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Combattants de l'Empire. Les troupes coloniales dans la Grande Guerre

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Histoire de France

Permissionnaires dans la Grande Guerre

Quand la guerre commence, en août 1914, personne n’imagine laisser les combattants rentrer chez eux avant la victoire. Avec le prolongement du conflit, moral et certitudes vacillent : la question de l’endurance des populations se pose avec force dans une guerre qui devient totale. À partir de 1915, quelques jours de permission à l’arrière permettent aux combattants d’échapper aux tranchées et aux horreurs de la guerre. Moment d’émotion familiale et de retrouvailles amoureuses, la permission est aussi un temps de distractions dans un Paris où le contraste avec le front est saisissant. Commis voyageur du front à l’arrière, le permissionnaire vient rappeler aux civils le sacrifice combattant et devient une figure-clé des représentations du temps de guerre. Dans une approche globale et neuve des sociétés durant la Grande Guerre, Emmanuelle Cronier embrasse d’un même regard les aspects militaires et logistiques, la culture politique républicaine, l’intimité des familles et des couples, le quotidien des permissionnaires et les multiples transgressions indissociables de la figure du « poilu » à l’arrière.

10/2013

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Histoire de France

Paris dans la Grande Guerre

Mobilisés en pleurs devant la gare de l'Est, femmes dans les usines d'armement, scènes de saccage des magasins supposés allemands, zeppelins échoués aux Champs-Elysées... Les photographies rendent tangibles les réalités multiples de la Grande Guerre à Paris. La ville est confrontée à la pénurie, au deuil de ses enfants tombés au front ; elle est touchée dans sa chair par les bombardements et se voit exhortée à garder la tête haute face à l'adversité. Les contingents en partance pour le front y croisent ceux qui en viennent, blessés ou permissionnaires. Pourtant, les théâtres, les cinémas et les grands cafés continuent d'accueillir une vie mondaine, oisive et frivole. Gardienne de l'honneur national et capitale des plaisirs, Paris oscille en permanence entre les deux images, morale et futile, que le front lui renvoie.

02/2014

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Régionalisme

Les Savoyards et la Guerre. Les combattants de 14-18

Dans le cadre du centenaire de la guerre 14-18, les éditions 3dvision présentent le tout premier ouvrage jamais dédié à l'histoire des soldats savoyards. Suivez les événements de la Grande Guerre à travers l'histoire des départements savoyards, de leurs unités militaires - bataillons de chasseurs alpins ou régiments d'infanterie -, et de leurs combattants, du simple poilu au commandant de l'armée. De la mer du Nord à la frontière suisse, près de 20 000 Savoyards ont perdu la vie au cours du premier conflit mondial. C'est cette histoire empreinte de sacrifices, de souffrances, d'héroïsme, mais aussi d'humanité qui est relatée à travers cet ouvrage. Ce livre qui s'adresse à un large public, aussi bien aux néophytes qu'aux passionnés de la "Der des Ders" est doublé d'un site Internet "compagnon".

12/2013

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Critique

Petit soldat dans la Grande Guerre. Le combattant juvénile dans la littérature française entre 1914 et 1918

Dans ce texte bref, Daniel Aranda se livre à une synthèse inédite sur le personnage de l’enfant soldat dans la littérature populaire et de jeunesse publiée entre 1914 et 1918, exhumant pour l’occasion des textes dont une sélection est reproduite en fin d’ouvrage. Si les textes étudiés s’inscrivent dans une tradition littéraire apparue dès le XIXe siècle, deux particularités les distinguent de ceux qui les précèdent. D’une part, leurs auteurs écrivent des histoires de la Grande Guerre pendant la Grande Guerre, ignorant donc tout de son dénouement. Il s’agit ainsi d’une littérature de circonstance, en prise avec l’actualité, qui n’a pas seulement pour objectif de divertir ou d’instruire le lecteur, mais également de peser sur son état d’esprit, ses convictions. La rencontre entre littérature et propagande est ici patente, même si la variété des liens entre manifestations littéraires du combattant juvénile et information journalistique du temps est immense. D’autre part, en 1914, l’emploi d’«enfants soldats» par l’armée n’est plus licite puisqu’il faut être âgé de 17 ans au moins pour être incorporé. Si certains auteurs se refusent donc à mettre en scène de jeunes enfants dans la guerre, d’autres, au contraire, célèbrent cette figure. Les évolutions du personnage du combattant juvénile, au sein des récits comme en tant qu’archétype, sont ainsi passionnantes. On constate notamment qu’il connaît un déclin progressif dans la littérature au fur et à mesure que se déroule la guerre. A cet égard, il a pour complément et concurrent le personnage du «poilu», qui résiste mieux à cette désaffection, l’auteur posant comme hypothèse que le tout jeune combattant représenterait la France telle qu’elle s’appréhendait dans les premières semaines du conflit, lorsque la situation militaire était particulièrement critique.

11/2021

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Empire colonial

L'empire colonial français dans la Grande Guerre. Un siècle d'histoire et de mémoire

Fruit d'une exceptionnelle coopération scientifique, l'ouvrage l'Empire colonial français dans la Grande Guerre, Un siècle d'histoire et de mémoire, dirigé par Jeanne-Marie Amat-Roze et Christian Benoit, rassemble cinquante auteurs civils et militaires, universitaires, chercheurs, médecins et conservateurs. Fondée en 1922 par le journaliste Paul Bourdarie qu'accompagnaient des personnalités civiles et militaires conscientes du tribut versé par les populations et les territoires de l'Empire pendant la guerre, l'Académie des sciences d'outre-mer a commémoré le centenaire de la Grande Guerre par un quinquennat de travaux. Des communications à caractère scientifique, accessibles au grand public, rappelèrent les particularités et la portée de la participation de l'Empire au conflit, dans les multiples registres de l'engagement, des conséquences et des héritages. Le programme déclina cinq thèmes annuels : Mobiliser et combattre, les forces en présence ; Produire, l'effort de guerre ; Soigner, le soutien médical aux contingents d'outre-mer ; Se révolter, résister ; Honorer, commémorer. Travaux complétés par cinq itinéraires sur les traces de l'engagement des hommes de l'outre-mer ; ils invitent à découvrir de hauts lieux de mémoire. Sur cette histoire centenaire toujours féconde, cet ouvrage, d'une approche pluridisciplinaire inédite, mesure la contribution de l'empire ultramarin français à l'effort de guerre sous une pluralité d'aspects : militaire, bien sûr, mais aussi géographique, politique, économique, sanitaire, social et mémoriel. Il apporte des regards neufs, renouvelle et enrichit les connaissances par l'ouverture d'archives. Il livre aux plus jeunes des clés de compréhension de l'histoire et des mémoires des anciennes colonies françaises, et couvre la quasi-totalité d'un ensemble impérial qui regroupait environ 100 millions d'habitants (métropole comprise) et 10 millions de kilomètres carrés en 1914. S'inscrivant dans un contexte rendant particulièrement sensible l'écriture de l'histoire coloniale française, cet ouvrage adopte une position mesurée, rigoureuse sur le plan méthodologique, soucieuse de jeter un pont entre les disciplines, et détachée au possible des biais idéologiques. Ce livre est un hommage aux 700 000 hommes, soldats et travailleurs, qui traversèrent les mers pour défendre la France.

03/2021

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Histoire de France

Saisons de guerre. Notes d'un combattant de la Grande Guerre (août 1914 - décembre 1918)

Gabriel Balique (1891-1980) a participé à la totalité de la Première Guerre mondiale. Mobilisé comme simple soldat, promu caporal, sergent puis lieutenant, il a reçu la Croix de guerre et la Légion d'honneur. Ses notes de combattant, écrites sur le théâtre d'opérations, offrent un regard saisissant sur l'évolution du conflit et permettent de mieux comprendre comment plusieurs millions de combattants ont pu accepter l'inacceptable et accomplir, avec un courage inouï, leur devoir de patriote.

10/2012

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Histoire de France

Les zouaves dans la Grande Guerre. Le 4e régiment de marche : "la réalité d'une troupe d'assaut"

Le centenaire de la Grande Guerre a suscité un grand nombre de publications, mais finalement assez peu d'entre-elles ont été consacrées aux troupes d'Outre-Mer, comme si la France avait tenu à se replier sur son vieux passé hexagonal, au lieu de voir que ce conflit avait contribué à lui ouvrir toutes grandes les portes du monde qui est devenu le nôtre. Dans cette étude issue d'un travail universitaire, l'auteur, notaire à Meaux, montre le quotidien de cette unité - le 4ème zouave - et à mesure que la guerre perdure, l'émergence d'une camaraderie, d'une solidarité dans les combats entre les soldats de métropole et ceux des anciennes colonies, particulièrement ici ceux de Tunisie. Par la fureur des affrontements et les batailles emblématiques (Verdun, La Malmaison...) cette troupe d'abord considérée peu fiable par sa hiérarchie, devient, une troupe d'élite citée par le Haut commandement ; la fusion des origines s'estompant dans le partage du sang.

12/2019

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Histoire internationale

La Kabylie orientale dans l'histoire. Pays des Kutuma et guerre coloniale

Ce livre est né d'un sentiment d'injustice : pourquoi El Kabaile El-Hadra (la Kabylie orientale) - pays des Kutama - berceau d'événements historiques considérables dont les répercussions ont touché tout le Maghreb et le Moyen-Orient, est-elle restée hors du champ des études historiques. Ce désintérêt aurait-il pour cause l'extrême complexité des questions que l'histoire de cette région soulève ? Qui sont donc ces "Kabyles", parlant "arabe", sans doute descendants des fameux Kutama, mais qui refusent obstinément de se revendiquer de cette ancestralité ? À la suite de quoi une population montagnarde, enclavée, réputée berbère depuis la nuit des temps, s'est-elle arabisée, et pourquoi son arabe est-il si dissemblable de celui parlé dans le reste du pays ? Quelle est l'origine de sa population, de son particularisme culturel et social ? Que devient la Kabylie orientale après la "conquête coloniale" ? Pourquoi, plus qu'ailleurs, la résistance à l'occupation française a-t-elle, ici, duré aussi longtemps (1839-1871) ? Et pourquoi fut-elle particulièrement acharnée et si meurtrière ? Quels bouleversements le système colonial lui a-t-il fait subir au point qu'elle se retrouve en prise à une sorte de "crise identitaire" dont les effets demeurent perceptibles jusqu'à présent ? C'est à ces multiples questions que cet ouvrage s'attache à répondre. S'appuyant sur des documents exceptionnels, Hosni Kitouni nous entraîne sur les sentiers tumultueux d'une histoire marquée par les visages emblématiques de Tacfarinas, Abou Abdallah Elchii, Belahrech (le tombeur des beys), Moula Chokfa, Ben Fiala et d'autres...

02/2013

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Histoire de France

L'Aisne occupée. Les civils dans la Grande Guerre

Ce travail entend étudier la manière dont l’occupation allemande, au cours de la Grande guerre, redéfinit les configurations sociales et les interdépendances au sein des populations civiles. La comparaison des situations vécues au sein du département de l’Aisne, à partir des nombreux récits collectés, permet de dresser les contours d’une violence propre à l’occupation qui ne se réduit pas pour autant à la violence exercée par l’occupant. Le regard porté sur les municipalités rend compte d’un nouvel équilibre des pouvoirs au niveau local : les maires, considérés par l’occupant comme seules autorités légales, doivent trouver avec lui des modes de coopération qui soient acceptables. Dans un même temps, ils sont amenés à renouveler leurs pratiques afin de répondre aux urgences sociales comme aux injonctions des commandants. Enfin, à l’échelle individuelle, les perceptions et les stratégies des civils sont examinées comme celles d’acteurs sociaux au sein de communautés locales. Sont alors dévoilées les tensions et la duplicité des attitudes à l’égard de l’autorité d’occupation, duplicité qui n’exclut pas des formes de rencontres et d’ententes avec des soldats ennemis.

02/2015

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Histoire internationale

Mayenne dans la Grande Guerre (La)

Si le département de la Mayenne ne fut nullement un théâtre d'opérations de la Grande Guerre, les monuments aux morts qui jalonnent son territoire rappellent le poids du sacrifice qu'eurent à subir ses habitants. Plus de 13 000 Mayennais périrent sur les champs de bataille. La situation géographique du département imposa l'ouverture de nombreux hôpitaux et le passage de troupes étrangères. Ce livre fait acte de mémoire, comme la collection dans laquelle il s'inscrit. Il n'a d'autre but que de garder et partager la trace des hommes, ceux qui voulurent "laisser une cicatrice sur la carte" comme disait Malraux. Il recèle donc de véritables trésors d'humanité malgré la plus terrible des tragédies. A plus de quatre-vingt-dix ans de distance, ces silhouettes et ces visages nous semblent étrangement proches et contemporains. Pourtant, le souvenir de la Grande Guerre s'estompe. Plonger dans ces photographies, c'est lui laisser encore quelques jolis moments de présence.

09/2010

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Histoire de France

La Touraine dans la Grande Guerre

Loin du front, la Touraine est pourtant engagée pleinement dans la première guerre mondiale. Cent ans plus tard, James Derouet explore les archives d'Indre-et-Loire. Témoignages, récits, anecdotes, il nous fait revivre le quotidien de la Touraine, de 1914 à 1919. Sur le front, le 66e régiment d'infanterie - le Six-six -, basé à Tours, perd 1 287 hommes le 8 septembre 1914 lors de la bataille de la Marne. Un choc terrible. Quand en décembre 14, il faut fournir 50 000 cache-nez pour les Poilus, des milliers de femmes tricotent sans relâche. Dans les plus petits villages, chacun fait des efforts, jusqu'à la réquisition, par exemple, du cheval du corbillard d'Orbigny. La Touraine devient la terre d'accueil de réfugiés de tous ho­rizons. Les carnets de sucre et les cartes d'approvisionnement se mettent en place, les femmes remplacent les hommes au travail, en même temps, l'Américan Red Cross adresse des dons aux familles les plus éprouvées. Les Poilus tourangeaux payent leur tribut : découvrez l'un d'eux décédé en août 1914 au Tonkin, un soldat de moins de 18 ans, un brave plus de 70 ans, un autre relâché par les Turcs en 1926... " La Touraine dans la Grande Guerre " nous rappelle ce que nos anciens ont vécu et enduré. En cinq ans de ce conflit meur­trier, la Touraine a perdu au front 12 300 de ses enfants.

05/2014

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Musique, danse

L'homme qui titubait dans la guerre - CD. Les musiciens de la grande guerre

Commande de l'Etat et créé en 1998 à l'Historial de la Grande Guerre à Péronne, c'est un oratorio profane, à la fois chatoyant et émouvant pour soli, récitant, choeur et orchestre. Le livret est conçu par Arielle Augry, d'après des écrits d'Ernst Jünger, Cendrars, Apollinaire, Barbusse, Rolland... Isabelle Aboulker (1938) est la petite-fille du compositeur Henry Février qui écrivit plusieurs mélodies à Verdun pendant le conflit (volumes 4, 16 et 29 de la collection Les Musiciens et la Grande Guerre). 1. Prologue4'02 2. La nuit descend... 0'39 3. C'est le sang1'41 4. La douleur2'10 5. Terre, ô terre... 2'31 6. Amour, vous ne savez pas... 3'17 7. Les Horreurs de la guerre0'58 8. Guerre ! Guerre ! Guerre ! 1'23 9. Les tranchées2'14 10. Il pleut, the rain, Regen2'14 11. L'Histoire s'enrichit... 0'52 12. Le sol n'a plus soif2'34 13. J'ai emporté le capitaine... 1'20 14. La valse de l'arrière... 1'26 15. Petite chanson des mutilés0'49 16. Lettre au gentil militaire3'34 17. C'est le sang... 2'03 18. Le grand troupeau1'01 19. La java des profiteurs2'30 20. Testament2'25 21. La lettre de Paul2'20 22. Cimetières3'17 1918, l'Homme qui titubait dans la guerre (Instrumental) 23. "J'ai emporté le capitaine. ". . 1'22 24. Petite chanson des mutilés0'53 25. La java des profiteurs1'16 26. La valse de l'arrière... 1'29 Françoise Choveaux (1953) 27. Toccata op. 2245'22 La Bataille de Verdun Vincent Bouchot (1966) 28. La nuit descend comme une fumée rabattue5'05

04/2018

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Droit fiscal

La TVA dans les groupes

La TVA, et la taxe sur les salaires, constituent un enjeu spécifique au sein des groupes. La nécessité de limiter les frottements éventuels incite les sociétés membres de groupe à mettre en oeuvre des dispositifs particuliers. Le groupement de moyen ou encore la société en participation sont des mécanismes anciens qui ont permis de neutraliser certaines rémanences. Le régime de consolidation a pour sa part permis une gestion plus fine du BFR TVA. La création du groupe TVA (assujetti unique) à compter du 1er janvier 2023 vient compléter ces différents dispositifs. Cet ouvrage présente et décrypte de façon pragmatique les modalités de fonctionnement de ces différents régimes en matière de TVA ainsi que les éventuelles incidences pratiques qui en découlent en matière de taxe sur les salaires.

04/2023

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Histoire de France

Fontaine-le-Bourg dans la Grande Guerre. Fontaine-le-Bourg dans la Grande Guerre

Dans " Fontaine-le-Bourg dans la Grande Guerre ", Alain Dugard ne se contente pas de mettre en lumière le parcours des soldats dont le nom est gravé sur le monument aux morts communal. En premier lieu, il nous transporte dans l'univers de ce paisible village, à l'aube de la Première Guerre mondiale, à travers une analyse technique et synthétique de ses caractéristiques. L'auteur nous emmène ensuite sur le chemin initiatique des jeunes hommes : de la conscription au service militaire. Du temps des illusions à la victoire tant attendue, d'août 1914 à novembre 1918, l'historien nous livre alors, grâce à l'appui de fiches individuelles minutieusement rédigées, l'itinéraire de chacun des braves soldats morts pour la Patrie. Une abondante et riche iconographie permet une mise en situation saisissante de tous ces évènements. Arrive le temps des célébrations, l'érection d'un cénotaphe sur la place de la mairie et la création de l'association des mutilés et anciens combattants de la Grande Guerre. Alain Dugard révèle également les noms des malheureux oubliés du monument aux morts et le sort des prisonniers de guerre. Il n'oublie pas enfin la Grande Guerre des civils marquée par l'absence des hommes et les restrictions alimentaires et matérielles.

11/2018

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Histoire de France

Les Canadiens dans la Grande Guerre. 1914-1918

"De 1914 à 1918, près de 620 000 Canadiens ont servi sous l'uniforme et plus de 60 000 ont péri sur les champs de bataille. Ce sacrifice, auquel s'ajoute l'implication économique du Canada, a permis au dominion de renforcer sa cohésion nationale et de progresser dans la voie de l'indépendance vis-à-vis de la mère-Patrie britannique. Passant par Vimy, la Somme, les Flandres et... les forêts des Landes, ce guide propose un tour d'horizon complet de la participation canadienne à la Grande Guerre, de l'organisation de l'armée en 1914 aux derniers combats de 1918."

02/2018

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Histoire internationale

Défendre l'Empire. Des conflits oubliés à l'oubli des combattants 1945-2010

La mémoire de l'histoire des anciens combattants "indigènes" s'arrête généralement avec la victoire sur le nazisme à l'image de ceux qui ont combattu jusqu'au bout pour libérer la France. Cette mémoire, très sélective, est entretenue par les pouvoirs politiques qui "oublient" qu'à la suite de la Seconde Guerre mondiale, ces soldats ont été appelés pour défendre t'Empire dans les conflits de décolonisation... Mobilisés par une France affaiblie pour des raisons militaires mais aussi économiques et politiques, ils ont participé à la répression de l'insurrection de Madagascar et sont intervenus massivement pendant la guerre d'Indochine. Cet ouvrage retrace les parcours collectifs de ces"Sénégalais", Maghrébins, Malgaches et Réunionnais, auxquels répondent des portraits de combattants où se dessinent des destins poignants. Une mise en perspective qui nous amène au plus près de ces soldats, de leur engagement à leur présence sur le terrain, avant de se clore sur les luttes de ces anciens combattants pour la reconnaissance de leur pension - c'est-à-dire de leur participation à la défense de l'Empire.

05/2013

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Histoire internationale

Les officiers de l'armée royale combattants de la guerre d'Indépendance des Etats-Unis

Après avoir défini l'origine des officiers qui ont combattu aux Etats-Unis et étudié les aspects de la vie militaire, l'auteur se propose d'étudier le séjour des officiers aux Etats-Unis, notamment les mobiles qui les ont poussés à se rendre dans ce pays. Puis il examine leur attitude à l'époque de la Révolution afin de déterminer qu'elle a été la part de l'influence américaine dans leur comportement entre 1789 et l'an II.

06/1983

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Histoire de France

La Banque de France dans la Grande Guerre

La Banque de France dans la Grande Guerre retrace le rôle de la Banque, de ses dirigeants et de ses agents durant les événements dramatiques de cette période. Son action est examinée sous tous ses aspects : le plan de mobilisation, les relations financières avec l'Etat, la collecte de l'or, la politique du crédit et de change, la lutte contre la thésaurisation, mais aussi, la vie quotidienne au siège et dans les succursales des territoires occupés, le rôle des femmes, l'après-guerre et le renouvellement du privilège. Cet ouvrage rassemble une iconographie et des archives peu connues ou inédites.

02/2015

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Sciences historiques

Le Beulay dans la Grande Guerre

Le 25 août 1914, la petite commune vosgienne de Beulay est envahie par les troupes allemandes du 11ème régiment d'infanterie bavaroise. C'est le début d'un long calvaire, aggravé encore par une position de première ligne qui va profondément marquer le territoire.

07/2010

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Régionalisme

Le Voironnais dans la Grande Guerre

La première guerre mondiale, parce qu'elle a été meurtrière, parce qu'ellea impliqué de nombreux pays, et surtout parce qu'elle a touché très durement toutes les familles, reste encore, cent ans après, un événement considérable dans l'inconscient collectif. Si tout le monde ou presque connaît les grandes batailles, les tranchées, la vie des soldats, on sait moins ce qu'étaient les difficultés dans les villes et les villages situés à l'arrière, loin du front. Voiron en 1914 est une petite ville active, avec des usines importantes et donc une population largement ouvrière. Les villages alentour, quant à eux, sont peuplés presque exclusivement de paysans. Durant le conflit, les hommes sont au combat et il faut compenser leur absence dans les familles, dans les usines, dans les fermes. Les habitants doivent également faire face aux réquisitions, au manque de denrées, aux nouvelles du front parfois mauvaises… A partir de documents des archives municipales, de photographies et de cartes postales, Christiane Le Diouron montre comment les Voironnais vivaient durant la Grande Guerre, nous livrant un témoignage précieux et inédit.

09/2013

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Histoire de France

Petites patries dans la Grande Guerre

"Nous sommes relevés par le 65e, des Bretons qui, avec vingt-cinq kilomètres dans les jambes et douze heures sac au dos sans arrêt, ne se plaignent pas et s'entassent sans un mot dans les abris. C'est une race plus sympathique que nos Méridionaux du 16e corps, à qui la division était rattachée". Par ces quelques mots griffonnés dans ses carnets en décembre 1915, le Bourguignon Pierre Perrin, mobilisé dans un régiment dijonnais, dit bien la force des stéréotypes régionaux dans la France de la Grande Guerre, les tensions qui en résultent parfois aussi malgré l'Union sacrée affichée. Pourtant, en dépit des profonds renouvellements de l'historiographie du conflit depuis une trentaine d'années, cette dimension régionale et périphérique des différents phénomènes, loin de Berlin, Londres ou Paris, reste très inégalement prise en compte par la recherche universitaire. En questionnant les liens essentiels entre "petites" et "grande" patries, ce livre souhaite interroger, pour lui-même, le fait régional en guerre. Conditions du recrutement et de la mobilisation, force des solidarités nées d'origines géographiques communes, cultures gustatives spécifiques, traditions musicales valorisées, langues locales ou régionales contribuant à forger une "langue des tranchées", constitution et évolution de stéréotypes régionaux combattants sont quelques-unes des pistes ici empruntées : elles permettent, entre autres, de mieux comprendre comment la "petite patrie" interagit avec la grande et contribue à renforcer la capacité des soldats à endurer les conditions dans lesquelles ils survivent au quotidien. En certains cas, la défense du pays conduit d'ailleurs à une redéfinition des identités régionales, à leur renforcement notamment. On l'aura compris : la région est ainsi moins le cadre de l'étude que l'objet même de la réflexion, à travers des contributions portant sur la Bretagne, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, mais aussi l'Alsace alors allemande ou encore l'Empire britannique, plus particulièrement le Québec et la Nouvelle-Zélande.

09/2013

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Sciences historiques

Nos poilus dans la Grande Guerre

Quel parcours les a retirés de leur communauté villageoise, les a arrachés à leur famille et les a conduits à leur destinée tragique. Pour chacun d'eux, l'association c'est attaché à décrire leur vie personnelle, familiale, scolaire et militaire, depuis leur naissance jusqu'à leur dernier jour. Le livre évoque également la vie quotidienne des villageois de Bragny-en-Charollais et de Saint-Vincent-lès-Bragny au début du XXème siècle et les difficultés rencontrées pour édifier les monuments aux morts, ultime hommage à leurs enfants disparus. Ce sont 66 destinées particulières, humaines et attachantes "d'hommes de chez nous" mises en valeur au milieu du chaos de la grande guerre.

07/2014

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Histoire de France

Nos familles dans la grande Guerre

Si l'on a souvent évoqué la vie des poilus, qui a parlé des autres ? Des femmes, des fiancées, des veuves travaillant aux champs ou en usine dans l'attente ? Des enfants jouant aux soldats de plomb et aux poupées habillées en infirmières ? Des gendarmes et des maires qui, chaque matin, recevaient les funestes télégrammes ? A l'aide de 200 témoignages inédits, ce livre reconstitue la vie quotidienne du premier conflit mondial : familles séparées, transplantées, brouillées ; ruinées (ou enrichies) ; couples unis, désunis, réunis ; familles victimes de la grippe espagnole ou divisées entre deux camps ; familles de l'après-guerre aussi, confrontées au deuil et à leurs blessures. Un ouvrage qui mesure l'impact de la Grande Guerre sur le destin de nos ancêtres et, par ricochet, sur le nôtre.

10/2014

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Sciences historiques

Le Soissonnais dans la Grande Guerre

Les Allemands prennent Soissons le 2 septembre 1914 mais, après la victoire de la Marne, la 6e armée française avance sur l'Aisne. Le 12 septembre, les troupes d'Afrique entrent dans la ville qui reste entre leurs mains. La ligne de front se fige à l'orée de la cité. La guerre de positions commence… De septembre 1914 à mars 1917, la vie se maintient à Soissons durant ce qui prend les allures d'un véritable siège. Une partie de la population reste sur place en compagnie de milliers de combattants. L'année 1917 est marquée par l'échec sanglant du Chemin des Dames, à l'est de Soissons. Après la percée allemande du printemps 1918, la ville subit une nouvelle occupation du 29 mai au 2 août. Mais, le 18 juillet, Mangin lance la célèbre contre-attaque de Villers-Cotterêts : la seconde bataille de la Marne est une victoire. Le 2 août 1918, enfin, l'armée Mangin entre dans Soissons. Un des pivots de la « poche » creusée entre la Marne et l'Aisne par les Allemands s'effondre. L'avance française reprend à la fin du mois d'août. Tout le Soissonnais est libéré progressivement. Pascal Chambon, grâce à ses commentaires très documentés et à une sélection de cartes postales anciennes, nous livre ici un très riche ouvrage.

07/2011

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Histoire ancienne

La grande stratégie de l'empire byzantin

Pourquoi Byzance a-t-elle survécu deux fois plus longtemps que Rome, son équivalent d'Occident ? Cette endurance extraordinaire est d'autant plus remarquable qu'elle n'était favorisée ni par la géographie ni par une prépondérance militaire. Selon Edward N. Luttwak, cette performance est due à l'habileté de ses souverains qui ont su s'adapter aux circonstances et inventer de nouveaux moyens de faire face à leurs ennemis successifs. La stratégie reposait donc moins sur la force militaire que sur la persuasion. Et, même au combat, les Byzantins étaient moins portés à détruire leurs adversaires qu'à les contenir. Apparue au Ve siècle face à la formidable menace représentée par les Huns d'Attila, vaincus avec un minimum de forces, cette méthode a continué à s'affiner au fil des siècles. Edward N. Luttwak analyse avec une extraordinaire précision tous les aspects de cet incomparable art de la guerre, étudiant aussi bien la religion et le pouvoir à Byzance que sa diplomatie, ses pratiques dynastiques, ses armes, sa tactique, son système fiscal ou encore ses méthodes d'espionnage. La "résilience" de Byzance : une leçon pour les grandes puissances de demain ?

09/2010

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Romans historiques

Les combattants de l'humanité

1933-1950. Pitt et Yvès : les Krüger, Allemands antinazis et pacifistes, enseignants férus de pédagogie moderne, contraints à l'exil, créent un refuge dans les Pyrénées-Orientales et accueillent sous le même toit des réfugiés politiques, des orphelins de guerre, des enfants en quête d'asile, de jeunes voyageurs du monde entier. Ils offrent en ces temps de violence et de mort "Le plus d'humanité possible"... 1945. Paul et Greta : la guerre est finie. Paul rentre en Algérie avec une Allemande et la mère de celle-ci, Oma Holz, qui ne parlera jamais un mot de français ni d'arabe. Un chien, gardien du souvenir, accompagne l'auteure sur les traces de ces personnages hors du commun. C'est lui qui raconte. "Tu m'entends et tu m'écoutes. Peut-être aussi que tu entends ta propre voix et toutes celles dont l'écho résonne ici. Chacun a sa version. Le souvenir, c'est comme un reste de viande, une mémoire qu'on accommode ˆ la sauce d'aujourd'hui avec les sentiments qui demeurent et traversent le temps. Tu peux m'appeler le chien, je t'accompagne". Pitt et Yvès ont réellement existé. Le centre éducatif international créé par les Krüger au-dessus de Mosset, "la Coûme", est devenu une fondation qui porte leur nom et poursuit aujourd'hui dans sa forme contemporaine l'oeuvre qu'ils ont initiée. Greta et Paul, qui ont inspiré le second monologue du chien, sont inconnus du grand public, mais vivent encore dans le souvenir de leur famille et de leurs amis.

09/2015

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Histoire de France

La guerre censurée. Une histoire des combattants européens de 14-18

Comment les hommes tiennent-ils ? Telle est l'une des questions auxquelles ce livre tente de répondre en donnant la parole à des combattants, anonymes ou célèbres, originaires des principaux pays européens en guerre. Frédéric Rousseau s'intéresse aux êtres qui combattent en première ligne, à ceux qui affrontent les intempéries, les privations et doivent concilier leur sens du devoir patriotique avec la peur de flancher, de souffrir, avec la peur de mourir et la peur de tuer. Il dégage ainsi une véritable communauté européenne de la souffrance et remet en cause l'idée selon laquelle c'est le consentement patriotique qui explique la ténacité des poilus.

05/2014

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Droit

Ceux de la faculté. Des juristes toulousains dans la Grande Guerre

Du début du XIXe siècle au mitan du XXe siècle, la Faculté de droit de Toulouse devient progressivement une faculté de province dont la formation pédagogique, la professionnalisation ou encore le rayonnement scientifique et l'ouverture internationale se développent et sont sources d'enjeux pour affirmer sa place dans son environnement tant local que national et européen. La Faculté de droit, à la veille de la Grande Guerre, s'inscrit dans un long héritage d'enseignement juridique. Cette institution confrontée à la guerre est contrainte de s'adapter. En proposant la transcription et l'édition critique des séances du Conseil et de l'assemblée de la Faculté de droit entre le 15 novembre 1913 et le 24 juin 1919, les auteurs mettent en lumière le quotidien de cette institution, les prises de position et les actions de ses enseignants dont les allocutions prononcées chaque année par le doyen Hauriou engagé dans la " guerre du droit ". Cette étude livre aussi, à partir des rapports annuels du doyen de la Faculté de droit au Conseil de l'Université et du Livre d'or de la Faculté, la situation des étudiants restés à Toulouse ou partis au combat. Ils éclairent alors la fabrique d'une mémoire institutionnelle avec, par exemple, la constitution d'une " liste funèbre et glorieuse " des étudiants morts pour la France mais aussi l'accueil de 167 étudiants américains démobilisés qui suivent des cours de droit entre avril et juin 1919. Les étudiants toulousains revenus, " le personnel s'étant retrouvé au complet, la vie de la Faculté a repris son cours normal et tous les enseignements ont pu y être donnés de façon régulière " (M. Hauriou).

11/2017

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Littérature étrangère

Dans l'empire des ténèbres

Fuling (Sichuan), 3 juin 1989. Dans la nuit, en sueur, en transe, inspiré comme un prophète, Liao Yiwu écrit un long poème qu'il intitule "Massacre". Huit heures plus tard, à Pékin, la révolte des étudiants est matée dans le m sang et niée par un long mensonge : il ne s'est rien passé place Tian'anmen. "Massacre", le premier témoignage littéraire sur ce crime d'Etat, est enregistré, filmé, il circule. Arrêté par la police à un arrêt de bus, accusé de complot manipulé de l'étranger, Liao Yiwu est condamné à quatre ans de laogai, le bagne chinois. Là, il découvre la torture, la terreur, les horreurs de l'humiliation et de la délation, mais aussi le peuple chinois, et sa propre capacité de compassion. Dans cette somme qui fait de lui l'égal du Dostoïevski des Souvenirs de la maison des morts, du Soljenitsyne de L'Archipel du Goulag, du Chalamov des Récits de la Kolyma, Liao Yiwu livre sa devise : "Il y a sur cette terre des fléaux et des victimes. J'ai décidé de me mettre du côté des victimes, en toutes occasions, pour limiter les dégâts." Les autorités chinoises ont tenté par tous les moyens d'empêcher la parution de Dans l'empire des ténèbres à l'étranger. S'il nous manquait une raison de nous plonger dans sa lecture, âpre mais ponctuée d'éclats de rire victorieux, la voilà fournie sur un plateau.

10/2019

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Histoire de France

Images des Russes et des Français dans la Grande Guerre

Marseille, avril 1916, des troupes venues de Russie s'apprêtent à débarquer pour combattre aux côtés de la France, engagée dans le plus grand conflit de son histoire. L'arrivée triomphale des brigades russes, leur vie quotidienne et leur engagement, des camps de l'Aube aux tranchées de la Marne et du Chemin des Dames, sont largement couverts par les opérateurs de la Section photographique de l'armée. Ces photos constituent un témoignage rare et précieux de cette alliance, jusqu'à la dislocation de ce corps expéditionnaire après les mutineries de La Courtine en 1917, et les cérémonies consacrées à la "Légion d'Honneur russe" en 1918. Arkhangelsk, octobre 1919, les derniers membres d'une mission militaire au parcours extraordinaire s'apprêtent à embarquer pour la France, après avoir participé au conflit qui oppose la Russie demeurée fidèle au tsar à la Russie bolchevique. Les opérateurs de l'armée ont suivi les troupes alliées qui luttaient aux côtés des troupes blanches, à partir de Vladivostok, et tout au long du Transsibérien, témoignant de la vie et des paysages traversés. Cet ouvrage est né de la volonté de rendre accessibles des clichés exceptionnels, témoignages d'une mémoire commune à la Russie et à la France dans une période riche de moments tragiques comme d'actes d'héroïsme. Grâce à un patient travail de conservation et de documentation, l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) publie une centaine de photographies issues de ses collections - la plupart inédites - et invite à un passionnant voyage à travers la Russie du début du XXe siècle.

05/2011