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Carole Duplessy-Rousée

Extraits

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Développement personnel

L'essence d'Ho'oponopono

L'essentiel de la sagesse hawaïenne de guérison Ho'oponopono, une technique simple, qui a déjà convaincu des milliers de lecteurs et dont Maria Elisa Hurtado-Graciet est le porte parole reconnu. Edité dans une forme de joli petit-livre objet, il sera le compagnon de chaque instant, que vous aurez plaisir à feuilleter dès que le besoin de vous réimprégner de cette sagesse se fera sentir. Un petit volume à la reliure soignée pour toujours avoir avec soi la quintessence de Ho'oponopono. Ho'oponopono nous fait comprendre que tout ce qui arrive dans notre vie n'est que la conséquence de mémoires et de programmes inconscients qui sont en nous et qui nous emprisonnent dans un monde teinté de souffrances. En nettoyant ces mémoires erronées grâce à Ho'oponopono, les problèmes se transforment en leviers favorables à notre évolution et nous réintégrons ainsi notre véritable Identité. Ho'oponopono nous montre également que nous sommes tous reliés et unis par le lien de l'amour. Ce message, Ho'oponopono nous invite à l'expérimenter dans notre quotidien. Il nous propose une nouvelle façon d'être dans la vie où le plus important est de développer sa Paix intérieure. Elle va alors se répandre autour de nous et apportera le changement que nous souhaitons dans le monde qui nous entoure. "Désolé, pardon, merci, je t'aime". Avec cette "Mini-perle de Jouvence", ces mots et les méditations de Ho'oponopono joueront leur rôle de mantra guérisseur dans chaque moment de votre quotidien.

10/2014

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Critique littéraire

Shakespeare : Le poète au théâtre

Pourquoi le plus grand poète anglais a-t-il choisi d'écrire avant tout pour le théâtre ? Telle est la question essentielle que pose Michael Edwards, lui-même poète, essayiste et grand spécialiste de Shakespeare, à qui il a déjà consacré plusieurs livres. En étudiant comment Shakespeare oeuvre en poète dans tous les aspects d'un travail pour la scène, il montre que la multiplicité des personnages dans chaque pièce l'incite à renoncer à une seule perspective et à soumettre sa vision au jugement de situations concrètes. Shakespeare dépasse le lyrisme du moi en se hasardant sans cesse dans le je des personnages, même secondaires. Il transforme ainsi la poésie en parole, maintient l'oralité, et devient le " poète des autres ". Pour développer ses idées, Michael Edwards a sciemment choisi des pièces moins connues : Les Deux gentilshommes de Vérone, Peines d'amour perdues, Troilus et Cressida, Mesure pour mesure, Tout est bien qui finit bien et Cymbeline. Couvrant toute la carrière de Shakespeare, elles sont particulièrement aptes à éclairer la question, et se révèlent d'une richesse insoupçonnée. Elles lui permettent également de redéfinir le théâtre - lieu autre, à la fois matériel et fictif, image parfaite de ce changement du réel et du moi qui serait la tâche fondamentale de la poésie. En suivant inversement le travail du dramaturge dans les Sonnets, Michael Edwards propose une lecture claire et passionnante de ces poèmes mystérieux qui explique enfin leur sens et leur place dans l'oeuvre de Shakespeare.

09/2009

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Littérature française

Du bruit dans les arbres

" Ils vont sonner et sans leur demander de décliner leur identité je vais ouvrir. Ce sera très bref, je les accueillerai en leur disant que je n'ai rien à dire, que je vais mourir bientôt, qu'il n'est rien dans ma vie que je regrette, aucune action, aucune parole, et là, chacun reconnaîtra les siens, et que tout se trouve dans mes livres. Quant à ce qui ne s'y trouve pas, c'est que ça n'aura pas existé, car je suis tout entier dans mes livres, uniquement là, et que la littérature est ainsi faite que le souvenir écrit remplace peu à peu le souvenir vécu. Je leur dirai que rien n'a d'importance sauf une chose : les branches d'acacias et de poiriers, les platanes du début de printemps lorsque la pluie menaçait, ces espaces exigus qui se métamorphosaient en immenses contrées dès que nous y grimpions, et les feuillages qui dansaient sous l'effet de la brise et du vent, je leur dirai que rien aujourd'hui ne me semble avoir plus d'importance que le bruit du vent dans les arbres, que la seule chose au monde que je regretterai à l'instant où j'en terminerai avec cette comédie de la vie ce sera cela, Denver et ses amies, la brise, les branches qui s'agitent, les jeux de lumière dans les feuilles, l'approche de la pluie, et le chuchotis infini, puissant et mystérieux, du vent dans les arbres. "

01/2002

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Théâtre

L'origine rouge

"Purgatorius ceratops, plesiadapis tricuspidens parapithecus grangeri , aelopithecus chirobates, ouranopithecus macedoniensis. ". . LA FEMME DU SEPARACIDE essaye de mettre en ordre les ancêtres de l'homme ; puis elle accouche. JEAN TERRIER lui déclare son amour en algèbre. LE BONHOMME NIHIL essaye de se souvenir d'une dictée qui commençait par : "L' autel était à Jérusalem mais le sang de la victime baigna l'univers". En pleine nuit, L'HOMME EN MATIERE VIDE peint des anthropoglyphes sur le sol du théâtre, jette sommairement des figures, des organes, du schéma humain : ses personnages entrent vivent et le tuent. Ce sont 8 pantins qui s'insoumettent à l'image humaine, prient les écriteaux et parfois font l'animal. Ils cherchent au sol, n'ont qu'une passion : s'interroger sur leur pantinitude, veulent voir simultanément leur animal et leur pensée - et le langage matériellement sortir de leurs bouches, filer dans l'air en ruban. Quatre fois la scène est traversée à l'improviste par la MACHINE A DIRE VOICI... JEAN CHRONODULE carillonne LES HOMMES D'HECATOMBE passent en courant. UN HOMME PAR LA FENETRE se demande tout haut si ce n'est pas le langage qui est acteur. Ce qu' il résume à lui-même en deux mots : le sujet est-il agi par le verbe ? la parole est-elle notre sang ? ... Il martèle : l'histoire n'est faite ni par les individus, ni par les masses, ni par Geist, ni par Klassenkampf mais par le langage. Puis il se jette par la fenêtre.

10/2000

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Récits de voyage

Anthologie des écrivains de Gulliver

Nicolas Bouvier, Bruce Chatwin, James Crumley, Jim Harrison, Jacques Lacarrière, Jacques Meunier, Redmond O'Hanlon, Hervé Prudon, Salman Rushdie... Quelques noms parmi tant d'autres, pour un exceptionnel panorama de la littérature voyageuse. Quelques noms et une formidable aventure initiée par Michel Le Bris en 1990, avec la création du festival " Etonnants Voyageurs ", à Saint-Malo, puis de la revue Gulliver. " Un jour, parce que j'étouffais dans les modes de l'époque, qu'il me fallait un autre espace, où respirer un peu plus large, je décidai que c'était trop, et qu'il fallait se battre, pour une littérature plus aventureuse, plus voyageuse, ouverte sur le monde, soucieuse de le dire. En rassemblant les petits enfants de Stevenson et de Conrad partout, de par le monde. " Tout grand livre, écrivait Stevenson, est quelque part un récit de voyage. " Nulle école, nul dogme, nulle forme obligée, mais la conviction affirmée que c'est l'épreuve de l'autre, de l'ailleurs, du monde, qui, seule, peut empêcher la littérature de se scléroser en modes, en formes vides. La quête de cette parole vive, portée à incandescence par les artistes, les poètes et les écrivains, en nommant le monde, nous le donne à voir et l'invente, le revivifie. Un lieu, un texte, et le regard croisé d'un(e) inconnu(e) au bout du monde dans le voyage se joue peut-être le retour à une vérité un peu trop oubliée de la littérature : écrire, c'est toujours s'en aller.

05/1999

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Actualité et médias

Ceux d'en haut. Une saison chez les décideurs

C’est un livre sur le pouvoir, sur ceux qui ont du pouvoir. Pas un pouvoir institutionnel, ni intellectuel, ni celui, symbolique, d’un ministre ou d’un cardinal : le pouvoir concret de gens qui commandent aux autres et qui doivent rendre des comptes sur ce commandement. Autrement dit, les décideurs, et, principalement, les patrons. Hervé Hamon les a rencontrés. Quelques petits, quelques moyens, et surtout des grands : Franck Riboud (Danone), Jean-Louis Beffa (ex Saint-Gobain), Louis Gallois (EADS), Jean-Paul Bailly (La Poste), Paul Hermelin (Cap Gemini), Colette Lewiner (EDF), Anne Méaux (Image 7), Alain de Mendonça (Promovacances), Louis Schweitzer (ex Renault), Jean-Marc Lech (Ipsos), Nicole Notat (Vigeo), Martin Vial (Europe Assistance) etc., etc. Sans oublier nos valeureux banquiers, tels Mathieu Pigasse (Lazard) ou Philippe Wahl (Banque postale, après la Royal Bank of Scotland). À tous, il a demandé si leur pouvoir est réel, s’il est légitime, ce qui les fait jouir, ce qui les inquiète, quelle stratégie leur importe, comment ils gèrent leurs cadres et leur personnel, s’ils sont libres de leurs choix, ce qu’ils font de leur argent, ce qu’ils pensent des politiques et des médias… Le but étant, non pas de porter sur eux des jugements péremptoires, mais de recueillir une parole qui échappe aux clichés. Et, comme pouvoir économique et pouvoir politique s’interpénètrent – via les grands écoles et les grands corps –, l’auteur s’est ensuite tourné vers des grands maires (Bordeaux, Grenoble, Brest) et de grands témoins (Juppé, Rocard qui lui en ont conté de belles).

04/2013

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Esotérisme

La conspiration des Pôles. Un voyage vers le centre de la Terre

Et si Jules Verne avait raison ! Si son récit "Voyage au centre de la Terre" n'était que l'aboutissement merveilleusement maquillé d'une connaissance interdite ? Se pourrait-il qu'il représente ainsi le dernier ouvrage de son oeuvre à se transformer lui aussi, et très bientôt, en une réalité manifeste ? De très anciennes croyances l'affirment : la Terre est creuse et habitée par d'anciens peuples dont certains, pouvant être des géants, très avancés d'un point de vue spirituel. Ils seraient les gardiens d'une connaissance universelle qu'ils sauront mettre à disposition des hommes dès lors que ceux-ci auront suffisamment retrouvé la sagesse et la conscience de leurs origines. Rares sont les textes décrivant ce monde inconnu, rares sont les téméraires ayant pu y pénétrer et encore plus rares ceux ayant pu en témoigner. Les Pôles de la planète en seraient les entrées idéales. Mais tous ceux qui parlèrent un jour ont été oubliés, mais plus que cela, ils furent dénigrés puis réduits au silence. Alors sortons dès à présent du mutisme et d'un mythe lâchement imposé. Le moment est venu d'un nouvel élan vers une connaissance occultée, l'heure est venue de redonner la parole aux sages, aux pionniers, aux explorateurs, aux hommes vrais qui expérimentèrent cet autre continent si merveilleusement réel mais si souvent insaisissable, l'Agartha. Certainement le livre le plus complet jamais écrit sur ce sujet insolite, bénéficiant de larges et nombreux articles de presse, de cartes, de documents et de témoignages inédits.

03/2020

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Religion

Un océan sans rivage. Ibn Arabî, le Livre et la Loi

Immense, difficile, controversée, l'œuvre d'Ibn Arabî (1165-1240) n'en a pas moins marqué de son empreinte huit siècles de vie spirituelle en Islam, du Maghreb à l'Extrême-Orient. Son auteur l'affirme tout entière puisée dans le Coran, l'" océan sans rivage ". C'est ce que Michel Chodkiewicz a entrepris de vérifier dans cette étude qui analyse de nombreux textes, parmi lesquels cette somme prodigieuse que constituent les Futûhât Makkiyya, les " Illuminations de La Mecque ". Cet ouvrage met en évidence les principes herméneutiques qui gouvernent Ibn Arabî dans l'interprétation du Livre : loin d'être allégorique, l'exégèse la plus profonde et la plus neuve naît toujours chez lui de la plus scrupuleuse attention à la lettre. Il montre aussi qu'en tous ses écrits le Coran est visiblement ou invisiblement présent à la fois dans la texture de l'enseignement qu'ils enferment et dans la structure qui en ordonne l'exposé, révélant ainsi la cohérence d'une subtile architecture dont la logique échoue à rendre compte. Ce livre fait apparaître enfin que, pour Ibn Arabî, le voyage initiatique est un voyage dans la Parole divine elle-même. Mais la Révélation n'est pas seulement message, anamnèse de vérités perdues : elle est Loi, rappel aux créatures du statut de leurs " exemplaires éternels ". Et c'est sous la conduite de la Loi, dans la plus rigoureuse observance de ses prescriptions, que doit s'accomplir, à travers les " demeures du Coran ", cette ascension au terme de laquelle la sainteté atteint sa plénitude.

09/2006

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Religion

Contre-prêches

La critique dont l'Islam a besoin pour s'adapter au siècle est en train d'avoir lieu. Et elle continuera, malgré les anathèmes et les résistances de toutes sortes. Ses effets iront en s'accumulant, même si l'actualité des crimes donne à ce débat une dimension tragique. C'est que l'histoire est tragique, et l'islam n'échappera pas à cette épreuve. Nul doute que le droit finira par s'imposer aux criminels. Mais, en attendant, il faut que, sans contrainte, la parole s'exprime et touche au plus sensible, qu'elle lève des tabous et des interdits : ce sera un défi aux pulsions de mort. L'islam, cet ouvrage le dit haut et fort, a su célébrer la Vie, et il le peut encore ! En Europe et dans le monde, l'islam est aujourd'hui au carrefour de ses avancées et de ses archaïsmes, partagé entre ceux qui croient aux valeurs de la démocratie, de la liberté, de la création venue de l'homme, et ceux qui, aveuglés par leur fanatisme, les dénient au nom d'un mythique recours à ce qu'ils appellent la " souveraineté divine ". Dans ces Contre-prêches - qui sont tout sauf des prêches ! - Abdelvvahab Meddeb montre que l'islam a déjà eu, dans sa culture et son histoire, les capacités, la force de rébellion et les audaces nécessaires pour assumer ses mutations. Cet examen critique l'aidera à entendre la raison libre quand elle réfute avec tranchant la foi qui prêche la servitude et assigne aux humains un destin sot et détestable.

09/2006

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Actualité et médias

Avanzà ! La Corse que nous voulons

Et si l'on pensait la Corse autrement ? Et si penser la Corse autrement faisait aussi bouger la réflexion sur l'Europe, et grandissait la France ? Depuis la victoire des nationalistes, en décembre 2015, le nouveau président de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni porte les espoirs d'indépendance de l'Ile. Mais à quel titre ? La Corse est-elle vraiment une nation ? Dans un récit vivant et documenté, Jean-Guy Talamoni livre un véritable plaidoyer en faveur du droit des Corses à disposer de leur destin. S'appuyant sur leur histoire, il nous fait découvrir la richesse de la langue, ses héros tels Pasquale Paoli, rédacteur de la première constitution corse et défenseur de la tolérance religieuse, Maria Gentile ou encore Napoléon. La Corse a bien, dit-il, un passé démocratique sans la France ; elle fut même la première république moderne proclamée au XVIIIe siècle. L'histoire corse s'éclaire aussi des revendications de son peuple qui ont pu inspirer la lutte armée depuis 1976. Et faire de ses soldats des prisonniers politiques. Mais s'il faut entendre la parole blessée et se souvenir des morts, il faut aussi tourner la page pour avancer et refonder l'avenir. D'autant que depuis leur victoire, les dirigeants nationalistes président aux destinées de l'ensemble des Corses. S'inspirant du Québec, de l'Ecosse ou encore de la Catalogne comme modèles, le leader nationaliste offre au lecteur une réflexion stimulante sur notre société qui dépasse enfin le simple antagonisme franco-corse.

10/2016

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Théâtre

Le dernier rappel

Après Urgence et Parloir, ce dernier opus aura comme toile de fond la société et ses angoisses collectives et pour coeur l'individu aux prises avec ses fragilités... Comment l'écriture peut-elle rendre compte de sujets graves, sans sensiblerie, et donner envie de regarder le monde sous l'angle d'une mythologie contemporaine ? Cette fois, Pépito Matéo interroge le phénomène de sénescence et l'appréhension de son propre vieillissement... comme prologue à une finalité universellement partagée. Comment continuer à rester en phase avec ce qui nous entoure dans une société qui n'envisage l'espérance de vie que sous l'angle du potentiel de consommation ? L'autre question étant pour lui - artiste - d'apprendre à sortir de la lumière sans perdre l'envie de rester en jeu. Son récit s'appuie sur l'un des mythes les plus anciens dont les racines sont en Mésopotamie, un récit en forme d'épopée dont le héros, le roi Gilgamesh, est en quête du secret de la vie éternelle. A partir de témoignages collectés auprès de personnes âgées, Pépito Matéo invente une maison de retraite imaginaire, où le présent et le passé se font écho, en travelling, en zoom arrière et en gros plan, retraçant les étapes de la vie et ses propres souvenirs. Equilibriste improbable de la parole et des mots, Pépito Matéo nous entraîne aux confins de l'âme humaine, à la rencontre de nous-même, jonglant entre mythologie ancestrale et chronique contemporaine avec une jubilation palpable et une émotion teintée d'un humour salvateur.

06/2009

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Développement personnel

Sortir des bois. Manifeste d'une sorcière d'aujourd'hui

Une fois réconciliées avec notre âme de sorcière - ; et ce nom lui-même collectivement intégré - ; , une fois notre paysage intérieur transformé, alors que nous avons pu nous relier à notre colère, et parfois notre pouvoir, nous avons encore beaucoup à faire. Nous allons devoir renouer avec tout ce qui a été effacé, nié, oublié. Pour nous ouvrir au monde dans sa totalité. Nous reconnecter à ce qui constitue notre essence la plus profonde, prendre la vie à bras-le-corps, découvrir notre potentiel de création ainsi que de destruction, embrasser notre ombre. Et y aller ! Ce n'est donc plus dans les bois (ou pas toujours...) que nous allons cacher nos rituels, mais bien au coeur de cités immergées dans la modernité. Grâce à la magie verte, la magie du chaos, la magie du sexe, nous allons poursuivre ici notre reconnexion à notre corps, à la nature, à la spiritualité et à nos soeurs, pour ensuite reconquérir ces espaces dont nous nous étions éloignées, qui nous faisaient encore si peur il y a peu : la place publique, la parole publique... Le moment est venu de s'engager. En fabriquant de l'espoir au bord du gouffre, en y insufflant de la joie, nous ferons notre part au coeur d'un monde qui divague, pour tenter de transformer la peur en conscience, et l'obscur en amour. La magie est un combat. C'est un art de la transformation, pour soi dans un premier temps, mais surtout pour le monde.

10/2020

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Santé, diététique, beauté

Régime Dukan, le pour et le contre

Le régime Dukan, méthode d'amaigrissement. Efficace ou dangereuse ? "J'ai arrêté de fumer grâce à l'hypnose du jour au lendemain et j'ai pris une bonne dizaine de kilos. Au fil de mes rencontres, cinq mois plus tard et avec 10 kilos en plus, j'ai croisé deux amis à une semaine d'intervalle totalement méconnaissables, ils étaient devenus tout minces. J'ai voulu connaître leur secret et ils m'ont tous les deux parlé du régime Dukan qui permettait de perdre beaucoup et rapidement !" Hervé Pouchol mène une véritable enquête d'investigation. La parole est donnée à ses détracteurs, ses concurrents ou anciens adeptes mais aussi à Pierre Dukan qui s'exprime en répondant à beaucoup de questions sur ses valeurs, son business florissant comme sa noble croisade contre le surpoids dans le monde. Il accepte également de commenter les avis de ses amis comme de ses ennemis. Avec Le Régime Dukan : le pour et le contre, l'auteur s'interroge sur un homme hors du commun qui veut faire maigrir la planète ! Que vous soyez Dukanette et Dukanien convaincus, ou révoltés par l'homme et sa méthode, ce livre vous passionnera. Hervé Pouchol, producteur TV, journaliste à la radio (France Inter, Sud Radio, RMC, actuellement sur RTL aux côtés de Julien Courbet), à la TV sur TF1, rédacteur en chef de "Sans Aucun Doute" et les "7 Péchés Capitaux" , médiateur pour les conflits de voisinage auxquels il a consacré deux livres : Le Guide du bon voisinage (Flammarion) et La Guerre des voisins de A à Z (Esprit Libre).

04/2011

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Histoire de France

La Shoah en France. Volume 3, Le calendrier de la persécution des Juifs de France. Tome 2, septembre 1942-août 1944

Le Calendrier de la persécution des Juifs de France est un irremplaçable instrument de mémoire et aussi d'histoire. Il établit avec une extrême précision la chronologie des événements qui ont marqué pendant quatre ans le sort des Juifs de France. Il présente tous les documents qui, à Berlin, à Paris ou à Vichy, ont décidé du destin des Juifs à l'échelle nationale ainsi que ceux qui, dans chaque région et chaque département, ont organisé la chasse aux familles juives. Chacun de ces textes a joué son rôle dans la " solution finale " de la question juive en France, qu'il ait été rédigé par Eichmann, par un diplomate ou un officier allemand, par un dirigeant des SS en France ou par un membre du service des affaires juives de la Gestapo, par un haut fonctionnaire de la police nationale à Vichy, par la police municipale à Paris, par un commissaire d'une ville de province ou par un préfet, un sous-préfet ou un membre de l'administration préfectorale, un capitaine de gendarmerie ou un simple gendarme. En contrepoint, Serge Klarsfeld donne également la parole aux Juifs persécutés et à tous ceux qui se sont interposés pour les défendre - ecclésiastiques, laïques et citoyens exemplaires - ainsi qu'aux autorités militaires italiennes, protectrices des Juifs contre la volonté de Mussolini dans leur zone d'occupation en France. Grâce à ses index - alphabétique, thématique, géographique -, ce calendrier est également un atlas de la condition juive en France et un indispensable outil de travail pour tous les chercheurs régionaux et locaux.

10/2001

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Faits de société

"Papa, viens me chercher !"

"Je m'appelle Nina, j'ai 16 ans, et je reviens de l'enfer. Pendant plus d'un an, je me suis vendue à des inconnus. Mon corps, mon sexe, mon sourire, j'ai tout offert... Pour de l'argent, oui. Mais moi, je me racontais que c'était pour conquérir ce dont je rêvais depuis mes 13 ans : la liberté. Au moment où j'entreprends ce récit, je ne suis rentrée de fugue que depuis six semaines. Je ne partirai plus. J'ai vécu des événements trop terribles. Mon père voulait écrire ce livre pour dire à quel point lui et ma mère étaient scandalisés de s'être retrouvés aussi seuls dans leur combat pour me sortir de là. Nous avons finalement décidé de raconter chacun de son côté ce qui s'est passé depuis mes 14 ans, en alternant nos récits, et de ne pas intervenir sur le texte de l'autre. La vérité fait mal. Mais je crois qu'elle guérit, aussi, même si le monde de la prostitution, je le sais, va me laisser des cicatrices avec lesquelles il me faudra vivre". En France, le fléau de la prostitution adolescente prospère en toute impunité sur Internet. Un constat terrible qui a conduit Thierry Delcroix à témoigner de sa bataille pour sauver sa fille d'un engrenage dont il a très vite mesuré les enjeux : l'exposition à la drogue et au proxénétisme. Une prise de parole d'un courage rare à laquelle Nina, 17 ans aujourd'hui, apporte un écho aussi fort que bouleversant.

02/2020

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1986

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Religion

Hymnes spéculatifs du Véda

La terre et ses rivières, le souffle et la parole, le temps et la mort, Agni et Soma (le feu et la liqueur du sacrifice), l'irruption dans le corps des facultés sensibles, l'émerveillement de l'homme devant sa propre pensée, tels sont quelques uns des sujets qui passent dans les poèmes védiques. Ces hymnes spéculatifs accompagnaient les sacrifices et soutenaient la prière. La puissance et la simplicité de ces images, la gravité des sujets auront-elles un peu de cette vertu magicienne qu'on reconnaissait aux hymnes de l'Atharvaveda ? Nous aideront-elles à nous guérir du monostique, et du poème éclaté ? Espérons. Avec non moins d'émerveillement que les auteurs de ces textes, voyons en tout cas les idées spéculatives tenter de se dégager des spéculations magiciennes, sans toujours y parvenir ; cela se passait voilà trente ou quarante siècles. Le poète alors se voulait "faiseur d'éloges" et comptait bien, déjà, participer à maintenir l'ordre de son monde. Peu différent du Claudel des Grandes Odes et du Saint-John Perse des Eloges (si deux voix aujourd'hui retiennent un peu ou beaucoup de l'inflexion védique, ce sont les leurs). Mais qui jamais a chanté, qui jamais chantera mieux que cet homme védique les beautés de la terre ? Mieux que Yami et Yama en leur dialogue amoureux, qui jamais dira l'inquiétude des deux premiers adolescents, frère et soeur, chargés de perpétuer l'espèce tout en condamnant la future notion d'inceste ? Et ces grenouilles, qui sont un peu des brâhmanes, ébauchent-elles, ou non, le sourire du sceptique ?

10/1985

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1961

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 3

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1964

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Poésie

Poèmes. [suivi de Hommage à Sextus Propertius

Comment échapper à la déception de la poésie ? A ses thèmes convenus ? A sa fade et menteuse beauté ? Comment écrire après les maîtres ? Et comment rivaliser avec la prose pour la qualité première : être expressif ? La réponse d'Ezra Pound est la plus originale du XXe siècle. D'abord par la diversité des solutions trouvées dans ces Poèmes (critiques créatrices, poésie destructrice des fraudes et des truquages, imitations ou jeu des personnage, traductions littéraires ou appropriations, renouvellement de genres délaissés comme l'épigramme, etc.) ; ensuite parce que les réponses sont des ouvres ; enfin parce que les Poèmes d'Ezra Pound sont des chefs-d'oeuvre. Certains de ces Poèmes sont donc venus à nous précédés d'une réputation immense, comme en témoigne la capitale Introduction de T. S. Eliot : les textes inspirés des troubadours, Lustra, Cathay («invention de la poésie chinoise en anglais», dit Eliot), Le Vaucrant, l'Hommage à Properce, Mauberley, etc. Ces poèmes demandaient à être retrouvés dans notre langue ! Gageure ? Vaine prétention à égaler des perfections ? L'Hommage à Properce, cette rigoureuse enquête sur la poésie, est l'une des plus belles élégies de Pound, par excellence poète élégiaque. Les Poèmes fondent les Cantos, et plus d'une fois s'aventurent plus loin. Le Vaucrant est le principe des Cantos, et le dernier canto (CXX) retourne au Dôria de Ripostes Pour Ezra Pound, écrire est synonyme de vivre, et la vie est un périple, un exil où la nostalgie s'applique à retrouver (comme dans la Lettre d'exil de Cathay) un langage de Paradis, le Paradis par la parole.

11/1985

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 4

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1969

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Poésie

Je est un juif, roman

"Voilà qui est très rare, cette force d'évidence, ces mots si simples qui sortent d'une si longue nuit, ce tempo intime sans effet aucun, sans autre écho que celui qui traîne de naissance et à vie aux basques du destin. Etre qui, être quoi, et moins que rien, et plus que tout, ce Juif qui se cherche ? Comment devenir ce qui est imposé et donné hors de soi, malgré soi ? Impossible de jouer avec ce Je là qui n'est pas un double ni un hétéronyme mais un legs arraché aux exils, aux exodes, aux pogroms par les mains d'une mère. Charles Dobzynski n'a pas à décliner une identité vraie ou fausse, il est par les lieux et les errances, par les convois et les commotions de l'Histoire toujours à se déprendre d'une partie prenante, toujours à casser les dogmes, à soigner son humour, à se défier de Dieu. Avec ce livre d'une tenue qui tient du miracle, il se révèle témoin majuscule du siècle des utopies sanglantes, irréductible et juste voix de cette poésie vécue qui engage l'être tout entier sans renoncer jamais à son pouvoir d'effraction. Depuis les Feuillets d'Hypnos ou La Rose de personne, Je est un Juif est une oeuvre décisive comme il y en a peu dans le champ de la conscience et de la parole salvatrice, surtout par temps de mise aux normes et d'amnésie programmée. En fait, et tout uniment, Je est un Juif est un chef-d'oeuvre", André Velter.

10/2017

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Critique littéraire

L'ELANCEMENT. Eloge de Hart Crane

Comme le déchant accompagne le chant, deux voix - l'une " narrative ", l'autre off - se mêlent ici et se tordent comme pampres autour du thyrse central d'un nom, ce qui, au bout du compte, pourrait bien avoir des allures de biographie : celle de Hart Crane, poète américain du début de ce siècle éperdu, dont les trente-trois années qu'il supporta ne furent pour lui qu'une épuisante succession d'exaltations et de fureurs, de rêves déraisonnables et de lancinants vertiges, à la seule fin de se recomposer un corps à " l'Ere des modernes ". Mais ses efforts furent vains, et, à l'image de son Pont (The Bridge, 1930) inachevable, tout cela, pour finir, s'abîma dans les flots atlantiques. Récit double d'une vie inapaisable, tout entière vouée à la démesure d'un projet fou, bribes et éclats, apartés et fragments épars, entés d'un témoignage imaginaire, cette construction rêveuse renvoie l'écho de la parole exténuée - mais, à plus d'un titre, exemplaire - d'un des rares absolutists in poetry ainsi qu'il fut qualifié. C'est comme si cet ange déçu que fut Hart Crane, depuis l'écrasant repos des abysses où il séjourne, voulait encore parler, mais en creux, cette fois, avec la formidable qualité d'absence de qui se sait le centre de cette tentative de reconstitution d'un itinéraire vers la lumière, tout parsemé de colères et d'extases, jusqu'au naufrage annoncé, et dont le rappel des faits se décline pour nous comme pure fiction.

07/1998

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Philosophie

De la grammatologie

Ce livre est donc voué à la bizarrerie. Mais c'est qu'à accorder tout son soin à l'écriture, il la soumet à une réévaluation radicale. Et les voies sont nécessairement extravagantes lorsqu'il importe d'excéder, pour en penser la possibilité, ce qui se donne pour la logique elle-même : celle qui doit déterminer les rapports de la parole et de l'écriture en se rassurant dans l'évidence du sens commun, dans les catégories de " représentation " ou d' " image ", dans l'opposition du dedans et du dehors, du plus et du moins, de l'essence et de l'apparence, de l'originaire et du dérivé. Analysant les investissements dont notre culture a chargé le signe écrit, Jacques Derrida en démontre aussi les effets les plus actuels et parfois les plus inaperçus. Cela n'est possible que par un déplacement systématique des concepts : on ne saurait en effet répondre à la question " qu'est-ce que l'écriture ? " par un appel de style " phénoménologique " à quelque expérience sauvage, immédiate, spontanée. L'interprétation occidentale de l'écriture commande tous les champs de l'expérience, de la pratique et du savoir, et jusqu'à la forme ultime de la question (" qu'est-ce que ? ") qu'on croit pouvoir libérer de cette prise. L'histoire de cette interprétation n'est pas celle d'un préjugé déterminé, d'une erreur localisée, d'une limite accidentelle. Elle forme une structure finie mais nécessaire dans le mouvement qui se trouve ici reconnu sous le nom de différence.

04/1997

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Poésie

Depuis toujours le chant

Etrange titre que celui-là : ce chant qui depuis toujours se fait entendre, de qui est-il ? Qui chante, qui parle, qui se tait ? Le tutoiement du poème liminaire le laisse pressentir : " Depuis toujours ton silence / Ton souffle pourtant ne cesse / De courir parmi les prêles [...] // Depuis toujours le poème / Que ton vent écrit efface / Qu'ici veilleur je recueille " Gérard Bocholier aime considérer le poète comme un " veilleur ". C'est déjà sous le titre de Veille qu'il a publié en 2000 un recueil et c'est sous comme des " Chroniques du veilleur " qu'il publie ses notes de lecture. Le mot réapparaît dans le présent recueil : " Nous sommes de cette âme / Qui veillait sous la pierre / Et qui a tressailli / A la voix bien aimée ". Si le poète veille, c'est qu'il est entouré par la nuit, enfermé dans la pierre : et c'est parce qu'il sait que sa patience ne sera pas en vain. Il sait qu'une voix se fera entendre, qu'une parole s'élèvera. Cette voix qu'évoque ici un autre poème : " La voix plus profonde / Cachée dans un souffle / Sa courte visite / Inscrite à jamais ". Cachée toujours, en effet, cette voix : fidèle mais discrète. Secrète, même (et c'est le titre d'un recueil de 1995 : Secrète voix). Mais le poète sait la reconnaître : " Ta voix cherche en chaque épreuve / A toucher ma nuit d'un souffle / A glisser comme aux fissures / Un rayon de ta lumière. " Et, fuyant les clartés aveuglantes, son écriture sait mieux qu'aucune autre accueillir cette douce lumière

05/2019

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BD tout public

L'Arche de Néo Tome 1 : A mort, les vaches !

Ne le prenez pas pour un jambon ! Poussé à la retraite après une fulgurante carrière de modèle, Néo - un cochon nain en pleine croissance - rejoint une Z. A. D. où il est accueilli par des amis des bêtes dans une ferme occupée. Quand ceux-ci se font violemment déloger par les forces de l'ordre, Néo s'enfuit en compagnie de quatre autres animaux de basse-cour, seuls rescapés du champ de bataille. Il y a Renata, la vache laitière, moulin à paroles et serial gaffeuse ; Bruce le boeuf des Highlands, qui traverse une violente crise d'adolescence ; Ferdinand, la poule qui se prend pour un coq ; et Soizic, la brebis bretonne à la toison épaisse et au caractère bien trempé. La petite troupe doit quitter cette zone de guerre ou ils seront capturés et envoyés à l'Abattoir. Maintenant, il leur faut trouver une nouvelle terre d'accueil... Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité" , parait-il. C'est même inscrit dans la loi. Il ne leur manquait que la parole et c'est désormais chose faite. Stéphane Betbeder plonge ses personnages à quatre (et deux) pattes dans une odyssée animalière que n'auraient pas renié les plus grands héros du genre humain. Cette nouvelle série trépidante abordera les thèmes touchant à la condition animale (abattoirs, traitement réservé aux animaux domestiques, tests pharmacologiques, combats d'animaux, etc.) ; Chaque album interrogeant le rapport particulier que nous entretenons avec les autres espèces qui partagent avec nous la planète.

03/2019

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Paramédical

La lecture labiale en groupe. Pratique auprès des adultes implantés cochléaires et/ou appareillés. 30 séances d'exercices

Si la lecture labiale s'avère un complément indispensable à la mise en place d'aides auditives classiques ou d'un implant cochléaire, acquérir cette capacité pour des personnes atteintes de surdité nécessite un long apprentissage. Combiner la vision et l'audition maximise les chances de compréhension du message oral. Les personnes sourdes éprouvent, cependant, toujours des difficultés à capter la parole dans certaines situations qu'elles évitent (aller au restaurant, au cinéma, au théâtre, boire un verre entre amis, etc.). Cet ouvrage est le fruit d'une pratique en groupe auprès d'adultes et d'adolescents sourds implantés et/ou appareillés. Une brève partie théorique rappelle ainsi les principes de la lecture labiale, ses caractéristiques, ses applications et décrit le fonctionnement des groupes. Essentiellement pratique, il propose surtout 30 séances d'exercices thématiques afin de permettre aux personnes implantées ou appareillées de se confronter à ces conditions d'inconfort. Ces exercices ont pour objectif d'entraîner la lecture labiale de façon ludique en offrant aux personnes malentendantes l'occasion de s'habituer à décrypter les messages labiaux proches de situations quotidiennes. Cette approche collective permet ainsi aux participants d'expérimenter a d'autres lèvres", d'autres mimiques, de partager des situations quotidiennes et d'échanger sur leurs adaptations, leurs vécus et le plaisir de briser leur isolement. Ce livre s'adresse donc, tout autant, aux thérapeutes (orthophonistes, logopèdes, médecins ORL, psychologues) soucieux d'ouvrir leur champ de compétences qu'aux patients sourds ou aphasiques désireux d'améliorer leur lecture labiale.

03/2019

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Beaux arts

Le geste emprunté

Une carapace de plumes enfermant, dans sa roue motorisée, le corps d'une danseuse, d'énormes nanas en papier méché à faire danser, une Bunny girl arpentant un terrain labouré en talons aiguilles, un guéridon dansant capable d'exprimer les tourments de l'âme, des corps réduits à l'état d'objets absurdement performants, une parole trop longtemps bridée devenue acte : autant de gestes "déplacés". Ces artifices, ces attributs ostentatoires, ces débordements mécaniques, visibles tant chez Rebecca Horn, Niki de Saint Phalle et Pina Bausch que dans des pratiques performatives contemporaines, en exposant les ficelles du corps, témoignent d'une idéologie prégnante dans laquelle le féminin se voit bien souvent réifié. Ces figures du corps contraint ravivent, pour mieux les subvertir, des mythes tenaces relatifs à la grâce et à l'altérité qui hantent la littérature, les arts visuels et les arts vivants. Par l'analyse de ces oeuvres grotesques et poétiques à la fois, cet essai nous invite, dans le sillage d'Aby Warburg et de Marcel Mauss, à percevoir le geste comme vecteur d'identité lié aux attentes sociales et politiques mais aussi aux mythes et aux fantasmes. Entre conformation à un idéal, incorporation des codes et résistance, les postures forcées, traversées de désirs contraires, révèlent alors, sous l'apparente soumission, leur capacité transformatrice. A l'encontre d'une illusoire liberté tant prônée par nos sociétés contemporaines, Anne Creissels engage, en traversant l'histoire et les disciplines, à penser le geste comme fondamentalement emprunté, condition paradoxale de sa métamorphose.

02/2019

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Religion

A l'école du Christ. Volume 1, S'ouvrir au Père

Qui suis-je ? Quel est le sens de ma vie ? Comment vivre ? A ces questions fondamentales, l'Eglise catholique répond par l'annonce cette bonne nouvelle : Dieu nous aime et nous a créés pour que nous partagions sa vie divine. Avec A l'école du Christ, le père Louis Pelletier rend la révélation intelligible dans sa beauté et sa cohérence. Il touche les coeurs en conduisant au Christ par sa parole claire et vivante. Il nous accompagne dans un chemin de conversion concrète, qui tient compte des difficultés actuelles et unifie nos vies. "L'enseignement de la foi et celui de la conversion de notre coeur constituent un seul et même chemin de vie. Le Père Pelletier aspirait à vivre et à transmettre - car on ne donne que ce que l'on porte en soi - cette unification progressive de toutes nos facultés de mémoire, d'intelligence et de volonté comme une éducation à l'amour". Mgr Michel Aupetit, Archevêque de Paris A l'école du Christ comprend trois volumes : Volume 1 : S'ouvrir au Père Volume 2 : S'enraciner dans le Christ Volume 3 : Vivre dans l'Esprit Saint Le Père Louis Pelletier (1960-2015) a été enseignant à l'Ecole Cathédrale de Paris pendant 15 ans. Il a accompagné spirituellement tant de personnes d'horizons différents. Les conversions ont été extrêmement nombreuses, car il touchait les intelligences et les coeurs. Il a consacré les dernières années de sa vie à la rédaction d'A l'école du Christ.

04/2019

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Histoire internationale

Camp Beauregard

Automne 1917. Trois cents officiers et sous-officiers français débarquent à New York. Les Etats-Unis ont déclaré la guerre à l'Allemagne et ces vétérans des tranchées ont pour mission de former leur jeune armée, encore inexistante mais qui, bientôt, dominera le monde. C'est l'aventure de ces hommes, méconnue en France comme aux Etats-Unis, qui est racontée ici. Jean Giraudoux, Joseph Kessel, Jean Norton Cru sont les témoins de cette épopée. Le commandant Jean Malye, grand-père de l'auteur, fait partie de ces soldats. Professeur et écrivain, il a été secrétaire de Maurice Barrès et, par passion pour l'Irlande, membre du Sinn Fein. Ce sont ses traces et celles de ses camarades que l'auteur a suivies jusqu'en Amérique. A la tête d'un groupe de sept hommes, Jean Malye rejoint la Louisiane et son principal centre d'entraînement, Camp Beauregard, encore en construction, où il découvre vingt mille de ces jeunes sammies, férus de charges héroïques mais qui comprennent mal les raffinements techniques de la guerre de tranchées qu'on est venu leur apprendre. La mission de ces combattants chevronnés n'est pas seulement d'instruire les soldats du corps expéditionnaire américain. Ils doivent aussi, d'un bout à l'autre de l'Amérique, porter haut la parole de la France et recueillir des informations sur cette armée qui va aller se forger sur les champs de bataille du continent. Mais aucun d'entre eux n'aurait pu imaginer ce qui va se passer au Camp Beauregard.

02/2018