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Littérature française

Un si proche ennemi

Un roman poignant inspiré de faits réels : la querelle intérieure d'un diplomate de la cellule de crise du Quai d'Orsay suivant le détournement d'un avion d'Air France par des islamistes algériens qui se remémore un amour de jeunesse vécu en Algérie et qui s'est mal fini. Un roman poignant inspiré de faits réels : le détournement d'un avion Air France durant la décennie noire en Algérie et la cohabitation en France Un premier roman d'un diplomate qui a un long compagnonnage avec l'écriture puisqu'il est traducteur de l'écrivain égyptien à succès Alaa El Aswani (L'immeuble Yacoubian, Le syndrome de la dictature, Actes Sud, 2020) Un roman sur l'autre, le désir de l'autre et les identités meurtrières avec beaucoup de finesse et de nuances.

05/2021

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Littérature française

L'oeIL-DE-CHAT. Tome I

"L'oeil-de-chat" est un roman policier écrit par Fortuné du Boisgobey, un écrivain français du XIXe siècle. Cet ouvrage est souvent reconnu comme l'une de ses oeuvres les plus célèbres dans le genre du roman policier. Publié en feuilleton en 1867, ce roman raconte une histoire de mystère et d'intrigue où un bijou précieux, l'oeil-de-chat, est au centre de l'intrigue. L'intrigue se déroule dans le milieu criminel parisien, avec des éléments de suspense, de poursuites et de mystère tout au long de l'histoire. Fortuné du Boisgobey est connu pour sa contribution à la littérature policière française et "L'oeil-de-chat" est l'un des exemples de son talent pour créer des histoires intrigantes et captivantes dans le genre du roman policier.

11/2023

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Littérature française

L'oeIL-DE-CHAT. .

"L'oeil-de-chat" est un roman policier écrit par Fortuné du Boisgobey, un écrivain français du XIXe siècle. Cet ouvrage est souvent reconnu comme l'une de ses oeuvres les plus célèbres dans le genre du roman policier. Publié en feuilleton en 1867, ce roman raconte une histoire de mystère et d'intrigue où un bijou précieux, l'oeil-de-chat, est au centre de l'intrigue. L'intrigue se déroule dans le milieu criminel parisien, avec des éléments de suspense, de poursuites et de mystère tout au long de l'histoire. Fortuné du Boisgobey est connu pour sa contribution à la littérature policière française et "L'oeil-de-chat" est l'un des exemples de son talent pour créer des histoires intrigantes et captivantes dans le genre du roman policier.

11/2023

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Lycée

Underground Railroad

Combat poignant pour la liberté, réflexion essentielle sur l'Histoire, l'esclavage et le racisme, le roman incontournable multiprimé de Colson Whitehead enfin en édition pédagogique ! Grâce à l'Underground Railroad, un réseau historique d'aide aux esclaves, la jeune Cora tente de fuir la Géorgie, la plantation de coton, les sévices des propriétaires. A travers l'Amérique des années 1850, elle lutte pour gagner les états du nord plus cléments. Dans ce roman, encensé par la critique et lauréat du prix Pulitzer, l'auteur propose une réflexion sur la brutalité de l'esclavage et sur le racisme. Au-delà, il propose une fable humaniste sur la liberté. Niveaux et objets d'étude : 2de : La littérature d'idées - Le roman et le récit 1re : Le roman et le récit

06/2022

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Littérature française

La vie poétique Tome 3 : Un peu la guerre

"Après un bac scientifique j'avais bifurqué vers des études de lettres avec une idée derrière la tête. Nous sommes deux trois ans après mai 68, nous avions l'habitude des bouleversements mais ce que j'apprenais à l'université avait de quoi décourager. On m'annonçait que le roman était mort, ce qui n'était pas la meilleure nouvelle quand on se promettait de devenir écrivain. Mais mort de quoi ? Le siècle n'avait pas été avare en exterminations massives, ce dont on ne prenait pas encore pleinement conscience, alors face à ces montagnes de cadavres on n'allait pas se lamenter pour la mort d'un genre, le roman, parfaitement bourgeois et réactionnaire. La solution de remplacement ? Le texte, rien que le texte. Mais à la réflexion, il y avait une autre mort qui était passée inaperçue, sinon de ses proches et de ses amis, celle brutale de mon père. Est-ce que de cette mort du roman on ne pourrait pas faire le roman de la mort ? Le roman du mort ? Vingt ans plus tard j'amenais à l'éditeur le manuscrit qui glissait cette disparition d'un homme de quarante-et-un au milieu des massacres de la première guerre. Lequel éditeur s'alarma d'une autre disparition, celle du narrateur. Au bilan du siècle il convenait de rajouter deux victimes collatérales : le roman et moi".

01/2014

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Poésie

Poétique N° 161, Février 2010

La vocation du roman est de donner à penser. Prodigue en détails qui laissent songeur, il en dit à la fois trop et trop peu : il esquisse et esquive la pensée. Son langage consiste en idées esthétiques, non en concepts : suggestives, impossibles à circonscrire, comme ouvertes sur l'incertain. La fiction se méfie du discours de la vérité. Le XIXe siècle français représente de ce point de vue un tournant dans l'histoire du genre, le moment où se manifeste son essence : le romancier, bon gré mal gré, renonce à la pensée catégorique. Alors que, dans un tourbillon d'idéologies en concurrence, s'édifie le monde nouveau de la société démocratique, le roman explore " le présent qui marche ", comme dit Balzac. Il s'interroge sur la place de l'homme dans cette société mouvante, sur ses désirs et ses angoisses. Pour ce faire, il se renouvelle lui-même : apparaissent le roman intime, le roman historique, le roman réaliste. Face au discours spécialisé du savant, du psychologue, du sociologue, de l'historien (de Maine de Biran, de Tocqueville, de Michelet, par exemple), le romancier se pose en " docteur ès sciences sociales ", cherchant à saisir le réel dans sa complexité - et avouant sa perplexité. Le roman donne à penser, mais ne prétend plus instruire. Tel est le paradoxe de la pensée romanesque : à la fois prolixe et sceptique.

03/2010

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Poésie

Poétique N° 163, Septembre 2010

La vocation du roman est de donner à penser. Prodigue en détails qui laissent songeur, il en dit à la fois trop et trop peu : il esquisse et esquive la pensée. Son langage consiste en idées esthétiques, non en concepts : suggestives, impossibles à circonscrire, comme ouvertes sur l'incertain. La fiction se méfie du discours de la vérité. Le XIXe siècle français représente de ce point de vue un tournant dans l'histoire du genre, le moment où se manifeste son essence : le romancier, bon gré mal gré, renonce à la pensée catégorique. Alors que, dans un tourbillon d'idéologies en concurrence, s'édifie le monde nouveau de la société démocratique, le roman explore " le présent qui marche ", comme dit Balzac. II s'interroge sur la place de l'homme dans cette société mouvante, sur ses désirs et ses angoisses. Pour ce faire, il se renouvelle lui-même : apparaissent le roman intime, le roman historique, le roman réaliste. Face au discours spécialisé du savant, du psychologue, du sociologue, de l'historien (de Maine de Biran, de Tocqueville, de Michelet, par exemple), le romancier se pose en " docteur ès sciences sociales ", cherchant à saisir le réel dans sa complexité - et avouant sa perplexité. Le roman donne à penser, mais ne prétend plus instruire. Tel est le paradoxe de la pensée romanesque : à la fois prolixe et sceptique.

09/2010

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Poésie

Poétique N° 164, Novembre 2010

La vocation du roman est de donner à penser. Prodigue en détails qui laissent songeur, il en dit à la fois trop et trop peu : il esquisse et esquive la pensée. Son langage consiste en idées esthétiques, non en concepts : suggestives, impossibles à circonscrire, comme ouvertes sur l'incertain. La fiction se méfie du discours de la vérité. Le XIXe siècle français représente de ce point de vue un tournant dans l'histoire du genre, le moment où se manifeste son essence : le romancier, bon gré mal gré, renonce à la pensée catégorique. Alors que, dans un tourbillon d'idéologies en concurrence, s'édifie le monde nouveau de la société démocratique, le roman explore " le présent qui marche ", comme dit Balzac. Il s'interroge sur la place de l'homme dans cette société mouvante, sur ses désirs et ses angoisses. Pour ce faire, il se renouvelle lui-même: apparaissent le roman intime, le roman historique, le roman réaliste. Face au discours spécialisé du savant, du psychologue, du sociologue, de l'historien (de Maine de Biran, de Tocqueville, de Michelet, par exemple), le romancier se pose en " docteur ès sciences sociales ", cherchant à saisir le réel dans sa complexité - et avouant sa perplexité. Le roman donne à penser, mais ne prétend plus instruire. Tel est le paradoxe de la pensée romanesque : à la fois prolixe et sceptique.

11/2010

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Poésie

Poétique N° 162

La vocation du roman est de donner à penser. Prodigue en détails qui laissent songeur, Il en dit à la fois trop et trop peu : il esquisse et esquive la pensée. Son langage consiste en idées esthétiques, non en concepts : suggestives, impossibles à circonscrire, comme ouvertes sur l'incertain. La fiction se méfie du discours de la vérité. Le XIXe siècle français représente de ce point de vue un tournant dans l'histoire du genre, le moment où se manifeste son essence: le romancier, bon gré mal gré, renonce à la pensée catégorique. Alors que, dans un tourbillon d'idéologies en concurrence, s'édifie le monde nouveau de la société démocratique, le roman explore "le présent qui marche", comme dit Balzac. II s'interroge sur la place de l'homme dans cette société mouvante, sur ses désirs et ses angoisses. Pour ce faire, il se renouvelle lui-même: apparaissent le roman intime, le roman historique, le roman réaliste. Face au discours spécialisé du savant, du psychologue, du sociologue, de l'historien (de Maine de Biran, de Tocqueville, de Michelet, par exemple), le romancier se pose en "docteur ès sciences sociales", cherchant à saisir le réel dans sa complexité - et avouant sa perplexité. Le roman donne à penser, mais ne prétend plus instruire. Tel est le paradoxe de la pensée romanesque: à la fois prolixe et sceptique.

05/2010

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Policiers

Les aventures du juge Ti Tome 1 : Les débuts du juge Ti

Flanqué de ses fidèles lieutenants et de son sabre légendaire " Dragon de pluie ", appelé d'une juridiction et d'une région à l'autre, croisant sur sa route une multitude de personnages envoûtants, mystérieux, cruels ou charmeurs et même quelques fantômes, le juge Ti traque les meurtriers, déjoue les complots, dénoue les fils des intrigues les plus complexes - au moins trois énigmes distinctes et parallèles par roman, selon les canons du roman policier chinois classique Une courtisane assassinée, le mystérieux temple du Nuage Blanc, des armateurs, banquiers ou négociants en soieries, des maîtres d'orfèvrerie, des petits voyous, une épouse répondant au joli nom de Lotus d'argent sont quelques-unes des épices subtiles et relevées de ces premières aventures... Imaginé par Robert Van Gulik à partir des hauts faits d'un authentique magistrat de diverses provinces chinoises du VIIe siècle, le personnage du juge Ti Jentsié est devenu l'un des plus célèbres héros de la littérature policière et du roman d'énigmes. Ce premier des quatre volumes des Aventures du juge Ti, contient, dans l'ordre : Trafic d'or sous les T'ang (roman), Cinq Nuages de félicité (nouvelle), Une affaire de ruban rouge (nouvelle), Le Passager de la pluie (nouvelle), Le Paravent de laque (roman) et Meurtre sur un bateau-de-fleurs (roman). Avec quarante-quatre illustrations de style chinois dessinées par l'auteur.

03/2009

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Histoire internationale

Une histoire populaire de la France. De la guerre de Cent Ans à nos jours, 2e édition

"En 1841, dans son discours de réception à l'Académie française, Victor Hugo avait évoqué la "populace" pour désigner le peuple des quartiers pauvres de Paris. Vinçard ayant vigoureusement protesté dans un article de La Ruche populaire, Hugo fut très embarrassé. Il prit conscience à ce moment-là qu'il avait des lecteurs dans les milieux populaires et que ceux-ci se sentaient humiliés par son vocabulaire dévalorisant. Progressivement le mot "misérable", qu'il utilisait au début de ses romans pour décrire les criminels, changea de sens et désigna le petit peuple des malheureux. Le même glissement de sens se retrouve dans Les Mystères de Paris d'Eugène Sue. Grâce au courrier volumineux que lui adressèrent ses lecteurs des classes populaires, Eugène Sue découvrit les réalités du monde social qu'il évoquait dans son roman. L'ancien légitimiste se transforma ainsi en porte-parole des milieux populaires. Le petit peuple de Paris cessa alors d'être décrit comme une race pour devenir une classe sociale". La France, c'est ici l'ensemble des territoires (colonies comprises) qui ont été placés, à un moment ou un autre, sous la coupe de l'Etat français. Dans cette somme, l'auteur a voulu éclairer la place et le rôle du peuple dans tous les grands événements et les grandes luttes qui ont scandé son histoire depuis la fin du Moyen Age : les guerres, l'affirmation de l'Etat, les révoltes et les révolutions, les mutations économiques et les crises, l'esclavage et la colonisation, les migrations, les questions sociale et nationale. Nouvelle conclusion

11/2019

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Policiers

Lough neagh. Le monde de Maureen

Maureen Parker-O'Neill est une auteure de romans érotiques à succès. Son fils, Ryan est éditeur à Concarneau. Sa fille Agnès, libraire dans la même ville. Les mots, chez les Parker-O'Neill, c'est un peu une affaire de famille. Mais de mot à mort il n'y a qu'un air. Une musique à deux temps. Un pour se souvenir et un autre pour enquêter. Car Maureen Parker-O'Neill s'est jetée dans les eaux sombres du Lough Neagh, un lac d'Irlande du nord qui a vu naître sur sa rive, cinquante-quatre ans plus tôt, le bébé O'Neill. La maladie, l'accident, Ryan aurait accepté, mais le suicide, il ne le peut. Alors il va remonter le temps, le long de la vie de sa mère, s'immerger dans l'histoire d'une province meurtrie, l'Ulster, qui tente de panser les plaies des troubles passés. Pour comprendre, faire son deuil ? Au début, oui. Et puis... Le temps passant, la terre d'Irlande ralentissant ses pas, l'Histoire le rattrapant, lui viendra la pensée absurde qu'il lui suffit de refuser un épilogue détesté pour refaire le monde à sa convenance. Une fois de plus, après "Elle Pleure Pas Lucy" (Pick-Up), l'auteur nous livre un récit émouvant, léger et dense à la fois, entre thriller et roman classique, avec ce style si particulier, reconnaissable, et ce sens de la narration qui capture l'attention du lecteur pour ne la relâcher que longtemps après la dernière phrase lue.

01/2017

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Littérature française

Les fleurs

Une femme et un homme. C’est tout simple. La femme doit remplacer la cartouche de son stylo. L’homme, lui, doit se rendre chez un vieil ami. Donc tout les sépare. Ils ont pourtant quelque chose en commun. Le métro. "Ça commence quelque part dans la banlieue sud. On prend ensuite le RER, ligne B, vers la capitale. À Denfert-Rochereau, on emprunte la correspondance avec le métro, direction Étoile. Arrêt à Trocadéro. On s’avance alors jusqu’à un immeuble de la rue Greuze, au numéro 18. Un professeur Lachowsky, psychiatre ou psychanalyste, y tient son cabinet ; un certain Boyer y habite. On entre. On commence d’y monter l’escalier... Ce petit récit, sous ses allures de chronique ordinaire de la vie de banlieusards, se profile à n’en pas douter comme l’un des tout meilleurs romans de cette fin d’automne. Parce que l’écriture, tantôt drôle et tantôt nouante, y capte de façon remarquable, avec acuité et fantaisie, le flot mouvant des impressions et des pensées de deux personnages, une femme et un homme, pour qui le plan du réseau RATP se lit comme une véritable carte du tendre. Si l’on ajoute qu'un narrateur facétieux, lui-même romancier, n’hésite pas à mettre son grain de sel dans l'aventure en train de se dessiner, on peut avancer que Les Fleurs, cinquième roman de Christian Gailly, retrouve et même amplifie cette verve et cette puissance suggestive, qui font de ses ouvrages de vrais bonheurs de lecture. " (Jean-Claude Lebrun, L'Humanité)

12/1993

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Romans historiques

Seigneurs et Rebelles en Morvan

Après "Le Cavalier de Coeur", "Les Ombres de l'Huis Prunelle" tome 1 et 2, Danièle Jankowski nous invite avec son nouveau roman "Seigneurs et Rebelles en Morvan" à traverser les barrières du temps et à franchir les portes du château d'Eudes de Bissey, en l'an de grâce 1269. Nous allons vivre avec le seigneur et les siens une suite d'événements bouleversants. Des viols, des crimes odieux de jeunes paysannes perpétrés sur son propre fief vont susciter un vent de rébellion parmi ses gens, tandis que se déroulent de fastueuses fêtes médiévales. Les mariages arrangés, imposés par le seigneur Eudes de Bissey à ses trois enfants, d'ailleurs vivement contestés parviendront à remettre en cause l'autorité du père et du maître absolu qu'il est sur ses terres. Les héroïnes, dame Bathilde, Mélisande et la petite Gervaise gagneront-elles cette lutte farouche pour leur liberté ? Eternel combat de toutes les femmes sans cesse renouvelé à travers l'Histoire... La paix et la sérénité l'emporteront-elles sur le désordre ? Connaîtrons-nous le coupable des meurtres ? Les troubles prendront-ils figure de chaos au sein de la seigneurie de Bissey ? Une trame tissée par Danièle qui maîtrise à la fois la narration, le suspense, les références historiques ainsi que les descriptions bucoliques des paysages du Morvan, présents dans tous ses romans. Il en est à chaque fois le énième personnage, ou le premier... Et une fois de plus Danièle part à la rencontre d'un public déjà conquis qui ne le sera que plus encore.

03/2016

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 15, La clôture des Rougon-Macquart (1892-1893)

Cette nouvelle édition des Œuvres complètes de Zola est originale à un double titre : elle est la première du genre à adopter un dispositif chronologique, en vingt brèves périodes, de 1858, date de l'arrivée du jeune Émile Zola à Paris, à 1902, date de sa mort. On suivra ainsi, de volume en volume, l'évolution de sa carrière et de son œuvre, et leur relation à l'histoire contemporaine. Ces coupes successives dans le temps ont également le mérite de mettre en évidence les connexions mutuelles des œuvres par delà la diversité de leurs contenus et de leurs formes ; elle réunit, pour la présentation et le commentaire historique et critique des œuvres, les meilleurs connaisseurs de Zola et de son œuvre. Après une introduction générale, chaque œuvre fait l'objet d'une notice. Dans chaque volume, on trouve d'abord les œuvres narratives (romans, contes et nouvelles), puis le théâtre, les chroniques, les œuvres critiques et la correspondance. On trouvera d'abord ici La Débâcle, publié en 1892 : histoire vraie de la guerre de 1870, et drame poignant vécu dans la tourmente des événements. Le Docteur Pascal, publié en 1893, termine la série des vingt Rougon-Macquart par un émouvant roman de passion amoureuse : reflet de la passion vécue par Zola avec Jeanne, la jeune femme qui lui donnera deux enfants. On lira aussi le livret d'un oratorio, Lazare, mis en musique par Alfred Bruneau, une série de préfaces, d'articles et de discours, un choix de la correspondance, ainsi que la chronologie et la bibliographie habituelles.

03/2007

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Policiers

Mauvais karma

Richard Segal est dans une mauvaise passe. À trente-quatre ans, sa carrière de commercial jadis prometteuse semble sur la pente descendante : ses résultats sont en baisse et la pression est sur le point de le faire craquer. Richard a surtout de plus en plus de mal à supporter le regard de ses amis new-yorkais, naviguant tous dans un milieu social aisé. Il recommence à boire et fait des crises de jalousie à sa compagne Paula ; le plus humiliant est que sa carrière à elle marche du tonnerre. C'est alors que Richard croise par hasard, dans le quartier des affaires de Manhattan, un homme qu'il pense reconnaître ; comme dans un flash, un souvenir refoulé lui revient : lorsqu'il était enfant, cet homme l'avait violé. Richard commence à le traquer, à le harceler pour lui faire avouer la vérité. Et tandis que tout ce qui faisait son existence se dégrade autour de lui, cette obsession le pousse vers l'irréversible... " Jason Starr est le premier écrivain de sa génération qui ait réussi à renouveler de manière convaincante le genre policier en y intégrant de nouvelles perspectives provocatrices. Mauvais karma est son meilleur roman à ce jour et, même s'il s'agit d'un polar de la nouvelle école, on y retrouve le suspense vertigineux, les dialogues caustiques, la simplicité et la grâce des meilleurs romans noirs. On prend un plaisir fou à lire ce livre à l'humour très noir : tout en le dévorant, on se dit que Jim Thompson vient d'arriver à Manhattan. " BRET EASTON ELLIS

03/2004

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Littérature étrangère

Les derniers romantiques

Histoire sensible d'une famille américaine sur plusieurs décennies, Les Derniers Romantiques interroge sur les liens indéfectibles qui nous unissent à ceux que nous aimons, à la façon dont on peut perdre et retrouver les êtres aimés. Un best-seller du New York Times, plébiscité par la critique et le public américains. Dans un monde en proie au dérèglement climatique, Fiona Skinner, 102 ans, poétesse de renom, vient de donner sa première lecture publique depuis vingt-cinq ans quand une jeune femme se lève dans l'auditorium. Elle lui dit s'appeler Luna. Luna. Une apparition fantomatique... Un prénom surgi du passé... Alors Fiona se souvient. Au cours de l'été 1981, Reine, Caroline, Joe et Fiona Skinner perdent leur père. Puis assistent, impuissants, à la dérive de leur mère. Agés de 12 à 4 ans et livrés à eux-mêmes, ils ne sortiront pas indemnes, mais soudés à jamais, de cet été-là - qu'ils appelleront par la suite La Grande Parenthèse. Vingt ans plus tard, surviendra une nouvelle tragédie familiale... Emouvant et ambitieux, Les Derniers Romantiques interroge nos choix de vie, les conséquences qu'ils ont sur notre avenir, et les liens qui nous unissent à ceux que nous aimons. Utilisant l'art du flash-back, Tara Conklin nous livre avec une grande finesse psychologique le portrait d'une famille américaine, dans la veine des romans de Meg Wolitzer, Ann Patchett ou Elizabeth Strout. Les Portraits de Joséphine, son premier roman, a été traduit dans huit pays.

10/2020

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Policiers

Chapeau claque et fins limiers. Enquêtes à la Belle Epoque

Les six textes qui composent ce recueil, romans ou nouvelles, ont tous, chacun à sa manière, posé un jalon dans l'histoire de la fiction policière. L'Américaine Anne K. Green (surnommée "la grand-mère du roman policier") fut la première femme à s'être consacrée exclusivement à la littérature criminelle et Le Crime de la Cinquième Avenue, l'enquête sur le meurtre d'un riche rentier, fut un best-seller aux Etats-Unis en 1878, suscitant même le scandale, car il semblait inconcevable qu'une femme ait pu écrire une telle histoire. La nouvelle de l'Anglaise Catherine L. Pirkis, La Communauté de Redhill, inédite en français, met en scène avec Loveday Brooke la première femme enquêtrice du genre. Fergus Hume, anglais de naissance mais néo-zélandais d'adoption, s'est inspiré de Gaboriau pour écrire Le Mystère d'un hansom cab, qui connut un succès prodigieux et dont l'intrigue, le meurtre mystérieux d'un jeune homme dans un fiacre, se déroule dans les bas-fonds de Melbourne ; Le Mystère de Big Bow d'Israel Zangwill est une des premières énigmes en chambre close et fit l'objet, lors de sa parution en revue en 1891, d'un concours entre les lecteurs ; Le Cercle des distraits de Robert Barr est la plus célèbre, et la plus longue, des nouvelles mettant en scène l'enquêteur français Eugène Valmont, personnage précieux et vantard dont s'est sans doute inspiré Agatha Christie pour Hercule Poirot ; enfin, pour les nouvelles de La partie se joue dans le noir, Ernest Bramah a créé un enquêteur… aveugle.

03/2013

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Littérature étrangère

Hallebardes

Quelques mois avant sa mort, José Saramago avait entamé l'écriture d'un nouveau roman ayant pour thème le commerce des armes et la responsabilité individuelle. Ce récit demeuré inachevé raconte le conflit moral d'Artur Paz Semedo, employé d'une usine d'armement qui, intrigué par le sabotage d'une bombe pendant la guerre civile espagnole, décide d'enquêter à l'intérieur même de son entreprise. Sa plongée dans le dédale des archives et les découvertes qu'il y fait le poussent à réfléchir sur la guerre en tant que renoncement éthique majeur de l'humanité, et sur le caractère apparemment inévitable de la violence. Cette édition comprend les notes de travail de l'auteur sur la fin qu'il envisageait de donner à cette histoire, ainsi qu'un texte inédit de Roberto Saviano, écrit pour son ami José Saramago à l'occasion du dixième anniversaire de sa disparition. Un an avant son propre décès, Günter Grass, lui aussi prix Nobel de littérature, s'était joint à cet hommage en offrant quelques-uns de ses dessins consacrés à la violence et la guerre. José Saramago est né en 1922 à Azinhaga, au Portugal. Ecrivain majeur du XXe siècle, son oeuvre, qui comprend des romans, des essais, de la poésie et du théâtre, est traduite dans le monde entier. Il a reçu en 1995 le prix Camões, la plus haute distinction des lettres portugaises, et le prix Nobel de littérature en 1998. Il est décédé à Lanzarote en 2010. Traduit du portugais et de l'italien par Geneviève Leibrich.

10/2020

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Policiers

La taupe

Londres au temps de la Guerre Froide. Il est devenu évident, sans contestation possible, que quelque part au plus haut niveau des services de renseignements britanniques se trouve un agent double : une " taupe " profondément installée dans leur texture même, depuis peut-être plusieurs décennies, par le Centre de Moscou. Et il est non moins évident que ce ne peut être qu'un parmi les cinq hommes : de brillants sujets, complexes, qui ont fait leurs preuves dans l'action, qui ont travaillé en étroite collaboration au long des années, qui se respectent et comptent les uns sur les autres - malgré les heurts de caractère, les différences de caste et de sensibilité, malgré l'impératif fondamental de leur profession : ne se fier à personne. C'est George Smiley, un des cinq, le plus brillant peut-être et le plus compliqué de tous, qui est chargé de débusquer la taupe et de la détruire. Peu à peu un palais d'illusion s'effondre, un mirage se dissipe. Presque avec nonchalance, à mesure que le roman s'achemine vers son stupéfiant dénouement, le Carré nous donne une vision totale du monde des services secrets. Avec, une fois encore, ce don incomparable pour évoquer les obscurs labyrinthes du monde de l'espionnage international. La Taupe est le premier volet de la " trilogie des Smiley ", l'œuvre d'un témoin lucide et passionné de son temps, qui, mieux que bien des chroniqueurs professionnels, a eu l'art, en trois romans éblouissants d'intelligence, d'évoquer tout un pan de notre Histoire, celui de la Guerre Froide.

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Littérature française (poches)

Les fleurs. Suivi de Richesse visionnaire d'une écriture

Une femme et un homme. C'est tout simple. La femme doit remplacer la cartouche de son stylo. L'homme, lui, doit se rendre chez un vieil ami. Donc tout les sépare. Ils ont pourtant quelque chose en commun. Le métro. Ça commence quelque part dans la banlieue sud. On prend ensuite le RER, ligne B, vers la capitale. A Denfert-Rochereau, on emprunte la correspondance avec le métro, direction Étoile. Arrêt à Trocadéro. On s'avance alors jusqu'à un immeuble de la rue Greuze, au numéro 18. Un professeur Lachowsky, psychiatre ou psychanalyste, y tient son cabinet ; un certain Boyer y habite. On entre. On commence d'y monter l'escalier... Ce petit récit, sous ses allures de chronique ordinaire de la vie de banlieusards, se profile à n'en pas douter comme l'un des tout meilleurs romans de cette fin d'automne. Parce que l'écriture, tantôt drôle et tantôt nouante, y capte de façon remarquable, avec acuité et fantaisie, le flot mouvant des impressions et des pensées de deux personnages, une femme et un homme, pour qui le plan du réseau RATP se lit comme une véritable carte du tendre. Si l'on ajoute qu'un narrateur facétieux, lui-même romancier, n'hésite pas à mettre son grain de sel dans l'aventure en train de se dessiner, on peut avancer que Les Fleurs, cinquième roman de Christian Gailly, retrouve et même amplifie cette verve et cette puissance suggestive, qui font de ses ouvrages de vrais bonheurs de lecture.

01/2012

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Littérature française

Le tour des arènes

Solange est une jeune femme mal dans sa peau, taraudée par un problème d'enfance, un doute qu'elle n'a jamais eu le courage d'éclaircir. Ce malaise, profon­dément refoulé, l'a amenée à rompre avec sa famille, non sans en éprouver une sourde culpabilité dont elle fait injustement payer le prix à son charmant mari... Au détour d'un voyage à Nîmes organisé avec ses collègues de travail, Solange rencontre, au pied des arènes de la ville, une fabuleuse clocharde qu'elle est persuadée avoir connue brillante et libre femme d'affaires alors qu'elle-même était adolescente. Com­mence alors pour Solange, guidée par un mystérieux instinct, en compagnie de cette femme hors norme et de deux compagnons bateleurs, des "seigneurs de la rue" , une aventure humaine et folle de trois jours qui va bousculer sa vision du monde et changer le cours de sa vie. Porté par des personnages aussi attachants que surprenants, le nouveau roman d'Anny Duperey est l'histoire d'une rédemption inattendue - une psycha­nalyse sauvage en forme de conte ! Anny Duperey est comédienne de théâtre et actrice de cinéma. Elle est l'auteur, au Seuil, de romans à succès, dont Le Nez de Mazarin, L'Admiroir (couronné par l'Académie française), Allons voir plus loin, veux-tu ? , Une soirée, et d'ouvrages plus autobio­graphiques comme Le Voile noir, Je vous écris, Les Chats de hasard, Le Poil et la Plume ou encore Le Rêve de ma mère.

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Critique littéraire

A la découverte de la littérature arabe. Du VIe siècle à nos jours

Feuilletez un journal ou allumez la radio: l'adjectif "arabe", aujourd'hui, accompagne plus volontiers "terroriste" ou "fanatique" que le beau mot de littérature... Et c'est bien dommage, car que savons-nous de ce qui s'est écrit de l'autre côté de la Méditerranée il y a dix siècles ou il y a dix ans ? Si des noms, des titres nous viennent à l'esprit, Les Mille et Une Nuits, les Maqâmât, Naguib Mahfouz, c'est l'ensemble d'un continent littéraire qui nous demeure inconnu. Dans les pages de ce livre, les poètes pré-islamiques chantent le passage de la caravane, qui laisse des traces estompées telles un ancien tatouage atténué au creux du poignet. Les poètes andalous tissent des images nouvelles, la violette, morsure de l'amant, ou l'artichaut, oeuf caché dans la peau d'un hérisson. Les géographes découvrent les merveilles du monde, les sagas ou les romans de chevalerie déroulent leur trame qui, enrichie de mille variantes, a charmé auditeurs et lecteurs siècle après siècle. Puis, avec la "Renaissance" qui se fait jour dans le monde arabe au XIXe siècle, on assiste à la naissance du roman, de la nouvelle et du théâtre "modernes". Au fil des guerres et des décolonisations se dessine une littérature d'une extraordinaire diversité : du Maroc à la Palestine, de l'Egypte au Liban, elle réinvente sa langue en vers ou en prose, dit l'espoir et aussi le désenchantement d'un monde en proie à des bouleversements.

04/2014

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Romans historiques

Fabiola ou l'Eglise des catacombes

Ce roman, à la fois historique et hagiographique, nous plonge dans la Rome du IVe siècle après Jésus-Christ. L'auteur dépeint le choc de la rencontre entre une civilisation païenne et le christianisme grandissant. Fabiola est une jeune patricienne cultivée, admirant l'idéal des philosophes épicuriens et stoïciens, mais elle est aussi très orgueilleuse et brutale avec ses esclaves ; elle lit des livres sérieux autant que des romans licencieux. Elle découvre un jour que son ami Sébastien, officier de la garde prétorienne, dont elle admire les qualités dignes des héros antiques, est chrétien. Tout comme l'une de ses esclaves, et pire encore, sa cousine Agnès qu'elle affectionne particulièrement. Incompréhension, inquiétude de Fabiola : car les chrétiens sont vus comme de stupides adorateurs d'une tête d'âne. Leur nombre croissant inquiète le jeune empereur Maximin Hercule. Tandis que la persécution se déchaîne à nouveau, le cardinal Wiseman, s'inspirant des Actes des martyrs, nous montre le cheminement intérieur de Fabiola pendant qu'autour d'elle, héros et traîtres s'affrontent. "Qui n'est pas avec moi est contre moi", "qui n'amasse pas avec moi dissipe", nous dit Notre-Seigneur Jésus-Christ dans l'Evangile. C'est tout l'enjeu de ce drame où les acteurs nous montrent le meilleur et le pire de ce que chacun peut devenir. Découvrez l'héroïsme de Sébastien, le rayonnement d'Agnès, le courage de Tarcisius et de Pancrace, au Colisée ou devant les juges, face à la méfiance, la jalousie et la haine de leurs persécuteurs.

11/2018

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Critique littéraire

Le roi miniature

"C'est dans la saison même où Mme de Clèves quitte le monde qu'on voit, à travers les brumes du matin, le petit roi François plonger au fond des taillis dans les épaisseurs du Blésois et du Vendômois avec les piqueurs et la meute, suivi des princes. Il galope dans la sonnerie des cors, l'arquebuse à la hanche, la rage aux reins, fouetté par son besoin de chasse et d'oubli. Les paysans des alentours se méfient de cet escogriffe hautain qui s'éloigne ventre à terre, et qu'ils accusent de la lèpre à cause des taches vineuses qui lui marbrent les joues. Ils prétendent qu'il soigne son sang pourri en se baignant dans le sang frais d'enfants en bas âge égorgés par ses gens. Ils cachent leurs petits lorsqu'il passe. Ils fuient leurs chaumières.Le roman de Madame de La Fayette s'étend d'un automne à l'autre. Et c'est François II l'impalpable, cet adolescent éphémère, sans monuments, sans gloire, qui règne sur la quatrième et dernière partie, quand la cour change entièrement de face après le tournoi de la rue Saint-Antoine. L'accident du roi au milieu des fêtes et l'avènement du dauphin se confondent avec le tragique de l'amour, où la joie précède la souffrance, et qui passe sur la terre comme une ombre. C'est le plus osbcur de nos rois, le plus bref. Et le plus classique de nos romans, le plus grave."Jean-Michel Delacomptée.

10/2000

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Policiers

Hortense

1993 : Sophie Delalande est folle d'amour pour sa fille Hortense, presque trois ans, qu'elle élève seule. Celle-ci lui permet d'oublier les rapports difficiles qu'elle entretient avec son ex-compagnon, Sylvain, un homme violent qui l'a abandonnée alors qu'elle était enceinte et à qui elle refuse le droit de visite. Un jour, pourtant, Sylvain fait irruption chez elle et lui enlève Hortense. "Regarde-la. Nous allons disparaître et tu ne la reverras plus". 2015 : après des années de recherches vaines, Sophie ne s'est jamais remise de la disparition d'Hortense. Fonctionnaire au ministère de l'Education, elle mène une existence morne et très solitaire. Jusqu'au soir où une jeune femme blonde la bouscule dans la rue. Sophie en est sûre, c'est sa fille, c'est Hortense. Elle la suit, l'observe sans relâche. Sans rien lui dire de leur lien de parenté, elle sympathise avec la jeune femme, tente d'en savoir plus sur elle. La relation qui se noue alors va vite devenir l'objet de bien des mystères. Sophie ne serait-elle pas la proie d'un délire psychotique qui lui fait prendre cette inconnue pour sa fille ? Et la jeune femme est-elle aussi innocente qu'elle le paraît ? Avec ce nouveau roman, on retrouve le génie de Jacques Expert pour transformer les faits divers en romans captivants. Comme à son habitude, il ne se contente pas de faire preuve d'une extrême justesse psychologique mais multiplie les pistes, enchaîne les rebondissements jusqu'à un dénouement complètement imprévisible.

05/2017

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Biographies

Agatha Christie. Reine du crime

Best-sellers dans le monde entier, adaptés régulièrement au petit et grand écran, les livres d'Agatha Christie jouissent aujourd'hui d'un succès inaltérable. Pour beaucoup d'écrivains, la romancière anglaise reste une référence incontournable de la littérature policière. Elle est la "reine des indices et des fausses pistes" (Elizabeth George), elle marque "le commencement et la fin du roman policier" (Ian Rankin), si bien que "depuis cent ans, nous ne cessons d'écrire de simples variations sur ses oeuvres" (Jean-Christophe Grange). Qui n'a pas lu un de ses romans ? Avec Hercule Poirot, détective belge à la moustache cirée, ou Miss Marple, vieille fille passionnée par le tricot ? Une enquête où le lecteur doit résoudre des énigmes retorses dans un paisible village anglais ou des manoirs peuplés de hobereaux hautains, le tout dans un univers fait de glycines et de sandwichs aux concombres ? Les livres d'Agatha Christie sont à l'image de sa vie. Une vie ponctuée de voyages des plaines du Devonshire aux déserts d'Irak, où elle devient assistante archéologue. Une vie marquée par des rencontres et des aventures improbables, et une courte disparition inexpliquée de l'auteur au début de sa carrière. A travers l'évocation des mémoires d'Agatha Christie et celle des personnages de ses livres, cet ouvrage décrypte l'histoire de la célèbre romancière et lève le voile sur les mystères d'une oeuvre universelle. Agnès Fieux est éditrice. Son ouvrage, Chanter. A la découverte des chorales, a été publié en 2005 aux éditions Aubanel.

02/2022

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Littérature Allemande

Monsieur Faustini part en voyage

Monsieur Faustini habite Hörbranz, une petite bourgade sur les hauteurs du lac de Constance. Célibataire retraité, il vit seul avec son chat. Il porte depuis des années le même veston avec lequel il a fini par « ne plus faire qu'un », et qui est devenu « sa demeure, son repaire, sa carapace, sa livrée de paon ». De temps en temps, Monsieur Faustini prend l'autobus et se rend à Bregenz, la grande ville toute proche, où il se promène au bord du lac...
À cet antihéros esquissé avec une tendre ironie, l'auteur réserve des surprises propres à le déstabiliser de plus en plus, pour notre plus grand plaisir. Après l'avoir promené dans des décors autrichiens de carte postale et lui avoir fait endurer quelques péripéties de la vie de province, il va conduire Faustini très loin de son cher pays natal. Des émotions fortes le pousseront à abandonner son veston - autant dire, à perdre la tête. Le roman qui a commencé comme une satire de la banalité la plus absolue s'achève dans un étrange délire : Monsieur Faustini, qui se met à rêver d'Afrique, devient la proie de la fiction la plus débridée.
Lointain frère en miniature de l'illustre Faust, le Faustini de Wolfgang Hermann a tellement séduit les lecteurs que l'auteur en a fait le héros de toute une série de romans pleins de malice et de finesse.
Dans la littérature récente de langue allemande, peu de livres sont aussi divertissants que ce petit chef d'oeuvre d'humour et de fantaisie.

08/2021

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Littérature Espagnole

Sidi

Il n'avait ni patrie ni roi, mais une poignée d'hommes fidèles. Ils ne cherchaient pas la gloire, seulement à apaiser leur faim. Ainsi naquit le mythe. Ainsi se raconte une légende. Après avoir été banni du royaume de Castille par le roi Alphonse VI, Ruy Díaz vend, au mieux offrant, les services de sa troupe de soldats dévoués. Dans cette lutte pour la survie en territoire hostile, sa force de caractère et ses faits d'armes lui vaudront rapidement le surnom de Sidi Qambitur, maître triomphateur. Avec son talent habituel, Arturo Pérez-Reverte nous plonge dans l'Espagne du XIe siècle, celle des rois rivaux, des batailles sanglantes et des jeux d'alliances entre chrétiens et Maures. Loin du mythe manichéen du Cid patriote, Sidi est le portrait d'un chef de guerre hors pair, d'un formidable meneur d'hommes et d'un stratège au sens de l'honneur inébranlable. Un roman haletant, épique et magistral, une immersion au coeur de l'Histoire. Traduit de l'espagnol par Gabriel Iaculli "Un récit magnifique, du pur Pérez-Reverte". El Mundo Arturo Pérez-Reverte, né à Carthagène, Espagne, en 1951, a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Avec plus de vingt millions de lecteurs, il est l'auteur espagnol le plus lu au monde, et plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran. Il partage aujourd'hui sa vie entre l'écriture et sa passion pour la navigation. Il est membre de l'Académie royale d'Espagne.

05/2023

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Littérature anglo-saxonne

Ce lien entre nous

" Joy a tout d'une future légende américaine. " Le Point Caroline du Nord. Darl Moody vit dans un mobile home sur l'ancienne propriété de sa famille. Un soir, alors qu'il braconne sur des terres voisines, il tue accidentellement un homme. Lorsqu'il réalise qu'il s'agit d'un membre du clan Brewer, connu dans cette région désolée des Appalaches pour sa violence et sa cruauté, il craint pour sa vie et celle de ses proches. Une seule personne peut l'aider : son meilleur ami, Calvin Hooper. Mais Dwayne Brewer, à la recherche de son frère disparu, a vite fait de remonter la piste jusqu'à Darl et Calvin. Pour eux, le cauchemar ne fait que commencer. Avec ce roman poignant comme une chanson de Springsteen, David Joy nous livre un nouveau portrait noir et sans concession des Appalaches. Quelle rédemption pour ces régions violentes et magnifiques, bénies par la nature, mais réduites au désespoir ? Seul un grand écrivain est capable de nous donner une réponse. PRESSE : " L'un des jeunes romanciers les plus doués de sa génération. " " L'un des meilleurs romans américains de la rentrée. " " Jeune prodige et futur classique. " François Busnel, La Grande Librairie " De Ron Rash à David Joy, les récits ont beau se multiplier, [les Appalaches] demeurent tapissées de secrets. Elles peuvent être un refuge ou un exil, mais souvent, elles se muent en un lieu de tragédie. En témoigne Ce lien entre nous, par l'un des jeunes maitres du genre. " Le Monde " Un chef-d'oeuvre, sinon rien ! " Télérama

09/2021