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Jean-Antoine Chaptal

Extraits

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Sciences de la terre et de la

La méduse qui fait de l'oeil et autres merveilles de l'évolution

Jean Deutsch propose un nouvel ouvrage sur les merveilles de l'évolution biologique, dont il est l'un des spécialistes réputés. Le thème commun de ces nouvelles histoires naturelles est la vision. L'incroyable inventivité de la nature est illustrée par la variété des yeux dont sont dotés des animaux aussi différents que les méduses, les caméléons, la mouche, la coquille Saint-Jacques, le poulpe et bien d'autres. Darwin lui-même s'étonnait que le simple mécanisme de l'évolution ait pu conduire à des dispositifs de vision aussi différents et aussi complexes. Mais les connaissances biologiques les plus récentes éclairent l'apparition de tant de solutions au même problème : comment voir. Cette synthèse sur une question capitale de la théorie de l'évolution est sans équivalent et répond aux attentes des lecteurs intéressés par les subtils aspects conceptuels de cette théorie, comme à ceux que ravissent les curiosités du monde vivant. De nombreuses illustrations étayent le propos de l'auteur.

09/2017

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Poésie

La Vicomtesse d'Éristal n'a pas reçu son balai mécanique. Souvenirs d'un jeune homme

Jean Anouilh se défend d'avoir voulu écrire ses mémoires. Il n'est pas Saint-Simon, dit-il, ni Chateaubriand qui n'hésitait pas à embellir les épisodes de sa vie. Il est Jean Anouilh, tout simplement, l'homme de théâtre le plus présent sur nos scènes depuis cinquante ans. Il nous a fait rire, pleurer, il nous a serré la gorge. Nous avons vécu avec lui, et pourtant nous le connaissons à peine cet homme discret, effacé derrière son oeuvre. Dans La vicomtesse d'Eristal n'a pas reçu son balai mécanique il soulève un coin du voile. Ce n'est pas pour nous éblouir, c'est par un petit coup de tendresse moqueuse pour le jeune homme qu'il a été et qui découvrait la vie un peu à la manière d'un Buster Keaton. Il avoue avoir du mal à se reconnaître dans ce personnage ballotté par la vie, aux prises avec ces monstres pas toujours sacrés que sont les comédiens et les directeurs de théâtre, mais nous, nous savons bien que c'est déjà lui avec ses modesties et ses certitudes. Après tout, le monologue c'est encore du théâtre. Le rideau se lève sur une scène à peu près nue. Une petite fille dort dans une valise. Son papa écrit et n'a pas de quoi payer son loyer, mais sur la table s'accumulent les manuscrits peuplés de tous ces personnages qui ont accompagné sa vie imaginaire et sa vie réelle. L'homme de théâtre est un magicien.

02/1987

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Littérature française

Le rêve de Job

"Job ? Oui, patron ? Quelle cochonnerie, patron, tout ça ! Job, tu as été déplorablement mythomane, ces derniers temps ! Pardon, fit-il, pardon. Pas plus professeur que policier : homme de la rue, homme comme les autres, rien de plus. Pardon ! A ta santé ! Et je trinquais avec lui, après qu'il m'eut raconté ses deux histoires et trinquais avec lui encore et bus une gorgée, en même temps que lui et lui en but une, en même temps que moi. L'après-midi finissait. Auprès de nous, le Clain coulait paisiblement. Sur une barque, au milieu du flot, un adolescent brun se déshabillait. Soudain, il arracha son maillot de bain et plongea nu, dans un grand fracas liquide." Tel est, si l'on veut, l'épilogue apaisé d'un récit halluciné, féroce, ne reculant devant aucun excès, un rêve éveillé sur le ton de la plainte, de la confidence passionnée, de la rage, de l'injure, de l'humour noir. Ouvre à l'écart des modes, par sa facture, la variété de ses épisodes, la dimension insolite de sa narration, elle force l'attention à l'instant même où elle déconcerte le plus.

12/1971

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Histoire internationale

Belgiques

De la révolution de 1830 au centenaire du Club des écrivains belgesen 2022, Jean Jauniaux retrace quelques épisodes de l'histoire du royaume : comment la Belgique faillit renverser le cours de la Première Guerre mondiale dès 1915, la catastrophe du Bois du Cazier, mai 1968 à travers le regard d'un jeune garçon, ou encore l'évocation des peintres Delvaux, Vilain et Lejeune... On croisera, pêle-mêle, Armand Bachelier, Eddy Merckx, Louis Piérard et bien d'autres dans une rêverie nostalgique, de Saint-Idesbald à Ecaussinnes, en passant par... Vladivostok et la Chine, peut-être...

10/2019

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Sciences politiques

Le mouvement anarchiste en France. Tome 2

L'anarchisme au sens rigoureux et historique du terme est une création française : il apparaît avec Proudhon. Depuis, l'anarchisme n'a cessé d'être une composante permanente du socialisme en général, s'opposant aux tendances "autoritaires" dont la principale est le marxisme. Au cours de son histoire, l'anarchisme a exploré plusieurs voies, et certaines ont été extrêmes : attentats, banditisme à la Bonnot. Toujours, une contradiction l'anime et le dynamise : le refus de voir la politique obéir à un exécutif gouvernemental conduit certains anarchistes à refuser toute forme contraignante d'organisation ; d'un autre côté, il faut bien que le mouvement se structure... C'est ainsi que l'anarchisme ne se laisse pas enfermer dans le seul cadre d'un courant représenté par quelques figures de théoriciens ou de militants : Bakounine, Kropotkine, Pelloutier. Il est aussi un état d'esprit dont on peut retrouver la trace dans certains aspects du christianisme ou du syndicalisme révolutionnaire, de sorte qu'il échappe au découpage traditionnel entre droite et gauche. Cette histoire de l'anarchisme est aussi un outil de travail très rigoureux puisque l'auteur y établit une bibliographie extraordinairement détaillée de tous les courants anarchistes.

05/2011

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Poches Littérature internation

Bonjour minuit

Sasha Jansen retourne à Paris où elle a vécu vingt ans plus tôt un grand amour et l'échec de cet amour. Elle s'efforce d'éviter les rues et les cafés d'autrefois, mais le passé l'envahit. Avec un humour désabusé, elle accueille les rencontres que lui propose le Montparnasse d'avant-guerre. Elle accueille même, avec un mélange d'agressivité et de désespoir, ce jeune homme rencontré au Dôme - et qu'elle appelle "le gigolo" - qui la prend pour une riche Anglaise à cause de son manteau de fourrure. Elle sent revivre son coeur d'autrefois mais, incapable de vivre comme de mourir, elle ne trouvera d'issue que dans une dernière parodie d'amour."Pleurer à cause d'un chagrin d'amour, et puis, juste après, pleurer parce que ce serait bien d'avoir une robe neuve. Les microscopiques mouvements de nos âmes puériles, elle n'en cache rien, tant pis pour ceux que ça dérange, c'est ainsi que nous sommes, je ne crois pas en l'humanité, dit souvent Jean Rhys, je ne crois qu'à l'amour, et en plus je déteste les sermons."Geneviève Brisac.

01/2014

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Histoire internationale

Histoire de l'empire des Habsbourg. 1273-1918

Originaires de Suisse alémanique, les Habsbourg ont élargi leurs possessions au Bassin danubien dès la fin du XIIIe siècle, avant d'affirmer, au XVe siècle, leur destin européen (en obtenant pour de nombreuses générations la dignité impériale) voire, avec Charles Quint, leurs prétentions à la monarchie universelle grâce à l'Espagne et à ses possessions puis de demeurer jusqu'en 1918 (avec des hauts et des bas) une puissance de premier plan (notamment en jouant pour l'Occident le rôle de bouclier face à la menace ottomane). Les Habsbourg d'Autriche régnèrent toujours, en Europe centrale et orientale, sur des nations déjà existantes, la hongroise, la polonaise ou la bohême, ou bien gouvernèrent des Etats qui n'étaient que des fragments d'une nation plus vaste (Naples et Milan pour la nation italienne, la Styrie, le Tyrol ou la Basse-Autriche pour l'allemande). Indifférents au concept d'Etat-nation, ils lui ont préféré celui de monarchie supranationale dans laquelle la fidélité au souverain constituait le lien fondamental entre les peuples et tenait lieu de patriotisme. Ce concept, rétrograde en apparence, avait l'avantage de ne les identifier à aucune culture ni à aucune nation privilégiée. Il leur permit, au contraire, de respecter les langues vernaculaires, les cultures, souvent les religions, les autonomies des peuples qui s'étaient plus ou moins volontairement placés sous leur tutelle. C'était la meilleure garantie de ce que l'on peut appeler le " droit à la différence " des minorités. L'autre secret de l' "archimaison " fut de savoir collaborer avec les forces sociales dominantes - Eglise et noblesses puis grande bourgeoisie d'affaires - tout en créant progressivement une classe d'homme nouveaux - fonctionnaires et officiers - en attendant de s'accommoder du suffrage universel et des sociaux-démocrates acquis à son maintien à condition qu'elle accorde plus d'autonomie aux divers groupes ethno-linguistiques. Cette histoire d'une maison souveraine se veut tout autant politique et sociale que culturelle et économique. Elle permet de comprendre comment cette construction originale a fonctionné, contribué à l'équilibre européen, facilité l'évolution de plusieurs nations et aussi pourquoi, sans avoir démérité, elle a été condamnée en 1918 par des vainqueurs incapables de lui substituer un système plus juste et plus efficace...

09/1998

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Littérature française

Provence

"Giono a beau se défendre d'être un écrivain provençal, il a trop habité la Provence et est trop habité par elle pour résister à ceux qui lui demandent d'en parler. Toute sa vie, il a ainsi écrit de courts essais, des préfaces, des articles. Ce sont eux qui sont réunis dans ce recueil. La Provence n'est plus ici le lieu, à demi transformé par l'imaginaire, où il a situé le plus grand nombre de ses romans. Le but, dans ces essais, est de la montrer telle qu'il la connaît et telle qu'il la voit, c'est-à-dire très souvent à l'opposé des poncifs qui se sont accumulés sur elle. De ce pays, Giono donne une vision renouvelée par l'acuité de son observation, par son sens des couleurs et le bonheur de ses images. [... ] Mais qu'on ne s'attende pas à trouver en Giono un guide touristique. La vision qu'il donne de la Provence est inséparable des personnages et des histoires qu'il y a fait vivre dans son oeuvre de fiction. Cela est si vrai qu'elle évolue en même temps que cette oeuvre. La Provence que montre Giono dans les années 50 et 60 n'est plus celle qu'il montrait avant la guerre. Lire à la suite ces textes écrits sur la Provence à divers moments, c'est embrasser d'un coup le parcours si particulier de cette oeuvre". Henri Godard.

12/1993

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Littérature française

Le grand jeté

A travers l'amitié de deux hommes, Philippe, instituteur de village et Eloi, jeune maçon, se raconte la recherche de ce que pourrait être une vie qui vaille la peine d'être vécue. Dans ce monde solaire et rude du Languedoc rural, c'est la danse qui révélera Eloi. En dépit de tout et de tous, du regard du voisinage, des habitudes qui se prennent pour des traditions, la danse plongera Eloi dans ce mystère paradoxal : une quête de l'esprit qui se concrétise par l'activité la plus physique qui soit, danser. Et peut-être voler, comme le faucon crécerelle qu'il apprivoise ?

04/2018

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Lecture 6-9 ans

Bichou, le cheval qui ne savait pas mentir. Edition bilingue français-allemand

Dans une ferme vit un brave cheval de trait appelé Bichou. Bon an, mal an, il participe courageusement aux travaux champêtres. Personne ne sait que c'est un grand rêveur qui, presque chaque nuit, se transforme en un autre équidé. Que doit-il faire de ses rêves ? Cela vaut-il la peine de les confier à quelqu'un ? Peuvent-ils l'aider à mieux vivre sa vie ?...

03/2015

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Littérature française

Pilote de combat

C'est le récit détaillé de la carrière d'un pilote militaire. Pilote de Chasse et de Bombardement Stratégique puis Moniteur de pilotage dans les décennies 1960 à 1990, en pleine Guerre Froide. Un fugace éclat dans le ciel, comme une révélation, à décidé de son avenir. On le suit depuis son tout début, avec ses rêves, ses craintes, les difficultés et les réussites, avec la satisfaction, toujours, du devoir accompli.

08/2017

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Littérature française

Vingt femmes

Le 30 juin 1890, L'Écho de Paris annonce une nouvelle chronique : "Une femme par jour". Jean Lorain, chroniqueur de ce quotidien, puise aux sources de l'écriture artiste de la Décadence et du Symbolisme à l'aube de la Belle Époque, pour nous dresser une galerie de portrait de femmes. Les types choisis dans la plus haute société comme dans la plus basse (...) formant un des plus curieux et des plus piquants tableaux de moeurs de notre époque.

07/2014

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Histoire de France

Nuit et brouillard . Suivi de De la mort à la vie

" Cette réalité des camps, méprisée par ceux qui la fabriquent, insaisissable pour ceux qui la subissent, c'est bien en vain qu'à notre tour nous essayons d'en découvrir les restes. Qui de nous veille de cet étrange observatoire pour nous avertir de la venue des nouveaux bourreaux ? Ont-ils vraiment un autre visage que le nôtre ? " Le poète Jean Cayrol (1911-2005) a écrit le puissant commentaire qui accompagne les images du film Nuit et Brouillard réalisé en 1955 par Alain Resnais. Véritable " coup de poing dans nos consciences ", il rappelle ce que fut la réalité concentrationnaire au quotidien.

09/2010

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Littérature française

Comme la plume au vent

Jean est né au printemps 1933 et a été élevé par ses grands-parents paternels. Il a été marqué dans son enfance par la bombe atomique à Hiroshima et le nombre colossal de victimes. Dés 1950, il est apprenti au Dauphiné Libéré, à Grenoble, prémices d'une longue histoire avec le monde de la Presse. De retour du Maroc (où il était militairement maintenu), il s'installa à Marseille où il fut embauché au quotidien La Marseillaise, et y sera responsable du service de photogravure jusqu'en 1971¿ Avide d'évasion, alpiniste chevronné, il parcourt avec son épouse, la plupart des sommets alpins. Grâce à une situation matérielle stable en qualité de VRP d'une prestigieuse papeterie, il crée avec son épouse un gîte d'étape dans les Hautes-Alpes, qu'elle gérera remarquablement¿ Retraité depuis 1993, maire de sa commune de 2004 à 2008, il porte un regard critique, non sans humour, sur la vie de tous les jours, sur la vie sociale, les politiques de tous bords et la politique qu'ils ont conduite dans les décennies passées. Voici dix années d'observation aiguë, voire acerbe, à propos de divers sujets : le loup, les retraités, les gens, les politiciens, l'écologie, autrefois, l'avenir¿

12/2018

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Critique littéraire

Paul Flamand, éditeur

Jean Lacouture rend hommage à celui qui fut pour lui un maître et un ami : Paul Flamand, directeur - avec Jean Bardet - des Editions du Seuil pendant près d'un demi-siècle. C'était un bourgeois venu de Charente, sauvé à vingt ans de la tuberculose, dépourvu de tout diplôme universitaire, un chrétien non conformiste, un seigneur insomniaque qui écrivait des lettres magnifiques, aussi bien pour accueillir que pour refuser un manuscrit. Homme Libre, il savait publier des auteurs dont il ne partageait pas les idées, et s'opposer à toutes les autorités établies, de Moscou au Vatican - et à Paris... Sous son impulsion, le Seuil propose un catalogue rivalisant avec tout ce qui a été publié en France après la guerre, Gallimard compris. Paul Flamand plaçait au-dessus de tout l'exigence esthétique et l'amitié. Aucune culture ne lui était étrangère. Jean Lacouture trace un portrait gai et chaleureux d'un homme qu'il a aimé. Il nous emporte au coeur de l'aventure intellectuelle de toute une génération. Il nous dévoile l'une des figures les plus originales de ce beau métier mystérieux et parfois décrié : éditeur.

10/2010

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Littérature française

Les affranchis

Edouard, Henri et Jean-Charles, amis de jeunesse, se sont lancés dans la vie avec avidité. Désireux de s'affranchir du cadre convenu où les ont confinés leurs études, ils sont partis à l'aventure, chacun à leur manière, sans jamais cependant se perdre de vue. Leurs destins se croisent et s'entremêlent, tous trois suivant leur route sans se retourner. Mais le passé ressurgit toujours des boîtes d'archives, et Chris, l'épouse de l'un d'entre eux, redécouvre des nouvelles qu'ils avaient tous écrites quelques années auparavant. Des passions et des sentiments depuis longtemps refoulés vont soudain reprendre vie, bouleversant le cours des choses...

06/2017

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Littérature française (poches)

L'iris de Suse

"Non, je les connais, beaux masques ! Je n'ai pas besoin de lorgnette. Voilà ce qu'ils font, écoute : au moment où Murataure pique droit sur Quelte, la baronne a entendu le bruit du moteur (et peut-être même les coups de trompette ; il est encore assez cocardier pour trompeter, le Murataure) et elle a pris son fusil de chasse. Elle monte au second ; elle a ouvert la fenêtre ; elle surplombe. Quand la voiture passe à côté de Quelte, la baronne tire ses deux cartouches de chevrotines sur l'automobile. Elle recharge à toute vitesse et elle tire encore deux fois sur Murataure qui s'esquive et qui s'en va".

05/1974

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Religion

Mémoires. Tome 1

Jean Daujat (1906 - 1998) ancien élève de l'Ecole normale supérieure en section sciences, disciple du philosophe Jacques Maritain, fonde très tôt le Centre d'Etudes religieuses destiné à la formation intellectuelle et spirituelle catholique. Des milliers d'hommes d'affaires, de pères et mères de famille, de chefs d'entreprise pourront grâce à lui structurer leur intelligence et leur foi à la lumière de la philosophie thomiste: rendre raison de sa foi, orienter sa vie chrétienne à la lumière de la Vérité révélée, comprendre qui est l'homme et quelles sont ses exigences spirituelles, morales et intellectuelles, acquérir les outils intellectuels pour penser vrai, agir bien... Tel a été le charisme de Jean Daujat. A travers la publication de cette autobiographie posthume, c'est l'homme que l'on découvre, des premières années de sa vie jusqu'à ses fiançailles avec l'artiste peintre danoise Sonia Hansen en 1930. Au fil des pages le lecteur côtoie les figures qui ont joué au XXe siècle un rôle prédominant, notamment dans les domaines religieux, philosophique, scientifique, littéraire, artistique, social, politique ou militaire: tels les comédiens Paul Mounet, Julia Bartet, Sarah Bernhardt, Dullin, Jouvet, les Pitoëff; des normaliens comme Maurice de Gandillac, Chevalley, André et Simone Weil, Cartan, Merleau-Ponty, Étienne Borne, Henri-Irénée Marrou, Sartre et Simone de Beauvoir, Raymond Aron, Bardèche, Brasillach, Thierry Maulnier, Jean Guitton... L'authenticité et la richesse des émotions, les nombreux détails et anecdotes qui émaillent ce récit font de ces mémoires un apport non négligeable pour l'histoire du XXe siècle.

03/2012

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Littérature française

Un de Baumugnes

Albin avait raison : Louis, l'ouvrirer agricole venu de Marseille, se conduit mal avec les femmes. Le bellâtre a ensorcelé Angèle, la fille du fermier Clarius. Déshonorée, la honte au cœur, elle quitte le village de Baumugnes et sa famille pour suivre cet homme, un voyou qui va la prostituer. Elle revient fille-mère. Clarius humilié, l'enferme pour la caher aux yeux du monde. Il faut tout l'amour d'Albin pour braver le fusil d'un père suicidaire et la délivrer, elle et son enfant. L'auteur du Hussard sur le toit livre ici l'un de ses plus grands romans, avec ses phrases qui ont la "luisance d'une faux". 

05/2011

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BD tout public

P'tit joc

Paru initialement dans Vaillant au début des années 50, P'tit Joc relate les aventures d'un gamin dont le père jockey se tue lors d'une course. Il décide alors de devenir lui-meme jockey malgré les dangers et les jalousies de son entourage. Question : qui se cache derrière le pseudo d'André Joy ?

04/2009

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Poésie

Limites du corps. Choix de poèmes

Présentation d’Henri Deluy.

12/1993

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Religion

Jésus existe, ils l'ont vu !

La foi, c'est croire... Oui, mais croire quoi ? Dans la vie, on se trouve souvent en situation de croire. Chaque jour, on écoute les journalistes , ils rapportent des événements qu'on n'a pas vus et nous les croyons sur parole. De même les scientifiques rapportent des choses étonnantes qu'eux seuls peuvent observer. Et jusque dans la rue, si on demande à un passant un renseignement pour s'orienter, il nous faut bien le croire...

11/2019

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Philosophie

LE PERSONNALISME. Sources, fondements, actualité

Nous vivons dans une société en pleine mutation. Le personnalisme peut et doit être sa meilleure inspiration. Elle se dégage d'une démarche en trois étapes. La première porte sur la personne elle-même où l'on découvre, à travers l'histoire, l'évolution continue de l'individu en une véritable personne. Celle-ci se transforme sans cesse en transformant par là même notre vie politique, économique et éthique. La seconde montre quelques-unes des sources fondamentales de la personne en présentant : - quelques précurseurs non-croyants : Rousseau, Marx, Kant, Proudhon, - quelques précurseurs chrétiens : Laberthonnière, Nédoncelle, Landsberg et Mounier, - quelques précurseurs étrangers : Rosmini, Xirau, Rogers. La troisième examine ce que doit être le personnalisme actuel dans la société présente en vue de son avenir. C'est un appel à l'action pour que chacun de nous, individuellement et collectivement, s'engage pour construire une société plus juste et plus fraternelle.

07/1981

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Histoire internationale

Heures d'Afrique

Quand un Parisien du beau monde, esthète et ami des plaisirs, part à la découverte de contrées évidemment sauvages et peu civilisées, forcées à la discipline par une France sûre de son bon droit, il emmène avec lui nombre de préjugés rassurants. De l'Algérie à la Tunisie, en passant par la Libye, le voyageur oscille entre le rejet et l'approbation gourmande, le regret de Paris et l'amour triste d'un pays qu'on sait ne jamais revoir. Un texte volontiers provocateur, à ne pas mettre en toutes les mains. (Edition annotée)

06/2020

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Littérature française (poches)

AMPHITRYON 38. Comédie en trois actes

Jupiter, dit la légende, pour séduire les mortelles, se métamorphosait en pluie d'or, en cygne, en taureau. Pour Alcmène, il devint son mari, Amphitryon, et Mercure prit l'apparence de Sosie, son serviteur. Plaute en fit une comédie dont beaucoup s'inspirèrent, comme Molière. Giraudoux imagina en s'amusant une nouvelle version du mythe, la trente-huitième ! La fidèle Alcmène résiste à Jupiter et refuse l'immortalité. Pourquoi ? au nom des "féeries de la vie humaine" : l'amour conjugal, la fraîcheur sensuelle, l'amitié. Giraudoux n'a cessé de chanter cette vie "dont la grandeur est d'être pleine entre deux abîmes".

01/1984

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Esotérisme

L'homme et l'invisible

" Le plus beau sentiment qu'on puisse éprouver, c'est le sens du mystère. C'est la source de tout art véritable, de toute vraie science. Celui qui n'a jamais connu cette émotion. qui ne possède pas le don d'émerveillement ni de ravissement, autant vaudrait qu'il fût mort : ses yeux sont fermés. " Albert Einstein Jean Servier remet en question les dogmes évolutionniste et matérialiste qui fondent - bien mal - la civilisation occidentale et ne visent qu'à calmer l'angoisse de l'homme blanc et à justifier son racisme. Si l'on repousse les idées toutes faites et jamais vérifiées de certains savants, les hommes apparaissent égaux en pensée d'un bout à l'autre de l'espace et du temps. et de fait, plus soucieux des choses invisibles que des biens de ce monde. Ils croient tous à la survie d'un principe invisible, l'âme, après la mort charnelle. Partout réside la même volonté de considérer l'invisible comme la seule vraie patrie humaine, la seule dimension à l'échelle de l'homme. Face à ces certitudes, notre Occident, en cette fin de siècle, est en proie à une grande peur, qui reflète notre peur de la mort, car l'aventure humaine nous est désormais étrangère. Apprenons à écouter la voix des sages en haillons qui peuvent encore nous dévoiler leur immense richesse spirituelle. Apprenons à lire dans les humbles traces laissées par les pieds nus de nos frères le mot de passe de toutes les initiations : ce mot est Univers, sa réponse Homme. C'est la Parole que nous avons perdue...

03/1994

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Histoire internationale

De Suwalki à Paris. Histoire d'une famille d'origine juive polonaise : les Gribinski/Gribenski (1824-1945)

Ce livre retrace l'histoire de ma famille : juifs, mes ancêtres sont venus de Pologne pour s'installer en France dans les années 1860. J'ai donc tenté de comprendre, le plus concrètement possible, comment une famille juive d'Europe de l'Est s'est intégrée dans la communauté nationale ; intégration qui s'accompagne - phénomène lent mais incontestable- d'une certaine "laïcisation" et débouche presque toujours sur un affaiblissement, parfois même une disparition complète du sentiment de l'identité juive. D'autre part, j'ai voulu tenter de découvrir comment, entre 1940 et 1944, et quel qu'ait pu être leur sentiment personnel vis-à-vis de la Pologne et du judaïsme, tous les membres de ma famille ou presque ont été exclus de la communauté nationale française par l'occupant nazi et par le régime de Vichy, plusieurs d'entre eux ayant ensuite été déportés et assassinés à Auschwitz, via Drancy. Cette histoire s'adresse donc d'abord aux membres de ma famille. Mais ce livre a aussi une portée plus générale : il tente de donner un sens à cette histoire, en en présentant le "contexte", qu'il s'agisse de l'intégration de ces Juifs polonais commencée dès la fin du XIXe siècle, ou encore de la destinée sous le régime de Vichy de ces descendants d'immigrés devenus français. Il espère susciter des travaux du même genre, qui pourraient permettre des comparaisons et contribuer ainsi à l'histoire de l'immigration juive en provenance de l'Europe centrale et orientale.

06/2015

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Critique littéraire

René Char ou le mystère partagé

L'œuvre de René Char est mystérieuse et fulgurante. Aux confins de la poésie et de la philosophie, elle porte une éthique de la vigilance qui se cristallise en une langue somptueuse. Le mystère y est ce point aveugle où l'obscurité devient splendeur, où l'éclat des mots tout à coup s'obscurcit en évidence nocturne. Que ce mystère soit partagé avec tant de générosité est l'énigme féconde de cette œuvre. Jean Voellmy, qui fut l'ami de René Char, nous y introduit avec une attention aussi précise que passionnée.

11/1989

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Sciences de la terre et de la

Anatomie des animaux domestiques. Tome 2

Anatomie des animaux domestiques. Tome 2 / ; par J. Girard,... Date de l'édition originale : 1807 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Beaux arts

Les architectes de l'eau en Provence. De la Renaissance au XXe siècle

Alors que, sur la plupart du territoire français, l’été est souvent associé à une pénurie d’eau et à des restrictions drastiques, rien de tel en basse Provence, terre de soleil : un simple rappel à un usage raisonnable de l’eau. Comment expliquer ce “paradoxe provençal” souvent évoqué en matière de gestion de l’eau ? La réponse se trouve dans l’histoire car, depuis très longtemps, les hommes ont réalisé des travaux, souvent complexes, pour amener vers les basses terres provençales l’eau de la Durance et du Verdon, bien alimentés par la fonte des neiges. Les plus anciens ouvrages de grande envergure remontent aux Romains, qui ont laissé des monuments témoins de leur génie de bâtisseurs. Puis, après une relative éclipse au Moyen Age, une période de grands aménagements hydrauliques s’est ouverte à la fin de la Renaissance, avec le canal de Craponne, et s’est poursuivie régulièrement jusqu’à nos jours avec l’aménagement agro-industriel du bassin de la Durance et du Verdon. C’est ce qui explique le paradoxe apparent d’une facile disposition de l’eau. Le propos de cet ouvrage n’est pas de décrire tous les aménagements réalisés, mais d’analyser les plus importants par l’ampleur du territoire ou des populations concernés ou par les problèmes techniques ou économiques qu’ils ont résolus. C’est ainsi que sont successivement étudiés, outre le canal de Craponne, le dessèchement des basses terres d’Arles au XVIIe siècle, le projet de “canal de Provence” de Jean André Floquet au XVIIIe siècle pour alimenter en eau Aix et Marseille, l’initiative de l’archevêque de Boisgelin qui a donné naissance aux canaux des Alpines méridionales et septentrionales avant la Révolution, le canal de Carpentras créé au début du XIXe siècle, le canal de Marseille, les travaux de François Zola dans la région d’Aix puis le canal du Verdon, et enfin le canal de Provence qui a vu le jour après la Seconde Guerre mondiale. Toutes ces réalisations ont eu à leur tête des promoteurs, les “architectes de l’eau”, qui en ont impulsé et soutenu la réalisation avec constance. En s’appuyant sur des documents d’archives souvent inédits, Michel Jean s’est surtout attaché à comprendre les motivations de ces hommes et leur vision économique et sociale : que voulaient-ils faire ? A quels besoins souhaitaient-ils répondre ? Comment pouvaient-ils financer leurs ouvrages, les faire fonctionner ? En faveur de quels usages ? Il décrit ainsi les différentes étapes de la progression des idées en les situant dans leur contexte géographique, économique et social. Trop souvent méconnus, ces “architectes de l’eau” sont des personnages majeurs de la mise en valeur du territoire provençal, et leurs réalisations indiquent de façon éloquente l’état de la société où elles ont été mises en place, ses aspirations, sa capacité à les satisfaire et sa vision de l’avenir.

05/2011