Recherche

Jodi Ellen Malpas

Extraits

ActuaLitté

Astrologie

Les mémoires de Cassandre

Dans la peau de Cassandre, Elizabeth Teissier se lance dans une exploration du temps et du passé, des souvenirs et des rencontres qui ont jalonné sa route, ainsi que dans une analyse personnelle des sujets qui l'habitent, l'occupent et la préoccupent. On l'aura deviné, Cassandre, c'est Elizabeth Teissier ! Un survol de sa longue et riche existence. Une envie de retrouver les tenants et aboutissants de sa vie, un fil rouge- s'il existe. Plutôt que de tenter de suivre un fil rouge chronologique, Elizabeth a préféré opter pour la diversité et le hasard des souvenirs qui habitent son imaginaire, au gré de sa fantaisie. Ou/et de la force de tel ou tel épisode de son existence qui s'imposera de lui-même. D'où la forme d'un dictionnaire. Mais pourquoi Cassandre ? Que vient faire cette antique figure de funeste prophétesse dans la bio moderne d'une contemporaine ? Nous avons tous entendu parler de Cassandre, mais nous connaissons mal le mythe de cette très belle Troyenne, hormis qu'elle était dotée d'un don de prophétie extraordinaire, qui lui inspirait des visions tragiques et lui soufflait de terribles prédictions. Elizabeth Teissier n'est pas une astrologue lénifiante. Respectant trop son art, elle a toujours dit, écrit ce qu'il lui dictait. On l'a donc maintes fois appelée Cassandre. Nombre de ses prévisions ont suscité de l'incrédulité, voire de l'ironie souvent méprisante. Elle a ainsi été amenée à se demander s'il y avait des similitudes entre ce mythe et son destin, et si oui jusqu'où elles allaient. Elle en a découvert de troublantes, en effet, et aussi d'importantes différences, que le lecteur découvrira dans cet ouvrage à travers les anecdotes de sa vie retracées ici. Une vie qui fourmille d'aventures, de rencontres variées, souvent extraordinaires et passionnantes, décevantes parfois.

03/2022

ActuaLitté

Littérature française

Les Derniers des Justes

Septembre, année indéterminée. La fin des temps semble être arrivée pour les habitants de la Terre : les séismes secouent la planète et les continents s'effritent, les uns après les autres. Aux Etats-Unis, Elizabeth échappe de justesse au Big One qui engloutit la Californie sous les flots. Dans sa fuite éperdue, elle fait la connaissance d'un fascinant binôme amérindien, un frère et une soeur, qui semblent savoir à l'avance où et quand vont frapper les prochaines secousses. Au Japon, Elaine file le parfait amour jusqu'au jour où l'archipel s'effondre dans l'océan. A la dérive au beau milieu de la mer du Japon, elle découvre une étrange créature blessée : une sirène. Contre toute attente, elles vont parvenir à communiquer. En Bretagne, Gwenn, institutrice enceinte un peu sorcière, fuit son village, escortée de son ami Gurvan, pour échapper à une foule en colère. Elle cherche à rejoindre un lieu mystérieux et sent que le temps lui est compté, à défaut de savoir pourquoi. Ailleurs, sur une Terre parallèle, les ondes de choc des séismes se font également sentir. Peuplée d'une race aux capacités psy extrêmement développées, la planète Eredith commence à souffrir. Sa dirigeante, Ajonc, décide d'envoyer deux des siens sur la Terre, afin d'identifier la source des tremblements de terre et tenter d'enrayer le processus. Au mépris de toutes les règles, elle autorise la réouverture d'une ancienne Porte, menant d'Eredith vers la Terre. Un jeune homme en mal d'aventure et une prêtresse opposante au pouvoir en place acceptent de se lancer dans l'aventure. De leur survie à tous dépend celle de l'humanité. Face à des êtres venus d'ailleurs.

12/2013

ActuaLitté

Notions

Le temps du monde. Une étude de métaphysique descriptive

"Qu'est-ce que le temps ? " une question qui nous plonge forcément dans l'embarras. La physique a renoncé à la poser. Elle mesure le temps, parfois inséparablement de l'espace, et en propose diverses théories, sans doute incomplètes, où nous ne reconnaissons pas le temps de notre monde. Renonçant elle aussi à le définir, la philosophie a tenté d'échapper au temps du monde pour se réfugier dans la conscience du temps : au moins, croyait-elle, aucune science ne pourrait l'en déloger. Mais la psychologie expérimentale ou les neurosciences analysent, mesurent et comparent elles aussi les aléas de notre perception du temps. Il y a bien pourtant un concept de temps qui ne doit rien à la conscience ni à l'ordre cosmique, c'est celui de ce monde où nous vivons et dont nous parlons ; celui par lequel se distinguent l'avant et l'après, celui qui nous fait dire que les êtres changent. Tout cela dépend, à notre échelle, du mobilier du monde commun. La philosophie peut ainsi reprendre l'analyse du concept de temps soutenue par toute la tradition, d'Aristote à Bergson, de Kant à David Lewis. Elle rencontre alors forcément les interrogations classiques : le temps passe-t-il ou le devenir n'est-il qu'une illusion ? Le passé existe-t-il ou n'est-il qu'un fantôme de la mémoire ? Et le futur, existe-t-il déjà quelque part ? Quel est le moteur du temps ? Pourquoi est-il irréversible ? Et pourquoi nous représentons-nous le temps tantôt comme une flèche dirigée vers l'avenir, tantôt comme un fleuve qui nous entraîne vers le passé ? Ces problèmes n'ont pas épuisé leurs mystères. Et au bout de l'analyse, il y a l'espoir d'éclairer ce qu'Einstein lui-même pensait être l'énigme du "maintenant" .

09/2023

ActuaLitté

Littérature française

A Mimie avec notre amour et notre gratitude

Dans "Laisse braire" , le premier roman de Cyrielle Marais, les règlements de comptes avaient la vedette, la narratrice et personnage principal, se battait dans un harcèlement moral aux multiples visages, pour tenter de se construire ; son seul soutient et complice, sa mère. Dans ce deuxième épisode, celle-ci vient de mourir laissant sa fille adorée totalement démunie, en voie de clochardisation. Depuis cinq ans, elles s'étaient réfugiées toutes les deux dans un quartier tranquille, après avoir fuit la haine d'un voisinage qui répandait sur leur quotidien un vent malsain. Et là, c'est simplement le temps qui joue son rôle de guillotine. La mort frappe les animaux et la doyenne, celle qui était la force, l'amour, et... le porte-monnaie. Nelly se retrouve seule sans avoir prévu son futur ni même son présent. Son équilibre s'effondre ; déchirée entre le désir de survivre et un immense chagrin, la narratrice n'a plus que les mots tapés sur le clavier pour ne pas sombrer dans une effroyable solitude de l'âme. Son talent semble éteint. Sa priorité est de trouver une piaule pour elle et la chienne avant la rue. Son idée fixe, lancinante, répétitive en un refrain angoissant, est d'abolir l'absence en revivant mentalement la sécurité d'un passé récent. Ce qui la maintient hors de l'eau, c'est aussi la volonté de rendre hommage à sa mère et à l'amour indéfectible qui les unissaient. Nelly en profite pour prouver qu'on peut soutenir des parents en fin de vie sans déchoir. Alors elle noircit du papier. Mais l'écriture peut-elle tuer le silence, peut-elle tuer la mort ? Ce livre est aussi un subtil plaidoyer contre les maisons de retraite.

02/2018

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Partout la mort

"La mort, la mort, la mort, toujours recommencée", chantait Georges Brassens en parodiant Paul Valéry et son Cimetière marin. Il est vrai que la Mort est partout, mais en réalité, elle juste là. Plus exactement, elle est là depuis la nuit des temps. Beaucoup la redoutent, ou la craignent, d'autres la souhaitent ardemment, d'autres encore vivent à côté d'elle, sans s'en préoccuper vraiment. Quelques-uns, enfin, la provoquent ; dans les deux sens du terme. Dans la Rome antique, mais aussi en Italie, le nombre dix-sept porte malheur. En effet, il s'écrit en latin XVII, dont l'anagramme VIXI (vixi) signifie " j'ai vécu ", c'est-à-dire " je suis mort ". La mort est toujours. La mort est imprescriptible. La mort est partout. Il y a dix-sept syllabes dans un haïku. C'est aussi le nombre de nouvelles de ce recueil. Celles-ci ne parlent pas vraiment de la mort, mais elles la côtoient, la mettent en scène. Ce sont des histoires, presque des contes, des tranches de vie, des tranches de mort, des histoire à mourir debout. Ainsi, on voit la Faucheuse surgir au beau milieu d'une découverte historique, au travers d'une enquête policière, dans les souvenirs d'une vieille dame désireuse d'en finir, dans les pensées d'une jeune femme suicidaire, dans les projets d'une tueuse en série, au coeur des expériences d'un scientifique de renom, dans les intentions scandaleuses d'un couple désireux d'abandonner leur chien, par les yeux d'un prédateur sexuel et même au sein de conversations à bâtons rompus ? Oui, la mort est partout. Mais à deux pas d'elle, il y a la vie.

03/2023

ActuaLitté

Littérature française

Les faux beaux jours. Livre 1, (1950-1960)

Les faux beaux jours est le récit d'un départ. Entre les spires, les remous des souvenirs et l'inconnu qui l'attend, Osuna quitte la banlieue parisienne pour une ville au bord de l'Atlantique. Assiégée par un irrémédiable sentiment de perte, la jeune adolescente inscrit en elle une géographie de l'exil. " J'ai tout vu et tout cessé de voir en un instant, passé et avenir confondus. Quelque chose m'avait échappé, que je ne retrouvais pas. " Par l'écriture, elle se signe et gravit l'espoir dans la ville de Biarritz. Grandir est un exercice périlleux, une parole tremblante et forte. Mais comment s'érige un corps au milieu des séismes et multiples menaces... ? Au pied de ces adultes qui l'enferment, Osuna va-t-elle éprouver les courants amoureux ? Sous quels climats, sous quels méridiens va-t elle aborder son équateur ? Maïté Villacampa nous entraîne dans la cohorte vacillante de la mémoire, ce théâtre d'ombres où nous butons sur nous-mêmes malgré tous les voyages. Quelles curieuses extractions se substituent-elles à nos contradictions et paradoxes difficiles à jouer librement ? Peut-être s'adresser à ce livre selon les pointillés, vaporiser en ondes et autres bouffées d'air. Extrait de la préface L'enfance, l'adolescence, la jeunesse : " les beaux jours ", dit-on souvent, " le bel âge ". Est-ce bien sûr ? Celui ou celle qui, comme Osuna, garde les " yeux ouverts " et " le plus longtemps possible ", doit peut-être convenir que ce sont souvent, en réalité, de " faux beaux jours ", construits sur un faisceau de faux semblants, de vérités tues ou de francs mensonges. Fabienne Casta-Rosaz. Sur l'illustration de couverture, collage de Maïté Villacampa, figurent des éléments empruntés au peintre d'art brut Henry Darger.

12/2021

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Anne d'Autriche. Reine de France "au rang des plus grands rois"

Le premier portrait intime de celle qui " méritait d'être mise au rang des plus grands rois " (Louis XIV). Lorsqu'elle est nommée régente du royaume de France à la mort de son époux, Louis XIII, en 1643, Anne d'Autriche se retrouve confrontée à des crises majeures sur le plan international (la France et l'Espagne, son pays d'origine, sont en guerre depuis 1635, ainsi qu'à des conflits internes : la Fronde voit les nobles et les parlementaires remettre en cause l'autorité royale dès 1648. Avec le concours de Jules Mazarin, son principal ministre, elle parvient à surmonter ces obstacles. Mais qui est vraiment Anne d'Autriche ? Un second rôle confiné derrière le tout-puissant cardinal, comme on l'a trop souvent prétendu ? Ou au contraire la reine maîtresse d'un pouvoir pourtant ébranlé ? Et surtout, quelle femme se cache derrière la reine ? Faut-il donner du crédit à ceux qui l'ont décrite comme une personne frivole et légère ? Plutôt qu'une énième biographie, le talentueux Jean-François Solnon propose ici une approche inédite centrée sur 20 dates-clés de la vie d'Anne d'Autriche. Tels des faisceaux, elles font revivre la veuve de Louis XIII en éclairant son intimité, son caractère et sa psychologie. Car que sait-on de la jeune espagnole arrachée à son pays natal et sa famille aimante dès ses 14 ans ? Comment a-t-elle vécu son union avec un époux qui l'a délaissée pendant près de trente ans ? Quelle mère a-t-elle été pour le jeune Louis XIV, dont on n'attendait plus la naissance après vingt-trois années d'infertilité ? D'une plume vivante et enlevée, l'historien nous offre ici le premier portrait de l'enfant, l'épouse, la reine, la mère, en un mot, la femme d'Etat que fut Anne d'Autriche.

01/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

Wave

"La mousse s'est transformée en vagues. Des vagues qui bondissaient par-dessus le récif, à l'autre bout de la plage. Ca n'était pas normal. La mer ne venait jamais aussi près. Les vagues ne se brisaient pas, elles ne s'affaissaient pas. Plus près. L'eau brune et grise. Brune ou grise. Des vagues par-dessus les conifères et qui se rapprochaient de notre chambre. Toutes ces vagues maintenant, chargeant, barattant. Soudain folles et furieuses. Soudain menaçantes." Le matin du 26 décembre 2004, un tsunami frappe l'Océan indien. Sonali Deraniyagala, en vacances au Sri Lanka, son pays natal, en réchappe miraculeusement. Mais, de sa famille, elle est la seule. La vague lui a pris ses parents, son mari et ses deux petits garçons. Wave raconte l'histoire de ce jour, où elle a tout perdu, et de tous ceux qui ont suivi. Les mois, les années lorsque l'insupportable déchirement du souvenir succède aux premiers moments d'horreur. La matière de ce livre, c'est la peine impalpable, indescriptible de la narratrice. Sonali Deraniyagala réussit un récit poétique, sans concession et incroyablement digne sur comment survivre à l'inimaginable. "Probablement l'un des ouvrages les plus émouvants écrits sur le deuil." The Guardian. "Je n'ai pas pleuré en lisant Wave. J'ai cru que mon coeur allait s'arrêter de battre... Un livre inoubliable, impitoyable mais également, comme par défi, inondé de lumière. Extraordinaire." The New York Times Book Review. "Inoubliable... C'est un miracle que Deraniyagala ait survécu. Le fait qu'elle ait pu écrire de tels mémoires, ramenant ceux qu'elle aime à la vie de telle sorte qu'on entend leur respiration à chaque page, est également un miracle." Vanity Fair.

08/2014

ActuaLitté

Littérature française

La pendue de Londres

Allemagne, 1945. L'exécuteur en chef du Royaume Britannique, envoyé en mission, pend la gardienne de camps nazis Irma Grese. Même s'il éprouve un réel dégoût à exécuter des femmes, surtout si elles sont jeunes et jolies, le bourreau fait son devoir : c'est un as dans l'art de la longueur de cordes, un expert dans le temps minuté de la mise à mort. Pourtant, le reste du temps, c'est un homme comme un autre, époux modèle, bon citoyen, qui reçoit aimablement les clients dans son pub londonien « Help the poor Struggler » (Aidez le pauvre type qui se débat !). Avant de partir, à l'aube, appliquer en silence une sentence de peine de mort.Londres, immédiat après-guerre. Ruth Ellis ressemble à Betty Boop, enjouée et désirable, elle plaît aux hommes, et sans doute les choisit-elle fort mal. Mais derrière son sourire et sa bouche trop maquillée, que cache-t-elle ? Qui sait que son père alcoolique l'a violée ? Que son premier fiancé, un soldat, l'a abandonnée, enceinte, avec des rêves en miettes et le cour en breloque ? Dans le Londres charbonneux de l'après-Blitz, à rebours du puritanisme d'une société bien-pensante, Ruth devient entraîneuse dans des bars sombres et rouges : et d'entraîneuse à prostituée, la pente est facile. Un jour, malheureuse, jalouse, violentée, mais toujours belle, et mère de famille, elle tue son amant, un salaud, à bout portant. La voici condamnée à la pendaison. Bourreau, fais ton ouvre ! Et si le bourreau avait une âme ? Et s'il répugnait soudain à supprimer une innocente aux boucles blondes ?Dans ce roman envoûtant, reconstitution en cinémascope d'un Londres luisant de fog et de pluie, de vices cachés et de femmes de petite vie, Didier Decoin alterne la voix du bourreau et de la victime. Une plongée dans l'âme humaine.

05/2013

ActuaLitté

Poésie

EMOTIONS D'ART Poèmes, photographies et trois tableaux dont un de Louis-Charles Pinet de Gaulade

Gisèle Sans s'intéresse à tous les arts, car pour elle l'artiste, avec le moyen d'expression qu'il a choisi, poursuit le même dessein : s'approcher de la perfection, au moins la sienne. Dans ce cinquième livre, Emotions d'Art, elle emprunte sous nos yeux le chemin difficile, secret, et mystérieux qui mène à l'inspiration et peut-être à la création artistique, en nous faisant vivre toute l'exaltation émotionnelle, l'exigence sans concession aucune, la fragilité de cette quête, et aussi parfois l'épanouissement personnel. Jean Aron écrit dans la préface de ce recueil : Une sensibilité à fleur de blessures, un enthousiasme en " gerbe d'étincelles ", des couleurs se mariant avec tous les arcs en ciel du monde et, malgré les déferlements inconsidérés de l'homme, une espérance cachée derrière chaque mot, une obsession à se défaire de tout enfermement, une élévation vers le plus haut de nous-mêmes... Les photographies de Gisèle Sans ponctuent ses poèmes. Parmi elles, celles des oeuvres de trois artistes : Gisèle Alfieri Peintre du Pays d'Aix, elle fait des expositions annuelles au Moulin Cézanne, Le Tholonet. Elle se sent très proche de la Poésie. Michel Métaireau Peintre épris de liberté, il est depuis 1975 très attaché à l'île de Porquerolles qui a suivi, au fil de ses expositions, son évolution. Louis-Charles Pinet de Gaulade Ecole des Beaux-Arts de Bruxelles, il se fixe en 1946 en Languedoc. Peintre, il a trouvé avec le Lissé-Orné un second mode d'expression. Il avait fondé la Maison d'Art du Simourgh, accueillant de nombreux artistes, à La Franqui, où il devint l'ami de Henry de Monfreid. Nombreuses expositions : Bruxelles, Paris, Cannes, Rabat, Téhéran, New York, Stockholm ... Il a décoré la chapelle Le Longeron en Bretagne, ainsi que la chapelle pré-romane de Fitou dans les Corbières.

03/2006

ActuaLitté

Critique littéraire

Sémantique, codes, traductions. Quelques essais sur la sémantique des langues formelles et des langues naturelles

La sémantique prend connaissance des lois structurales, comme le faisaient avant elle la phonologie et la syntaxe. Mais les structures qu'elle étudie ont pour caractéristique d'être fuyantes et labiles, riches d'ailleurs de conditions entrecroisées. C'est pourquoi, en adoptant le point de vue exact des sciences, elle reste singulière par sa recherche et par la manière dont l'analyse doit s'y conjuguer avec l'interprétation. La complexité de ses approches est encore accrue par la diversité des informations qu'elle doit recueillir, venant de la logique, de la linguistique, de la théorie mathématique des modèles, de la sociologie et de l'histoire. Le Centre de Recherches sur l'analyse et la théorie des savoirs (section sémantique) de l'Université de Lille III a mis en discussion certains de ces problèmes qui touchent à la fois aux méthodes d'analyse et à la théorie des signes. Il a invité des spécialistes qui leur ont apporté leur compétence et il a fixé quelques unes des idées qui ressortaient de cet échange. Ainsi des questions ont été posées, concernant le régime des sigles, la typologie des références et des codes, l'incidence des champs catégoriaux sur le discours. Derrière ces questions théoriques se profilait la question politique des traductions, c'est-à-dire du transport des significations dans des langues différemment codées. Ces interrogations sont présentes dans les textes que nous avons transmis en symposion, elles apparaissent traitées à part ou jointes dans le corps des mêmes articles. Nous publions ce cahier en formant l'espoir que les lecteurs pourront tirer parti de la diversité des thèmes et des voies d'approfondissement qui s'annoncent à travers eux. Ont collaboré à cet ouvrage : D. Cahen-Van de VeldeB. HarrisonN. MouloudA. NicolasG. StahlJ. -M. Zemb

01/1979

ActuaLitté

Religion jeunesse

L'impératrice Zita. Du conte de fées à l'Evangile

Née en 1892 et morte en 1989, c’est presque un siècle que Zita a traversé, des fastes de la Cour d’Autriche?Hongrie à la pauvreté de l’exil. Succédant à la célèbre Sissi, la dernière impératrice d’Autriche a marqué son court règne (à peine deux ans), durant la Première Guerre mondiale, par sa générosité, sa bonté, son attention aux soldats blessés et aux populations victimes de la guerre. Quand l’Empire s’effondre en 1918, Charles et Zita sont chassés d’Autriche et exilés sur l’île de Madère. Devenue veuve de l’empereur Charles à trente ans, seule avec ses huit enfants, Zita fait front avec courage et dignité, puisant sa force dans l’Eucharistie et la prière. En 1982, après soixante années d’exil qu’elle a vécues au service de la construction européenne, elle est autorisée à revenir en Autriche, sa « chère Patrie «. Elle meurt en Suisse à l’âge de 96 ans, mais c’est en Autriche que ses funérailles officielles ont lieu, en présence d’une foule émue de six mille personnes. Elle est enterrée à Vienne aux côtés des Habsbourg, tandis que Charles repose toujours à Madère où il est mort d’une pneumonie à 34 ans. Reconnu comme un artisan de paix, considérant sa charge « comme un service saint de ses peuples «, Charles a été béatifié par Jean?Paul II en 2004 et beaucoup espèrent que le couple impérial pourra être réuni sur les autels : la cause pour la béatification de Zita est en effet introduite depuis décembre 2009. « Après tout, écrit Zita en 1925, on est heureux d’avoir eu beaucoup d’épreuves : d’abord, elles sont passées et, surtout, on est heureux d’avoir quelque chose à donner au Bon Dieu. »

08/2018

ActuaLitté

Policiers

Mémoires secrets d'un valet de coeur

Crimes Belle Epoque, médailles miraculeuses et travestis : une équation gagnante. Paris, 1910. La ravissante Dédée, née André vingt ans plus tôt, officie dans le très huppé et fort discret hôtel Sélignac, claque pour messieurs qui apprécient les travestis. Tout roule pour ces " dames ", à l'abri des violences du monde extérieur grâce à des protections en haut lieu, jusqu'au jour où l'on découvre l'une d'elles la gorge tranchée, émasculée. Seul indice : une médaille miraculeuse plantée dans son corps. Incarnation froufroutante de la Parisienne, Dédée, qui se morfond dans son écrin de velours rouge, saute sur l'occasion. Grâce au manuel du professeur Lacassagne et à la lecture assidue de revues spécialisées, elle a quelques notions de police scientifique, assez pour se lancer dans l'investigation ! Mais la tâche se complique quand d'autres meurtres sont commis en divers lieux de la ville, selon le même mode opératoire sanglant et fétichiste. Que ferait-elle sans le soutien du docteur Féclas, un remarquable médecin légiste, magicien à ses heures perdues, amant de Nijinski et ami de Marcel Proust ? Six décennies plus tard, Dédée a quatre-vingt-deux ans, elle écoute Sardou et se souvient de sa belle époque. Dans ces mémoires, le récit de ses exploits d'enquêteur se double de l'évocation savoureuse d'un monde révolu : une touche de Grand-Guignol, beaucoup de gouaille et un brin de nostalgie. Née en 1956 à Cannes, Brigitte Aubert a développé son goût pour le polar dans la pénombre du cinéma familial. Parmi ses nombreux romans publiés au Seuil et traduits dans plus de vingt pays, l'on retiendra Les Quatre Fils du Dr March, La Mort des bois (Grand Prix de littérature policière 1996), Transfixions (adapté au cinéma sous le titre Mauvais Genres), Funérarium... Elle est la reine du thriller à humour grinçant.

09/2017

ActuaLitté

Littérature française

Les hautes traversées

L'innocence d'une enfance bientôt troublée par un maître d'école pervers. L'adolescence. L'amour. Le départ en Afrique au Mali... Les événements de la vie d'Elise se succèdent en s'intensifiant : le passé rejaillit sur le présent et ce dernier sur le futur ; le vécu de chacun s'épaissit. D'abord, parachutés en pleine brousse, les voici, Elise et Paul, à Bamako, à Missira. Les naissances rythment la vie, lumineuse au-delà des ombres et des clair-obscurs. Ils sont confrontés non seulement aux affres du sous-développement mais aussi à une autre forme de pensée : leur logique en sera pour un temps relativisée par la toute-puissance du fétichisme ambiant. Que retiendront-ils de cette expérience ? N'est-ce d'ailleurs qu'une expérience ? Grâce à la distance prise, Elise, en dépit de l'adversité, pourra-t-elle échapper à un certain obscurantisme ? Elle pénètre en effet dans ce Mali des profondeurs comme un plongeur de fond. Pourtant, l'approche véritable des hommes et des femmes de ce pays ne se réduit pas à une somme d'aventures exotiques... Les Maliennes et les Maliens lui feront voir la beauté du geste, l'hospitalité offerte, la tradition orale, et la flamboyance des mots écrits et parlés. Si, sur un plan personnel, elle traverse des épreuves, disons que les hautes traversées la hissent au-dessus d'elle-même, en lui montrant la fécondité des chocs de civilisations. Alors que le Mali n'a cessé de se développer depuis, le voile présent assailli et miné par le terrorisme... Elise décide, malgré tout, de ne retenir que le meilleur. D'un continent à l'autre les traversées demeurent : elles font surgir des ponts et tissent des liens de plus en plus profonds entre les êtres.

09/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

L'Europe littéraire et l'ailleurs

La notion d'ailleurs a été peu envisagée par la critique et la théorie de la littérature alors qu'elle fonde d'innombrables variations narratives. Il se pourrait même que chaque époque littéraire se définisse d'une certaine façon par les relations qu'elle établit entre l'ailleurs et les territoires familiers. Parce qu'il est source du dépaysement intime, l'ailleurs autorise la tension d'une confrontation avec l'inconnu à laquelle est fréquemment attribuée une valeur initiatique. Plutôt que de dresser un catalogue des types narratifs, ce livre s'assigne un objet précis : les représentations dans les lettres d'Europe occidentale de ces ailleurs géographiquement situés que sont les civilisations extra-européennes. La notion permet d'aborder un domaine cardinal de notre littérature. Elle invite non seulement à une histoire littéraire comparée, attentive aux conceptions que les divers pays européens ont pu nourrir des autres cultures, dans la longue durée, mais aussi à la relecture d'œuvres importantes contribuant à la cristallisation ou à la métamorphose des images nées de la fascination attachée au " là-bas ". Elle ouvre ensuite à l'étude de littératures émergentes, anglophones et francophones, précisément issues des ailleurs d'une Europe naguère colonisatrice, et à qui elles empruntent langues et formes. L'ailleurs, introduisant indéfiniment la possibilité d'un espace différent à explorer et à rêver, est interrogé ici à la fois à travers les récits d'écrivains modernes (de Loti, Conrad ou Malraux aux auteurs francophones récents) et à partir des enseignements du comparatisme, de l'histoire des idées et de l'histoire culturelle. Au croisement de ces diverses approches peut se dessiner une réflexion sur les relations de l'Europe lettrée aux autres civilisations et sur les transformations littéraires internationales désormais manifestées parla fiction postcoloniale.

06/1998

ActuaLitté

Histoire du cinéma

L' Attrait de la Fête foraine

La fête foraine, qui a en partie déserté la vie, hante le cinéma. Il est né en son sein alors qu'elle se modernise au crépuscule du XIXe siècle. Cette parenté indique un désir commun : exciter la vue et façonner une expérience du mouvement et de l'extraordinaire, faire de ce que l'on voit ce que l'on vit. Dès lors, quand elle surgit dans le film, que fait la fête foraine au cinéma ? Pour élucider cette question et cerner cette intime relation, le livre revient aux années vingt, de Coeur fidèle d'Epstein à L'Aurore de Murnau. Il propose de regarder ensemble Entr'acte de René Clair et Anticipation of the Night de Stan Brakhage, de faire tenir ensemble Borzage et Ophuls, Bresson et Demy, Minnelli et Fuller, Welles et Hitchcock dont L'Inconnu du Nord-Express, comme on tourne sur un carrousel, revient régulièrement. Le cinéma s'invente depuis les attractions mécaniques : elles lui apprennent à tourner et révèlent une relation des cinéastes à leur art, une possibilité d'improvisation ou de machination. Certains trouvent dans leur rythme et leur narration un lieu puissant de figuration du désastre et de l'extase, de la réunion et de la désunion des corps. D'autres, parce que le cinéma et la fête foraine partagent un même plaisir du simulacre, mesurent la fiction aux histoires que suscite la foire. Si le cinéma apparaît comme le frère siamois de la fête foraine, il s'y frotte aussi à ses limites : parce qu'elle est avant tout un renversement, la fête foraine est une force qui déforme le film, l'excède et se joue de lui. Elle le réfléchit, dans un miroir déformant.

04/2022

ActuaLitté

Littérature française

Les musiques de l'âme

Au cours de ce monologue intérieur, Annie Cohen se livre et revient sur le processus créatif qui a marqué toute sa vie, à la fois pictural et scriptural. Peinture et littérature s'entremêlent dans un geste passionné, véritable pulsion de vie, qui pourrait tenir la mort à distance. La création devient alors éminemment intense, sexuelle, organique. C'est à travers son corps de femme entravé par la maladie qu'Annie Cohen ressent, invente et produit. Différentes thématiques personnelles et artistiques s'interpénètrent afin d'ouvrir une fenêtre sur son intimité profonde et tourmentée. Les souvenirs de jeunesse, l'évocation de la mère, l'Algérie de son enfance, Paris, se mêlent aux éléments du quotidien de l'autrice, et permettent de mieux comprendre la genèse de ses écrits. La vie est là, toujours, incandescente et inaliénable. Par son écriture magnifique et singulière Annie Cohen nous emporte dans un passionnant flux de mots et de pensées. Une puissante ode à l'existence. " Nous ne sommes qu'un, acharné à rendre droit ce qui ne demande que cela. Le silence additionné à la quête d'exprimer l'inexprimable. C'est la gouache qui connaît le chemin, qui se fait plus que je ne la fais. Elle soulève des mystères, elle dévoile des formes inédites, elle prend tournure, elle s'impose au point d'éliminer tout geste supplémentaire. L'écriture n'est jamais loin du poignet de celle qui peint. Toujours le noir et le blanc. [...] Avec des pinceaux extrêmement fins, comme des plumes. On n'attend rien, on se laisse faire, on jubile à la montée d'une apparence, on voit qu'elles sont solidaires et actives dans la construction d'un dessin autonome toujours prêt à accueillir d'autres apparences " A.C.

05/2022

ActuaLitté

Thématiques

Un systeme politique fractal et querelle

Les utopies consacraient encore l'enchantement quoique le monde fût porté par des fractures et des convulsions multiples. Elles donnaient à lire la plausibilité d'un idéal et l'onirique de la vie. L'absurde qui accompagne notre contemporanéité se fonde sur la croyance de l'homme démiurge et thaumaturge. D'une part, cette temporalité est le réceptacle d'un univers désenchanté qui se déchaîne dans la postmodernité et le posthumanisme ; précurseurs d'une post crise comme si elle portait le néant. Elle est façonnée par un déclinisme politique qui édifie les avatars démocratiques dont le dévoiement s'établit à partir d'un illibéralisme et d'une datacrasie débouchant sur des mutations radicales de l'essence du politique. Elle dévoile aussi les artéfacts de la pensée, l'imposture de l'ethos ultralibéral, les ambitions ubuesques d'un monde projeté dont la virtualisation et l'illusion de la fabrique d'une vie humaine dans des territoires spatiaux font sens. D'autre part, institué comme sa propre immanence face à la solitude des déités, inséré dans la néguentropie, l'homme se déploie dans l'impuissance et l'imaginaire de son autofondement qui éclaire le kairos dont les séquences s'interprètent à partir de l'anthropocène, l'entropie, la collapsologie, la dystopie, le nihilisme, la chaocratie et l'eschatologie. Enfin, elle est marquée par la rupture d'une postmodernité à peine naissante dont la déconstruction est l'ontologie et la collision civilisationnelle mâtinée à une finitude imminente, interpellent l'ipséité de l'Etre dans sa capacité à se repenser, à construire un monde nouveau basé sur la fin de son outrecuidance et de son action anthropique, l'assomption des autres "étants" de l'univers, in fine l'édification d'un contrat sociopolitique et cosmopolitique.

02/2023

ActuaLitté

Troubles dépressifs

Vivez plus, pensez moins !

La thérapie métacognitive pour chasser les idées noires Comment se prémunir des pensées négatives, éviter les ruminations qui conduisent souvent au sentiment de tristesse, voire de déprime ? Avec la méthode métacognitive ! Elle ne constitue pas un gardefou contre les aléas de la vie. Il s'agit d'un outil destiné à nous aider à retrouver le contrôle de nos contemplations et ruminations, pour apprendre à focaliser notre attention ailleurs que sur notre propre personne. Dans cet ouvrage, le docteur Pia Callesen remet en question l'acceptation obsolète de la dépression comme état incontrôlable qui nous affecterait toutes et tous, et sur lequel nous n'aurions aucune influence. Elle passe également au crible les méthodes de traitement tout aussi obsolètes (des traitements interminables aux thérapies conversationnelles). La déprime et la dépression ne sont pas le fruit de la rencontre entre le patrimoine génétique, l'environnement et les pensées négatives, mais résultent de stratégies mentales et comportementales erronées. Nous tombons dans la dépression parce que nous gérons nos pensées et nos croyances de façon inadaptée. Si nous passons plusieurs heures par jour à penser à, parler de, traiter et analyser nos expériences et émotions négatives (ou à chercher tant bien que mal des solutions à nos problèmes émotionnels) alors elles risquent de nous faire sombrer dans la dépression. Lorsque l'on succombe aux symptômes dépressif ou à l'état de dépression, on se donne encore davantage à contempler - en l'occurrence la dépression elle-même. La thérapie métacognitive repose donc sur l'idée d'en faire moins - et non plus - avec nos pensées et émotions. Elle révolutionne l'univers de la psychologie et le traitement de la dépression. Une méthode simple à mettre en oeuvre et à adopter d'urgence !

05/2021

ActuaLitté

Divers

Yoga shalala

Par le duo à l'origine de Resisters (plus de 10 000 ex. vendus) " La voie du yoga telle que je l'ai vécue est une jungle touffue, faite de mille sentiers qui s'entrecroisent, s'emmêlent et nous embrouillent. De larges pistes conduisent aux clairières les plus connues, mais il y a aussi des bifurcations secrètes, des entes qui ne mènent nulle part, des pistes à demi effacées, des passerelles dissimulées, des descentes, des montées. " Le yoga n'est ni un sport ni une pratique de bien-être. Il est bien plus que cela... et surtout bien autre chose ! Pendant dix ans, la philosophe Jeanne Burgart Goutal a exploré ce monde, avec un mélange de distance et de passion, elle a multiplié les cours et les lectures, séjourné en Inde, suivi une formation de professeure... En 2016, elle rencontre un yogi antrique vivant en marge de la société, qui lui ouvre les portes de cet univers et lui révèle l'envers du décor. A la même époque, elle mène une recherche sur l'écoféminisme. De ce croisement naissent des questions explosives. Pourquoi s'intéresser ici et maintenant aux philosophies du yoga, nées en Inde il y a plusieurs millénaires ? Peuvent-elles changer notre rapport à la nature ? Le yoga, aujourd'hui très majoritairement féminin, est-il pour autant féministe ? Quelle est la frontière entre pratique spirituelle et dérive sectaire ? Comment expliquer que la France, pays de l'esprit cartésien, compte huit millions d'adeptes ? Coup de génie marketing ou symptôme d'une crise profonde de notre civilisation ? En un mot : de quoi la mode du yoga est-elle le symptôme ? Un livre aux illustrations vibrantes, qui mêle fiction et réalité, expériences intimes et questions universelles, et bouscule les clichés.

03/2024

ActuaLitté

Philosophie

Notre humanité. D'Aristote aux neurosciences

Les idées ne mènent pas le monde. Pourtant, les représentations que les hommes ont de leur humanité le font tourner dans un sens ou dans l'autre. A l'origine des grandes révolutions scientifiques, il y a une idée philosophique de l'homme : l'" animal rationnel " de l'Antiquité est lié à la naissance des sciences naturelles ; à l'âge classique, l'" âme étroitement unie à un corps " de la métaphysique cartésienne est indissociable de la physique mathématique ; le "sujet assujetti" du structuralisme était l'objet privilégié des sciences humaines triomphantes du siècle passé ; et le vivant défini par ses " capacités cognitives " marque la victoire actuelle des neurosciences. Chaque définition de l'homme charrie aussi son lot de croyances morales et d'idéologies politiques, d'autant plus puissantes qu'elles semblent soutenues par les certitudes scientifiques de leur époque. Derrière l'esclavagisme ou le racisme, à l'origine du totalitarisme ou des formes les plus subtiles de l'antihumanisme contemporain, se trouve une définition de notre humanité. C'est toujours au nom de ce qu'est l'homme ou de ce qu'il doit être que l'on prescrit ce qu'il faut faire et ne pas faire. L'idée d'humanité se situe à l'entrecroisement d'un rapport aux savoirs qu'elle permet de garantir et d'un rapport à des normes qu'elle permet de fonder. Elle est donc l'enjeu de toutes les querelles de légitimité. Quelle idée de l'homme pouvons-nous encore avoir aujourd'hui qu'on le décrète un " animal comme les autres " ? Que reste-t-il de notre humanité si elle ne peut plus se définir par sa place entre divinité et animalité ? L'" animal rationnel " n'a pas dit son dernier mot. Pas plus que l'humanisme, que l'on annonce pourtant " épuisé ".

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Maple Hills Tome 1 : Icebreaker

Anastasia Allen, ou "Stassie" pour les intimes, est la vedette incontestée de l'équipe de patinage artistique de Maple Hills. Pour elle, la victoire n'est pas une option, c'est une nécessité. Son agenda est tellement rempli qu'il ferait pâlir celui d'un homme politique. Entre les entraînements et les compétitions, il n'y a pas de place pour l'imprévu dans sa vie. De son côté, Nathan Hawkins, surnommé "Nate", est le leader charismatique de l'équipe de hockey de la ville. Avec son sens inné du leadership, il a toujours su comment garder son équipe unie, peu importe les obstacles.

Leurs mondes étaient séparés jusqu'à ce qu'un incident vienne tout chambouler : la destruction de la patinoire dédiée au hockey à cause d'un malentendu. Résultat ? Les deux équipes doivent désormais partager le même espace glacial. Stassie est loin d'être ravie de cette intrusion qui bouleverse son emploi du temps millimétré. Elle est particulièrement irritée par Nate, le capitaine au sourire désarmant et aux épaules robustes, en qui elle ne place pas une once de confiance.

Nate, quant à lui, est instantanément intrigué par cette patineuse au regard incendiaire qui semble le défier à chaque rencontre. Mais Stassie a toujours été réfractaire au charme des joueurs de hockey, du moins c'est ce qu'elle prétend.

Le partage forcé de la patinoire crée des étincelles entre ces deux fortes personnalités. Chacun a ses propres objectifs et responsabilités, mais ils vont devoir trouver un terrain d'entente pour que leurs équipes respectives puissent s'épanouir. Et qui sait, peut-être que cette cohabitation forcée leur permettra de découvrir qu'ils ont plus en commun qu'ils ne le pensaient. Entre rivalités sportives et attirance inattendue, la glace n'a jamais été aussi chaude à Maple Hills.
 

08/2023

ActuaLitté

Poésie

Et pourtant je m'élève

" Vous entendrez la femme royale, la fille de la rue espiègle ; vous entendrez le prix de la survie de la femme noire et vous entendrez sa générosité. " James Baldwin Longtemps, Maya Angelou a été méconnue du public français, avant d'être célébrée à sa juste mesure depuis 2008 pour ses romans autobiographiques, dont le célèbre Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage. Activiste et écrivaine, Angelou l'était bien sûr, mais elle se considérait aussi comme une poète. Au début de sa carrière, elle alternait la publication de chaque texte autobiographique avec un recueil. Et pourtant je m'élève, son troisième opus publié en 1978, demeure l'un de ses plus emblématiques. Composé de 32 poèmes, divisés en trois parties, il révèle une Maya Angelou dans sa pleine maturité poétique, tour à tour sentimentale ou engagée, évoquant aussi bien des motifs intimes (l'amour, la maternité, la famille), que les thèmes ouvertement politiques (les difficultés de la vie urbaine, la maltraitance, la drogue, le racisme du vieux Sud). Ce qui caractérise sa voix est une détermination sans faille à surmonter les épreuves, quelle qu'elles soient, et la confiance, la force, la fierté qu'elle puise dans son identité de femme noire. Si Maya Angelou réjouit le lecteur d'aujourd'hui, c'est parce que son sens de la provocation et de la formule ne se départit jamais d'humour et ne verse jamais ni dans le désespoir, ni le communautarisme ou la haine de l'autre. Elle est cette femme phénoménale dont le poème éponyme brosse le portrait, et nous enjoint de le devenir à notre tour : Je dis / C'est dans le feu de mon regard / Et l'éclat de mes dents / Le balancement de ma taille / Et la joie de mes pieds. / Je suis une femme / In-cro-ya-blement. / La femme phénoménale / C'est moi.

ActuaLitté

Comédie romantique et humorist

Le petit café des grands romantiques

Ils écrivent des mots d'amour tout en se fusillant du regard Tel Cyrano, Miles exerce le métier de doublure amoureuse : sur les sites de rencontre, ses clients lui laissent carte blanche pour tenter de séduire leur crush. Ces derniers temps, il a pourtant du mal à jouer les romantiques. Largué par son ex, viré de son appartement, il en est réduit à travailler au café du coin et à se disputer une place avec une cliente odieuse. Son quotidien reprend des couleurs lorsque, sous le profil de son client Jude, il fait la connaissance de Bree, une fille dont la repartie le charme aussitôt... Zoey déteste New York. Elle était venue dans cette ville hostile pour devenir scénariste, mais pour l'instant elle doit se contenter de prêter sa plume aux adeptes du dating en ligne. Le tout dans un café exigu, où un mufle cherche sans cesse à lui piquer sa place. Esseulée, elle se surprend à attendre jour après jour les réponses de Jude, un célibataire plein d'humour avec qui elle échange en ligne, à travers le profil d'une cliente... Lorsqu'un premier rendez-vous se profile, la réalité les rattrape... "A travers cette romance, l'autrice nous fait franchement rire et nous offre un couple adorable. Les fans de comédie romantique y trouveront leur compte ! " Publishers Weekly A propos de l'autrice Tash Skilton est le pseudonyme de deux autrices new-yorkaises, Sarvenaz Tash et Sarah Skilton, qui se sont rencontrées sur Twitter. Leur coup de foudre amical leur a montré que les rencontres en ligne n'étaient pas vaines, et pour le prouver, elles ont décidé de conjuguer leur talent pour écrire à quatre mains une comédie romantique pleine d'humour et ancrée dans son époque.

06/2022

ActuaLitté

Mer

A bord des frégates

" A bord " : une nouvelle série de beaux livres pour naviguer en dessins à bord des bateaux les plus célèbres de l'histoire maritime. Frégates, sous-marins, paquebots, bateaux de pêche, etc. : chaque volume sera consacré à un type de navires et dressera en mots et en images le portrait de dix bateaux illustres. Qu'elles se nomment l'Hermione, HMS Rose ou encore Shtandart, qu'elles soient anglaises, françaises, russes ou américaines, ces frégates ont fait la gloire de leurs marines. Rapides et facilement manoeuvrables, ces navires avaient diverses fonctions : partir en reconnaissance, porter des nouvelles, surveiller les côtes, nuire au commerce de l'ennemi. Les frégates ont été de toutes les aventures maritimes, qu'elles soient scientifiques, commerciales ou militaires. Les unes sont passées à la postérité pour leurs avancées technologiques ; les autres pour leurs exploits et la renommée de leur capitaine, à l'image du tour de monde de la Boudeuse pilotée par Bougainville ; d'autres encore ont eu une incroyable longévité, telle l'USS Constitution construite en 1797 et toujours en activité ! Le destin de La Méduse sera plus bref, elle qui échoue sur un banc sablonneux au large de la Mauritanie ; le peintre Géricault immortalisera les malheureux passagers de son radeau. Magistralement illustré par Jean-Yves Delitte et Jean-Benoît Héron, ce beau livre dresse le portrait de dix de ces frégates. Après une visite des chantiers navals et une plongée dans la vie à bord des marins, il décrit l'épopée de chacune. Alors, prêt à embarquer ? Prix Marine Bravo Zulu 2020.

06/2020

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Summerset Abbey Tome 1

Dans un monde de privilèges et de préjugés, Rowena, Victoria et Prudence devront rester solidaires pour accomplir leur destinée. Car à l'aube de la Première Guerre mondiale, de redoutables secrets menacent de faire voler en éclats l'ordre immuable de Summerset Abbey... Angleterre, 1913. A la mort de leur père, Rowena et Victoria sont confiées à sir Conrad, le frère du défunt. Prudence, la fille de la préceptrice, qui a été élevée comme une soeur à leur côté, les accompagne. Dans la somptueuse demeure de Summerset Abbey où elles sont accueillies, elles découvrent un univers d'ordre et de privilèges, réglé selon les usages stricts de l'aristocratie anglaise. Une vie nouvelle pour ces héritières élevées par un père libéral, plus soucieux de les instruire que de leur inculquer les bonnes manières. Rowena et Victoria ont bien du mal à se conformer aux exigences : pourquoi leur oncle veut-il à tout prix faire d'elles des ladies irréprochables, quand Rowena ne rêve que d'aviation et Victoria de devenir une femme de sciences ? Mais c'est pour Prudence, renvoyée à son rang de domestique, que le choc est le plus dur. Pourra-t-elle encore plaire au jeune lord Billingsby ? A propos de l'auteur : T. J. Brown réside dans l'Oregon, mais aurait rêvé de connaître le Paris des Années folles, l'Angleterre edwardienne ou le San Francisco du Flower Power. Sa trilogie Summerset Abbey marque avec brio ses débuts de romancière. Sa devise ? "Les femmes bien élevées font rarement l'Histoire".

07/2020

ActuaLitté

Religion

Le développement personnel du chrétien

Depuis quelques années, les techniques de développement personnel fleurissent. Elles promettent à ceux qui les expérimentent des chemins d'épanouissement. Qu'elles s'inspirent de la méditation orientale, d'approches plus psychologiques ou de visions de l'homme proches du New Age, elles sont proposées largement dans les cadres les plus divers : stages ou formations professionnelles, conseil conjugal voire accompagnement spirituel. Face à une telle réalité, foisonnante et parfois difficile à démêler, la foi chrétienne a-t-elle un propos original à tenir ? Un tel engouement ne vient-il pas flatter les tendances les plus égoïstes de l'individu contemporain ? Faut-il craindre certaines pratiques ? Et si plus largement il existait un authentique "développement personnel du chrétien", susceptible de répondre à l'appel de beaucoup ? C'est tout le propos de Norbert Mallet de montrer que cette voie existe. En s'appuyant sur les deux piliers de la sagesse antique que sont la contemplation et la connaissance de soi, la foi chrétienne propose à l'homme un chemin de bonheur, qui s'enracine dans la mort et la résurrection du Christ, dans l'Amour de Dieu qui se donne. Par sa démarche propre, ce mode de développement se situe au-delà de toutes les techniques psychologiques, sans toutefois les renier. Ainsi les textes évangéliques, tels que la parabole des talents ou le récit de l'enfant prodigue, peuvent-ils résonner d'un accent nouveau. Le Christ n'est-il pas celui qui promet la vie en plénitude, tant au plan humain qu'au niveau spirituel ?

01/2014

ActuaLitté

Littérature française

Une maison au bord du monde

J'ai passé le portail bleu de la Maison pour la première fois en novembre 2000. L'établissement accueille des malades en fin de vie - malades du sida principalement, mais aussi du cancer, victimes de la sclérose latérale amyotrophique, de la maladie de Creutzfeldt-Jakob... Sept mois de rencontres avec l'équipe soignante, les bénévoles, les familles, les malades m'ont amené littéralement " au bord du monde " : la terre est ronde, avons-nous appris, mais à l'heure de quitter la vie elle redevient, pour chacun de nous, ce disque plat imaginé par les Anciens et aux limites duquel nous nous tenons, le cœur assombri, le corps épuisé, l'âme inquiète. J'ai simplement tenté de rendre témoignage de ce que j'avais vu : la délicatesse des gestes et la qualité de l'attention, la violence du temps qui passe trop vite, la solitude de la nuit, l'éclat de rire d'un moment, les mots hachés, les cris parfois, un regard qui se pose et où tout se suspend, le souffle qui s'en va... Une maison au bord du monde raconte des histoires. Elles parlent de la mort et elles évoquent le fracas de ce qui fut souvent si douloureux, et dont l'amertume ne cesse jamais ; j'espère qu'elles parlent aussi de ce qu'il y a de digne et de présent, d'irremplaçable, dans la vie de tout être jusqu'à son dernier souffle. Chacune de ces histoires, à sa façon, est une histoire d'amour. A. A.

10/2001

ActuaLitté

Droit

Femmes et justice

"Sous la robe, point de sexe" dit le célèbre adage, et pourtant... Aujourd'hui, plus de la moitié des avocats en France sont des femmes. La progression s'est accélérée ces dernières années : en neuf ans, leur effectif a augmenté de plus de 50 %. Une répercussion logique lorsque l'on sait que sept élèves sur dix dans les écoles de formation du barreau sont des femmes. Pourtant, c'est seulement en 1900 que plaide une femme pour la première fois. Les caricatures misogynes de l'époque foisonnent, moquant des femmes en porte-jarretelles et corset dans des profession d'homme. Il faut attendre un siècle, en 1998, pour qu'une femme soit élue bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris ! La magistrature, elle, ne s'ouvre au principe d'égalité qu'après la Seconde Guerre mondiale. En 2003, la féminisation atteint un sommet avec plus de 80 % de représentation féminine à l'Ecole nationale de la magistrature. Signe d'une évolution remarquable, cette entrée en masse des femmes au sein du monde juridico-judiciaire interroge. Avocat, conseiller, greffier, gardien de la paix… qui sont ces femmes qui, chacune à leur manière, oeuvrent pour un meilleur exercice de la justice ? A travers le portrait et le témoignage d'une centaine d'entre elles, cet ouvrage révèle une justice incarnée, vibrante, terriblement humaine. Des femmes qui n'hésitent pas à prendre la parole et exprimer librement leur ressenti et la vision qu'elles ont de leur métier, de leur pouvoir aussi. Des femmes remarquables, passionnés et passionnantes, qui s'exposent telles qu'elles sont.

03/2012

ActuaLitté

Sociologie

Au bonheur des autres. Anthropologie de l'aide humanitaire

Une ethnologue chez les humanitaires. Non pour les aider à mieux comprendre les populations, mais pour les étudier, eux, de l'intérieur. Voilà l'objet premier de ce livre. Pour cela, l'auteur a travaillé, pendant plus de dix ans, au sein d'organisations internationales d'aide humanitaire- tant à New York, qu'en Asie centrale et en Transcaucasie post-soviétiques. Elle s'est plongée au cœur du système pour en décrypter les enjeux, les lignes de force et les tensions. Cette enquête éclaire d'un jour nouveau l'envers des révolutions qui ébranlent actuellement les anciennes provinces de l'Union soviétique. Si elles concrétisent leurs aspirations démocratiques, les conditions de ces révolutions " spontanées " ont en réalité été préparées de longue date. Dès la disparition de l'URSS, en effet, les agences d'aide humanitaire ont massivement aidé à la création puis au renforcement des ONG locales, dans une région où le concept même d'ONG n'existait pas. Leur but a été de favoriser l'émergence d'un contre-pouvoir fort aux Etats, afin d'assurer la victoire d'un certain modèle politique dans ces années d'incertitude politique post-guerre froide. Cela est vrai pour tout un éventail d'actions, qui vont de l'éducation, de la défense de la biodiversité à la prévention de l'épidémie de VIH/SIDA. Aussi hétéroclites qu'elles puissent paraître pour un observateur non averti, elles s'inscrivent dans une ligne d'approche commune : la construction d'une morale partagée.

10/2007