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Généralités

L'Amérique en bouteille. Comment Coca-Cola a colonisé le monde

"Coca-Cola ! Délicieux ! Rafraîchissant ! Stimulant ! Revigorant ! " Le 29 mai 1886, The Atlanta Journal publie la première publicité pour le breuvage inventé quelques mois plus tôt par John Pemberton. Ce pharmacien de la ville de Columbus, qui vend treize verres par jour de son soda aromatisé à la noix de kola et à la cocaïne, est loin de s'imaginer que, cent ans plus tard, plusieurs millions de bouteilles seront bues quotidiennement dans le monde entier. Dirigeants visionnaires aux ambitions sans limites, guerre sans merci menée contre la concurrence, campagnes de publicité massives d'une efficacité et d'une inventivité redoutables... En un siècle, une société familiale lancée à la conquête de l'Amérique est devenue la troisième entreprise agroalimentaire mondiale, un des symboles principaux de l'identité et de l'impérialisme des Etats-Unis, et l'incarnation du capitalisme, dans sa splendeur comme dans ses dérives. Des mystères et légendes entourant sa fabrication à sa mythique rivalité avec Pepsi en passant par son impact environnemental et sanitaire, Didier Nourrisson retrace ici, dans un récit alerte, pétillant de bulles, d'hommes et de femmes, l'histoire d'une boisson qui a colonisé la planète et les imaginaires, de l'Europe à l'Asie. Didier Nourrisson, historien, a notamment publié Au péché mignon. Histoire des femmes qui consomment jusqu'à l'excès (Payot, 2013), Une histoire du vin (Perrin, 2017) et Du lait et des hommes. Histoire d'un breuvage nourricier de la Renaissance à nos jours (2021, Vendémiaire).

05/2023

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Communication - Médias

Big data à l'âge Petabyte. L'Homo numericus sera-t-il libre ?

Les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) sont intégrées à nos activités quotidiennes. En particulier, la prolifération des médias sociaux favorise une culture du bavardage, et une obsession à l'audienciation de soi. De sorte que, l'individu produit de plus en plus de données personnelles, intimes, sociales, ou sensibles. Dans ce contexte, les dispositifs de traitement de données "big data" présentent des enjeux importants pour le citoyen. Car en utilisant nos données intimes, ces technologies, dites "nouvelles", s'exposent aux difficultés associées à leurs utilisations : le respect de la vie privée et des libertés fondamentales de "l'Homo numericus". C'est l'objectif de ce travail de recherche, pour lequel notre questionnement a été suscité par la rhétorique des discours et la circulation triviale des imaginaires associées au " big data ". Pour répondre à la problématique, nous effectuons une analyse critique et distanciée à l'aide d'une méthodologie pluridisciplinaire : étymologique, sémiotique, rhétorique, mathématique, historique, juridique, sociologique, et communicationnelle. L'intérêt de cet ouvrage est multiple - d'un point de vue sociétal, il dévoile une réalité au citoyen et fournit des préconisations en matière de protection des données personnelles - d'un point de vue théorique, il rassemble les bases théoriques et la méthodologie pour analyser l'arrivée d'une NTIC, autant sur le plan appliqué que communicationnelle - d'un point de vue professionnel, il propose une réflexion et des recommandations sur les enjeux du "big data" pour les concepteurs et utilisateurs de NTIC.

06/2021

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Littérature anglo-saxonne

Etat des lieux

Nous avions quitté Deborah Levy gravissant sur son vélo électrique les collines de Londres et écrivant dans une cabane au fond d'un jardin. Nous la retrouvons, plus impertinente et drôle que jamais, prête à réinventer une nouvelle page de sa vie. Tandis que ses filles prennent leur envol, elle nous emmène aux quatre coins du monde, de New York aux îles Saroniques en passant par Mumbai, Paris ou Berlin, tissant une méditation exaltante et follement intime sur le sens d'une maison et les fantômes qui la hantent. Entremêlant le passé et le présent, le personnel et le politique, la philosophie et l'histoire littéraire, convoquant Marguerite Duras ou Céline Sciamma, elle interroge avec acidité et humour le sens de la féminité et de la propriété. Par l'inventaire de ses biens, réels ou imaginaires, elle nous questionne sur notre propre compréhension du patrimoine et de la possession, et sur notre façon de considérer la valeur de la vie intellectuelle et personnelle d'une femme. Pour être romancière, une femme a besoin d'une chambre à soi, nous disait Virginia Woolf. Deborah Levy complète ce tableau par l'étude d'une demeure pour soi. Avec Etat des lieux, qui fait suite à Ce que je ne veux pas savoir et Le Coût de la vie, prix Femina étranger en 2020, Deborah Levy clôt son projet d'"autobiographie en mouvement", ou comment écrire une vie sans mode d'emploi.

05/2023

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Littérature française

J'ai voulu tuer Mário Soares

Portugal 1974/1975, la révolution des OEillets. Les feuillets que me confie Maria en 1998 narrent de façon succincte une série d'épisodes de sa vie, depuis sa naissance en 1925 à l'aube des années 2000. Etrangement, elle parle assez peu de la période qui se situe pendant la révolution des OEillets, pourtant elle retourne au Portugal entre août 1974 et novembre 1975. Et ce qu'elle en relate dévoile un moment de vie extraordinaire. Les bribes d'informations distillées, témoignent de ce qu'elle est projetée dans le maelström révolutionnaire auprès d'un ami de jeunesse, le leader politique et héros antifasciste Manuel Serra. Elle va en partager intimement les péripéties politiques. Dans cette parenthèse stupéfiante, Maria Portugal, dont le personnage oscille entre faits réels et moments imaginaires, devient l'héroïne de ce roman. Elle va y traverser ce qui fut en Europe le dernier mouvement insurrectionnel où un peuple tente de prendre son destin en main et d'imaginer une autre forme de société. Et si la voie esquissée par la révolution des OEillets était celle que les nations européennes auraient pu prendre ? Le peuple portugais se réveillant après un demi-siècle de dictature a tenté de nous montrer un autre chemin possible. "J'ai voulu tuer Mário Soares" est une fiction qui révèle des aspects insolites de l'après 25 Avril 1974. 2024 en marquera le cinquantième anniversaire.

10/2023

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Littérature française

Vivre dans le feu

Le brave soldat Sam ne dispose plus que de quelques fractions de secondes avant d'être enveloppé par les flammes d'une vague de napalm qui se précipite sur lui. C'est l'occasion de s'inventer en urgence une biographie et de se raconter des histoires. Il s'entoure alors de personnages féminins hauts en couleur : des grand-mères centenaires qui dirigent le clan, des cousines à la volupté épanouie, et surtout des tantes sorcières, jeunes femmes attirantes, sexuellement désinvoltes, qui tiennent à lui enseigner comment vivre dans le feu. Elles lui donnent des "leçons de feu" au cours desquelles il doit apprendre à rester indifférent au brasier qui va le transformer en torche, et aux bizarreries oniriques des derniers instants... Il aimerait poursuivre à jamais une vie à l'air libre, être bandit, échapper à la garde nationale, multiplier chevauchées et aventures amoureuses. Mais l'idée des flammes est là. Et elle le rattrape. Cependant il ne manque pas de souvenirs imaginaires pour la repousser encore et encore. Une oeuvre monumentale s'est construite, sous des noms d'auteur divers (Lutz Bassmann, Manuela Draeger, Elli Kronauer, etc.), qui s'arrêtera au nombre prédéterminé de 49 livres. 22 sont signés Antoine Volodine, dont celui-ci, qui est le dernier. Parfaitement autonome, et porté par une étrange drôlerie agissant dans la noirceur des temps, Vivre dans le feu clôt une entreprise littéraire majeure et mondialement saluée. C'est un événement en soi.

01/2024

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Ethnologie

Cultures viriles et identité féminine. Essai sur le genre en Afrique subsaharienne

Le principe mythologique et cosmogonique africain implique des constructions religieuses, imaginaires et magmatiques qui fondent une puissance virile symbolique. Son pouvoir induit une injonction à la stigmatisation de la femme, pour en faire une figure radicale de l'altérité, un être résiduel et démissionner du besoin social de justice et d'égalité. L'éducation féminine traditionnelle africaine exige l'abdication et le sacrifice de la liberté et de la conscience féminine au profit des attentes culturelles communautaires. En termes d'identités féminines, l'on aboutit à des stéréotypes minorés qui véhiculent une dépossession symbolique de l'humanité et de l'intégrité de la femme, le développement d'idéologies et de cultures qui engendrent une structure d'impuissance et d'ignorance, annihilant sa volonté d'émancipation. Le projet d'une philosophie féministe africaine suppose de repenser, de revoir et de reconcevoir l'ensemble des paradigmes de cette société en vue de combiner tous les niveaux de conscience, tous les discours et leur résonance il traduit une volonté de déconstruction de ces conditions assujettissantes pour déboucher sur la reconstruction autonome de l'identité féminine, de son histoire, l'affirmation de l'unité de l'être de la femme et son besoin culturel de reconnaissance. Du point de vue éthique, il vise à déterminer l'existence féminine à partir de la légalité, l'égalité, la parité, la co-citoyenneté en optant pour une reconceptualisation des données socioculturelles africaines.

02/2013

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Critique littéraire

Approches de la pensée des Lumières

Ce recueil est publié à l'initiative du CRIMEL, équipe de recherche rémoise dont était membre Julie Boch, trop tôt disparue pour le monde de la recherche. Rassemblant 27 publications jusqu'ici dispersées, il entend mettre en évidence la richesse et la pertinence de son oeuvre intellectuelle. Le siècle des Lumières y est parcouru avec cohérence et originalité. On retrouve dans ce livre les lignes de force des recherches de Julie Boch : d'abord la question de la fable et des superstitions liées à la croyance, puis l'interrogation sur le sens des fictions, de l'allégorie aux récits de voyages imaginaires ou réels, en passant par le genre du conte, envisagé sous ses différentes formes. Les débats esthétiques des Lumières y occupent aussi une place importante et sont illustrés par la confrontation du classicisme ex ressif de Ca lus et de la modernité de Diderot. A partir d'études de cas, de la réception de Lucrèce à l'écriture de l'histoire des guerres de religion, les Lumières sont enfin comprises comme une manière de considérer la morale et l'anthropologie, de chercher à écrire une " histoire de l'esprit humain ". En traitant de Fontenelle et de Diderot, de Bayle et de Caylus, sans oublier Rousseau, Vauvenargues et des écrivains moins connus comme l'abbé Pluche ou l'utopiste Tiphaigne de la Roche, cet ouvrage représente une contribution essentielle à l'histoire des idées du XVIIIe siècle.

09/2012

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Littérature étrangère

L'horloge arretée

L'horloge s'est arrêtée. Du train où elle est installée, la voyageuse l'aperçoit dressée en plein champ. Où va le train ? La voyageuse ne le sait pas, pas plus qu'elle ne connaît le terme du voyage. Personne ne peut la renseigner. Le train avance-t-il, recule-t-il, ou tourne-t-il en rond dans des paysages toujours pareils, souvent hivernaux, en passant devant des gares qui se ressemblent toutes ? Le compartiment où elle paraît condamnée à rester est tantôt vide, tantôt peuplé de personnages curieux, irréels. La femme s'interroge sur cet étrange voyage, prise d'une inquiétude qui va jusqu'à l'angoisse. En proie à un intense sentiment de culpabilité, elle tourne et retourne sans cesse dans sa tête des arguments pour se disculper d'on ne sait quelles négligences, de fautes plus ou moins imaginaires dont elle s'accuse et s'excuse tour à tour. La souffrance touche à l'insupportable et l'horreur atteint un paroxysme où la pensée logique s'arrête, où l'esprit se désagrège et le corps se dérègle. Le train s'immobilise dans un tunnel dont les parois humides et sombres évoquent un caveau. Est-ce un arrêt de mort ? Dans cette situation sans issue, un très léger bruit se fait tout à coup entendre qui trahit un frémissement de vie. L'ouvrage, en dépit de son atmosphère inquiétante, ne se termine donc pas sans une lueur d'espoir.

01/1981

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Littérature étrangère

Etat des lieux

Nous avions quitté Deborah Levy gravissant sur son vélo électrique les collines de Londres et écrivant dans une cabane au fond d'un jardin. Nous la retrouvons, plus impertinente et drôle que jamais, prête à réinventer une nouvelle page de sa vie. Tandis que ses filles prennent leur envol, elle nous emmène aux quatre coins du monde, de New York aux îles Saroniques en passant par Mumbai, Paris ou Berlin, tissant une méditation exaltante et follement intime sur le sens d'une maison et les fantômes qui la hantent. Entremêlant le passé et le présent, le personnel et le politique, la philosophie et l'histoire littéraire, convoquant Marguerite Duras ou Céline Sciamma, elle interroge avec acidité et humour le sens de la féminité et de la propriété. Par l'inventaire de ses biens, réels ou imaginaires, elle nous questionne sur notre propre compréhension du patrimoine et de la possession, et sur notre façon de considérer la valeur de la vie intellectuelle et personnelle d'une femme. Pour être romancière, une femme a besoin d'une chambre à soi, nous disait Virginia Woolf. Deborah Levy complète ce tableau par l'étude d'une demeure pour soi. Avec Etat des lieux, qui fait suite à Ce que je ne veux pas savoir et Le Coût de la vie, prix Femina étranger 2020, Deborah Levy clôt son projet d'"autobiographie en mouvement', ou comment écrire sa vie sans mode d'emploi.

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Généralités médicales

Docteur Schweitzer, une icône africaine

En avril 1913, Albert Schweitzer (1875-1965) débarquait au Gabon, à la mission protestante de Lambaréné. En Europe, il est aujourd'hui quasiment oublié ; on l'associe encore parfois à son prix Nobel de la paix, obtenu en 1952, et à l'hôpital qu'il créa à Lambaréné. Son image de bon médecin blanc paternaliste, portant le casque colonial, a contribué à l'éclipser presque totalement. Derrière l'argument selon lequel il n'y aurait plus rien à dire sur Schweitzer se dessine un trait de pensée caractéristique de l'Occident qui croit à une histoire inventée, et n'imagine pas combien il n'est pas seul détenteur de la mémoire. Considérer que tout a été dit sur Schweitzer, c'est se complaire dans cette posture qui voulait, à l'époque coloniale, que la parole des colonisés n'ait aucune valeur. Il est temps d'entendre la version africaine de la rencontre entre l'Européen et l'Africain. Ce livre est le fruit de conversations et d'échanges qu'a eus pendant huit ans Augustin Emane avec une soixantaine de personnes qui ont été soignées à l'hôpital Schweitzer ou y ont accompagné des malades. À travers eux, on accède aux croyances et aux constructions imaginaires des populations gabonaises : le succès de Schweitzer est certes dû au fait qu'il a correspondu aux images endogènes du guérisseur, mais il doit beaucoup au fait qu'il était "un homme au service d'autres hommes".

03/2013

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Littérature française

Dans l'intervalle

A propos de Teste, qui est comme la figuration et le nom d'un écart, Valéry observe que l'existence d'un tel monstre "ne pourrait se prolonger dans le réel pendant plus de quelques quarts d'heure" . Personnage essentiellement lacunaire, Edmond Teste est peut-être en effet, parce que nous ne connaissons de lui qu'une soirée et quelques instantanés, le personnage par excellence de la narration impossible, celui qui ne parvient pas à devenir biographique. Mais Teste ne serait-il pas aussi le héros le plus réaliste d'une narration ouverte à tout vent, où nous pourrions glisser nos lapsus et nos amnésies pour entrer dans une digression infinie, une sorte de roman picaresque de l'esprit ? Quant à cette biographie en perpétuel déplacement dans le temps et dans l'espace, où s'introduisent les figures imaginaires de Mallarmé ou Rimbaud, Proust ou Bergotte, Huysmans ou Adrien Sixte, Valéry ou Pierre Ménard, Italo Svevo ou Thomas Mann, et bien d'autres, qui l'écrit vraiment ? de quelle intimité est-elle l'alibi ? de quelle autobiographie l'avatar ? Un soir de juillet 1918, Teste fut informé que son fils unique avait été tué sur la Marne. Teste avait aimé l'enfant plus que lui-même, mais lui-même qui était-il ? La mort de l'enfant, le suicide de Teste, ne mirent pas fin à la question, n'épuisèrent pas l'intervalle.

03/1987

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Histoire de France

Heurts et malheurs des grands argentiers

Le grand argentier désigne le ministre des Finances sous l'Ancien Régime, mais le nom et l'épithète en disent bien davantage sur ce personnage, qui dispose d'une grande fortune et est à ce titre le pourvoyeur des fonds de l'Etat. C'est cette richesse personnelle qui attire d'abord l'attention du roi et lui assure une position de premier plan auprès de sa personne, mais ce n'est pas sans risque. Si le souverain a besoin d'argent, c'est généralement pour soutenir des guerres coûteuses. Le grand argentier, pressé à outrance, est alors indispensable. Une fois la paix revenue, il devient moins nécessaire et souvent importun. Ses biens, désormais confondus avec ceux du roi, peuvent être confisqués. Par ailleurs, le grand argentier est ambitieux. Issu de ceux qu'on appelle alors les "chétives gens", et plus tard le tiers état, il veut accéder aux classes dominantes et partager le pouvoir avec elles, mais il a beau imiter leur façon de vivre, il ne réussit pas à s'imposer auprès du clergé et de la noblesse, qui travaillent à sa perte et le méprisent. Aussi est-il accusé de crimes imaginaires, victime de disgrâces éclatantes, parfois ponctuées de l'exil quand ce n'est pas de la mort. Avec le talent d'écriture qui la caractérise, Françoise Kermina dresse le portrait des dix grands argentiers les plus emblématiques.

02/2018

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Littérature française

50 ans après, des nouvelles de mai 68

Mai 68 est une période durant laquelle s'est déroulée une série d'événements... etc. etc. Grèves générales, occupations d'usines, révolte de la jeunesse étudiante, De Gaulle vacille, conquêtes sociales, avènement d'une nouvelle société, jouir sans entrave... 50 ans après, presque tout a été dit. Dans le flot des commémorations, les Editions du Caïman offrent une carte blanche à des auteurs très divers afin qu'ils vous racontent un mai 68, vécu ou non. Voici donc "Des nouvelles de Mai 68" où se mêlent témoignages, fictions, humour, anecdotes, histoires vécues ou imaginaires, souvenirs romancés ou transgressés. Vous pensiez tout savoir sur Mai 68 ? Vous réviserez votre jugement en découvrant soeur Emiliana et les Katangais, le débrayage de Jocelyne, les amants de mai, Mika Etchebéhère, la garde- robe de l'Odéon, tonton Marcel, la Simca 1501 de la Banque de France, des CRS et du LSD, Claude - délégué CGT d'Orly Nord, le lycée de Chantilly, les colères de Roger, Mariette l'étudiante de la Sorbon ne, la Coupe Davis 1968, Marie et Daniel sur la route, les souvenirs de Pierre, le commando Camembert, l'abeil le de mai , le footballeur de l'ASSE Rachid Mekhloufi, le tableau Meurtres 10/2 1968, Marie-Lise et sa soeur Jackie, la Fiat- Abarth miniature, Bettenfeld le flic rescapé du Vel d'Hiv ... et que dire du fameux "Mémé", hier agitateur lycéen dans le Jura, aujourd'hui homme politique bien connu, cerise sur le gâteau d'anniversaire !

01/2018

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Sciences historiques

L'oeuvre du temps. Mémoire, histoire, engagement

C'est un parcours sur les sentiers du temps que ce livre propose, d'une plume vive et engagée. A la rencontre de quelques spectres, des fragments d'un passé personnel, intime parfois même, s'imbriquent dans le récit historien où des questions taraudantes sont soulevées. Quel est le rapport au temps selon les sociétés ? Quels liens l'histoire peut-elle nouer avec la psychanalyse ? L'écriture de l'histoire peut-elle être neutre – et doit-elle l'être ? Quelle part y occupent les émotions et l'intensité des sensibilités ? Ces pages vagabondent aussi à travers des romans, pour agripper en eux la matière du temps, robuste, charnelle, parfois étourdissante. La vie des morts renaît ici : car l'histoire est peuplée de fantômes qui viennent nous visiter sans toujours nous hanter. L'ouvrage part à la recherche d'un temps ravivé où surgit l'intensité historique : le temps de l'événement en particulier. C'est l'occasion d'explorer les rapports de générations, leurs conflits et plus encore leurs solidarités. Le tout se dit dans une écriture au présent, où l'on pense possible d'abolir l'imparfait : les temps grammaticaux expriment tant de choses sur nos sociétés, leurs conceptions de l'avenir comme du passé. Le livre s'aventure pour finir sur quelques chemins d'espoir ouvrant sur d'autres temps : des futurs imaginés mais non pas imaginaires pour autant. Afin que vienne enfin un temps dont on s'éprenne.

01/2019

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Romans historiques

Fin de partie à Bordeaux

Après Stalingrad et le débarquement américain en Afrique du Nord, l'Allemagne ne pouvait plus gagner la guerre. Au printemps 1944, on s'interroge seulement sur l'étendue de sa défaite. Les plus opportunistes se hâtent de changer de camp avant qu'il ne soit trop tard. Les plus lucides voient se profiler les règlements de comptes sanglants de l'après-guerre. Le commissaire Lannes est l'un de ces esprits qui savent pressentir le cours des choses. Sa hiérarchie l'a mis sur la touche à la demande des Allemands. Chez lui, l'ambiance est morose. Ses enfants sont engagés - par idéalisme - dans des camps ennemis. Pour éviter de sombrer dans la neurasthénie, Lannes accepte de conduire à titre officieux une enquête sur la disparition d'une jeune Bordelaise de milieu aisé. Il retrouvera sans surprise les turpitudes et les compromissions qui sont de tous les temps mais que le dérèglement de la guerre fait prospérer. Bientôt tout basculera. Ce sera le déferlement de la haine, de la peur, de la vengeance. Les personnages réels se mêlent aux créatures imaginaires. Un jeune politicien promis au plus brillant avenir symbolise toutes les ambiguïtés de l'époque. Il s'appelle François Mitterrand. Tout en servant Vichy dont il défend l'utilité, il a déjà donné des gages aux futurs vainqueurs. Le Quatuor de Bordeaux frappe, encore une fois, par sa justesse et sa profondeur.

01/2019

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Géographie

L'Afrique cosmopolite. Circulations internationales et sociabilités citadines

Alors que les villes d'Afrique sont encore trop fréquemment considérées avec condescendance comme des territoires oubliés de la modernité, les sociétés citadines du continent participent à bien des égards à la vie du monde, que ce soit en termes d'accueil ou de circulation d'individus, d'idées ou d'objets. Bien loin de considérer ces villes comme des "provinces du monde", ce livre s'attache à en montrer le dynamisme, appréhendé à travers les migrations internationales qui conduisent des centaines de milliers de gens du monde entier à vivre ou à circuler en Afrique urbaine. Le livre s'intéresse au cosmopolitisme méconnu et pourtant ancien des villes d'Afrique au Sud du Sahara, processus ravivé dans le cadre de la mondialisation depuis les années 1990. De ces mobilités et échanges naissent des phénomènes de créolisation, qui se traduisent dans l'alimentation, l'architecture ou les ceuvres d'art. Des lieux de sociabilité se développent : certains sont directement inspirés de modèles internationaux standardisés, d'autres sont créolisés localement et investis par tous les citadins, d'autres encore sont prisés pour l'exotisme d'un décor colonial de nouveau à la mode. Les pratiques de sociabilité signalent un goût prononcé des habitants pour ces lieux cosmopolites, ce qui n'empêche pas des tensions identitaires de se manifester. Les citadins développent de nouveaux imaginaires et un nouvel exotisme, tournés vers l'ensemble du monde, qui témoignent de l'ouverture culturelle des sociétés urbaines.

08/2017

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Littérature française

Ni enfant, ni rossignol

Dans Ni enfant, ni rossignol, Virginie Gautier évoque l’expérience sensible de sa rencontre avec le Lac de Grand-Lieu. Par le texte et le dessin, elle ouvre le lieu. Elle révèle les traces parfois imperceptibles, des lignes, des errances, des passages pour construire un espace plus grand que le lieu lui-même. Un labyrinthe aquatique et végétal peuplé d’enfants : sauvages, imaginaires et réels ; d’adolescents, de danseurs, d’oiseaux, de personnages mythologiques ou de promeneurs qui se croisent sans se voir. Avec Ni enfant, ni rossignol, Virginie Gautier poursuit son travail sur les liens indissociables entre le corps et le paysage qu’elle a déjà abordés dans Les zones ignorées et Les yeux fermés, les yeux ouverts. «Sur l’îlot minuscule, l’adolescent si bien caché regarde le reflet du ciel. La mousse, près de l’écran d’eau douce, transpercée par les joncs. Joute des joncs dans l’eau. Pendant que les poissons collent leurs bouches à la peau de ses doigts. Vision où défilent des nuages chargés de feuilles neuves, très pâles. Ses yeux s’emplissent de buées. Les nuages s’amarrent, s’émoussent, se transforment. Se divisent, s’éparpillent. L’oeil s’y perd, n’y reconnaît pas son chemin, n’y cherche rien, s’abreuve du fugace, de l’aperçu, de la fragilité des formes. Voir, c’est comme boire, comme avaler. Le garçon adolescent est enivré, complètement repu».

11/2015

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Histoire internationale

Pourquoi n'est-on plus accro à la Colombie ?

La Colombie : une passion, une obsession française même. Car, oui, pendant des années, nous nous sommes passionnés pour la Colombie, il n'y avait pas un jour d'actualités françaises sans en entendre parler. Ce pays était le lieu d'un rêve romantique, celui du « bon révolutionnaire » contre le « dictateur Uribe », ce « détestable suppôt des Américains ». C'était le lieu d'un feuilleton romanesque à propos d'Íngrid Betancourt, otage des FARC dont la libération eut des implications jusque dans la vie politique française. C'était enfin le lieu de fantasmes autour des cartels de la drogue à Medellín. Puis la Colombie a comme disparu, s'effaçant derrière l'image des narcotrafiquants, de la guerre civile permanente, du chaos social. Quelle imposture ! La réalité est bien différente de ce que ces stéréotypes véhiculent. Álvaro Uribe a quitté le pouvoir, paisiblement. Hugo Chávez, son ennemi autodéclaré, est mort. Les FARC peuvent bien être magnifiés dans quelques imaginaires, ils sont pratiquement terrassés. Les paramilitaires ont quasiment disparu. Medellín n'est plus dans Medellín. Pendant ce temps, l'État colombien s'est renforcé pour protéger sa population. Les Colombiens ont à nouveau confiance dans leurs politiques, leur armée, leur police et dans l'ensemble de leurs institutions démocratiques et libérales. La Colombie, au bord de l'abîme à la fin des années 1990, vit aujourd'hui un véritable miracle. Alors, face à une telle résurrection, pourquoi n'est-on plus accro à la Colombie ? Ce livre répond.

01/2017

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Cerveau et psychologie

Neuropromesses. Une enquête philosophique sur les frontières des neurosciences

Avec les promesses des neurosciences, ce livre interroge, non pas un horizon lointain, mais les frontières des neurosciences, aujourd'hui : ce qu'on voit déjà qu'elles pourraient bientôt devenir, explorer de neuf, améliorer dans nos vies, voire s'annexer comme leur objet propre, en l'arrachant par exemple des mains de la philosophie. A l'heure du financement, parfois colossal, de la recherche scientifique sur projet, savoir si ces promesses sont raisonnables est devenu un enjeu inextricablement politique et épistémologique. Les évaluer exige d'identifier où ces sciences en sont au juste, quelles limites elles se proposent de dépasser, par quelles méthodes et extensions théoriques elles prétendent réaliser leurs ambitions. Mais cela exige aussi, avec une grande vigueur critique, de nommer leurs horizons imaginaires. Répondre à ces questions, essayer de distinguer les chantiers des impasses, c'est devoir préciser ce qui sépare une recherche authentiquement prometteuse d'une promesse inconsidérée, ou seulement intéressée. C'est aussi lire dans ce que nous déchiffrons de l'avenir des neurosciences une certaine image de nous-mêmes et de notre place dans le monde des vivants. Du Human Brain Project aux promesses de l'optogénétique ou de la cartographie des connexions neuronales, de l'" amélioration cognitive" à la neurodiversité — sans oublier quelques organismes merveilleux —, Denis Forest guide le lecteur de la pointe de la réflexion neuroscientifique à certaines de ses prétentions les plus problématiques, en mêlant toujours érudition et distanciation.

03/2022

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Maladies infectieuses

Spectres de la tuberculose. Une maladie du passé au temps présent

Longtemps considérées comme appartenant au passé, les maladies infectieuses sont redevenues un enjeu majeur de la santé publique globale. De la crise du VIH/Sida aux multi-résistances microbiennes et à la pandémie de COVID-19, les fléaux continuent à hanter le monde. A partir d'une enquête ethnographique sur la tuberculose, l'une des maladies infectieuses les plus meurtrières du 21ème siècle, ce livre dévoile les pratiques ordinaires de lutte contre cette affection en France et en Allemagne. La tuberculose est une maladie sociale qui prospère en notre période de précarité croissante. Elle est aussi doublement altérisée dans les deux pays : comme une maladie du passé dans un monde tourné vers l'avenir et comme une maladie des immigrés dans un monde pétri de frontières nouvelles et anciennes. Le traitement et le contrôle de la tuberculose résonnent ainsi avec des questions plus vastes d'ordre social, de temps et d'altérité : l'accès aux soins, les inégalités sociales, la discrimination raciale, les imaginaires de progrès et de régression. En joignant une sensibilité historique à une ethnographie fine de la lutte contre la tuberculose dans des institutions de soin et de prévention, l'ouvrage éclaire les hantises du passé et les paradoxes médicaux, politiques et sociaux qui informent la pratique clinique et la santé publique au quotidien. S'y rencontrent care et contrôle, confiance en la médecine et échecs de traitement, nécessaires actions de traitement ou de prévention et futilités professionnelles, souffrances iatrogènes et exclusions du soin.

03/2021

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Sociologie

Bio-objets. Les nouvelles frontières du vivant

A l'heure où l'on s'inquiète de l'avenir de la biodiversité, de nouvelles formes de vie éclosent chaque jour dans les laboratoires du monde globalisé. A mi-chemin entre le biologique et l'artificiel, les bio-objets (gamètes, embryons, cellules souches) sont les descendants des technologies in vitro qui ont permis de cultiver des cellules et des tissus vivants. Dotés d'une très grande plasticité, ils peuvent être congelés, modifiés, transplantés, transportés et échangés. En quoi leur production croissante transforme notre rapport au vivant et à l'identité corporelle ? Quelles implications matérielles, économiques, sociales et culturelles sous-tendent leur prolifération ? A partir d'exemples tirés de la médecine reproductive, du génie génétique et d'une enquête menée auprès de chercheurs en bio-impression, ce livre fascinant analyse les imaginaires scientifiques, les pratiques et les espoirs mirobolants que soulève la production d'objets vivants. Il rend visibles les ressorts épistémologiques, industriels et éthiques de ce qui est devenu une véritable économie de la promesse. L'enjeu de cette étude originale est essentiel : les frontières entre vivant et non-vivant sont de moins en moins opérantes pour comprendre un monde où la matière biologique est transformée en objet biotechnologique. Les frontières du corps humain et les barrières entre espèces, qu'on croyait immuables, deviennent malléables. Une contribution passionnante à la réflexion sur la condition du vivant à l'ère de l'Anthropocène.

03/2021

ActuaLitté

Première guerre mondiale

La paix dans la guerre. Espoirs et expériences de paix (1914-1919)

Entre 1914 et 1919, la question de la paix occupe dans les imaginaires et les pratiques des sociétés en guerre une place beaucoup plus centrale que celle généralement établie par l'historiographie. Si la violence de l'affrontement diffuse largement ses effets à l'ensemble du corps social, elle est pourtant loin d'anéantir la "culture de paix" forgée durant les longues décennies de paix de l'avant-1914. En temps de guerre, la paix devient un "horizon d'attente" pour les combattants et l'arrière engagés dans une "guerre pour la paix" , mais aussi une succession d'expériences éphémères permettant de s'évader temporairement du conflit (permissions, distractions, fraternisations, etc.), et bientôt une revendication de plus en plus obsédante à mesure que la perspective d'une paix victorieuse semble s'éloigner, conduisant les Etats belligérants à explorer secrètement les possibilités d'une paix négociée. Grâce à une grande variété d'approches, croisant les dimensions militaires, politiques, sociales et culturelles de la Grande Guerre, cet ouvrage entend étudier ce va-et-vient, dans un temps pétri par la guerre, entre le souvenir de la paix d'hier et l'impatience de son retour, en insistant sur les ambiguïtés du discours de la paix en temps de guerre, ses difficultés d'expression dans un contexte de censure, mais aussi son instrumentalisation quand il s'agit de définir concrètement cette paix ou de la mettre en oeuvre.

03/2022

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Monographies

George Condo. Humanoïdes

"Les Humanoïdes sont mes êtres imaginaires, ils peuvent endosser tous les rôles, maîtresses, fous et solitaires, puissants et faibles. . ". George CondoGeorge Condo est connu pour ses hybridations d'influences artistiques empruntant aussi bien aux maîtres anciens qu'au cubisme ou au pop art. L'artiste américain, inventeur de la notion de "réalisme artificiel", mêle les images, les styles et les courants dans des oeuvres qui invitent à porter un regard critique sur la culture occidentale contemporaine et ses débordements. Les peintures et sculptures présentées dans ce catalogue retracent ses voyages dans l'univers parallèle des Humanoïdes : métaphores de notre humanité, ces créatures en exacerbent les émotions et les vicissitudes. George Condo revient ici, dans des écrits inédits, sur la genèse et la signification de son oeuvre, et dévoile des tableaux créés sous la double influence de la pandémie et de la débâcle politique aux Etats-Unis. Didier Ottinger, historien de l'art, spécialiste de la peinture moderne et contemporaine, examine la carrière, les influences et l'oeuvre de cet artiste unique, qui navigue entre reformulation de l'histoire de l'art et caricature des excès du monde moderne. Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Humanoïdes présentée par George Condo au Nouveau Musée National de Monaco, près de vingt-cinq ans après ses collaborations avec Les Ballets de Monte-Carlo pour lesquels il avait créé un rideau de scène, une scénographie et des costumes.

04/2023

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XVIe siècle

Une réforme orientale à l’âge baroque. Les Ruthènes de la grande-principauté de Lituanie et Rome au temps de l’Union de Brest (milieu du XVIe siècle - milieu du XVIIe siècle)

L'Union de Brest de 1595-1596, entre les orthodoxes ruthènes de Pologne-Lituanie et Rome, offre l'exemple le plus précoce et le plus abouti des Unions ecclésiastiques locales, nées sur les marges de l'Europe catholique au cours des XVIe-XVIIIe siècles. Pour cette raison, son histoire est devenue rapidement l'objet d'une controverse façonnée par la radicalité propre à la spiritualité baroque, avant d'alimenter les récits nationaux des différentes communautés slaves orientales. En remettant à plat ces narrations concurrentes, ce livre réexamine les origines de l'uniatisme et de l'anti-uniatisme de la période post-tridentine du point de vue des acteurs. A partir des données relatives au territoire lituanien, il associe les approches macro- et microhistoriques pour observer ces situations d'interface, de coexistence ou de conflit à l'intérieur de leurs contextes institutionnels, culturels et sociaux. L'étude de cette société en transformation, entre les années 1550 et 1650, montre que les Ruthènes ne se sont engagés que lentement dans la construction des frontières confessionnelles qui continuent de marquer les imaginaires contemporains. Le processus ne s'est accéléré que vers le milieu du XVIIe siècle avec l'adoption progressive des modèles romains et, plus encore, sous l'effet de la politisation du débat religieux, produite par la rivalité entre Etats. Ce prisme local conduit aussi à évaluer d'en bas le rôle de la papauté dans l'expression des appartenances des Slaves orientaux à l'époque moderne.

03/2021

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Eco-gestes, éco-citoyenneté

La société de déconsommation. La révolution du vivre mieux en consommant moins

En France, la consommation représente 55 % du PIB, l'essentiel des dépenses des ménages, mais aussi une source de plaisir et de distinction sociale. Mais la société de consommation occupera-t-elle toujours autant de place dans nos vies à l'avenir ? En effet, les consommateurs se rendent de plus en plus compte que le rêve du "toujours plus" a une contrepartie : des dépenses croissantes et des impacts environnementaux, sanitaires et sociaux majeurs. Cette prise de conscience, amplifiée par la crise sanitaire, entraîne une défiance croissante envers les produits et les entreprises qui les commercialisent. En réponse, un nouvel idéal émerge, celui d'une consommation "responsable". Derrière ce terme générique sont regroupées des pratiques très différentes, dont certaines conduisent à repenser radicalement notre rapport à la consommation, voire à nous en libérer. Cet ouvrage propose de faire le point sur ces pratiques et identifie différentes étapes pour aller du toujours plus au toujours moins et mieux. Mais il en analyse aussi les limites : déceptions, émergence d'une nouvelle "charge écologique" pour les mères de famille, voire burn-out pour certains des plus convaincus. Ces pratiques amènent en tout cas à s'interroger sur la place que la consommation pourrait demain occuper dans nos sociétés : quels imaginaires et modèles alternatifs mettre en place, quel rôle assigner aux pouvoirs publics et aux entreprises pour que les consommateurs puissent enfin conjuguer au mieux nécessités économiques, préoccupations environnementales et aspirations personnelles ?

02/2021

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Poésie

Poèmes de Quartz et d'Obsidienne

Depuis des millénaires, la beauté des pierres n'a cessé d'attirer les regards, de susciter les convoitises, d'exprimer des émotions intenses, a permis de se prémunir, aussi, contre le mauvais sort ou des périls imaginaires. Dans ce troisième recueil poétique, Marie-José Camazon présente une première partie, "Quartz" , dans laquelle cette gemme lumineuse dévoile au lecteur toutes les facettes des sentiments humains : joie, tristesse, amour réel ou rêvé, tendresse, espoirs, souffrances secrètes, dans une belle langue prenante et imagée. La deuxième partie, "Obsidienne" , pierre noire vitrifiée, lave crachée par la colère des volcans en éruption, nous immerge dans le monde contemporain, source de violence, mais aussi de compassion et d'humanité sous-jacente. Ces poèmes révèlent une belle intériorité et une grande sensibilité. Nous ne pouvons qu'être touchés par leur valeur universelle. Marie-José Camazon est née à Lourdes (Hautes-Pyrénées). Professeur de Lettres-Histoire, aujourd'hui à la retraite, elle consacre une grande partie de son temps libre à l'écriture, où l'Art et la Poésie tiennent une grande place. Elle est également l'auteur du récit Gott Mit Uns et de deux recueils, Poèmes d'hier et d'aujourd'hui et l'Amour conjugué suivi de Etats... d'âme. Le second recueil s'intitule Poèmes à mettre entre toutes les mains suivi de réflexions sur l'écriture poétique et De la mort de Marat à Véronique ou les mystères de la création artistique, tous parus aux Editions Amalthée.

05/2021

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Poésie

Anthologie de poétesses péruviennes. Danses de la fertilité

C'est en renouant avec les valeurs initiales de la poésie que s'est construite cette anthologie des poétesses péruviennes pour faire entendre leurs voix dans toute la diversité de leurs expériences et de leurs talents. C'est aussi le patient travail de recherches, de rencontres, de traductions et d'amitiés de Luis del Rio Donoso et Maryse Gévaudan qui nous font connaître l'importante et active présence des femmes dans la vie publique et dans la création au Pérou. Porteuses de l'urgence poétique, elles viennent, après une longue traversée, donner de nouveaux sens au langage, et par leurs récits poétiques, témoigner de notre commune humanité ainsi que l'écrit Luis del Rio Donoso "qui ne se tait pas, qui ne ferme ni n'enferme, qui ne construit ni murs ni barrières. Elle est le verbe annonciateur, magique, le verbe témoin, prophétique... et éternel. Seule la parole sauve la parole et sème ses marques au coeur de toute humanité ". Cette anthologie est une oeuvre minutieuse de traduction, de compréhension des imaginaires et des réels de vingt-cinq poétesses péruviennes dont nous découvrons les regards et les souffles poétiques. Ainsi que l'écrit Luis del Rio Donoso "nous souhaitions renforcer ces liens naissants par la connaissance d'autres groupes, associations, éditeurs, créateurs littéraires, et nous avons rencontré des hommes et des femmes qui nous ont reçu dans un élan d'affectueuse et chaleureuse fraternité".

11/2019

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Ethnologie et anthropologie

Les dit-on et quelques autres récits plus sérieux

Des recueils de fables aux enquêtes de terrain en sciences humaines et sociales, les contes et les légendes d'Afrique captivent depuis longtemps de nombreux lecteurs, qu'ils soient ou non occidentaux. En revanche, les rumeurs, les ouï-dire, les anecdotes et autres commérages qui y ont cours et qui peuvent tout autant nous éclairer sur l'organisation d'une société, ses imaginaires et ses représentations, ont été très souvent relégués au second plan. Dans cette anthologie, l'anthropologue Jean-Paul Colleyn et son collaborateur malien Mingoro Sanogo ont rassemblé une cinquantaine de récits, entendus et collectés au Mali entre les années 1980 et les premières décennies du XXIe siècle. Néologisme formé par la combinaison des on-dit et des dictons, les " dit-on " sont à la fois de petits contes sur les origines et de véritables paraboles des temps modernes, mêlant fiction et récit autobiographique. En creux, ces histoires brossent ainsi un portrait aux multiples facettes de la société malienne : l'amour, la vie conjugale, la sexualité, tout comme les cultes, leurs dieux, leurs génies et leurs malédictions, émaillent le quotidien que racontent ces témoignages. Plutôt que de se concentrer sur les illustres cultures de cour africaines, connues pour leurs griots et leurs marabouts, ce livre entend réhabiliter les modes moins prestigieux de l'oralité, tout en montrant que le bouche-à-oreille demeure encore aujourd'hui une source d'information tout aussi instructive que savoureuse.

02/2023

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Actualité médiatique internati

non, l'Etat ne nous protège plus !

Voici la réédition du pamphlet de Simone Wapler qui a obtenu le prix du livre libéral 2021 de l'ALEPS. Une préface de l'auteure y a été ajoutée ainsi qu'une postface de l'éditeur. L'Etat nous protège-t-il contre le crime, l'adversité, les risques sanitaires, le viol de la propriété, la précarité, ou encore la pauvreté? ?? Le croire c'est choir ! A partir du moment où les individus se sont constitués en société, ils ont consenti à déléguer la justice à la collectivité et ses représentants, et non plus à l'assurer eux-mêmes. Dès lors, une protection a été légitimement attendue de l'Etat. Mais l'Etat nous a-t-il un jour protégés ? L'évidence à laquelle il faut se rendre, c'est qu'aujourd'hui, les Français attendent plus que jamais cette protection, mais ne l'ont plus. Et cela depuis longtemps. L'Etat nous protège, oui... soit de risques imaginaires, soit de risques qu'il a lui-même créés, tandis que la liberté est attaquée, la propriété bafouée, et que nous sommes pris en otage par une envahissante bureaucratie. A travers ces pages, Simone Wapler livre un pamphlet tranchant comme une lame, chiffres et faits à l'appui, pour ouvrir les yeux des Français sur le vrai rôle de leur Etat. Des révélations inattendues auxquelles il sera difficile, une fois ce livre achevé, de rester insensible.

01/2022

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Ethnologie et anthropologie

Déconfiner l'Europe

L'épidémie de la Covid-19 a balayé le monde à une vitesse vertigineuse, résultat de profondes interconnexions. La catastrophe provoquée par la Covid-19 constitue une épreuve existentielle pour l'Europe. En effet, elle est apparue comme un catalyseur anthropologique capable à la fois de mettre en évidence les structures et les imaginaires profonds de nos sociétés. Les confinements ont révélé et ont amplifié des vacuités et des inflexions sociétales sur le long terme. De fait, les politiques publiques ne sont pas seulement fondées sur la "science" et les données factuelles. Elles reposent également sur des choix politiques qui découlent de visions du monde et de hiérarchie de valeurs sous-jacents dans tous les domaines : social, psychologique, éthique, politique et pas seulement économique et médical. A partir de données empiriques, les contributions de cet ouvrage offrent un regard critique sur l'état de la question européenne en temps de pandémie et plus précisément sur les questions de jeunesse et d'individualisme, de colère des infirmières, des arbitrages politiques opérés par les Etats Européens, de la nécessaire reterritorialisation des systèmes alimentaires, des droits confinés des migrants, des conditions de logements genrées et des transformations néolibérales de l'économie. Rédigées par des collectifs d'auteurs transdisciplinaires et aux origines européennes multiples, les textes de cet ouvrage ont pour objectif de "déconfiner" le projet européen, au delà de la pandémie et de ses conséquences, afin de participer à la refonte vitale et cruciale de l'Europe.

01/2024