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Romain Rolland

Extraits

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Poches Littérature internation

Oeuvres. Tome 3

Linda Lê, fervente "istratienne", a rassemblé ici en trois volumes l'oeuvre quasi complète de Panaït Istrati, vagabond roumain qui avait décidé à trente ans de raconter le monde et sa vie en français, et qui fut salué par l'enthousiasme de ses pairs.

03/2015

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Rousseau

L'Antiquité politique de Jean-Jacques Rousseau. Entre exemples et modèles

Une étude littéraire de la représentation de l'Antiquité dans les oeuvres politiques de Jean-Jacques Rousseau montre comment il transforme l'idée classique de l'exemplarité en modèles politiques modernes. Chez lui, la République romaine modélise le rapport entre formation morale et activité civique.

01/2022

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Littérature française

9 : Tome 1, C'est arrivé la nuit ; Tome 2, Le crépuscule des fauves

Les deux premiers tomes de la série réunis dans un magnifique volume cartonné. Ils sont hors-la-loi Mais ils oeuvrent pour le bien Ils sont amis et partagent leurs secrets Pourtant ils ne se sont jamais rencontrés Jusqu'au jour où... 9 Robins des Bois d'aujourd'hui, 9 hors la loi qui oeuvrent pour le bien au péril de leur vie. Un roman d'espionnage engagé qui dévoile de manière éblouissante les dérives de notre époque. Mot de l'auteur : " Depuis vingt ans, j'écris pour voir le monde en couleurs... Pour me calmer aussi ! ... Mais à quoi sert d'être romancier, si ce n'est pour raconter des histoires qui interpellent, pour se poser des questions ? Je m'en suis posé à chaque page. Alors j'ai mené l'enquête, aussi mordu qu'un reporter, résolu. Je suis parti à la rencontre des vrais protagonistes, des hors-la-loi au coeur d'or, des vilains bien sous tous rapports, des manipulateurs, des faussaires, des passeurs, des assassins en col blanc, des putains magnifiques, des journalistes risquant leur peau pour que la vérité éclate, et, ce faisant, j'ai découvert l'indicible. Cette histoire a bien failli me rendre schizophrénique... J'avais pour habitude de me laisser entraîner par deux personnages auxquels je m'attachais, et le roman terminé, je les laissais partir ensemble. Mais cette fois, ils sont 9 et forment une bande de copains à laquelle j'ai tout fait pour appartenir. Et j'y suis arrivé, possédé. Cette année, nul besoin de leur dire au revoir. Parce que l'histoire continue et qu'elle est loin d'être terminée. Bienvenue dans le monde de 9 ! Et bonne lecture, " Marc Levy Ils en parlent : " Vous avez réussi un roman qu'on ne peut pas lâcher. On est entre Millénium et James Bond, avec un rythme haletant, une écriture électrique. Le roman se dévore comme une série. " François Busnel, La Grande Librairie. " Les portraits des personnages sont magnifiques avec leur fêlure et leur passé... Le fabuleux conteur sait tenir en haleine son lecteur. " Le Figaro Littéraire, Mohammed Aïssaoui. " Marc Levy signe une fresque ambitieuse. Un panaché de Millénium et de James Bond. " RTL, Bernard Lehut. " Un roman à cent à l'heure qui se dévore comme une excellente série. Emouvant, intelligent et très engagé. Vivement le tome 2 ! " Le Parisien. " Un suspens trépidant à travers le monde. Vous allez adorer ces 9 personnages". Patrick Simonin, TV5 Monde. " Les personnages sont formidables, on les aime tout de suite". BFM. " Un roman fort et palpitant". Version Femina . " Il y a du suspens, c'est haletant tout du long". Catherine Ceylac, Clique, Canal Plus.

12/2021

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Littérature française

Louise et les Méandres de la vie. Vie, pensée et voyage spirituel de Jalal Od-Dîn Rûmî

Les cambrioleurs ont pris tout ce qu'ils pouvaient prendre. Dont l'ordinateur vert d'eau. L'ordinateur qui contenait la seule et unique copie du roman que Louise venait d'achever. Des heures et des heures de travail envolées, dérobées. Louise se laisse sombrer... A quoi bon continuer ? Alors qu'elle tente de redonner un sens à sa triste existence, à quelques kilomètres de là, Pierre, aidé par son ami Lucien, a enfin décidé de percer à jour les secrets de son passé. Pour poursuivre ses recherches, il achète un nouvel ordinateur. Un ordinateur d'occasion, vert d'eau. Les traces de l'ancienne propriétaire n'ont pas été complètement effacées... Dans ce roman d'une grande élégance, Valérie Winnykamien brosse avec subtilité le portrait de personnages au destin singulier, abîmés par les méandres de la vie, qui, malgré tout, trouvent en eux-mêmes et en autrui la force de se battre. Les cambrioleurs ont pris tout ce qu'ils pouvaient prendre. Dont l'ordinateur vert d'eau. L'ordinateur qui contenait la seule et unique copie du roman que Louise venait d'achever. Des heures et des heures de travail envolées, dérobées. Louise se laisse sombrer... A quoi bon continuer ? Alors qu'elle tente de redonner un sens à sa triste existence, à quelques kilomètres de là, Pierre, aidé par son ami Lucien, a enfin décidé de percer à jour les secrets de son passé. Pour poursuivre ses recherches, il achète un nouvel ordinateur. Un ordinateur d'occasion, vert d'eau. Les traces de l'ancienne propriétaire n'ont pas été complètement effacées... Dans ce roman d'une grande élégance, Valérie Winnykamien brosse avec subtilité le portrait de personnages au destin singulier, abîmés par les méandres de la vie, qui, malgré tout, trouvent en eux-mêmes et en autrui la force de se battre. Les cambrioleurs ont pris tout ce qu'ils pouvaient prendre. Dont l'ordinateur vert d'eau. L'ordinateur qui contenait la seule et unique copie du roman que Louise venait d'achever. Des heures et des heures de travail envolées, dérobées. Louise se laisse sombrer... A quoi bon continuer ? Alors qu'elle tente de redonner un sens à sa triste existence, à quelques kilomètres de là, Pierre, aidé par son ami Lucien, a enfin décidé de percer à jour les secrets de son passé. Pour poursuivre ses recherches, il achète un nouvel ordinateur. Un ordinateur d'occasion, vert d'eau. Les traces de l'ancienne propriétaire n'ont pas été complètement effacées... Dans ce roman d'une grande élégance, Valérie Winnykamien brosse avec subtilité le portrait de personnages au destin singulier, abîmés par les méandres de la vie, qui, malgré tout, trouvent en eux-mêmes et en autrui la force de se battre.

07/2021

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Pléiades

Voyages extraordinaires. Voyage au centre de la Terre ; De la Terre à la Lune ; Autour de la Lune ; Le testament d'un excentrique

"Résumer toutes les connaissances géographiques, géologiques, physiques, astronomiques, amassés par la science moderne, et refaire, sous la forme attrayante et pittoresque qui lui est propre, l'histoire de l'univers", tel était le programme que Jules Verne se fixait en 1866, à en croire la prose de son éditeur, Pierre-Jules Hetzel. Des entrailles de la Terre aux profondeurs célestes, en passant par la surface de "notre sphéroïde", tel est le parcours que propose ce volume, qui réunit trois des romans les plus célèbres de Verne et un dernier, moins connu mais dont la fortune ne fut pas négligeable. Parcours dans l'espace, dans le temps, et dans notre propre histoire : de la faune préhistorique du centre de la Terre à la moderne conquête de l'infini stellaire, Jules Verne conduit son lecteur sur la route d'un voyage intérieur. Publiés entre 1864 et 1870, Voyage au centre de la Terre, De la Terre à la Lune et Autour de la Lune assoient la célébrité de leur auteur. Ils mènent aux confins des mondes connus, à la recherche du "point suprême" (M. Butor), là où réel et irréel se confondent. Une fois parcourus ces mondes insondés, une fois explorées les régions mythiques où l'homme doit se dépasser, il ne reste plus que la surface du globe terrestre à sillonner. Il n'y aurait alors plus de "voyages extraordinaires" ? Le Testament d'un excentrique, roman tardif (1899), fait d'un pays, les Etats-Unis, un gigantesque terrain de jeu. Dans une lettre de 1898 à son éditeur, Verne s'exclame : "j'en ai absolument fini avec les enfants qui cherchent leur père, les pères qui cherchent leurs enfants, les femmes qui cherchent leurs maris, etc". Le but de ce nouveau voyage (tout aussi extraordinaire que les autres) sera le voyage lui-même, et son utilité ne réside plus que dans les aléas des profits et des pertes réalisés à coups de dés. Six puis sept concurrents parcourent le pays au gré d'un gigantesque jeu de l'oie organisé par un milliardaire dont ils espèrent hériter. Jules Verne inverse ses procédés habituels : après des voyages guidés par le sens vient le temps du non-sens géographique dans un voyage littéralement "désorienté". Plus de terrains à conquérir mais des terrains déjà conquis à parcourir au rythme d'une course folle, insensée. Roman qui érige la contrainte en règle et qui par là-même fait preuve d'une liberté inouïe, Le Testament d'un excentrique a eu un héritage foisonnant : de Queneau à Cortázar, sans oublier Perec, qui aurait voulu "écrire des romans comme Jules Verne". Roman scientifique, roman d'anticipation, roman d'initiation ou encore roman à contraintes, les facettes de l'oeuvre de Jules Verne se télescopent pour ouvrir les portes de notre imaginaire.

04/2016

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Histoire de France

La Révolution française. Un évènement de raison sensible 1787-1799

Sommaire Avant propos 1. La conscience historique de la Révolution française, de 1789 à aujourd'hui Approfondissement - L'histoire en partage (G. Mazeau) PARTIE 1 - Devenir libre et souverain : une rupture démocratique ? 2. Les noeuds d'une dynamique politique extraordinaire : la convocation des Etats généraux Approfondissement - "Enfin le peuple pense" : du stigmate à la Révolution (D. Cohen) 3. Subvertir l'Ancien Régime, créer la Nation 4.
La fabrique d'un nouveau monde politique : normes juridiques et institutions sociales, de 1789 à l'été 1791 5. L'attente républicaine : de la fusillade du Champ-de-Mars au 9 août 1792 Approfondissement - Dossier sur le réseau des Roland (N. Perl-Rosenthal) 6. La vengeance souveraine ou l'énigme de la Terreur, 10 août 1792-27 juillet 1794 (9 thermidor an II) 7. Une République sans vertu ni terreur, 9 thermidor an II-18 brumaire an VIII Approfondissement - Penser l'après coup de la Terreur en interrogeant le concept de trauma (R.
Steinberg) PARTIE 2 - Religions, Révolution et Contre-révolution 8. Les catholiques entre Révolution et Contre-révolution, de 1789 à 1793 9. Transports sacrés révolutionnaires, volontés déchristianisatrices et liberté religieuse, de 1789 à 1794 Approfondissement - L'investissement symbolique et financier comme forme d'adhésion au décret du 18 floréal an II (7 mai 1794) (J. Smyth) 10. Le pluralisme religieux, de Thermidor au Concordat PARTIE 3 - Vie, bonheur, justice 11.
Les économies politiques du moment révolutionnaire 12. L'individu révolutionnaire, membre du peuple souverain 13. A la vie à la mort, l'ardeur patriotique 14. L'inquiétude du bonheur, l'inquiétude d'une liberté à transmettre PARTIE 4 - Une révolution universelle ? 15. La Révolution française, un modèle pour le monde ? Approfondissement - Révolution française, révolution atlantique ? (M. Belissa) 16.
Faire la guerre à la Contre-révolution 17. Questions coloniales et abolition de l'esclavage Approfondissement - Barnave et la question coloniale (S. Degachi) Repères chronologiques L'AUTEUR : SOPHIE WAHNICH, directrice de recherche au CNRS, Institut interdisciplinaire d'anthropologie du contemporain CNRS-EHESS. Avec des approfondissements historiographiques thématiques rédigés par des historiens français et étrangers.
GUILLAUME MAZEAU, maître de conférences à l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne. DEBORAH COHEN, maître de conférences à l'université de Provence. NATHAN PERL ROSENTHAL, professeur, University Southern California. RONEN STEINBERG, professeur à Michigan University. JON SMYTH, docteur en histoire, London University. MARC BELISSA, Maître de conférences à Paris-Ouest. SOUAD DEGACHI, doctorante en histoire, Paris-VII.

09/2012

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XXe siècle

Ecumes amères . Marins pêcheur, la découverte d'un monde

Ecumes amères est le récit de personnages fréquentant une pension maritime de Boulogne, dans la seconde moitié du 20e siècle. Un lieu qui semble fictif, ouvert à tous vents et en même temps très fermé. "Ecumes amères" est la traduction d'une mer omniprésente. Ce sont aussi les écumes de la colère, de l'indignation, de la rancoeur, de la tristesse, de la mélancolie des différents personnages de ce livre dont le lecteur découvre la plus profonde intimité. A partir des souvenirs de Louisette, fille cadette des tenanciers du Lieu Charles et Simone, se croisent Fatty, un Anglais borgne et râleur, marin à mi-temps, Colly l'Africain, le Sage de la bande, enrôlé dans la Marchande, Le Gall, jeune Breton impétueux, débarqué à Boulogne au terme d'une nuit d'escale agitée, Paulo, un chasse-marée éclopé et alcoolique, qui vit avec d'autres gars désoeuvrés dans un bunker, Roland, pêcheur artisanal, en provenance du port voisin d'Etaples, qui est le point d'ancrage pour décrire, avec sa famille, la communauté maritime dont il est issu. Le lecteur découvre les secrets de chacun en entrant dans leur intimité, avec pour toile de fond la beauté et la rudesse de la mer. L'occasion d'évoquer la religion, le blasphème, le racisme, la famille, la bâtardise, la misère, la sexualité, l'injustice, la précarité, le courage... La personnalité des uns et des autres donne le relief à cette histoire, qui veille à proposer des rebondissements et des liens inattendus. L'amertume demeure au-delà du vécu. Dominique Dachicourt est né et a grandi à Etaples, dans une maison traditionnelle du quartier de la marine. Fils de pêcheurs, il ne prend pas le relais de ses aïeuls installés dans la cité portuaire depuis trois siècles. Après une dizaine d'années dans la fonction publique territoriale, il devient professeur des écoles, en France et en école européenne à Bruxelles. Il collaborera également, durant une vingtaine d'années, à la rédaction de nombreux articles dans la Voix du Nord en qualité de correspondant de presse. Il est l'auteur d'un recueil pour enfants "Histoires pour 1m20 et plus" . Poète, nouvelliste. Il est également lauréat de quelques concours de nouvelles, dont celui de la Société littéraire et culturelle Musanostra.

07/2023

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Théâtre

Mises en scène d'Allemagne(s)

Depuis plusieurs décennies, la scène allemande est l'objet d'une fascination sans équivalent dans le monde. En France tout particulièrement : à peine remis de l'"éblouissement" (Roland Barthes) du Berliner Ensemble, le public a pu découvrir, dès les années 1970, une nouvelle génération de metteurs en scène qui renouvelait profondément les modes de travail et les enjeux de la création théâtrale. D'autres depuis ont suivi sans discontinuer, au point que l'exceptionnelle vitalité de ce paysage artistique apparaît toujours comme un modèle et un point de référence obligé. Pourtant, on pourrait reprendre mot pour mot, aujourd'hui, le jugement formulé par Bernard Dort en 1981 : "Sans doute une des raisons du rapport ambivalent que les Français ont au théâtre allemand vient-elle de leur méconnaissance ou, du moins, de leur connaissance fragmentaire, à éclipses, de celui-ci". Trente ans plus tard, en effet, ce que nous savons de ce théâtre reste parcellaire. Bien qu'il soit toujours plus présent sur nos scènes, il n'existe aucun ouvrage d'ensemble pour mettre en perspective les oeuvres de ses metteurs en scène, éclairer leurs choix et analyser leurs conditions de production. C'est ce manque que le présent ouvrage se propose de combler, avec une traversée de plus de quarante ans de créations théâtrales majeures, choisies parmi celles qui ont renouvelé les modes de travail et marqué les mémoires. Replacés dans leur contexte de production, examinés à partir d'enquêtes minutieuses dans les archives, les spectacles, étudiés selon les principes des "Voies de la création théâtrale", font l'objet d'analyses approfondies qui restituent toute la complexité de leurs enjeux et la variété de leurs modes d'élaboration. Réalisé par une équipe de chercheurs internationale, ce volume entend tout à la fois élargir le regard porté sur les scènes d'Outre-Rhin et lui donner une plus grande précision, par le croisement d'approches globalisantes et d'examens détaillés. On y trouvera donc aussi bien l'étude du paysage économique et institutionnel, un aperçu des modes de travail, l'histoire de certains établissements ou le parcours de quelques personnalités que la focalisation sur des réalisations emblématiques. De Stein à Ostermeier, de Grüber à Marthaler, de Peymann à Richter, de Zadek à Castorf, de Schleef à Pollesch, Rimini Protokoll et bien d'autres encore, ce sont ainsi deux générations de maîtres de la mise en scène dont les productions sont ici présentées.

01/2014

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Sociologie

7 millions de travailleurs pauvres. La face cachée des temps modernes

Plus de 7 millions de salariés perçoivent un salaire inférieur à 722 euros par mois et se trouvent dans l'incapacité de se nourrir, de se loger ou de s'habiller décemment, de même que leur famille. Plus de 12 millions ont moins de 843 euros de revenu mensuel. Plus de 3 sans domicile fixe sur 10 ont un boulot à temps complet, partiel ou précaire, gagnent souvent entre 900 et 1300 euros, et cherchent pourtant soir après soir où dormir... Entre la moitié et les deux tiers des femmes qui travaillent ont un contrat au sigle étrange - CES, CIE, CEC... -, touchent moins de 750 euros par mois, ont un enfant, vivent seules ou avec un conjoint au chômage et forment 90 % des familles monoparentales... Nous voilà dans le monde des travailleurs pauvres! Alors que jamais le pays n'a été aussi riche - le PIB est en progression constante depuis les années 1990 -, la précarité s'est développée sur un mode exponentiel. En dix ans, l'intérim a augmenté de 130 %, le nombre de CDD de 60 %, les CDI de seulement 2 %. Plus d'un million de personnes bénéficient du RMI, plus de 500000 de l'allocation solidarité. Cela n'arrive qu'aux autres? Erreur! Tout le monde peut être concerné du jour au lendemain après un drame personnel, un événement familial, un licenciement... Au cours de cette enquête, dans la lignée du Peuple d'en bas de Jack London ou de Dans la dèche à Paris et à Londres de George Orwell, Jacques Cotta a rencontré des personnes qui le savent bien: André, ancien prof surdiplômé, Éric, assureur autodidacte, Jean-François, boucher charcutier, Yves, coiffeur dans la marine reconverti sur la terre ferme, Étienne, informaticien recyclé dans le gardiennage, Roland, manutentionnaire, Jean, jardinier... Autant de travailleurs dont on n'aurait jamais soupçonné, au premier abord, qu'ils pouvaient être touchés par cette nouvelle pauvreté. Ils avaient une famille, une maison, pignon sur rue, et ils ont tout perdu. Le sujet dérange. Hommes politiques et médias n'en parlent que rarement. Tout au plus comptabilise-t-on, en hiver, les morts de froid, en les présentant comme des "SDF", sans autre précision. Puis l'information est reléguée au second plan. Le thème sera sans doute au cœur des débats dans la perspective des élections de 2007. L'occasion, donc, de poser quelques questions à ceux qui nous gouvernent ou qui en ont l'ambition ...

09/2006

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Critique littéraire

Europe N° 1080, avril 2019 : Jean Starobinski, Jean-Pierre Richard

Médecin psychiatre, musicien, homme de vaste culture et d'érudition impeccable, Jean Slarobinski est, dans son indéniable singularité, une des figures majeures de la critique de notre temps. Une extrême rigueur et une extrême liberté caractérisent à la fois ce contemporain capital. Clarté et profondeur vont l'amble chez lui et le signalent, en notre XXIe siècle, comme un homme des Lumières. Qu'il analyse les oeuvres de Rousseau ou de Diderot, la peinture de Tiepolo ou la musique de Mozart, les écrits de Montaigne ou de Benjamin Constant, mais tout aussi bien ceux de Jaccottet, de Bonnefoy ou de Celan, il privilégie une lecture qui, selon ses propres termes, "s'efforce simplement de déceler ladre ou le désordre interne des textes qu'elle interroge, les symboles et les idées selon lesquels la pensée de l'écrivain s'organise". Tout en s'imposant à lui-même, et en attendant du lecteur d'avoir "la mémoire des contextes". Il faut le suivre dans ses analyses subtiles, ses aperçus ingénieux, ses approches parfois paradoxales. Se laisser gagner par cette ampleur, par cette hauteur de vue qui le caractérisent. Accepter d'être surpris et charmé par cette oeuvre dont son ami Yves Bonnefoy avait jadis trouvé le mot juste pour la définir : l'allégresse. Dès 1954, avec la publication de son premier livre, Littérature et sensation, Jean-Pierre Richard imposait une approche tout à fait nouvelle et originale dans le champ de la trinque littéraire. L'ouvrage fit d'emblée salué par Roland Barthes, qui voyait en lui "un livre heureux, c'est-à-dire brillant, juste, chaleureux et utile". Rehaussée par l'éclat d'un style d'une parfaite élégance, la critique se fait rapport sensible et sensuel à la littérature, aux textes, aux mots. Jean-Pierre Richard porte sur les ouvrages qu'il étudie un regard plein d'une empathie qui n'entrave jamais l'analyse, mais au contraire la suscite et la nourrit. Le critique se fait promeneur, herboriste ou explorateur. Il parcourt les oeuvres de Chateaubriand ou de Stendhal, de Mallarmé ou de Jacques Dupin, de Proust ou de Pierre Michon, de Reverdy ou de Pascal Quignard, tous sens aux aguets, attentif aux couleurs, aux odeurs, aux sonorités, à tout ce qui constitue leur atmosphère propre, traquant jusque dans le moindre détail ce qui les rend uniques et par conséquent précieuses.

04/2019

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Monographies

Musée Tomi Ungerer

Depuis son ouverture à Strasbourg en 2007, le musée Tomi Ungerer a fait l'objet de multiples publications. Le premier catalogue, consacré au coeur de la collection, à savoir l'oeuvre prolifique et diversifée de Tomi Ungerer (1931-2019), est paru en 2007 et a été réédité en 2012. Dix ans plus tard, cette publication incontournable connaît sa 3e réédition augmentée et actualisée. Tomi Ungerer, né à Strasbourg en 1931 et décédé à Cork (Irlande) en 2019, a mené une carrière internationale dans le domaine de l'affiche, du livre de jeunesse et du dessin satirique. Caractérisé par une oeuvre protéiforme et un style très personnel, l'artiste participe à plein titre à cette famille d'artistes qui perpétuent la tradition du dessin et de l'illustration dans la lignée de Gustave Doré, Honoré Daumier ou Wilhelm Busch. L'ouvrage, premier opus des publications sur la collection du musée, qui connaît en 2022 sa 3e réédition actualisée et augmentée, s'attache à présenter les pièces majeures de Tomi Ungerer. Un choix iconographique riche illustre les principaux genres abordés par l'artiste dans son abondante oeuvre graphique : dessins de livres pour enfants (Le Géant de Zeralda, Allumette, Les Trois Brigands.), affiches publicitaires (pour des magazines, tels The New York Times ou Village Voice, des publicistes, des manifestations culturelles [Fête de la Musique, Festival de Montreux]), dessins d'observation, dessins satiriques (satires sociale et politique) et érotiques. Trois essais de Thérèse Willer éclairent la présentation des oeuvres : - évoquant le contexte dans lequel s'inscrit cette oeuvre, avec l'implication de Tomi Ungerer dans les recherches graphiques européennes et anglo-saxonnes du XXe siècle, aux côtés d'André François, Jean-Jacques Sempé, Roland Topor, ou encore Ronald Searle, Saul Steinberg ou Maurice Sendak - proposant une analyse détaillée des thématiques jalonnant ses années de création : le couple, la société, la mécanisation, les relations franco-allemandes, le temps, la mort, la guerre, l'injustice et l'intolérance, la nature - détaillant l'histoire et le contenu de la bibliothèque privée de l'artiste constituée de 1270 références d'ouvrages et donnée aux Musées de Strasbourg en 2000. Autrices Sous la direction de Thérèse Willer, conservatrice du musée Tomi Ungerer, Centre international de l'Illustration de 2007 à 2022 Avec les contributions de Thérèse Willer, Claire Hirner

09/2022

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Art contemporain

Monuments de silence. Réappropriations mémorielles dans l’art contemporain

Bunkers de la seconde guerre mondiale désaffectés sur les plages normandes, statues de l'ère soviétique déboulonnés, monuments coloniaux relégués dans l'oubli ; étranges silhouettes, à la fois familières et distantes. Qui décide du paysage mémoriel, de la représentation de la mémoire collective ? Dans Monuments de silence, Anne Bernou interroge et documente la mouvance de la mémoire et la réappropriation par des artistes contemporains de monuments publics du passé, aujourd'hui désinvestis, oubliés ou détruits. De Jochen Gerz et son travail autour des monuments aux morts à la falsification volontaire de la mémoire de Christian Boltanski, des captations de la falaise des Bouddhas géants de Bâmiyân détruits par les talibans de Pascal Convert aux déclinaisons de bunkers opérées par Raphaël Denis, d'Amina Menia et son utilisation des archives des monuments algériens à la réflexion de Thu Van Tran autour des origines et de l'exil, des statues de l'ex-monde soviétique mises en scène par Emilija Skarnulyte aux installations autour de la fragmentation et de l'oubli de Marianne Mispelaëre, plusieurs générations d'artistes figurent dans cet ouvrage, des plus connus aux plus émergents, chacun se penchant à sa façon sur la question de la mouvance de la mémoire et de l'identité ; préfigurant pour certains d'entre eux les mouvements sociaux qui ont surgi aux Etats-Unis notamment, avec le mouvement Black Lives Matters. Chacun sonde, détourne et réactive, avec son langage artistique propre, les tragédies du XXe siècle, le passé colonial, les dominations politiques, et les autoritarismes mémoriels dont la trace parfois monumentale s'impose dans l'espace public. Cette diversité des approches par des artistes qui se confrontent au passé européen plutôt que de l'oblitérer, démontre l'infini registre des regards et des compréhensions, reliant la dimension intime à la dimension historique, dans une réactivation de la mémoire collective génératrice de présent réconcilié. Cet ouvrage porte sur le travail des artistes Mathieu Kleyebe Abonnenc, Niels Ackermann, Sammy Baloji, Joachim Bandau, Guillaume Barborini, Christian Boltanski, Pascal Convert, Sylvain Couzinet-Jacques, Nicolas Daubanes, Raphaël Denis, Leo Fabrizio, Jochen Gerz, Felix Gonzalez-Torres, Marie Havel, Kiluanji Kia Henda, Elizaveta Konovalova, Vladimir Kozin, Roland Anton Laub, Amina Menia, Marianne Mispelaëre, Yan Morvan, Tania Mouraud, Ciprian Muresan, Deimantas Narkevicius, näutil, Mathieu Pernot, Anne Reijniers & Rob Jacobs, Emilija Skarnulyte, Thu-Van Tran, Paul Virilio, VOID (Arnaud Eeckhout & Mauro Vitturini)

03/2023

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Allemagne

Les éminences grises du nazisme

Nombreux sont ceux à avoir contribué, dans l'ombre des principaux représentants du nazisme, à l'ascension d'Hitler et au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Ces éminences grises ont été des artisans puissants des horreurs engendrées par le régime hitlérien. Dietrich Eckart a fait du premier parti nazi, groupuscule que l'on croyait sans grand avenir, une force de déstabilisation majeure de la république de Weimar, à constituer un programme politique, à donner à Hitler la possibilité de s'affirmer en tant que Führer. Otto Dietrich, secrétaire d'Etat à la propagande de 1937 à 1945, joua un rôle majeur dans le contrôle de la presse. Dans la gestion des affaires du parti, des revenus de ses journaux et maisons d'édition, Max Amann occupera des fonctions prépondérantes. Plus orienté vers les milieux de la finance et de l'industrie, Kurt von Schröder, financier de l'ombre du parti nazi et de la SS, sera présent aux heures cruciales de l'accession au pouvoir. Du côté des militaires, plusieurs officiers ont eu leur part au sein de la Reichswehr puis de la Wehrmacht : Walter von Reichenau, dans le sillage du ministre de la Guerre von Blomberg, est de ceux-là. Autre catégorie ayant exercé une influence sinistre : les médecins. Karl Brandt fut, en tant que préconisateur de l'euthanasie et de diverses expérimentations humaines dans les camps de concentration, une autorité médicale suprême du IIIe Reich. Ernst Grawitz, dignitaire de la SS, fut un invraisemblable directeur de la Croix-Rouge allemande, en même temps que l'inspirateur de Heinrich Himmler en matière d'extermination de masse. Inge Viermetz fut responsable de Lebensborn. Dans ce dernier domaine, sur le plan froidement administratif de l'organisation des camps de la mort et de l'exploitation "économique" de la Solution finale, l'obergruppenführer Oswald Pohl, "gestionnaire" de la SS, déploiera tous ses "talents" ... La "justice" du IIIe Reich, quant à elle, a trouvé son exécuteur des basses oeuvres avec Roland Freisler, magistrat nazi fanatique, à la tête du "Tribunal du peuple" , oublié car mort prématurément lors d'un bombardement allié aux derniers jours de la guerre... Un ouvrage remarquablement documenté, qui replace en pleine lumière ces personnages de l'ombre. Historien et journaliste, Gérard Chauvy collabore au Progrès de Lyon. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le nazisme et la Seconde Guerre mondiale. Il a récemment publié L'Abwher. Les services secrets allemands (1939-1945).

07/2024

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Lecture 9-12 ans

Nouvelles romaines. Plongez au coeur de l'Empire !

Rome, la Ville aux sept collines, la Capitale du monde, les superlatifs ne manquent pas pour désigner l'Empire qui régna, du Ier au Ve siècle, sur une bonne partie de l'Europe, de l'Afrique du Nord et de l'Asie occidentale. Mais les Romains, savez-vous ce qu'ils étaient ? Ce qu'ils vivaient ? Ce qu'ils pensaient ? Connaissez-vous leurs occupations, leurs croyances, leurs distractions ? Connaissez-vous leurs désirs, leurs inquiétudes, leurs espérances ? Les sept nouvelles imaginées ici - sept nouvelles pour sept collines - répondent à ces questions d'une manière originale : les personnages qui en sont les acteurs se veulent le reflet fidèle de leurs modèles romains et tous les détails qui entourent leurs vies ont le souci d'être exacts. Grâce aux charmes de la fiction, préparez-vous à revivre la grande aventure de Rome.

09/2014

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Histoire ancienne

Sexe et pouvoir à Rome

Les Romains étaient-ils vraiment les bons vivants éclairés, libres dans leurs moeurs et leurs pensées, comme le laissent imaginer leurs statues, poèmes érotiques et réputation de décadents ? Paul Veyne présente plutôt une société puritaine, dans laquelle on ne fait l'amour que la nuit sans allumer les lampes de peur de souiller le soleil, et qui semble avoir inventé le mariage chrétien avant les chrétiens ! II n'en reste pas moins que les tabous existent pour être transgressés et que toutes les formes de perversion (sexuelles ou sociales) et la corruption politique font partie de la vie des Romains dans l'Antiquité. C'est tout cela que nous découvrons dans ce recueil de textes qui traitent de l'éloge de la virilité, de l'avortement, de l'homosexualité, des gladiateurs, ou encore de la fascination du crime...

03/2019

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Histoire ancienne

Rome et ses dieux

Les Romains n'ont ni dogmes ni théologie. Peu leur importe ce qu'il faut croire ou ne pas croire des dieux. Seule compte l'exactitude des rites strictement accomplis, en fonction des avertissements célestes ou en remerciement pour les bienfaits reçus. Depuis un demi-siècle, l'accent ayant été mis sur l'idéologie, les réalités du culte ont été quelquefois occultées. Robert Turcan nous propose de revenir à une religion du quotidien, au long des mois et des années, en même temps qu'à une histoire des mutations liturgiques. Car le sens pratique des Romains les conduit à solliciter d'autres dieux que ceux de la tradition ancestrale. Des dieux de la famille, puis de la cité, on passe donc à ceux de l'Empire qui font de Rome, centre du pouvoir, un véritable panthéon cosmopolite.

10/1998

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Théâtre

Bérénice

Bérénice appartient à l'histoire romaine et orientale. Son action est sans violence, son dénouement n'est pas dicté par la passion. Ce n'en est pas moins une tragédie : un personnel de princes et de rois fait son malheur en une série de discours réglés. C'est le personnage le plus dépendant, le moins libre, qui donne son nom à la pièce ; Titus, qui congédie la femme qu'il aime, fait sans cesse un effort douloureux sur lui-même, jusqu'au transport d'héroïsme final. Le sujet de la pièce est le renvoi de Bérénice, qui ne fait aucun doute : il est dicté par la tradition romaine. L'action se réduit à retracer les souffrances que cette nécessité entraîne : tout l'art de Racine, ici, est dans le suspens, dans le retard, dans l'attente de l'aveu et de l'adieu.

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Littérature étrangère

Ce que pensait roger

Dans le décor anonyme d'une petite ville universitaire de la Nouvelle-Angleterre, Roger Lambert, ex-ministre du culte et professeur de théologie, vit tiraillé entre le scepticisme et le démon de midi. Autour de ce pêcheur d'âmes devenu, comme le révérend Marshfield d'Un mois de dimanches, simple pêcheur, gravitent Edna, sa seconde épouse, Verna, son équivoque demi-nièce, et Dale Kohler, un jeune chercheur féru d'informatique et de religion. Quatre personnages en quête d'une identité qu'en marge des sentiers battus ils cherchent dans l'assouvissement de leurs fantasmes et les plaisirs de la chair. En filigrane le tableau très impressionniste de l'Amérique nonchalante et blasée au crépuscule de l'ère Reagan, dont l'auteur observe et souligne avec réalisme et sans concession, mais aussi avec détachement, les conflits et les paradoxes, l'envers du rêve américain. Ce douzième roman illustre avec éclat la mission que John Updike assigne à l'écrivain contemporain : "penser grand", dépoussiérer le roman en renouvelant ses sources d'inspiration. Sur la trame de la tragi-comédie bourgeoise se greffe une interrogation d'ordre essentiel et existentiel sur la naissance de l'univers, les origines de la vie et le devenir de l'homme. Aux antipodes du roman académique ou expérimental des années 60 et 70, en marge des niches et chapelles littéraires, ni livre-miroir ni livre-masque, Ce que pensait Roger est un roman à tiroirs et à facettes multiples dont la double optique à la fois macro- et microcosmique offre, selon l'ambition de son auteur, "une fenêtre ouverte sur l'univers et la vie". John Updike réussit brillamment la synthèse entre le profane et le sacré, le sexe et la religion, "les deux formes suprêmes de résistance à la peur de la mort".

02/1988

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Littérature française

Quand le diable sortit de la salle de bains

Le roman se déroule à Lyon, il raconte en trois chapitres et à la première personne l'histoire d'une trentenaire, Sophie, chômeuse en fin de droits, souvent affamée, soucieuse d'écrire son livre et qui, sans crier gare, ne laisse aucun répit à son lecteur. Tout l'intérêt des péripéties hilarantes de Sophie porte bien davantage sur la façon dont l'auteur les racontent que sur les aventures elles-mêmes. Nous embarquons avec fracas et drôlerie dans les turpitudes d'une jeune femme qui subit son isolement de par sa condition d'ascète forcée. Forcée par elle ou par le destin, c'est la sempiternelle question philosophique que soulève également ce roman : la place de l'homme au chômage dans notre société. Tour à tour caustique et désopilante, l'auteure ne laisse rien passer à ses personnages pour faire une critique décapante et cocasse des besoins de l'homme pour se fondre et se valoriser dans la société, la famille et le travail comme constituants indispensables à l'embourgeoisement auquel, tous finalement aspirent. Une fois encore, Sophie Divry nous réveille et nous charme avec ce roman. On jubile de sa dérision et parce qu'elle n'épargne personne, ni elle-même, ni les autres, ce qui met d'autant mieux en relief les mesquineries de la nature humaine. Facétieuse, elle jongle et nous épate avec la langue, les mots, le style, qu'elle manie avec brio et on la laisse faire, ravis de se laisser emporter. "Ce roman raconte une histoire : la recherche d'emploi d'une jeune précaire. Sans prétendre dresser un tableau objectif du chômage, je voulais que ce livre reflète quelque chose de nos misères contemporaines, quelque chose d'à la fois prosaïque et urgent, du ressort de la nécessité économique."

08/2015

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Littérature française

La route qui ne va nulle part

Un nouveau roman de Charles Cieters, c'est toujours un réel plaisir pour ses lecteurs sans cesse plus nombreux et fidèles ! Il nous offre roman sur roman, dans ce style attachant qui est le sien, avec à chaque fois, des tranches de vie, des aventures qui restent longtemps dans les mémoires...Ce roman est l'histoire de jeunes gens que le destin fit se rencontrer à l'époque trouble qui précéda la seconde guerre mondiale. Le garçon, Claude Costers termine des études de chirurgie à la faculté de médecine de Lille. La jeune fille, Josette, est ouvrière dans une filature et habite à Valenciennes dans un quartier déshérité qu'elle exècre. Elle est pauvre, mais remarquablement belle. Claude a promis de l'épouser à la fin de son service militaire qu'il s'apprête à effectuer. Il est affecté à l'hôpital militaire de Valenciennes, sa ville natale. Le jour même de son incorporation, un incident fortuit le met e présence de Claudette, une infirmière. Pour des raisons que seule la fatalité serait en mesure d'expliquer, les deux jeunes gens tombent follement amoureux l'un de l'autre. Claude réalise alors qu'avec Josette, il s'est fourvoyé sur la nature de ses sentiments, il a peut-être confondu amour et attirance physique. La guerre se profile à l'horizon occupe tous les esprits, sauf le sien. Il est obnubilé un pue plus chaque jour par le cruel dilemme qui l'attend. Il va devoir choisir entre l'inclination de son cœur et le respect de la parole donnée. La guerre éclate...Charles Cieters, grâce à ses recherches historiques et ses descriptions précises, nous invite aussi à travers cette superbe histoire riche en rebondissements, à découvrir la région du Nord de la France et ses valeurs à une époque troublée.

10/2008

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Littérature française

Oeuvres complètes, tome 3. Oeuvres romanesques 3

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Ouvres romanesques 3 Entrepris aussitôt après L'Ecume des jours, L'Automne à Pékin contraste avec la simplicité lumineuse de celui-là ; ce roman, le plus complexe de Vian, sorte de fable initiatique ou de Nouveau Roman pataphysique, conte un voyage aventureux, farceur et tragique, où un lieu magique accueille l'énigme de multiples destins croisés. Parallèlement Vernon Sullivan poursuit sa création canularesque avec Et on tuera tous les affreux, mêlant cette fois la science-fiction au thriller érotique en un délire joyeux et prémonitoire. Avec ces deux chefs-d'oeuvre, voici le début d'un roman abandonné, Les Casseurs de Colombes, où un bus de banlieue prend le large vers l'infini... L'automne à Pékin Et on tuera tous les affreux Les Casseurs de Colombes

10/2020

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Littérature française

Le manteau de la vierge

Le récit d'un exil empreint de nostalgie, prix Méditerranée 2007. " Emile Brami sait faire revivre son pays, ses parfums, sa chaleur... Il fallait un roman pour dire ce peuple ; et il fallait, pour l'écrire, la nostalgie sans aigreur d'Emile Brami. " (Le Monde) Le récit d'un exil " J'aurais voulu raconter ton histoire dans notre dialecte, le judéo-tunisien, ce baragouin sans grammaire où se mêlent l'arabe, l'hébreu, l'espagnol, l'italien et le grec. Mais il sombrera avec nous car, au contraire du yiddish, il ne donna jamais un livre imprimé. Alors je me suis résolue à broyer les mots de mon enfance jusqu'à les réduire en poudre pour fabriquer du français, comme les peintres du Quattrocento pilaient le lapis-lazuli, préparant ainsi le coûteux bleu céleste dont, par tradition, ils coloriaient le manteau de la Vierge. " Une langue disparaît, un peuple aussi. Une femme écrit le roman de sa mère, incarnation malgré elle d'une communauté chassée de sa terre jusque sur les pentes de Belleville. Des juifs de Tunisie, que reste-t-il ? Quelques souvenirs déformés par le prisme du folklore méditerranéen et de malentendus historiques, quand il aurait fallu comprendre la mélancolie et le sentiment de déshérence qui les hante. Dans ce livre de l'exil, d'une nostalgie universelle, Emile Brami les réhabilite - les sauve peut-être. " Ce roman est celui d'une femme, enfermée depuis des années dans la surdité, qui, à la mort de sa mère, écrit l'histoire de celle-ci... Emile Brami sait faire revivre son pays, ses parfums, sa chaleur... Il fallait un roman pour dire ce peuple ; et il fallait, pour l'écrire, la nostalgie sans aigreur d'Emile Brami. " (Josyane Savigneau, Le Monde) Prix Méditerranée 2007 Prix Méditérannée 2007

09/2023

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Photographes

Doisneau

Un roman-fleuve, plein de vitamines et riche en images (600 photographies), où flottent les doux souvenirs des jours heureux, mais également un roman-photo de toute une génération immortalisée sur papier et transformée, par la grâce de Robert Doisneau, en une mappemonde visuelle du genre humain. Longtemps classé dans la catégorie des reporters au petit bonheur la chance à cause de son inlassable curiosité, qui lui fit arpenter le pavé parisien avec la régularité d'un coucou suisse, Robert Doisneau (1912-1994) a lui-même mis de côté, presque effacé, comme par une excessive discrétion, toute une partie de son travail glané au hasard des rues, dans ces territoires ouvriers qu'il affectionnait au temps où la bagnole n'avait pas encore piqué la place aux piétons. C'est cette mémoire retrouvée que ce livre propose, nouvelle lecture d'une oeuvre rebondissante en ce qu'elle révèle, par son abondance même, l'originalité d'un homme au vocabulaire gouleyant et qui fut aussi bien l'ami des poètes que des ivrognes. A côté des images devenues classiques, comme le timide minois de Mademoiselle Anita, voici l'occasion de découvrir un Doisneau intrigué par tout ce qui bouge. Tout ce qui vit. Tout ce qui lui rappelle un peu de son enfance à Gentilly (Val-de-Marne) quand, avec le gros Marcel et Jean-François, le jeune Robert imaginait des rêves de famille. C'est un roman-fleuve, plein de vitamines et riche en images, où flottent les doux souvenirs des jours heureux. C'est aussi le roman-photo de toute une génération immortalisée sur papier et transformée, par la grâce de Robert Doisneau, en une mappemonde visuelle du genre humain.

09/2021

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Romans graphiques

Gatsby le magnifique

Une adaptation en roman graphique magnifiquement illustrée du classique américain de F. Scott Fitzgerald, mettant en scène Jay Gatsby, un homme riche et mystérieux, et son amour pour la belle Daisy Buchanan au rythme de fêtes somptueuses à Long Island en 1920. Une adaptation en roman graphique magnifiquement illustrée du classique américain bien-aimé de F. Scott Fitzgerald. Gatsby le Magnifique est son troisième roman, l'aboutissement suprême de sa carrière. L'histoire du riche et mystérieux Jay Gatsby et de son amour pour la belle Daisy Buchanan, des fêtes somptueuses à Long Island y sont décrites dans ce conte délicieusement conçu dans l'Amérique des années 1920. Publié pour la première fois en 1925, l'ère du jazz par excellence, ce roman a été acclamé par plusieurs générations de lecteurs et est maintenant réinventé : Gatsby, Nick, Daisy, Tom, East et West Egg y sont racontés dans des illustrations luxuriantes et romantiques par l'artiste Aya Morton, et le texte cristallin de Fitzgerald a été adapté par Fred Fordham, déjà auteur des adaptations de Ne tirez sur l'oiseau moqueur et Le Meilleur des Mondes. Ls nouveaux lecteurs, comme les fans de longue date de Gatsby, seront enchantés par la beauté nostalgique de cette nouvelle vision. Jay Gatsby, Nick Carraway et Tom Buchanan apparaissent en costumes trois pièces lorsqu'ils sont en ville ou assistent à une fête, et en short de tennis lorsqu'ils passent un après-midi tranquille sur leurs vastes propriétés. Daisy Buchanan et Jordan Baker, en perles et longues robes moulantes, passent leurs journées avec du vin à la main. L'oeil d'Aya Morton pour la mode et la décoration intérieure aide le lecteur à s'immerger complètement dans l'époque, tandis que la refonte du texte original par Fordham reflète une profonde intimité avec l'oeuvre de Fitzgerald.

10/2022

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Littérature étrangère

Le corps humain

Le peloton Charlie, envoyé en mission "de paix" en Afghanistan, rassemble des soldats issus de tous les horizons : Cederna, un fort en gueule qui rêve d’entrer dans un corps d’élite, Ietri, son jeune "disciple", la blonde et courageuse Zampieri, Mitrano, le souffre-douleur, ou encore Torsu, à la santé fragile. Encadrés par un colonel vulgaire et amant des plaisirs, un capitaine austère et un adjudant qui exerce parallèlement l’activité de gigolo pour arrondir ses fins de mois, ils vont être confrontés au danger, à l’hostilité, à la chaleur, à l’inconfort, à la rébellion du corps humain et au désoeuvrement à l’intérieur d’une base avancée qui évoque un bastion fantomatique au milieu du désert. Mais aussi et surtout à eux-mêmes : à leurs craintes, leurs complexes, leurs démons, leur passé, leurs interrogations, qui les rattrapent comme des boomerangs à des milliers de kilomètres de chez eux. Une épidémie de dysenterie les rapproche du lieutenant Alessandro Egitto, médecin de garnison (et personnage principal du roman) qui vient de rempiler afin de fuir une histoire de famille douloureuse, liant ainsi son sort au leur. Enfin, une opération à l’extérieur de la base, qui se transforme en cauchemar, fait voler toutes leurs certitudes en éclats. Plus qu’un roman de guerre, Le Corps humain est un roman d’apprentissage où le conflit armé apparaît comme un rite d’initiation au monde adulte, et la famille comme une guerre tout aussi redoutable. Giordano fait preuve ici d’une maîtrise et d’une maturité surprenantes pour un deuxième roman. Décidément doué d’une sensibilité hors du commun, il s’y montre un excellent investigateur de l’âme humaine.

08/2013

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Littérature étrangère

La lucarne

La Lucarne, roman écrit en 1953, perdu dans les tiroirs d'une maison d'édition, retrouvé trente ans plus tard, et que José Saramago avait refusé de publier de son vivant, est une porte grande ouverte sur l'oeuvre du prix Nobel de littérature Le Manuscrit perdu et retrouvé de José Saramago. En 1953, José Saramago remit un roman manuscrit à une célèbre maison d'édition de Lisbonne. Celle-ci ne lui répondit pas et ne lui renvoya jamais son texte. Saramago cessa de publier pendant vingt ans. En 1989, alors qu'il finalisait L'Evangile selon Jésus Christ, la maison d'édition lui téléphona pour l'informer que lors d'un déménagement, elle avait retrouvé son roman et souhaitait le publier. Saramago refusa et s'opposa à ce qu'il soit publié de son vivant. La Lucarne nous parvient donc avec soixante ans de retard. C'est un livre linéaire, d'une écriture classique et d'une lecture facile, qui raconte la vie des habitants d'un immeuble dans une petite ville portugaise, et où toute l'oeuvre à venir est déjà présente. Des couples qui se haïssent, une femme entretenue et une jeune fille qui devient sa rivale, quatre couturières mélomanes et amoureuses des livres, un cordonnier philosophe et son locataire, alter ego de l'auteur. Un roman fait tantôt de bassesses tantôt de grandeur d'âme, profondément subversif pour l'époque, ce qui explique, peut-être, l'absence de réponse de l'éditeur. Des situations en apparence anodines mais aussi profondes qu'universelles, un immeuble où Saramago fait entrer le monde avec pour compagnie Pessoa, Shakespeare ou Diderot et la plupart des personnages de ses romans futurs.

09/2013

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Policiers

L'appel de Satan

Des rituels étranges, des meurtres sataniques, des infanticides, des individus crucifiés… une vague de crimes sans précédentsubmerge les cinq continents. Le Vatican dépêche Pierre, l'un de ses théologiens, auprès d'Antonio Alonzo, lieutenant de police chevronné, afin de comprendre la folie qui s'empare de l'humanité. L'enquête va les plonger dans les ténèbres d'écrits antédiluviens et les mettre sur la piste d'un ennemi dont l'ombre menaçante plane au-dessus d'eux et dont personne n'ose prononcer le nom… Un livre digne des grands polars américains, made in France. Une action qui défile à pleine vitesse, entrecoupée de rebondissements à même de tenir le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page, le tout, pour une grande partie, dans l'Hexagone. L'idée d'associer un policier sur la pente descente, et un prêtre dont la foi n'aveugle pas son sens de la déduction, permet à l'auteur d'explorer des voies nouvelles. Les personnages secondaires ne sont pas oubliés, une palette de tempéraments différents, mais dont on apprécie la présence forte. Certains réservent leur lot de surprises au lecteur, offrant au roman ce constant mouvement, servi par une écriture vive et ciselée. L'autre idée forte du roman est cette trame parallèle qui traverse l'histoire et trouve sa cohérence dans l'époque contemporaine. On y découvre de grands hommes confrontés à un choix cornélien. Et que dire de la fin, succession de rebondissements qui laissera le lecteur bouche bée ! Un roman qui n'a rien à envier au standard du genre et dont vous n'oublierez pas de si tôt le titre. Àl'occasion du 4e centenaire des archives secrètes du Vatican, un roman qui vous entraînera dans les arcanes d'un mythe devenu réalité.

05/2012

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Littérature française

La Lignée du prieuré ou Le Paria d’Occitanie

Ce roman qui visite quatre décennies, des années 70 jusqu'à nos jours, retrace l'évolution d'une société où les justes perdent pied peu à peu. Ils y seront bientôt en déshérence. Gaëtan, le premier narrateur, en quête d'une origine, chercher symboliquement le premier de sa lignée jusque qu'aux confins de la préhistoire. Sur le plateau Vellave, ces marches du pays Occitan, il trouvera une terre d'accueil pour ses idéaux que la vie taille en pièces. La magie, le merveilleux, le souffle des dieux, baignent tout le roman, faisant bon ménage avec ces instants cocasses que réservent de drôles de rencontres. Deux femmes complices (la soeur et la maîtresse du narrateur) réussiront, à l'encontre de ses croyances cathares, à lui donner un fils, Aurélien, qui sera un jour cet ado si drôle, si franc, plein de bon sens, débordant d'amour pour les siens et partageant avec son père le don de connivence avec les chats. Dans ce vaste pays qui court à sa perte, déchiré entre deux mondes aux idéologies antagonistes, mais toutes deux faites d'égoïsmes, de haines et de violences, il sera à la fin de l'Histoire le dernier Paria d'Occitanie. L'auteur, épris de son personnage, avouera après quarante chapitres : " Oh, comme j'eusse aimé l'accompagner dans son rêve, le dormeur hors de saison, jusque dans l'aube froide du tableau dont il avait rêvé ! " Nota : l'auteur s'est attaché à rédiger son roman en langue française, c'est-à-dire en respectant la graphie traditionnelle et non celle d'une langue "rectifiée" en 1990, ni cette autre, dite "langue inclusive", carrément fantaisiste. Illustration de la quatrième de couverture : portrait original de Gaëtan au début du roman, acrylique sur toile par Sonia Orépük.

02/2020

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Littérature française

OEUVRES. Tome 2, Les noces

Raymonde Roussel a-t-il voulu rivaliser avec " Le Roman de Rose ", ne serait-ce que par la longueur de ce roman en vers inédit ? Toujours est-il qu'avec leurs 20 000 alexandrins, dont 5 000 inachevés, " Les Noces " surgissent de l'horizon des premières années du XXe siècle comme un monument jusqu'à présent insoupçonné. Et un monument fascinant, à plus d'un titre. D'abord, avec son couple d'amoureux nous entraînant tour à tour " En bateau-mouche ", " Au bois de Vincennes " et " A l'ambigu ", ce roman en vers nous offre une irremplaçable collection de portraits et tableaux du Paris 1900. Par ailleurs, venant vraisemblablement clore dix années (1897-1907) de " prospection ", des " Noces " se présentent comme un panorama kaléidoscopique de tout ce que Roussel a déjà tenté sous la forme versifiée. Ainsi, y reconnaîtra-t-on décors, lieux, dialogues, tournures, cadrages..., apparaissant et disparaissant, mais pour être transformés, déformés ou abandonnés à l'intérieur de registres complètement nouveaux. Car " Les Noces " sont aussi à lire comme une épopée de la représentation, rendant compte du tourment de Roussel qui fait alors de celle-ci une question de vie et de mort. Enfin, inachevé parce qu'inachevable, ce roman en vers raconte l'histoire d'un grandiose échec. Et on ne peut qu'être pris par le vertige qui emporte cette œuvre d'un bout à l'autre, pour en faire l'équivalent d'un splendide naufrage laissant Roussel au bord de ses grandes trouvailles imaginaires. Au bord du rivage absolument inconnu qu'il va découvrir peu après avec les " Impressions d'Afrique " pour s'aventurer alors sur un continent de la poésie qui remet en cause l'existence de toute poésie.

07/1998

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Littérature étrangère

Lucky boy

Pour la première fois, elle se mit à observer les enfants. Les bébés. Sa poitrine se serra à leur vue. Elle aurait voulu en tenir un contre son coeur, sentir le poids doux et chaud d'un nouveau-né dans ses bras. Aimer et être aimée. Concocter une vie toute neuve à partir de son propre sang, de son propre corps. Devenir le foyer d'un être, un nid rassurant et doux dans un monde aux contours tranchants. A dix-huit ans, des rêves plein la tête, Solimar décide quitte le Mexique pour se rendre en Californie, et traverse la frontière au péril de sa vie. Après un voyage semé d'embûches, lorsqu'elle arrive à Berkeley, Solimar découvre avec stupeur qu'elle est enceinte. Sans papiers et livrée à elle-même, elle trouve en son fils son point d'ancrage, et dans la maternité, son identité. Lorsque la jeune femme est incarcérée en centre de rétention pour immigrés clandestins, son fils est placé sous la garde de Kavya et de son mari, qui souffrent depuis des années de ne pas avoir d'enfants. Kavya se transforme en mère lumineuse et trouve un sens à sa vie. Mais son coeur est scellé à l'enfant d'une autre qui ne reculera devant rien pour le récupérer. Lucky Boy porte un regard émouvant et juste sur le rêve américain. "Une tragédie à la construction impeccable... un roman exceptionnel". The New York Times "Le roman de Sekaran, servi par des personnages subtilement dessinés, soulève des questions géopolitiques épineuses, d'ordre vital". Chicago Tribune "Avec intelligence et empathie, ce roman captivant aborde des questions éthiques auxquelles l'auteur se garde bien de répondre. Une histoire poignante sur le courage d'aimer malgré la douleur". San Francisco Chronicle "Sekaran a écrit un roman palpitant, émouvant et terriblement vraisemblable". People

09/2018