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Démosthène Agrafiotis

Extraits

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Expression orale

Votre parole vaut de l'or

Un livre gourmand, instructif, distrayant et un brin décalé qui puise dans 3000 ans d'art oratoire et dans les coulisses des grands orateurs pour livrer des secrets d'éloquence comme on entrerait dans la cuisine de chefs. Un vademecum vif et plaisant pour être plus éloquent au quotidien. Les 25 leçons d'éloquence de ce petit livre, dans l'esprit des Petites leçons de grec de Jacqueline de Romilly et de la leçon de philosophie plaisante en 3 minutes de Pascal Seys, sont un lieu d'enseignement et de plaisir. Chaque loi (ou secret) est accompagnée d'une " injonction " un brin provocatrice, d'une petite leçon étayée, d'une citation ou d'illustrations empruntées au champ de la politique, de la culture, de l'histoire, de la sagesse antique ou d'un exemple d'orateur contemporain marquant (ex : les bègues = Joe Biden ou Amanda Gorman). Les citations ou exemples vont de Démosthène à Jacinda Arden, en passant par César, Suétone, Montaigne, Pascal, Churchill, Tchekhov, Sacha Guitry, Sarah Bernhardt Georges Pompidou, Michel Serres... " A vos marques, prêts, soyez convaincants ! "

03/2022

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Littérature française

La prodigieuse ascension de Frantz Roumiel, enfant des Isles

Cette histoire, c'est celle d'un enfant qui, soustrait à ses parents naturels pour cause de maltraitance, et confié à un couple de personnes d'un certain âge et sans enfant, va connaître une prodigieuse ascension, grâce à l'amour et à la confiance que ce couple va lui témoigner mais aussi à l'attention que va lui accorder un " grand " ami qui lui servira de mentor jusqu'au moment où il décidera de s'en séparer pour voler de ses propres ailes. Très tôt, ce garçon va entreprendre de se "former" pour devenir le personnage important qu'il rêve d'être un jour. C'est ainsi qu'il entreprend de se rééduquer, tout seul, comme l'a fait avant lui le grand Démosthène, pour se débarrasser de son problème de langage qui risquerait de lui causer un sérieux handicap pour la réalisation de son grand rêve : devenir un brillant avocat martiniquais, pour aider son peuple à s'émanciper. Sa rencontre avec le grand Mirabeau, qu'il admire et qui présente le même problème de langage que lui, va l'aider à surmonter son zézaiement et à s'engager sur la voie dont il rêve.

09/2019

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Critique littéraire

Vies parallèles

Ce grand massif d'écriture, qui a longtemps récapitulé l'histoire de la Grèce et de Rome, nous est restitué ici dans une nouvelle traduction qui lui donne un ton résolument neuf et en un seul volume, suffisamment autonome - grâce à ses notes en bas de page, à son " dictionnaire Plutarque ", à ses cartes - pour qu'on puisse le lire sans avoir toute une bibliothèque à portée de main. Ces 48 Vies sont autant de " portraits d'une âme ", de romans brefs dont les héros sont confrontés à la Fortune et à la mort : Thésée, Périclès, Alcibiade, Alexandre, Démosthène mais aussi Romulus, Coriolan, César, Antoine (et Cléopâtre)... Le coup de génie de Plutarque, ce Grec natif de Chéronée qui étudia à Athènes et séjourna à Rome, aura été de les réunir en des parallèles appariant un Grec et un Romain, vérifiant que les uns et les autres reconnaissent les mêmes valeurs et partagent un même passé, qui sont aussi les nôtres. " Plutarque, écrit François Hartog, fait partie de nos bagages : l'abandonner en route serait renoncer à toute une part de la compréhension de l'histoire intellectuelle occidentale, en son sens le plus large. "

01/2002

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Grèce classique

La politique : une activité dangereuse en Grèce ancienne ?

"Si j'avais fait de la politique, je serais mort depuis longtemps" , déclare Socrate à 70 ans, lors de son procès à Athènes en 399 avant J. C. Remarque étonnante : il vivait sous un régime qui passe pour le modèle idéal de nos démocraties modernes. Etait-ce donc si dangereux de se lancer dans cette activité en Grèce ? De fait, les risques de la vie politique moderne en France n'ont rien à voir avec ceux que prenaient les "orateurs" en Grèce, même s'ils présentent parfois des ressemblances troublantes. Les hommes politiques grecs et surtout athéniens ont connu un incroyable harcèlement judiciaire, se terminant souvent très mal (perte des biens, de la citoyenneté, exil, condamnation à mort) - quand ils n'étaient pas tout simplement assassinés. On s'étonne que Périclès soit mort dans son lit quand on voit la triste fin d'Alcibiade ou de Démosthène. Cet ouvrage, qui s'appuie sur des textes abondamment cités, intéressera tous ceux qui souhaitent mieux connaître le fonctionnement réel de la démocratie grecque et la comparer à la nôtre... ainsi que les hommes politiques modernes prompts à se référer à ce régime qui ne fut peut-être pas idéal, mais qui reste toutefois admirable à bien des titres.

01/2022

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Philosophie

Moi, Aristote

Ce récit de la vie d'Aristote montre assez bien que, même s'il est connu comme un des plus grands philosophes de tous les temps, il était un véritable homme de science, au sens moderne du mot, un penseur, chercheur et professeur. Sous forme d'autobiographie, le présent récit nous rappelle du même souffle, grâce à des repères historiques bien définis, tout ce que nous devons à la culture grecque : l'académie, l'éthique, les sculptures d'Aphrodite, le théâtre, les sciences, sans oublier les bases servant à l'étude de nos systèmes politiques. Vingt-quatre siècles avant nous, Aristote s'étonnait déjà de tout. Ami du conquérant Philippe de Macédoine, il a été un professeur d'Alexandre dit Le Grand et il connaissait de près Démosthène, que l'on donne lui aussi, avec le Romain Cicéron, comme l'un des deux plus grands orateurs de l'Antiquité. Cette biographie s'en tient strictement à des faits vérifiables antérieurs à l'année 322 avant notre ère, date de la mort d'Aristote. L'auteur, qui utilise un vocabulaire aussi près que possible de sa source, ne pose aucun jugement sur sa personnalité ou sur ses oeuvres. Mais le portrait qui se dégage de cette vie fera consensus : Aristote était heureux.

04/2020

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Histoire ancienne

Le monde grec à l'époque classique. 500-323 av. J.-C., 4e édition

La période classique (Ve-IVe siècles) est la plus célèbre de l'histoire de la Grèce, la plus célébrée aussi. Elle a exercé une véritable fascination sur les siècles suivants grâce aux témoignages littéraires, architecturaux ou artistiques qu'elle a laissés à la postérité. Cette fascination n'est pas allée sans distorsions des réalités contemporaines, moins aisées à comprendre qu'il n'y paraît au premier abord. L'importance et le poids d'Athènes durant ces deux siècles a en effet occulté la diversité du reste du monde grec, tandis que l'appropriation par les civilisations occidentales du "miracle grec" a contribué à donner à cette période l'image d'un apogée dans tous les secteurs de la civilisation. De fait, de Marathon à Chéronée, de Miltiade à Démosthène en passant par Périclès, Hérodote, Thucydide, Eschyle, Sophocle, Euripide, Aristophane, Phidias, Praxitèle, Platon ou Aristote, c'est Athènes qui semble fournir le fil conducteur à l'histoire, donner le ton à la civilisation du temps et préciser le cadre d'un éternel grec, dans ses réussites comme dans ses échecs. Mais Athènes n'est pas la Grèce et la vision idyllique d'un monde est ici discutée et partiellement remise en cause, au travers des événements, mais aussi des grands domaines de l'histoire (politique, société, culture, religion), pour aboutir à des conclusions plus nuancées sur une période qui demeure extraordinaire.

02/2020

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Littérature française

Maître-Minuit

On pourrait dire que Poto est né sous les tristes tropiques d'une dictature sanguinaire – terre d'apocalypse où la violence est partout – de père inconnu et de Marie Élitha Demosthène Laguerre, sa mère présumée qui erre chaque nuit dans les vapeurs de colle. On pourrait dire aussi que Poto a un vrai don pour se percher au niveau des étoiles, rêver sa vie, lui qui joue aux petits soldats avec des cafards dans ce qui lui sert de chambre et se raconte le monde, et tous les mondes possibles, à coups de crayon. Et puis Poto se met en chemin. Ses dessins dans un sac à dos, il mime le fou pour que la faune de la cité le laisse en paix, vivant de larcins et de jongleries, avec pour seule ambition de continuer à vivre et d'être un artiste… Jusqu'au jour où il se place sous l'étrange protection d'un tueur à gages à la solde du président-à-vie, le boss de la cité, qui tire les ficelles dans ces bas-fonds où tout un peuple joue chaque jour sa survie. Voici donc l'histoire d'un funambule, d'un arpenteur qui apprend tout de la vie en marchant, incarnation nouvelle de Maître-Minuit, géant haïtien légendaire, « un homme qui reste debout, avance toujours, quoi qu'il arrive ».

10/2018

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Histoire ancienne

Philippe II de Macédoine

Philippe II (v. 382-v. 336), créateur de la phalange macédonienne, vainquit les Grecs à Chéronée (338) et soumit pour deux siècles la Grèce à, la tutelle macédonienne, malgré les efforts de Démosthène. Il se préparait à marcher contre Darius III lorsqu'il fut assassiné. Son fils Alexandre réalisa cette ambition en conquérant l'Empire perse... Derrière cette définition de dictionnaire se cache un destin hors norme. En un quart de siècle, Philippe II, qui s'était imposé dans une Macédoine en pleine dissolution, fit de son royaume un Etat puissant. Il en doubla la superficie, le dota d'un grand pouvoir militaire, diplomatique, économique. Il parvint, ce qui paraissait presque impossible, à réaliser l'union de la Grèce. La Macédoine joua alors un rôle majeur, au carrefour entre le monde grec traditionnel, le Sud-Balkan et le monde asiatique. C'est Philippe II qui créa les conditions permettant le fulgurant destin d'Alexandre et ouvrant la voie à la conquête romaine, forgeant pour des millénaires l'avenir de l'Europe. Derrière son œuvre, il faut également percevoir l'homme. Le roi poursuivit-il ses buts sans relâche, pendant un quart de siècle ? Sut-il mettre une vie privée, quelque peu agitée, au service de son idéal ? Par une synthèse particulièrement complexe, sachant à la fois utiliser ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses, il parvint en tout cas à être l'homme d'un grand dessein, même prématurément interrompu.

05/2002

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Romans historiques

Les cendres de Persépolis. Ou Le fils de Zotos

Alexandre le Grand, son armée victorieuse de l'empire perse ? Dès les premières lignes, voilà qui semble débuter comme un roman de guerre. Un de plus. Et ce n'en est pas un. Ecoutant le tumulte des peuples, l'auteur vous entraîne dans la vie de deux hommes, Timarkhos et son fils Basiléios. Pas plus l'un que l'autre, ils n'ont choisi ces tribulations qui les conduisent à travers le Proche-Orient, l'Egypte, la Grèce, les Balkans. Comment parviendront-ils, entre aventures, dangers, déceptions ou bonheurs inespérés, à trouver le chemin, sinon de la sagesse, tout au moins d'une façon plus humaine de décider de leurs actes ? Le rôle des femmes, qui à tour de rôle sauront les accueillir, est décisif dans leurs destins, dont les hasards les conduiront à choisir la vie ou la mort. Sur leurs chemins, parmi d'autres héros de fiction, on rencontre quelques inoubliables figures du passé. De celles qui emplissent les livres d'IIistoire, hommes d'action tels Philippe de Macédoine, Alexandre, Iphicrate ou Démosthène, mais aussi caractères féminins parvenus jusqu'à nous, comme ceux de Milto, Thaïs ou Phrvné. Ce roman est aussi celui de l'amour filial, sous ses formes parfois cachées, nous renvoyant à la silhouette tutélaire de Zotos dont se réclament nos deux héros. Alors, entrez, et faites comme Timarkhos : Je suis parti droit devant moi. Je ne me suis pas retourné.

03/2011

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Histoire de la philosophie

Confluences de la philosophie et de la rhétorique grecques

Dès leur naissance en Grèce, la philosophie et la rhétorique se sont mutuellement influencées, et leur dialogue s'est poursuivi tout au long de l'Antiquité. Ces deux disciplines, qu'on aurait tort de figer dans une antithèse stérile, se rencontraient sur des terrains essentiels, comme la vérité, la justice, la politique, la délibération, la logique des raisonnements et l'analyse du fonctionnement de l'esprit, les éloges, la religion, l'enseignement, ou encore la critique des oeuvres d'art. L'alliance de deux savoirs, qui étaient aussi des arts de vivre, construisait un modèle intellectuel et social de sagesse persuasive. Leur confrontation donna lieu à des débats aussi animés que lourds de conséquences. Le présent ouvrage jette une lumière nouvelle sur ces questions par le moyen d'études ciblées, consacrées à des auteurs, à des notions et à des formules, depuis le Ve siècle avant J. -C. jusqu'au VIe siècle après J. -C. , de Socrate à Olympiodore, en passant par Platon, Aristote, Démosthène, Diogène, Théophraste, Philodème, Plutarque, Dion de Pruse, Marc Aurèle, Ælius Aristide, Plotin, Porphyre, Eunape, sans négliger des Romains comme Cicéron ou Quintilien. Il se compose de vingt-cinq chapitres, fruit de trente ans de recherches (1986-2016), qui furent publiés à l'origine sous forme de contributions à des revues et à des recueils. Certaines étaient devenues introuvables. Trois d'entre elles paraissent ici pour la première fois en français. Pour cette publication, tous les textes ont été soumis à une révision approfondie, de manière à constituer un ensemble unitaire.

02/2022

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Psychologie, psychanalyse

Pascal, Frida Kahlo et les autres... Ou quand la vulnérabilité devient force

A travers l'oeuvre-vie de Robert Schumann, Frida Kahlo, Blaise Pascal, Jean-Jacques Rousseau, Fedor Dostoïevski, Joë Bousquet, Helen Keller, Démosthène et de bien d'autres figures souvent mythifiées, Charles Gardou donne à voir la place de la vulnérabilité dans toute vie et les ressorts nécessaires pour la surmonter. Comme tant d'anonymes, ces femmes et ces hommes font subir un renversement, un retournement au handicap. Ils composent, peignent, écrivent, créent, certes pour s'exprimer, mais avant tout pour s'emparer de leur vie et lui rendre sa hauteur. Leurs itinéraires singuliers témoignent d'une réalité paradoxale : le handicap impose de multiples limitations et impuissances, d'indicibles détresses, des sentiments d'infériorité. Il contraint à renoncer à des aspirations, il réduit parfois en poussière des désirs et des projets, il restreint certaines capacités, mais en aucun cas, il n'obère l'ensemble des possibilités d'un être. Certaines peuvent même s'accroître. A l'heure où l'on exalte la facticité, où s'affiche la loi de la force, parfois avec indécence, l'auteur rappelle combien l'oubli des valeurs de la fragilité génère mépris et exclusion. A l'instar de Fragments sur le handicap et la vulnérabilité. Pour une révolution de la pensée et de l'action (éd. 2013) et de La société inclusive, parlons-en ! Il n'y a pas de vie minuscule (2013), il montre que l'homme est d'autant plus fort qu'il se connaît et s'assume vulnérable. Il ouvre ainsi à une intelligence de la fragilité.

01/2014

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Critique littéraire

Opuscules rhétoriques. Tome 1, Les orateurs antiques, Edition bilingue français-grec ancien

Si Denys d'Halicarnasse est passé à la postérité pour ses Antiquités Romaines, il n'en fut pas moins toute sa vie professeur de rhétorique. Cette activité s'est prolongée par la rédaction de courts traités de rhétorique ou de critique littéraire composés soit spontanément pour mettre au point une question qu'il était en train de travailler plus particulièrement, soit à la demande de ses amis, notamment les membres du cercle de Tubéron. Vouant une hargne féroce aux tenants de l'asianisme, Denys prend la défense des grandes figures de l'atticisme comme Lysias ou Démosthène et donne des conseils d'éloquence aux jeunes orateurs au travers des biographies de ses illustres prédécesseurs et d'une fine analyse de leurs procédés. Les Orateurs antiques occupent le premier tome de notre édition des Opuscules Rhétoriques. Ce traité est constitué de la réunion tardive de deux opuscules qui ont circulé séparément, le Lysias d'abord, l'Isocrate ensuite, auxquels a été ajouté un troisième texte relatif à Isée. L'introduction générale fait le point des hypothèses relatives à l'auteur et offre un panorama pittoresque et complet de la Rome du Ier siècle avant J-C et des fréquentations de Denys, dont le rhéteur Caelius de Calé-Acté. La notice présente de manière plus spécifique le Prologue où Denys explique ses théories en matière de rhétorique, ainsi que les trois autres textes. L'histoire des manuscrits est relatée en détail. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées, en fin de volume, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum et d'un Index Locorum.

01/1978

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Littérature française

Rotroldiques

Rotroldiques est un texte sans concession, comme le sont les tentatives de création les plus accomplies. Bien qu'il nous fasse immédiatement penser aux Philippiques de Démosthène, ou bien encore aux Bucoliques et Géorgiques de Virgile, ce titre étrange nous fait bientôt entendre ironiquement qu'il sera là question de ce qu'il y a de relatif et même de propre à Rotrou, à cette petite commune de Nogent-le-Rotrou, ainsi qu'aux quelques personnages à surnager vainement dans ce décor parfaitement dévasté et sinistre à loisir. Un lieu désolé, désolant, comme une sorte de voyage depuis la nuit, par la nuit, et vers la nuit. Une sorte de mauvaise épopée calamiteuse et dérisoire, où chacun s'enfonce à hauteur de ses défauts, de ses faiblesses, dans l'obscurité la plus grande et la plus poisseuse. On y perd donc la vue, non pas seulement le sens de la vue dont l'oeil est l'outil par nature, mais également les vues de l'esprit, du coeur, de l'imagination, les vues de toutes les espérances, l'ensemble ne formant plus bientôt qu'un vaste trou noir où tout bascule, parfaitement avalé. Il faudrait là convoquer l'un des titres de Cioran : Précis de décomposition, et plus précisément ce mot : Précis, entendu comme le sommaire ou l'abrégé, le résidu même, de ce qu'il y a de principal et de plus essentiel dans une affaire, une science, un savoir, une histoire, comme dans cette histoire : Rotroldiques, conduite par l'écriture diablement clairvoyante et tranchante de Nicolas Cavaillès qui nous donne à connaître, sans détour, de manière transparente, l'un des petits récits de notre condition d'animalcules.

04/2019

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Histoire ancienne

Guide de Malia au temps des premiers palais le quartier Mu

Connue par les auteurs classiques. tels Eschine et Démosthène. la terre de Kirrha frappée d'interdits et vouée à Apollon Pythien à l'issue de la première guerre sacrée a longtemps occulté l'existence du territoire de la cité de Delphes. limitrophe de la terre d'Apollon. Ce sont les statuts des terres à Delphes et autour de Delphes. leur situation topographique et leurs modes d'occupation et d'exploitation depuis le vie s. av. J. -C. jusqu'au iiie s. ap. J. -C. qu'il sagit donc de définir dans ce livre. qui est à la fois un recueil des sources littéraires. épigraphiques et archéologiques et une synthèse historique. Partant de l'établissement de la carte politique de la Phocide méridionale et de la Locride occidentale et de l'étude des vestiges antiques dans les campagnes autour de Delphes. le livre étudie ensuite les limites de la terre sacrée d'Apollon et les frontières de elphes. en se fondant sur la réédition de vingt-six inscriptions. Cesdocuments forment un riche dossier sur les confins (eschatiai) dans le monde grec. comme sur la résolution des litiges territoriaux entre cités grecques et le rôle des Romains en ce domaine. Le territoire de Delphes. composé de domaines sacrés. de terres publiques et de terres privées. finit par englober durant l'Empire la terre d'Apollon frappée d'interdits. qui était restée jusqu'alors extérieure à la cité. La superficie. l'occupation et l'exploitation du territoire montrent que Delphes. pour être le siège d'un oracle et d'un sanctuaire panhelléniques. fut cependant aussi une véritable cité.

01/1992

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Critique littéraire

Plaidoyers civils. Tome 2, Discours 39-48

Ce deuxième volume des Plaidoyers civils de Démosthène comporte dix discours ayant tous trait à des questions de droit privé athénien. Les deux plaidoyers intitulés Contre Boetos portent sur des questions de succession, tout comme le Contre Olympiodoros. Le premier de ces trois discours soulève une question juridique intéressante : celle du nom. Le plaideur accuse son adversaire, Boetos, qui est son demi-frère, de s'être fait inscrire sur le registre du dème sous le même nom que lui. Le Contre Spoudias est riche d'informations sur le droit du mariage. Avec le Contre Phénippos, c'est la question des liturgies qui est posée, c'est-à-dire des impôts spéciaux auxquels étaient soumis les plus riches citoyens athéniens. Ce plaidoyer est notre principale source sur la pratique de l'antidosis ou échange de biens : par cette procédure, un citoyen athénien qui jugeait être soumis à un impôt trop important pouvait proposer à un autre citoyen qu'il jugeait plus à même que lui de payer cet impôt de le payer à sa place ou d'échanger sa fortune avec lui. Enfin, le Contre Stéphanos fait écho au Contre Phormion. Il y est question de faux témoignage dans le procès contre Phormion qui avait trait à la succession du banquier Pasion. Ce plaidoyer est aussi une source pour la connaissance du statut de la fille que son père laissait dépositaire de l'héritage en l'absence d'enfant mâle et que l'on appelait à Athènes "fille épiclère". Tous ces plaidoyers sont présentés dans le présent volume dans le texte grec accompagné de la traduction de Louis Gernet. Chacun des discours est précédé d'une notice qui aidera le lecteur à mieux comprendre ses enjeux juridiques et historiques.

11/2002

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Histoire ancienne

La septième porte. Les conflits familiaux dans l'Athènes classique

Cette enquête historique sur les conflits familiaux s'appuie sur des sources antiques longtemps envisagées isolément, le théâtre, les plaidoiries judiciaires et les élaborations philosophiques de l'époque classique athénienne. De Médée mère infanticide au tyran platonicien incestueux, de Socrate responsable de l'émancipation des fils athéniens à Démosthène le pupille spolié, du fiston comique dépensier, ruine de son père, à la jeune fille héritière délaissée, le conflit familial est en effet un motif récurrent aux multiples facettes dans la cité démocratique. Conjugalité, fraternité, consanguinité, parentalité, autant de relations qui, interrogées au prisme du conflit, mettent en lumière l'irréductibilité et la fragilité des liens familiaux. Les violences familiales, refoulées et dénoncées, futiles et meurtrières, divines et si humaines, déchirent l'harmonie du foyer athénien mais aussi l'édifice civique. Dans l'Athènes classique, la frontière entre moeurs privées et comportement politique demeure très ténue ; le tyran est ainsi pensé autant comme un fléau pour ses proches parents qu'un désastre pour la communauté citoyenne. Menace pour la parenté, germe redouté de la stasis, cette guerre intestine politique, le conflit familial est encadré par une législation qui tente de protéger avant tout les géniteurs et les mineurs contre l'ingratitude des rejetons et la cupidité des tuteurs. Face à un droit criminel athénien qui, à l'image de l'optimiste Solon, n'a pas souhaité légiférer sur les assassinats intrafamiliaux, seuls les poètes tragiques et Platon ont stigmatisé l'horreur criminelle du meurtre entre soi. Les coupables versant le sang de leurs proches deviennent alors des justiciables exemplaires, ainsi Oreste poursuivi par la fureur des Erynies maternelles ou le tyran fratricide écorché par un buisson d'épineux infernaux. Politique, juridique, psychologique et anthropologique, l'étude des conflits familiaux offre un tableau étonnant du fonctionnement de la parenté grecque.

09/2012

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Grèce classique

Le Bataillon sacré - Livre

Un livre plein de bruit et de fureur qui retrace les quarante années de luttes sanglantes qui ont déchiré le monde grec et l'ont vu perdre sa liberté au milieu du IVe siècle avant notre ère. Au IVe siècle avant Jésus-Christ, lors de la guerre du Péloponnèse, la plus méconnue des grandes cités-Etats de Grèce prend son essor. Thèbes l'emporte sur les Spartiates grâce à son " bataillon sacré ". Ce corps d'élite unique était, selon la légende, composé de cent cinquante couples masculins liés par la force de l'amour. La découverte extraordinaire de leur sépulture collective en 1880 a mis au jour un tombeau où reposaient près de deux cent soixante soldats tombés pour la liberté. Enterrés sur le champ de bataille où ils périrent, certains squelettes étaient encore enlacés dans la mort. La chute de Thèbes, brutale, marquera le début de l'effacement irrémédiable de la puissance grecque, déjà minée par les conflits opposant les partis démocratiques et oligarchiques, et les cités libres aux seigneurs de guerre de Syracuse, Phères ou Héraclée. Des figures mythiques émaillent ce récit : Epaminondas, grand stratège thébain pétri de philosophie, Agésilas, roi de Sparte mort nonagénaire, Artaxerxés, souverain achéménide. L'Histoire se déploie sous le regard des grands esprits du temps : Platon, Diogène, Démosthène et Xénophon, témoin engagé et auteur d'une chronique, les Helléniques, enrichie trois siècles plus tard par Plutarque. Ce livre foisonne d'exploits héroïques et de rebondissements qui rendent sa lecture passionnante. S'inscrivant dans les nouveaux courants des études classiques, l'auteur explore la question des affects, c'est-à-dire la place de l'amour, dans la guerre et dans la politique. Grâce à ses talents de conteur, James Romm fait revivre l'un des épisodes les plus fascinants et les moins connus de l'Antiquité.

10/2022

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Littérature française

Dans l'ombre

« Je suis un apparatchik. Dans mon monde, les politiques et les apparatchiks vivent ensemble. Ni les uns, ni les autres ne peuvent survivre seuls. L’apparatchik, c’est un guerrier qui sert un maître, un professionnel qui connaît son milieu, qui utilise ses armes, qui pare les coups qu’on veut porter à son patron. C’est un mécanicien, un organisateur, un inspirateur, un souffleur. C’est le bras, les oreilles, les jambes et parfois le cerveau du politique. » Après la victoire de son « patron » à la primaire, le premier conseiller s’engage avec ferveur dans la campagne présidentielle. L’équipe de campagne est pareille à l’Etat-Major d’une armée. Chacun connaît son rôle : Marilyn, l’attachée de presse, la Valkyrie, l’organisatrice des meetings, le petit Caligny, le plus jeune des conseillers, le Major, le directeur de campagne, et Démosthène, l’intellectuel, qui rédige les discours. Le Conseiller a sacrifié sa vie pour ce moment et ce combat. Il croyait tout connaître de son rôle, jusqu’aux compromis et aux renoncements. Mais rien ne pouvait le préparer à ces mois de campagne, aux trahisons dont seuls sont capables ceux qui convoitent à tout prix le pouvoir. Surtout, il doit faire face aux soupçons de fraude qui entachent la victoire de son patron à la primaire et qui pour la première fois l’oblige à questionner l’honnêteté de son candidat et par là même le sens de cette vie militante. Le portrait saisissant, et d’une terrible humanité, de tous ceux qui se consacrent à la vie politique et en maîtrisent les arcanes, à travers l’intimité d’un homme, héros solitaire, souvent dans l’ombre, toujours oublié : le premier des conseillers.

05/2011

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Critique littéraire

Antiquités romaines. Tome 3, Livre III, Edition bilingue français-grec ancien

En entreprenant de raconter les premiers temps de l'histoire de Rome, Denys d'Halicarnasse, historien et professeur de rhétorique d'origine grecque, s'inscrivait pleinement dans le projet augustéen de restauration des valeurs de l'ancienne société romaine. Bien que traitant l'histoire de la cité latine, Denys demeure néanmoins pleinement grec, défendant le courant littéraire que l'on nomma atticisme par sa volonté d'imiter le style des grands auteurs grecs des Ve et IVe siècles avant J. -C. tels que Démosthène. Par cette démarche originale dans les premiers temps du principat, l'historien avait pour objectif de mieux faire connaître Rome à ses compatriotes helléniques. De ce point de vue, le livre III de ses Antiquités Romaines retient particulièrement l'attention. Dans un récit qui oscille entre légende et histoire, Denys y relate les règnes des rois romains Tullus Hostilius, Ancus Marcius et Tarquin l'Ancien. Si beaucoup d'événements relatés dans le règne du premier relèvent de la fable, tels que le célèbre affrontement des Horaces et des Curiaces qui inspira Corneille, le nom de Tarquin est quant à lui plus attesté par l'archéologie comme en témoignent les vestiges du Circus Maximus ou du temple de Jupiter Capitolin. Le récit de l'historien fait dans ce livre la part belle aux guerres qu'entretient Rome avec ses cités voisines. Le règne de Tullus Hostilius met ainsi fin au conflit qui oppose l'Vrbs à sa métropole Albe. Les enjeux diplomatiques de cette opposition sont présentés par Denys dans des termes qui ne sont pas sans rappeler la présentation des conflits entre métropoles et colonies chez Thucydide. En cela, l'historien parachève sa volonté d'inscrire l'histoire de Rome dans une filiation hellénique. L'édition du livre III des Antiquités Romaines dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de Denys d'Halicarnasse accompagné de la traduction en français de Jacques-Hubert Sautel. Le volume s'ouvre par une introduction dans laquelle est exposé l'intérêt historique du récit et où est retracée la tradition manuscrite du texte.

01/1999

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 11 Livre XVI, Edition bilingue français-grec ancien

Le récit de Diodore couvre les années 359/8 à 336/5, qui correspondent au règne de Philippe II en Macédoine. Mais une grande partie du livre est consacrée à la Sicile, Diodore relatant successivement la destruction par Dion de la tyrannie établie à Syracuse par Denys l'Ancien, puis l'intervention des Corinthiens et de leur émissaire, Timoléon, pour mettre fin au désordre général qui régnait dans l'île depuis la mort de Dion. C'est l'occasion pour Diodore de rappeler comment Agyrion, sa patrie, fut alors refondée et peuplée de colons grecs, dont il descendait à coup sûr. En veine de confidences, il signale que, à l'époque où il écrivait, les Siciliens avaient reçu la citoyenneté romaine, ce qui implique que le livre XVI fut récrit quelques années après la défaite de Sextus Pompée en 36 av. J. -C. Source essentielle pour l'histoire de la Sicile, le livre XVI offre également le seul récit conservé de la reconquête de la Phénicie et de l'Egypte par le Roi des Perses, Artaxerxès III. On constate ainsi que, à la veille des conquêtes d'Alexandre, les Perses avaient recouvré une puissance militaires compromise par les révoltes satrapiques. La moitié environ du livre est consacrée aux affaires de Grèce, en particulier à la guerre de Phocide, allumée par les Thébains qui, incapables d'exercer une hégémonie acquise à l'époque de Pélopidas et d'Epaminondas, poussèrent à bout les Phocidiens et les Spartiates, auxquels les Athéniens apportèrent leur soutien. C'est à la faveur de cette "guerre Sacrée" que Philippe, qui avait réussi à redresser la situation dans son royaume, intervint dans les affaires de la Grèce comme pieux défenseur du dieu de Delphes. Récompensé par la divinité, Philippe vole désormais de succès en succès et, vainqueur des Thébains et des Athéniens à Chéronée, il prépare une expédition en Asie Mineure. C'est alors que le Destin intervient, puisqu'il périt assassiné, laissant la place à son fils Alexandre. En 95 chapitres, Diodore ne pouvait que survoler tant d'événements importants, et il n'a retenu que ce qui pouvait encore intéresser ses contemporains. Il est compréhensible que, s'adressant d'abord à un public sicilien et italien, il ait accordé une place importante à la Grèce d'Occident. Il est toutefois clair que ce public témoignait toujours de l'intérêt pour les grands épisodes de l'histoire de la péninsule balkanique et de la Grèce d'Asie. On mesure ainsi le double intérêt de l'oeuvre de Diodore : d'un côté, nous trouvons chez cet auteur des informations tirées d'oeuvres perdues ; de l'autre, nous pouvons apprécier la culture des hommes de sa génération et de son milieu : il apparaît que Diodore, qui avait suivi l'enseignement des rhéteurs, connaissait les oeuvres des orateurs attiques, en particulier celles de Démosthène et de Lycurgue.

02/2016

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Grèce

La chute de l'empire athénien. Tome 4, Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse

Pourquoi, alors qu'ils avaient réussi à survivre et à se remettre du désastre de l'expédition de Sicile, les Athéniens ont-ils finalement perdu la guerre ? C'est à cette question que s'attache Donald Kagan dans ce quatrième et dernier volume de sa Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse. L'ouvrage couvre les dixannées qui vont des suites immédiates de la destruction du corps expéditionnaire athénien en Sicile en 413 jusqu'à la capitulation d'Athènes en 404. La période est marquée par le déplacement du théâtre principal des opérations en mer Egée, sur les côtes de l'Asie Mineure et dans l'Hellespont, après que l'édification par les Spartiates d'un fort permanent à Décélie et l'installation d'une armée commandée par Agis, l'un des rois de Sparte, eurent bloqué le jeu en Attique. Privés de l'Attique et de ses ressources agricoles et minières, et alors qu'ils se battaient pour garder le contrôle de leur empire et des revenus qu'ils en tiraient, la révolte de l'Eubée en 411 sema la panique chez les Athéniens. Il ne restait plus à Athènes comme seule source d'approvisionnement en blé que le grenier des pourtours du Pont-Euxin. La maîtrise des détroits (Hellespont et Bosphore) devint dès lors vitale, au moment même où elle lui était contestée. Dans son analyse de ce nouveau contexte, Kagan met en évidence la victoire définitive des stratégies autrefois impulsées par Démosthène et Cléon d'un côté, et par Brasidas de l'autre, sur le schéma péricléo-archidamien qui avait caractérisé les premières années de la guerre. Plus précisément, c'est en radicalisant la stratégie archidamienne (en instaurant un blocus terrestre permanent de l'Attique) et en la complétant par celle de Brasidas (ouverture de nouveaux fronts et conclusion de nouvelles alliances à l'Est) que le camp péloponnésien allait provoquer une véritable rupture dans le conflit par l'intervention d'un nouvel acteur : les Perses, animés par l'espoir de récupérer les cités d'Asie Mineure perdues après les guerres médiques. Cette nouvelle stratégie fut prise en charge par Alcibiade et Lysandre, qui allièrent de manière indissoluble le militaire et le diplomatique. Lysandre avait cependant l'avantage sur Alcibiade d'être meilleur tacticien et meilleur diplomate, et surtout de ne pas être décrédibilisé dans son propre camp. S'étant assuré un soutien fiable des Perses à l'arrivée aux commandes de Cyrus le Jeune, nouveau satrape d'Ionie, Lysandre put parachever le schéma brasidien en obtenant les moyens de financer et d'entraîner une puissante flotte, enfin capable de rivaliser avec celle des Athéniens. Brillant stratège et très ambitieux, Lysandre remporta alors deux victoires navales décisives à Notion (en 406) et à Aïgos-Potamoï (en 405). Cette dernière vit l'anéantissement de la flotte athénienne et le retour du gros de l'armée spartiate en Attique pour porter le siège devant Athènes. Les ruses de Lysandre condamnèrent rapidement la cité à la famine et la paix fut signée en 404. La défaite d'Athènes était totale. Mais temporaire.

04/2024