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Réginald Gaillard

Extraits

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Littérature étrangère

Un faucon au poing

"Journal, fiction, fragments éclatés de poèmes ? Maria Gabriela Llansol refuse la routine des chemins balisés. D'une main ferme elle dessine des paysages étranges où se rencontrent, se superposent, se fondent des ondes de savoir, de sensations, de perceptions et de passions. En regard de cette crue, comme la crue d'un fleuve, le calendrier du Journal découpe des séquences rassurantes. C'est le territoire des êtres enracinés, la Maison, les animaux familiers, les plantes... Dans l'espace clos du village de Belgique où vit Gabriela Llansol, où elle écrit dans une réclusion proche de celle des béguines, ses "compagnes", flotte un manque, une absence : Lisbonne lointaine, les miroitements des eaux du Tage, et de l'enfance. Le Journal se fait voyage. Voyage dans le temps, jusqu'au Moyen Age auquel, emblématiquement, renvoie le titre du livre. Voyage dans l'imaginaire, dans les livres que lit l'auteur et ceux qu'elle écrit. Des écrivains envahissent le Journal, deviennent des "figures" fictionnelles : Musil, les Brontë, Emily Dickinson, saint Jean de la Croix. Gabriela Llansol élabore des rencontres fantastiques. Qu'en aurait-il été, s'interroge-t-elle, si Camoens avait rencontré Copernic ? Pessoa fait irruption dans la maison de Bach, la poésie s'affronte à la musique, le Sud au Nord. Le lecteur est pris dans cette ronde, y participe, chacun à sa façon." Alice Raillard.

12/1993

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Critique littéraire

FRANCOIS RABELAIS. Pantagruel, Gargantua

Michelet voyait en Pantagruel et Gargantua l'Iliade et l'Odyssée du patrimoine littéraire français. De fait, la saga des géants ne peut guère se comparer qu'aux grandes épopées fondatrices dont la démiurgie homérique offre le modèle universel. Suscités par une époque qui voit notre jeune langue affirmer ses titres de noblesse, les récits jumeaux du père et du fils bénéficient dans la conscience collective d'une image de renouveau, d'insolente surabondance et de subversion gaillarde. Reste que toutes les qualités dont on crédite spontanément Rabelais ne sont peut-être que le paravent d'une perplexité ou d'une esquive. Il faut reconnaître, d'une manière générale, que le couple de géants intimide, et que l'on ne confronte guère Pantagruel et Gargantua aux questions de notre siècle. Par la profusion souvent rebutante de son lexique, par la complexité de son outillage intellectuel, l'univers de Rabelais risque de s'éloigner irrémédiablement du nôtre. Pourtant, la problématique rabelaisienne devrait trouver une résonance maximale dans les incertitudes de notre époque. Comment s'articulent le langage et l'action ? Est-il possible, de s'entendre par-delà la disparité des systèmes de valeurs ? La parole peut-elle conjurer les jaillissements de la violence ? Telles sont, parmi d'autres, les questions que soulève la double épopée bouffonne.

05/1994

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Littérature érotique et sentim

Anthologie Mystère Tome 1 : Des bruits de pas dans le noir

Une clé dans la serrure. Le grincement de la porte. Le craquement du plancher. Est-ce que ces pas qui approchent sont ceux d'un amoureux ou d'un ennemi ? Retrouvez dans cette anthologie, quatre nouvelles sexy pleines de mystères : Pepper, le chien flic de Z. A. Maxfield. Son voisin a été assassiné. Et maintenant Lonnie Boudreaux va devoir prendre soin du chien du défunt, se lier d'amitié avec un ex-policier et arrêter le tueur... sinon... Un inconnu dans ma maison de Josh Lanyon. Miles Tuesday n'a que de bons souvenirs de Montréal, mais maintenant qu'il a hérité de la maison du 9 Braeside, tout lui paraît différent. La chute qui a causé la mort de Mme Martel était-elle vraiment accidentelle ? Colin-Maillard de L. B. Gregg. Faire une partie de "capture le drapeau" dans un centre commercial abandonné ? Mauvaise idée. Le jeu tourne vite au désastre lorsque Tommy et Jonah tombent sur le terrain de chasse d'un maniaque aux tendances meurtrières. Lumières, camera... meurtre de C. S. Poe. Lorsqu'un producteur télé l'engage pour récupérer un scénario volé, Rory Byrne, détective privé à New York, doit s'infiltrer sur le plateau du drame historique "The Bowery". Mais la mission se voit compliquée par l'attrait inattendu qu'il éprouve pour Marion Roosevelt, un acteur sexy, talentueux et ouvertement gay.

05/2020

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Histoires à écouter

Bêtes pas si bêtes ! . 3 histoires d'animaux à écouter : Les trois boucs ; La chèvre biscornue ; Le petit cochon têtu

Un album joyeux autour d'une des thématiques préférées des enfants : la ruse des animaux. Ce recueil de 72 pages comprend trois histoires de la collection "A petits petons" dans leur intégralité, avec les voix des conteurs et conteuses via le QR Code. - Les trois boucs (Jean-Louis Le Craver, Rémi Saillard) : Il était une fois trois boucs. Le plus petit c'était Poilu, le moyen c'était Velu, et le plus grand c'était Barbu. Et voilà qu'un jour ils sont partis pour la montagne. Seulement pour aller brouter l'herbe tendre des alpages, il leur faut franchir un pont sous lequel vit le plus horrible des trolls... - La chèvre biscornue (Christine Kiffer, Ronan Badel) : Un lapin très fatigué rentre dans son terrier pour y découvrir, horrifié, une chèvre coriace et biscornue. Aucun de ses amis n'arrive à faire sortir la chèvre entêtée ! Facile à lire avec les tout-petits ! Une histoire pour rire et avoir peur, particulièrement racontée dans les pays de l'Est. - Le petit cochon têtu (Jean-Louis Le Craver, Martine Bourre) : Une petite fermière emmène un jour son cochon dans la forêt. Comme ça, pour lui faire plaisir. Seulement, après avoir bien mangé, le petit cochon n'a plus voulu rentrer... La version alsacienne d'un conte-randonnée plein d'humour très connu en Angleterre. Sélection de l'Education Nationale - Cycle 1

01/2022

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Policiers

Les gestionnaires de l'apocalypse Tome 3 : Le bien des autres

Pendant qu'au Québec l'Eglise de la Réconciliation Universelle recrute secrètement des personnalités influentes, à Ottawa, un nouveau parti politique, l'Alliance progressiste-libérale et démocratique, veut prendre le pouvoir afin de maintenir l'unité du pays et de garantir la sécurité du territoire. Or, au Québec, la campagne électorale est marquée par une violence ethnique et linguistique sans précédent, ce qui fait craindre le pire à la population et fournit de l'eau au moulin de l'APLD (Alliance Progressiste-Libérale et Démocratique). A la tête de son Unité spéciale d'intervention, l'inspecteur-chef Théberge enquête sur le vandalisme et les attentats qui se multiplient à Montréal et dans le Québec tout entier. Mais comment lutter contre ce qui ressemble à un dérapage généralisé - et amplifié par des médias qui s'en donnent à cœur joie ! - de la société civile et des institutions démocratiques québécoises ? Avec la collaboration réticente de Pascale Devereaux, une journaliste, Théberge tente de découvrir ce qui se cache derrière cette dégradation fulgurante du climat social. Cependant, sa tâche est d'autant plus ardue qu'il ne peut plus compter sur les ressources de l'Institut. Quelques mois après l'élection à la tête du pays de Reginald Sinclair, le chef de l'APLD, les attentats terroristes reprennent au Québec, encore plus violents. Le GANG refait surface, d'autres groupes radicaux surgissent et le jeu des représailles et contre-représailles gagne en intensité. Dans les médias, plusieurs réclament ouvertement la partition de la province alors que d'autres exigent qu'Ottawa promulgue la loi surles mesures d'urgence et envoie l'armée. Dans cette ambiance surchauffée, l'inspecteur-chef Théberge, aidé par les survivants de l'Institut, essaie tant bien que mal de juguler la nouvelle spirale de violence. Mais comment ramener le calme et l'ordre lorsque c'est la province tout entière qui s'embrase et qu'il devient de plus en plus évident que cette mise à feu a été programmée de longue date ? C'est dans les rues de Montréal mais aussi de Paris, New York et Londres - de même qu'au château de Xaviera Heldreth, en Bavière - que se joueront les derniers actes de ce drame.

02/2012

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Littérature française

Mémoires d'un maître brasseur

"A partir de ce moment, je compris l'immense importance de choisir les ingrédients, d'en estimer la qualité et de ne brasser que les meilleurs grains. Comme dans un rêve d'où l'on ne veut sortir, je fus admis dans les secrets de la fabrication de ce merveilleux et bénéfique breuvage". C'est par une belle journée du printemps 1699 que le maître brasseur Pierre Crépeau met les pieds pour la première fois à Montréal, après avoir reçu une excellente formation du métier auprès des Jésuites, à Québec. Sa carrière, il la mènera au sein de la communauté des frères Hospitaliers de Montréal, communément appelés, à cette époque, les frères Charon. Après quelques années d'exercice du métier et de production d'une bière meilleure à chaque brassin, la confiance qu'il accorde volontiers aux frères Charon est très ébranlée, lorsqu'il est mêlé à des événements tragiques dont il ne connaîtra pas le dénouement avant d'écrire les derniers mots de ses mémoires, le jour de sa mort. Les interrogations et les inquiétudes qu'il confie dans son texte sont lues trois cents ans plus tard par une soeur hospitalière dont la communauté est installée dans l'enceinte de ce qui était autrefois l'Etablissement Charon. La lecture du manuscrit inquiète et chagrine la vieille soeur Monique qui requiert les compétences de son neveu archéologue pour élucider les mystères de l'Affaire Charon. L'improbable trio formé par l'archéologue Stéphane Bernou, le père Réginald et le contremaître George Watson, y parviendra au terme d'une nuit mouvementée, suivie de la visite du site archéologique de l'Etablissement Charon par d'éminents archéologues venus du monde entier. Cette épopée, en plus de permettre à l'archéologue Bernou d'élucider une affaire vieille de plus de trois cents ans, lui fait découvrir des amitiés nouvelles, et pourquoi pas aussi, un nouvel amour. Après des études passées à Québec, Hélène Buteau rejoint Montréal pour exercer sa passion d'archéologue. Une ardeur pour son métier qui ne cessera d'alimenter l'écriture, son deuxième amour. Après La Fille du tanneur, paru en 2010, et Faubourg des Récollets, 1707, paru en 2014, elle signe ici son troisième roman.

10/2018

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Philosophie

LES CAHIERS DE MEDIOLOGIE N° 6 DEUXIEME SEMESTRE 1998 : POURQUOI LES MEDIOLOGUES ?

Ouverture : Régis Debray, Histoire des quatre M - Paul Valéry Louise Merzeau, Ceci ne tuera pas cela Médio : Pierre Lévy, La place de la médiologie dans le trivium Régis Debray, Michel Serres Daniel Bougnoux, Si j'étais médiologue... - Louis Aragon Maurice Sachot, Discipliner, mais à quel prix ?Monique Sicard, Eco-medio, la paire imparable Yves Jeanneret, La médiographie à la croisée des chemins Louise Merzeau, Stéphane Mallarmé Catherine Bertho-Lavenir, Clio médiologue Monique Sicard, François Dagognet Médias : François-Bernard Huyghe, L'arme et le médium ou La transmission en trois métaphores - Chaud et froid : d'un coup de fièvre théorique Régis Debray, En suivant la métaphore...Grégory Derville, Le pouvoir des médias... selon les classiques de la «com»Emmanuël Souchier, L'image du texte. Pour une théorie de l'énonciation éditoriale Nicole Boulestreau, Art contemporain et télévision : l'éphémère en partage Marc Guillaume, La révolution commutative François Dagognet, Incorporer Marc Guillaume, Jean-François Lyotard Bernard Stiegler, Leroi-Gourhan : l'inorganique organisé Daniel Bougnoux, Jacques Derrida Jacques Perriault, «Culture technique». Eléments pour l'histoire d'une décennie singulière, 1975-1985Daniel Bougnoux, Edgar Morin Louise Merzeau - Gerald Grunberg, Construire une bibliothèque (entretien)Marc Guillaume, Michel de Certeau Serge Tisseron, De l'inconscient aux objets Karine Douplitzky, Cet obscur désir de l'entre-deux Odon Vallet, L'alpinisme : techniques et symbolique de l'ascension Françoise Gaillard, Hippolyte Taine Abécédaire & partis pris : Collectifs, 105 entrées dans la médiologie Réponses : Derrick de Kerckhove, Les chances de la médiologie Bernard Lamizet, Pour une médiologie politique Bernard Miège, Quatre bonnes raisons de ne pas suivre le courant médiologique Erik Neveu, Pour une réflexion in-disciplinée sur les média Pierre Nora, Peu importe la couleur du chat...Régis Debray - Daniel Bougnoux, CorrespondanceAnthologie : Collectifs, De Platon à Leroi-Gourhan (sélection proposée par Robert Dumas)

11/1998

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Revues

Le Monde Hors-série, décembre 2021 : Gustave Flaubert. Le romantique enragé

Gustave Flaubert. Le portrait : "Le gaillard fut épique, il avait de l'étoffe, du corps et du coffre, on pourrait tailler dans la masse et dans la matière", estime l'écrivain Marie-Hélène Lafon, évoquant l'homme et le tumultueux parcours de vie de ce colosse sentimental qui ne sut faire confiance qu'à sa mère, à quelques amis et à la langue : "Une vie entière "à la table", au travail du verbe, vissé à l'établi". L'oeuvre : Avec un rythme de cinq années d'écriture sur chaque grande oeuvre, Flaubert ne pouvait rivaliser avec ses prolifiques contemporains tels que Balzac et Zola. Mais ses 7 livres publiés constituent la partie émergée de l'iceberg si l'on prend en compte sa correspondance (plus de 4500 lettres) qui remplit autant de pages que son oeuvre éditée. On y voit vivre un homme de lettres, absolu, dont la souffrance et la jouissance, pour l'essentiel, tiennent à l'écriture. L'entretien : Pour la grande spécialiste Gisèle Séginger, le style, chez Flaubert, est central : porter une attention particulière au rythme et aux sonorités, transformer en art les sujets médiocres, créer une oeuvre exceptionnelle avec des lieux communs... Elle voit également en l'auteur un "homme siècle" grâce auquel, parce qu'il a su "se faire pupille", on peut accéder à la vie et l'histoire du XIXe siècle. Débats et hommages : Flaubert n'a cessé de jouer avec les genres littéraires en transgressant les normes admises. S'il trouva des soutiens indéfectibles parmi ses amis Théophile Gautier, George Sand ou encore Zola, et continua d'inspirer nombre d'auteurs du XXe siècle (Sartre, Sollers, Pamuk...), son oeuvre aura été jalonnée de malentendus et de vives critiques. Le procès intenté à Flaubert lors de la publication de Madame Bovary donnera le ton. Et aussi : chronologie, portfolio, lexique, références.

11/2021

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Régionalisme

Guide officiel des bouchons lyonnais (non-labellisés). Tome 4

Pourquoi non-labellisés ? Un peu d'histoire… En décembre 2012, Christophe Marguin et Joseph Viola tentaient d'imposer aux bouchons lyonnais, une charte aux obligations intolérables. Il était notamment question : d'élire Christophe Marguin, président des bouchons lyonnais, du paiement d'une cotisation, de l'achat d'une plaque, de l'acceptation de nouvelles règles de fonctionnement, et surtout : de refuser aux non signataires leur présence sur la liste des bouchons lyonnais offerte à tous les touristes. 22 bouchons acceptèrent de signer la charte, définie par la Chambre de Commerce (dont Christophe Marguin est l'un des vice-présidents) et Mr Gaillard de l'Office de Tourisme de Lyon. Ils obtinrent ainsi leur labellisation. En face, la résistance s'organisa autour des enseignes les plus réputées : Chez Hugon, le Mercière, les Fédérations, le Bouchon des Filles, le Morgon, le Musée… etc. Plus d'une vingtaine au total. Alain Vollerin, par ce guide, tente de rétablir un équilibre qui n'aurait jamais dû être rompu. Car, il ne s'agit pas d'une simple querelle de bouchons, comme il y eut la célèbre guerre des boutons, mais bien d'un réel préjudice commercial, d'une discrimination négative, en n'inscrivant pas, dans le document remis aux touristes, la liste des bouchons dissidents. La même liste irrespectueuse est d'ailleurs publiée sur Internet. La Chambre de Commerce et l'Office de Tourisme commettent ainsi un grave acte de concurrence déloyale. Voici donc, le tome 4 du Guide officiel des bouchons lyonnais non labellisés : 14 bouchons sélectionnés. Entre 4 et 5 pages chacun avec de multiples photos. Et bien sûr un édito toujours croustillant avec pour titre cette année : Pourquoi tant de sel ? Et, particularité des guides gastronomiques de Mémoire des Arts : des articles sur des livres gastronomiques (histoire, recettes et bandes dessinées).

05/2018

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Littérature française

Le conseil du désordre

Lorsque, dès l'âge de onze ans, Delphine Sauviac décide de consacrer sa vie entière à la médecine et à l'écoute de son prochain, elle ne se doute absolument pas que sa vocation lui vaudra les pires cauchemars que jamais aucun autre praticien n'aura à subir. Poussée dans les études par sa curiosité et une précocité qui fera d'elle une étudiante forcenée et volontaire, malgré un père exigeant mais peu encourageant, elle va passer toutes les étapes des examens avec la certitude que son avenir tout tracé la portera à faire un métier auquel elle se vouera corps et âme : médecin généraliste. Rare femme docteur dans une ville du Sud-Ouest, elle apportera son oreille et ses compétences à de nombreuses patientes dont les diverses préoccupations de santé l'amèneront, peu à peu, à sortir des chemins bien définis de la médecine traditionnelle. L'engrenage implacable dans lequel elle va alors se trouver coincée, entre les décisions aveugles du Conseil de l'Ordre, les réactions surprenantes de la CPAM et des officiers des Douanes, sans compter le manque total de soutien de la part de son entourage et même de ses confrères, ne pourront la clouer au sol tant qu'elle gardera la force de caractère qui lui est propre. Elle nous conte, avec verve et humour, les méandres assassins de l'administration, les intransigeances curieuses de la justice et des différentes instances de la santé, qui auraient pu faire déraper n'importe quel solide gaillard, mais ne réussiront pas à la broyer. La mission d'un médecin de famille n'est-elle pas de suivre avec attention le parcours de ses patients ? Alors, pourquoi un tel acharnement ?

04/2015

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Allemand apprentissage

Les plus belles comptines allemandes. 32 Kinderreime. Textes en français et en allemand, avec 1 CD audio MP3

Des comptines bilingues pour faire chanter les langues aux oreilles des petits... Des pédagogues ont sélectionné des comptines très connues dans chaque langue et leurs équivalents français. Sur les CD, les voix des enfants sont fraîches et la musique entraînante. A la fin des ouvrages, on retrouve les gestuelles et les commentaires.

08/2019

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Contes des 4 coins du monde

Contes du grand nord

Ce recueil de 96 pages propose de voyager dans les pays du Grand Nord : Finlande, Suède, Norvège, mais aussi Groenland, Lituanie ou Russie... pour découvrir les contes traditionnels qui ont bercé les enfants du Nord de la planète. Ainsi, on part à la rencontre de personnages comme Snegourka, la petite lle de neige, le prince disparu enlevé par des géantes trollesses, Nanouk, l'homme-ours polaire ou le géant de Norrland...

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Prépas scientifiques

Faire croire. Laclos, Les liaisons dangereuses ; Musset, Lorenzaccio ; Arendt, Vérité et politique et Du mensonge en politique, Edition 2023-2024

Le manuel tout-en-un indispensable pour réussir l'épreuve de français-philosophie des concours. - Une introduction générale sur le thème, sa place dans l'histoire de la pensée et ses problématiques- Une étude détaillée sur chacune des oeuvres au programme, avec résumé, structure, encadrés thématiques- Une réflexion synthétique et problématisée sur le thème à partir de l'étude des oeuvres- Des fiches bilan sur chaque oeuvre et sur le thème- La méthodologie de la dissertation et du résumé- Des conseils pour travailler en autonomie et rédiger une bonne copie- Des dissertations et des résumés entièrement corrigés- Un répertoire de citations organisées et commentées.

06/2023

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Sciences politiques

Laurent Bouvet. Un portrait intellectuel et engagé

Un hommage vibrant à Laurent Bouvet, politologue engagé et fondateur du Printemps républicain, par quelques-uns des plus grands intellectuels français. Politologue, essayiste, professeur d'université, membre du Conseil des sages de la laïcité... En une trentaine d'années de carrière et d'engagement, Laurent Bouvet a marqué la recherche et le débat public, s'emparant avec conviction et courage de nombreux sujets qu'on disait sensibles ? : le multi-culturalisme américain, la social-démocratie européenne, la gauche française, la question du populisme, celles de l'identité et de la laïcité... Reprenant les thèmes phares qui ont nourri les travaux de ce républicain universaliste, vingt et une grandes figures de la vie intellectuelle et politique française brossent avec respect et admiration son portrait, parmi lesquelles Dominique Schnapper, Marcel Gauchet, Raphaël Enthoven, Pierre-André Taguieff, Nathalie Wolff, Brice Couturier ou encore Pierre-Henri Tavoillot. Laurent Bouvet est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Le Communautarisme. Mythes et réalités (Lignes de repères, 2007), Le Sens du peuple. La gauche, la démocratie, le populisme (Gallimard, 2012), L'Insécurité culturelle. Sortir du malaise identitaire français (Fayard, 2015), La Gauche zombie. Chroniques d'une malédiction politique (Lemieux éditeur, 2017), La Nouvelle Question laïque. Choisir la République (Flammarion, 2019) et Le Péril identitaire (L'Observatoire, 2020). Né en 1968, il est mort le 18 décembre 2021 à l'âge de 53 ans. Illustrations intérieures de Xavier Gorce.

02/2022

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Prépas scientifiques

L'enfance. Rousseau, Emile ou De l'éducation (livres I-II) ; Andersen, Contes ; Soyinka Aké, les années d'enfance, Edition 2021-2022

Cet ouvrage s'adresse aux élèves des classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques. Il a pour objectif de les aider à réussir l'épreuve littéraire des concours. Pour l'année 2021-2022, le programme porte sur : - Rousseau, Emile ou De l'éducation (livres I-II) - Andersen, Contes - Soyinka, Aké, les années d'enfance Le thème associé à ces oeuvres est : L'enfance. Complet et précis, ce livre est l'outil indispensable à une meilleure connaissance des oeuvres et du thème. Il comprend : 1. Une introduction générale qui situe le thème dans l'histoire de la pensée et analyse les différentes problématiques qu'il recouvre. 2. Trois études détaillées : - Pour se familiariser avec chacune des oeuvres au programme : résumé et structure, analyse du contexte, encadrés thématiques. - Pour comprendre comment chaque oeuvre illustre le thème au programme. 3. Une réflexion synthétique et problématisée sur le thème " L'enfance " à partir des oeuvres étudiées. 4. Une méthodologie de la dissertation et du résumé, des dissertations et des résumés corrigés, un répertoire de citations commentées et un lexique des notions qui se rattachent au thème.

06/2021

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Généralités

Haïti-France. Les chaînes de la dette. Le rapport Mackau (1825)

Par une ordonnance du roi Charles X du 17 avril 1825, la France reconnaît l'indépendance de sa colonie de Saint-Domingue. Cette reconnaissance est soumise au paiement, par la république d'Haïti, d'une somme de 150 millions de francs-or destinée à indemniser les colons français qui ont perdu les propriétés qu'ils détenaient dans la colonie, entre 1791 et 1804. En juillet 1825, accompagné d'une escadre, un officier supérieur de la marine française bien introduit à la Cour, le baron de Mackau, est chargé de remettre cette ordonnance au président d'Haïti, Jean-Pierre Boyer. A son retour de mission, en août 1825, Mackau rédige un rapport : c'est ce document exceptionnel, largement inédit, qui est au coeur de l'ouvrage. A l'initiative de l'association Haiti Patrimoine, cette publication du rapport Mackau apporte un éclairage de première importance sur la "dette de l'indépendance" imposée à Haïti par l'ancienne métropole. Source de multiples oppositions dés 1825, ce sujet historique demeure d'actualité. Il a ressurgi en Haïti au cours des deux dernières décennies, notamment lors de la commémoration du bicentenaire de l'indépendance, en 2003-2004, et aux lendemains de séismes et cyclones ravageurs, mais toujours assourdi par l'intensification des crises sociopolitiques. Les chaînes qui accompagnent cette "dette de l'indépendance" sont ici abordées dans une mise en perspective de longue durée, grace à un appareil critique et aux articles que signent les quatre co-auteurs de l'ouvrage, membres-fondateurs de l'association Haiti Patrimoine.

02/2022

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Littérature française

Le livre des surprises

Extrait de La mort de l'abbé Gillard : "La mort l'avait foudroyé sans prévenir, un beau matin d'hiver. On l'avait trouvé devant la porte de l'église, une lampe de poche dans la main gauche et les clés de l'église, dans la droite. On avait à peine parlé de lui dans le journal local, mais quand sa nièce, sa seule héritière, est entrée dans le presbytère et qu'elle a décidé de partager les quelques biens de son oncle avec ses ouailles, on a jasé ! Pensez donc, le brave homme était fort conservateur et fort peu regardant sur la propreté. Particulièrement dans la cuisine où traînaient mille choses parmi les toiles d'araignée... ... Le dessus du buffet vidé, on s'est attaqué à l'intérieur de l'armoire. Dedans, mille et une choses inutiles allant de l'assiette ébréchée aux grilles de hache-viande en passant par une vieille bouilloire trouée, une tirelire en forme d'église avec quelques sous dedans et des hosties dans un sachet en papier aussi vétuste que tout le reste. Le tiroir, qui était partiellement caché par un tissu crasseux, intriguait la nièce de l'abbé. Elle attendit d'être seule pour oser l'ouvrir. Il semblait vide, mais en regardant au fond, elle découvrit deux mains d'homme momifiées..."

05/2018

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Littérature française

Le bois du chapitre. Verdun, 14-18

Le titre, amphibologique, dit tout. Précisons cependant que la scène a lieu, d'abord, dans les années soixante, à Brive-la-Gaillarde, devant le monument aux morts élevé, place Thiers, à la mémoire des soldats tombés pour la Patrie durant la Première Guerre mondiale. C'est là que se tiennent les cérémonies auxquelles l'enfant assiste, sans réaliser "? ce qu'ils furent ? ", tandis que les héros, un à un, disparaissent. Le même, jeune lecteur, ouvre pourtant à la bibliothèque municipale de l'endroit les livres sur l'époque afin d'en apprendre davantage sur les circonstances et les modalités du désastre, de trouver des explications sur ce qui a eu lieu, la présence des estropiés dont le nombre impressionne, la vue fait peur. Mais c'est l'incompréhension qui s'impose. Manquent aux livres noyés de gris "? le relief, les détails, les finesses ? ". Et puis l'enfant, tout au présent, est trop jeune quand s'interpose aussi, pour que la réalité se dresse enfin devant soi, l'échelle réduite des reproductions qui est censée la représenter mais, en partie, la trahit. Puis la scène se déplace, des années plus tard, à Verdun, toponyme qui, à sa façon lui aussi jusqu'à aujourd'hui, dit tout, des autres lieux qu'à soi seul il condense, de l'épouvante et du sacrifice des jeunes soldats ; Verdun où l'auteur s'est un jour rendu, comme pour constater, vérifier, in situ, pour établir enfin le rapport. Quand un temps persistent encore une approximative représentation du théâtre des opérations, la confusion, l'indistinction de l'enfance, soudain la géographie réelle dissipe tout des premières impressions, des lectures. Si bien qu'on n'en revient pas. "? Quelques centaines de mètres carrés ont reçu des millions d'obus ? ". Et, si l'horreur est encore tapie sous l'apparence des choses, c'est pourtant "? l'absence pure et simple qui témoigne du passé, de sa persistante présence ? ". La nature, le silence semblent avoir jeté sur les lieux un voile d'oubli. Quand, à la toute fin, "? un large morceau de drap noirci ? " bosselle la terre, l'auteur comprend qu'il est de trop, qu'il est temps de clore son métonymique Bois du Chapitre. "? Une dernière chose. Quand le monde, avec nous, commence, qu'on est momentanément, miséricordieusement, sans passé ni avenir, qu'on vit au présent, comment imaginer que tout n'a pas toujours été dans l'état où nous le trouvons, merveilleux, déchirant, nécessaire, injuste, parfait. Et lorsque l'heure a fini par venir où j'aurais pu lever la tête, demander à grand-père, à l'oncle, ou même, avec respect, infini ménagement, aux pauvres monstres, aux gueules cassées, aux aegipans, ils avaient disparu de la lumière tiède, changeante, où nous passons. ? " P. B. Pierre Bergounioux, né à Brive-la-Gaillarde en 1949, est l'auteur d'une oeuvre de tout premier plan qui compte près d'une centaine de titres. Du même auteur, les éditions Fario ont publié Deux écrivains français en 2010 et, dans la collection Théodore Balmoral, François en 2019 et Russe en 2021.

02/2023

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Littérature française

L'amitié de mes genoux

Faites un plan. C'est en lisant Nimier, au début des Epées, que je me remémore l'injonction d'adjudant. Faites un plan. Bon sang, oui. Une liste de courses sur un post-it. Ne rien oublier à cause du souci d'exhaustivité. Je compte sur mes doigts. Je numérote les parties. Je charcute tous azimuts. Je veux voir des titres, qu'une seule tête, et des chapitres. Faites un plan. Je désobéis à l'impératif. Je n'ai pas d'idée sur ce que je vais dessiner. Je taille des phrases, je coupe des lianes, je pénètre dans une église sans vitrail. Je joins le pouce et l'index et trace un texte. Faites un plan. Je perds mes moyens quand on me réveille au petit matin. J'ai le sentiment qu'on me tend une cigarette, qu'il est encore temps de faire une prière, et que si j'obtempère, je me conformerai aux critères d'une meilleure humanité. Je ne trouve pas de plan. J'ai cherché dans mes arrière-pensées. Les heures passent. La pendule tourne. Je n'aime pas les bidules. Je claque des dents. L'Aston Martin de Nimier me fait entrevoir le pire, et le macadam, le chagrin des hommes. L'amitié de mes genoux est la narration éclatée d'une randonnée. On y rencontre des gaillards au grand regard, des imagiers ciseleurs de beauté, la reine mère la langue française. Ce livre ouvert est le sanctuaire d'un style.

06/2018

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Gestion

L'apprenance au service de la performance

L'apprenance repose sur l'idée de l'apprentissage tout au long de la vie. L'apprenance rapproche la formation et le travail, jusqu'à les fusionner. L'organisation est ainsi appelée à devenir "apprenante", après avoir été souhaitée "qualifiante". Les individus comme le collectif sont invités à apprendre à apprendre. Apprendre plus vite que la concurrence, c'est la seule façon de demeurer compétitif. "Learn or die". L'essentiel est de créer les conditions pour que chacun apprenne. La question n'est plus de savoir quoi apprendre, mais comment susciter une dynamique d'apprentissage permanent. Comment faire pour que chaque situation de travail devienne apprenante ? Comment favoriser l'émergence d'un écosystème de l'apprenance ? Thérèse ALBERTINI, Béatrice ARNAUD, Nancy BEAUREGARD, Daniel BELET, Laurent BOURGEON, Martine BRASSEUR, Philippe CARRE, Jean CORBEL, Denis CRISTOL, Patrick DAMBRON, Laurent DEPOND, Jean-Pierre DUMAZERT, Michelle DUPORT, Christophe ESTAY, Soufyane FRIMOUSSE, Marie-Claude GAUDET, Olfa GRESELLE-ZAIBET, Alexandre GUILLARD, Anthony HERAULT, Nathalie LAMETA, Bernard LEVEQUE, Graziella LUISI, Romain MORETTI, Christine NASCHBERGER, Hervé NDOUME ESSINGONE, Hadj NEKKA, Jean-Marie PERETTI, Marc PHALIPPOU, Claudine PIERRON, Patrick PLEIN, Brigitte QUINTON, Béatrice SIADOU-MARTIN, Pierre-Eric SUTTER, Jean-Paul TCHANKAM, Patrice TERRAMORSI ont accepté de répondre à cette problématique. Les 35 experts enseignants-chercheurs, dirigeants d'entreprise, DRH, directeurs des affaires sociales, experts en relations sociales et consultants RH proposent des pistes intéressantes pour relever ces défis à travers les 23 chapitres de l'ouvrage.

01/2019

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Littérature française

Une éducation libertine

C'est un homme sans vertu, sans conscience. Un libertin, un impie. Il se moque de tout, n'a que faire des conventions, rit de la morale. Ses mœurs sont, dit-on. tout à fait inconvenantes, ses habitudes frivoles. ses inclinations pour les plaisirs n'ont pas de limites. Il convoite les deux sexes. On ne compte plus les mariages détruits par sa faute, pour le simple jeu de la séduction, l'excitation de la victoire. Il est impudique et grivois. vagabond et paillard. Sa réputation le précède. Les mères mettent en garde leurs filles. de peur qu'il ne les dévoie. Il est arrivé, on le soupçonne, que des dames se tuent pour lui. Après les avoir menées aux extases de l'amour. il les méprise soudain car seule la volupté l'attise. On chuchote qu'il aurait perverti des religieuses et précipité bien d'autres dames dans les ordres. Il détournerait les hommes de leurs épouses. même ceux qui jurent de n'être pas sensibles à ces plaisirs-là. Oh, je vous le dis, il faut s'en méfier comme du vice. Paris, 1760. Le jeune Gaspard laisse derrière lui Quimper pour la capitale. De l'agitation portuaire du fleuve aux raffinements des salons parisiens, il erre dans les bas-fonds et les bordels de Paris. Roman d'apprentissage, Une éducation libertine retrace l'ascension et la chute d'un homme asservi par la chair.

08/2008

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Actualité et médias

Le Débat N° 183, janvier-février 2015

Henry Laurens, Le Débat, La nouvelle question d'Orient (entretien)Vers la société numérique : Pierre Bellanger, Les données personnelles : une question de souveraineté Alexis Abeille ; Geoffroy Daignes, En route pour une nouvelle aventure. Les MOOCS et la reconfiguration du savoir Denis Mollat, Quel avenir pour la librairie ?Autour de Le livre à l'heure numérique de Françoise Benhamou : Pierre Assouline, Une actualité volatile Alban Cerisier, L'édition au défi Françoise Benhamou, Une politique à réinventer Olivier Alexandre, Le cinéma français peut-il rester une exception ? Sociétés en mouvement : Jean-Paul Mialet, Vers un nouvel ordre sexuel ? Thibault Le Texier, Le management de soi Thierry Blin, Et si on liquidait l'homme ! Sur le bonheur transhumaniste qui nous menace Vincenzo Cicchelli ; Sylvie Octobre, Sur le cosmopolitisme esthétique chez les jeunes Jean de Maillard, Fractures délinquantes Les enfants du mariage homosexuel (suite) : Elisabeth Roudinesco, Puissance de la famille. Odipe, Antigone, Jean Valjean Dany-Robert Dufour, Sur l'état civil des enfants du mariage homosexuel Eric Garnier, Un enrichissement de la parentalité Olivier Vecho ; Benoît Schneider, Homoparentalité et développement de l'enfant. Réponse à Maurice Berger Maurice Berger, Réponse à Olivier Vecho et Benoît Schneider Marcel Gauchet, L'enfant imaginaire Autour de Persécutions et entraides dans la France occupée de Jacques Semelin : Jean-Louis Crémieux-Brilhac, La complexité du cas français Robert O. Paxton, Comment Vichy aggrava le sort des juifs en FranceHenry Rousso, Une bonne question, de mauvaises réponses Jacques Semelin, Le paradoxe français.

02/2015

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Pléiades

OEUVRES DIVERSES. Tome 1

Les Contes drolatiques, écrivait leur créateur, sont un « livre concentrique » dans une « ouvre concentrique ». À plusieurs reprises, Balzac a souligné que les deux massifs de La Comédie humaine et des Contes drolatiques appartiennent à un domaine commun et relèvent d'une conception unique. Dans une lettre à Mme Hanska du 26 octobre 1834, où il décrivait déjà l'architecture à triple assise du monument romanesque en cours d'élaboration, il ajoutait : « Et, sur les bases de ce palais, moi enfant et rieur, j'aurai tracé l'immense arabesque des Cent Contes drolatiques. » Il proclamait ainsi l'étroite solidarité entre deux projets d'ensemble animés d'un même souffle créateur, et qui lui étaient également chers. La critique de l'époque, cependant, n'a pas répondu à son espoir : les Contes drolatiques furent mal accueillis. Les aspérités d'un langage archaïque, composite, en partie artificiel, les audaces d'une invention souvent gaillarde, parfois obscène, entraînèrent des réactions de refus ou de rejet, tantôt violentes, tantôt dédaigneuses, ou d'une indulgence condescendante à l'égard d'un écrivain qui certes, pensait-on, avait encore en chantier des ouvres sérieuses, mais qui, apparemment, éprouvait le besoin de se délasser et de se divertir. C'est seulement au XXe siècle que, par étapes successives, les Contes drolatiques ont pu être mis à leur rang, au sein de la création balzacienne, dont l'unité est constante à travers la multiplicité de ses visages.

03/1990

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Littérature étrangère

Ceux de Zelary

"- On ne prend pas les vieilles, ici. Les hôtes n'eurent pas à subir d'autres traits d'esprit du même genre. De sa dextre aguerrie, Lucka le frappa sous l'oeil. À la taverne, elle ne craignait pas de bondir au milieu de gaillards éméchés, alors même que les couteaux volaient. Bien entendu, le lieutenant n'en pouvait rien savoir. " Zelary, "des maisons, un bout de forêt ", est un hameau perdu dans le massif des Beskides, en Moravie du Nord. La vie y est difficile, faite de passions simples qui se nouent dans la violence et se dénouent parfois dans la grâce. Au fil des neufs récits qui composent ce roman, le paysage révèle ses splendeurs et ses gouffres. Sous le réalisme implacable du texte, le lecteur sent poindre la tendresse de l'auteur pour ses personnages : Helenka, une adorable petite fille, qui voudrait tant avoir une barque qu'elle propose de l'échanger contre son âme ; Lucka, l'impossible sorcière ; Lipka, l'orphelin que l'on suit dans sa fugue éperdue ; le curé, l'instituteur, Joza le forgeron, chacun livré à ses démons intimes. En mêlant passé et présent, souvenirs et destin, Kvéta Legatova fait jaillir le glorieux grouillement de la vie quotidienne. D'abord tiré à 400 exemplaires, ce livre d'une débutante de quatre-vingt-deux ans a semblé si neuf et si beau au public tchèque qu'il fallut en imprimer 50 000 de plus.

02/2010

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Autres langues

Normandises. Savoureuses expressions normandes

Savez-vous ce qu'est "un pouchain de haie" [poussin de haie] ? Votre épouse est-elle "mougearde" [dépensière] ? Votre voisin, corpulent, est "à plleine écalle" [à pleine écaille], mais vous le soupçonnez d'être "franc comme un hart de seû" [franc comme un lien de fagot en bois de sureau]. Vos relations avec lui pourraient bien "tourner en beurre de bique [de chèvre]" . Quant à sa femme, elle a "de la flleu sû la goule" [de la farine sur le visage], et les mauvaises langues disent qu' "e' tient mûs sû l'dos qu'une faucile" [elle tient mieux sur le dos qu'une faucille]. Mais, comme on dit "l'auge est faite pou' l'cochon" ... Ce sont des dizaines d'expressions de ce genre que recense ce petit livre, en les traduisant et en les commentant avec humour. Certaines ne sont plus guère usitées, et c'est dommage, car toutes témoignent de cette finesse d'observation, de ce sens du mot juste, de cet esprit à la fois caustique et gaillard qui caractérisait les Normands d'hier. Et puis il y a cette langue, ce patois, plein de saveur et d'images, dont on espère qu'il ne disparaîtra jamais complètement. Ayant grandi près de parents chez lesquels le "normand" n'était jamais très loin, ayant vécu au coeur d'une région pleinement rurale et à l'écoute de ses habitants, Roger Jouet nous restitue toutes ces savoureuses expressions, ces "normandises" dont il est lui-même si friand. A déguster sans modération, d'autant plus que les dessins de Miniac ajoutent au charme de cette promenade dans les terroirs normands d'hier, et un peu d'aujourd'hui ! Roger Jouet, né dans la Manche en 1944, a mené de front une carrière universitaire de professeur d'histoire du Moyen Age à l'université de Caen, et d'élu local et départemental dans le Calvados. Désormais retraité, il consacre ses écrits à l'histoire de la Normandie, mais aussi à ses traditions et à son parler, pour lesquels il a un attachement profond.

11/2012

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Biographies

Flaubert et Louise Colet. L'amour en poste restante

Critique, chroniqueur et passionné par la littérature du XIXe siècle, Joseph Vebret raconte l'une des passions les plus célèbres des lettres françaises : celle liant Gustave Flaubert à Louise Colet, aussi brève et tumultueuse que féconde par la correspondance. L'amour avec Louise Colet... poste restante Le 28 juillet 1846, Gustave Flaubert, 24 ans, grand gaillard moustachu, rencontre Louise Colet qui pose dans l'atelier du sculpteur James Pradier. Eclatante beauté de dix ans son aînée, elle est plus connue pour ses frasques sentimentales et son caractère emporté que pour sa production littéraire, pourtant non dénuée d'intérêt. Lui-même sacrifie au " culte fanatique de l'art ", unique consolation à " la triste plaisanterie de l'existence ", mais n'a encore rien publié. Le coup de foudre est immédiat, violent, dévastateur. Louise s'offre sans retenue. Deux jours d'amour fou. Le troisième, Gustave file en direction de Croisset, près de Rouen, où il vit avec sa mère et sa nièce, laissant Louise pour le moins surprise. Gustave semble déjà moins épris, mais il donne le change : " Tu donnerais de l'amour à un mort, écrit-il à Louise. Comment veux-tu que je ne t'aime pas ? Tu as un pouvoir d'attraction à faire dresser les pierres à ta voix. " En réalité, Gustave appartient corps et âme à une puissante maîtresse : la littérature. Bourreau de travail, reprenant et polissant infatigablement ses phrases, noircissant des milliers de feuillets, il jette toutes ses forces dans un roman : Madame Bovary. Louise, volcanique, attend, s'impatiente, tempête, s'emporte, exige, se désespère, se révolte, s'épuise dans d'autres bras. Gustave, impavide, jaloux de sa solitude, tempère. Comment réconcilier le feu et l'eau ? Ce manège dure de 1846 à 1848, puis de 1851 à 1855 : liaison en pointillés de deux amants aux aspirations contradictoires. Mais qui donnera naissance à l'une des plus belles correspondances de la littérature française.

11/2021

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Romans de terroir

La métairie et le château

Tiénot a onze ans en 1918. La Grande Guerre a bouleversé les repères et les comportements, les gens ont changé. À la métairie où vivent Tiénot, ses parents et sa petite soeur, l’atmosphère s’assombrit. Les certitudes enfantines de Tiénot meurent doucement. Son regard sur le monde se fait interrogateur et inquiet. Sa petite amie d’enfance, Justine, une fille de l’assistance recueillie par ses parents, se retourne contre lui et se moque de son affection. Son père n’est plus le gaillard qu’il était : les gaz l’ont laissé invalide, cloué au lit, impuissant et amer. Quant à la belle Mado, sa mère, elle perd la tête pour Joseph, un bellâtre sans coeur qui martyrise ses enfants pendant que le père est à l’hôpital. Alors, qu’est-ce qui fait tenir Tiénot ? Sa passion, ce qui lui fait battre le cœur et l’exalte, ce sont les univers qui se téléscopent autour de lui. D’un côté les magnifiques bois de Hautefage qui grouillent d’une vie minuscule et majestueuse, de l’autre le château où s’agitent les idées modernes (comme l’émancipation des métayers) et les progrès du nouveau siècle : l’aviation, la libération des femmes (les petites amies du fils de famille, qui conduisent des automobiles et se préparent à occuper un emploi). Mais ces consolations finissent par perdre de leur puissance face à la violence de Joseph et à l’amour aveugle que lui porte Mado. Tiénot doit réagir s’il veut sauver sa peau et redonner un peu de dignité à sa mère. Encouragé par la Toca Braso, une vieille rebouteuse, et surtout par son grand-père, Tiénot se décide à faire déguerpir Joseph. Une nuit, protégé par son grand-père armé d’un fusil, Tiénot passe à l’attaque. Mais en chassant l’ennemi, il doit pour toujours dire adieu à l’enfance.

05/2012

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Théâtre

Le but, c'est le chemin

Depuis plus d'un demi-sie`cle, Pierre Santini, acteur franco-italien, se donne sur les planches de France avec passion, accomplit avec bonheur son me´tier de come´dien, d'homme de the´a^tre, sans se me^ler du star-system. Cyrano et Figaro sont les deux ro^les qu'il a le plus aime´s. Mais il y a aussi des personnages comme Henri VIII ou Gaston Dominici. Et des centaines d'autres. He´ritier d'une culture conjuguant l'Italie de son pe`re, artiste-peintre, et de sa me`re franc¸aise, il est forme´ a` la fin des anne´es 50 a` l'e´cole Charles dullin par Wilson, vilar, darras. Il est plonge´ dans le grand bain en 1959 dans Crapaud-buffle d'Armand Gatti, mis en sce`ne par Planchon. Puis il devient un acteur-cle´ au TNP, a` Paris et a` villeurbanne. Il est au cœur de l'aventure du the´a^tre populaire de´centralise´, un « transhumant », travaillant avec d'autres grands metteurs en sce`ne : Gabriel Garran, a` Aubervilliers, Re´thore´, au TEP. Paralle`lement, il s'affirme comme une vedette du petit e´cran dans des se´ries tre`s populaires des anne´es 60, 70 et 80: Seule a` Paris, l'Homme de Picardie, Franc¸ois Gaillard, les Cinq dernie`res minutes. Il s'affiche aussi au cine´ma. Pierre Santini ne s'arre^te jamais. Il dirige deux the´a^tres, celui des Boucles de la Marne et de Mouffetard, cre´e ses propres compagnies. Il chante Paolo Conte. C'est un come´dien engage´, toujours a` gauche, qui repre´sente les acteurs, en mai 68 et pour de´fendre la profession de´chire´e, malmene´e, les beaux textes, le the´a^tre accessible a` tous. Il a lance´ les premiers « Molie`re ». Il refuse un the´a^tre soumis au diktat de l'argent. Il pre´side aussi « Cultures du coeur ». Sa vie est e´maille´e de fabuleuses rencontres.

10/2015

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Romans policiers

Assassins sans visages Tome 1 : Trois enquêtes d'Enzo Macleod. Le mort aux quatre tombeaux ; Terreur dans les vignes ; La trace du sang

Lors d'une soirée trop alcoolisée, Enzo MacLeod, ancien légiste de la police écossaise établi en France, fait le pari qu'il saura résoudre sept affaires qui ont mis en échec la fine fleur de la police française. Et même lancé sous l'emprise de la boisson, un pari est un pari, parole d'Ecossais ! Le Mort aux quatre tombeaux La disparition de Jacques Gaillard, conseiller du Premier ministre devenu star de la télévision, n'a jamais été expliquée. En quelques jours, à la surprise générale, MacLeod remonte le fil jusqu'à une malle qui contient, outre un crâne humain, une étrange collection d'objets : une coquille Saint-Jacques, un stéthoscope, un pendentif avec une abeille, une médaille de l'ordre de la Libération. Et si, pour élucider le mystère, il fallait se plonger dans l'histoire de France ? MacLeod décide de relever le défi. Sans imaginer que le tueur puisse s'en prendre à lui. Terreur dans les vignes Gil Petty était un critique redoutable dans le monde des vins. La publication de ses notes de dégustation était un moment redouté, susceptible de ruiner un vigneron, ou de lui apporter la fortune. Il s'intéressait au vignoble de Gaillac lorsqu'il a disparu. Un an après, son cadavre réapparaît, dressé comme un épouvantail dans les vignes. Il semble bien avoir séjourné un moment dans une barrique de rouge... Précédé de sa flatteuse réputation d'enquêteur hors pair, Enzo MacLeod décide de reprendre une enquête restée au point mort. La Trace du sang Alors qu'il vient de se découvrir atteint d'une forme de leucémie foudroyante, MacLeod, l'Ecossais de Cahors, doit repartir en chasse. Son enquête va l'emporter des années en arrière dans un petit village espagnol où une famille britannique séjourne avec ses trois enfants. Tandis que les parents se sont absentés pour dîner, Richard, un garçon de vingt mois disparaît. Peter May déploie tous les arcanes d'une intrigue pleine de suspense pour le troisième opus de sa série française.

10/2023

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Littérature française

Un grand homme a paris

" Ni Lucien, ni madame de Bargeton, ni Gentil, ni Albertine, la femme de chambre, ne parlèrent jamais des événements de ce voyage ; mais il est à croire que la présence continuelle des gens le rendit fort maussade pour un amoureux qui s'attendait à tous les plaisirs d'un enlèvement. Lucien, qui allait en poste pour la première fois de sa vie, fut très-ébahi de voir semer sur la route d'Angoulême à Paris presque toute la somme qu'il destinait à sa vie d'une année. Comme les hommes qui unissent les grâces de l'enfance à la force du talent, il eut le tort d'exprimer ses naïfs étonnements à l'aspect des choses nouvelles pour lui. Un homme doit bien étudier une femme avant de lui laisser voir ses émotions et ses pensées comme elles se produisent. Une maîtresse aussi tendre que grande sourit aux enfantillages et les comprend ; mais pour peu qu'elle ait de la vanité, elle ne pardonne pas à son amant de s'être montré enfant, vain ou petit. Beaucoup de femmes portent une si grande exagération dans leur culte, qu'elles veulent toujours trouver un dieu dans leur idole ; tandis que celles qui aiment un homme pour lui-même avant de l'aimer pour elles, adorent ses petitesses autant que ses grandeurs. Lucien n'avait pas encore deviné que chez madame de Bargeton l'amour était greffé sur l'orgueil. Il eut le tort de ne pas s'expliquer certains sourires qui échappèrent à Louise durant ce voyage, quand, au lieu de les contenir, il se laissait aller à ses gentillesses de jeune rat sorti de son trou. Les voyageurs débarquèrent à l'hôtel du Gaillard-Bois, rue de l'Echelle, avant le jour. Les deux amants étaient si fatigués l'un et l'autre, qu'avant tout Louise voulut se coucher et se coucha, non sans avoir ordonné à Lucien de demander une chambre au-dessus de l'appartement qu'elle prit. Lucien dormit jusqu'à quatre heures du soir... ".

02/2023