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Critique littéraire

De père à père

«Juin 2013. La maison de Malibu à peine vendue, je jette un dernier regard sur ce lieu qui représente vingt ans de ma vie et monte dans ma voiture. Destination le Vermont, où ma femme, mes enfants et moi allons nous installer. Mais ce départ est un adieu. Et le road trip qui me conduit vers ce nouveau domicile vire au déchirement. Pire : à l’aveu d’échec. D’un coup, s’impose le besoin d’en appeler à celui ayant façonné l’homme que je suis comme le père que je suis devenu : Georges Simenon. Trente ans durant, mon père et moi avons partagé grandes et petites joies - promenades, conversations à coeur ouvert, complicité -, coups du sort et drames la séparation de mes parents, la démence alcoolisée de ma mère, le suicide de ma sueur. Depuis son décès, j’ai connu des épreuves douloureuses - la mort de mon frère, deux mariages ratés -, comme des bonheurs fabuleux : une nouvelle union, la naissance de mes enfants. Et se sont accumulées mille questions intimes que je n’ai jamais pu, su ou osé lui poser, auxquelles je tente de répondre aujourd’hui. Afin de donner, grâce au passé, un sens au présent. »De père à père est un voyage dans l’espace et le temps, où les paysages et sensations de la route alternent avec les images, émotions et leçons du passé. Dans ce dialogue posthume avec un père pas comme les autres, Pierre Simenon livre son testament sentimental et familial.

10/2015

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Esotérisme

Réincarné. Les preuves scientifiques de la réincarnation d'un pilote de la seconde guerre mondiale

C'est l'histoire incroyabele de James Leininger un petit garçon sans problème qui vers l'âge de 2 ans a commencé à faire des cauchemars terribles et a crié des expressions étranges comme, "l'Avion en feu ! Petit homme ne peut pas sortir !". Et puis s'ensuivirent des détails précis racontés de façon cohérente, sur un pilote de la seconde guerre mondiale - James Huston - sa vie et son histoire. Les informations divulguées étaient d'une telle précision qu'il était devenu impossible de les rejeter. Les parents : Bruce et Andrea Leininger ont fait examiner leur enfant par Carol Bowman, une autorité compétente sur le sujet des enfants qui se souviennent des "vies passées" Andrea a recherché les familles des membres de l'équipage du pilote et a retrouvé la soeur de James Huston : Ann. Cette dernière, curieuse des propos de James Leininger mais ne pouvant se déplacer, a envoyé un lot de photographies de son frère pris pendant la guerre. Et sur une des photographies, il y avait James Huston debout devant un Corsair. Les deux James se ressemblent étrangement. Elle a également adressé un portrait de James enfant réalisé par leur mère. L'enfant a aussitôt demandé où était l'autre dessin ? L'autre dessin : le portrait d'Ann était conservé dans le grenier depuis soixante ans. Sa mère avait fait deux dessins lorsqu'ils étaient enfants. Comment James Leininger pouvait-il savoir ? Ann était abasourdi. Seul son frère mort connaissait l'existence de ce dessin.

10/2014

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Philosophie

Socialisme utopique et socialisme scientifique. Ludwig Feuerbach et l'aboutissement de la philosophie classique allemande

Dans ce volume, nous avons réuni deux ouvrages de Friedrich Engels : Socialisme utopique et socialisme scientifique et Ludwig Feuerbach et l'aboutissement de la philosophie classique allemande. Il s'agit de deux chefs-d'oeuvre d'Engels. Dans la division du travail établie avec Marx, c'est à Engels qu'incomba en particulier le rôle de divulgateur et de polémiste. Toutefois, les textes que nous présentons ici sont à eux seuls suffisants pour prouver sa stature de théoricien. Socialisme utopique et socialisme scientifique est composé des trois derniers chapitres, consacrés au socialisme, de l'Antidühring, un texte que nous avons déjà publié dans la " Bibliothèque jeunes " en 2007. Engels y présente le parcours historique qui, partant de la société mercantile, conduit à la nécessité du communisme, en passant par le développement capitaliste. Il s'agit en effet de la présentation des bases objectives qui permettent de fonder scientifiquement les idéaux communistes. La clarté de l'argumentation dans ces chapitres est telle que la nécessité d'en préparer une publication séparée s'était imposée immédiatement. Ce texte fut publié pour la première fois en français, à la requête de Paul Lafargue. Son succès étonnant ouvrit la voie à des traductions en de nombreuses langues. La version que nous publions ici est justement reprise de la traduction qu'en fit Paul Lafargue, et qu'Engels révisa personnellement. Ludwig Feuerbach et l'aboutissement de la philosophie classique allemande est, comme l'écrit Engels lui-même, " un exposé succinct et systématique de nos rapports avec la philosophie hégélienne, de la façon dont nous en sommes sortis et dont nous nous en sommes séparés ". Cette oeuvre, poursuit Engels, lui " parut s'imposer de plus en plus " parce que, quarante ans après avoir rédigé L'Idéologie allemande et abandonné son manuscrit " à la critique rongeuse des souris " par manque d'éditeurs disponibles, ni Marx ni lui n'avaient plus trouvé le temps de revenir sur ce sujet important. C'est dans ce texte qu'Engels désigne le mouvement ouvrier comme " l'héritier de la philosophie classique allemande " et qu'il formule l'hypothèse, pleinement confirmée par les événements ultérieurs, que la science sur le terrain social ne peut avancer " avec intransigeance et sans préventions " qu'en tant qu'arme révolutionnaire de la classe ouvrière. Pour quelle raison publier ces deux ouvrages ensemble, dans cette collection, consacrée expressément aux jeunes générations ? Le marxisme n'est pas une doctrine académique, mais une arme de lutte. Marx et Engels n'étaient pas à la recherche d'une explication de l'Histoire ou d'une interprétation de la société, mais d'une théorie capable de résoudre un problème pratique, comme cela s'est d'ailleurs souvent vérifié dans le domaine des sciences naturelles. En l'occurrence, il s'agissait de porter le prolétariat au pouvoir et de le mettre en condition d'accomplir sa tâche historique : faire passer l'humanité au communisme. Le marxisme s'est maintenu, transmis et développé pour répondre aux situations changeantes et aux développements de cette lutte. Sa validité et sa force furent prouvées par la révolution d'Octobre, lorsque le prolétariat russe s'empara du pouvoir et imposa à la bourgeoisie les intérêts et la volonté de la classe ouvrière. C'est ainsi que, pour la première fois dans l'histoire, il parvint à arrêter une guerre, la Première Guerre mondiale impérialiste. La validité et la force pratique de la théorie marxiste ne sont pas un hasard. Leurs racines sont profondes, même si, souvent, elles ne sont pas mises en évidence. Le marxisme se base sur la vision du monde la plus moderne élaborée jusqu'à présent : le matérialisme qui reprend de la dialectique hégélienne le concept d'une réalité en transformation perpétuelle. Raison et volonté humaine peuvent orienter cette transformation, dans une certaine mesure qui n'est pas du tout négligeable. La dernière des onze thèses synthétiques sur Feuerbach, formulées par Marx en 1845, proclame justement : " Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières ; mais ce qui importe c'est de le transformer. " Dans l'oeuvre que nous présentons ici, ce rapport entre vision du monde et " socialisme scientifique " est dans l'ordre inverse, mais cela correspond à ce qui s'est réellement produit. Ce n'est qu'en 1888 qu'Engels trouva le temps et l'occasion de revenir sur les fondements philosophiques du marxisme. Comme nous l'avons rappelé ci-dessus, l'ouvrage consacré à leur exposition n'avait pas trouvé d'éditeur (L'Idéologie allemande fut publiée à titre posthume en 1932). Ce n'est donc que depuis la parution du Ludwig Feuerbach que le grand public eut accès à une exposition organique de ces fondements. Aujourd'hui, la compréhension des bases théoriques de la science marxiste, et la conscience qu'elle s'appuie sur la vision du monde la plus moderne élaborée jusqu'à présent par l'humanité, peuvent devenir un élément de force supplémentaire pour les jeunes, à qui cet ouvrage s'adresse en particulier. S'il est vrai, comme le prévoyait Engels, que le mouvement ouvrier est l'héritier naturel de la philosophie classique allemande, les jeunes générations d'internationalistes qui sont aujourd'hui dans la lutte sont les héritières naturelles de ce legs.

11/2014

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Beaux arts

Tu sais où je suis et je sais où tu es

Gary Hill a rencontré Martin Cothren alors qu'il cherchait des figurants pour son installation vidéo Viewer, en 1996. La rencontre fortuite entre cet Américain californien blanc - artiste dont l'oeuvre est exposée dans les plus grands musées internationaux - et cet Indien américain - ouvrier pêcheur à Seattle - s'est transformée, au cours de leurs échanges sur une vingtaine d'années, en une amitié ambivalente dans son rapport à l'autre, englobant la frustration, la paranoïa, la générosité, le pardon et la profonde tristesse. Une relation dont le secret est peut-être dans le non-dit. Néanmoins, dans l'espace de ce livre, cette "rencontre" prend la forme d'un jeu de piste non linéaire surgi d'une mémoire encore vivante, construisant un espace fluctuant fait de dessins et de lettres manuscrites qu'ils se sont échangés et où s'intercalent désormais des textes en prose de Gary Hill. Une manière de perpétuer cet échange dans lequel deux êtres singuliers apparemment dissemblables ne cessent de manifester leur parenté. La traduction s'est attachée à restituer le ton des lettres de Martin Cothren en conservant les fautes d'orthographe, le mot à mot, les espaces entre les phrases, la ponctuation (où son absence), selon le souhait de Gary Hill. "Je n'aurais jamais imaginé me lier d'amitié avec quelqu'un comme Martin. Selon ses propres termes - et c'est un peu ironique - c'était un taulard, un escroc, un voyou, un délinquant, un sans-abri solitaire, un "copin" toujours fauché, mon "bro". Cette amitié ne pouvait s'expliquer simplement par le fait que nous avions travaillé ensemble, car notre collaboration n'avait duré que très peu de temps - une journée, voire même en réalité quelques heures. Deux mois plus tard, il partait en prison. Il serait facile de mettre cela sur le compte du destin, mais je me suis retrouvé au fil des années à remuer ciel et terre jusqu'au dernier grain de sable dans l'espoir de trouver un indice qui m'aiderait à comprendre ce qui me tenait attaché à cet "Indien"... Est-ce qu'il y a un fond de vérité dans le proverbe "Qui se ressemble s'assemble" ? Est-ce que nous étions, pour ainsi dire, les deux faces d'une même pièce que je n'ai pas encore découverte ? " Gary Hill

01/2021

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Religion

Le Père Liégé (1921-1979). Un itinéraire théologique au milieu du XXe siècle

" Le Père Liégé écoutait avec beaucoup de courtoisie. Ses yeux brillaient avec une certaine malice sous les cheveux roux, derrière les lunettes de l'intellectuel. Il ne refusait, dans les discussions passionnées de cette époque, aucune hypothèse. II y avait toujours un moment où nous butions sur la solidité, chez lui, de la foi en la transcendance, en la Parole et en l'Eglise. Nous avions l'impression d'une solidité doctrinale qui, jointe à un grand savoir, à l'amitié humaine et au sens de la liberté de la recherche, composait un mélange très séduisant. " Ainsi s'exprimait Georges Hourdin. Le professeur Gérard Reynal s'attache à faire découvrir la personnalité remarquable que fut le Père Liégé : ce dominicain fut formé aux facultés théologiques du Saulchoir, à l'école des Pères Chenu et Congar qui furent ses maîtres. C'est en 1946, dès la fin de la guerre, qu'à son tour il commença son enseignement théologique. Mais comment est-il devenu ce penseur dont la théologie originale marquera des générations ? Pour tenter de le comprendre, il faut le suivre dans ses réactions et réflexions face aux événements. Cela va du " renouveau " d'après-guerre jusqu'au concile Vatican Il et à sa postérité, en passant par la création de la revue Parole et Mission et la fondation de l'ISPC à l'Institut catholique de Paris. En effet, le Père Liégé s'est très vite engagé dans des débats qui marquent le surgissement d'une nouvelle manière de comprendre l'Eglise, son rapport au monde et son souci missionnaire. Dans le même temps, son expérience éducative auprès des jeunes " Routiers " a confirmé sa vocation apostolique et fait surgir une personnalité hors du commun qui fera preuve de clair-voyance autant que de courage dans ses engagements - par exemple face aux " événements " d'Algérie. Sa réflexion au sein de l'équipe de Parole et Mission, animée par Antonin-Marcel Henry, o.p., puis son enseignement à l'Institut supérieur catéchétique fondé avec François Coudreau, p.s.s., confirmeront et préciseront la vocation théologique de P-A. Liégé qui commence à élaborer les principes de base de ce qui deviendra sa théologie pastorale. A travers l'histoire passionnante de ce religieux, c'est une belle et riche page de l'histoire de l'Eglise au XXe siècle que Gérard Reynal fait revivre.

10/2010

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Littérature étrangère

L'ombre

Alors que la dictature est encore debout dans son pays de l'Est européen, le personnage principal, un cinéaste plus ou moins raté, bénéficie de temps à autre du privilège d'être envoyé en mission à Paris. A chacun de ses retours de la Ville-Lumière, il est tenu de rendre des comptes à ses amis restés, eux, en deçà des cercles de l'enfer. Cette métaphore dantesque n'est pas déplacée, s'agissant du contenu de l'oeuvre, mais aussi et d'abord de son destin : rédigé dans une version semi-codée en 1984-86, le manuscrit fut déposé dans un coffre de banque à Paris, ordre étant donné à l'éditeur de le publier aussitôt en cas d'" accident " survenu à l'écrivain. D'une certaine façon, l'oeuvre avait franchi la frontière de l'enfer en lieu et place de son auteur. Mais le roman ne se limite pas aux variations sur ce premier argument. En Occident, le narrateur découvre de manière graduelle qu'il n'appartient pas vraiment au monde des vivants, qu'il est " gelé " par la mort dont le royaume s'étend à l'Est. La brièveté et les conditions de son séjour, l'angoisse du retour ne lui permettent pas le réchauffement espéré : il lui faut repartir s'enfermer dans son pays, regagner son cercueil, comme les personnages des ballades anciennes (on pense à Konstantin et à sa soeur Doruntine dont le thème devient de plus en plus présent au fil des pages). Ce roman est le roman du franchissement de l'impossible frontière : dépassement de la mort, rêve de réincarnation _ aspirations qui ont obsédé l'humanité depuis les origines. A ceci près qu'elles sont traitées ici dans le décor de la vie moderne : avions, cafés, boîtes de nuit, ambassades, soirées mondaines, rues, chambres d'hôtel, téléphone, etc _, tout en conservant la dimension tragique des schémas narratifs d'autrefois, quand les héros remontaient des enfers entre les serres d'un aigle, et non pas à bord d'un vol Tirana-Paris... Le thème de l'isolement d'un pays, de ses habitants, de l'artiste doublement solitaire, est traité ici dans une dimension quasi cosmique, majestueuse, qui n'est pas sans évoquer, au fur et à mesure que le roman s'élève de la quotidienneté, certains accents bibliques.

12/1994

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Histoire de France

L'adieu. 1962 : le tragique exode des Français d'Algérie

Voilà cinquante ans, en mars 1962, les accords d'Évian marquaient la fin de l'Algérie française. Le 19 mars, un cessez-le-feu était censé mettre un terme à ce que l'on appelait alors "les opérations de pacification et de maintien de l'ordre en Algérie". Pourtant, à partir de cette date, une violence inouïe va s'exercer contre les pieds-noirs, les musulmans amis de la France et les harkis. Elle fera près de 100 000 victimes, dont plusieurs centaines de soldats français, plusieurs milliers de pieds-noirs et plusieurs dizaines de milliers de harkis. Un gigantesque exode s'engage alors, non préparé par le Gouvernement français qui ne l'avait pas prévu, et se déroule dans des conditions dramatiques indignes de notre pays. Un million de personnes - dont la majorité est composée de gens modestes - quittent l'Algérie, abandonnant, du jour au lendemain, leur terre natale, leurs biens et leurs morts dans la pagaille indescriptible d'une des plus grandes migrations de notre histoire. L'hypocrisie, le cynisme des hommes politiques, les manuels d'Histoire, la cécité volontaire des bonnes consciences françaises en ont trop longtemps caché la sinistre réalité. Cinquante ans après, l'auteur de cet ouvrage, qui n'est pas pied-noir mais qui a vécu ces événements en témoin, s'associe à un devoir de mémoire et de vérité. Il revient, par le récit et les témoignages, sur ce qui s'est passé à une époque où la France faisait de ses fils, par indifférence et lâcheté, les victimes expiatoires d'une véritable trahison d'État. Sans contester l'indépendance de l'Algérie, l'auteur met en cause la façon dont elle a été négociée et accordée, alors que notre armée était victorieuse sur le terrain et que nous avions les moyens d'assurer la passation du pouvoir entre la France et l'Algérie nouvelle dans de meilleures conditions. Il a fallu du temps mais il semblerait que la vérité puisse enfin s'exprimer. Cet ouvrage y contribue. Si la France a un devoir de repentance, ce n'est pas à l'égard des prétentions déplacées du pouvoir algérien mais plutôt vis-à-vis de ses fils et de ses filles qui ont été sacrifiés. Une soixantaine de photos et documents d'époque enrichissent cet ouvrage

03/2012

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Histoire de France

CRASH A BAYEUX - La dernière mission du Sergeant Ferguson

15 janvier 1943. Le temps est clair, avec un grand soleil d'hiver. Deux avions de la RCAF (Royal Canadian Air Force) survolent la voie ferrée Bayeux-Caen. L'objectif : un train de marchandises, et surtout sa locomotive. A bord d'un des Spitfire canadiens, le Sergeant Ferguson "aligne" le convoi dans son collimateur. Il est 14h30. Ce sera sa dernière mission... HARCELER L'OCCUPANT POUR PREPARER LA LIBERATION Des missions comme celle-ci, la RAF et la RCAF en conduisent chaque jour des dizaines. Le but est d'affaiblir l'ennemi et de mobiliser ses unités, aviation et défense antiaérienne. C'est ce dangereux travail fait de patrouilles et d'attaques incessantes qu'effectuent les pilotes du No. 401 Squadron. Parmi les 63 cités dans ce livre, entre 1942 et 1944, 25 vont perdre la vie en mission. UN CRASH QUI EVEILLE L'ESPRIT DE RESISTANCE Emus par le sacrifice de William Ferguson, des Français décident d'inhumer le jeune Canadien avec honneur et respect. Ce qui ne sera pas du goût des Allemands. Quelques jours après le crash, le Sipo SD (c'est-à-dire la Gestapo) vient les arrêter. Certains seront déportés et mourront à Büchenwald, Dachau ou Mauthausen. D'autres survivront à la déportation, à l'image de Paul Le Caër. C'est lui qui encourage l'auteur et lui raconte ce qui s'est passé. Aujourd'hui, il signe la préface de ce livre attendu. DES DOCUMENTS ET DES TEMOIGNAGES INEDITS Basé sur l'analyse détaillée de documents inédits, des archives de Ferguson ou du journal du No. 401 Squadron, ce livre reconstitue avec précision l'ultime mission du jeune pilote canadien. Avec une véracité saisissante, vous revivrez la vie de l'escadrille, le devenir des pilotes, le début de la mission et les dernières minutes de "Bill" Ferguson. PLUS DE 5 ANNEES DE RECHERCHE ET D'EMOTIONS... Jeune historien de talent et acteur de mémoire en Normandie, François Oxéant a consacré plus de 5 années à réunir toutes les pièces du puzzle. Il vous fait découvrir avec méthode et rigueur tous les aspects de sa passionnante enquête. Parce qu'il a pu rencontrer des témoins du crash, et correspondre avec la famille du pilote, François Oxéant vous fait partager toute son émotion mais aussi son admiration pour Bill, à peine plus jeune que l'auteur lui-même.

05/2014

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Tourisme France

Toulouse Métropole. Une histoire en devenir

Trente-sept communes, 762 956 habitants, 45 820 hectares dont 43% d'espaces naturels, agricoles et forestiers, plus de 100 000 étudiants... les chiffres ont toute leur importance pour décrire le paysage socio-économique de Toulouse Métropole. Mais quelle est la "personnalité" de ce territoire ? Comment s'est construit son paysage historique, économique et culturel ? C'est d'abord une histoire partagée, celle qui, de la romanité à nos jours, en a modelé les contours. Après les villae gallo-romaines, ces fermes disséminées autour de l'antique Tolosa, le Moyen Age voit la constitution des seigneuries et la fondation des paroisses ; les communes instituées à la Révolution ont presque toutes conservé leurs limites de 1790. Toulouse ne cesse de grandir et, à partir des années 1960, c'est aussi le tour des trente-six autres communes qui accueillent aujourd'hui près de 40% de la population de la Métropole. Métropolitains des villes et Métropolitains des champs partagent désormais un territoire et un avenir communs. Toulouse Métropole c'est aussi une économie. Jusqu'au début du XXe siècle, Toulouse est une grande cité industrieuse, administrative et commerçante, au milieu d'une vaste plaine agricole plutôt prospère. Le pastel a fait la fortune de quelques riches commerçants au XVIe siècle, mais point d'industrie jusqu'à ce qu'un jeune industriel, ambitieux et avisé, venu des Pyrénées voisines, se lance au sortir de la guerre de 1914-1918, dans la construction d'avions et l'exploitation de lignes aériennes commerciales. Nul ne le savait encore, mais le destin aéronautique de Toulouse était scellé ; le spatial suivra à partir des années 1970. Dans le même temps, l'université, créée en 1229, est devenue la troisième université de France en dehors de Paris. Toulouse Métropole, c'est enfin une culture et un art de vivre qui s'enracinent dans un patrimoine et dans une langue, cette belle langue d'oc qu'on entend encore chanter - un peu - dans l'accent. Une terre fertile depuis longtemps pour la créativité dans tous les domaines : arts littéraires et arts plastiques comme arts du spectacle vivant ; arts du ballon ovale comme du ballon rond ou de la belle foulée ; arts de la gastronomie comme art de la flânerie... Un territoire avec son histoire, son économie et sa culture, c'est ce paysage, cette mosaïque, que ce livre a pour ambition de montrer. Toulouse Métropole, un territoire à vivre, une histoire en devenir.

03/2019

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Policiers

Sherlock Holmes : son dernier coup d'archet

2 août 1914. La nuit vient de tomber sur la campagne anglaise. L'air est suffocant et immobile. Sur la terrasse d'une longue maison basse à lourds pignons, deux Allemands fument le cigare tout en échangeant des propos confidentiels. Von Bork est le plus dévoué des agents du Kaiser et le plus astucieux des agents secrets. Ses qualités l'ont recommandé pour une mission en Angleterre, capitale. Elle touche à sa fin et il devrait être de retour à Berlin d'ici une semaine. Le baron von Herling, secrétaire principal de la légation, est venu lui rendre une petite visite. Ils ont l'arrogance de ceux qui sont convaincus d'avoir accompli avec succès leur mission. Ils sont en pleine séance de flatterie et d'autocongratulation. Depuis quatre ans, dans une atmosphère lourde qui pressent le conflit mondial, von Bork passe des documents top-secrets au gouvernement allemand concernant la défense et la sécurité du royaume. Son coffre-fort déborde de casiers épais étiquetés : " Gués ", " Défenses côtières ", " Avions ", " Irlande ", " La Manche ", etc. Mais il lui manque le joyau de la collection sur les transmissions de la marine. Altamont, un Irlandais d'Amérique qui voue une haine farouche à l'Angleterre, doit le lui apporter d'un instant à l'autre. Le secrétaire s'en va. Préoccupé par l'imminence de la tragédie européenne, il ne remarque pas une petite Ford qu'il croise dans la rue du village. Au volant, un homme à la forte charpente et à la moustache grise. A l'arrière, un homme qui aurait pu passer pour une caricature de l'oncle Sam. A l'aube de la Première guerre mondiale, alors qu'il vit en ermite dans le Sussex avec ses abeilles et ses livres, Sherlock Holmes sort de sa retraite pour venir en aide au Premier ministre de Sa Gracieuse Majesté britannique et régler une affaire d'espionnage d'une importance capitale. Cette enquête, pleine d'humour malgré l'atmosphère pesante de la situation, joue sur la fausse absence de Sherlock Holmes. Maître de l'illusion et du déguisement, le célèbre détective prend ici les traits d'un Irlandais d'Amérique. Plus d'un siècle après sa création, Sherlock Holmes, doté d'un sens aigu de la logique et d'une expertise en criminalistique, continue de fasciner.

01/2016

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Sciences politiques

Musulmans, osez la démocratie

Le titre de ce livre n'est pas une provocation, mais à la fois une invite et une ode aux valeurs universelles à l'adresse de la jeunesse de foi ou de culture musulmane. Laisser entendre que cette sphère géographique appelée "monde musulman" - et qui ne doit désigner rien d'autre sinon une sphère géographique - serait inapte à la démocratie est incontestablement une expression raciste qui laisserait croire que ces populations issues de cette civilisation - qui, à travers l'histoire, a pourtant tant donné à l'humanité - seraient, d'une certaine manière, inaptes aux valeurs universelles et singulièrement à la démocratie. Ce serait aussi une expression méprisante qui ne reposerait sur rien d'autre sinon sur une série de préjugés qui ne prendrait en compte ni le poids de l'histoire, ni les réalités sociologiques, ni les manipulations géopolitiques. Lors du déclenchement du "Printemps arabe" , nous avions caressé un voeu, celui de voir les jeunesses de ces pays prendre leur destin en main et agripper le train du progrès et ainsi quitter définitivement les archaïsmes, notamment religieux. De Tunis à Damas, en passant par le Caire et Tripoli, nous espérions la chute des tyrans, mais surtout l'édification de vraies démocraties. Certes Ben Ali, Kadhafi ou encore Moubarak ont fini par chuter, mais à la place de la démocratie, il y a eu souvent le chaos. En Syrie, Bashar Al Assad a estimé que la fin du monde était préférable à une écorchure à son doigt, pour paraphraser le philosophe écossais David Hume. Il a donc préféré faire connaître un sort tragique à son pays et à son peuple grâce notamment au soutien de l'Iran et surtout la Russie, mais aussi à cause de la lâcheté des Etats-Unis. La déstabilisation a fini par profiter aux djihadistes de Daesh et ainsi la démocratie a été renvoyée aux calendes grecques. En Libye, la mort de Kadhafi, n'a pas été synonyme de stabilité, encore moins de bonne gouvernance. Les différentes factions et tribus continuent de s'entredéchirer. En Tunisie, Ben Ali a laissé sa place d'abord, aux islamistes, ceux liés aux Frères musulmans et à une extrême gauche pathétique qui sait s'accommoder de l'islam politique avant que Kaïs Saied ne vienne s'imposer à travers un discours populiste et démagogique qui est à la démocratie ce que le cactus mexicain est au jasmin de Tunis. Le constat est en effet amer.

02/2024

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Romance sexy

Target Love

Love is the best revenge Cinq ans. Cela fait cinq longues années que Violette prépare sa vengeance. Pour enfin faire payer John Hamilton, l'homme qui a gâché sa vie. Son plan est clair : séduire son fils, Dean, un jet-setteur superficiel et coureur, lui soutirer des informations compromettantes sur son père et lui transpercer le coeur de la pointe de son talon aiguille - métaphoriquement parlant, bien sûr... quoique. Mais alors qu'elle parvient à s'approcher de Dean et à attirer son attention elle se rend compte qu'il est loin d'être l'homme futile et impitoyable qu'elle imaginait. Elle en viendrait presque à éprouver une sorte d'attirance. Et, quand Dean prend le pari de la séduire en sept rendez-vous platoniques, elle ne sait plus très bien si elle accepte pour profiter de ces moments afin d'obtenir des informations ou pour profiter de Dean... tout court. " La vengeance a ses raisons que le coeur ignore, et le coeur a ses raisons que la vengeance ignore. Une romance au doux parfum de vengeance. Target Love est une plongée au coeur de la fine fleur des Hamptons. Mais attention : il n'y a pas de rose sans épines... " Serieously A propos de l'autrice Lectrice amatrice de romances, Laura Gardénia a découvert sa passion pour l'écriture il y a un peu plus d'un an et demi et s'est décidée à passer de l'autre côté de la page. Target Love est son premier roman publié chez &H. Avis de lecteurs " L'autrice parvient parfaitement à gérer l'histoire de vengeance en nous distillant les informations pour nous tenir en haleine tout en faisant évoluer la tension presque palpable entre ses deux héros. J'ai beaucoup aimé la répartie et les sentiments naissants de ces deux-là. " Kimysmile " Nous avions très hâte de découvrir la plume de Laura Gardénia et son histoire vu qu'elle avait remporté le prix avec Seriously et Collection &H ! Et on ne peut que dire une chose : elle arrivera à vous envoûter dès les premières lignes ! La plume est addictive et fluide. " Blogdelyosa " Un vrai plaisir à lire, la plume est addictive, j'avais du mal à le lâcher et à la fois je suis triste de les quitter maintenant que c'est fini. . J'ai hâte de savoir si un spin off sur l'histoire de Lana et Ethan va être publié " Bookloveuse3

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Thèmes photo

CARÈNES, ACTE II

Bien sûr, il y a les marins. Evidemment, il y a la mer. Pour que les deux se rencontrent, il faut des bateaux. Ces formes de bois ou d'acier où le génie humain se mesure en un seul regard. Elégantes ou puissantes, impressionnantes ou d'une délicate discrétion, les carènes des navires accompagnent l'histoire maritime. Chacune à son style, en fonction de son projet, de ses navigations à venir et même passées quand elles se couvrent de rouille ou d'algues mortes. Toutes portent au rêve, toutes laissent l'observateur un moment sans parole, plongé dans ses pensées et la poésie qui se dégage d'une carène. Ce livre raconte ces rencontres. Des photos qui disent l'émotion face à la beauté de ces formes marines, qu'elles soient dans leur élément ou au chantier, endormies ou en pleine action. Quelques textes, mais avant tout des images qui parlent d'elles-mêmes, qui n'ont pas besoin d'autre interprète que le lecteur. En couleur et en noir et blanc, ce livre est une déclaration d'amour à la mer et aux bateaux. Photographe maritime, Ewan Lebourdais est un grand amoureux des sports nautiques et des éléments marins. Au fil de ces dernières années, il a vu grandir sa passion pour la photographie au sein de cet univers iodé, s'essayant à différents exercices de style, jusqu'à trouver le sien. Epris de l'univers maritime sous toutes ses formes, le photographe a immortalisé dans son viseur une large palette d'images de mer, de la mythique frégate Hermione aux figures acrobatiques des windsurfeurs bretons, en passant par les "mastodontes" de la Marine Nationale, à l'instar du porte-avions Charles de Gaulle et des sous-marins nucléaires de l'Ile Longue. Aujourd'hui reconnu pour sa fibre esthé- tique et son approche graphique, il touche du doigt son rêve en publiant son cinquième ouvrage photographique, Carènes - Acte II, retraçant des années de passion et de ren- contres, au fil de l'eau. Au cours des six der- nières années, il a exposé ses oeuvres au travers de multiples expositions itinérantes (Choses Maritimes, Terre de glisse,...), à l'image de 2017 à bord du Queen Mary 2, pour une exposition transatlantique entre St Nazaire et New-York. Ecrivain de mer reconnu par ses pairs, Christophe Agnus est reconaissable à son style narratif direct, documenté et incisif !

10/2022

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Sciences politiques

La pensée égarée. Islamisme, populisme, antisémitisme : essai sur les penchants suicidaires de l'Europe

Pour comprendre le trouble ("l'égarement") de notre début de siècle, il serait vain d'en revenir au vieux clivage droite/gauche - car tout indique que ces deux catégories sont désormais obsolètes. Par-delà ce fait, il y a plus grave : l'occident avait cru que les valeurs nées du siècle des Lumières étaient à jamais un acquis de notre civilisation - alors que, devant la résurgence des obscurantismes, nous nous avisons qu'il n'en est rien. Résultat : nos "Lumières" se retrouvent face à des idéologies régressives dont l'islamisme radical est le plus terrible exemple. Que s'est-il passé ? Pourquoi l'occident s'est-il endormi tandis que l'histoire enfantait un monstre ? Et qui, en occident, s'est fait le complice de cet enfantement ? C'est ce que cet essai entend explorer. Sur le fond, Alexandra Laignel-Lavastine pense que certaines élites de notre civilisation humaniste et universaliste ont eu du mal à admettre que le Mal - la barbarie, la haine, le refus de l'autre - puisse parfois provenir de ce qu'elles croyaient être le "camp du Bien", celui des damnés de la terre, des exclus, des victimes. A cet égard, le conflit du Proche-Orient est une matrice féconde de malentendus puisque la "victime" (disons, pour être clair, les plus radicaux des Palestiniens) se trouve être celle-là même qui, par glissements discrets, revendique le "choc de civilisations" dont nous constatons chaque jour les conséquences dramatiques. Ce livre, écrit avant le traumatisme des événements récents, en fait singulièrement la généalogie : comment en est-on arrivé là ? Par quel chemin de capitulation ? Alexandra Laignel-Lavastine - qui ne dissimule jamais son engagement intransigeant contre toute forme de racisme et d'antisémitisme - traverse l'histoire récente, ainsi que notre actualité tragique, tout en se référant aux grands systèmes philosophiques qui ont "fait" notre culture.

05/2015

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Philosophie

Vers le meilleur ou le pire des mondes

Depuis des millénaires l'esprit humain, voué à l'incertitude se soutenait en tous lieux de mythes et de légendes. Il les peuplait de présences tutélaires aux pouvoirs magiques dont il fallait apaiser la cruauté ou obtenir la bienveillance. Les collectivités se fédéraient par des rites puissants qui pérennisaient ces croyances. Chacun se voulait inventif, autonome et souvent responsable dans ses activités. Nous voici savants et frénétiquement portés à la maitrise des phénomènes et de la matière jusqu'au contrôle intime des émotions, des passions et des sentiments. Le savoir, la raison, les procédés manipulateurs des maîtres et des "guides" , ou les "bonnes" pratiques d'école, nous semblent propres à fonder le "meilleur des mondes" . Ce monde promet l'omniscience, l'ubiquité, la sérénité, la santé et même la jeunesse éternelle. Nous voulons abolir tout risque et consommer sans limites. Enrichis, nous consentons même (prudemment) au partage social de miettes jetées aux exclus du grand pillage. Seuls les enfants, moins accaparés d'objets pesants et de prétentions, peuplent encore leurs jeux de symboles et de magies où le désir surgit d'un enchantement spontané. Nous voici orphelins d'un sacré faisant contenant et limite. S'accepter soi-même dans son incomplétude et accepter la différence d'autrui devient plus difficile que jadis. Voici le temps des désillusions. Nous voici livrés aux impatiences, aux abus d'usage et aux déceptions finales. Nous voici, toujours insatisfaits, jaloux et de plus en plus solitaires. Il faut s'étourdir de mouvements, de bruits et d'images, si ce n'est de chimies médicales ou des leurres du marketing. Le manque nous stimulait, les complétudes obligatoires nous accablent. Le danger nous inspirait. Les sécurités nous abêtissent. L'effort de survie nous épuisait, les commodités nous stérilisent. Nous savions créer, le professionnalisme nous robotise. Voici un monde aseptisé et faussement bienveillant. Est-il toujours humain ?

06/2018

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Récits de voyage

Par monts et déserts

Après les Calanques de son enfance, il y a la montagne, et puis le désert. Mais durant ces presque 50 ans, montagne et désert s'imbriquent ; la montagne est parfois déserte et le désert souvent montagneux. Odette raconte son voyage, cristallise ses émotions dans l'écriture. Elle nous emmène, elle nous déboussole, elle nous entraine à sa suite d'un voyage grave comme une longue réflexion à un voyage plein de vie, en compagnie d'amis. Parfois elle marche sur les pas de ces prédécesseurs avec l'intention de les faire revivre, tel le géographe Capot-Rey qui est le prétexte à l'Everest saharien des Bernezat, tels les savants de toutes disciplines qui ont cerné ce massif de Téfedest qu'elle arpente. Parfois son voyage vagabonde avec légèreté, et son récit met alors en valeur ses compagnons, qu'ils soient touristes comme elle, Berbères, Vieux Croyants de Sibérie, Llucià de Majorque, Russes géologues au Kamtchatka ou copains de rando dans les Dolomites ou la Sierra Nevada. Voyages de paysages mais aussi voyages de visages. C'est bien là qu'est une autre dimension de son voyage. Odette (Eux, les Bernouzes, les Nous et les On), de leurs rencontres font des passerelles. Ils sont passeurs de découvertes, de connaissances, de connivences et de petits bonheurs. Ils transmettent. Et en plus de l'écriture, Odette nous transmets son observation à travers son crayon, son fusain, son pinceau. Elle nous offre trois traits pour un croquis et une palette de couleurs pour un désert et une montagne que nous ne savions pas imaginer aussi gais et vivants. Et au bout de ces presque 50 ans de vadrouille, il y a le bilan, l'irréversible et irrémédiable mutation…

11/2016

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Critique littéraire

Samuel Beckett. D'une langue à l’autre : l'outre-verbe

"Nous savions qu'en dehors d'avoir remporté le prix Nobel de littérature et d'avoir écrit quelques-unes des plus grandes pièces de théâtre du xxe siècle, ce type aimait boire du whisky, fumer de drôles de petits cigares, bavarder, rire et raconter des histoires". Ainsi l'un de ses amis évoque Samuel Beckett au soir de sa vie (cité par James Knowlson, p. 815). Il aurait pu dire aussi que l'auteur de En attendant Godot fut champion de boxe et de cricket, dangereusement casse-cou dans sa jeunesse en Irlande puis en France, médaillé en 1945 de la Croix de Guerre et de la Résistance. Appuyé assidûment sur sa biographie, c'est bien la présence physique de l'écrivain que cet ouvrage relève en premier, notant une impétuosité et une détermination tout à fait singulières, une excitation "d'outre-verbe" qu'il veut garder en s'en gardant. Justement, Beckett semble découvrir tôt que le polyglottisme soutient une conservation de son ébullition intime autant qu'une possibilité créative sur elle. Avant de considérer la maturation de l'oeuvre liée à sa composition en français, c'est donc son appétit juvénile pour les langues étrangères qui est suivi ici, en montrant comment la langue non maternelle permet une distanciation des empreintes familières mais, également, le moyen d'un retour vers le creuset de sa propre langue, son corps et ses accords originaires. Par là, et d'autant plus si elle ne relève le frottement de ses langues, il se dévoile les contre-sens possibles d'une psychanalyse appliquée à l'art de Samuel Beckett, sa complicité profonde avec celui de Buster Keaton et, finalement, une identité remarquable entre son auto-traduction et la transe hypnotique.

02/2020

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Littérature française

El tiot del cité Archevêque (Fils de mineur et fier de l'être)

Ce livre, je l'ai écrit pour mes parents, pour mes enfants, pour mes nombreux neveux et nièces, pour Patrick, mon neveu qui, comme moi, se bat avec la maladie, et surtout pour prouver au monde, si cela est encore nécessaire, que nous les enfants de mineurs, les enfants des corons, nous sommes comme tout le monde. Nous n'avons jamais été des bêtes de foire. Les mineurs, nos pères, ont toujours été des gens simples, travailleurs, courageux, souvent disciplinés, et surtout des travailleurs acharnés, respectables, dévoués, et sachant ce que les mots "fraternité" et "respect" veulent dire. Ils ont toujours été fiers de leur métier, de leur travail. Ils savaient que le mot "ami" existait. J'ai écrit ces lignes pour qu'une fois pour toute, on les respecte. J'ai eu beaucoup de plaisir à écrire ce livre, les souvenirs que j'y décris ne sont que des souvenirs ! J'ai essayé d'être le plus rigoureux possible dans leur récit ! Je pense que beaucoup de personnes qui le liront, se retrouveront à travers les chapitres. Je n'ai pas pu, pas osé trop raconter d'anecdotes personnelles, car il s'agissait de leur vie privée, et ce n'est pas facile. A tous mes camarades de cité, d'école, de collège, c'est un peu aussi pour vous tous que j'ai écrit ces pages, elles vont vous faire revenir plus de 65 ans en arrière. J'ai vécu avec vous tous, à cette époque, je peux vous l'assurer aujourd'hui, sans doute l'une des meilleures parties de ma vie.

06/2020

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Développement personnel

33 Méditations. Les ressources de l´humain

Nous possédons chacun des zones de ressources parfaitement réalisées. des zones parfaites, au fonctionnement optimal. Nous avons tous une étincelle de perfection en nous, et le simple fait de les reconnaître va vous permettre de les utiliser pour assister la globalité de votre être à avancer sur son chemin : voici le message principal, révolutionnaire dans sa perspective. de ce livre. Vous allez découvrir et apprendre à utiliser 33 trésors ; 33 outils révélés chez différentes personnes, qu'elle a pu réassembler lors de ses séances d'observation durant plus de 3 ans. Chacun d'entre eux correspond à une zone parfaitement réalisée chez l'une de ces personnes, avec l'avantage de pouvoir être appelé par nous en cas de besoin. Ces outils agissent sur l'un ou plusieurs de nos corps et sont des aides précieuses pour identifier, débloquer, ou améliorer des éléments de notre être au moment opportun sur notre chemin de vie. Ils proposent un cheminement cohérent . exister, faire, se reconnaître, être, unir et rayonner. Chaque outil est abondamment illustré, son origine établie, son fonctionnement expliqué. Ce livre s'adresse autant au praticien souhaitant comprendre et accompagner ses patients qu'à l'aventurier de la vie à la recherche d'outils lui permettant d'avancer sur son chemin à pas de géant. Chaque outil présenté ici, de manière simple et accessible à tous ; peut être appelé par un mantra, un mudra ou une méditation guidée. En complément : "33 trésors", guide complet de chaque outil ; "Anatomie des corps subtils" (à paraître en 2019), des planches et explications détaillées du fonctionnement des différents corps, de leurs organes, fonctions et composantes.

10/2019

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Histoire de France

Des origines du premier duché d'Aquitaine

Grégoire de Tours nous apprend que Clovis, par sa victoire de Vouillé en 507, conquit toute la Gaule méridionale (moins la Septimanie) et nous savons, par des témoignages certains, qu'au commencement du VIIe siècle cette vaste région était encore au pouvoir des Mérovingiens. Dans les premières années du VIIIe siècle, vers 718, les chroniqueurs nous montrent ce même pays constitué en un duché indépendant, le duché d'Aquitaine. Comment cela s'est-il fait ? Les témoins du viie siècle n'en disent à peu près rien. Il faut évidemment, pour relier les rares indications qu'ils nous fournissent, recourir aux hypothèses. M. Fauriel, l'historien de la Gaule méridionale, assigne deux causes à cette obscure révolution : L'existence en Aquitaine, dès le commencement du VIIe siècle, d'une véritable dynastie de ducs nationaux. Malheureusement tout ce qui concerne cette dynastie n'a d'autre fondement que la charte d'Alaon ; or, depuis la célèbre dissertation de M Rabanis, la charte d'Alaon est bannie de l'histoire. "La lutte des Aquitains contre les Francs", c'est-à-dire la lutte des races, l'effort continu, "national", d'une race conquise contre une race conquérante. Cette explication suppose dans la Gaule méridionale, au VIIe siècle, un esprit national que nous n'y apercevons pas. La question reste donc à peu près entière. Nous avons essayé dans cette étude, — en rassemblant tous les indices qui nous restent, en les examinant de près, en y ajoutant aussi quelques conjectures, — sinon de résoudre complètement le problème, du moins de le circonscrire, de réduire la part d'inconnu qu'il renferme... (Avant-propos de l'édition originale de 1881.

10/2019

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Religion

Quand il n'existe pas de réponses simples. Un regard différent sur Dieu, la souffrance et le mal

Comment un Dieu d'amour peut-il permettre que des choses terribles arrivent dans nos vies ? Les chrétiens pensent souvent qu'ils sont outillés pour faire face aux tragédies qui peuvent survenir dans leur vie. Cependant, comme la plupart des gens, ils pensent qu'ils n'auront sans doute jamais à passer par ce type d'expériences. Que se passe-t-il lorsque nous suivons la volonté de Dieu au meilleur de nos capacités et que nous avons le coeur brisé par les épreuves ? Sommes-nous toujours sincères lorsque nous prions en demandant à Dieu qu'il accomplisse sa volonté ? Faisons-nous confiance à Dieu seulement lorsque tout va bien ou lorsque nos épreuves sont supportables ? John Feinberg est bien placé pour nous entretenir au sujet des épreuves et de la souffrance. En 1987, sa femme a reçu un diagnostic de maladie génétique incurable. Sa femme, Patricia, et lui ont été éprouvés dans leur foi et leur approche de la bonté de Dieu face au fléau de la souffrance. De plus, ils ont découvert à quel point leur communauté chrétienne comprenait mal comment soutenir les personnes en crise. Ce livre présente le problème de la souffrance sous tous ses angles. En se basant sur son expérience, l'auteur aborde la question de la justice de Dieu en examinant la nature de Dieu et de la grâce. Il explore les raisons bibliques pour lesquelles nous devrions éviter les platitudes et les clichés lorsque nous parlons à des personnes qui souffrent. Ensuite, il présente une approche qui peut réellement réconforter et encourager ceux qui sont en difficulté.

08/2019

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Pédagogie

Hors-classes

Hors-classes est le récit d’une passion, celle d’enseigner et d’instruire. C’est une expérience de vie, autant qu’un essai sur l’Education nationale ou ce que l’Éducation nationale fait de ses professeurs et de ses maîtres. C’est une réflexion qui ouvre des fenêtres sur d’autres possibles. Mais la hors-classe est aussi une récompense finale, le graal que tous les enseignants souhaitent obtenir à la fin de leur carrière et l’Administration a des ruses pour les donner avec parcimonie… ou ne jamais les donner ou les donner tout en ne les donnant pas !!! Oui, vous avez bien lu, les donner tout en ne les donnant pas ! Stupéfiant ! Voici un extrait de la lettre que les parents d’élèves ont adressée à l’auteure, à l’occasion de son départ à la retraite : Il est précieux, quand on laisse nos enfants aux portes de l’école, de savoir qu’ils y entrent en confiance, le cœur léger et l’esprit libre. Et ça a été le cas pour la plupart de vos élèves… Tous ceux qui ont eu la chance de côtoyer vos classes ont été transformés. À vos côtés, nous les avons vus grandir, prendre de l’assurance, croire en eux et en la musique qui vient d’ailleurs… Il est important pour nos enfants de croiser durant leur scolarité des enseignants passionnés, mais vous avez fait plus que ça : vous leur avez transmis la passion du savoir et de la découverte. Vous leur avez aussi appris le respect, l’écoute, l’attention à l’autre.

08/2019

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Policiers

Madame Stoeffel

"Le négoce de vins avait pris une bonne vitesse de croisière quand, tout à coup, le drame est venu s'imposer : Pierre Stoeffel, comme souvent, en particulier le lundi 12 février, a quitté son domicile au petit matin. Il s'est rendu à l'aéroport CDG pour prendre un avion qui le mènerait à un rendez-vous avec un prospect autrichien susceptible de lui passer une commande appréciable. Il ne rentra jamais. C'était le 12 février dernier, vous disais-je, date qui doit vous dire quelque chose : l'attentat à Charles de Gaulle, 8 morts, 34 blessés ! " Puis c'est Martine, la veuve, qui disparaît mystérieusement. Augustin Touzain, un ami du couple, donne l'alerte. Il est d'abord confronté à un commissaire incompétent qui sera heureusement remplacé par Didier Daudruit. Celui-ci, efficace et dynamique, veut voir l'enquête avancer à grands pas tout en respectant scrupuleusement les procédures. Dans ce but, il met à contribution ses relations d'études pour voir cette enquête bouclée sans les délais habituels. Il convaincra sans mal Francis Nederland, le comptable des Stoeffel, de l'aider afin de multiplier les chances de retrouver Martine Stoeffel vivante, grâce à une investigation rapide. Cette "police parallèle", collaboration basée sur de bonnes intentions, suffira-t-elle à résoudre l'énigme de l'étrange disparition ? Une immersion dans les coulisses d'une enquête policière avec des éléments très détaillés qui permettent de découvrir des méthodes et pratiques judiciaires. Tenu en haleine par de nombreuses découvertes ainsi que d'impressionnants rebondissements, le lecteur, habilement embarqué jusqu'à Vienne, se sentira aussi enquêteur. Il tentera de reconstituer le puzzle, ce qui le conduira à bien des surprises...

11/2020

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Critique littéraire

Parole et geste dans la tragédie grecque. A la lumière des trois "Electre"

Imaginez-vous à Athènes, vers 414 avant J.-C. Dans le théâtre de Dionysos sous l'Acropole. Gradins en bois, solde terre battue, et pour seul décor un bâtiment rudimentaire, doté d'une grande porte. Au programme, Electre de Sophocle. La porte s'ouvre, Electre apparaît. C'est la fille de Clytemnestre et d'Agamemnon. Clytemnestre a assassiné Agamemnon à son retour de Troie, après dix ans de guerre. Elle règne aux côtés de son amant, Egisthe. Electre vient hurler sa peine devant le palais de Mycènes, face aux 12 000 spectateurs athéniens. Elle prend à témoin le jour qui se lève, rappelle le meurtre affreux de son père, invoque les déesses de la vengeance. Sophocle La représente ainsi, accablée par le deuil. Grâce à une tradition longue de 2 400 ans, nous connaissons les mots d'Electre prononcés ce jour-là : ceux de l'héroïne, ceux du poète, ceux de l'acteur derrière le masque. Nous avons le texte qui nous permet d'imaginer les gestes. Et de là les effets de scène, l'émotion des spectateurs, le spectacle vivant. Le présent ouvrage part à La recherche de ces gestes perdus. Entre les lignes des trois "Electre" d'Eschyle, Sophocle et Euripide, il décèle des gestes de différentes natures : jeu et danse du comédien ; actes de parole d'Electre qui prie, se lamente, jure, maudit ; figures stylistiques par lesquelles le poète donne corps au texte. Or ces différents "gestes" semblent se compléter, se répondre... Pour s'en assurer, il faut adopter une autre lecture : mobiliser, comme le public grec, l'ouïe et le regard.

01/2021

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Littérature française

Le tourbillon des âmes

Laurent et Ophélie ont décidé de ne plus accepter la rudesse du climat qui règne sur terre. Ils se réfugient, chacun à leur manière, dans leurs pensées, qu’ils exploitent, sans management. Ils imaginent un monde où il ferait bon vivre, avec des situations moins hasardeuses… La greffe envisagée, ne tient pas. Ils assistent impuissants, à ce monde qui se détruit, lui-même, sous l’effet de pouvoirs qu’ils qualifient de maléfiques. Laurent voudrait comprendre les raisons de cet embrasement et entame un dialogue, avec ce qu’il considère comme l’image de sa conscience, il en déduit que l’homme s’est rendu coupable, en jouant trop souvent avec le feu, et que la terre soumise à des mutilations permanentes, se venge maintenant. Laurent ne peut s’empêcher de penser qu’il est, un peu, à l’origine de cette empreinte du péché et s’étonne de voir que les hommes ne savent plus rêver ? Il est devenu, lui-même, un robot sans âme, un esprit chagrin parfois "plus raisonneur que poète". Il recherchera toujours, des interprétations, qui bousculeront la pensée traditionnelle, incorporée, elle aussi, dans toutes les spéculations de l’esprit. C’est au beau milieu de ce désordre bâclé, que Laurent retrouvera une certaine lucidité. Son esprit tortueux s’aventurera, néanmoins, dans les définitions contradictoires. Il affirmera par exemple que "si nous n’exprimons pas le contraire de ce que nous pensons, nous n’avons rien dit". Il se pose les questions qui jaillissent, d’une façon hybride dans toutes les mémoires?: qui suis-je?? Quel est mon rôle ? Ma fonction ? Mon but ? Sur cette planète hostile et délabrée…

01/2021

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Sciences politiques

La laïcité au quotidien. Guide pratique

Nous avons tous en tête des " affaires " traitées autant par les médias qu'utilisées par le personnel politique, dans lesquelles la " laïcité " tient le mauvais rôle. La loi qui a instauré la séparation des Eglises et de l'Etat semblait donner une ligne de conduite claire. Mais la morale laïque se heurte à des obstacles nouveaux, nés souvent du brouillage entre le public et le privé, de la prééminence de l'individu sur le citoyen. Chacun garde en mémoire les faits de société qui semblent remettre en cause son principe, comme s'il s'opposait, par des glissements continus, aux convictions personnelles : la cantine scolaire doit-elle proposer différents types de repas ? le caricaturiste peut-il faire preuve d'irrévérence sans être sous le coup d'une condamnation ? peut-on autoriser le travail pendant le " jour du seigneur " ? dans quels lieux célébrer les funérailles présidentielles ? est-il acceptable qu'une femme préfère être examinée par une doctoresse plutôt que par un docteur ? A toutes ces questions qui se transforment en casse-tête pour la vie collective, Régis Debray et Didier Leschi répondent en rappelant ce que dit la loi de 1905 sur l'exercice de la laïcité, plus prévoyante qu'on ne le croit, et font également appel au bon sens et à la volonté de vivre selon, comme ils l'écrivent, un " régime de cohabitation civilisée ". 38 cas pratiques, depuis A comme Aumônerie jusqu'à Z comme Zèle (en passant par Cloches et Muezzin, Foulard, Dimanche, Non-mixité, Vues de l'étranger), soumis à l'examen impartial et informé de Régis Debray et de Didier Leschi.

01/2016

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Critique littéraire

Les plus belles pages de la littérature française. Lectures et interprétations

Quarante textes inoubliables, quarante morceaux de bravoure de la littérature française depuis la Ballade des pendus de François Villon jusqu'à La Modification de Michel Butor. Ces pages, nous les avons dans l'oreille et nous les gardons en mémoire. Mais pourquoi sont-elles si remarquables ? Quatre auteurs tentent d'en pénétrer les secrets et de faire partager au lecteur tout ce qui, par-delà la lettre, en fait la saveur et l'esprit. Ils montrent comment ces véritables bijoux au sein même de l'oeuvre font naître encore et toujours de fortes émotions et révèlent parfaitement les vibrations du monde. En écho, des spécialistes des langues étrangères renouvellent notre regard sur ces textes d'exception si souvent traduits par nos voisins anglais, allemands, italiens ou espagnols. Que deviennent le funeste "gibet" de Villon, l'inquiétant "alambic" de Zola, ou la "madeleine" de Proust lorsqu'ils voyagent à l'étranger ? Comment, par exemple, le petit gâteau typiquement français retrouve-t-il ailleurs son goût et son parfum du passé, comment les traducteurs restituent-ils la chaîne imaginaire proustienne ? Les réponses, souvent inattendues, sont éclairantes. Ces "lectures et interprétations", composées d'explications qui suivent le fil du texte ou qui mettent en relief leurs thèmes centraux, sont accompagnées d'encadrés comportant : des informations sur le contexte historique, social et culturel ; des mises en relation avec d'autres textes qui les ont inspirés ou qu'ils ont inspirés ; un compte rendu des traductions du texte ; des illustrations qui mettent en perspective la beauté de la page. Et, pour avoir toujours sous les yeux le texte expliqué, un fascicule où sont rassemblés les morceaux choisis.

12/2007

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Philosophie

La stratégie de l'interprète. Le sens commun et l'univers quotidien

Pourquoi publie-t-on un ouvrage sinon parce qu'on a le désir d'être lu ? Pourquoi les jours de pluie prend-on son parapluie sinon que l'on espère ne pas être mouillé ? Pourquoi demande-t-on son chemin à un inconnu si on ne croyait qu'il saura nous l'indiquer ? Notre univers quotidien est ainsi fait de milliers d'actes qui tous révèlent une psychologie spontanée sur laquelle nous réglons nos rapports à autrui : chacune de nos décisions, même la plus élémentaire, répond à un calcul, à une prévision en termes de désir, de croyance, d'attente, de compréhension. C'est ce que, ordinairement, on appelle le "sens commun". Concernant le monde des objets physiques, nous avons un système de savoirs et d'attentes, sorte de "physique populaire", dont on n'ignore pas qu'elle n'a plus guère à voir avec la physique scientifique. Pour ce qui concerne le monde de la coexistence de soi avec autrui, notre sens commun est-il plus fiable ? Peut-il même être l'objet d'une réflexion philosophique ? A cette question, Daniel C. Dennett s'est attaché, démontrant que le sens commun est notre seule capacité générale à interpréter nos semblables, à la condition qu'on le comprenne en termes de perspective intentionnelle. Le sens commun est notre stratégie prédictive qui définit, grâce à la notion de croyance, nos horizons d'attente dans nos rapports de tout instant avec autrui. Voilà une réponse — développée dans le domaine, en plein bouleversement, de la philosophie de l'esprit — qui, sans en avoir l'air, ébranle bien des certitudes en sciences humaines.

10/1990

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Sciences historiques

Bordeaux années 1950

Bordeaux dans les années 1950, semble une ville tout droit sortie des romans de Mauriac, fermée, secrète, repliée sur son passé. Certes, le poids de la guerre est là. Mais Bordeaux est loin d'avoir été, comme Lyon, capitale de la Résistance. Elle ne fut pas une ville rasée par les bombardements alliés comme Royan, Saint-Malo, ou Le Havre. Elle garde un amour inavoué à son maire déchu, Adrien Marquet, frappé d'indignité nationale, mais tant aimé des Bordelais. Se souvenant de sa fortune du XIXe siècle, elle croit son port éternel. Elle s'est donnée une nouvelle virginité avec un jeune général qu'elle regarde avec méfiance. Ville de l'Ouest tournée vers les terres, à cheval sur un fleuve auquel elle tourne le dos, capitale sans arrière-pays, qu'elle est mystérieuse, belle et attachante, cette ville des secrets, arrimée à son passé, hésitante devant l'avenir, fermée sur les lourds mystères cachés derrière ses murs noirs. Et pourtant, dans ces années 1950 où Bordeaux a du mal à sortir de la guerre, les mutations se préparent, les énergies bouillonnent, la création mûrit, la vie surgit. Alors que les derniers paquebots de ligne tracent leurs sillages, que le procès de Marie Besnard a des parfums de Thérèse Desqueyroux, qu'amoindries arrivent les nouvelles d'une guerre coloniale qui se perd quelque part en Indochine et celle qui débute puis se développe en Algérie, Bordeaux en silence fabrique son avenir, prépare son épanouissement à venir. C'est ce Bordeaux, sombre et vivant, ce Bordeaux des années 1950, que nous avons voulu faire revivre.

12/2018

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Histoire internationale

Mozambique. De la colonisation portuguaise à la libération nationale

Le 3 février 1969, Eduardo Mondlane, fondateur et premier président du Front de Libération du Mozambique (FRELIMO) était assassiné à Dar es Salaam. Dix ans après, son livre, The Struggle for Mozambique, à peine achevé au moment de sa mort, reste une présentation sans équivalent de la colonisation portugaise au Mozambique, du mode de production et d'exploitation, des relations sociales, de l'idéologie et du système d'éducation qu'elle a modelés. Mais cet ouvrage est également un classique de la décolonisation. Mondlane y analyse comment s'est constitué le nationalisme mozambicain, à partir de l'expérience commune de souffrances et de résistance au colonialisme portugais. Un nationalisme qui s'est exprimé à travers des révoltes armées, des formes culturelles - notamment la poésie -, des mouvements revendicatifs brutalement réprimes. Le 25 juin 1962, le FRELIMO se constituait. Le 25 septembre 1964, la lutte armée était déclenchée. Du 20 au 25 juillet 1968, le FRELIMO tenait son deuxième congrès au cours duquel triomphaient les thèses de la guerre populaire prolongée et de l'édification dans les régions libérées d'une société nouvelle, laboratoire pour l'avenir du pays. Mondlane retrace, en tant qu'acteur principal et à partir d'une documentation vivante et de nombreux témoignages, les étapes de ce processus qui aboutira le 25 juin 1975 à la proclamation de la République Populaire du Mozambique. Tel est le contenu de l'ouvrage dont nous présentons la première traduction française et que nous avons fait suivre de documents politiques majeurs qui nous éclairent les raisons de l'assassinat de Mondlane. - Le centre d'information sur le Mozambique le groupe Afrique-Lausanne -

01/2018