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Julien Couty

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Théâtre

Le théorème du pissenlit

Selon l'UNICEF, 160 millions d'enfants travaillent dans le monde à l'heure actuelle. Ils représentent une source de main d'oeuvre malléable, peu chère et facilement remplaçable. En France, si le travail des moins de 16 ans est aboli depuis 1967, nous n'en demeurons pas moins des acteurs actifs depuis l'occident par nos habitudes de consommation. Dans une économie globale opaque combien d'enfants ont contribué à la fabrication des objets manufacturés et des bijoux technologiques qui peuplent notre quotidien ? Quel est le coût humain d'une société du toujours plus et du toujours moins cher ? Au Pays-de-la-Fabrique-des-Objets-du-Monde, Tao et Li-Na habitent le village du rocher. Leurs parents partis travailler à la ville, les deux enfants vivent avec les anciens et s'amusent, livrés à eux-mêmes et libres de leurs jeux. Mais le jour de ses 13 ans, Tao doit quitter le village. Désespérée, Li-Na part sur les traces de son ami et, au terme d'un périlleux voyage, le retrouve, épuisé par l'usine. Elle rejoint la chaîne et rencontre d'autres gamins, tout comme lui, éteints. Pour dénoncer le travail illégal des enfants, Li-Na commet la plus fantasque des insurrections prouvant ainsi, à l'instar du pissenlit, la capacité de chacun à s'épanouir dans des conditions difficiles. Au-delà du travail illégal des enfants - dans ce récit cinématographique qui prend la forme d'un conte populaire tout public - il est aussi abordé les thèmes de l'amitié, des raports générationnels, de la nature comme terrain de jeu salvateur et de l'imagination comme outil de désobéissance face à une autorité injuste et destructrice des libertés fondamentales.

12/2023

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Histoire de la pensée économiq

Baise ton prochain. Une histoire souterraine du capitalisme

Cet essai résulte d'une sidération. Celle qui m'a saisi lorsque je suis tombé sur un écrit aujourd'hui oublié, Recherches sur l'origine de la vertu morale de Bernard de Mandeville. C'est en 1714, à l'aube de la première révolution industrielle, que Mandeville, philosophe et médecin, a publié ce libelle sulfureux, en complément de sa fameuse Fable des abeilles. Cet écrit est le logiciel caché du capitalisme car ses idées ont infusé toute la pensée économique libérale moderne, d'Adam Smith à Friedrich Hayek. Fini l'amour du prochain ! Il faut confier le destin du monde aux "pires d'entre les hommes" (les pervers), ceux qui veulent toujours plus, quels que soient les moyens à employer. Eux seuls sauront faire en sorte que la richesse s'accroisse et ruisselle ensuite sur le reste des hommes. Et c'est là le véritable plan de Dieu dont il résultera un quasi-paradis sur terre. Pour ce faire, Mandeville a élaboré un art de gouverner - flatter les uns, stigmatiser les autres - qui se révélera bien plus retors et plus efficace que celui de Machiavel, parce que fondé sur l'instauration d'un nouveau régime, la libération des pulsions. On comprend pourquoi Mandeville fut de son vivant surnommé Man Devil (l'homme du Diable) et pourquoi son paradis ressemble à l'enfer. Trois siècles plus tard, il s'avère qu'aucune autre idée n'a autant transformé le monde. Nous sommes globalement plus riches. A ceci près que le ruissellement aurait tendance à couler à l'envers : les 196 d'individus les plus riches possèdent désormais autant que les 99 % restants. Mais on commence à comprendre le coût de ce pacte faustien : la destruction du monde. Peut-on encore obvier à ce devenir ?

10/2019

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Littérature française

Le goût de l'eau salée

Est-ce que le bonheur peut être une collection de moments de joie ? C'est la question que se pose Hannah tandis qu'elle approche de la trentaine. Pour y répondre, elle nous entraîne dans ses souvenirs d'enfance : ses vacances dans les Landes, la sensation des aiguilles de pin sous les pieds, le sable qui colle à la peau et, bien sûr, le goût des glaces au chocolat. Elle se souvient de ses aventures étudiantes, de ses amis et de ses premières amours, mais également des ruptures, de la tristesse et de l'Evénement... Colère et dépression se mêlent aux rires et aux découvertes. L'écrivaine brosse ainsi le portrait honnête d'une jeunesse agitée par les injonctions au bonheur et les traumatismes familiaux. En quête d'identité et de sens, Hannah explore les aléas de la vie d'une jeune adulte, au gré des marées de sa santé mentale et des rencontres. Clara Duval est une romancière de 27 ans. Après des études en sciences sociales et littérature à Bordeaux, elle arrive à Paris juste avant le premier confinement de 2020. Comme beaucoup, elle se retrouve en proie à la solitude et à l'introspection. Cette période de réflexion lui inspire la trame de son premier roman, Le goût de l'eau salée, dans lequel elle donne vie aux démons, aux questionnements, ainsi qu'aux luttes intimes et personnelles de son héroïne. Autrice féministe et queer, Clara Duval veut assurer une place privilégiée au female gaze. Avec sa narratrice, elle explore les notions de genre, les différents champs de la santé mentale et de la violence. En cela, elle interroge le coût personnel de l'émancipation des jeunes femmes et de l'injonction au bonheur.

09/2023

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Histoire de France

Le pouvoir des listes au Moyen Age. Volume 1, Ecritures de la liste

Les listes constituent une forme d'écriture très présente dans les textes du Moyen Age, quels que soient leur nature et leur genre. Cette forme syntaxique, graphique et sémantique singulière a été l'objet d'une enquête collective menée dans le cadre d'un projet interdisciplinaire de recherche intitulé "Pouvoir des listes au Moyen Age" (Polima), qui a bénéficié du soutien de l'ANR. Trois volumes collectifs rassemblent les études de cas issus des ateliers organisés dans le cadre de ce programme. Ils explorent les usages sociaux de cette forme d'écriture dotée de pouvoirs pragmatiques, poétiques et cognitifs. Ce volume propose une approche matérielle de la liste, qui vise à la saisir dans le rapport que son écriture construit avec le support ainsi qu'avec les lieux, démultipliés, de son installation (pages, livres, murs, monuments, reliquaires, objets du quotidien, etc.). Ces singularités documentaires, liées à des procédures ou à des jeux de dénombrement, permettent de rendre compte de l'abondance des listes dans les productions écrites du Moyen Age et d'interroger ce que les différentes scènes sociales du Moyen Age font de cet opérateur matériel et cognitif qui produit savoir et agency. Au cours de cette période, les listes et les formes de pensée qu'elles engendrent se transforment sous l'effet de l'apparition de nouveaux enjeux de dénombrement et de catégorisation. A l'arrière-plan des cas étudiés percent ainsi la transformation grégorienne de l'Occident, la formation du savoir scolastique et l'essor des rationalités pratiques. Ont collaboré à cet ouvrage : Claire Angotti, Pierre Chastang, Franck Cinato, Vincent Debiais, Caterina Donati, Ayelet Even-Ezra, Laura Kendrick, Catherine Kônig-Pralong, Julie Lemarié, Elisa Pallottini, Stefano Riccioni, Martha Rust.

07/2019

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Policiers

La machine Ernetti

L'incroyable histoire vraie d'une machine à explorer le temps, cachée dans les archives secrètes du Vatican ! Mars 1938. Le physicien italien Ettore Majorana disparaît au large de la Sicile. Avec lui, le projet secret sur lequel il travaillait depuis des années. Automne 1955. On retrouve par miracle les notes du physicien disparu. Elles inspirent au père Ernetti une idée folle : construire une machine à voir dans le temps. Un chronoviseur. Sur ordre de Pie XII, le prêtre plonge deux mille ans en arrière. L'objectif est simple : prouver l'existence du Christ. Commence alors une course folle entre le Vatican, la CIA, le KGB et le Mossad. Car ce que le père Ernetti va découvrir, en pleine Guerre froide, pourrait changer l'ordre du monde. Ce roman est fondé sur une histoire vraie. "La Machine Ernetti est de la trempe du Da Vinci Code. Le roman est bâti comme une série télé, avec les ingrédients qui ont fait le succès de Dan Brown : chapitres courts, rebondissements en cascade, rythme échevelé". Mohammed Aïssaoui, Le Figaro "Quelque part entre Da Vinci Code et James Bond, Roland Portiche nous divertit avec un thriller diablement rythmé, où foisonnent dangereux espions et enlèvements crapuleux, et interroge avec malice les origines du christianisme. Parole d'évangile : on prie déjà pour qu'il y ait une suite ! " Paris Match "Ce thriller quantique dépoussière l'un des plus fascinants mystères du Vatican et réveille la fibre dan-brownienne qui sommeille en nous" Julie Malaure, Le Point "Les fils de l'intrigue noués avec suspense et brio font de ce premier roman un thriller impossible à lâcher". Point de Vue "Un thriller catholique... Maître du suspense, Roland Portiche nous entraîne, nous envoûte, nous donne le vertige. " RCF "Magistralement conduite, cette Machine Ernetti se lit, se monte et se démonte avec jubilation". Le Figaro Magazine

06/2020

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Littérature étrangère

La douce indifférence du monde

Un homme – appelons-le le narrateur – donne rendez-vous à une femme prénommée Lena dans le grand cimetière de Stockholm. Cette femme est une inconnue (nous apprendrons plus tard qu'elle est comédienne et a joué Mademoiselle Julie au théâtre), mais elle rappelle intensément au narrateur la jeune femme dont il a été très amoureux il y a une vingtaine d'années. Cette dernière s'appelait Magdalena, était aussi comédienne et elle aussi avait joué Strindberg. Après leur rupture, le narrateur a écrit un livre sur les trois années qu'ils ont vécu ensemble et il veut en donner les détails à l'inconnue de Stockholm. Lena accepte de l'écouter, mais se moque des similitudes qui lui semblent forcées entre sa vie et celle de Magdalena, invoquant à chaque détail troublant une coïncidence et ne cessant de répéter qu'elle ne peut être Magdalena puisqu'elle a vingt ans de moins. Ce récit de Peter Stamm, ciselé en 37 petits chapitres et dont le titre rappelle « la tendre indifférence du monde » évoquée par Camus à la fin de L'Étranger, est d'une vertigineuse intelligence. Tout en conservant sa part épique qui n'en fait pas un livre sec, cette réflexion sur les confusions de la vie, les obsessions de l'existence, la portée de la littérature, la différence entre le vécu et le récit qui en est fait, frôle sans cesse les abîmes sans jamais tomber dans la confusion, encadré qu'il est par deux chapitres qui mettent encore ce kaléidoscope en perspective. Poursuivant la recherche sur la vérité et l'imaginaire et le jeu avec la réalité initiée dans L'un l'autre, Peter Stamm nous donne un livre diablement virtuose.

08/2018

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Histoire de France

Mémoires inédits

Les mémoires de la princesse Mathilde, très partiellement publiés en 1927 dans la Revue des Deux Mondes, ont été censurés par les Bonaparte : ils avaient découvert que la nièce de Napoléon (elle est la fille du roi Jérôme) avait pris la plume, non seulement pour raconter sa jeunesse insolite à Rome et à Florence, mais aussi pour dévoiler par le menu détail les secrets les mieux gardés de la famille. Avec esprit et un sens du cocasse qui n'appartenait qu'à elle, elle brosse des portraits plein de piquant des siens, entre la chute du Premier Empire et la veille du Second. Si sa mère Catherine, fille et soeur des rois de Wurtemberg, avait peu de goût pour elle (une fille ! ), elle s'est trouvé d'autres modèles féminins, Hortense de Beauharnais, Julie Clary et surtout sa cousine Charlotte Bonaparte (fille de Joseph) dont elle dévoile les amours clandestines avec un prince polonais, lui aussi exilé. Elle n'épargne ni son père le roi Jérôme, dont elle dresse le tableau des conquêtes jusqu'à sa propre nièce, ni son cousin et fiancé, le futur Napoléon III, et moins encore son grand-oncle le cardinal Fesch. Ce texte récemment redécouvert révèle une femme de tête et de coeur qui s'est forgée une identité envers et contre tout, avec pour seule sauvegarde la fierté d'appartenir à la famille de l'Empereur et une passion pour la culture. Fuyant l'ambiance morne de la cour de Stuttgart, elle accepte la main d'un prince russe, Anatole Demidoff, imaginant y gagner une certaine indépendance et la possibilité de réaliser enfin son rêve, connaître Paris, ce Paris dont elle deviendra la Notre-Dame-des-arts. Un livre passionnant qui servira à réécrire l'histoire de la famille Bonaparte.

05/2019

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Littérature française

CONTES Tome 1

Liée d'amitié avec Charles de Saint-Evremond et avec plusieurs conteuses du siècle comme Julie de Murat et Marie-Jeanne L'Héritier, cette contemporaine de Madame de La Fayettecommence alors à publier, dès 1690, ses premiers récits, dans le goût de son temps, et qui s'intitulent les Mémoires sur la cour d'Espagne, l'Histoire d'Hippolyte, comte de Douglas ou laRelation du voyage d'Espagne (1691), les Mémoires des aventures de la cour de France (1692), les Mémoires secrets de plusieurs grands princes de la cour (1696). Ces productions littéraires estimées sont suivies des contes qui ont assuré sa notoriété. L'Ile de la félicité est le premier conte de fées à être publié en France. Après le succès des Contes de ma mère l'Oye de Charles Perrault en 1697, Marie-Catherine d'Aulnoy fait paraître les 4 volumes de Les contes des fées, suivis des Contes nouveaux ou les Fées à la mode, respectivement parus en 1697 et 1698 et qui lui valent la célébrité. Comptant parmi les plus authentiques chefs-d'oeuvre de la littérature féerique, ses contes l'Oiseau bleu, la Belle au cheveux d'or, Gracieuse et Percinet, le Prince lutin, la Biche au bois, la Chatte blanche, le Rameau d'or, Finette Cendron, le Nain jaune, la Grenouille bienfaisante, reflètent l'évolution d'un genre emprunté aux traditions populaires en un genre littéraire destiné au lectorat adulte de la société galante. Construits comme des aventures romanesques, où se découvre aisément l'influence de la pastorale, du théâtre et du roman contemporains, ses contes mêlent allègrement excès de préciosité, naturel désinvolte, réalisme et cruauté. Le vécu de Marie-Catherine d'Aulnoy se manifeste également dans son écriture lorsqu'elle se sert de l'allégorie pour dénoncer sans ambages l'épreuve du mariage forcé qu'elle a eu à subir.

01/2023

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Littérature française

CONTES Tome 2

Liée d'amitié avec Charles de Saint-Evremond et avec plusieurs conteuses du siècle comme Julie de Murat et Marie-Jeanne L'Héritier, cette contemporaine de Madame de La Fayettecommence alors à publier, dès 1690, ses premiers récits, dans le goût de son temps, et qui s'intitulent les Mémoires sur la cour d'Espagne, l'Histoire d'Hippolyte, comte de Douglas ou laRelation du voyage d'Espagne (1691), les Mémoires des aventures de la cour de France (1692), les Mémoires secrets de plusieurs grands princes de la cour (1696). Ces productions littéraires estimées sont suivies des contes qui ont assuré sa notoriété. L'Ile de la félicité est le premier conte de fées à être publié en France. Après le succès des Contes de ma mère l'Oye de Charles Perrault en 1697, Marie-Catherine d'Aulnoy fait paraître les 4 volumes de Les contes des fées, suivis des Contes nouveaux ou les Fées à la mode, respectivement parus en 1697 et 1698 et qui lui valent la célébrité. Comptant parmi les plus authentiques chefs-d'oeuvre de la littérature féerique, ses contes l'Oiseau bleu, la Belle au cheveux d'or, Gracieuse et Percinet, le Prince lutin, la Biche au bois, la Chatte blanche, le Rameau d'or, Finette Cendron, le Nain jaune, la Grenouille bienfaisante, reflètent l'évolution d'un genre emprunté aux traditions populaires en un genre littéraire destiné au lectorat adulte de la société galante. Construits comme des aventures romanesques, où se découvre aisément l'influence de la pastorale, du théâtre et du roman contemporains, ses contes mêlent allègrement excès de préciosité, naturel désinvolte, réalisme et cruauté. Le vécu de Marie-Catherine d'Aulnoy se manifeste également dans son écriture lorsqu'elle se sert de l'allégorie pour dénoncer sans ambages l'épreuve du mariage forcé qu'elle a eu à subir.

01/2023

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Littérature française

Les souffles de Moussans

L'Histoire recouvre toujours de son ombre les histoires plus obscures de tous ceux qui ont vécu, souffert, aimé. L'oubli ne pourra pas les gommer. Le Cahier Jaune, sauvé d'un "déménagement pas comme les autres", fait remonter à la mémoire la vie de ces souffleurs de verre, rythmée par la Réveillée et le temps des Fours Morts. En 1871, lors de la Commune, Paris est à feu et à sang, ravagé par la guerre civile, la violence et la faim. Des échos terribles parviennent aux Verreries de Moussans qui vivent d'autres drames : la naissance d'un enfant de trop, la révolte d'une épouse meurtrie, l'abnégation d'une aïeule, et l'initiation progressive d'une petite fille à l'esprit de sacrifice... Tandis qu'un vent de liberté venu de la capitale pousse les femmes à prendre conscience d'elles-mêmes et à se battre, l'action féministe prend corps. Autant qu'un passé lointain ce roman révèle le présent ; il semble jaillir de soi dans le flot des souvenirs. L'écriture ouvre des perspectives. Elle dit le déchirement des passions... Amoureuse, révolutionnaire, spirituelle... Les pensées s'affrontent : nihilistes et terroristes, mystiques. Mais, au-delà d'une dérive manichéenne, la constance de la nature… Elle se déploie souverainement en faisant éclater la beauté de ses palettes de couleurs. Terre promise ou Paradis perdu ? Discrétion, débordements et sentiments forts habitent les personnages : Marie et Gaspard, Brune et Julie, Marion et Aliocha...et ceux, historiques, de deux anarchistes russes, Bakounine et Netchaïev. Y a-t-il un fil rouge qui les relie ? A travers une fresque lumineuse de miroirs sans fin Les Souffles de Moussans esquissent des réponses et ne cessent de soulever des problèmes actuels brûlants.

05/2018

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Histoire internationale

Les mythes de la Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale semble aujourd'hui bien connue. Et pourtant. Les idées reçues sur ce conflit d'airain abondent. Desservant la cause de la connaissance, elles montrent surtout que la propagande de l'Axe comme celle des Alliés a durablement imprimé sa marque, bien au-delà de l'année 1945. Ce volume vise donc à rétablir quelques vérités en revenant, au crible de vingt-trois entrées, sur les grands mythes de cette guerre qui, tenus pour vérités d'Evangile, n'en restent pas moins erronés. Ainsi, combien de Français persistent à croire que la défaite aux jours sombres de 1940 était inscrite dans les astres ? Que Pearl Harbor a signé une écrasante victoire de l'Empire nippon sur les Etats-Unis ou que Hitler n'a fait que devancer une attaque de Staline ? Que les soldats américains ne savaient pas se battre ou que les hommes de la Waffen-SS étaient des combattants d'élite ? Que le débarquement de Provence a été inutile ? Que les armes miracles allemandes auraient pu tout changer ou que Yalta vit le partage du monde entre Churchill, Roosevelt et Staline ? A ces questions essentielles, les meilleurs spécialistes apportent des réponses étonnantes au fil de chapitres courts et enlevés. Ce livre sans équivalent espère ainsi contribuer à porter un nouveau regard sur ce moment décisif dans l'histoire du monde. Souvent inattendues, parfois surprenantes, ses révélations sont toujours passionnantes. Dirigé par Jean Lopez, fondateur et directeur de la rédaction de Guerres & Histoire, et Olivier Wieviorka, membre de l'Institut universitaire de France et professeur à l'ENS-Cachan.   Contributeurs : Sébastien Albertelli, Vincent Arbarétier, Nicolas Aubin, Benoist Bihan, Bruno Birolli, François-Emmanuel Brézet, Patrick Facon, Daniel Feldmann, Pierre Grumberg, Hubert Heyriès, François Kersaudy, Julie Le Gac, Jean-Luc Leleu, Cédric Mas, Claire Miot, Jean-François Muracciole, Georges-Henri Soutou, Pierre-François Souyri, Maurice Vaïsse, Fabrice Virgili.

09/2015

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Romans policiers

La revanche

Après Le Serment, Grand Prix finlandais du meilleur polar 2020, la révélation Arttu Tuominen livre un nouveau roman noir magistral. Quand une boîte de nuit fréquentée par la communauté LGBTQIA+ est touchée par une explosion dans la petite ville finlandaise de Pori, l'inspecteur Henrik Oksman, de la brigade criminelle, est chargé de l'enquête. Mais il ne s'agit pas d'une affaire comme les autres pour Oksman. Présent dans le club ce soir-là, il a quitté les lieux en compagnie d'un autre homme quelques instants avant l'attentat. A mesure que l'enquête avance, Oksman se retrouve déchiré entre sa vie intime, qu'il a toujours su préserver, et son sens du devoir. Auscultant la part d'ombre que chaque individu porte en lui, La Revanche interroge la diversité, la tolérance, la colère, les cicatrices de l'enfance, la honte et l'acceptation de soi. Traduit du finnois par Anne Collin du Terrail "Arttu Tuominen est le nouveau génie de la Finlande mélancolique" . Julie Malaure, Le Point Le Prix Palle Rosenkrantz a récompensé les plus grands auteurs internationaux de romans policiers : James Ellroy, Don Winslow, Jo Nesbo ou encore Ragnar Jónasson. Né en Finlande en 1981, Arttu Tuominen est ingénieur environnemental et écrivain. Le Serment, son précédent roman, a reçu le Grand Prix finlandais du meilleur roman policier 2020, été finaliste du Prix Clé de verre 2021 du meilleur roman policier scandinave et, en France, du Prix du polar Européen du Point. La Revanche a reçu le Prix Palle Rosenkrantz du meilleur roman noir, prix qui récompense les plus grands auteurs internationaux : James Ellroy, Don Winslow, Jo Nesbo ou Ragnar Jónasson. Ce roman est publié dans la collection Onyx.

09/2023

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Revues de droit

Droit et Société N° 108/2021 : La Critical Race Theory est-elle exportable en France ?

Editorial Dossier La Critical Race Theory est-elle exportable en France ? coordonné par Isabelle Aubert et Magali Bessone Isabelle Aubert, Magali Bessone Une réception francophone de la Critical Race Theory est-elle possible ? Présentation du dossier Daniel Sabbagh De la déracialisation en Amérique : apports et limites de la Critical Race Theory Isabelle Aubert La Critical Race Theory confrontée à Marx Julie Saada Récits et contre-récits dans le droit. Usages et critiques du narrativisme juridique dans la Critical Race Theory Aurélie Lanctôt "Si on m'avait écouté dès le début, si on avait écouté mon récit". Jean-François Gaudreault-DesBiens Le narrativisme comme legs de la Critical Race Theory dans la pensée juridique canadienne Stéphanie Hennette Vauchez Neutralité religieuse, laïcité et colorblindness : essai d'analyse comparée Magali Bessone Analyser la suppression du mot "race" de la Constitution française avec la Critical Race Theory : un exercice de traduction ? Question en débat Dialogue social : bon débarras ? Christian Thuderoz Se débarrasser, et vite, du "dialogue social" ? Etudes Hermann Martial Ndjoko Les angles morts du droit antidiscriminatoire : éloge de la circulation des concepts Nicolas Demontrond Les maisons départementales de l'autonomie (MDA) : nouvelle étape de l'affirmation des départements-providence Jérôme Pacouret La genèse des droits de propriété des auteurs de cinéma : une comparaison transnationale du droit d'auteur et du copyright Traduit pour vous Kimberlé Crenshaw Démarginaliser l'intersection de la race et du sexe : une critique féministe noire du droit antidiscriminatoire, de la théorie féministe et des politiques de l'antiracisme A propos Camille Lanssens La pandémie de Covid-19 sous le microscope des sciences sociales. Premières analyses Danièle Lochak Protéger les réfugiés ou les intérêts de l'Etat ? Sous le droit, la politique Thierry Delpeuch Contributions sociologiques récentes aux débats sur la crise de la police en France Chronique bibliographique

10/2021

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Jeux

Immersion N° 7, mai 2023 : Adolescences japonaises

Persuadés que le jeu vidéo sera l'art majeur du XXIème siècle, Immersion a l'ambition de faire émerger une vraie pensée critique sur le sujet. Histoire de l'art, sociologie, philosophie : chacun de nos articles est une proposition intellectuelle et graphique à part entière. A l'occasion de ce numéro 7, nous avons complètement repensé la revue afin de proposer à nos lecteurs et lectrices une expérience plus innovante. Une nouvelle maquette qui replace l'imagerie vidéoludique au coeur de la création contemporaine et numérique. Chez Immersion, nous sommes mus par la volonté de ne pas nous contenter de célébrer le jeu vidéo, mais de le questionner et d'en déconstruire les représentations. Pour cela, nous nous attachons à explorer les grands enjeux socioculturels et esthétiques qui traversent la création vidéoludique, au sein d'une revue à la fois accessible et d'une grande rigueur intellectuelle. Publication de référence sur le sujet, Immersion est un objet unique dans le paysage éditorial européen qui s'adresse donc autant aux passionnés qu'à celles et ceux qui souhaitent découvrir comment les jeux vidéo influencent la société et les pratiques artistiques contemporaines. Au sommaire : - Victor Moisan - Un monde sans adultes - Pierre Lovati - J-RPG et système éducatif - Julie le Baron - Interview avec Dan Salvato, créateur de Doki Doki Literature Club - Carin Klonowski et Alix Desaubliaux - Teenagers with baggage - Angelo Careri - Touhou, les fleurs de feu - Clémence Leleu - Interview avec Agnès Giard, anthropologue spécialiste du Japon - Guillaume Grandjean - Pokémon, l'enfant et la mort - Jérôme Dittmar - Haruka, grandir à l'ombre de Yakuzas - Angelo Careri - Interview avec Christophe Galati, créateur de Save me Mr Tako - Virginie Nebbia - Shin Megami Tensei, le voyage intérieur Portraits : Shigesato Itoi, Junko Kawano, Ikumi Nakamura

05/2023

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Histoire de l'architecture

La Grande Motte. Patrimoine du XXe siècle, Edition revue et augmentée

L'édition augmentée d'une étude sur l'une des plus importantes stations balnéaires de France, La Grande Motte, comprenant des entretiens inédits avec les acteurs ayant permis sa conception. Patrimoine du xxe siècle Il n'y avait là qu'un marais, des moustiques, un paysage inhospitalier, avant qu'un jeune architecte talentueux, Jean Balladur, n'y invente une utopie balnéaire moderne : la station de La Grande Motte, sortie des sables à partir de 1964. Un demi-siècle plus tard, en 2010, la cité reçoit le label Patrimoine du XXe siècle. Ainsi aura-t-il fallu le recul de l'Histoire pour dépasser les premières décennies d'incompréhension, de sarcasmes et de polémiques, et que l'on reconnaisse enfin l'exceptionnelle qualité de son urbanisme, de son architecture et de son aménagement paysager. Gilles Ragot, historien de l'art, spécialiste de l'architecture contemporaine, retrace cette aventure visionnaire et nous fait découvrir une cité pensée comme une oeuvre d'art total qui renouvelle le genre de la villégiature. Aujourd'hui, chacun, habitant, estivant ou amateur d'architecture, retrouvera dans cet ouvrage qui se lit comme un " roman d'architecture " les clefs pour comprendre l'importance de La Grande Motte dans l'aménagement de la côte du Languedoc-Roussillon, mais aussi dans l'histoire de l'architecture. L'Odyssée créative Julie Daurel, journaliste, et Nicolas Millet, photographe, ont l'âge de La Grande Motte et l'ont découverte en 2010. Avec l'intuition qu'une cité aussi singulière n'a pu être imaginée que par des bâtisseurs peu ordinaires, ils parviennent à réunir plusieurs des protagonistes de la première heure, architectes, paysagistes, artistes. Leurs interviews et discussions à bâtons rompus racontent cette grande aventure de leur jeunesse et parfois de toute leur vie : la naissance d'une ville.

03/2023

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Théâtre

Ecrits sur le théâtre. Sur le Théâtre intime et sur Shakespeare

Ce volume d'Ecrits sur le théâtre correspond à l'étape ultime de l'oeuvre de Strindberg, celle des "pièces de chambre" et de l'Intima Teatern, le petit théâtre que le dramaturge ouvre en 1908 à Stockholm avec le jeune comédien et metteur en scène August Falck. Sur cette scène vont être représentées les oeuvres les plus récentes du dramaturge, Le Pélican, La Maison brûlée, Orage, La Grand-route, La Sonate des spectres mais aussi, parmi ses anciennes pièces, quelques-unes des plus fameuses : Père, Mademoiselle Julie, La Danse de mort I et II... Comme tout au long de sa carrière, le Strindberg de la fin de vie représente à la fois la figure du solitaire absolu et celle, en apparence contradictoire, d'un artiste qui, tout en s'inscrivant dans la tradition la plus exigeante, reste lié aux courants les plus novateurs de son temps. C'est ainsi qu'on verra se pro-filer, à côté des présences tutélaires de Shakespeare une large part des "Lettres au Théâtre intime" lui est consacrée et de Goethe, les silhouettes avant-gardistes de Maurice Maeterlinck, de Gordon Craig, de Max Reinhardt... Grand inventeur de théâtre, l'auteur de La Sonate des spectres ouvre la voie au théâtre expressionniste et à bien d'autres révolutions esthétiques, dont le surréalisme et Antonin Artaud. Les textes ici réunis, qu'il s'agisse d'un essai comme le Mémorandum ou de notes plus brèves et souvent polémiques, constituent le carnet de bord d'un metteur en scène à distance qui tantôt passe ses consignes sur la dramaturgie, sur le jeu, la scénographie à August Falck, tantôt s'adresse directement à la troupe de jeunes comédiens que ce dernier a réunie.

04/2014

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Histoire internationale

La Dame de Tamatave. Une "princesse" dans l'histoire de Madagascar

Le temps a passé, que reste-t-il de Juliette Fiche ? Même à Tamatave, elle qui en fut "la Dame", le souvenir s'est envolé. J'ai questionné au gré des rencontres : - Vous avez entendu parler de Juliette Fiche ? - Non. Elle est de votre famille ? - Elle a vécu au XIXe siècle à Tamatave, elle était célèbre à l'époque. On l'appelait aussi Mlle Julie. Je cherche des renseignements sur sa vie mais je n'ai aucun lien avec elle. Coup d'oeil incrédule, voire soupçonneux. Pourquoi venir de France chercher des informations sur une morte qui ne fait pas partie de votre famille ? La réponse est aisée : si les auteurs Janine et Jean-Claude Fourrier se sont intéressés à la vie de Juliette Fiche, c'est que son existence est emblématique des bouleversements de l'histoire de la côte Est de Madagascar au XIXe siècle. Fille d'un chef betsimisaraka, éduquée "à la française" à Bourbon, honorée du titre de princesse hova, cette Malgache, qui fut "l'épouse" de trois Français - dont le puissant Napoléon de Lastelle - deviendra l'intermédiaire indispensable entre les Hova des hauts plateaux de l'Imerina, les Betsimisaraka de la côte Est et les traitants français, ces agents commerciaux venus de l'île Maurice et de La Réunion. Les auteurs vous invitent à découvrir, dans ce long périple qui les a menés de Mananjary à l'île Sainte-Marie, en passant par Tamatave, les traces, parfois insolites, qui témoignent de l'histoire confl ictuelle de la côte Est. Des photographies et dessins illustrent heureusement ce voyage dans le temps. A travers la longue vie de la dame de Tamatave, au carrefour des cultures, c'est toute une époque mal connue qui ressurgit

12/2014

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Littérature française

Adrien

De l'autre côté de la rue, il y avait le lycée, les cafés, il y avait les aînés, les flâneries dans les rues de la ville... il y avait tous les rêves, Julie, Marthe ou Madame Arnoux, c'était selon. Il y avait Salomé, ... Et puis Elsa. Au sortir du lycée, il y avait la plage, il y avait les amours, les vitrines, et les néons qui flambaient de toutes leurs modernités - tourne-disques et transistors, trente-trois tours, livres de poche et mocassins Iowa, vélo Solex et Vespa... Parler, lire, écouter, s'indigner, disputer, manifester, c'était la même chose. La vie ressemblait à ce qu'en disaient les livres... "La vie est à nous... " comme le croyait toute la génération de l'après-guerre. Sur le port, le Génie de la mer, l'homme de Cuverville comme on l'appelait montrait l'horizon. Là-bas était l'aventure, là-bas était la vraie vie... Mais à la nuit, la ville s'éclairait d'une étrange lueur bleutée. Celle d'un petit écran bombé dont les images sous le discours lénifiant montraient toutes les cruautés du monde et jetaient sur nos joies un voile d'angoisse et d'inquiétude... Le monde n'était pas beau et les hommes n'étaient pas bons ! De l'autre côté de la Rade, il y avait la Méditerranée, il y avait l'Algérie où il faudrait peut-être mourir un jour... Toulon 1956-1962... Années de ce temps et de ce lieu où l'on ne faisait que passer, devenues "choses d'un monde inachevé" selon la belle formule de Carlos Fuentes, "transformées, changées en Histoire, en narration, en langage, en expérience, en lecture sans fin... "

10/2011

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Histoire internationale

Les exclus en Europe. 1830-1930, [actes du colloque, Paris VIII, 22-24 janvier 1998

En Europe, les années 1830 à 1930, marquées par l'industrialisation, l'urbanisation et la démocratisation, modifièrent considérablement le statut et le sort des individus rejetés de la société. Pauvres et vagabonds, migrants et chômeurs, vieillards et handicapés, mais aussi femmes, criminels, déviants ou marginaux, constituèrent des bataillons d'exclus. L'étude de cette période pose la question de la validité de la notion d'exclusion. Que recouvre ce terme utilisé par la sociologie depuis une vingtaine d'années ? Est-il opératoire pour des historiens qui cherchent à rendre compte de la diversité des trajectoires des rejetés de la société ? Les auteurs de cet ouvrage, chercheurs parmi les meilleurs spécialistes internationaux, nous dévoilent les procédures par lesquelles les sociétés européennes ont relégué des millions d'individus. Cet ouvrage est issu du Colloque international de Paris qui s'est tenu sous l'égide de la Commission européenne, du Comité d'Histoire de la Sécurité sociale et de la MIRE (Mission de Recherche au Ministère du Travail et des Affaires sociales). Les différents chapitres de ce livre regroupent les contributions d'André GUESLIN, de Dominique KALIFA Philippe ARTIÈRES, Henriette ASSÉO, Robert CASTEL, Christophe CHARLE, Evelyne COHEN, Pamela COX, Sophie DELAPORTE, Bernard DELPAL, Bernard DESMARS, Régine DHOQUOIS, Michel DREYFUS, Vincent DUCLERT, Bruno DUMONS, Nicole EDELMAN, Joao FATELA, Julie FETIE, Vinzia FIORINO, Elisabeth GAUDIN, Jacques GIRAULT, Angela GROPPI, Marie-Claire HOOCK-DEMARLE, Olivier IHL, Martine KALUSZYNSKI, Claude LIAUZU, Jean-Noël LUC, Maria MALATESTA, Yannick MAREC, Jean-Clément MARTIN, Catherine MAURER, Gérard NOIRIEL, Didier NOURRISSON, Gilles PÉCOUT, Christine PIETTE, Michel PORRET, Antoine PROST, Pascale QUINCY-LEFEBVRE, Madeleine REBÉRIOUX, Ann-Louise SHAPIRO, Jean-Claude SCHMITT, Étienne THÉVENIN, Christian TOPALOV, Nicolas VEYSSET, Nadine VIVIER, Stuart WOOLF, Jean-Jacques YVOREL.

03/1999

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Science-fiction

Solaris : Science-fiction et fantastique N° 199

La nouvelle « Éclairer l'origine » du romancier et conteur Éric Gauthier commence en force le volet fictions. Venez découvrir ce qui a charmé le jury qui lui a décerné le Prix Solaris 2016. S'ensuivent deux courts textes : « Familier maudit » de Tania Duquette et « Les Hiboux virtuels du réseau infini » d'Hugues Morin, tous deux primés des prix d'écriture sur place au Congrès Boréal 2016, respectivement dans les catégories Auteurs montants et Auteurs pros. Avec « Adieu, Laurentie ! », l'auteur français Jean-Pierre Laigle conclut la saga commencée il y a quelques numéros et qui comprend plusieurs nouvelles appréciées de nos lecteurs. Oserez-vous entrer dans « La Chambre » de Julie Martel, là d'où personne ne ressort ? Et si vous y survivez, une intrigue à saveur politique vous attend dans « Je ne voterai pas » de Dave Côté, étoile montante de la relève. Nous avons droit à un volet articles bien garni. Tout d'abord, la deuxième partie de l'article « Lâcheté, paresse et ironie : comment la SF a perdu le futur » de l'essayiste anglais Jonathan McCalmont continue la réflexion sur la science-fiction moderne entamée dans le précédent numéro avant de conclure sur des pistes intéressantes pour un lecteur désirant approfondir le sujet. Ensuite, « Réalité, mémoire et doute » représente la transcription d'un exposé que l'auteur britannique Christopher Priest a donné au Congrès Boréal 2016 à Mont-Laurier. Enfin, dans « L'Anticipation climatique (cli-fi), ou l'éco-fiction », notre Futurible maison, Mario Tessier, éclaire les lecteurs sur la question suivante : comment la science-fiction traite-t-elle de l'enjeu majeur des changements climatiques ? Pour terminer le numéro, les critiques littéraires, dont le volet « Littéranautes », qui donnent une bonne idée de la production québécoise récente.

01/2017

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Policiers

Tom Reed & Walt Sydowski Tome 3 : Le sang des autres

Julie Zegler, la propriétaire d'un commerce de robe de mariées à San Francisco, découvre un matin avec horreur que la vitrine de sa boutique a servi de théâtre à une sordide mise en scène. Le corps d'Iris Wood, une femme célibataire et sans histoires, y a été exposé de manière grotesque, dégoulinant de sang et vêtu d'une des plus belles robes de la boutique. Chargé de l'enquête, l'inspecteur Walt Sydowski n'apprécie pas qu'on lui ait mis dans les pattes le paria du service de police, l'agent Ben Wyatt. C'est que ce dernier a commis le péché cardinal de ne pas se porter à la défense d'un collègue en danger. Écarté systématiquement de toute enquête importante depuis l'incident qui a poussé son partenaire à la retraite et à la rue, Wyatt voit dans cette affaire une occasion en or de se racheter. Pendant que Sydowski s'obstine à privilégier une approche policière classique, le jeune Wyatt décide d'inspecter le passé informatique de la victime. Après avoir découvert qu'Iris Wood surfait régulièrement sur les sites de rencontres par Internet, il fait secrètement appel à un expert qui l'aidera à retracer le plus mystérieux correspondant de la jeune femme. De son côté, le journaliste Tom Reed, frustré du manque de collaboration habituel de Sydowski et aux prises avec un ancien rival comme nouveau patron, mène sa propre enquête qui le mettra sur la trace de meurtres similaires à Phoenix, Las Vegas, Chicago… et même à Toronto, au Canada. Pour dénouer l'impasse, Linda Turgeon, la partenaire de Sydowski, devra convaincre son éminent collègue de sortir des sentiers battus, d'accepter la collaboration de l'impétueux Reed et surtout, de réhabiliter le laissé-pour-compte Wyatt.

09/2015

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Littérature française

Plus on est de fous, plus on s'aime

Un soir, sur une aire d'autoroute qui sent les taillis brûlés, Roger l'ancien taulard qui faisait sauter les fourgons blindés et Joseph le Parisien bourgeois repenti s'installent pour casser la croûte à l'arrière de leur vieux Volvo F89. Soudain une voiture débarque et laisse derrière elle un panier en osier. Roger, bonhomme aux grosses mains boisées, s'approche et découvre avec stupeur un bébé endormi. Que faire du marmot ? Roger veut l'emmener à la maternité la plus proche. Dans son coin, caressant le doux duvet de l'enfant, Joseph sourit. "Et si on le gardait, ce bébé ? " Amis depuis l'enfance, les deux hommes vivent dans une maison forestière sans aucun confort moderne. Comment y accueillir un enfant en bas âge ? Comment s'en occuper au quotidien, au contact de cette nature rustique rythmée par les travaux manuels ? Et surtout comment garder ce bébé en toute légalité ? Petit à petit, ils préparent des biberons, fabriquent des couches avec un vieux t-shirt, cuisinent des bons petits plats au gamin fraîchement baptisé Moïse. Roger et Joseph réparent leurs blessures, leur solitude et leurs regrets. Pourtant une ombre venue tout droit du passé de Roger rôde autour de la maison et du bébé. Pour protéger Moïse, les deux compères devront compter sur l'aide de leur entourage : Karl Marx le psy des cabossés, l'Indien boulanger autoproclamé d'un village autogéré, Julie, la fille de Roger, et Karim, son amoureux, ou encore Muguette, la petite prostituée malmenée par la vie. Dans ce roman moderne au grand coeur, Jacky Durand met en scène des héros attachants loin des sentiers battus, qui découvrent le pouvoir de l'amitié et de la paternité. Plus on est de fous plus on s'aime est une magnifique ode à la vie et ses égratignures, à la nature et aux sentiments.

04/2022

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Actualité médiatique internati

Toujours sur la brèche

On entre dans le livre de Lillian Ross comme on avancerait dans le musée Grévin, par une galerie d'acteurs et d'actrices. D'un article dénonçant le maccarthysme sévissant à Hollywood dans les années 1960, à une rencontre avec Julie Andrews et Al Pacino ou une partie de tennis avec Charlie Chaplin. Mais on y croise aussi des anonymes, série de jeunes gens, ainsi qu'elle les nomme, d'un bus jaune aux 'écrasemerdes' de Madison Avenue. Portraits de badauds, doux dingues, de l'histoire vraie et inouïe d'un matador né à Brooklyn au portrait d'une maîtresse d'école de Central Park. Le menu se compose aussi de quelques gros poissons, Coco Chanel, Hemingway ou Fellini. Dans cette anthologie réunissant soixante-dix ans de portraits et de reportages d'une légende du New Yorker, on décèle un sens profond de l'empathie et une écoute rare, une capacité à mêler le sérieux au trivial, l'inconnu à l'étoile sans distinction de valeur et sans déférence particulière, proche en cela d'un Gay Talese ou d'un Tom Wolfe. Parmi ses inconditionnels lecteurs, Martin Scorsese ou Wes Anderson, mais aussi J. D. Salinger qui lui écrivit un jour après la lecture de l'un de ses papiers : "C'est de la littérature, que j'aimerai toujours et n'oublierai jamais. " "Incroyablement curieuse, extrêmement courageuse, avec un sens rare de l'écoute : à travers Lillian Ross et ses mythiques reportages, nous avons la chance de nous faufiler dans l'intimité des plus grands (Chaplin, Hemingway, Truffaut, Huston). " Wes Anderson "Pour tous ceux qui s'intéressent aux films, les articles de Lillian Ross étaient et sont toujours essentiels. " Martin Scorsese

05/2022

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Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 4/2020

Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac I. Doctrine - Débats / Articles - Debates - The use of discount rates in the assessment of lost profits using the Discounted Cash Flow method, by Alexander Gunning et Michael Kotrly - Exécution des sentences étrangères et ordre public international dans l'espace OHADA, par Marc Henry - Avant l'heure, ce n'est pas l'heure ; après l'heure, ce n'est plus l'heure" ou de l'effectivité du second alinéa de l'article 1526 du Code de procédure civile, par Julie Spinelli et Yann Dehaudt-Delville - La clause relative à la révolution et aux conflits armés dans les traités d'investissement : sens, portée et articulations avec les autres clauses, par Walid Ben Hamida II. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - Chambre arbitrale du sport : la double activité d'arbitre et de conseil à l'épreuve du recours en annulation, par Pierre Viguier et François Bordes - Consécration d'un nouveau principe en droit de l'arbitrage international : le tribunal du lieu du siège de l'arbitrage est en principe compétent pour statuer sur l'action en responsabilité dirigée contre un arbitre ayant violé son obligation contractuelle de révélation, par Smahane Akhouad-Barriga - Beg v. Italy, the European Court of Human Rights and the impartiality of arbitrators, by William Brillat Capello - Contrat d'arbitre et dispersion du contentieux para-arbitral, par Etienne Lafond III. Panorama international de jurisprudence / Panorama Of World Case Law sous la direction de Michael Polkinghorne et Louis Degos - Allemagne et Autriche, by Detlev Khuner et Jessica Noy-Gsell - Canada, by R. Aaron Rubinoff et John Siwiec - France, par Priscille Pedone - Italie, par Michele Sabatini et Nicolò Minella - Singapour, by Matthew Secomb et Maximilian Clasmeier - Suisse, par Pierre Yves Gunter et Nadia Smahi

01/2022

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Echec et réussite

Créer pour éduquer en faveur de la persévérance

Sous la direction d'Emeline Roy et Lola Papon Le décrochage est un processus long, il est souvent difficile à déceler avant son constat effectif. Les facteurs peuvent être scolaires, familiaux, sociaux ou encore personnels (Bernard, 2019 ; Blaya ? et Fortin, 2011 ; Bruno, Félix et ? Saujat, 2017). Aujourd'hui, la notion de persévérance scolaire est utilisée de préférence aux expressions "décrochage" et "abandon scolaire" afin de mettre l'accent sur la ténacité plutôt que sur l'échec (Gaudreault et al. , 2018, p. 39). La multiplication des recherches autours de cette problématique montre qu'il s'agit d'une question vive, tant au niveau scientifique que politique. Les neuf chapitres de cet ouvrage s'articulent autour de trois domaines : 1) les projets transdisciplinaires et intersectoriels ; ? 2) les enseignements culturels et artistiques ; 3) le numérique et les technologies de l'information et de la communication (TIC). Ce recueil s'appuie ainsi sur la nomenclature des dispositifs mis en place dans le cadre de partenariats entre l'Education nationale, des collectivités territoriales et des associations d'éducation populaire. Cet ouvrage a été réalisé par une équipe de chercheurs en sciences de l'éducation dont l'objectif était de mettre en avant d'une part la multiplicité des formes d'éducation par les arts et d'autre part la complexité de la persévérance scolaire. S'il s'agit de proposer ici des perspectives variées à ces thématiques complexes, il est surtout question d'ouvrir différentes pistes de réflexion qui se croisent et qui se rencontrent. Textes de Alice Delserieys, Eric Tortochot, Sabrina Marchi, Corinne Jegou, Claire Coiffard Marre, Hélène Cheneval-Armand, Jérémy Castera, Pascale Brandt-Pomares, Miguel Rotenberg, Julie Gobert, Marie Lucy, Magali Coupaud, Pierre Colson, Sylvain Fabre, Mercedes Baugnies, Florence Lethurgez, Christine Faller, Pascal Terrien, Emeline Roy, Lola Papon, Véronique Barthélémy, Ana Costelo. Ouvrage publié avec le soutien de La Région Auvergne-Rhône-Alpes.

06/2022

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Encyclopédie 4 (Lettres M-Z), Lettre sur le commerce dela librairie

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

01/1976

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Religion

Le miracle des roses et autres études et lectures entre histoire religieuse et légendes

Ce présent ouvrage est un recueil de diverses études et recensions, déjà publiées ou inédites et étalées sur plusieurs années, concernant l'histoire religieuse catholique du Moyen Age à nos jours, principalement dans l'Ouest de la France mais pas seulement. Le but de l'auteur est de faire partager sa passion et son intérêt pour certains aspects symboliques souvent oubliés ou mis de côté, dans un travail de mémoire vivante, comme une invitation à la recherche de nos racines sacrées. Entretiens Entretien avec Thierry Jolif. Recension de livres 1. Les phénomènes mystiques chrétiens et le problème du discernement : trois cas modernes. 2. A propos des Rencontres autour de Jean de Bernières (1602-1659). Mystique de l'abandon et de la quiétude. 3. Jean-Paul le Buhan, Les signes sur la pierre. Les marques lapidaires des anciens tailleurs de pierre de Bretagne. 4. Préaux-Saint-Sébastien et les confréries de Charité du Pays d'Auge. 5. Ile Verte, Haut Pays, Société des Amis de Dieu. 6. Le message de saint Nicolas de Flüe. 7. Un musée du coeur à Bruxelles. 8. Méditation de pleine conscience et méditation chrétienne. 9. La prière de simple regard. 10. " En tuant le silence, l'homme assassine Dieu". 11. Trois beaux livres sur la Bretagne mystique. 12. Le miracle des roses. Etudes I. Domaine breton 1. Le rêve fou d'une épopée de granit : l'abbé Fouré et ses rochers sculptés à Rothéneuf. 2. La "Croix des Templiers" de Dingé. 3. D'une croix à l'autre : le Prieuré de Dinard en Ille-et-Vilaine et l'enclos de Saint-Maudez dans les Côtes-d'Armor. 4. La légende du tombeau de Mélusine dans le couvent des Trinitaires de Sarzeau. II. Domaine normand 1. Christ Pantocrator, mosaïques et coupole de lumière. Une église néo-byzantine en Basse-Normandie : Saint-Julien de Domfront. 2. La " Croix glorieuse" de Dozulé : erreur ou mensonges ? 3. Notes sur le groupe des " alchimistes de Flers". III. Etudes diverses 1. " L'honneur et la gloire de Dieu sont en grande souffrance". Saint Ignace de Loyola et le rachat des captifs. 2. Le roi René d'Anjou et la délivrance de " très douce Merci". 3. A propos de trois ordres chevaleresques du Moyen Age. 4. Gilles le Muisit et l'évêque Joséphé. 5. Le coeur crucifié et transpercé de l'église de Taverny. 6. Un sermon pascal (début 16e s.). 7. Tchernobyl et l'Etoile Absinthe. 8. La chevalerie spirituelle et prophétique du Carmel.

08/2019

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Autres collections (6 à 9 ans)

Le Tour de la France par deux enfants. Manuel de lecture scolaire pour les leçons de choses et la formation civique, géographique, scientifique, historique et morale des écoliers

Le Tour de la France par deux enfants est un célèbre manuel de lecture scolaire d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), publié sous le pseudonyme de G. Brunon en 1877. Paru aux éditions Belin en 1877, ce manuel sert à l'origine pour l'apprentissage de la lecture du cours moyen des écoles de la IIIe République. "Livre de lecture courante" , il est vendu à toutes les écoles, publiques ou religieuses, ainsi qu'aux collectivités locales ou associations diverses. Son succès est tel qu'il atteint un tirage de 7, 4 millions d'exemplaires en 1914, année qui le voit passer le cap des 400 éditions et il sera utilisé jusque dans les années 1950. Le public continuait à réclamer, après sa disparition du programme, le Tour de la France par deux enfants. Jusqu'en 1976, il s'en est vendu 8 400 000 exemplaires, dont 7 000 000 exemplaires avant 1914. L'ouvrage est réédité, notamment lors du centenaire en 1977, puis en 2000, par Belinn, en 2006 par France Loisirs, puis en 2012 aux éditions Tallandier par Jean-Pierre Rioux. Au total, cet ouvrage fait l'objet de 500 éditions. L'ensemble relate le périple par de multiples moyens de transport de deux orphelins, André et Julien Volden, respectivement quatorze et sept ans. A la suite de l'annexion de l'Alsace-Lorraine par les Prussiens et du décès de leur père (charpentier lorrain et veuf de bonne heure), ils quittent Phalsbourg et partent à la recherche d'un oncle paternel habitant Marseille à travers les provinces françaises. La diversité des populations amène la curiosité et habitue aux différences. Des passages sur la saveur des nourritures du terroir, ou sur l'étrangeté des patois atténuée par l'apprentissage méthodique du français sont ainsi présents. Malgré leur origine lorraine, les deux enfants ne sont pas touchés par l'idéal ambiant de la revanche propre à cette époque. L'histoire est apprise par les traces, monuments et symboles, les vies exemplaires des inventeurs, soldats patriotes et bienfaiteurs. A chaque rencontre, l'idée de paix gagne sur la réalité des luttes et des conflits. Ils sont attentifs à la découverte du pays et fort zélés à reconnaître cette patrie. Ils accumulent une richesse de savoirs nées de l'apprentissage des techniques, de l'habileté dans le travail : ils s'initient à l'agriculture, à l'économie domestique, à l'hygiène. chaque rencontre est prétexte à enrichir leur expérience. Toutes ces connaissances aboutiront à l'établissement final dans la ferme presque idéale de La Grand'Lande.

11/2022

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Poésie

La Forge n°1

Des revues meurent, des revues naissent la forge, revue nouvelle, une de plus... Une revue de poésie, qui plus est, cette "chose" prétendument étrange et incompréhensible, légère et futile. Y a-t-il trop de revues ? Jamais assez ! Et qu'importe si le lectorat s'étiole - il en fut toujours ainsi de la plainte quant au délaissement de la poésie... C'est l'une des lamentations des poètes et des éditeurs de poésie. Parions qu'il restera un dernier carré de lucides, avides de cette futilité essentielle ; de réfractaires résistants qui ne se rendront pas aux impératifs des écrans, de l'information et du divertissement - fût-il littéraire. la forge n'est en rien, dans ses intentions, la suite de la revue NUNC car, à la différence de celle-là, elle sera exclusivement consacrée à la poésie. Sa motivation première consiste à ne pas obéir à une logique de chapelles qui, quand elles ne s'ignorent, le plus souvent se méprisent. Toutes, nous semble-t-il, méritent notre attention, quand même nous ne serions sensibles qu'à telle ou telle d'entre elles. Toutes sont des lieux d'exploration du langage et de renouvellement de la façon de dire le monde et notre présence fugace ; des lieux de défense, des "ZAD" de la langue contre les détournements qu'elle subit à des fins idéologiques - simplifications / distorsions de la réalité - ou économiques - réduction du langage à des slogans publicitaires, au strict nécessaire de la relation commerciale. Ces détournements n'ont d'autre objectif que l'aplatissement de la pensée, l'anéantissement de la réflexion, l'asservissement au divertissement et à la consommation. En somme : l'abrutissement de l'individu et, de facto, la destruction de sa dimension citoyenne afin de le contenir dans un état végétatif répondant aux ordres publicitaires, identitaires, ludiques. REGINALD GAILLARD Liminaire D'AILLEURS FAUSTO URRU . SEBASTIEN MINAUX . ELISA BIAGINI . ROLAND LADRIERE . CAROLYN FORCHE THIERRY GILLYBOUF . RON RASH . GAËLLE FONLUPT . ANNE SEXTON . SABINE HUYNH DIANE SEUSS . AUDOMARO HIDALGO . GAËTANE MULLER VASSEUR . ROHAN CHHETRI . ERIC AUZOUX LUUK GRUWEZ . DANIEL CUNIN & D'ICI OLIVIER BARBARANT . EMMANUEL LAUGIER . REGINE FOLOPPE . FRANCOIS BORDES PALOMA HERMINE HIDALGO . COLINE HEZARD . ISABELLE ALENTOUR . ADELINE BALDACCHINO SOPHIE GRENAUD . JEAN ADRIAN . DOMINIQUE SAMPIERO . ROLAND LADRIERE . TOM BURON THIERRY ROMAGNE . CAROLINE GIRAUD . ORIANE TAÏEB . DAVID LESPIAU . NOUR CADOUR BLANDINE BESCOND . ANANDA BRIZZI . CHANTAL RINGUET . ANNA JOUY . DELPHINE CONSTANT L'INTIME DU POEME Mireille Havet Voix oubliées MIRON KIROPOL LA FORGE DU POETE CHRISTIAN VIGUIE . JEAN-CLAUDE PINSON . JACQUES VINCENT DAVID LESPIAU . ADELINE BALDACCHINO CAHIER CRITIQUE accompagné d'encres de Julien Spianti

10/2023

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Beaux arts

Jacques Hérold et le surréalisme. 1910-1987

A l'occasion du centenaire de la naissance de Jacques Hérold, le Musée Cantini célèbre en 2010, pour I. première fois dans un musée en France, l'oeuvre de cet artiste majeur et singulier dans l'histoire du surréalisme. L'exposition retrace son parcours, depuis ses premières tentatives picturales à son arrivée à Paris, jusqu'à son adhésion au surréalisme en 1934, groupe qu'il côtoiera de 1934 à 1951, puis son évolution jusqu'aux années 1960. L'exposition rencontre un écho évident au Musée Cantini, dont le fonds surréaliste forme un des axes majeurs de la collection, articulé à l'histoire de Marseille. Formé à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest de 1927 à 1929, Hérold arrive à Paris en 1930. Son goût de l'imaginaire et du mystère, issu de ses racines roumaines, le conduit naturellement à se rapprocher du groupe surréaliste par l'intermédiaire d'Yves Tanguy qu'il rencontre en 1932. En 1940, au moment du grand mouvement d'exil des intellectuels vers le sud de la France, en attente de visas pour les Etats-Unis, Jacques Hérold se réfugie à Marseille, aux côtés d'André Breton, Jacqueline Lamba son épouse, Victor Brauner, Oscar Dominguez, Max Ernst, Wifredo Lam, André Masson... Au cours de ces vacances forcées, Jacques Hérold réalise, avec ses amis surréalistes réunis à Marseille, le jeu de cartes de Marseille (1941) et un ensemble de cadavres exquis et de dessins collectifs (1940), dont certains sont aujourd'hui conservés au Musée Cantini. De cette période, datent des tableaux où surgissent dans un univers fantastique des personnages écorchés et déchiquetés. En 1943, il s'installe à Paris, participe à la revue La Main à plume éditée par le poète Robert Rius et réalise en 1945 avec Oscar Dominguez, Marcel Jean, Victor Brauner et d'autres, les fresques de la salle de garde de l'hôpital Sainte Anne. À partir de 1942, il séjourne durant l'été à Lacoste dans la vallée du Lubéron ; la proximité des ruines du château du Marquis de Sade lui inspire des peintures chargées de symboles où l'espace se resserre selon une trame de fils impénétrables, comme tissée par une araignée invisible, dans laquelle sont prises au piège des figures étranges. Son oeuvre évoluera ensuite vers l'élaboration de formes organiques et végétales dans des tons contrastés pastel et brun. Il est également l'auteur de décors de théâtre et l'illustrateur de nombreux ouvrages, en particulier de Julien Gracq, Francis Ponge, Tristan Tzara, Gherashim Luca, Michel Butor, le Marquis de Sade, Georges Bataille ...

10/2010