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Wallace, Rivera

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Afrique du Sud

Afrique du Sud. Edition 2023-2024

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Partez à la rencontre de la richesse humaine de la nation " arc-en-ciel " , de ses villes trépidantes à l'image de Cape Town, et d'une nature sauvage avec de magnifiques parcs nationaux, comme le Kruger et de spectaculaires paysages. Dans Le Routard Afrique du Sud 2023, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir le pays à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (séjourner dans le parc Kruger, l'un des parcs animaliers les plus grands d'Afrique ; au coeur du Blyde River Canyon, se poser sur un rocher, face à l'immensité pour admirer les Three Rondavels...), des visites (se rendre à Gold Reef City, toute proche de Johannesburg, pour visiter le musée de l'Apartheid ; prendre de la hauteur sur la pointe de la péninsule du Cap pour les falaises du Cape of Good Hope...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 45 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir l'Afrique du Sud hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

03/2023

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Thrillers

Mains de glace

"Bob Bennett, un professeur de l'université de médecine de Boston est retrouvé mort dans son labo. Son fils Dylan, un mar­ginal en rupture avec son père, est immédiatement soupçonné. Dans le même temps un homme se suicide et un déséquilibré as­sassine sa famille avant de se donner la mort à son tour. Par quelle tragique énigme ces vies bouleversées et ces êtres sont-ils reliés ? Elsa, femme de ménage issue de Roxbury, un quartier pauvre de Boston, prête à faire des révélations, est torturée chez elle. On lui a broyé les mains et arraché la langue. Cela n'empêchera pas le pas­sé de remonter à la surface avec ses relents nauséabonds. Boston la sombre nous entraîne dans les bas-fonds de l'âme humaine. Elle nous dévoile un monde dont le vernis craque. Que se passe t -il dans cette secte dirigée par un illuminé et un escroc handicapé. Qui manipule qui ? Qui meurt pour qui ? Quelle est cette dette qui plombe les uns et profite aux autres ? Pourquoi soudain un test ADN va ébranler la société Bostonienne ? Qui est derrière ce chaos ? La "Charles River" charrie des cadavres et des amours en dé­composition. Le lieutenant Dan Mac Kovec, qu' un lourd passé ta­lonne et sa jeune coéquipière, Jade Disalvo mènent leur enquête jusqu'aux frontières du réel. Patrice Guirao nous entraîne dans un thriller sombre et sans com­promis et nous fait parcourir les dédales de destins tourmentés et les labyrinthes de psychés dont il s'emploie habilement à nous livrer les clés au compte goutte, jusqu'à la dernière page.

03/2024

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Indiens

Mon peuple les Cheyennes. Lettres de George Bent à George E. Hyde

George Bent est né dans les années 1840. Sa mère était une Cheyenne, Owl Woman, la fille de White Thunder, le Gardien des Flèches sacrés - Medicine Arrows -, des Cheyennes du Sud, au sein desquels il vécut quarante années. Ce sont ces décennies de vie au beau milieu du XIXe siècle que Bent, rassemblant ses souvenirs et collectant d'autres informations auprès de ses anciens compagnons cheyennes, fait revivre dans les lettres qu'il envoya de 1905 à 1918 au grand historien des Sioux George E. Hyde qui put, par chance, faire publier ce témoignage autant unique qu'authentique, à l'époque où les Indiens vivaient leurs dernières décennies de liberté. Bent fut un des rares témoins oculaires capables de rendre compte des événements, à écrire ce qu'il a vu, vécu, entendu aussi bien chez les Cheyennes que chez leurs alliés sioux et arapahoes, qu'auprès des tribus ennemies - comme parfois les Comanches et les Kiowas, mais toujours les Crows et les Pawnees - et des Blancs. Ces lettres sont devenues un livre incontournable et "matriciel" pour les ouvrages à venir. Il demeure depuis un document irréfutable pour les ethno-historiens, un témoignage de première main sur la vie, les moeurs et les guerres indiennes des Grandes Plaines dont les épisodes tragiques des massacres des Cheyennes à Sand Creek en 1864 et à la Washita River en 1868. George Bent (ca. 1840-1918), était le fils de William Bent qui avec son autre fils Charles et Ceran de Saint Vrain avaient fondé en 1833, dans le Colorado, le fort de Bent. Ce fort était une plaque tournante importante de relations commerciales et d'échanges autant pour les Indiens, les Américains et les Mexicains. Il fut aussi, périodiquement, un point d'organisation et un relais pour l'armée américaine.

10/2021

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Science-fiction

Cosmos factory

En cette sombre année du tiertant des lépidoptères, la Nouvelle-Angleterre est la proie de phénomènes inexpliqués. La région du Delta, à l’embouchure de la Miskatonic river, est sujette à d’étranges aberrations que les habitants remarquent à peine. Qui rencontre un animal étrange ou une construction défiant les lois de la physique, l’attribue sans hésiter au délire créatif des artistes qui sévissent dans les ateliers-laboratoires de la marina. Mais ce qui peut paraître anecdotique à l’échelle humaine, se révèle menaçant pour les Dieux de tous poils qui ont engendré les milliers d’univers de la Structure, et carrément inacceptable pour les Mouches, ces dames qui vivent entre les univers. Quant aux Araignées qui surfent sur les vagues de la Structure, s’empiffrent de chaos et deviennent grosses et grasses lorsque l’océan s’agite, elles ne seraient pas mécontentes que quelques centaines d’univers soient tout simplement rayés de la carte. Mais qui pourrait donc empêcher ce drame ? Jack Browser, peut-être… Une quinzaine d’années difficiles à porter, une mère alcoolique et suicidaire et une grand mère qui ne pense qu’à le tuer, mais également un pouvoir excessivement rare : la capacité d’ouvrir des portes entre les univers, et de forcer celles que leurs occupants ont pris la peine de cadenasser. A quoi cela pourrait-il bien servir, vu les circonstances ? La réponse se trouve au coeur de l’Anamorphovers, dans les bas-fonds des origines, là où se terrent, calfeutrés dans leur monde, ceux qui ont construit cette prison cyclopéenne et seuls capables de la consolider. Mais si Jack est en mesure de forcer leur monde, encore faut-il qu’il puisse le trouver…

01/2014

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Critique littéraire

Correspondance 1938-1958

Quelle place la tauromachie a-t-elle réellement occupée dans la vie de Michel Leiris ? Fut-elle uniquement, pour l'autobiographe, une métaphore de l'écriture ? L'arène devint-elle le lieu où se conjuguèrent ses intérêts pour l'ethnographie, la poésie, le mythe, l'éthique et le langage ? A ces questions, les 186 lettres de sa correspondance croisée avec celui qui fut son mentor dans la "planète des taureaux", André Castel — oenologue nîmois que ses contemporains appelaient "Don Misterio" — apportent une réponse circonstanciée et inédite... Les deux hommes font connaissance en 1938 alors que Leiris, encore jeune ethnographe, s'apprête à publier une série de poèmes tauromachiques, Abanico para los toron. Depuis 1926, année de son mariage, Leiris assiste en effet à des corridas (il en verra près d'une quarantaine jusqu'en 1965), mais ce n'est qu'en 1935 qu'il éprouve une véritable "révélation", lors d'une faena de Rafaellilo Ponce : "[...] je n'ai jamais trouvé, dans aucune oeuvre artistique et littéraire, l'équivalent de ce que j'ai ressenti à Valence en voyant toréer Rafaelillo, très peu de temps avant qu'il reçoive l'alternative", écrit-il à Castel. Révélation confirmée par la première corrida à laquelle ils se rendent ensemble, à l'automne 1938 : encore sous le coup de l'émotion, Leiris en rédige le compte rendu pour La NRF : "Rafaelillo le 9 octobre à Nîmes"... Après la guerre, André Castel veille à introduire Michel Leiris lequel court les arènes pour voir toréer Fermin Rivera ou Luis Miguel Dominguin — dans le "mundillo" : il lui fait découvrir les " terres à taureaux" de Camargue, l'emmène chez des manadiers, l'invite à des "tientas", lui fait rencontrer des toreros et des aficionados. Et par lettres, ils rivalisent d'érudition tauromachique en évoquant les écrits de Garcia Lorca, Bergamin, Hemingway, Montherlant, Stendhal, Melville ou Alarcon... En Castel, Leiris trouva non seulement un spécialiste avec lequel partager une précieuse conversation sur "l'art tauromachique", mais également un "ordonnateur de plaisirs" qui sut accueillir généreusement ses invités : dès le lendemain de la guerre, se sont ainsi retrouvés, dans la cour de son "labo" au coeur de Nîmes, des toreros célèbres et des chanteurs de flamenco, ainsi que Pablo Picasso (compagnon d'aficit6n avec lequel Leiris vit sa première et sa dernière corrida), Georges Bataille, Blaise Cendrars, Elie Lascaux, André Masson, Jean Paulhan, Jean Hugo, Jean Dubuffet... Mais en 1955, le départ brutal d'André Castel pour l'Espagne annonce la fin de ce commerce amical, tout entier tendu vers l'"image même de notre émotion", que Michel Leiris avait reconnue dans Miroir de la tauromachie.

05/2002

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Montagne

L'Alpe N° 103, hiver 2023 : Architectures. De l'utopie à la réalité

Pionniers, utopiques, farfelus, iconiques, ces grands projets d'architecture qui ont changé la face des Alpes... . Ou qui auraient pu la changer ! Trop souvent résumée au seul chalet traditionnel, l'architecture des Alpes est depuis longtemps protéiforme. Laboratoire architectural, l'arc alpin a vu naître de nombreux projets pionniers, principalement dans les domaines touristique (palaces, sanatoriums, stations de ski), industriel (barrages) et dans celui des transports (téléphériques). Aujourd'hui, le défi à relever est immense pour répondre aux nouvelles contraintes environnementales et aux mutations démographiques. Dans ce numéro, L'Alpe va s'arrêter sur quelques projets architecturaux, en s'interrogeant sur le rôle de l'architecture dans le développement d'un territoire. Au sommaire : - De l'utilité de l'utopie. Et si les contre-modèles proposés par l'utopie aidaient à imaginer la montagne de demain ? - Grenoble. Retour sur trois utopies architecturales qui auraient pu métamorphoser la ville. - La conquête prométhéenne de la montagne par la construction de lignes ferroviaires, téléphériques et viaducs. - Respirez ! A la fin du XIXe siècle, les sanatoriums d'altitude poussent à toute vitesse dans les Alpes. L'architecture même de ces établissements est pensée selon une vision idéalisée du bon air de la montagne. - Dans la lignée des palaces de la riviera lémanique, la ville de Bulle, en Gruyère, se vit elle aussi dotée de son Grand Hôtel moderne. Mais ce rêve s'est rapidement évanoui... - Pour une architecture insurrectionnelle. Les projets de Chanéac tentent de redonner une place aux individus dans la fabrication de leur cadre de vie. - Portfolio. Le photographe allemand Patrick Lambertz s'est emparé d'un stéréotype de l'architecture suisse, le chalet, pour en faire un inventaire à sa manière. - Style "pastiche" , régionalisme, modernisme : le "rêve blanc" et ses modes architecturales. - L'architecture écoresponsable : l'utopie du présent ? Manifeste pour un habitat durable. - Et un village renaît de ses cendres... Les exemples de Paraloup, d'Ostana ou de Campofei montrent comment la rénovation architecturale a permis la régénération de certaines régions des Alpes du Sud.

12/2023

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Littérature étrangère

La Saison du serpent

Lorsque la tragédie vient dévaster sa vie après la mort accidentelle de son mari Joe, Nance fuit sa ville natale du Wisconsin et se crée une nouvelle existence dans l'Ouest. Cette jeune femme est éthologue, une scientifique spécialisée dans les serpents à sonnette. A présent installée à Lewiston, Idaho, dans une maison dominant la Snake River, et mariée à Ned Able, un directeur d'école, Nance se sent enfin en paix. Elle part fréquemment dans la nature sauvage de Hell's Canyon pour y chercher ces reptiles, aimant se confronter aux dangers naturels. En surmontant de tels risques, Nance pense se protéger d'autres malheurs et devenir invincible, croyant qu'on peut surmonter la peur et contrôler les risques en étant préparé, en connaissant son sujet. Un jour qu'elle revient dans leur demeure, Nance ne s'aperçoit pas tout de suite des changements imperceptibles qui s'opèrent en la personne de Ned. C'est à ce moment que sa sœur cadette, Meredith, apparaît en ville pour finalement s'installer. Une autre nature de Ned Able apparaît alors. Il subit des transformations que Nance refuse de reconnaître jusqu'à ce qu'avec l'aide de sa sœur, elle soit amenée à voir ce qui se dissimule sous la peau. Mais rien ne peut laisser présager jusqu'où Ned ira pour contenir ce passé, ni où ses souvenirs effrayants le conduiront lorsqu'il trouvera comment assouvir son obsession. Le climat oppressant qu'organise Claire Davis par son investigation originale dans les ténèbres de l'esprit humain est un coup de force : elle parvient à mettre sur pied un huis clos dans les grands espaces de l'Ouest. Incarcérés dans l'immensité naturelle des montagnes, les personnages sont ballottés entre drame psychologique et thriller. Chaque événement, chaque description d'un élément de la nature ou du détail d'un être, est une chape de plomb à ciel ouvert. L'atmosphère reptilienne de ce roman envoûte les personnages comme le lecteur.

10/2008

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Littérature française

XUEXI PU SONGLING (en Chinois)

Editor's Choice Nobel Committee of the Royal Swedish Academy of Sciences announced the 11th Chinese author Mo Yan 2012 Nobel Prize for Literature. The Commission said that Mo Yan combination of reality and fantasy. historical and social perspective. He created the world reminiscent of the works of Faulkner and Marquez fusion while to find a point of departure in traditional Chinese literature and oral literature. Summary Pu Songling's hometown Zibo and Mo Yan's hometown density very close from. Mo Yan is to listen to the story of Purkinje child grew up. Pu Songling fantasy style to Mo Yan's fiction writing brought a very big impact. but also achievements in the magical style of Mo Yan. Learn Pu Songling is selected from the group consisting of Mo Yan two more than thirty ghost stories. ghost legend. and some weird God God Buddies ghost novels. with high-density the flapping gray Year pictures unique. to bring people look good. magical shock strong visual impact. Mo Yan (1955 catalog learning Pu Songling adventure night fishing genius good doctor iron child flying odor tribe carpenter the dog sandals scenting sub sins the the airship Zaomu stool motorcycle the three horses hype gale five pastry dry river Baekgu Swing frame of February 17 -). formerly known as tube mo. born in Gaomi County. famous contemporary Chinese writers. Honorary Doctor of the Open University of Hong Kong. visiting professor at Qingdao University of Science and Technology. His rise since the mid-1980s to a series of local works. filled with nostalgia and blame Township complex emotional. are classified as Seeking literary writers. The works are influenced by magic realism. to write out a legend in the of Gaomi northeast Township. Mo Yan subjective feeling of the world in his novel structure unique to dream-like narrative. unfamiliar process. shaping the mysterious transcendental object world. with Pioneer color. In August 2011. Mo Yan With novel frog was the eighth Mao Dun. October 11. 2012. won the Nobel Prize for Literature.

11/2012

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Policiers

Corruption

QUAND TOUT LE SYSTEME EST POURRI AUTANT JOUER SELON SES PROPRES REGLES Denny Malone est le roi de Manhattan North, le leader charismatique de La Force, une unité d'élite qui fait la loi dans les rues de New York et n'hésite pas à se salir les mains pour combattre les gangs, les dealers et les trafiquants d'armes. Après dix-huit années de service, il est respecté et admiré de tous. Mais le jour où, après une descente, Malone et sa garde rapprochée planquent pour des millions de dollars de drogue, la ligne jaune est franchie. Le FBI le rattrape et va tout mettre en oeuvre pour le force à dénoncer ses coéquipiers. Dans le même temps, il devient une cible pour les mafieux et les politiques corrompus. Seulement, Malone connaît tous leurs secrets. Et tous, il peut les faire tomber... A travers une narration abrupte et remarquablement réaliste, faisant écho à l'oeuvre de Dennis Lehane comme aux films de Martin Scorsese, James Gray et Brian de Palma, Don Winslow livre un roman policier magistral, tableau étourdissant du crime organisé, actuellement en cours d'adaptation au cinéma par James Mangold (Copland). Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean Esch DES CRITIQUES DITHYRAMBIQUES "On pense immanquablement aux films noirs comme "Serpico" ou "Le prince de New York" de Sidney Lumet ; on songe aux romans de Nick Tosches, aussi. Autant dire, au meilleur du genre". LIRE "Un monument". France Culture "Il y a longtemps qu'on n'avait pas lu un polar aussi magistral". Le Parisien "Un triomphe. Pensez au Parrain, mais avec des flics". Stephen King "Tendu, brutal, très atmosphérique, incroyablement ficelé et totalement inoubliable". James Ellroy "Un roman policier d'envergure shakespearienne, probablement l'un des meilleurs jamais écrits". Lee Child "Les fans du Parrain, de Mystic River, de Sur écoute, ou des Inflitrés vont adorer". Mark Rubinstein, Huffington Post

11/2018

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Littérature française

Sérial killers : Ted Bundy

"Nous autres serial killers, nous sommes vos enfants, vos maris, nous sommes partout. Et beaucoup d'autres, parmi vos enfants, seront morts demain". Ted Bundy Ted Bundy, le plus célèbre des serial killers, est exécuté le 24 janvier 1989, en Floride, pour trois meurtres commis dans cet Etat. Il est suspecté de trente et un autres crimes à travers les USA, mais beaucoup d'enquêteurs estiment que le nombre de ses victimes est beaucoup plus élevé. Ted Bundy est à l'opposé de l'image du maniaque homicide, tel que l'on se l'imagine : bel homme, érudit, étudiant en droit et ambitieux d'un point de vue politique, il a toujours su séduire et avoir de nombreuses relations féminines. Au contraire de l'immense majorité des serial killers, il ne connaît pas une enfance difficile, ni est suspecté d'avoir commis des actes de cruauté envers les animaux. Mais ses propres démons le poussent à perpétrer des crimes d'une violence à peine imaginable et d'une extrême perversion qui vont de la décapitation à la nécrophilie. Un agent du F. B. I. , qui le rencontre à plusieurs reprises, explique à son sujet : "Ted Bundy est un terrible criminel, peut-être l'incarnation de la plus infâme machine à tuer que l'Amérique des temps modernes ait jamais connue". Dans cet ouvrage, nous dévoilons les ultimes entretiens de Bundy avec le profiler Robert Keppel qui enquête pendant quinze ans sur ses crimes dès 1974. Pour tenter d'échapper à la peine de mort, Bundy propose son aide pour dresser le profil et identifier le "Green River Killer" un tueur en série inconnu qui sévit dans la région de Seattle. Stéphane Bourgoin a aussi recueilli le témoignage d'un autre serial killer qui devient le confident de Ted Bundy lors de ses dernières années d'incarcération, au point de lui révéler des confidences inédites.

01/2023

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Littérature étrangère

Unorthodox. Comment j'ai fait scandale en rejetant mes origines hassidiques

Découvrez Unorthodox, le récit autobiographique de Deborah Feldman, jeune femme juive qui a fui son milieu religieux et qui a inspiré la série NETFLIX du même nom. Dès qu'elle a senti ce petit être au creux de ses bras, si fragile, Deborah Feldman a su ce qu'elle devait faire. A peine âgée de 19 ans, elle a toujours vécu au sein de la communauté hassidique Satmar. Elle a toujours suivi les principes implacables qui régissent les moindres détails de sa vie : ce qu'elle peut porter, à qui elle peut parler... Tous les principes sauf celui de ne pas lire de littérature. Les moments de lecture volés de son enfance, passés à découvrir les êtres de papier indépendants et fiers de Jane Austen et Louisa May Alcott, lui ont donné envie de découvrir une autre vie, au milieu des gratte-ciel de Manhattan. Elle sait qu'il est temps d'échapper à son mariage dysfonctionnel avec un homme qu'elle connait à peine, d'abandonner ses responsabilités de bonne fille Satmar et de laisser cours à ses désirs. Indépendamment des obstacles, il est temps, pour elle et son fils, de trouver le chemin du bonheur et de la liberté. Remarquable et fascinante, cette "histoire sensible et mémorable de passage à l'âge adulte" (Pittsburgh Post-Gazette) est une histoire que vous ne serez pas en mesure de poser. "Complètement addictif, Unorthodox raconte une histoire personnelle qui résonne avec tous ceux qui se sont déjà sentis étrangers dans leur propre vie". - School Library Journal "C'est l'un de ces livres que vous ne pouvez pas poser". - Joan Rivers, dans The New York Post "Une immersion sans précédent dans une communauté hassidique que peu de gens extérieurs connaissent". - Minneapolis Star-Tribune "Le style factuel [de Feldman] dissimule de nombreuses idées bouleversantes". - The New York Times " Eloquent, juste, avec ce qu'il faut d'émotions ... Aucun doute, les filles de Brooklyn achètent ce livre, le cachent sous leurs matelas, le lisent une fois les lumières éteintes et contemplent, peut-être pour la première fois, leur propre évasion. " - The Huffington Post "Captivant... extraordinaire. - Marie Claire US

01/2021

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Géographie

RIVIERES DU SUD. Sociétés et mangroves ouest-africaines, 2 volumes

Les mangroves sont bien plus que des palétuviers. Forêts dans la mer, ou encore marais maritimes convertis en rizières, elles constituent l'un des paysages les plus originaux des littoraux intertropicaux. Dès leur découverte par les navigateurs portugais, elles suscitent des discours contradictoires et sont l'objet d'enjeux multiples et souvent conflictuels entre " conservationnistes " et " productivistes ". Cette synthèse régionale dresse un état des connaissances sur la mangrove, met en évidence les interactions variées entre les sociétés et leur environnement littoral, explicite la spécificité des " Rivières du Sud ", littoraux à mangrove compris entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle réunit un ensemble d'informations originales (volume 1) et un recueil bibliographique de plus de 3 000 références (volume 2), et constitue un outil indispensable pour les acteurs, scientifiques comme décideurs, concernés par la gestion des littoraux ouest-africains. Par un dialogue entre sciences de la nature et de la société, cet ouvrage ouvre des perspectives conceptuelles et méthodologiques et contribue ainsi à la réflexion plus générale sur les rapports entre environnement et développement, sciences et société. Mangroves are much more than just mangles. Forests in the sea or sea marshes converted into rice fields, they form one of the most original coastal landscape types in the tropics. Since their discovery by Portuguese navigators, they have generated contradictory statements and have been the centre of many issues often leading to contention between 'conservationists' and those in favour of 'productivity'. This regional synthesis reviews the state of knowledge on mangrove, shows the varied interactions between societies and their coastal environment and explains the specific features of the 'Rivières du Sud' (southern rivers), the coastal mangrove areas from Senegal to Sierra Leone. It consists of a set of original information (Volume 7) and a bibliography of more than 3,000 references (Volume 2), forming an essential tool for all those - both scientists and decision-makers - involved in the management of West African coastal zones. By establishing a dialogue between natural and social sciences, the work opens up conceptual and methodological prospects and contributes to more general reflection on the relations between the environment and development and between science and society.

04/1999

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Fantasy

Le Choeur des dragons Tome 3 : La Mémoire des âmes

Tant qu'il sera en vie... le danger ne cessera de croître. Les desseins du magicien Relos Var révélés, les démons libérés saccagent l'Empire. Les prophéties semblent sur le point de se réaliser ; et avec elles, la fin du monde. S'il veut accorder un sursis à l'humanité, Kihrin doit convaincre le souverain des vané manols de procéder à un rituel qui privera son peuple de son immortalité. Mais certains vané sont prêts à tout pour l'éviter... et même à assassiner les messagers. Plus grave encore : les liens unissant Kihrin au roi des démons semblent se renforcer de jour en jour... Kihrin peut-il encore sauver le monde, ou doit-il se résigner à devenir son plus redoutable ennemi ? " Lyons réinvente avec brio les notions de prophétie et de lignée, récurrentes en Fantasy épique. Elle sait explorer en profondeur chaque facette de ses personnages et orchestrer des batailles d'envergure. " Booklist " Lyons tisse une tapisserie complexe, riche de suspense et d'enjeux. Ce nouveau volet est un palpitant roman, culminant en une fin surprenante qui laisse pantois. " Library Journal Sur la série : " On ne peut qu'être impressionné par l'ambition de cette oeuvre. Un récit haut en couleur où se croisent voleurs, magiciens, rois et assassins, et où l'on prend plaisir à se plonger. " The New York Times " Jenn Lyons entraîne ses lecteurs dans un voyage qui se déplie comme un magnifique origami. " The Wall Street Journal " Une histoire trépidante et pleine de surprises, entre trahisons, ambitions et intrigues de haut niveau. Jenn Lyons joue de tout cela avec virtuosité pour faire naître une véritable magie des mots. Les fans de Fantasy épique, ceux qui cherchent un livre qu'ils auront le plus grand mal à reposer, seront servis. " Kirkus Reviews " Avec une envergure narrative et une atmosphère rappelant Patrick Rothfuss, et des scènes d'action soigneusement chorégraphiées à la Brandon Sanderson, Jenn Lyons s'élance vers les hautes sphères de la Fantasy épique. " Booklist " Une intrigue sophistiquée. Après avoir découvert son univers et ses personnages inoubliables, on a bien du mal à attendre la suite de cette histoire. " Publishers Weekly

11/2021

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Mer

Les épaves de la Grande Guerre (1914-1918). Au large des côtes françaises de Méditerranée

Jean-Pierre Joncheray est un vieil habitué des éditions GAP. Nous lui devons la longue série des épaves : 50 épaves en Corse, édité en 2002, puis, en suite régulière : 80 épaves à Marseille et dans sa région, 100 épaves en Côte d'Azur, de La Ciotat à Saint-Tropez, 100 épaves en Côte d'Azur, Monaco, Riviera du Ponant, à laquelle il a déjà rajouté L'aventure du sous-marin Alose, ce submersible qu'il a découvert en 1975, et maintenant classé Monument Historique. En même temps, couronnement de sa longue carrière d'archéologue sous-marin, Jean-Pierre "inventait" en quelque sorte ce qu'il convient de nommer l'archéologie de la vapeur, une application innovante des méthodes de l'archéologie sous-marine aux épaves contemporaines, des navires à vapeur aux avions. Car, avant lui et ses premiers "naufrages en Provence", qui datent du début des années 1980, n'étaient nobles, et considérées, que les études de gisements antiques, étrusques, grecs ou romains. Dans la foulée, notre auteur préféré s'est attaqué à un sujet qui, il faut l'admettre, est d'actualité : la guerre de 1914-1918, autrement dite "Grande Guerre". A vrai dire, Jean-Pierre n'avait pas attendu cette commémoration pour amasser, année après année, depuis plus de quarante ans, une importante documentation sur les aspects maritimes et méditerranéens du conflit. Il avait visité toutes les épaves se rattachant à cette période, s'entourant des meilleurs photographes sous-marins, et consulté les plus éminents spécialistes du sujet. L'appel aux plongeurs "tek", ces nouveaux explorateurs des grandes profondeurs, fut souvent nécessaire. Avec François Brun et Claude Roquelaure, les coauteurs, l'exhaustivité s'est réalisée jusqu'aux frontières de notre façade méditerranéenne. Le résultat est là : dix-sept bâtiments perdus, plus de dix épaves visitées au sein des eaux, leur histoire avant le funeste jour de leur naufrage, les circonstances de leur perte, et la description de leurs vestiges, quand ceux-ci étaient accessibles. La qualité de cet ouvrage semble établie si l'on en savoure la préface, sous la signature prestigieuse du Directeur du Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines, Michel L'Hour.

12/2014

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Littérature française

Livre-Journal 1921

Avec son Livre-Journal commencé au lendemain de la Grande Guerre, Ferdinand BAC entend faire, comme Saint-Simon, oeuvre historique et léguer un "? précieux document pour l'état d'esprit des temps présents ? ". En cette année 1921, ces pages proposent ce qu'on ne trouve nulle part ailleurs relaté avec tant d'acuité? : l'atmosphère de la très haute société française, alors déliquescente. Passent ainsi les rois, les reines, les princes, les princesses, les représentants de l'ancienne et de la nouvelle noblesse, les hommes politiques, les diplomates, les industriels, les créateurs, les hommes de lettres (et leurs amantes et amants, leurs vieilles passions et leurs écarts supposés)... Ayant ses entrées partout, Ferdinand Bac est un fin observateur, qui s'en tient à une forme de morale fataliste ? : "? Tous les artistes, penseurs, écrivains, ont été attirés dans le monde, gâtés par les belles dames et hospitalisés dans les meilleures maisons. Je ne fais pas exception. Je fais mon métier, voilà tout, comme tous mes illustres prédécesseurs. Qu'on m'en cite un qui n'ait pas fait ce que je suis condamné à faire, c'est-à-dire circuler dans la Société, s'y montrer aimable parmi les gens aimables. ? " (24 septembre 1921). Et le voici en visite dans d'extravagantes villas de la Riviera, d'imposants hôtels particuliers et châteaux d'Ile-de-France. Mais la nostalgie gagne son esprit, qui se souvient du Paris de sa jeunesse, se plaint de "? l'appauvrissement des qualités de sentiments dans la Société? " et raille la vulgarité des nouvelles couches sociales et des riches étrangers venus redorer les blasons de la noblesse française. Il s'inquiète aussi de la complexe négociation sur les "? réparations ? " allemandes ? : "? Je me détache [... ] de la brutale et stérile actualité qui piétine sur place et qui piétine tout ce que nous avons aimé? ", constate-t-il le 22 juin. Il se réfugie alors au musée du Louvre, au parc de Versailles ou sur les hauteurs de Menton, où il met en oeuvre sa propre synthèse de la beauté méditerranéenne, en restaurant le domaine des Colombières.

01/2022

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Beaux arts

Capturing the British Landscape. Alfred Augustus Glendening (1840–1921)

This book presents the life and work of the Victorian landscape painter Alfred Augustus Glendening (1840-1921). With beautiful illustrations of his pictures, showing a timeless countryside, it explores Glendening's rapid rise from railway clerk to acclaimed artist. Whilst critics often reviewed his exhibited works, very little has been written about the artist himself. Here, new and extensive research removes layers of mystery and misinformation about his life, family and career, accurately placing him in the midst of the British art world during much of the nineteenth and into the twentieth century. Glendening was a man from humble origins, working fulltime as a railway clerk, yet was able to make his London exhibition debut at the age of twenty. This would have been almost impossible before the Victorian era, an extraordinary period when social mobility was a real possibility. Although his paintings show a tranquil and unspoiled landscape, his environment was rapidly being transformed by social, scientific and industrial developments, while advances in transport, photography and other technical discoveries undoubtedly influenced him and his fellow painters. Celebrating his uniquely Victorian story, the book places Glendening within his historical context. Running alongside the main text is a timeline outlining significant landmarks, from political and social events to artistic and technical innovations. Thoroughly researched over many years, the narrative explores why and for whom he painted, his artistic training and inspirations. Painting at Hampton and Greenwich, beside the River Thames, Glendening soon discovered the Welsh hills and became a member of the Bettws-y-Coed Artists' Colony, founded by David Cox. His masterful landscapes also include views of the Scottish Highlands, the Lake District, the Norfolk Broads, the South Downs and the Isle of Wight. The book uncovers new information about the Victorian art world and embraces such aspects as Royal Academy prejudices, the popularity of Glendening's work at home and abroad, especially Australia and America, his use of photography, and the sourcing of his art materials. Family trees are included, and other artistic family members discussed, notably his son and pupil Alfred Illman Glendening (1861-1907). There is a comprehensive list of their exhibited works at the Royal Academy and other major institutions, and details of their paintings in public collections.

10/2022

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Romans policiers

Une enquête de Veronica Speedwell, T1 : Un étrange prélude

Londres, 1887. Maintenant que sa vieille tante est enterrée, Veronica Speedwell est libre de reprendre ses voyages pour une noble cause : la recherche scientifique, et, occasionnellement, un peu de batifolage amoureux. Aussi habituée à chasser les papillons qu'à éconduire ses admirateurs, Veronica a l'intention de s'embarquer dans l'aventure d'une vie ! Mais le destin en décide autrement... Veronica doit bientôt se libérer d'une tentative d'enlèvement, avec l'aide inattendue d'un énigmatique baron allemand. Il la confie à l'un de ses amis, un naturaliste reclus et irascible nommé Stoker. Lorsque le baron est assassiné sans avoir pu révéler ce qu'il savait du complot contre elle, Veronica, poursuivie par un assaillant insaisissable, est contrainte de former une alliance avec Stoker pour découvrir la vérité. " Un duo de choc, une toile de fond historique originale et une intrigue dont les mystères se dévoilent habilement, tel est le style inimitable de Deanna Raybourn. Cette nouvelle série commence en fanfare ! " Library Journal " Un roman brillant ! La narration pleine d'esprit de l'intrépide Veronica et la tension qui existe entre elle et l'excentrique Stoker rendent la lecture très plaisante. Et ce n'est que le début ! " Publishers Weekly " Les excentricités de l'Angleterre victorienne reçoivent un traitement passionnant dans ce roman extrêmement divertissant à la narration énergique. " South Florida Sun-Sentinel " Un régal ! Deanna Raybourn fait partie de ces rares écrivains capables de rendre l'Histoire immédiate et passionnante sans perdre en authenticité. " Rhys Bowen, autrice de Son Espionne Royale mène l'enquête " J'adore ce livre ! La charismatique Veronica Speedwell triomphe de l'adversité et du danger grâce à son esprit vif, son charme et son extraordinaire détermination. Une belle trouvaille ! " Robyn Carr, autrice des Chroniques de Virgin River " Veronica Speedwell fait assurément partie des incontournables du genre policier. " Alan Bradley, auteur de Flavia de Luce " Deanna Raybourn, conteuse hors pair à la voix unique, crée des personnages inoubliables dans un monde riche en détails. " Nora Roberts " Une héroïne intelligente qui a du cran et de l'avance sur son temps. " Fort Worth Star-Telegram

04/2022

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France

Saône, Rhône. Méditerranée / Mediterranean / Mittelmeer

Résumé : Ce livre s'adresse à des croisiéristes sur la Saône et le Rhône et aussi à des amateurs de tourisme fluvestre (randonnées, vélo sur la Via Rhôna par exemple). Le tracé et les principales caractéristiques hydrologiques des deux voies d'eau sont décrits, avant de présenter certaines villes riveraines dont le patrimoine est riche, souvent depuis l'Antiquité ou l'époque médiévale. Le livre explique aussi les aménagements réalisés au XXe siècle, quand la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) a créé des infrastructures fluviales pour produire de l'énergie hydroélectrique et améliorer les conditions de navigation. Ensuite, ce livre explique la vulnérabilité de la Camargue dans le delta du Rhône, suite au réchauffement climatique qui accélère l'élévation du niveau marin. En définitive, le Rhône est un acteur essentiel de lutte contre les pollutions et les émissions de CO2, mais il est fragile à moyen terme. Abstract : This book is aimed at cruise passengers on the Saône and Rhône waterways, as well as river tourism enthusiasts (hikers and cyclist). The route and main hydrological charactéristics of the two waterways are described, before presenting some of the riverside towns with a rich heritage, often dating back to Antiquity or the Middle Ages. The book goes on to explain the vulnerability of the Camargue in the Rhône delta, as a result of global warming, which is accelerating the rise in sea levels. The Rhône is a key player in the fight against pollution and CO2 emissions, but it is fragile in the médium term. Zusammenfassung : Dieses Buch richtet sich an Kreuzfahrtpassagiere auf den Wasserstraßen Saône und Rhône sowie an Flusstouristen (Wanderer und Radfahrer). Es werden der Verlauf und die wichtigsten hydrologischen Merkmale der beiden Wasserstraßen beschrieben, bevor einige der Uferstädte mit einem reichen Erbe vorgestellt werden, das oft bis in die Antike oder das Mittelalter zurückreicht. Das Buch erläutert auch die Gefährdung der Camargue im Rhône-Delta durch die globale Erwärmung, die den Anstieg des Meeresspiegels beschleunigt. Die Rhône ist ein wichtiger Akteur im Kampf gegen Umweltversschmutzung und CO2-Emission, aber sie ist auf lange Sicht gefährdet.

03/2024

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Connaissance de soi

Métamorphoses. Prémices d'un effondrement ou saut de conscience

Cet essai et son titre sont nés d’un fait d’actualité qui a attiré mon attention sur la fragilité de l’être humain, celui d’un sportif de haut niveau éprouvé par ses souffrances physiques et psychiques inaliénables à la suite d’un accident grave, qui se révèle plus fort et moins vulnérable lorsque la Lumière intérieure vient le surprendre pour l’aider à s’accepter, à vivre désormais avec son handicap irréversible. «S’il est un sens qui survit à l’irréparable catastrophe, il tient à ce murmure en moi d’une présence d’éternité », fait-il savoir par la mobilité de sa pupille, tandis que son corps meurtri le privera désormais de jouir pleinement de la vie. Métamorphose est la transformation ultime que tout être humain peut s’offrir à la condition de se délier de tous ses attachements, de son ‘moi’ impérativement sans l’aliéner, par son retournement, lui révélant le sens vrai de la vie qu’il convient de se dévoiler pour connaître vraiment sa vraie nature, portée par la joie de la Présence venue engrammer son cœur, pleinement conscient du don reçu. Le retournement individuel est le passage obligé pour connaître l’intime de soi, lumière qu’irradie le cœur. L’ego n’est plus le Commandeur du Maître, alors l’homme de chair et d’esprit amalgamés, renaît parce qu’il naît à son être vrai qu’il découvre enfin. L’homme se détache de son appartenance identitaire temporaire. Le vivant renaît en conquérant son axe vertical, sa vie nouvelle n’est plus un chemin de croix, elle est le fruit de la grâce offerte de se dissoudre dans l’Amour infini. Cet essai impromptu est l’offrande que je vous adresse pour accueillir ce don caché, que ce sportif jeune reçut en révélation. Métamorphoses à l’échelle de l’humanité signifie qu’après le désordre mondial en cours, depuis 2021 jusque début 2024, une forme d’éveil planétaire salutaire se présentera, surgissant des profondeurs de l’homme, une résurgence montant des coeurs, que j’ai appelée un saut de conscience individuel puis collectif, pour réinitialiser la dignité de l’homme là où elle est bafouée, le merci qu’il doit à la Vie qui ne lui appartient pas, et par suite donner sens à son passage temporaire sur la Terre.

05/2022

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Russie

Tsars sans empire. Les Romanov en exil, 1919-1992

La dynastie des Romanov n'a pas été anéantie par le massacre du tsar et de la famille impériale en 1918. Après avoir échappé à la révolution, les membres de la famille cadette et rivale de Nicolas II émigrent en France et font tout pour reconquérir le trône. Le chef de cette branche des Wladimirovitch, le Grand-Duc Cyrille, cousin du tsar et premier Romanov à faire allégeance au nouveau pouvoir en février 1917, rallie autour de lui une partie de l'importante émigration blanche et s'autoproclame en 1924 empereur de Russie. Installé en 1925 avec sa famille à Saint-Briac-sur-Mer, il dirige depuis ce petit village breton l'activité de ses partisans en France et dans le monde, rêvant de restaurer le tsarisme en Russie. Un combat perdu d'avance, l'émigration russe étant très largement pénétrée et manipulée par les services secrets soviétiques... Après son décès, son fils le Grand-Duc Vladimir appelle en juin 1941 les Russes blancs à se joindre à la "croisade" contre l'Union soviétique qui vient d'être attaquée par les Allemands, et tente en vain de négocier avec le Reich. Après la Libération, il se réfugie chez Franco et demeure interdit de territoire français jusqu'en 1956 pour "activité proallemande durant l'Occupation". Il foule le sol russe pour la première fois en 1991, au moment où la Russie se désagrège, et meurt l'année suivante, alors que Boris Eltsine envisage de le placer sur le trône d'un pays en plein désarroi. Fort de témoignages d'époque et de nombreuses sources françaises, anglaises, américaines et russes - dont certaines n'ont été déclassifiées que récemment -, l'auteur retrace avec brio l'histoire de la Russie depuis le xix° siècle, décrit les diverses branches des Romanov, retrace leur exil, leur vie quotidienne - à Paris, en Bretagne, sur la Riviera -, les violentes rivalités au sein de l'émigration, et brosse un portrait saisissant du Grand-Duc Vladimir, né en exil, envisagé par les Allemands avant-guerre comme potentiel "tsar d'Ukraine" et promoteur d'une "croisade" aux côtés des nazis contre les bolcheviks. Une histoire passionnante, tragique et romanesque, brillamment racontée par Boris Prassoloff, petit-fils d'un colonel de la garde du tsar et fils de Russes blancs émigrés en 1917.

03/2024

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Musique, danse

Born to Run

" Se raconter est une drôle d'affaire. Dans un projet comme celui-ci, l'auteur fait une promesse : laisser le lecteur entrer dans sa tête. C'est ce que j'ai essayé de faire au fil de ces pages ". Bruce Springsteen dans les pages de Born to Run. En 2009, Bruce Springsteen et le E Street Band jouent à la mi-temps du Super Bowl. L'expérience est tellement grisante que Bruce décide d'écrire à ce sujet. C'est ainsi qu'a commencé cette extraordinaire autobiographie. Au cours des sept années écoulées, Bruce Springsteen s'est, en secret, consacré à l'écriture de l'histoire de sa vie, apportant à ces pages l'honnêteté, l'humour et l'originalité qu'on retrouve dans ses chansons. Il décrit son enfance, dans l'atmosphère catholique de Freehold, New Jersey, la poésie, le danger et les forces sombres qui alimentaient son imagination, jusqu'au moment qu'il appelle Le Big Bang : la première fois qu'Elvis Presley passe à la télévision, au Ed Sullivan Show. Il raconte d'une manière saisissante l'énergie implacable qu'il a déployée pour devenir musicien, ses débuts dans des groupes de bar à Asbury Park et la naissance du E Street Band. Avec une sincérité désarmante, il raconte aussi pour la première fois les luttes personnelles qui ont inspiré le meilleur de son oeuvre et nous montre que la chanson Born to Run révèle bien plus que ce qu'on croyait. Born to Run sera une révélation pour quiconque apprécie Bruce Springsteen, mais c'est bien plus que le témoignage d'une rock star légendaire. C'est un livre pour les travailleurs et les rêveurs, les parents et les enfants, les amoureux et les solitaires, les artistes, les dingues et quiconque ayant un jour voulu être baptisé dans les eaux bénies du rock'n'roll. Rarement un artiste avait raconté son histoire avec une telle force et un tel souffle. Comme nombre de ses chansons (Thunder Road, Badlands, Darkness on the Edge of Town, The River, Born in the USA, The Rising, The Ghost of Tom Joad, pour n'en citer que quelques-unes), l'autobiographie de Bruce Springsteen est écrite avec le lyrisme d'un auteur/compositeur singulier et la sagesse d'un homme qui a profondément réfléchi à ses expériences.

09/2016

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Décoration

Escales autour du monde. Etiquettes d'hôtel de la collection Gaston-Louis Vuitton

Malletier de légende et grand voyageur, Gaston Louis Vuitton, petit-fils de Louis Vuitton, a réuni au cours de sa vie une collection unique de 3 000 étiquettes d’hôtel. Collées sur les malles et valises par le personnel des hôtels dans un but publicitaire, ces étiquettes évoquaient les séjours des propriétaires des bagages dans des lieux de prestige et faisaient rêver à de lointains horizons. « Montre-moi tes bagages et je te dirai qui tu es » proclamait, en 1921, une affiche publicitaire de la Maison Vuitton. Images au graphisme typique d’une époque, ces étiquettes sont aussi le reflet d’un art de vivre au temps où le voyage était encore une aventure. De la naissance du XXe siècle aux années 1950, les voyageurs partent à l’assaut du monde embarqués sur les grands transatlantiques. On rejoint ainsi l’Asie en quelques semaines, pour Venise et Istanbul on prend l’Orient-Express et les premiers avions font la liaison Paris-Londres ou Paris-Berlin. Les destinations se multiplient, les lieux de villégiatures aussi. Palaces mythiques et hôtels du bout du monde attirent une clientèle en quête d’exotisme, de calme et de luxe... Le Old Cataract à Assouan, la Mamounia à Marrakech, le Savoy à Londres, le Ritz à Paris… attirent, dès les années 1920, une clientèle élégante et esthète. Malles et valises racontent ces périples à travers leurs étiquettes, petites images précieusement gardées par leurs propriétaires, et même collectionnées par certains d’entre eux. Représentation iconique de l’hôtel, typographie, gamme chromatique attestent à la fois d’un style et d’une époque et content une histoire du tourisme dans la première moitié du XX e siècle. Un tour du monde de vingt et une escales mènera le lecteur de Stockholm à Berlin, de Paris à Tanger, d’Alexandrie à New Delhi, de Hanoï à Tokyo, de New York à Londres… Vingt et une étapes qui témoignent des destinations et loisirs favoris de voyageurs cosmopolites : bains de mer sur la Riviera, ski à Chamonix ou à Zermatt, séjours culturels à Athènes ou Mexico, plages d’Honolulu ou Capri… Plus de 800 étiquettes d’hôtel de la collection de Gaston Louis Vuitton, aujourd’hui conservées dans les archives de la Maison, ainsi qu’une riche iconographie de photographies d’époque invitent ainsi à un « voyage iconographique », comme le disait Gaston Louis, et peignent l’âge d’or d’un tourisme où voyage rimait avec art de vivre.

09/2012

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Communication - Médias

Aller ou personne ne va - du journalisme a l'aventure

Nous décollons pour atteindre Porto Williams. Ma décision est prise. Je reviendrai Je reviendrai et j'emmènerais du monde pour partager cet endroit mythique avec ceux qui, comme moi, aiment l'aventure et la nature, les moments de vie simple, rude et authentique à la façon des Alakalufs dont Jean Raspail raconte la tragédie. Voilà déjà pas mal de temps que j'ai envie d'organiser de grandes aventures pour des hommes et des femmes qui ont le désir d'aller jusqu'au bout, à la fois, d'eux-mêmes et de leurs rêves. Sauter d'un voilier qui vient de traverser l'Atlantique pour, au volant d'un 4x4, parcourir les déserts africains ou les steppes de l'Asie Mineure. Passer de l'Omo River en Ethiopie, au Koweit avec les Desert rats britanniques lancés à la poursuite des soldats pillards irakiens pendant la guerre du Golfe. Vivre l'America'o Cup au côté des milliardaires passionnés de yachting, à Newport. Rhode Island, puis se perdre dans les banlieues miséreuses du Moscou soviétique. Raconter, décrire.. expliquer en direct, faire ressentir. vivre, comprendre, vibrer à travers la grande radio du moment, Europe 1. Une prise d'otages, une grève, une catastrophe aérienne, une interview exclusive... Gérard Fusil voulait, à l'instar de ses modèles de jeunesse. Kessel Thesiger, Monfreid ou Cendrars. vivre les évènements au plus près, quels qu'ils soient. pour les restituer. Et derrière les grands et les petits reportages. il y a les grandes et les petites histoires. héroïques ou mesquines, la face cachée. celle dont on ne parle jamais, du Tour de France, du Paris-Dakar, de grandes courses à la voile, de grands records, ou de reportages d'actualité politique. Le rêve d'aventure habitait les années 70 à 90. Au-delà des Paris-Dakar. Paris-Pékin, grandes traversées océaniques et autres exploits en montagne, Gérard Fusil apportera l'exutoire absolu en créant le Raid Gauloises puis I'Elf Authentique Aventure, des raids extrêmes en autonomie et sans moyens motorisés, pour sportifs rustiques. Dans les régions du monde les plus impénétrables, il trouvera les difficultés recherchées et connaîtra le bonheur des belles rencontres avec des personnages hors pair... et fera face aux aspects plus sombre du monde de la magouille, des coups tordus, des intermédiaires combinards pour qui l'argent est la seule valeur. Aller où personne ne va est le récit sincère et passionnant d'une quête, d'un parcours riche en péripéties et en rencontres.

02/2022

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Acteurs

Montgomery Clift, l'enfer du décor

Montgomery Clift a été une star immense entre la fin des années quarante et le milieu des années soixante. Mais il ne fut pas une étoile comme une autre. Il a traversé le ciel hollywoodien telle une comète : un peu plus de 13 années passées sur les planches, 20 sur les plateaux de cinéma, soit 17 films et une mort prématurée à 45 ans. Comme James Dean, il a été victime d'un accident de voiture. A la différence du rebelle sans cause qui l'admirait, celui que tout le monde appelait Monty a survécu. Rebelle, il l'a été à sa manière. Moins tonitruante que celle de son cadet. Il a été le premier à imposer ses conditions aux tout-puissants studios, se payant le luxe de réécrire ses dialogues. Aujourd'hui, le grand public se souvient davantage de Marlon Brando. Il était le concurrent numéro un de Monty. Dans les couloirs des rédactions, il se disait que si l'un n'obtenait pas un rôle, c'était l'autre qui l'aurait. Au-delà de cette rivalité, il y avait un grand respect mutuel. Elle révélait aussi l'envie d'approcher la perfection. Toute sa vie, Montgomery Clift n'a eu de cesse de donner le meilleur de lui-même, allant chercher profondément en lui, dans sa propre existence, les matériaux utiles à son art. Ses compositions sont le résultat d'un travail acharné. Ses personnages restent gravés dans les mémoires : Matthew Garth, le jeune cow-boy de Red River (La Rivière rouge) en lutte contre l'autorité, Robert E. Lee Prewitt, le soldat idéaliste de From Here to Eternity (Tant qu'il y aura des hommes), et Perce Howland, le héros blessé de The Misfits (Les Désaxés). Des êtres solitaires et écorchés, à l'image de l'homme qui les incarnait. Si ce livre doit prouver quelque chose, c'est l'étonnante proximité entre ces personnages et l'acteur. Montrer à quel point vie professionnelle et vie privée ont fini par se mêler. L'Enfer du décor n'est donc pas une biographie, mais un travail de synthèse mêlant éléments biographiques et analyse filmique conférant à cet ouvrage un aspect analytique qu'on ne trouve, à ce jour, dans aucun autre ouvrage consacré au comédien. Mais il a une autre particularité, celle d'être le seul en France à octroyer à cet acteur fabuleux et méconnu la place qu'il mérite, celui d'un créateur sensible, érudit et marginal, qui inspira de nombreux autres et changea le statut de l'acteur en insufflant à la profession un supplément d'âme et de coeur, une authenticité.

05/2023

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Critique littéraire

Jean Lorrain. Miroir de la Belle Epoque

Il s'est surnommé crânement " l'Enfilanthrope ", ne laissant à personne le soin de lui décerner son meilleur sobriquet, lui qui en trouve de cruels à tout le monde. Il ne craint pas d'arborer ses vices à la boutonnière et se réjouit de ceux qu'on lui prête car ils servent sa " réclame " qu'il voudrait " formidable ". Ethéromane, bisexuel, érotomane, fauteur de scandale, rouleur de bas-fonds prompt à faire le coup de poing, telles sont quelques-unes des facettes de Jean Lorrain, pseudonyme du Normand Paul Duval (1855 -1906). Devenu, en quinze ans, l'un des rois du boulevard et l'un des journalistes les mieux rétribués de son temps, son talent lui vaut de chroniquer, de 1895 à 1905, en tête du Journal, l'un des principaux organes de presse parisiens. A la croisée du journalisme et du music-hall, de la littérature et du théâtre, du demi-monde et des milieux interlopes de la Belle Epoque, Jean Lorrain se trouve partout, voit tout, sait tout. Il en rend compte à ses lecteurs régulièrement, d'une plume tour à tour spirituelle, verveuse, alerte ou acerbe, et devient bientôt le miroir d'une époque qui se contemple dans ses yeux. Découvreur et lanceur de talents, tels Lalique, le caricaturiste Sem et Yvette Guilbert, entre autres, il s'érige également en pourfendeur de gloires usurpées, ce qui lui vaut quantité d'inimitiés indéfectibles, certains procès qui lui coûteront cher et quelques duels, dont un contre Marcel Proust. S'il reconnaît Barbey d'Aurevilly puis Edmond de Goncourt comme ses maîtres, il compte Sarah Bernhardt, Huysmans, Rachilde ou Marcel Schwob parmi ses amis. En revanche, Maupassant, Robert de Montesquiou ou Proust feront partie de ses têtes de Turc favorites. En un mot, il est l'arbitre des talents comme des modes et une chronique de lui suffit à consacrer ou à ridiculiser. Mais il ne se contente pas de créer un style de journalisme car son œuvre littéraire, seule, compte à ses yeux. Au fil de ses romans et nouvelles, il va peu à peu s'imposer comme l'un des écrivains-phare de la Décadence jusqu'à la publication de son chef-d'œuvre, Monsieur de Phocas (1901), roman par lequel il réalise une somme de sa période et liquide l'héritage d'A rebours de Huysmans et du Portrait de Dorian Gray de Wilde, tout en opérant une transition avec la littérature du XXe siècle. Lassé de Paris et du journalisme, il va s'exiler sur la Riviera, durant les cinq années qui lui restent à vivre, et tenter d'y soigner une santé compromise par ses abus d'éther.

05/2005

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Littérature française

Inconvénients de la perfection

Connaît-on jamais son père ? Dans un très beau texte de reconnaissance, Xavier Girard tente d'approcher au plus près celui dont la présence fut toujours volontairement retenue, parcimonieuse, et souvent énigmatique. Malgré cette sorte de douceur ou de réserve élégante, entre nous la drôle de guerre n'avait jamais cessé. Et il y avait par-dessus tout cette habitude d'être ailleurs, un ailleurs sans véritable endroit où personne, pas même mes frères aînés, me disais-je, ne tentait de le suivre ne sachant dans quelle direction le chercher. Comment faisait-il pour nous tenir à distance sans jamais l'exiger ? Nos rapports étaient placés sous un signe d'autorité dont nous ignorions les décrets et nos pauvres essais pour y échapper (mais y en eut-il vraiment ? ) échouaient contre un mur de silence. Il y avait chez lui, avec son air de ne toucher à rien, cette façon d'étouffer toute demande d'explication et toute complainte. Son calme et son sérieux ne se débarrassaient jamais d'une espèce d'empêchement immobile qui n'avait d'autre signification que de n'être jamais déclaré. Connaît-on jamais son père ? De quels souvenirs, sensations, moments partagés, sommes-nous les dépositaires ? Il est difficile d'échapper à l'aveuglement des fils, au subjectif, tant l'image ou les images qu'il nous reste sont passées au tamis du souvenir. Et que faire lorsque l'absence ou la distance envahissent tout. Dans un très beau texte de reconnaissance, Xavier Girard tente d'approcher au plus près celui dont la présence fut toujours volontairement retenue, parcimonieuse, et souvent énigmatique. Peu de gestes, encore moins de paroles, une part manquante, tout cela est le prétexte à une quête ou enquête à laquelle se livre Xavier Girard. Mais comment remonter le temps lorsque tout se dérobe ? Où se cache son père ? Dans ses collections de jouets, ses tableaux, peints dans une autre vie, sa fascination pour les tortues ou les bigorneaux ? Ou faut-il le chercher dans le retrait et la fin de non recevoir qu'il opposait sans un mot à chaque effusion consolante. Ce portrait de père rempli de blancs n'est pas que cela. C'est aussi une incursion magnifique sur les terres de l'enfance, où, sous les ciels chahutés de la côte normande, dans la lumière éblouissante de la Riviera, dans la pénombre d'une cave remplie de tableaux délaissés, nous suivons cet enfant qui, peu à peu, emprunte la voie des livres, de la musique, et de la peinture à l'inverse de son père. Et même si les questions ne trouvent pas de réponses, l'important est ailleurs. Comme si la résolution de l'énigme se trouvait justement dans l'impossibilité à la faire disparaître.

08/2023

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Histoire de la peinture

La peinture et le cri. De Botticelli à Francis Bacon

La peinture et le cri fait d'abord valoir un stimulant paradoxe, dont aucun livre ne s'est encore emparé. Art du silence, "? chose muette ? ", insurmontablement privée de voix, la peinture qui ne peut représenter le simple discours que par les postures et les gestes, s'est pourtant risquée parfois aux limites d'elle-même jusqu'à figurer le cri, excédant tout discours. Le présent essai scrutant dans l'art européen les rares tableaux, pourtant majeurs, qui représentent un cri, explique les raisons de cette rareté et la portée de ces exceptions. Sous ce jour neuf, ensuite, c'est une histoire nouvelle de la peinture depuis le Quattrocento qui se déploie ici. Car après avoir été congédié de l'immense majorité des oeuvres produites au long des siècles, le cri a fait à l'âge des Lumières l'objet d'une explicite prohibition chez Winckelmann et Lessing, si bien que de sacrifié au silence pictural par la tradition humaniste il est devenu, contre toute censure, à partir du romantisme un sujet délibéré, posant une question à la fois nouvelle et rétrospective. Cette question est au centre de l'essai ? : Toute image n'est-elle pas fondée sur la violence ?? Toute représentation n'est-elle pas "? maçonnée sur un cri ? " (Bonnefoy)? ? De Pollaiolo à Francis Bacon, en passant par un polyptique de Botticelli, le dernier retable de Raphaël, la Méduse de Caravage, le Massacre des Innocents de Poussin et celui de Guido Reni, Apollon et Marsyas de Ribera et Saint-Michel de Giordano, puis Le Cri de Münch, et s'achevant par une sculpture polychrome de Raymond Mason, le développement chronologique élucide au centre de son parcours la pensée de Winckelmann et de Lessing, dont la portée tient à sa prohibition explicite de la figuration du cri. Il s'ensuit, d'une part, une conjecture sur l'origine de la peinture, d'autre part l'esquisse d'une histoire inouïe de cette dernière. La thèse de l'essai peut alors s'énoncer comme suit ? : il n'est de représentation que sacrificielle, l'origine de la peinture gît dans la violence, toute image provient d'un cri. D'abord longtemps absent, mais de loin en loin surgi sous le pinceau de maîtres rares, le cri fut soudain si menaçant pour l'édifice de l'art comme institution idéaliste que sa proscription théorique à l'âge moderne a paradoxalement favorisé son écoute par de nouveaux peintres venus après les dieux. Un Picasso, un Bacon - et bien d'autres - vont faire de la figuration du cri une sorte de spécialité, sinon de lieu commun. Ce retour expressif du cri refoulé fait entendre sa puissance critique au fond de toute image.

10/2021

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Récits de voyage

Les croisières citroën. 2 volumes : La croisère blanche ; La première traversée du Sahara en autochenille

La première traversée du Sahara en autochenille Ariane Audouin-Dubreuil livre le récit passionnant de la première traversée du Sahara en automobile, depuis les premiers essais en 1921, les missions de reconnaissance et de ravitaillement de Kidal à Tin-Zaouaten au nord du Soudan, jusqu'à l'accomplissement réussi de l'expédition en 1923 lorsque les autochenilles Citroën franchissent le Tidikelt, le Mouydir, les gorges de l'Arak, le Hoggar, le Tanezrouft et le désert soudanais avant de rallier Tombouctou, vingt jours seulement après le départ de Touggourt. L'auteur restitue dans toute sa réalité cette épopée saharienne grâce aux archives inédites léguées par son père : carnets de route, photographies, illustrations, cartes, correspondances, objets divers. Elle évoque les conditions extrêmes de l'expédition, les passages rendus dangereux par la présence dans certains secteurs de rezzi marocains et libyens, ainsi que les buts précis de la mission : établir une liaison nord sud entre l'Algérie et l'Afrique occidentale en créant une piste automobile, étudier une route aérienne avec des postes d'escale et des terrains d'atterrissage, tracer une route pour un chemin de fer transsaharien, rendre compte des conditions de vie des peuples du désert. La Croisière blanche (juillet 1934-octobre 1934) fut le quatrième raid automobile Citroën organisé par Charles Bedaux au Canada. Compte tenu des résultats médiatiques obtenus grâce aux succès de la Croisière noire et de la Croisière jaune, André Citroën est tenté de renouveler un exploit comparable sur le continent américain. Cinq Citroën type P 17 sont lancées dans une traversée du nord-ouest du Canada à partir d'Edmonton, capitale de l'Alberta. L'expédition part le 6 juillet 1934. Se lançant à l'assaut des Montagnes Rocheuses, elle rencontre très rapidement des difficultés imprévues et insurmontables dues aux pluies diluviennes, aux glissements de terrain et à la boue qui s'ensuit. Le 17 juillet, la Bedaux Sub Arctic Expedition arrive à Fort Saint-John ; le 11 août, deux des autochenilles sombrent dans le passage de la Halfway river. Le 13 août, le radeau de l'expédition chargé d'une automobile part à la dérive ; les deux autres doivent être abandonnées, l'expédition continue alors à cheval. Début septembre, les zones non cartographiées de la Colombie britannique sont atteintes ; à la fin de ce même mois, Charles Bedaux est contraint d'abandonner l'objectif de Telegraph Creek (sur l'océan Pacifique), les tempêtes de neige et les chevaux malades empêchant toute progression. L'expédition fait alors demi-tour et sera de retour à Edmonton par la Canadian Pacific Railway le 23 octobre 1934. Même si elle ne connaîtra pas le succès escompté, la Croisière blanche reste une aventure exceptionnelle.

11/2010

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Beaux arts

New-York : 1945-1965. Art, architecture, design, danse, théâtre, musique

Histoire complète et très illustrée de l'émergence de New York comme capitale culturelle du monde après la Seconde Guerre mondiale, racontée avec brio par trois spécialistes réputés dans leurs domaines respectifs : Annie Cohen-Solal (arts plastiques), Paul Goldberger (architecture et design) et Robert Gottlieb (arts du spectacle). Comment New York a émergé après la guerre en tant que capitale du monde dans tous les secteurs de la création arts, architecture, design, musique, théâtre et danse. Les années entre 1945 et 1965 sont une période d'échanges fructueux et intenses entre poètes et critiques, artistes et marchands d'art, musiciens, danseurs et chorégraphes, architectes et designers. Annie Cohen-Solal, a signé de nombreux best-sellers, dont une biographie de Jean-Paul Sartre et une du marchand d'art Leo Castelli qui fait revivre la fermentation artistique de cette époque : les légendaires galeries, les critiques et les collectionneurs influents, et les artistes eux-mêmes, depuis les expressionnistes abstraits Pollock, Rothko et de Kooning jusqu'à Johns, Rauschenberg et Warhol. Paul Goldberger, ancien critique d'architecture pour le New York Times et le New Yorker, nous guide à travers les chefs-d'œuvre modernistes qui renouvellent le paysage new-yorkais : la Lever House de Gordon Bunshaft, le Seagram Building de Mies van der Rohe, le siège des Nations Unies de Le Corbusier et Wallace Harrison, le restaurant Four Seasons de Philip Johnson et son pavillon de l'Etat de New York à l'Exposition universelle de 1964, le Guggenheim Museum de Frank Lloyd Wright, le Terminal TWA d'Eero Saarinen à l'aéroport d'Idlewild, et, naturellement, le Lincoln Center la réponse de New York aux grandes plazzas du monde. Il nous conduit aussi dans les magasins, bureaux et appartements raffinés de l'époque, évoque le mobilier dessiné par les icônes du modernisme, de Charles et Ray Eames à Florence Knoll et George Nelson, et il nous présente les réalisations des grands publicitaires de l'époque, celles que l'on voit dans la série télévisée Mad Men. Il conclut le chapitre en retraçant la bataille philosophique qui s'est jouée entre les urbanistes qui souhaitaient tout raser pour reconstruire à neuf (le camp de Robert Moses) et les partisans de la préservation du patrimoine et de l'authenticité des vieux quartiers (le camp de Jane Jacobs). Robert Gottlieb, ancien rédacteur en chef du New Yorker et membre du conseil d'administration du New York City Ballet, aujourd'hui critique de danse pour New York Observer, nous invite au théâtre, à Broadway et off Broadway, pour nous faire revivre la grande époque de la comédie musicale, du Carousel au Roi et moi, de My Fair Lady à West Side Story, ainsi que les pièces intenses de Williams, Albee et Miller, et les productions très novatrices de Shakespeare in the Park de Joseph Papp. Il nous entraîne dans les clubs de jazz de Harlem et de la 52e Rue pour rencontrer Miles Davis, Charlie Parker, Billie Holiday et Dizzy Gillespie ; sur les scènes de l'univers de la danse, où George Balanchine et le New York City Ballet ont révolutionné le ballet et où Martha Graham, Merce Cunningham, José Limón, Paul Taylor et Alwin Nikolais enthousiasmaient le public avec cette nouveauté américaine qu'a été la danse moderne. Il nous accompagne enfin dans les cabarets et night-clubs légendaires le Blue Angel et le Café Society Downtown, le Latin Quarter et Copacabana où des vedettes aussi diverses que Pearl Bailey, Barbra Streisand, Mike Nichols et Elaine May, Harry Belafonte, Carol Burnett et Woody Allen ont fait leurs débuts. Et quand les expositions d'art, les pièces de théâtre, les revues et les spectacles de danse ont baissé le rideau, Mr Gottlieb nous invite à finir la soirée au Stork Club ou au El Morocco. Richement illustré de centaines de tableaux, dessins, photographies, plans, affiches et autres documents de l'époque, New York Mid-Century est une évocation stimulante d'une période remarquablement féconde dans l'histoire de la ville. Le style et l'esthétique de cette époque connaissent d'ailleurs actuellement un grand renouveau.

10/2014

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Littérature française

Grumeau & Hubris

Grumeau / Hubris (Alain Rivière & Post face François de Coninck, Roland Hélié, Jean-Yves Jouannais) Profil d'une oeuvre : "Ce coin est atroce... " . On dit souvent que la première phrase d'un roman est importante. Mais pas plus, en fait, que la dernière. "Ce coin est atroce... " . Ainsi débute "Grumeau" d'Alain Rivière. Une attaque à la hussarde avec un jugement définitif, lapidaire. Et puis après avoir déroulé quelques milliers de phrases, quelques centaines de pages, on tient normalement un roman. Oui, mais voilà, au vingt-et-unième folio du livre, tombe une ultime réplique : "D'accord Grumeau, ça, je vois très bien". Point final. On pourrait alors penser à certaines nouvelles énigmatiques de Carver, ou bien à l'évocation d'une atmosphère, d'une situation, dans la veine de Sam Shepard. On pourrait, mais tel n'est pas le cas de "Grumeau" . Il s'agit bel et bien d'une histoire sans fin, d'un roman inachevé, à l'instar des projets littéraires esquissés dans "Hubris" , inachevé comme cet autoportrait d'Alain Rivière figurant en couverture, où l'auteur investit le profil de l'ancêtre Atget photographié par Berenice Abbott. On y perçoit une sorte de fatigue, pas vraiment du découragement, peut-être une forme de désillusion, celle qui renvoie aux promesses non tenues, aux projets avortés... un ego ravalé. Et pourtant "un homme de profil est à moitié sauvé. " Peintre - écrivain - cinéaste - photographe, Alain Rivière revendique cette part de négativité, mais il s'en sert, comme dans un bras de fer, pour la renverser, laisser entrevoir une ouverture, une justification beaucoup plus positive que l'impossibilité du "Je préférerais ne pas / I would prefer not to" . "Les mots ne viennent pas facilement. " Il s'agit donc de forcer le destin, de travailler comme une âme damnée, ou un âne bâté (s'agissant des auteurs de la série Hubris), de revenir sur ses brouillons, ses esquisses... de ne pas lésiner sur les biffures, les ratures. Gommer, estomper, épurer, essayer de trouver le mot juste pour que le texte produise - au delà des métaphores - réellement des images. Il y a probablement une part d'orgueil, mais aussi de déraison ou de dérision, dans cette démarche ; une façon de ne pas se prendre au sérieux, sans céder sur le métier. Facétieux et rigoureux. Une part de lucidité également : "Je savais qu'on se trompe rarement quand on perçoit la fin d'une histoire. C'est même, souvent, qu'elle est déjà finie depuis longtemps. " Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, comme dans ses clichés, Alain Rivière est une sorte de Buster Keaton, de clown blanc, une ombre croisée depuis quelques années, dans un petit village de la Riviera française ; une présence discrète figurant à la terrasse d'un bar sur le quai du port - "happy smoker" et amateur de Ricard à la tombée du soir. C'est un "sorbelien1" , qui au fil de nos rencontre hivernales, s'est laissé convaincre de faire de ses ébauches polymorphes, un corpus, un livre à son image : déconcertant.

09/2018