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Henri Pirenne

Extraits

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Romans policiers

Sarek

Dans les paysages fascinants du Sarek, aux confins de la Laponie, le pire a peut-être déjà eu lieu. Anna est retrouvée en hypothermie par les services de secours, des marques de strangulation et des contusions sur le corps. Qu'est-il arrivé pendant cette randonnée de plusieurs jours dans le parc sauvage du Sarek, en Suède ? Où sont passés son conjoint Henrik, sa meilleure amie Milena et cet homme étrange qui s'est joint à eux à la dernière minute, Jacob ? Anna aura-t-elle la force de raconter aux policiers qui l'interrogent ce qu'il s'est vraiment passé ? Le peut-elle seulement ? Dans ce drame psychologique d'une puissance inouïe, Ulf Kvensler offre un roman entre polar et littérature et nous prend au piège d'une Suède aussi grandiose qu'impitoyable. Magistral. Prix du meilleur premier roman policier de l'Académie suédoise Sélection du Prix du meilleur roman de l'année en Suède Sélection du Prix suédois Crimetime Traduit du suédois par Rémi Cassaigne Né en 1968, Ulf Kvensler, est un acteur, scénariste et réalisateur suédois. Il est le créateur et l'auteur principal de plusieurs séries à succès en Suède (The Restaurant, Solsidan, Molanders). Sarek est son premier roman et un coup de maître

03/2023

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Littérature étrangère

La Conquête du courage

Dans "La conquête du courage", Stephen Crane raconte les aventures d'un groupe de volontaires engagés dans la guerre de Sécession américaine. Le jeune fermier Henry Fleming a trop rêvé de gloire et d'exploits pareils à ceux des héros de l'Antiquité pour ne pas céder au désir de s'engager. Mais la guerre ressemble peu aux combats épiques d'antan et, lorsque vient son tour de recevoir le baptême du feu, il est pris d'angoisse. Saura-t-il se conduire en brave ? Le premier contact avec l'ennemi lui apporte la réponse : c'est non. Il se ressaisit pourtant et, sous la mitraille, fait tant bien que mal le lent apprentissage de la maîtrise de soi, de la "conquête du courage". Le caractère volontairement sobre de la description que Crane donne de la bataille (inspirée par la bataille de Chancellorsville, 1863), la compréhension du phénomène de la guerre qui fait son chemin dans l'esprit du jeune soldat, la simplicité du récit, la vérité de chaque détail, l'accent humain de certaines observations, font de ce roman, considéré par Joseph Conrad comme un chef-d'oeuvre, un classique de la littérature américaine. Il influencera durablement une génération d'écrivains, dont Ernest Hemingway, John Steinbeck et Erskine Caldwell.

03/2024

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Au-delà

Les fleurs de l'invisible - Entretiens avec Pascal Pique

Nous allons découvrir dans ce livre comment, jusqu'à ses quatre-vingt-douze ans, Michèle Riffard n'a cessé de donner Amour et Lumière - ses deux mots favoris - deux forces auxquelles elle s'est vouée totalement pour nous les transmettre. Ce livre contient des pages étonnantes en prise directe avec l'Invisible. On y lit des entretiens touchants dans lesquels elle se livre à Pascal Pique sans détours sur son parcours, sur sa vie et la médiumnité. Ce livre est ponctué d'interventions de personnalités qui l'ont bien connue, comme le Père François Brune, le médium Henry Vignaud, le docteur Jean-Jacques Charbonier, etc. Ils traduisent toute l'ampleur de la personne et de l'action de Michèle Riffard. Fait original qui mérite d'être signalé, Michèle Riffard a su aussi inspirer des artistes de renom. Les contributions artistiques de Marion Laval-Jeantet et de Charley Case font également de cet ouvrage, un livre particulier où Art et Invisible participent d'une oeuvre commune de transmission. Ce livre a été réalisé à partir d'entretiens que Michèle Riffard a donnés pendant sa dernière année. Ils ont été recueillis et mis en forme par Pascal Pique pour Le Musée de l'Invisible.

01/2023

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1969 à 1981

Valéry Giscard d'Estaing

En juin 1974, Valéry Giscard d'Estaing, longtemps ministre des Finances du général de Gaulle et de Georges Pompidou, entrait à l'Elysée. Elu sur sa seule image, sans le soutien d'un parti fort, celui qui était alors, à 48 ans, le plus jeune président de l'Histoire de la République, n'allait pas tarder à surprendre. Le début de son septennat fut marqué par des réformes de société fondamentales : dépénalisation de l'avortement, abaissement de la majorité à 18 ans, assouplissement de la procédure de divorce, promotion des femmes. La France n'avait pas connu de tels changements depuis la Libération. Puis vint le temps des difficultés : second choc pétrolier, résistances d'une grande partie de la majorité. Autant de facteurs qui expliquent la victoire, en mai 1981, de François Mitterrand sur le représentant de la tradition libérale. Presque un demi-siècle après le scrutin de 1974, Valéry Giscard d'Estaing s'est longuement confié à Eric Roussel et lui a ouvert ses archives. D'où le caractère singulier de cet ouvrage qui, bénéficiant d'autres témoignages (dont celui de Henry Kissinger) et de l'accès à de nombreux documents en France et à l'étranger, cerne la personnalité complexe d'un traditionaliste réformiste, artisan d'une mutation profonde de la société française.

04/2024

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Théâtre - Pièces

Au Grand Large

Sept personnages, tous très différents les uns des autres, se retrouvent dans le salon d'un paquebot en partance, sous le regard désabusé de Scrubby, le barman. Il y a Mme Cliveden-Banks, une vieille coquette vaniteuse, Lingley, un homme d'affaire implacable, Tom Prior, un jeune viveur alcoolique, Mme Midget, une femme du peuple assez fruste et William Duke, un jeune clergyman, sans parler de Henry et d'Anne, un mystérieux couple d'amoureux. Personne ne sait ce qui les a réunis, ni quelle est leur destination. Chacun d'entre eux finit par admettre qu'il est mort et qu'il est sur le point d'être jugé par un examinateur céleste. Ce conte fantastique a été créé à Londres en 1923 sur la scène du Everyman Theatre et à Paris en 1926, dans la traduction de Paul Vérola, à la Comédie des Champs Elysées par la Compagnie Louis Jouvet, ce dernier jouant le rôle de Tom Prior et Michel Simon celui de l'examinateur céleste. La pièce est à la fois très bien construite, mais aussi déroutante, car elle mélange l'angoisse et l'humour, le drame et la comédie et se donne même le luxe d'un happy-end.

04/2024

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Catéchèse

Le Chemin du Ciel. Catéchisme 3e année - La prière et la liturgie

- Un catéchisme simple d'utilisation : livre unique pour catéchistes et enfants- Illustrations intérieures de Joëlle d'Abbadie et Elisabeth Dardinier- Livre attendu par de nombreuses paroisses, écoles, et familles- A ce catéchisme est lié un site internet interactif : www.lecheminduciel.com, sur lequel parents et catéchistes peuvent demander des conseils, trouver des activités et coloriages

09/2021

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Droit privé

États généraux du droit de la famille - Tome IV Actualités juridiques et judiciaires en 2022

Un ouvrage constituant la colonne vertébrale des quatrièmes Etats généraux de la famille du 9 septembre 2022. Dans cet ouvrage, les professeurs de l'association " Famille et droit " abordent quatre thématiques de notre droit patrimonial de la famille, en perpétuelle évolution. Le lecteur pourra appréhender ces évolutions, alimenter sa réflexion et servir sa pratique quotidienne.

10/2022

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Sciences de la vie

Sex-appeal. La scandaleuse vie de la nature

"Il n'y a pas de plus grand mystère au monde que l'existence des sexes" écrivait Darwin. Les plantes ont une vie sexuelle bien plus complexe qu'il n'y paraît, et celle des animaux bien plus riche, foisonnante qu'on ne le pensait. La sexualité, animale ou végétale, avec ses curiosités, ses normes et ses variations, est ici observée au coeur de la scène avec ses recoins et ses mystères. Mais que cache ce mot qu'on ne saurait voir ? Rappelons que "La nature n'est ni morale, ni immorale mais amorale", pour ouvrir des yeux d'observateurs naturalistes à la rencontre des dernières recherches et des questions qui animent les scientifiques. Mais d'où vient la sexualité ? Pourquoi se maintient-elle chez tant d'espèces alors qu'elle est si coûteuse ?? comment coexistent sexualité, parthénogenèse, hermaphrodisme... Ce livre nous interroge non seulement sur l'origine de la sexualité, ses pulsions et ses multiples facettes, mais elle fait aussi écho à la perception scientifique, symbolique et artistique que nous avons de la sexualité du vivant. Un domaine dans lequel notre espèce Homo sapiens n'a rien inventé !

10/2023

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Littérature française

Armen

Armen Lubin (1903-1974) est né à Istanbul sous le nom de Chahnour Kérestédjian. Persécuté, comme ses compatriotes arméniens, il doit quitter la Turquie à l'été 1923, devenant de fait apatride. A son arrivée à Paris, il exerce la profession de retoucheur en photographie pendant plusieurs années. En parallèle, il écrit dans des journaux arméniens, tandis qu'il fait, aussi, ses premiers pas de poète français, sous l'aile d'André Salmon et de Jean Paulhan. Très vite atteint d'une affection tuberculeuse particulièrement redoutable, le mal de Pott, il passera sa vie le reste de sa vie dans les hôpitaux et les sanatorium de l'Assistance publique, de la Salpêtrière à Berck, mais aussi à Bidart et à Pessac. C'est dans ces lieux où il connaîtra des souffrances extrêmes qu'il écrira toute son oeuvre poétique tout en continuant de correspondre avec ses amis. Publié par Jean Paulhan chez Gallimard, il se liera d'amitié avec Henri Thomas ou Madeleine et Jean Follain. Le livre, suivant une alternance régulière, réfléchit en miroir de brefs chapitres revenant sur la vie d'Armen Lubin, regroupés en cinq parties : Enfance, Souffrances, Ecritures, Amours et amitiés, L'homme double et des chapitres directement autobiographiques, concernant Hélène Gestern, ellemême originaire d'une famille d'exilés. C'est donc une méditation sur l'exil, la perte et l'écriture, sur ce qui construit un écrivain, sur les blessures du passé et leur rôle fondateur. La réflexion des deux existences, l'affinité qui se noue, au fil de l'écriture, entre Hélène Gestern et son sujet, se veut le lieu d'une méditation sensible sur l'écriture et la place centrale qu'elle peut tenir dans une existence. D'une ampleur comparable à celle de l'Odeur de la forêt, ce texte nous emporte dans les méandres de deux destinées que tout oppose et qui, pourtant, se répondent singulièrement. C'est la première fois qu'Hélène Gestern livre avec pudeur quelques clés de son univers romanesque.

03/2020

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Pédagogie

Les valeurs en éducation. Transmission, conservation, novation

Cet ouvrage est issu d'un travail coopératif mené au sein de l'équipe "Normes et Valeurs" du Laboratoire Interuniversitaire de sciences de l'éducation et de la communication (EA 2310), qui a donné lieu à un séminaire initialement animé par Henri Louis Go. Cette aventure s'inscrit dans le prolongement de plusieurs publications, elles-mêmes issues du séminaire permanent de l'équipe : L'autorité éducative (Prairat, 2011), Dewey, penseur de l'éducation (Go, 2013), A l'école de Foucault (Prairat, 2014), Normes pour apprendre (Go, 2015). Dans la continuité de nos réflexions sur les normes, le séminaire fut ensuite consacré, au sein de l'équipe, à la question des valeurs en éducation. Ce séminaire, qui s'est déroulé à Nancy et à Mulhouse, a regroupé des enseignants-chercheurs titulaires, des chercheurs associés et des doctorants dans le prolongement d'une présentation inaugurale de Jean-Michel Barreau intitulée "qu'est-ce qui vaut d'être conservé? " . L'élaboration de cet ouvrage collectif a été dirigé par Jean-Michel Barreau et Xavier Riondet. Si le titre choisi pour cet ouvrage collectif est simple (Les valeurs en éducation), le sous-titre du livre traduit la volonté dans ce collectif de penser ce qui est en jeu dans les institutions : une mission de transmission de valeurs, et ce faisant une responsabilité dans la conservation de certaines d'entre elles, autant que dans une nécessaire attention aux valeurs de novation. Après une synthèse d'Eirick Prairat au sujet des controverses philosophiques et des grands débats éducatifs sur la question des valeurs, l'ouvrage en présence aborde la question des valeurs en éducation à partir de quatre interrogations fondamentales. Qu'est-ce qui vaut d'être conservé? Que veut dire transmettre les valeurs ? Comment les valeurs traversent-elles les institutions ? Quels horizons valoriser en éducation ? C'est à partir de ces amorces que les dix-sept contributeurs issus de l'équipe "Normes et Valeurs" ont voulu apporter leur pierre à l'édifice des réflexions sur les valeurs dans le champ de l'éducation.

07/2019

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Romans de terroir

Alberède et le croisé disparu

Alberède est la fille d'un seigneur normand et d'une noble saxonne. Elle a épousé Hugues de Montmirel, vassal de l'évêque Odon de Bayeux. Hugues est parti en 1096 à la première croisade, en compagnie de Robert Courteheuse, fils de Guillaume le Conquérant et duc de Normandie. Quatre ans plus tard, Alberède n'a reçu aucune nouvelle de son mari : elle décide de partir à sa recherche et se rend d'abord dans la Sicile normande, où elle noue des contacts avec des personnes susceptibles de savoir ce qu'il est devenu... Ce livre fait suite à un premier roman intitulé Alberède la Saxonne insoumise, qui raconte la jeunesse de l'héroïne. Le présent ouvrage retrace un nouvel épisode de sa vie et peut se lire indépendamment du précédent. Alberède est une femme au caractère fort qui entretient des rapports très libres avec quelques grands personnages de son temps, à commencer par Henri Ier Beauclerc, qui devient roi d'Angleterre en 1100. Tout en élevant ses quatre enfants, elle dirige avec fermeté et compétence la seigneurie de Beaulieu, en Normandie. Elle y développe l'élevage des moutons et le tissage de la laine, avec l'appui d'Imma, femme de prêtre répudiée par son mari. A travers ce personnage imaginé par Claire Ruelle, le roman nous fait découvrir les réalités de cette période située au tournant des XIe et XIIe siècles. Alberède est confrontée aux suites de la croisade, et surtout à l'absence des hommes de sa catégorie sociale. Elle doit faire face également aux conséquences de la nécessaire réforme de l'Eglise, qui a aussi entraîné l'exclusion des femmes de prêtres, mises au ban de la société. Ce roman met en scène de véritables personnages historiques, qui côtoient les femmes et les hommes imaginés par l'auteur. En même temps, il brosse un tableau réaliste de la vie quotidienne au Moyen Age, en Normandie, en Angleterre et en Italie du Sud.

07/2019

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Musique, danse

Quand les Bretons chantaient l'histoire. Un autre Barzaz-Breizh

Cet ouvrage se propose de vous faire découvrir un aspect peu connu du patrimoine culturel de la Bretagne, celui des chansons en breton sur feuilles volantes. Apparues vers le 17e siècle, les dernières chansons datent de l'après-guerre. Composées par des paysans, des commerçants ou des érudits locaux, elles étaient imprimées puis interprétées et vendues par des colporteurs lors des marchés, foires et pardons. Cette littérature populaire a été méprisée par les collecteurs du 19e siècle qui s'attachaient à des thèmes plus anciens et des sources exclusivement orales. Le sous-titre "L'autre Barzaz Breizh" veut montrer que l'usage de ces chansons s'est poursuivi très longtemps après les travaux de La Villemarqué publiés en 1839. Les chansons choisies pour illustrer ce thème relatent des faits historiques connus du grand public. On y trouvera des chansons sur les événements de 1848, la Commune de Paris, la conquête de Madagascar, la guerre d'Espagne, les deux guerres mondiales mais aussi sur les catastrophes du Titanic et de la Montagne Pelée, les crimes de l'empoisonneuse Hélène Jegado et la mort de Léon Gambetta. La politique n'est pas oubliée avec la Marseillaise, Vive Henri IV, L'Internationale et la campagne de F. Mitterrand en 1981. Des chansons sur les nouveautés, comme les pommes de terre, les allumettes chimiques, le chemin de fer puis bien plus tard le Spoutnik sont également proposées. L'ouvrage nous explique comment l'actualité était transmise à une population majoritairement non francophone, qui n'avait pas accès aux journaux en français et qui ne se déplaçait peu hors des communes environnantes. Une première partie explique ce qu'étaient les chansons en breton sur feuilles volantes et leur place dans le quotidien de l'époque. La seconde partie présente une vingtaine de chansons en breton avec leur traduction, un rappel de l'événement dans son contexte historique, des informations sur l'auteur, des remarques concernant le contenu ou l'interprétation de la chanson et l'existence d'autres compositions en breton sur le même thème.

10/2013

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Récits de voyage

De Saumur à Madagascar. Des coulisses obscures du PCF au grand soleil de l'Ile rouge

Embarquez à Marseille avec Guy sur le Pierre Loti. Destination Madagascar, l'Ile rouge de l'océan Indien. Un récit qui, longeant l'Afrique, vous transporte et passe du cocasse au tragique, du réalisme au poétique. En route vous rencontrez de simples gens et des personnages connus : deux Georges : Pompidou et Marchais. Deux présidents de la République malgache : Tsiranana et Ratsiraka. Un poète de la NRF : Robert Mallet. L'historien et homme politique malgache Charles Ravoajanahary que Ratsiraka fera torturer. Avec toujours en toile de fond : la sale guerre d'Algérie, pendant laquelle Guy n'est pas resté neutre. D'où - en début de roman - ce premier voyage, dans les coulisses du PCF. Deux lycées : à Saumur avec son Cadre noir, à Paris avec les menaces de l'OAS. Mais également de courageux militants pacifistes harcelés sans relâche par les sbires staliniens qui, en 1954, ont voté pour le départ du contingent en Algérie. Guy refuse d'obéir aux apparatchiks et poursuit son chemin d'idéaliste invétéré mais lucide. A peine arrivé à Tananarive pour y enseigner, un ordre parvient du cabinet de Pompidou : renvoyer immédiatement en France cet enseignant indésirable. L'intelligent courage d'un recteur, Michel-Henri Fabre, fait échec à la décision. Pour Madagascar Guy a le coup de foudre et n'accepte pas le mépris colonial. Sa passion pour la Grande lie, il vous la fera peut-être partager en évoquant - grâce à ce regard d'en bas et photos à l'appui - cultivateurs et citadins de tous âges, devins, guérisseurs et marchands. Sans oublier les colons, les animaux et les superbes paysages. En dépit d'obstacles inattendus, il va œuvrer pour Madagascar qu'il continue de considérer comme une seconde patrie. Mission accomplie, il revient en France où l'attendent de nouvelles aventures. Un cahier couleur de 48 pages illustre ce récit au style pétillant et plein d'imprévus grâce aux photographies prises par l'auteur et ses amis, Robert Mallet et Gaston Maufay. Avec quelques aperçus sur l'univers malgache si attachant.

12/2005

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Sports

Tour de France, tour de forçats

1924, le Tour de France s'élance dans la poussière de juin. Albert Londres, qui découvre le milieu, embarque avec ceux qu'il aura tôt fait de baptiser "les forçats de la route". "Vous n'avez pas idée de ce qu'est le Tour de France, dit Henri, c'est un calvaire. Et encore, le chemin de croix n'avait que quatorze stations, tandis que le nôtre en compte quinze. Nous souffrons du départ à l'arrivée. Voulez-vous savoir comment nous marchons ? Tenez..." De son sac, il sort une fiole : "Ca, c'est de la cocaïne pour les yeux, ça, c'est du chloroforme pour les gencives... Et des pilules ? Voulez-vous voir des pilules ? Tenez, voilà des pilules." Ils en sortent trois boîtes chacun. "Bref, dit Francis, nous marchons à la "dynamite. Et la viande de notre corps, dit Francis, ne tient plus à notre squelette..." Cet ouvrage montre ici l'actualité du texte d'Albert Londres, tout y est déjà dit : l'abus de substances, les rythmes infernaux, les difficultés surhumaines. La tragédie du cyclisme professionnel est déjà en germe dans ces pages. Albert Londres - tour à tour chroniqueur parlementaire, reporter de guerre puis journaliste engagé pour le célèbre quotidien le Matin - est considéré comme l'archétype du journaliste aventureux droit et incorruptible. Il a dénoncé l'inhumanité du bagne, les problèmes des hôpitaux psychiatriques, des Bat' d'Af, les unités disciplinaires de l'armée française, les horreurs du trafic de blanches vers l'Argentine et les terribles conditions rencontrées par les coureurs cyclistes du tour de France. Ses violentes enquêtes et sa renommée incontestable obligent les autorités à réagir, parfois même... à réformer. C'est certainement l'un des premiers journalistes d'enquête qui soit. Il meurt en mer lors de l'incendie de son paquebot au retour d'une enquête qui se révélait dévastatrice pour les triades et les colons d'Indochine.

11/2019

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Esotérisme

Décodage de la 1ère des dix centuries de Nostradamus. Tome 3, Quatrains N° 42 à 59

Après les Tomes 1 et 2 et leurs 41 premiers quatrains décodés de la Centurie I de Nostradamus, voici le Tome 3 avec les 18 quatrains suivants, numéro 42 à 59. Nostradamus y a prédit les dates, le plus souvent au jour près, de 101 nouveaux faits historiques, dont 91 déjà réalisés qui valident et prouvent son extraordinaire pouvoir de voyance, qui reste encore un mystère ! Avec les deux tomes qui suivront, les 100 quatrains de la première des dix Centuries seront ainsi dévoilés. Voici quelques-uns des faits historiques prédits et décodés en ce Tome "Nostradamus annonçant son décès pour le 1er juillet 1566. Pour la France, massacre de la Saint Barthélemy le 24 août 1572, meurtre de Henri III le 2 août 1588, sacre de Louis XVI le 11 juin 1775 et sa décapitation le 21 janvier 1793, culte de l'être Suprême le 7 mai 1794, coups d'état du 18 brumaire 1799 et du second Empire le 2 décembre 1852 avec sa chute le 4 septembre 1870, fin du gaullisme avec Sarkozy président le 6 mai 2007. Pour les USA, Indépendance Day du jeudi 4 juillet 1776, puis guerres du Vietnam et d'Irak. Pour la Russie, en 1762, assassinat de Pierre II le 17 juillet et couronnement de Catherine II le 12 septembre ; puis le 27 septembre 1947 Staline crée le Kominform. Et un cataclysme apocalyptique, prédit pour 2218 !" En introduction, l'auteur explique pourquoi Nostradamus a cru bon de prédire autant de faits historiques maintenant réalisés en occultant leurs dates, et quel était son objectif vis-à-vis de l'humanité, objectif aujourd'hui devenu d'actualité pour notre futur. Ce décodage daté est aujourd'hui rendu possible grâce à la récente reconstitution du Système de Cryptage Temporel imaginé rationnellement par Nostradamus et qu'il utilisa afin d'occulter les dates des faits qu'il prédisait.

04/2013

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Histoire de France

L'herbe à Nicot. Amateurs de tabac, fermiers généraux et contrebandiers sous l'Ancien Régime

Déjà sous l'Ancien Régime, le tabac divisait les Français. A peine introduit dans le royaume, sous Henri II, les médecins s'en emparent : pour les uns il guérirait toutes les maladies _ même les affections respiratoires ; pour les autres, il dessécherait le cerveau. Qu'on le chique, qu'on le fume ou qu'on le prise, le tabac devient vite une passion. Dans les tabagies comme dans les salons une sociabilité moderne apparaît, tandis que, de la préparation du tabac à l' " exercice de la tabatière ", les amateurs éclairés inventent un art de vivre. Dès le début du XVIIe siècle, la culture du tabac se développe en France et dans les colonies d'Amérique. Mais le monopole instauré par Colbert lui porte un rude coup. Face à ce nouvel impôt qui finance les dépenses d'une monarchie absolue à court d'argent et renforce le pouvoir de la Ferme générale, véritable Etat dans l'Etat, les " faux-tabatiers " se multiplient. Mandrin, le plus célèbre d'entre eux, subit le supplice de la roue avant d'entrer dans la légende. A la même époque, le goût des Français pour le virginie enrichit l'Angleterre. Bientôt les jeunes Etats-Unis bâtiront leur puissance sur cet or vert. La modeste plante américaine qui a fait la conquête du monde en moins de deux siècles occupe une place importante dans toutes les réflexions sur la société d'Ancien Régime. De Vauban à Mirabeau, de Colbert à Quesnay, de Richelieu à l'Assemblée constituante, que l'on pose le problème du commerce, du monopole ou de l'impôt, elle est toujours présente. Marc Vigié, ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, professeur agrégé, a déjà publié un ouvrage sur les Galériens du roi, en 1985, chez Fayard, couronné par l'Académie de marine et l'Académie française. Muriel Vigié, historienne de formation, est conseillère pédagogique à l'Education nationale.

05/1989

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Philosophie

Humain. Une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies

L'impossible d'hier est-il devenu le possible d'aujourd'hui ? Produire des cellules artificielles, recomposer l'ADN, transformer nos cerveaux en machines artificielles, voir directement nos pensées sur un écran, réparer notre corps à l'infini grâce aux nanotechnologies jusqu'à repousser la maladie, la vieillesse, puis la mort... s'agit-il de science ou de fiction ? Comment penser ces mutations scientifiques associées à la révolution numérique, à la mondialisation, à l'écologie triomphante, à notre responsabilité planétaire ? Sommes-nous face à une prospective caricaturale ou à une étape nouvelle dans l'histoire de l'humanité ? Pour répondre à ces questions, Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont entrepris un tour du monde scientifique dans les laboratoires des chercheurs les plus réputés. Du MIT au Collège de France, de Stanford à Saclay, de Harvard à l'École normale supérieure, à New York, Londres ou Hambourg, leur enquête sans équivalent fournit une boussole irremplaçable et accessible à tous pour identifier les carrefours de pensée et les choix qui nous attendent. Dans ce grand chantier du XXIe siècle, ils font dialoguer les disciplines et confrontent les points de vue pour renouveler cette question philosophique centrale : qu'est-ce que l'humain ? Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont interrogé, aux quatre coins du monde, les personnalités suivantes : Jean Claude Ameisen, Henri Atlan, Marc Augé, Zygmunt Bauman, Jean-Michel Besnier, Gérard Berry, Rémi Brague, Michael Braungart, Monique Canto-Sperber, Manuel Castells, Moran Cerf, David Chalmers, Georges Church, Daniel Cohen, Antonio Damasio, Stanislas Dehaene, Philippe Descola, Freeman Dyson, Jean-Pierre Dupuy, Bernard Edelman, Alain Ehrenberg, René Frydman, Francis Fukuyama, Marcel Gauchet, André Green, Jürgen Habermas, Georges Hansel, François Hartog, Françoise Héritier, Jean-Claude Heudin, Christian Jambet, Sudhir Kakar, Étienne Klein, Julia Kristeva, Ray Kurzweil, Pierre-Marie Lledo, Douglas Melton, Jean-Claude Milner, Marvin Minsky, Nicholas Negroponte, Erik Orsenna, Corine Pelluchon, Isabelle Quéval, Joël de Rosnay, Amartya Sen, Richard Sennett, Peter Sloterdijk, Jean-Didier Vincent, Elie Wiesel et Francis Wolff.

01/2012

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Romans historiques

La belle meunière de Grattedos

Une saga qui court de 1744 à 1844, parmi d'importants temps forts de l'histoire : l'Ancien Régime, la Révolution, le Premier Empire, la Restauration et la Monarchie de Juillet. Une héroïne, Isabelle, qui allègrement traverse pratiquement ce siècle en affichant, sans cesse, une forte volonté, un caractère à la fois bien trempé et conciliant. La famille, le service des autres, le respect, la liberté et la fraternité tiennent une grande place dans sa longue existence. Et puis, il y a l'Amour, nous devrions dire les amours, celui impossible du jeune Toineau, celui équilibré et prolifique de Jacques, celui des vieux jours en compagnie d'Onésime. Derrière les êtres qui s'animent, principalement les Pacot et les Nancourt, toute une vie rurale s'affiche avec ses pratiques, ses us et ses coutumes, son repli sur des habitudes communautaires ou, au contraire, sur l'ouverture au progrès, sur ses métiers, du simple journalier au riche laboureur et au notable, du marchand ou de l'artisan au notaire, du modeste charbonnier au peintre en faïence. Bien sûr, le cadre se découpe sur un village florissant et rayonnant par sa faïencerie et ses foires, en l'occurrence celui de l'auteur : Aprey, nais principalement sur un de ses sites, toujours existant mais fortement transformé : le moulin de Grattedos, sur la rivière Vingeanne. Lui aussi connut bien des vicissitudes au cours d'une centaine d'années qui le conduisirent du terrier seigneurial et des " banalités " au XVIIIe siècle à la propriété privée ou communale, qu'affiche le cadastre de 1838 en traits colorés. Comme un clin d'oeil, au cours de l'épisode de Waterloo, l'auteur fait réapparaître le héros d'un de ses précédents romans, Mémoires d'un juste, en la personne d'Henri Balaguère, qui-connut, si l'on veut bien s'en rappeler, une très longue vie au service de la juste cause.

06/2017

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Histoire de France

L'affaire Jean Moulin : trahison ou complot ?

Dans la nuit du 4 au 5 février 1983, Klaus Barbie, l'ancien chef de la Gestapo de Lyon, est extradé de la Bolivie vers la France. Son arrivée réveille quelques spectres, dont l'affaire Jean Moulin. Depuis l'arrestation du résistant à Caluire, le 21 juin 1943, la plaie est restée ouverte : « l'unificateur de la Résistance » a-t-il été victime d'une trahison, d'un complot ? Deux procès impliquant René Hardy ont échoué à faire la lumière. Le résistant a été acquitté chaque fois sur le fil. Quarante ans plus tard, Me Vergès, l'avocat de Barbie, cria haut et fort que Moulin avait été livré par des membres de Combat, le mouvement d'Henri Frenay, auquel appartenait aussi Hardy et son ami Pierre de Bénouville, parce qu'ils le jugeaient trop proche des communistes. Introduit à cette affaire par une amie de Moulin, Antoinette Sachs, et guidé dans son dédale par un autre membre de Combat, Claude Bourdet, Jacques Gelin a d'abord enquêté en journaliste dans les coulisses du procès Barbie, en 1986 et 1987. Puis il a rencontré tous les acteurs, nombreux à l'époque à être encore en vie. Enfin, il a découvert de nouveaux témoins et des documents inédits. Au terme de ce travail étalé sur plus de vingt ans, il apporte des réponses concluantes sur la culpabilité de Hardy et ses mobiles possibles. Moulin était soupçonné d'être un « cryptocommuniste », voire un agent soviétique, par certains résistants, qui redoutaient une prise de pouvoir des «rouges» à l'occasion du débarquement allié, jugé imminent au printemps de 1943. Les opérations d'intoxication mises en place par les Alliés et leurs relais pour couvrir leurs opérations en Sicile et en Corse avaient convaincu ces résistants de la réalité du débarquement en métropole. Le sacrifice de Moulin a-t-il été la conséquence ultime de cette conjonction ? Telle est la grave question que pose l'ouvrage.

05/2013

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Histoire de France

30 ans après

Serge Moati se souvient aujourd’hui à 64 ans, devant la Villa Jasmin en Tunisie, de son arrivée à Paris après la mort de ses parents : « Eté 1957. J’avais perdu mon père, ma mère et quitté mon pays la Tunisie. Le tout en deux mois. Trois disparitions en un été, ce n’est plus du chagrin, c’est de la distraction ». Le jeune Henri en s’appropriant le prénom de son père Serge, devient à son tour socialiste et franc-maçon. Le socialisme à la française était pour cette famille juive une saga intime. Leur cœur battait à gauche. En Mai 1968, après un séjour en Afrique où il apprit son métier de réalisateur, il frappe à la porte de la cité Malesherbes, siège du parti socialiste (SFIO).Il rencontre François Mitterrand son « leader maximo », devient en 1971 son « conseiller » pour la télévision. Plus tard il sera « son » réalisateur pour les débats présidentiels. 1974. 1981. 1988… Serge Moati fixera les règles et on se souvient du débat de 81 qui l’opposa à Valéry Giscard d’Estaing : rien n’est laissé au hasard, la longueur de la table qui sépare les candidats, la valeur des plans des visages filmés, le choix des journalistes... Bref, les conseillers négocient 21 règles pour ce débat ! Coulisses. L’histoire palpite. Histoire secrète d’une victoire. La gauche est au pouvoir ! Plus, loin, le récit de la « cérémonie du Panthéon » raconté par l’auteur est drôle et émouvant. Serge Moati verra le président jusqu’à sa mort. Aujourd’hui il avoue qu’il lui manque. « En 2011, on ricane souvent en se souvenant des illusions du “peuple de gauche”. Pas moi. Je prends le risque d’étaler, trente ans après, notre ferveur parfois candide d’alors sur le papier glacé et très libéral des jours ». Un témoignage très personnel, sur ces années de gauche 30 ans après.

03/2011

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Critique littéraire

Revue générale n° 2 – hiver 2019. Dossier – Des animaux et des hommes

Si elles se posent depuis l'Antiquité, les interrogations sur notre rapport à l'animal se sont approfondies et complexifiées depuis quelques décennies. La réflexion accrue sur la personne juridique de l'animal ou encore sa dimension éthique, l'apparition de formes de militance active sont autant d'indicateurs de cette question de société... Avec les contributions de Paul Ariès, Jean-Baptiste Baronian, Gil Bartholeyns, Thomas Bolmain, Laurence Boudart, Guy Delhasse, Charles Delhez, Luc Dellisse, Francis Delpérée, Marcel Detiège, Thierry Galibert, Marie Gérard, Christopher Gérard, Pierre Guérande, Julien Hervier, Jean Jauniaux, Jean Lacroix, Caroline Lamarche, Alexandre Lansmans, Jean-Pol Masson, Estelle Mathey, Henri de Meeûs, Isabelle Moreels, Olivier Philipponnat, Gérald Purnelle, Frédéric Saenen, Jean-Loup Seban, Jacques Sojcher, Lucienne Strivay, Louise Van Brabant Avec des textes de James Ensor et Paul Willems Si elles se posent depuis l'Antiquité, les interrogations sur notre rapport à l'animal se sont approfondies et complexifiées depuis quelques décennies. La publication d'un essai tel que La Libération animale de Peter Singer en 1975, l'invocation du concept de "sentience" , l'émergence du courant de pensée antispéciste, l'articulation de la défense animale avec le véganisme ou la reconnaissance de certaines minorités, la réflexion accrue sur la personne juridique de l'animal ou encore sa dimension éthique, l'apparition de formes de militance active défendant ce qui apparaît désormais comme une "cause" , sont autant d'indicateurs de la transversalité de cette question dans notre société. Notre dossier, coordonné par Louise Van Brabant et Frédéric Saenen, prêtera la parole à des penseurs de diverses inspirations - définitivement acquis à la cause animale, adhérents plus modérés, observateurs sceptiques ou très critiques - mais laissera également le champ libre à des analyses portant sur des productions culturelles dans lesquelles la place accordée à l'animal dans la société se voit interrogée. La diversité de ces approches permettra de souligner ce qui les fédère : l'indéniable omniprésence de l'animal dans le débat contemporain.

01/2020

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Sciences politiques

L'enjeu énergétique dans les Balkans. Stratégie russe et sécurité européenne

Avec l'effondrement du communisme qui a provoqué la rupture des équilibres issus du bipolarisme militaire de la guerre froide, la mutation du monde économique a, entre autres bouleversements, initié un nouveau rapport de force. Au point qu'un nouveau "Grand jeu" se déroule avec, celle. fois, pour toile de tond l'approvisionnement énergétique de toute une partie de l'Europe. C'est ce nouveau "Grand jeu" que Marina Glamotchak nous décrit ici de façon magistrale avec In double expertise qui est la sienne : celle d'une spécialiste de l'énergie et d'une experte des Balkans. C'est que les Balkans représentent pour la Russie un enjeu essentiel : les exportations d'hydrocarbures constituent une source majeure de revenus en même temps qu'un excellent instrument d'influence géopolitique. Les positions qu'elle a acquise dans le domaine de l'énergie, ainsi que le projet du gazoduc South Stream, doivent l'aider à contrecarrer les mesures prises par l'Union européenne pour diversifier ses approvisionnements, principalement gaziers. L'Union européenne veut échapper à une forme de dépendance envers Moscou ; une dépendance qui pèse notamment sur certains pays de l'ancien bloc de l'Est, alimentant des tensions à répétition. Outre l'élaboration de cinq projets concurrentiels de gazoducs du Corridor du Sud, l'Union européenne a mis en place avec les pays de l'Europe du Sud-Est une "Communauté de l'énergie". "Pour les différentes nations des Balkans, l'avenir géopolitique et énergétique décrit par l'auteur est également passionnant. Ou bien ils se tourneront vers l'Union européenne, ou bien vers la Russie, pensera-t-on en général. Mais Marina Glamotchak laisse entrevoir une troisième hypothèse : ils feront les deux et la Russie, par le biais de l'énergie et grâce à South Stream, se retrouverait en quelque sorte "membre honoraire" de l'Union européenne" indique Georges-Henri Soutou, Membre de l'Institut de France, dans sa préface.

11/2013

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Religion

Ce que sait la foi

La foi est un savoir : non pas une croyance dont il faudrait évaluer le degré de probabilité, mais un savoir en toute certitude. Rendre compte de la certitude de la foi et de quelques-uns des paradoxes qu'elle donne à penser, tel est le projet de ce livre, Il implique d'abord de comprendre la définition qu'en donne la Lettre aux Hébreux : "l'acompte des choses espérées, la preuve de celles qu'on ne voit pas". Entendons loin qu'elle ne soit qu'une adhésion subjective ou la conviction que les choses espérées arriveront, la foi est leur mode de présence. Car l'acompte est bien réel, il est d'ores et déjà possédé, il est l'à-valoir du crédit qu'ouvre la révélation. Il requiert ensuite d'expliciter cet acompte de la foi en interrogeant, avec la Lettre aux Romains, la manifestation — qui est connaissance — dans le visible de Dieu en tant qu'invisible—qui implique reconnaissance. La première partie de cet ouvrage examine alors plusieurs modalités de cette reconnaissance, comme la vision problématique de Dieu selon saint Augustin ou le mystère de l'Eglise selon Henri de Lubac, et essaie de renouveler le programme apologétique de Tertullien comme le devoir d'athéisme envers les dieux du monde, fixé par Justin, philosophe et martyr. La seconde partie du livre s'efforce de montrer que ce savoir, qui pense ses objets en se dispensant du concept d'étant, libère la foi de l'emprise de la métaphysique. On interroge alors la manifestation de Dieu comme amour selon Joseph Ratzinger ; la définition du Christ comme existence selon Marius Victorinus, qui invente le mot ; la conception de l'amour humain comme poids selon saint Augustin ; l'expression de la révélation comme beauté selon Hans Urs von Balthasar. Ainsi s'esquisse la tâche de prendre philosophiquement au sérieux la certitude objectale livrée parla foi.

09/2020

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Histoire de France

Culture et société dans l'Occident médiéval

Ce livre souligne les aspects créateurs de la pensée médiévale dès les siècles dits barbares, quand Grégoire le Grand se pose en continuateur de saint Augustin. Cette brève synthèse prend en compte les apports des " renaissances " successives, d'Alcuin le " grand instituteur " de la cour carolingienne à Abélard, le brillant dialecticien, soucieux de faire reconnaître les droits de la raison au sein de la foi. S'il est courant de voir célébrer les mérites des architectes romans et gothiques, il est plus rare d'entendre vanter les apports de la démarche scolastique, souvent assimilée à la plus pesante des routines. Tout en reconnaissant la dette d'Albert le Grand et de Thomas d'Aquin envers Aristote et Averroès, il est bon de rappeler, à la suite de l'illustre chirurgien Henri de Mondeville (vers 1260-vers 1320), très conscient des progrès accomplis en son temps par l'architecture et par l'ensemble des sciences, que " les anciens peuvent être corrigés " et qu'il est toujours " nécessaire d'ajouter et d'écrire du neuf ". Ces avancées intellectuelles ont été opérées pour l'essentiel dans les universités, dont le réseau s'est étendu à l'ensemble de l'Occident à partir des années 1350. C'est également au XIVe siècle que les petites écoles ont commencé à se généraliser, surtout en Angleterre et en Italie. Avant les premiers balbutiements de l'humanisme, Marsile de Padoue, Guillaume d'Occam et Jean Buridan avaient engagé la pensée européenne sur des voies nouvelles. Conscients de leurs droits et fiers de leurs privilèges conquis de haute lutte, adossés à la science antique et munis d'une méthode à toute épreuve, membres d'une seule communauté latine, les universitaires du Moyen Age sont les ancêtres directs des intellectuels européens du XXe siècle, de Coïmbra à Budapest et de Catane à Uppsala. Ils constituent une référence essentielle pour l'Europe en construction.

04/1999

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Religion

Mémoires. Chemin vers la Lumière

Au plus dur de la Première Guerre mondiale, René Laurentin naît au cœur d'un pays de Loire aux allures encore médiévales, entre chandelles et fontaines. Après un voyage dans l'Italie de Mussolini, il pense, sans influence, que Dieu le veut prêtre... malgré lui : vocation qui ne serait pas acceptée aujourd'hui. Ses études philosophiques au contact de Jacques Maritain le conduisent à Bergson, qui annote ses premiers travaux d'étudiant et lui livre son ultime approche de Dieu, souvent évoquée par jean Guitton. Puis c'est la captivité et ses thèses sous la direction d'Henri Marrou en histoire et Guy de Broglie en théologie. Sa thèse sur le sacerdoce de la Vierge l'expose bientôt aux foudres du Saint-Office. Des prélats effrayés l'envoient chez le futur cardinal Ottaviani, déjà éminence grise. Il comprend le risque encouru, parvient à trouver une solution pacifique et continue ses classes en théologie. Ayant renoncé à une thèse biblique sur la Vierge Marie, celle-ci le ramène pourtant à la Bible et à la Trinité, prémisses d'un chemin vers la lumière. " La lumière, c'est Dieu ", disaient les petits voyants de Fatima. Jean XXIII, qui avait recensé son Court Traité sur la Vierge avant d'être pape, le nomme expert du Concile Vatican II, tandis que Monseigneur Hauptmann, premier responsable de l'épiscopat français pour la presse, lui demande, comme un service, d'assumer l'information du Concile au Figaro : des années de gloire qui en feront une cible et le mèneront à la Roche tarpéienne... Ayant vécu au cœur de l'Eglise les enjeux du fameux Concile, il nous en donne sa lecture, permettant à chacun d'en comprendre les enjeux. Mais, ce premier volume de Mémoires est aussi pour René Laurentin l'occasion d'un rendez-vous avec lui-même dans ce chemin vers la lumière qui a conduit sa vie.

05/2005

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Philosophie

LES CAHIERS DE LA MEDIOLOGIE N° 4 POUVOIRS DU PAPIER

Ouverture : Pierre-Marc de Biasi, Le papier, fragile support de l'essentiel - L'énigme des deux origines Marc Guillaume, Le luxe de la lenteur Jacques Derrida - Marc Guillaume - Daniel Bougnoux, Le papier ou moi, vous savez... (Nouvelles spéculations sur un luxe des pauvres) (entretien) Odon Vallet, Le papier, du papyrus à la paperasse Le papier-mémoire : François Dupuigrenet Desroussilles, La galaxie Tsaï-Loun Claire Bustarret, L'énigme de l'Extra Strong Monique Zerdoun, Les papiers anciens à l'Institut de recherche et d'histoire des textes Astrid-Christiane Brandt, Le papier des XIXe et XXe siècles menacé Raphaël Larrère, Usages et représentations de la forêt (entretien) Karine Douplitzky, Le papier, à quel prix ? - Visite d'usines...Daniel Ingwiller, Les vieux savoirs de l'imprimerie (entretien)Pierre-Marc de Biasi - Eleonore Kissel, Pour une éthique du papier (entretien)Michel Melot, Des kilomètres de papier Catherine Gaillard, Conserver pour transmettre Simone Breton-Gravereau, La restauration des papiers Le papier-croyance : Jean-Claude Trichet - Marc Guillaume, Du billet à l'e-cash (entretien)Daniel Bougnoux, Croire au papier Jean-Louis Clément - Patrick Imbard - Monique Sicard, Faux papiers, faux papier (entretien) Marie-Laure Prévost, Ecrit sur une page blanche. Les écrivains et leurs papiers Philippe Thureau-Dangin, De si mauvais papiers Marc Le Bot, Ecritures de papier Serge Tisseron, Sensorialités Le papier-pouvoir : Françoise Gaillard, Pulp story ou Balzac médiologue Catherine Bertho-Lavenir, Du papier et des lettres Claudine Dardy, L'identité-papier François Cusset, Papier-substance contre papier-passage Le papier-art : Carol Gurdin, Faire 1 papier sur le papier Frederic Mora, Papier contre toile Kichinevski, Guide pratique de l'artiste sur papier Louise Merzeau, Papiers sensibles Jean-Claude Correia - Philippe Rappard, De l'art... les plis Ernest Pignon-Ernest, Transmettre l'éphémère Kiosque : Monique Sicard, Catherine Bertho-Lavenir, Thierry Dufrêne, Jacques Lecarme, Daniel Bougnoux, Louise Merzeau, Karine Douplitzky, Henri Gay, Nathalie Heinich, Odon Vallet, François Soulages, Frédéric Londeix, Serge Tisseron, Régis Debray, Jean-Luc Parant. Anthologie : Le papier, de Liu Phien à Mathieu Bénézet

07/1998

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Romans historiques

L'arbre de nuit

François Costentin est l’assistant d’un cartographe de Dieppe. Il dessine la terre, guidant les rois et les navigateurs qui veulent parcourir le monde. Les étagères de son atelier normand sont remplies d’une colonie de livres augustes ; beaucoup racontent l’Inde, en particulier Goa, la plus belle ville du monde d’après les voyageurs qui en reviennent ébahis. François veut la voir lui aussi. Jean Mocquet est apothicaire et chirurgien. Il a la charge d’intendant du Cabinet des singularités du roi Henri IV. Il a découvert Goa grâce au livre du botaniste portugais Garcia da Orta, qui révèle l’infinité de plantes, d’épices, d’herbes indiennes et leur utilité. Jean n’a qu’un désir : herboriser à Goa. Dona Margarida da Fonseca Serrão est veuve à 24 ans. De haute noblesse, attachée à la cour du vice-roi du Portugal et aux valeurs de sa classe, que peut-elle espérer à présent ? Elle s’est résignée à cette vie de conventions et de rigueur. Mais une lettre du frère de son défunt mari l’appelle elle aussi en Inde. Dom Alvaro y occupe une haute charge à Goa, il fera d’elle sa femme. Ils embarquent à Lisbonne sur une caraque amirale le 29 mars 1608, chacun sûr de ses choix, de ses rêves. Mais aucun voyageur ne peut prévoir l’horreur d’une traversée de 14 mois, entre tropiques et Atlantique sud, coupée par un hivernage à Mozambique. Avant d’atteindre la Rome de l’Orient, d’apercevoir la richesse des entrepôts de Goa, l’or de ses églises, combien meurent de fièvre, du scorbut, ou sont emportés par les tempêtes et la chute d’un mât ? À Goa, François, Jean et Margarida, rapprochés par le hasard, liés à jamais par la violence de cette aventure, cherchent leur place dans cette société codifiée, hostile, où tous veulent jouir de la vie, s’enrichir, avant de rentrer au Portugal.

02/2012

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Sciences historiques

Citroën par ceux qui l'ont fait. Un siècle de travail et de luttes

Type A, B2, Rosalie, Traction, 2 CV, DS, Ami 6, Dyane, Picasso, AX, BX, CX, C3, DS4... Les voitures Citroën sont dans les mémoires et dans le présent d'un siècle d'automobile. La vitrine est belle, les modèles sont rutilants, on célèbre le génial inventeur, mais qui se souvient des millions de femmes et d'hommes qui ont fait la marque aux chevrons ? De celles et ceux qui ont conçu et assemblé les modèles, les moteurs, les capots, les portières, peint les carrosseries ? De celles et ceux de la chaîne, de leur souci du travail bien fait, de leurs combats pour des salaires décents, pour la dignité et la liberté? Qui se souvient de la fraternité scandée en français, espagnol, arabe et en d'autres langues encore ? Des horaires de nuit, des tracts distribués au petit matin, de la peur au ventre devant les intimidations des nervis, de Pierre Maître assassiné à Reims ? De ceux du quai de Javel, de Grenelle, de Levallois, de Nanterre, de Clichy, d'Asnières-Gennevilliers, de Saint-Denis-Aubervilliers, de Reims, de Panhard ? Qui sait qu'Henri-Rol Tanguy et Missak Manouchian ont travaillé chez Citroën ? Qui connaît vraiment le travail de celles et ceux d'Aulnay, de Rennes, de Saint-Ouen, de Caen, de Charleville-Mézières, de Vélizy et du siège de l'entreprise ? Plusieurs dizaines de salariés, actifs et retraités, ont entrepris de révéler cette mémoire enfouie et souvent bafouée. Ils racontent dans cet ouvrage un siècle de travail, de passions pour le métier, de répressions féroces et toujours plus élaborées, de solidarités tenaces et de fiertés reconquises. En réunissant des documents et photographies rares, des témoignages de vie et de luttes, ce livre met en lumière ce qui a produit le fabuleux objet de liberté qu'est l'automobile : la passion de l'innovation, l'effort humain, la bataille toujours recommencée pour le révéler et le faire reconnaître.

09/2013

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Correspondance

Nouvelles lettres retrouvées

Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grands personnalités du XIXe siècle. Lorsqu'en 2004, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de George Sand, je publiai un volume de 458 Lettres retrouvées (Gallimard), en même temps que l'anthologie des Lettres d'une vie en Folio, j'étais loin de me douter qu'une quinzaine d'années plus tard, je pourrais donner un nouveau volume de supplément à cette monumentale Correspondance rassemblée par Georges Lubin, qui en formerait donc le vingt-huitième volume. Voici donc 406 nouvelles lettres retrouvées, qui couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart de ces lettres, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de la Correspondance, ou prennent la place de lettres déjà recensées (G. Sand ayant tenu à partir de 1863 une liste des lettres qu'elle écrivait) mais non retrouvées. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la première fois. Plus de 260 correspondants (dont une cinquantaine de nouveaux) sont ici représentés, des plus obscurs (certains n'ont pu être identifiés) jusqu'aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni ; et les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires, etc. L'intérêt de ce volume, en outre, est de donner, chaque fois qu'il a été possible, les lettres auxquelles Sand répond, ou les réponses aux lettres de Sand. On retrouve dans ces pages retrouvées les qualités d'humanité ainsi que l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. Thierry Bodin

01/2023

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Histoire de France

Pour le "bien de l'Etat" et le "repos du public". Auguste II Galland (1572-1637), conseiller d'Etat et commissaire de Louis XIII aux synodes des Eglises réformées de France

Ce livre présente la première biographie d'Auguste II Galland (1572-1637), en focalisant sur la carrière et l'action politiques de ce juriste protestant. Issu de la bourgeoisie de Tours, Galland fut, dans le sillage de son père, maître des requêtes (1590), puis conseiller d'Etat de Navarre (1603) d'Henri IV qui l'employa comme avocat (1596), puis comme procureur général (1606) de l'ancien domaine de Navarre au parlement de Paris. Galland fut également lieutenant du bailli de l'Arsenal de Paris à partir de 1599. Ses services, prolongeant ceux de son père, lui valurent l'anoblissement graduel (1610), puis l'office de bailli de l'Arsenal (1615). Devenu conseiller d'Etat de France (1620), il fut commissaire du roi, chargé de faire respecter la volonté de Louis XIII aux synodes nationaux des Eglises réformées de France (1623-1631) et de convaincre ses coreligionnaires de Languedoc de ne pas prendre les armes contre le roi pendant le siège de La Rochelle (1627-1628). Le commissaire Galland se fit connaître dans tout le royaume mais la postérité n'a gardé de lui que l'image d'un juriste érudit, spécialiste des domaines royaux. Cette biographie montre que l'importance politique du conseiller d'Etat devait beaucoup à cette érudition, pourvoyeur inépuisable d'arguments précieux au service du roi, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des frontières du royaume. Adversaire de la révolte du duc de Rohan et défenseur des droits de ses coreligionnaires comme l'indiquent les documents édités ici pour la première fois, Galland fut un Politique protestant qui œuvrait pour le " bien de l'Etat " et le " repos du public " au cours de la dernière guerre de religion. Son parcours fut celui d'un serviteur polyvalent de la monarchie qui permet de lever le voile sur une institution mal connue : le commissariat aux assemblées des Églises réformées de France.

09/2012