcal où la liberté se paie au prix fort ? Entre fresque sociale et roman psychologique, Les amants de Casablanca, magnifique histoire d'amour, explore la grande aventure du mariage, les oscillations du désir, les petits arrangements avec la religion et la capacité de l'être humain à embrasser ses contradictions.

04/2023

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Littérature étrangère

Le Pantin

Adnan Sözmen est un journaliste qui a eu ses heures de gloire. Du matin où il ne peut plus entrer dans le grand immeuble de son journal, à celui où, de l'hôtesse d'accueil au sommet de la hiérarchie, tout le monde se détourne de lui, sa vie bascule. De ce jour où il se fait licencier, surgit " par hasard " Dogan, son demi-frère qu'il croyait mort depuis longtemps et dont il a gardé de mauvais souvenirs en raison, entre autres, de leurs grandes divergences politiques qui jadis les avaient opposés violemment tout autant que leurs conflits familiaux. Dogan, à la fois pour des raisons obscures et effrayantes, craint pour sa vie. Il demande à Adnan de lui accorder son aide. Celui-ci, presque malgré lui, par instinct journalistique et par curiosité, va finir par s'impliquer dans une affaire complexe qui va le mettre en butte à ce qu'on appelle en Turquie le Derin Devlet, c'est-à-dire l'Etat profond ou l'Etat dans l'Etat, constitué de hauts fonctionnaires, de membre des forces de sécurité et de militaires qui agissent en dehors du gouvernement et qui sont considérés comme protecteurs des intérêts nationaux même s'ils utilisent des moyens illégaux. La machine infernale qui se met alors en marche entraîne Adnan Sözmen dans l'engrenage d'un aspect du monde turc qu'il ne soupçonnait pas, ou si peu... Ce roman est un véritable tableau vivant de la Turquie urbaine d'aujourd'hui, une fable moderne et juste, profondément ancrée dans la réalité. Une intrigue bien menée, une étude psychologique détaillée et un regard pointu nous permettent de découvrir cette littérature.

08/2008

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Maroc

Notre ami le roi

Son règne est bientôt trentenaire et il est l'ami de la France, de ses dirigeants, de ses industriels, de ses élites de droite et de gauche. Roi du Maroc, Hassan II symbolise pour nombre d'Occidentaux le modernisme et le dialogue en terre d'Islam. Mais ces apparences avenantes dissimulent le jardin secret du monarque, l'ombre des complots et des prisonniers, des tortures et des disparus, de la misère. Il règne, maître de tous et de chacun, brisant par la répression, pourrissant par la corruption, truquant par la fraude, courbant par la peur. S'il n'a pas inventé le pouvoir absolu, son génie aura été de l'habiller des oripeaux propres à tromper ceux des étrangers qui ne demandent qu'à l'être. Sa " démocratie " connaît une moyenne de quatre procès politiques par an, plus de cent depuis l'indépendance, avec, chaque fois, une fournée de militants condamnés à mort ou à des siècles de prison. Tortures du derb Moulay Cherif, morts-vivants de Tazmamart, calvaire des enfants Oufkir, nuit des disparus sahraouis... La peur est l'armature de son système. Comme l'enfer, elle a ses cercles. Chacun, quelle que soit l'horreur de son sort, peut être assuré qu'un autre a connu pire. Depuis la parution retentissante de cet ouvrage, Hassan II a libéré quelques détenus dont il avait nié qu'ils fussent enterrés vivants dans ses geôles, détruit un pénitencier dont il avait démenti l'existence. Quelques prisonniers sont sortis, mais le système demeure.

06/2009

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Ecrits sur l'art

Kim En Joong, peindre sur le ciel. Les Vitraux 2010-2022

Kim En Joong est né en 1940 en Corée. A l'école des Beaux-Arts de Séoul, il est séduit par l'art occidental. En 1969, il s'installe en Suisse et trouvera dans la spiritualité des moines dominicains la vocation qu'il cherchait. Il intégrera l'Ordre en 1974. En France, il découvrira la lumière de la Provence, de la Bretagne. Ses premiers vitraux pour la nouvelle cathédrale d'Evry en 1998 révéleront son talent de peintre sur verre. Depuis lors, ses créations de vitraux n'ont cessé de se multiplier et ont traversé tous les continents, des centaines d'édifices ont été décorés par ses oeuvres. Rien que pour la période de 2010 à 2022, objet du présent ouvrage, on ne compte pas moins de 42 ensembles de vitraux monumentaux, exécutés tant dans des cathédrales, églises, chapelles que dans des bâtiments profanes, en France et dans le monde. L'enchantement des couleurs est l'une des caractéristiques de l'oeuvre de Kim, ressentie universellement. Les techniques du vitrail ont donné à l'oeuvre du peintre coloriste une nouvelle luminosité, brillante, rayonnante. Les trois ateliers de maîtres verriers mobilisés au cours de ces années, Loire, Derix et Peters, ont contribué à enrichir l'art du peintre par des savoir-faire particulièrement innovants. Les techniques mises en oeuvre ont fait appel aux plus récentes applications de la transformation du verre et de l'utilisation des émaux vitrifiables, au service d'une transpo­sition artistique éblouissante du geste du calligraphe et du coloriste. Ses liens d'amitié avec les personnalités du siècle, laïques et religieuses, les écrivains comme Julien Green, puis François Cheng, ont nourri d'une manière inédite un art de composer avec la lumière, fruit d'une méditation personnelle et reflet d'une réalité naturelle. Kim En Joong a renouvelé le vitrail millénaire des bâtisseurs de cathédrales, et apporté une contribution majeure à l'histoire du vitrail français et de l'art sacré.

05/2022