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De l'exotisme à la modernité. Un siècle de voyage français en Hongrie (1818-1910)

Extraits

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Récits de voyage

Carnet de route 1914-1918

Roger Staquet-Fourné né le 5 juin 1886 s'est battu sur le front de la guerre du 2 août 1914 jusqu'à l'armistice du 11 novembre 1918. Il appartenait au 29e régiment d'artillerie. Il a été démobilisé le 2 avril 1919. Durant toute cette période, il a tenu son carnet de route. Des petits carnets qu'il gardait dans sa poche et où il consignait tous les faits quotidiens de son périple de plus de 4 ans l'emmenant de l'Aisne en Artois, en Belgique, à Rethondes, en Champagne, Lorraine... Ces carnets sont aujourd'hui édités, outre les textes, ils comprennent aussi des dessins, croquis et photos originaux de l'auteur.

05/2011

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Petits classiques parascolaire

Lettres de poilus 1914-1918

Cent ans ont passé depuis le début de la Première Guerre mondiale qui a profondément changé le monde et les mentalités. A travers 13 lettres, vous découvrirez l'évolution de la Grande Guerre, les combats, le quotidien du poilu dans les tranchées, les bouleversements affectifs, sociaux et politiques entraînés par le conflit mondial.

08/2019

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Critique littéraire

Lettres de guerre. 1914-1918

Mort d'une surdose d'opium en 1919 à l'âge de vingt-trois ans, alors qu'il est encore sous l'uniforme, Jacques Vaché est reconnu comme celui par qui le surréalisme est arrivé. Du premier Manifeste à ses derniers Entretiens, André Breton aura toujours célébré celui qu'il appelait "l'homme que j'ai le plus aimé au monde". Et quinze Lettres de guerre, envoyées depuis le front à son ami poète ainsi qu'à Théodore Fraenkel et Louis Aragon, auront suffi pour que Vaché devienne l'arme secrète de plusieurs générations. Breton révélait en 1919 son "Umour" sans H, surgi au milieu des combats, l'expression poétique la plus pure de l'humour noir et de la "désertion intérieure". Présenter pour la première fois l'intégralité des lettres écrites par Jacques Vaché à sa famille et à ses amis pendant la guerre (158 dont 23 totalement inédites) permet de marquer le point de départ d'une aventure moderne et de mettre en lumière le soldat en action, la vocation prometteuse du dessinateur et la singularité du "dandy des tranchées".

11/2018

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Histoire de France

Carnets de campagne (1914-1918)

Henri Chennebenoist a 34 ans lorsque, le 4 août 1914, la guerre le saisit et l arrache à sa famille et à son commerce. Sa guerre, il la consigne, dès le premier jour, sur des carnets de poche. Consciencieusement, avec obstination, il note, apprécie, juge, condamne. Il nous livre, cent ans plus tard, un témoignage de première importance dans lequel se mêlent de fortes convictions. Rangés, égarés puis retrouvés et exhumés de l oubli, ces carnets apportent une pierre supplémentaire à la connaissance de ce qui fut une guerre totale.

06/2015

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Histoire de France

Ecrits de guerre 1914-1918

L'une des réponses les plus singulières à la Grande Guerre a sans nul doute été l'écriture littéraire de l'expérience guerrière. Par milliers, auteurs connus et inconnus (Henri Barbusse, Agust Stramm, Ernst Jünger, Léon Werth, Maurice Genevoix, Kurt Heynicke) se sont saisis de leur vécu au front pour en rendre compte par le roman ou la poésie. Par ses relations avec le public, les milieux littéraires ou la censure, ce "dit" de la guerre a su prendre une place centrale dans les sociétés en guerre. Légitimés par l'expérience du front et répondant à une demande de sens, ces textes ont en effet longtemps rencontré un large succès auprès de ceux qui n'ont pas connu l'enfer de la guerre.

09/2013

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Histoire de France

Souvenirs de guerre (1914-1918)

Le recteur Georges Lyon décide en 1914, face à l'invasion allemande, de rester à la tête des structures scolaires et universitaires de la partie occupée de l'académie de Lille. Il rédige ses Souvenirs qui constituent un témoignage d'une grande richesse pour saisir la vie des habitants. Il décrit les exigences allemandes, la vie difficile des Lillois et s'intéresse aux rapports qui se nouent entre les occupants et les occupés, montrant certaines accommodations mais aussi l'importance du refus.

10/2016

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Histoire de France

Journal de guerre. 1914-1918

Issu de la bonne bourgeoisie parisienne, Maurice Bedel (1883-1954) reçoit une éducation soignée et très complète. Après des études de lettres à la Sorbonne, il se consacre à la médecine et se tourne vers la psychiatrie, spécialité rare à l'époque. Il fréquente de nombreux salons où il se lie d'amitié avec de grands artistes et écrivains (Maurice Denis, Edmond Rostand, Jean Cocteau). Lui-même dessinateur, élève de Maurice Denis, il a été proche des nabis et Van Dongen. Après la guerre, il a poursuivi une carrière de romancier, d'essayiste, de journaliste et de poète. Il a connu la gloire littéraire en 1927 lorsqu'il a reçu le prix Goncourt pour son roman Jérôme 60° de latitude nord. Il livre dans son journal de guerre (1er août 1914 - 31 décembre 1918) un témoignage saisissant du déroulement de la guerre avec une distance que n'observe pas la plupart des soldats et officiers combattants.

10/2013

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Correspondance

Herbier de prison. (1915-1918)

Quoi de plus iconoclaste qu'un herbier composé entre quatre murs, sans l'étendue de la nature ? Comme une contradiction dans les termes. L'herbier de prison de Rosa Luxemburg est une archive sans équivalent. Troublante et attachante, sa fragilité et son histoire en font un témoignage de résistance et d'évasion, une fabrique de formes et de joie, un document sur le sentiment politique de la nature, fondement de toute écologie. Composé de sept cahiers datés d'avril 1915 à octobre 1918, l'herbier a pu être réalisé par la révolutionnaire emprisonnée grâce à l'amitié sans faille de quelques femmes, ses amies intimes dont la féministe Clara Zetkin. Au-delà des quelques fleurs et mauvaises herbes de la cour de la prison que Rosa glane lorsqu'elle sort sous surveillance, ce sont ses proches qui lui envoyèrent par lettres des spécimens séchés ou des bouquets fleurs fraîches qu'elle-même pressait. Aux planches de l'herbier répondent ainsi tout une correspondance où il est question de botanique, de nature, de romantisme allemand, d'amour de toutes créatures, et cela, "en dépit de l'humanité" . Rosa Luxemburg ne cesse d'encourager ses proches à garder leur joie de vivre et leur gaieté alors que les nuages qu'elle entraperçoit par une fenêtre à barreaux se chargent des couleurs de la guerre et de l'acier. L'Herbier et le rossignol est constitué de 133 planches botaniques accompagnées de la traduction des légendes manuscrites de celles-ci. Cet ouvrage recueille également une soixantaine de lettres, dans lesquelles la révolutionnaire évoque sa passion pour les plantes, ainsi que pour les animaux. Des documents inédits en français complétent le volume, notamment un journal où Rosa Luxemburg consigne les faits et gestes de sa vie d'incarcérée.

11/2023

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Histoire de France

Infirmières de guerre en service commandé. (Front de 1914 à 1918)

En 1936, Jane de Launoy, infirmière, écrit un remarquable ouvrage intitulé «Infirmières de Guerre en service commandé» sur la base du journal qu'elle a tenu minutieusement, jour par jour, durant les quatre années de conflit de 1914 à 1918. Son oeuvre n'a jamais été rééditée en français et a sombré dans un oubli regrettable. Jane de Launoy est pourtant la seule infirmière belge ayant porté un témoignage aussi complet dans le domaine des soins durant la Première Guerre mondiale. Le centenaire de cette «Grande Guerre» - une expression que Jane de Launoy ne cautionnerait sans doute pas - nous offre l'occasion de remettre en lumière cet ouvrage unique. Unique par le style très personnel de l'auteure... Unique aussi par la qualité des détails de la vie quotidienne des patients et des soignants de l'hôpital L'Océan. Cette «Ambulance», selon le terme consacré de l'époque, constitue un projet avant-gardiste. Il s'agit en effet d'un hôpital qui, sur l'initiative et la conduite du Docteur Depage, se rapproche, par sa conception et son fonctionnement, d'un hôpital universitaire moderne où soins et recherche sont intimement combinés pour la première fois dans l'histoire de la médecine en Belgique... Unique également par sa vision spécifiquement infirmière des soins, dans laquelle le lecteur se sentira revêtu de l'uniforme de Jane de Launoy et sera immergé dans sa vie de soignante. Il partagera son enthousiasme, ses doutes, son horreur et sa joie... Unique enfin parce qu'il témoigne des premiers pas, encore hésitants, d'une profession née dans l'immédiat avant-guerre et qui progresse à grandes enjambées pendant ces quatre années terribles.

05/2015

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Histoire de l'Eglise

La compagnie de Saint-Sulpice 1900 - 1930. Au coeur de la crise moderniste 1900-1930

A travers ce nouvel essai, le père Bernard Pitaud, sulpicien, poursuit son histoire de la compagnie de Saint Sulpice, chargée de la formation des prêtres et des séminaires. Après avoir affronté au cours du XIX e siècle les suites de la Révolution française et de l'Empire, elle va se trouver mêler à d'autres soubresauts la séparation de l'Eglise et de l'Etat, de 1904 1905 jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, vue à travers les figures de deux supérieurs généraux, les pères Lebas et Garriguet mais surtout la crise moderniste, résultant notamment du choc entre l'examen critique et archéologique des textes et les dogmes de l'Eglise. Cette crise est illustrée en particulier par les affaires Touzard et Brassac, ainsi que par la fameuse querelle Lahitton Branchereau sur la théologie de la vocation sacerdotale.

09/2023

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Histoire internationale

Journal d'un diplomate en Russie. 1917-1918

Louis de Robien fut un témoin privilégié des soubresauts des révolutions russes. En poste à l'ambassade de Pétrograd depuis 1914, il a couché chaque jour dans son journal les observations rapportées de la rue comme des salons de la haute société ou des antichambres du pouvoir. Sa chronique précise et vivante raconte dans leurs moindres détails la chute du tsar, le coup d'Etat des bolcheviks et les prémices de la guerre civile. Narrateur intelligent, raffiné et subtil, Louis de Robien se garde de tout préjugé et porte un regard lucide et détaché sur un régime à bout de souffle, une poignée d'aventuriers prêts à tout et un peuple désabusé impatient d'en finir avec la guerre. Document majeur oublié depuis des décennies, ce Journal d'un diplomate en Russie nous est encore précieux aujourd'hui pour comprendre comment, en 1917, l'impossible s'est produit.

05/2017

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Histoire internationale

La Suisse face à l'espionnage (1914-1918)

La Première Guerre mondiale ne se déroula pas uniquement sur les champs de bataille. Elle se développa, de manière insidieuse, dans les pays neutres, sous des formes moins sanglantes mais tout autant efficaces. La Suisse, à proximité immédiate des pays en guerre, parfois à quelques centaines de mètres des affrontements, allait être un terrain particulièrement propice pour l'espionnage. Allemands, Français, Anglais, Autrichiens, Turcs, tous développèrent des réseaux de rensei gnements sur le territoire helvétique, organisant à certaines occasions des opérations militaires entre Zurich et Genève. Industriels suisses impliqués dans l'économie de guerre, tel Jules Bloch dont le train cheminait sans cesse de Bienne à Genève, chargé de fusées d'obus, Nachrichtenoffizier, comme Hans Shreck, chef du contre-espionnage allemand qui allait être arrêté par la police fédérale avant d'être exfiltré de la clinique dans laquelle il était interné, ou simples agents recrutés parmi la population locale, les espions allaient devenir une hantise dont les Suisses conservent un vague souvenir sans pourtant se rappeler les événements qui défrayèrent les chroniques cinq années durant.

01/2015

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Littérature étrangère

Journal (1918-1920)

25 juillet 1920, Nelly Ptachkina tombait dans la cascade du Dard, au pied du Mont-Blanc. Elle avait dix-sept ans et laissait un journal, édité ensuite par sa mère, dans les années 1920. Joseph Kessel en publia des extraits dans ses Souvenirs d'un commissaire rouge. Le Journal (1918-1920) recouvre la chronologie de la guerre civile depuis son déclenchement jusqu'aux débuts des conflits russo-polonais, lesquels entraîneront la guerre soviéto-polonaise. Mue essentiellement par la nécessité d'une introspection liée à la construction de sa personne, Nelly utilise ses notes pour rédiger de véritables "rapports" sur son état intérieur face à ces complexes bouleversements historiques. Elle ignore alors, mais plus pour très longtemps, que vivre et s'observer, pour elle, sera synonyme de se penser comme témoin historique. D'une maturité peu commune et d'une indépendance d'esprit absolue, Nelly, dont la personnalité est peu à peu façonnée par la présence constante de la mort et la perspective de la destruction du monde familier, reste cependant attachée à une Russie dont elle n'a pas encore compris ni accepté la disparition. Mais, face aux pogroms qui déchirent l'Ukraine et à l'explosion de la violence, l'émigration devient salut, même si c'est le coeur lourd qu'elle se sépare des paysages familiers. Images vues comme à travers le trou de la serrure, de façon parcellaire, fragmentée, floue: c'est ainsi que la révolution et la guerre civile apparaissent à un individu isolé, aux familles jetées dans la tourmente et, à plus forte raison, à une adolescente pensant son devenir dans un monde déstructuré. Mais l'acte de l'écriture implique une volonté magistrale : c'est de cette volonté que Nelly sera porteuse, érigeant la vie privée en acte de résistance et l'écriture de soi en un document contribuant à l'élaboration d'une micro-histoire du XXe siècle.

10/2011

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Régionalisme

Lyon. 1914-1918

Lorsque l'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août 1914, l'ouverture des hostilités surprend Lyon en pleine Exposition internationale urbaine. Lyon, qui a une réputation hospitalière établie, se transforme rapidement en un vaste hôpital soignant les blessés rapatriés du front. Sa situation géographique proche de la Suisse en fait une plaque tournante stratégique. De nombreux réfugiés affluent pendant que la ville devient également un centre d'échange de prisonniers. Tout en cherchant à aider au maximum les combattants et les victimes de la guerre, la municipalité doit veiller aux besoins des Lyonnais. Edouard Herriot, son maire, cherche pendant le conflit à maintenir le plus possible la vie, le travail et l'activité dans la cité, alors en plein essor industriel. Ainsi, les femmes participent à l'effort de guerre et Lyon se change en un centre de fabrication au service de l'industrie militaire. Grâce à cette magnifique sélection de cartes postales et de photographies anciennes, Roland Racine nous décrit la vie lyonnaise durant la Grande Guerre et nous rappelle que cette ville de l'arrière a été touchée de plein fouet par le premier conflit mondial.

10/2015

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Sciences historiques

Rouen 1914-1918

Ce livre, publié à l'occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, concerne Rouen, principale base durant quatre ans des armées du Commonwealth en France. Devenue, l'espace du conflit, premier port de France, Rouen, capitale de la Normandie, n'a jamais été aussi cosmopolite. Nous avons rassemblé, pour cet ouvrage, une iconographie importante, en partie inédite, pour illustrer deux textes écrits à la fin de la guerre sous les plumes de Georges Dubosc et de Colette Yver.

07/2014

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Histoire de France

Marseille 1914-1918

26 juillet 1914 : Le Petit Provencal s'inquiète de "la plus grave menace pour la paix de l'Europe qu'on ait enregistrée depuis longtemps". Les crieurs de journaux sont dès lors assaillis, les kiosques assiégés, et le spectre de la guerre se met à hanter les conversations des Marseillais... Les hommes partent au front, la cité phocéenne plonge dans le silence et dans une attente anxieuse. 14 août 1914 : l'arrivée de premiers convois blessés, les premiers tués... Et c'est au moment où les Marseillais commencent à saisir concrètement l'ampleur du drame et comptent leurs premiers morts que la calomnie s'abat sur la Provence et sur Marseille en particulier... Dès les premières défaites, on cherche des coupables : ce seront les soldats du Midi, ces Méridionaux abrutis de soleil, aussi paresseux que forts en gueule... Les journaux parisiens se déchaînent, les quotidiens marseillais ripostent pour soutenir leurs soldats... Jean-Yves Le Naour, d'une écriture vive et efficace, nous raconte la rumeur, le rôle des journaux de l'époque, la mauvaise réputation des gens du midi, l'arrivée des troupes coloniales, la générosité des populations marseillaises et le soulagement de la fin de la guerre.

09/2014

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Généralités

Hartmannswillerkopf. 1914-1918

L'Hartmannswillerkopf est un massif dominant la plaine d'Alsace qui fut, en 1915, le théâtre de combats acharnés entre Français et Allemands. Ce haut lieu de la Grande Guerre est sanctifié par le sacrifice de milliers de soldats des deux camps. Un des quatre monuments nationaux français y a été construit. Aucun livre n'a retracé par le texte et l'image les quatre années de guerre à l'Hartmannswillerkopf. Rédigé à partir de sources à la fois françaises et allemandes, celui-ci présente les doctrines qui avaient cours avant 1914 dans les domaines de la guerre de montagne et de la guerre de siège, et il brosse un panorama complet du champ de bataille et de son organisation au fil de la lutte. Plusieurs chapitres exposent notamment les opérations de l'année 1915, au cours de laquelle chacun des adversaires se dispute âprement le sommet de la montagne. Les opérations des années 1916 à 1918 font, quant à elles, l'objet de développements originaux, avec la narration d'épisodes méconnus, comme la terrible guerre des gaz à la fin de 1918.

07/2022

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Histoire de France

Prisonniers 1914-1918

L'imaginaire de la première guerre mondiale s'embarrasse peu des prisonniers ! Le relatif oubli du prisonnier de guerre français n'est pas récent. Au lendemain du conflit, les contemporains tentèrent de masquer cette réalité en valorisant d'autres figures cardinales. Certains magnifièrent le Poilu, un auteur de hauts faits d'armes pendant que d'autres insistaient sur le sacrifice de toute une génération, dans un culte exclusif des victimes du conflit. Parti dans l'anonymat de la guerre de masse, oublié dans les camps allemands, rentré au pays dans cette ambiance paroxystique de deuil patriotique, le prisonnier de guerre ne pouvait légitimement trouver sa place dans cette société. Il allait errer dans ce monde de l'entre-deux-guerres d'abord, puis dans les mémoires, sans aucune reconnaissance de sa souffrance… Découvrir, à partir de son courrier, le cheminement d'un prisonnier de la première guerre mondiale nous permet d'appréhender une réalité complexe. Plus encore que ce sort commun partagé par tous les prisonniers, l'auteur nous fait vivre une véritable odyssée qui nous mène des combats de 1914 au retour au pays en 1919, en passant par les divers camps d'internement qui furent autant d'épreuves pour les captifs.

08/2013

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Histoire de France

Larodde 1914-1918

Sur les quelque 160 hommes de notre commune qui y sont partis, 62 y ont laissé la vie : disparus, morts au combat, décédés par i(suite de maladie contractée en service). Les plus chanceux sont revenus mourir chez eux... En 1921, un monument est érigé, avec leurs noms gravés dans la pierre, pour que les générations futures se souviennent, pour qu'ils ne soient pas morts pour rien. C'est un hommage qui leur est rendu ici. L'évocation de leur vie, celle de leurs batailles les rendent proches. C'était hier. Association Larodde, Mémoire et patrimoine

10/2018

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Première guerre mondiale

Reconnaître (1914-1918)

Reconnaître et remercier les soignants et les aidants est une question très contemporaine. Elle a aussi des racines profondes. La Grande Guerre en donne une illustration saisissante. On estime à plus de 4 millions les soldats français blessés. Avec près de 150 hôpitaux temporaires et au moins 178 000 soldats hospitalisés, les Alpes-Maritimes et Monaco se distinguent. Médecins, infirmiers, aidants et d'abord des femmes très souvent encadrées par la Croix-Rouge ont manifesté un engagement inédit. Il fallait reconnaître celles et ceux qui s'étaient durablement dévoués au soin des blessés ou malades évacués des fronts du Nord, de l'Est et d'Orient. Par la médaille des épidémies, parfois la Légion d'honneur, et principalement la médaille de la reconnaissance française, leur abnégation a été saluée. Etrangers - notamment britanniques, italiens, belges, suisses, monégasques, américains, hollandais - ou français, ils sont plus de 500 à avoir été éligibles, et près de 430 à avoir été décorés. Célèbres ou, le plus souvent, inconnues, les femmes sont les premières éligibles et attributaires. Au moyen d'archives inédites, le présent travail vise à rappeler leur engagement aussi discret qu'indispensable.

04/2022

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Histoire internationale

La Hongrie des Habsbourg. Tome 2 : de 1790 à 1914

Entre la mort de Joseph II et l'attentat de Sarajevo, la Hongrie, intégrée dans la Monarchie des Habsbourg, est entrée dans la modernité économique, politique et culturelle, non sans souffrir de la tutelle viennoise jusqu'à 1867. Préparée par la pensée éclairée solidement enracinée et vingt ans d'efforts réformistes sous l'étouffant gouverneraient de l'ère Metternich (1815-1848), la révolution de 1848 liquida le système féodal et instaura un régime parlementaire. Ni la brutale répression de 1849, ni les efforts du néo-absolutisme ne purent toutefois plier la résistance des vaincus et en 1867, François-Joseph fut contraint d'accepter le Compromis qui transforma l'Empire d'Autriche en une Double Monarchie et entérina les règles de fonctionnement du dualisme. Dans la période du dualisme (1867-1914), l'action des gouvernements libéraux a valu à la Hongrie une croissance économique soutenue, un système éducatif performant, une justice humanisée, et aussi le respect de la liberté de conscience, encouragée par une presse libre et dynamique. Ces profondes transformations trouvèrent leur expression dans l'essor de Budapest qui devint une grande capitale européenne, sur le modèle de Paris, de Vienne ou de Berlin. L'Exposition de 1896, organisée pour marquer le Millénaire de l'arrivée des Hongrois dans le Bassin des Carpates, célébra les succès du présent et témoigna de la foi dans l'avenir. Mais le poids des archaïsmes sociaux et l'appréhension de risques que faisait courir au pays le conflit avec les nationalités empêchèrent même après 1900 l'adoption du suffrage universel dans un pays profondément attaché à sa tradition parlementaire. Ces querelles ont malheureusement occulté l'image de la Hongrie libérale et son rayonnement dans le domaine littéraire, musical, artistique et n'ont laissé apparaître qu'une image malveillante de "prison des peuples" persécutant les nationalités minoritaires.

12/2011

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Sciences historiques

De la Lorraine allemande à la Moselle française. Le retour à la France 1918-1919

Le 11 novembre 1918, l'armistice de Rethondes met fin à la Première Guerre mondiale. Pour les habitants de l'Alsace-Lorraine, cette date est aussi la fin d'une annexion d'un demi-siècle au Reich allemand, et d'une période de quatre années (1914-1918) d'oppression, de restrictions, de privations et d'humiliations. La délivrance de novembre, concrétisée par l'entrée des troupes françaises dans les villes et les villages, est saluée par des manifestations d'enthousiasme, qui culminent à Metz les 19 novembre et 8 décembre 1918. Passée l'euphorie de la victoire, il s'agit pour la France de réintégrer les "provinces recouvrées", et d'y installer l'administration et la législation françaises. A Metz et en Moselle, les représentants de Clemenceau, le commissaire de la République Léon Mirman en tête, ont mission de mener une assimilation nette et rapide. Mais la tâche est délicate, car on ne passe pas brutalement d'une souveraineté à une autre, et on ne gomme pas d'une signature ministérielle cinquante ans d'une histoire passée sous tutelle étrangère, durant laquelle se sont forgés un particularisme et un mode de vie que la population tient à ne pas voir disparaître contre son gré. Les autorités françaises, à trop vouloir faire bien et vite, ont commis des erreurs qui ont abouti, dès la fin de 1918, à un désenchantement, à des désillusions et à un mécontentement, créant ce qué l'on a appelé "le malaise alsacien-lorrain". L'objet de cet ouvrage, publié à l'occasion du centenaire du retour de la Moselle à la France, est d'aider le lecteur à décrypter cette période, comprise entre la fin de 1918 et celle de 1919, au cours de laquelle la population mosellane, après avoir cru à une délivrance joyeuse et sans ombre, a douté quelques mois durant des intentions de la République et des sentiments de la France. Si un siècle est passé, avec d'autres déchirures et d'autres bouleversements, l'histoire de la Moselle et son identité en ont conservé quelques traces !

06/2018

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Première guerre mondiale

Weltkrieg. Un village alsacien à l'heure de la guerre mondiale 1914-1918

C'est la chronique de l'immense guerre mondiale vue depuis un minuscule village. C'est la chronique de quatre interminables années. C'est la chronique d'un Alsacien, Français de tout son coeur et Allemand de fait. C'est la chronique d'un paysan qui rêvait d'être typographe. C'est la beauté de la calligraphie et l'expressionnisme des couleurs. C'est l'impertinence du trait. C'est la puissance de l'ironie et du grotesque pour surmonter la tragédie. C'est une ode à la liberté et à la résistance. C'est la foi en l'avenir quand le présent est si terrible.

11/2021

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Critique littéraire

Voyages en Andalousie au XIXe siècle. La fabrique de la modernité romantique

Le voyage en Andalousie au XIXe siècle apparaît comme une réponse à la double révolution mimétique et médiatique à laquelle la littérature est alors confrontée. C'est avec les dispositifs de la modernité (lithographie, photographie, littérature journalistique) que dialoguent les écrivainsvoyageurs dont les textes sont ici étudiés : Laborde, Chateaubriand, Taylor, Irving, Gautier, Dumas père, Botkine, Andersen, De Amicis, etc. C'est pourquoi ces objets littéraires aux statuts génériques et éditoriaux divers (voyages pittoresques, contes, feuilletons, lettres...) doivent être replacés dans l'environnement des productions culturelles liées à l'Andalousie à l'époque : le Handbook espagnol de Richard Ford, les photographies de Charles Clifford et de Jean Laurent, les études qu'Owen Jones publie sur l'Alhambra, l'Exposition universelle de Londres en 1851, ou encore les illustrations que Doré donne pour L'Espagne de Davillier. Au terme de ce parcours, on comprend comment, de la rencontre d'un genre problématique - le récit de voyage - et d'un espace auquel se superposent des loci parfois contradictoires - l'Andalousie -, naissent des pratiques révélatrices de ce que la modernité romantique fait à la littérature.

06/2018

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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Histoire de France

Carnets de guerre 1914-1918. Un témoin lucide

Cet ouvrage n'est pas un témoignage de plus sur la Première Guerre mondiale. A l'heure où le dernier Poilu a disparu, voici une chronique de la guerre unique en son genre, vue des bureaux de l'arrière, où l'on s'occupe du matériel et de la logistique. Ce livre est un reportage quasi quotidien observant les faiblesses de l'organisation, les inepties de la bureaucratie, le brassage social, les inimitiés et la camaraderie, la couardise et le courage. Ecrites au fil de la plume, sans presque aucune rature, par un de ces fils de la IIIe République, un jeune paysan franc-comtois devenu grâce à l'école un intellectuel profondément patriote, ces pages frappent par la qualité de l'écriture et la finesse de l'analyse.

10/2011

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Histoire de France

Souvenirs d'un officier de zouaves. 1915-1918

Ces Souvenirs d'un officier de zouaves sont inédits. L'auteur, Charles Hanin, les a écrits en 1919 à partir des notes jetées à la hâte sur ses carnets depuis son départ pour le front des Dardanelles jusqu'à l'Armistice. Issu d'une famille établie en Algérie au milieu du XIXe siècle, Charles Hanin est mobilisé à Alger dans un régiment d'Afrique. Avec son unité il rejoint en mai 1915 le corps expéditionnaire franco-britannique, qui a débarqué à Gallipoli dans le but de contrôler les Détroits. Il laisse un récit saisissant des combats contre les Turcs émaillé de descriptions des lieux et des hommes, qui attestent de son remarquable talent d'écrivain et de son sens de l'observation. Il est présent comme aspirant à la bataille de Verdun, puis à celle du Chemin des Dames, où il fait une peinture sans concession de la guerre de tranchées. Parti simple soldat, il entre en Belgique comme sous-lieutenant de zouaves en novembre 1918, après avoir été grièvement gazé. Charles Hanin prend ensuite la plume en complète sincérité. Il ne dissimule rien de ses antipathies ou de ses admirations. Ses souvenirs sont écrits dans un style qui reflète une personnalité affirmée, mûrie aux heures terribles de la guerre. Ils portent la marque des épreuves endurées. Le lecteur garde de ce témoignage une impression profonde.

09/2014

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Histoire de France

La France en guerre. Cinq "années terribles" - 1792-1793, 1814-1815, 1870-1871, 1914-1915, 1939-1940

Revisiter la notion d'année terrible telle quelle avait été forgée par Victor Hugo pour désigner la séquence allant de la déclaration de guerre de juillet 1870 à la fin de la semaine sanglante en mai 1871, tel est l'enjeu de cet ouvrage collectif. Fondé sur une approche transpériodique et transdisciplinaire, il invite à une réflexion sur les processus de désignation et les usages de ce chrononyme d'année terrible. Cinq séquences d'entrée en guerre ont été retenues afin de les comparer. Comment les historiens questionnent-ils cette notion polysémique ? Interrogeant les paradigmes de ces moments de basculement dans une autre temporalité, ils en définissent l'échelle la plus pertinente pour capter la perception des contemporains face à cette expérience traumatisante qui bouleverse les repères. Pour cela, ils analysent les traces scripturales, visuelles, matérielles produites par les contemporains, figures en vue comme anonymes. Mais cet ouvrage propose aussi une réflexion sur les processus de construction mémorielle de ces années terribles, en termes de filiations comme de décalages, avec l'objectif de leur instrumentalisation politique.

11/2018

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Histoire de France

La Grande Guerre. Fin d'un monde, début d'un siècle (1914-1918)

La Première Guerre mondiale ouvre tragiquement le XXe siècle. Sondant les mentalités, l'action des chefs comme des humbles, des civils comme des militaires, interrogeant les attitudes de ceux qui décident, autant que de ceux qui vivent la guerre dans le froid des usines ou dans la boue des tranchées, François Cochet englobe toutes les dimensions de ce conflit total. Synthèse d'ampleur refusant de céder à une lecture partisane et exclusivement hexagonale, l'ouvrage répond ainsi à toutes les questions sur cet affrontement dantesque.

01/2018

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Histoire de France

Souvenir de ma captivité en Allemagne. 1914-1918

Des couleurs pastel, un trait de crayon précis, caricatural et singulier, des portraits, des scènes de vie comme autant de révélateurs pour l'histoire de la Grande Guerre, le carnet de dessins du soldat français Maxime Bourrée nous offre une plongée au coeur des camps de prisonniers en Allemagne. L'iconographie des camps a, probablement, été abondante mais elle est rarement parvenue jusqu'à nous dans un tel état de conservation et sous cette forme très particulière du carnet qui rassemble et agence l'ensemble des dessins d'un artiste. Dans ce coffret, les dessins, reproduits in extenso, sont enrichis de contributions qui retracent le destin extraordinaire de Maxime Bourrée foulant le sol belge à la fin du mois d'août 1914 avant quatre années de captivité à Parchim. Au gré de leurs spécialités, les historiens ont sondé et décortiqué le travail de l'artiste normand et son écriture 'dessinée" de l'espace concentrationnaire en temps de guerre. Toute la richesse du carnet Souvenirs de ma captivité en Allemagne. 1914-1918 est loin d'être entièrement révélée par ces contributions mais elle attend, aujourd'hui, de nouvelles investigations rendues possibles par cette belle publication.

11/2017