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1814, un Tsar à Paris

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Histoire de France

Le siècle des possibles (1814-1914)

Le siècle présenté dans l'ouvrage, de la fin des guerres napoléoniennes à la Première Guerre mondiale, est jalonné de restaurations, révolutions, insurrections et coups d'Etat, alimentant le spectre d'une éternelle guerre civile franco-française. Il se conclut par l'enracinement du modèle républicain libéral, occultant la diversité des expériences et des imaginaires du futur. L'ouvrage, appuyé sur des travaux récents, s'efforce de restituer l'effervescence de ces possibles, pris entre nostalgie du passé, transmission de la Grande Révolution, compromis napoléonien, invention de l'utopie, aspiration à la démocratie sociale et à la vraie souveraineté du peuple. Il donne à voir un siècle d'intense politisation, par le suffrage mais aussi la sociabilité, les rites protestataires, voire la violence révolutionnaire. Il montre l'extrême fermentation d'une société aspirant à la mobilité, travaillée par l'émergence du paupérisme et de la "question sociale" et les réponses contradictoires qui leur sont opposées. Ces tensions et cet apprentissage politiques sont aussi liés à des mutations de grande envergure, très inégalement rythmées et partagées, mais qui forment l'arrière-plan de ce paysage : l'industrialisation et la modernisation technique, la croyance dans le progrès scientifique, l'unification du territoire, l'affirmation de l'Etat, la sécularisation partielle de la société, l'avènement progressif d'une culture de masse, la construction d'un empire.

02/2014

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Anglais apprentissage

Une autre démocratie en Amérique (1824-1844). Orestes Brownson, un regard politique

Le pasteur et écrivain réformateur Orestes Brownson, n'a eu de cesse, pendant une grande partie de sa carrière, de dénoncer les graves insuffisances de la société états-unienne de son temps et de réfléchir aux moyens de la conduire vers une "démocratie véritable". Sa démarche le distingue de son contemporain français Alexis de Tocqueville, qui a décrit la "démocratie en Amérique" comme un modèle qui porte en lui-même les remèdes à ses maux. Naomi Wulf retrace dans ce livre les débats d'idées qui ont eu lieu aux Etats-Unis dans les années 1820 à 1840, celles de la "démocratie jacksonienne", sur le sens à donner au mot démocratie. Elle met en lumière les désaccords, les incohérences et les paradoxes qui sont apparus à l'origine de la République américaine. En effet, l'époque pendant laquelle les partisans du président Andrew Jackson exercent une politique dite "démocratique" est celle d'une société en pleine mutation qui s'éloigne de la norme agrarienne pour entamer la révolution du marché et faire ainsi ses premiers pas vers le règne de l'industrie. Brownson et ses amis réformateurs dénoncent ce régime inégalitaire dans lequel l'Etat n'intervient qu'en faveur des plus riches et se désintéresse du bien-être et de l'éducation des pauvres. Le lecteur trouvera des rapprochements étonnants entre les deux extrémités de l'histoire de la démocratie moderne : depuis ses débuts mouvementés et contradictoires pendant l'ère du common man sous le président Jackson, jusqu'à ce qui peut paraître, de nos jours, une démocratie à bout de souffle, ouverte aux séductions du populisme. L'idéal dont avait rêvé la Jeune République naissante semble s'être dévoyé jusqu'à prendre un tour funeste ; cependant, Orestes Brownson, bien que désabusé par les échecs politiques du peuple, reste un modèle pour ceux qui continuent à penser que si le peuple le veut, oui, il peut rendre ses droits à une vraie démocratie.

11/2017

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Histoire de France

Moi et Marie-Louise

Janvier 1814, Napoléon s'apprête à affronter la sixième coalition menée par l'Europe contre la France. Divorcé le 19 décembre 1809 de l'Impératrice Joséphine qui ne pouvait lui donner d'héritier et remarié avec l'Archiduchesse d'Autriche Marie-Louise le 2 avril 1810, Napoléon évoque avec cette dernière, lors d'une ultime rencontre le 24 janvier 1814, son parcours depuis cette époque. Exilé à l'île d'Elbe et définitivement éloigné de Marie-Louise, Napoléon continue à entretenir avec son épouse, réfugiée en Autriche avec leur fils le Roi de Rome, une relation épistolaire jusqu'en juillet 1815, date de son embarquement pour l'île de Sainte- Hélène, son dernier séjour. Marie-Louise, fille de l'Empereur François Ier d'Autriche, élevée à la Cour d'Autriche dans un climat de haine envers "l'ogre Corse" , découvre progressivement la vraie nature de Napoléon et s'attache désormais à cet époux attentionné qu'elle finit par aimer sincèrement. Napoléon, à son tour, s'éprend de cette jeune Princesse de dix-huit ans qui lui donne enfin le fils tant attendu pour assurer la dynastie Napoléonienne sur le trône de France. Marie-louise, dont la personnalité s'affirme rapidement, assure par deux fois la régence de l'Empire, en 1813 lors de la campagne d'Allemagne et en 1814 lors de la campagne de France. Au cours de ce dialogue imaginaire, mais qui aurait pu avoir lieu, Jacques di Costanzo fait revivre le fastueux mariage de Marie-Louise et de Napoléon qui a fasciné l'Europe ; le somptueux voyage de noces à travers les territoires récemment acquis par la France ; le périlleux accouchement de leur fils en 1811 ; les désastreuses campagnes de Russie en 1812, d'Allemagne en 1813 et de France en 1814 ; la première abdication à Fontainebleau le 21 avril 1814 ; le court séjour à l'île d'Elbe suivi de l'incroyable "vol de l'Aigle" ; les cent jours ; la mythique bataille de Waterloo et finalement la seconde abdication le 22 juin 1815 jusqu'au départ pour Sainte Hélène, la dernière demeure de l'Empereur déchu.

03/2018

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Musique, danse

Carl Maria von Weber

Issud d'une famille de musiciens allemands, Carl Maria von Weber (1786-1826) compose dès ses onze ans Six Fughetten et un an plus tard un opéra, Die Macht der Liebe und des Weins. En 1800 naissent l'opéra-comique Das Waldmädchen puis l'opéra Schmoll und seine Nachbarn. Chef d'orchestre de l'Opéra de Breslau entre 1804 et 1806, il démissionne pour se consacrer uniquement à la composition. Il se rend à Manheim en 1810, année de création de son opéra Silvana, puis voyage en Allemagne de 1811 à 1813 comme pianiste-concertiste avant d'être nommé directeur de l'Opéra de Prague en 1813 et directeur de l'Opéra allemand de Dresde en 1816. La composition de son chef-d'oeuvre Der Freischütz dure trois ans avant d'être créé en 1821 et de connaitre un succès considérable. Victime de la tuberculose, l'état physique de Weber ne cesse de s'aggraver. Il continue cependant de composer, malgré la douleur, Euryanthe en 1823 puis Obéron en 1824 avant de s'éteindre en 1826 au cours d'un concert londonien. Il est inhumé dans la capitale anglaise.

11/2019

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Généralités

Histoire contemporaine, 1815-1884

Histoire contemporaine (1815-1884) : histoire générale / par J. Magnenat Date de l'édition originale : 1884 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Histoire internationale

Monsieur Léon Pagés, né à Paris, le 16 septembre 1814, décédé à Paris le 26 novembre 1886

Monsieur Léon Pagés, né à Paris, le 16 septembre 1814, décédé à Paris le 26 novembre 1886 Date de l'édition originale : 1887 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Napoléon

Lettres de Napoléon Ier à Marie-Louise écrites de 1810 à 1814

Marie-Louise et Napoléon ont entretenue une correspondance importante durant les trois années 1812, 1813, 1814... Napoléon et Marie-Louise, mariés le 1er avril 1810, ne se séparèrent guère que quelques jours au cours des vingt-sept premiers mois de leur union. Le 29 mai 1812, l'Empereur quittait sa jeune femme à Dresde pour aller se mettre à la tête de la formidable armée destinée à l'invasion de la Russie et ne revit l'Impératrice, le désastre consommé, que sept mois après, le 18 décembre. Au cours de ces successives séparations - dix-sept mois - Napoléon écrivit, presque quotidiennement, à sa "bonne Louise" des lettres intimes et familières auxquelles, elle aussi, répondait presque chaque jour. L'entourage des souverains avait connu les allées et venues des estafettes qui, journellement, apportaient et remportaient les lettres ; Marie-Louise avait même parfois communiqué à ses amis quelques-uns des billets de son mari. Les lettres connues, écrites dans le style le plus familier, donnaient bien la note qui avait dû être celle de la correspondance intime. L'ensemble des lettres retrouvées constitue une sorte de journal quotidien de Napoléon pendant les campagnes de 1812, de 1813 et de 1814 et, partant, un document unique. "Ils s'écrivaient chaque jour, souvent plusieurs fois par jour... C'est le caractère, le tempérament, le génie et l'âme même ! Là devant, on ne suppose ni ne déduit : l'homme apparaît (...) A côté (des lettres officielles), chaque jour, il y a les lettres familières et intimes que Napoléon adresse à sa chère Louise, à sa bonne Louise (...) Pensez qu'il lui écrivait du champ de bataille de la Moskowa, devant Moscou flambant, des bords de la Bérésina, de Lutzen, de Bautzen, et le soir de Champaubert, et le soir de Montereau, et de Fontainebleau quand il allait s'empoisonner" (Frédéric Masson).

05/2021

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Histoire de France

Avec la cavalerie du comte de Pahlen, contre Napoléon. Mémoires (1806-1815)

La famille von Löwenstern, d'origine balte, fournit pendant plusieurs siècles aux armées russes bon nombre d'officiers prestigieux. Eduard (1790-1837), le cadet de six frères, général-major, occupa les fonctions d'aide de camp du général de cavalerie Peter von der Pahlen. L'un des plus brillants commandants de la cavalerie russe, Peter von der Pahlen sauva l'armée du tsar à Vitebsk, en juillet 1812, lors du repli devant Napoléon, et dirigea la cavalerie d'avant-garde en 1813 et 1814. Il remporta ensuite la victoire près de Fère-Champenoise, et prit d'assaut la Barrière du Trône lors de la bataille de Paris. Ultérieurement, il dirigea, de 1835 à 1841, l'ambassade russe à Paris. Les Mémoires d'Eduard von Lôwenstern, dont la rédaction commença en 1814, sont une description minutieuse de l'Europe du début du XIXe siècle et un exposé militaire de premier ordre. Grâce à l'incontestable talent de conteur de l'auteur, ils donnent une forte impression d'authenticité morale. La passion de Löwenstern pour le métier des armes s'exprime avec force, mais les descriptions crues des atrocités de la guerre ne sont pas moins sincères et portent le sceau d'une vérité sans masque ; authentique également, la morgue exagérée que lui donnait son rang et qu'expliquent l'époque et les conditions dans lesquelles il vivait. Ce document est aussi et surtout un étonnant récit d'aventures vécues par un personnage haut en couleur et en panache, amateur de femmes et de duels.

01/2014

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BD tout public

Malamine. Un Africain à Paris

" Malamine, si tu retournes en Europe, tu ne reviendras jamais ! " prédit la jeune femme. Mais Malamine, qui n'est pas "de la bonne tribu", n'a pas la force de rester en Afrique. A Paris ce fier diplômé de la Sorbonne est brancardier, dans l'attente de se rendre utile pour l'Afrique. Il rencontre Germaine l'infirmière française, Diane l'africaine sans-papier, Maurice le confident, Ntounou l'éditeur afrocentriste et l'ultranationaliste Osagefyo. Mais tous ont des influences contradictoires. Alors, pour ne pas se perdre, Malamine devra, tel un alchimiste, transformer ses frustrations en espérances.

08/2009

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Récits de voyage

Un Parisien à travers Paris

C'est ici. lecteur, un livre "à sauts et à gambades ". Rien d'autre qu'un assemblage de tableaux et de croquis rapportés de ses promenades par un amoureux de Paris qui après et comme tant d'autres a trouvé dans cette ville et grâce à elle l'énergie et les moyens de la liberté. les promesses de la diversité, les surprises des rencontres, la hardiesse des générations précédentes, les énigmes de la beauté. "C'est à Paris que les ambitions, les préjugés et les tyrannies des provinces viennent se perdre et s'anéantir", écrivait Bernardin de Saint-Pierre. La province de mon enfance n'était qu'une banlieue et ses tyrannies me semblaient plus terribles qu'elles ne l'étaient réellement, mais Paris, j'en étais sûr, était la condition sans laquelle aucun de nies projets ne pourrait être mené à bien. Je suis donc devenu parisien dès que j'en ai eu l'âge. J'ai habité les arrondissements les plus dissemblables. Si on les arpente sans idée préconçue, la curiosité s'y nourrit constamment de ce qu'elle découvre: c'est sa récompense que de n'en avoir jamais fini avec Paris. Un lieu y répond à un autre, le complète, le contredit ou le questionne. Le présent le plus neuf' y renvoie à quelque épisode du passé qui l'éclaire, en augmente la saveur, en élargit la compréhension.

06/2009

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Biographies

Iliazd, un apatride à Paris

Né en 1894 à Tbilissi, arrivé à Paris en 1921, Iliazd y meurt en 1975. Editeur d'art, poète d'avant-garde et écrivain, il est dessinateur de tissus, organisateur de bals et interprète à l'ambassade d'URSS. Sa destinée témoigne d'une génération marquée par la révolution de 1917 et la guerre froide.

05/2023

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Littérature française

Un 24 avril à Paris

Gayané, jeune Française d'origine arménienne, la trentaine, kinésithérapeute et célibataire est à la recherche d'un jeune Arménien pour se marier. En ce jour du 24 Avril 2015, qui marque le centenaire du génocide des arméniens, elle se rend, comme chaque année, aux manifestations du souvenir à Paris. Elle ne connait pas grand-chose de son histoire familiale. Ce n'est pas comme Séta, sa meilleure amie, qui raconte tout au long du roman, la véritable histoire de sa famille, les massacres, les déportations puis l'arrivée et l'intégration progressive de ces réfugiés en France, plus particulièrement à Marseille et à Issy-les-Moulineaux. Gayané rencontre ce jour-là Paul, français, huissier de justice. L'"Histoire" sera-t-elle un obstacle à un possible futur ?

11/2016

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Football

Un roi à Paris. Neymar

A 11 ans, Neymar fait déjà la une des magazines. A 17 ans, il suit les traces du roi Pelé sous le maillot de Santos, au Brésil. Ovationné dès ses premières foulées, il éclabousse le public auriverde de sa classe précoce. Puis, en 2013, il rejoint le FC Barcelone et s'impose comme un joueur vedette. Neymar rejoint le Paris Saint-Germain durant l'été 2017. Avec le club parisien, il atteint la finale de la Ligue des champions et les demi-finales en 2021. Pilier de la sélection brésilienne, il espère briller à la Coupe du monde 2022.

01/2022

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Littérature française

Un grand homme a paris

" Ni Lucien, ni madame de Bargeton, ni Gentil, ni Albertine, la femme de chambre, ne parlèrent jamais des événements de ce voyage ; mais il est à croire que la présence continuelle des gens le rendit fort maussade pour un amoureux qui s'attendait à tous les plaisirs d'un enlèvement. Lucien, qui allait en poste pour la première fois de sa vie, fut très-ébahi de voir semer sur la route d'Angoulême à Paris presque toute la somme qu'il destinait à sa vie d'une année. Comme les hommes qui unissent les grâces de l'enfance à la force du talent, il eut le tort d'exprimer ses naïfs étonnements à l'aspect des choses nouvelles pour lui. Un homme doit bien étudier une femme avant de lui laisser voir ses émotions et ses pensées comme elles se produisent. Une maîtresse aussi tendre que grande sourit aux enfantillages et les comprend ; mais pour peu qu'elle ait de la vanité, elle ne pardonne pas à son amant de s'être montré enfant, vain ou petit. Beaucoup de femmes portent une si grande exagération dans leur culte, qu'elles veulent toujours trouver un dieu dans leur idole ; tandis que celles qui aiment un homme pour lui-même avant de l'aimer pour elles, adorent ses petitesses autant que ses grandeurs. Lucien n'avait pas encore deviné que chez madame de Bargeton l'amour était greffé sur l'orgueil. Il eut le tort de ne pas s'expliquer certains sourires qui échappèrent à Louise durant ce voyage, quand, au lieu de les contenir, il se laissait aller à ses gentillesses de jeune rat sorti de son trou. Les voyageurs débarquèrent à l'hôtel du Gaillard-Bois, rue de l'Echelle, avant le jour. Les deux amants étaient si fatigués l'un et l'autre, qu'avant tout Louise voulut se coucher et se coucha, non sans avoir ordonné à Lucien de demander une chambre au-dessus de l'appartement qu'elle prit. Lucien dormit jusqu'à quatre heures du soir... ".

02/2023

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Littérature française

A nu Paris

Ces textes courts, cette balade poétique et déjantée invitent à arpenter les rues de Paris en même temps que les méandres de l'amour d'un homme, accompagné de son chien à la recherche de Lola qu'il finit par rencontrer. Aux croisements, des lieux et des impressions s'entrelacent dans ce récit unique. "Allez, laissez-vous porter par cette douce balade amoureuse, narrée d'un style léger et ciselé... Elle donne envie, de sortir à son tour le nez au vent, de guetter les détails d'une ville, en levant la tête vers les carrés de ciel bleu découpés par les toits, afin de saisir d'insolites détails architecturaux... Finalement d'écrire sa propre vision de la ville, en toute liberté, en y mêlant émotions, rêves et pourquoi pas les gens qu'on aime... Superbement illustré par Louise Hourcade, ce livre va, à tous les coups, susciter de belles vocations et donner à chacun l'occasion de redécouvrir Paris à son rythme, suivant ses propres histoires, fantasmes, illusions..."

10/2019

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Histoire de France

La France du XIXe siècle. 1814-1914

Le XIXe siècle des historiens commence avec la chute de l'Empire napoléonien et s'achève avec la déclaration de la Grande Guerre. Cet ouvrage propose une histoire globale de ce moment capital, siècle des révolutions, de la conquête de la démocratie et de la construction de la République, en prenant en compte l'évolution historiographique, depuis les travaux d'Ernest Labrousse jusqu'à l'histoire actuelle des "représentations".

01/2014

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Histoire de France

Napoléon La dernière bataille. 1814-1815, Témoignages

« Voici ce que j'ai vu et verrai jusqu'à ma mort… » Ainsi parle Louis, blessé de deux coups de sabre à Waterloo. Il n'est pas le seul à être hanté par les images de 1814 et 1815. Alexandre, Octave, Félix, Emile, Julie, Emma… capitaine ou général, charpent

01/2014

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Théâtre - Essais

Mélodrames. Tome 5, Volume 1, 1811-1814

Ce tome présente une édition critique de cinq mélodrames représentés dans les dernières années de l'Empire (Le Précipice, ou les Forges de Norvège, Le Fanal de Messine, Le Petit Carillonneur, Le Chien de Montargis, Charles le Téméraire), dont trois sont accompagnés de leur musique originale.

03/2021

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Théâtre - Essais

Mélodrames. Tome 5, Volume 2, 1811-1814

Ce tome présente une édition critique de cinq mélodrames représentés dans les dernières années de l'Empire (Le Précipice, ou les Forges de Norvège, Le Fanal de Messine, Le Petit Carillonneur, Le Chien de Montargis, Charles le Téméraire), dont trois sont accompagnés de leur musique originale.

03/2021

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Impressionnisme

Paris 1874. Inventer l'impressionnisme

Paris, 15 avril 1874 : l'exposition de la "Société anonyme des artistes, peintres, sculpteurs, graveurs, etc." ouvre ses portes. Parmi ses participants figurent Monet, Renoir, Degas, Morisot, Cézanne, Pissarro et Sisley. Ces artistes ont choisi de sortir des ateliers pour peindre leur époque telle qu'ils la voient : des Parisiennes vêtues à la dernière mode ; la capitale frémissante de vie ; de très ordinaires faubourgs ou encore des paysages rapidement brossés, comme saisis dans l'instant. Cette nouvelle peinture séduit, déroute, exaspère. Par dérision, on la qualifie d'"impressionniste". Le mot va donner son nom à un des plus importants mouvements artistiques. Cet ouvrage examine sous un jour neuf une exposition devenue légendaire, longtemps considérée comme le point de départ des avant-gardes. Il la replace dans le contexte de son temps, en la confrontant avec ce que le public voit alors au Salon officiel, tribune incontournable où les artistes jouent leur carrière, et bastion d'une tradition qui s'essouffle. Rassemblant les meilleurs spécialistes, ce catalogue richement illustré raconte de manière vivante et accessible comment, il y a cent cinquante ans, des artistes ont affirmé leur indépendance pour changer le cours de l'histoire.

03/2024

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Histoire de France

La France en guerre. Cinq "années terribles" - 1792-1793, 1814-1815, 1870-1871, 1914-1915, 1939-1940

Revisiter la notion d'année terrible telle quelle avait été forgée par Victor Hugo pour désigner la séquence allant de la déclaration de guerre de juillet 1870 à la fin de la semaine sanglante en mai 1871, tel est l'enjeu de cet ouvrage collectif. Fondé sur une approche transpériodique et transdisciplinaire, il invite à une réflexion sur les processus de désignation et les usages de ce chrononyme d'année terrible. Cinq séquences d'entrée en guerre ont été retenues afin de les comparer. Comment les historiens questionnent-ils cette notion polysémique ? Interrogeant les paradigmes de ces moments de basculement dans une autre temporalité, ils en définissent l'échelle la plus pertinente pour capter la perception des contemporains face à cette expérience traumatisante qui bouleverse les repères. Pour cela, ils analysent les traces scripturales, visuelles, matérielles produites par les contemporains, figures en vue comme anonymes. Mais cet ouvrage propose aussi une réflexion sur les processus de construction mémorielle de ces années terribles, en termes de filiations comme de décalages, avec l'objectif de leur instrumentalisation politique.

11/2018

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Littérature étrangère

Paris-Orphée. Carnet d'un poète américain à Paris

Ce livre, publié simultanément aux Etats-Unis par les éditions de la New York Review of Books, rassemble des chroniques parisiennes par le poète américain Henri Cole données au New Yorker. Il y mêle autobiographie, journal, essai et poésie en prose à des photographies, composant une sorte de "journal d'un poète américain" à Paris d'un genre nouveau, qu'il qualifie lui-même d'"élégiaque". La magie de ce livre, placé sous l'ombre tutélaire d'Orphée, figure du poète mystique, oraculaire, enchanteur, c'est qu'il parvient à renouveler la vision que l'on peut avoir de la ville-lumière non parce qu'il chercherait à nous faire découvrir un Paris secret ou méconnu mais au contraire parce qu'il parvient à réenchanter les lieux, les clichés les plus "communs" de la capitale. Dans la préface à Terre médiane, le premier recueil traduit en français à nos éditions, Claire Malroux parlait de l'"innocence retrouvée" et même de la "candeur" qui se dégage de ces poèmes. Ce sont ces mêmes qualités qui permettent à Henri Cole de nous émouvoir à la lecture de ces croquis parisiens où les souvenirs de lecture (Rilke, Elisabeth Bishop, Dickinson), les évocations d'oeuvres admirées surgissent sans cesse des lieux visités ou des personnes rencontrées (notamment son ami James Lord), donnant lieu à des rêveries, à des méditations où il s'interroge en poète, avec l'acuité sensible qui lui est propre (à la fois pleine de fraîcheur et pénétrante), sur ses liens amicaux et familiaux, sur la nature de la poésie et son rapport à la solitude, à son moi profond et à la liberté.

06/2018

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 12, 1913-mars 1914

L'année 1913 voit se poursuivre la série des petits cahiers cartonnés répertoriés de K à Q. Valéry consacre de nombreux passages à l'entreprise des Cahiers pour tenter de faire le point sur ses desseins et ses méthodes. C'est déjà le ton de ce qu'il appellera plus tard les "Mémoires de Moi". Investi depuis des années dans l'élaboration de ce qu'il nomme "My Psychology", il revient, avec le but affirmé de "se faire des concepts plus purs", sur des notions déjà examinées : le rêve. la mémoire, l'imagination, la surprise. mais aussi le hasard. Il revendique l'opposition entre sa démarche et celle du philosophe. et désigne connue l'aboutissement de sa réflexion la représentation du "fonctionnement d'ensemble" du vivant "monde, corps, esprit". Esquissant un autoportrait assez explicite, il analyse en moraliste un Ego cherchant en lui la généralité de l'humain. Ce qui frappe c'est l'attention accordée à la question religieuse. l'abondance et la régularité des réflexions dans les Cahiers de cette période. Faut-il y voir un écho des discussions nées de la crise moderniste qui secoue alors le monde catholique ? Ou y repérer une tentative d'interroger le mystère du croire ? Valéry d'autre part réfléchit depuis quelque temps à l'édition possible de ses anciens poèmes, mais le retour à l'écriture poétique n'est pas encore installé. C'est la guerre qui amènera le futur auteur de La Jeune Parque à se réfugier dans un labeur de "moine du Ve siècle". Avant 1911, nulle trace de l'élaboration du poème dans les Cahiers. Si des passages traitent de la poésie, c'est pour préciser un idéal plus que pour définir un but précis. Joint à ces Cahiers, un petit carnet ouvert en août 1914 est un document remarquable par sa variété. Elément parallèle des chantiers valéryens, il contient le premier jet de passages développés ensuite dans les Cahiers. D'août à octobre 1914. Valéry tient aussi un journal, ce qui est rare chez lui. Il note non pas ses réflexions sur un moment tragique, mais des détails de son vécu. Mais surtout le carnet apporte des éléments éclairant la genèse du grand poème. Complément bref du dossier de brouillons, il contient des bribes de vers qui cherchent leur forme définitive et trouveront leur place dans les diverses séquences de La Jeune Parque.

04/2012

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Histoire de France

Journal de guerre (1813-1815)

George Woodberry, jeune Anglais, mena une carrière militaire dans la cavalerie britannique dans les années 1813-1815, au Portugal et en Espagne, puis en France et en Belgique, à la fin de l'empire napoléonien. Le jeune lieutenant combat durant trois années contre l'armée française, de la bataille de Vitoria à celle de Waterloo. Son journal de guerre est un texte méconnu mais passionnant, mélange de témoignages vécus, de récits de voyage et de notes sur une vie de soldat. Ce qu'il raconte (son régiment, ses soirées, ses sorties, ses flirts, ses amours, ses inimitiés, les batailles, sa vision de l'ennemi...) et ce qu'il ne raconte pas, mais qui apparaît en filigrane (la souffrance, la peur, la mort) nous offrent une autobiographie rare. Woodberry combat à Waterloo. Il en saisit enjeux et manoeuvres, qu'il décrit avec lucidité, sans omettre les détails de la bataille. Dans son écriture, deux visions coexistent constamment, le plan large du champ des combats et le plan rapproché qui suit soldats, corps-à-corps et vie de tous les jours dans les colonnes en marche. Il parvient à Paris le 30 juin 1815, visitant la ville, fasciné par ses délices, surtout l'intérieur du célèbre Tivoli. Le lieutenant anglais s'est lui-même considéré comme un écrivain, fier de sa plume alerte, ironique et pittoresque. Ce journal intime nous fait découvrir toutes les facettes d'une certaine jeunesse européenne, aisée et élégante, cependant happée par les guerres napoléoniennes.

05/2013

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 6

L'entreprise des Cahiers a presque dix an quand s'ouvre en juin 1903 le grand registre "Jupiter". Il est largement consacré à une réflexion psychologique gravitant autour de thématiques précises : l'attention, l' imagination, la mémoire, la perception , la volonté. Avec toujour un point de vue critique, Valéry s'intéresse aux travaux de son temps, notamment ceux de Ribot, à la psychophysiologie, aux essais de psychologie "scientifique". Nul dogmatisme dans ces notes discontinues, parfois inachevées, appuyées sur une pratique méthodique de l'observation intérieure. La permanence intermittente de l'exercice est, comme dans les cahiers précédents, un fil conducteur, ainsi que la recherche d'un langage capable d'exprimer l'homme intelligible. Apparaissent maintenant des représentations de type "phénoménologique" affectant toutes les notions. Valéry s'attache particulièrement à l'attention volontaire. Après le "type réflexe", il définit le modèle de l'accommodation visuelle qui demeurera également dans les acquis. Quand, fin 1903, l'attention est le sujet mis au concours par l'Académie des Sciences morales pour l'attribution du prix Saintour de 1905, Valéry saisit l'occasion. Le cahier "Jupiter" s'écrit alors en constant dialogue, mis en évidence par des renvois précis, avec le chantier du "Mémoire sur l'attention", finalement resté inachevé. Jusqu'à présent inédit, ce texte est publié en annexe. Sa confrontation avec le cahier contemporain est très éclairante, particulièrement d'un point de vue génétique. Ce volume contient un cahier hors texte et l'index analytique des tomes IV, V et VI de cette édition intégrale.

01/1997

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Critique littéraire

Cahiers, 1894-1914. Tome 2

Cette édition des Cahiers (la seule oeuvre que Valéry acceptait comme pleinement sienne), dans leur classement définitif, a voulu respecter aussi précisément que possible dans la typographie les rythmes d'écriture et les aspects visuels divers des pages manuscrites, et intégrer souvent dessins, calculs et graphiques, en les explicitant au besoin. Elle est d'autre part éclairée par un appareil critique résolument abondant, élaboré par une équipe internationale et interdisciplinaire de chercheurs. Comportant un grand nombre de pages entièrement inédites, elle permettra de redessiner la figure d'un auteur qui se manifeste de plus en plus comme notre contemporain.

11/1988

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Histoire de France

Le Premier Empire. 1804-1815

Dans cette magistrale synthèse, Thierry Lentz retrace l'histoire d'un "empire" et des réactions qu'il suscita en son temps. Si l'on ne peut échapper à la présence permanente de la volonté, de la personnalité et de l'oeuvre de Napoléon, qui ont marqué la période de leur empreinte, l'auteur "raconte" aussi - en l'expliquant - un peu plus d'une décennie d'histoire de l'Europe, voire du monde, en dépassant à la fois la figure de l'empereur et les points de vue purement nationaux. Il relate autant l'histoire des idées que celle des institutions, faisant revivre au lecteur les épisodes essentiels du Premier Empire. Cette histoire se garde des accents de l'épopée et des facilités de l'anecdote comme des études militaires trop détaillées - même si, comme on peut l'imaginer, les guerres en sont l'une des toiles de fond. Thierry Lentz se place dans la position d'un observateur aussi impartial que possible et ignorant la légende (dorée ou noire) édifiée par les récits enflammés des thuriféraires. Synthèse Inédite

03/2018

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Philosophie

Les sermons laïques (1816-1817) suivi de L'Ami (1818) et autres textes

Avec la Biographie Literaria, les proses des Sermons laïques et de L'Ami (écrites de 1816 à 1818) forment l'ensemble théorique le plus abouti dans l'œuvre de Samuel Taylor Coleridge (1772-1834), et le plus vaste ensemble théorique du " romantisme anglais ". Il était jusqu'ici presque inconnu et non traduit en France. A défaut de constituer un système clos, Coleridge confronte patiemment les enjeux et les domaines classiques de la philosophie (métaphysique, morale et politique) à la vérité de son époque. L'époque signe en effet pour lui l'échec de la philosophie des Lumières. A cette dernière, et à la déchirante destruction de l'idéal révolutionnaire, il oppose la pratique d'un nouvel idéalisme platonicien, un idéalisme " anglais " qui s'efforcerait de n'oublier ni le monde et ses pratiques, ni la religion comme force régulatrice du monde. Mais Coleridge a aussi lu les " romantiques allemands ", Fichte, Schelling, Hegel. Il y a puisé la conscience d'une fin de l'art religieux. A mesure qu'il construit son idéalisme, Coleridge rénove la conception de l'art, et l'idée de l'écriture. Il veut rendre celle-ci encyclopédique en un sens nouveau, c'est-à-dire " historique ", ou plutôt " historiante, créatrice d'époque ". Les essais traduits ici élaborent le fameux concept d'" imagination tautégorique ", qui était censé renouer le lien proprement " poétique " de l'histoire et du mythe, et refaire un moyen terme absolu entre l'intelligible et le sensible (le théologique et le politique, l'éternel et l'historique). Au lecteur moderne d'apprécier les forces et les risques d'un effort pour sauver la raison en l'appuyant sur l'imagination.

11/2002

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Poches Littérature internation

Journal d'un étranger à Paris

1947. Curzio Malaparte revient à Paris après quatorze ans d'absence. Le plus francophile des écrivains italiens croque pendant une année les différents visages d'une ville qu'il redécouvre avec bonheur. Dans ce journal hybride, émaillé de dialogues vivants et d'analyses profondes, il s'intéresse autant à une infirmière du quai de l'Oise qu'à Jean Cocteau. Entre la plaine Monceau et Saint-Germain-des-Prés, au milieu d'un maelström de personnages et d'anecdotes flûtées, passent et repassent les figures de Malraux et Camus, de la belle Véra Korène, d'Orson Welles ou encore de Maurice Schumann.

06/2018

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Cuisine

Voyage d'un gourmet à Paris

L’histoire de Paris par un gastronome. Depuis deux siècles, restaurants et bistrots ont fait l'esprit et la réputation de Paris. Pour le promeneur, ils font partie du décor. Ils naissent et meurent selon l'humeur du temps ou la fortune de l'époque. Quelques-uns de ceux qui disparaissent laissent comme une trace dans la mémoire de toute une génération, une impression de membre fantôme et de fuite du temps. Ils ont d'ailleurs, sauf exception, moins de cent ans, car la plupart des lieux de sociabilité et de plaisir sont renouvelés environ tous les demi-siècles. Les restaurants, endroits fragiles et périssables, sont des lieux de mémoire. L’ambition de cet ouvrage est de raconter l’histoire de Paris à travers ses restaurants, ses bistrots, ses lieux de délice et de convivialité. La quête d’une bonne table est le prétexte à musarder, à aller de quartier en quartier à la recherche d’une bouffée de vie, d’une cuisine aimable, familière ou raffinée. Jean-Claude Ribaut décrit des itinéraires gourmands dans Paris, dans un esprit littéraire et flâneur, entre la nostalgie et le renouveau gastronomiques. Ainsi sera recensé l'art culinaire des principaux quartiers de Paris, leurs principales ressources, traditions et réussites. Cet ouvrage plein d’humour et de délicatesse doit inciter à la bonne humeur. Un recueil de plaisirs qui permettra au lecteur de passer pour un gourmet averti. Un livre de gastronomie joviale.      

10/2014