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Faits de société

La petite reine de Kaboul

Ce récit raconte pourtant l'histoire d'une jeune cycliste afghane, Masomah Ali Zada. Elle et sa soeur Zahra ont fait le choix d'affronter les tabous d'une société patriarcale et misogyne en pratiquant envers et contre tout le cyclisme de compétition. Elles l'ont raconté dans un documentaire diffusé sur Arte, Les Petites Reines de Kaboul (de Katia Clarens), qui a beaucoup circulé sur la toile et provoqué un engouement pour l'équipe féminine afghane de cyclisme, devenue rapidement un symbole fort de la lutte pour les droits des femmes. L'ambassade de France a invité les petites reines de Kaboul le 8 mars 2016, des parlementaires italiens ont voté en faveur de leur nomination au prix Nobel de la paix et des articles sont paru dans la presse internationale. L'auteur de ce récit, qui a découvert les deux jeunes femmes grâce au documentaire, raconte comment il entre progressivement en contact avec elles, et décide d'aider la famille Ali Zada à venir en France puis de les héberger dans une maison familiale située dans un petit village breton de 800 habitants, et de les accompagner dans leurs démarches de demande de droit d'asile. Dans ce récit entre France et Afghanistan, on suit le périple de la famille Ali Zada, son exil en Iran, son retour en Afghanistan, puis son départ en France, et le parcours du combattant pour obtenir le droit de rester. Au milieu de tout cela, la passion de Masomah pour le vélo, les difficiles entraînements à l'extérieur de Kaboul et malgré des agressions visant à intimider l'équipe, ses voyages avec sa soeur Zahra, et leurs victoires.

06/2018

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Actualité médiatique internati

Les hommes de Poutine. Comment le KGB s'est emparé de la Russie avant de s'attaquer à l'Ouest

"Un exposé exceptionnel sur Poutine et ses copains criminels... [Un] livre à lire absolument". The Sunday Times "Les livres sur la Russie moderne abondent... Belton les a tous dépassés. Son livre tant attendu est le meilleur et le plus important". The Times Le récit effrayant et révélateur de la renaissance du KGB, de la montée au pouvoir de Poutine et de la façon dont l'argent noir russe subvertit le monde. Catherine Belton, ancienne correspondante à Moscou et journaliste d'investigation, révèle l'histoire inédite de la manière dont Vladimir Poutine et son entourage d'anciens du KGB ont pris le pouvoir en Russie. A travers des entretiens exclusifs avec des acteurs clés repentis, Belton raconte comment cette ligue d'oligarques a mené sa saisie incessante d'entreprises privées ; pris le contrôle de l'économie ; siphonné des milliards ; brouillé les frontières entre le crime organisé, le système judiciaire et le pouvoir politique ; enfermé les opposants puis utilisé leurs richesses et leurs réseaux pour étendre son influence en Occident. Dans une histoire qui va de Moscou à Londres, en passant par la Suisse et l'Amérique de Trump, Les hommes de Poutine est le récit captivant et terrifiant de la perte de l'espoir né après la fin de l'empire soviétique d'une nouvelle Russie, avec des conséquences dramatiques pour ses habitants et, aujourd'hui, pour le monde. "Un récit intrépide et fascinant... Se lit parfois comme un roman de John le Carré... Anatomie révolutionnaire et méticuleusement étudiée du régime de Poutine, le livre de Belton met en lumière les menaces pernicieuses que l'argent et l'influence russes font désormais peser sur l'Occident". The Guardian

07/2022

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Littérature française

Je vois des formes qui n'existent plus. Moonlight sonata

Roman d'aventure, thriller métaphysique, cantique surréaliste, le texte de Rodolphe Petit est un peu tout ça à la fois. Mais c'est surtout un hymne à une personne chère, lointaine, inaccessible, irréelle. Récit épique. Minéral et violent. Tragi-comique. Mystérieux et chantant. L'auteur nous fait traverser des décors aussi variés que nos sentiments peuvent l'être ; denses telles des forêts obscures, vertigineux telles des tours médiévales, rocambolesques telles des virées en camionnette, létaux tels des incendies broyant le présent avec le passé. Le récit est autant une quête de cette personne chère que du langage, ou plutôt d'une langue qui aurait le pouvoir magique de réunir ou du moins de réconcilier ce que justement il est impossible de fondre. Ce n'est pas pour rien que le récit est intelligemment entrecoupé de séquences de rêves, les uns plus tristes et sublimes que les autres, car toute véritable quête n'est-elle pas vouée à ne rencontrer que son impuissance face au destin ? Comme un serpent noir reprenant le très beau titre, qui dit tout, qui ne dit rien, de Rodolphe Petit, la proposition plastique d'Élise Gagnebin-de Bons vient encore densifier le propos. Elle fluidifie les mots, les élargit, les illumine. Apparition. Disparition. Noir. Blanc. Respiration musicale, mythe urbain décontextualisé pour être réinterprété à travers les feuilles de papier, la traversée visuelle que nous offre l'artiste vient ainsi subtilement dialoguer avec la beauté fulgurante et polyphonique du texte. Je vois des formes qui n'existent plus, vous l'aurez compris, nous aide et nous incite à voir, entendre, et ressentir l'aveuglante beauté d'un monde aussi informe que nos désirs.

11/2016

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Littérature étrangère

La prophétie d'Abouna

Abouna ("Notre père" en arabe) est le nom par lequel les prêtres chrétiens sont désignés en Orient. Il s'agit ici du directeur de l'école dans laquelle Mohamed, le jeune Kurde syrien, est éduqué et apprend le français. Prenant l'enfant sous son aile, Abouna l'incite à persévérer et forge ainsi la prophétie qui le guidera toute sa vie. Septembre 1978. Mohamed débarque à Roissy, la tête remplie des romans de Balzac et d'un immense espoir : conquérir la capitale et ses lettres. Ainsi commence la saga tragi-comique de celui qui, désormais, se fera appeler "Momo", par discrétion et pour attirer plus aisément les filles. La prophétie d'Abouna est l'histoire de la découverte de Paris, de ses habitants et de leurs coutumes parfois étranges. Le Paris des étudiants étrangers vivant dans la capitale : vies rythmées par les études et les petits boulots, les espoirs et les craintes, les joies et les échecs, vies ignorées par les Parisiens eux-mêmes. C'est également le chemin sinueux menant des rives de la Seine aux neiges de la Laponie. C'est enfin la présence mystérieuse, tout au long du récit, de celui qui lui donne son nom : Abouna, toujours vêtu de la longue robe noire propre aux prêtres orientaux. Apparition parfois non attendue, rassurante et espérée, qui guidera "Momo" vers son destin d'écrivain. Récit sans fard des premières années parisiennes de Fawaz Hussain, récit de la découverte du lieu de tous tes espoirs mais aussi des désillusions, La prophétie d'Abouna reste empreinte de tout l'optimisme et de la naïveté de ce jeune kurde syrien, déjà francophone et pourtant encore si "rural".

11/2013

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Actualité et médias

Les plaisirs du journalisme

Ce livre est un récit, et pas seulement un hommage aux journalistes et aux dessinateurs du Canard. Un récit qui, preuves à l'appui, démontre à quel point les présidents et chefs de gouvernement sont bien protégés par la Constitution de la Ve République. Ou par l'attitude respectueuse de certains magistrats. Un récit qui décrit par le menu les travers et les dérives de ces " intouchables ". Quand sept présidents ont décidé seuls d'engager la France dans des conflits qui ne la concernaient pas, ou quand ils ont mobilisé les services de l'Etat pour protéger leur réputation, ils n'ont jamais eu à s'expliquer devant une commission d'enquête parlementaire. Quand ces mêmes chefs d'Etat ont pratiqué à haute dose l'espionnage téléphonique, ou couvert des affaires de corruption et d'argent sale destiné à leur parti, à leur entourage, ou à leur cassette personnelle, ils n'ont jamais eu grand-chose à redouter. Et personne n'imagine qu'ils pourraient se voir un jour reprocher leur complaisance à l'égard des pays du Golfe qui ont financé et financent encore des groupes terroristes. Enfin, les auteurs rendent, documents à l'appui, un hommage qui surprendra. Aux militaires, aux diplomates et aux agents de renseignement qui ont estimé utile de fournir au Canard certains éléments de ce livre. Et à tous les citoyens qui se comportent en " lanceurs d'alertes ". Claude Angeli, chroniqueur au Canard enchaîné, en a été le rédacteur en chef pendant trente ans. Pierre-Edouard Deldique, journaliste à Radio France Internationale, y présente deux émissions, " Idées " et " Une semaine d'actualité ".

01/2017

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Poches Littérature internation

Confession du pécheur justifié

Vous possédez la vérité ? Vous êtes l'élu du Seigneur, choisi et sauvé de toute éternité ? Prenez garde, l'étranger vêtu de noir qui vous ressemble comme un frère, vous encourage et vous protège, c'est le prince de ce monde, le démon qui règne sur les âmes en perdition. Le misérable héros de ce récit, enivré par la perfection de sa propre foi, va tuer en toute bonne conscience ceux qui sont à ses yeux des impies. Il ne comprendra pas pourquoi bientôt son protecteur l'abandonne, le jette au désespoir, et le pousse à se tuer lui-même. James Hogg, contemporain et ami de Walter Scott, auteur d'élégies et de chansons populaires, a composé il y a plus de deux cent soixante ans cette féroce et profonde parabole sur le fanatisme. Il l'a située à l'époque triomphante du presbytérianisme en Ecosse, après la victoire de Cromwell. Mais aucun récit n'est plus moderne dans sa structure et sa facture que ce roman en trois temps récit d'un chroniqueur, confession du héros, épilogue un siècle plus tard. Le souci bien écossais de la froide exactitude y va de pair avec l'extravagance des songes le démon se profile dans les brumes au-dessus d'Edimbourg, et ce sont les corbeaux et les corneilles qui annoncent au criminel l'approche de sa fin. Et comment donc a-t-il pu se pendre avec une corde de foin ? Ce chef-d'œuvre impitoyable, encore inconnu en France à la fin de la dernière guerre, a été proclamé, donné à traduire, et préfacé par André Gide. Dominique Aury

08/1987

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Littérature française

L'évasion

"Et si vous vous évadiez avec moi ? " C'est la proposition postée par l'auteur sur les réseaux sociaux au printemps 2020 alors que nous étions tous enfermés par le premier confinement. Pendant ces deux mois d'arrêt, Bruno Vinay Garenne a proposé un voyage imaginaire : un "roman accompagné" construit sur le principe d'une écriture participative. Il poste un chapitre, soumet au vote des options de suite puis écrit le chapitre suivant sur la base des résultats. En 24 heures ! Enorme succès. Les "évadés" ont ainsi petit à petit construit un récit intrigant et haletant autour du droit à l'amour et à une planète propre. L'aventure embarque en Australie, des plages lascives de Sydney aux terres fascinantes du peuple premier au Nord de l'île-continent. A la suite d'un héros dont on ne sait pas trop ce qu'il cherche. Lui si, clairement. Pour son 2e roman chez Cent Mille Milliards, Bruno Vinay Garenne s'attaque à deux sujets audacieux - l'écriture collaborative et le récit écologique - et réussit son pari. Sur le thème de la fuite, l'un des fantasmes les plus fous que notre destin fait miroiter au fil de notre existence, il tisse une intrigue de plus en plus tendue, parfois haletante, où un héros persiste dans sa quête dans une Australie déserte (on pourrait se croire dans un film de Wim Wenders). Avec une remarquable maîtrise du récit (inventé au fil des jours ! ) et de la langue, Bruno Vinay Garenne décrit un monde attachant, pris entre modernité et passé, et, surtout, ose une surprenante chute, pleine d'audace et de liberté.

03/2023

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Littérature française

Le dilemme

Gildas Thomas a écrit ce texte qui relate la fin de vie d'un être aimé. Dans les circonstances particulières de l'épidémie mondiale qui fait rage depuis plus d'un an maintenant. Son récit fait écho à ce que des dizaines de milliers de personnes ont vécu depuis le printemps 2020 et plus particulièrement lors des pics épidémiques. Son histoire est tragique et banale à la fois, et si elle est malheureusement devenue banale, c'est à cause de la multitude de cas semblables. Mais il a eu besoin d'écrire cette confession, intime et qui est dans le même temps, universel. De se soulager de l'improbable comme de témoigner de sa souffrance. Car son père est mort. Il n'est pas décédé d'une crise cardiaque comme la médecine semblait le lui prédire, ni d'un accident de voiture, comme sa conduite pouvait le laisser pronostiquer... Non, sa mort est relative à la covid-19. Une covid-19 que quelqu'un est venu lui servir sur un plateau : son propre fils. L'auteur nous offre un récit bouleversant, intime, mais partagé dans ses émotions avec le plus grand nombre. Ses questions, ses doutes et sa propre histoire chahutent avec une bien triste réalité qui est aujourd'hui la nôtre. Dans son souvenir demeure le socle de l'amour paternel, dans son présent vivent la colère et le doute, la peur et les regrets, dessinant à sa vue une sculpture aux sinistres contours que la philosophie de la vie et l'espoir parviendront peut-être à estomper avec le temps. Un récit d'une grande intensité, dans la collection Nouvelles Pages de JDH Editions.

03/2021

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Collection Terre humaine

Voyage d'une Parisienne à Lhassa et Voyage d'une Parisienne au Tibet

Le récit de la stupéfiante aventure d'Alexandra David-Néel dans les royaumes de l'Himalaya qui fait encore rêver aujourd'hui. Pour la première fois sont réunis le texte intégral du " Voyage d'une Parisienne à Lhassa " et un texte inédit, imprimé à Pékin en 10 exemplaires : " Souvenirs d'une Parisienne au Thibet (1925) ". Le 28 février 1924, Alexandra David-Neel pénètre à Lhassa après un périple de huit mois sur le plateau tibétain. Déguisée en vieille mendiante et accompagnée du jeune lama Yongden, qui deviendra son fils adoptif, elle est la première femme occidentale à entrer dans la capitale du Tibet jusqu'alors interdite aux étrangers. "Voyage d'une Parisienne à Lhassa, à pied et en mendiant de la Chine à l'Inde à travers le Tibet" est le récit de cette stupéfiante aventure dans les royaumes de l'Himalaya qui fait encore rêver des générations d'adultes. Exploratrice, ethnologue, écrivain, parlant plusieurs langues, elle scrute avec assiduité et patience les faits, les populations, les coutumes, les idiomes. Elle erre dans les déserts, affronte le froid, la chaleur, la faim, la soif, la fièvre, les maladies et les soucis financiers. Dotée d'une connaissance profonde des philosophies et des religions orientales, franc-maçonne et bouddhiste, elle offre au lecteur sa propre quête spirituelle et sa découverte fascinante de mentalités étranges, de systèmes de vie et de pensée insoupçonnés, nous parlant des magiciens, des sorciers et de l'extase des mystiques. Jamais encore avant elle un récit de voyage n'était entré aussi avant dans l'intimité spirituelle et psychique des peuples vivant sous le toit du monde.

02/2024

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Montagne

Une histoire des refuges de montagne

Ce sont des lieux à part où se jouent des huis clos d'altitude Des lieux de passage de départ de retour les refuges de montagne L'alpiniste François Damilano aime à dire qu'il n'y a pas d'alpinisme sans récit Dans ce récit bien sûr les alpinistes tiennent le premier rôle Leurs aventures exploits tragédies nous tiennent en haleine Leurs épopées sont incontournables mais il en est une qui ne l'est pas moins C'est celle qui a découlé de l'idée de construire dans les hauts lieux afin de donner un abri à ceux qui y passent C'est la grande aventure des refuges Du Grand-Saint-Bernard au Goûter leur existence même constitue souvent une prouesse pour ceux qui les ont construits et la vie de ceux qui gardent ces lieux et nous y accueillent interpelle toujours par sa singularité Monter en refuge c'est partir ailleurs larguer les amarres pour s'élever Les aventures s'y préparent s'y finissent s'y racontent Parfois elles en restent là Souvent ce refuge est la condition essentielle pour que ces aventures puissent s'imaginer et peut-être voir le jour Aucun doute le refuge a toute sa place dans le grand récit de l'altitude Du moins dans nos contrées où il est partie intégrante de notre rêve de montagne Quel alpiniste n'a pas rêvé d'une nuit à l'Aigle Alors à nouveau allons là-haut vers ces cabanes visiter leur histoire leur présent et peut-être imaginer leur futur Et dans le casting donnons les premiers rôles

04/2024

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Critique littéraire

Les mots des jours lointains suivi de Les mots des jours un peu moins lointains

Tullio De Mauro (1933-2017) est principalement connu en France comme l'auteur d'une édition critique devenue canonique du Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure mais son oeuvre est tout aussi considérable en lexicographie, en sémantique et philosophie du langage, en histoire de l'italien et des langues de l'Italie, en politique linguistique et en éducation. Les deux livres de ses mémoires ici traduits, Parole di giorni lontani et Parole di giorni un po' meno lontani, racontent comment le jeune Tullio De Mauro - d'abord napolitain, puis romain -, a découvert à la maison puis à l'école, au collège et au lycée les mots, les dialectes, les langues que sa passion pour la linguistique allait l'amener à explorer pendant le restant de son existence. Tour à tour évocation de ses parents, de sa soeur et de ses frères aînés, hommage rendu à ses professeurs successifs dont il donne des portraits enjoués et parfois truculents, souvenirs de camarades de classe dont bon nombre deviendront ses collègues à l'université, l'ouvrage raconte une initiation au langage. L'enfant puis l'adolescent revit le fascisme, la Seconde Guerre mondiale, les bombardements de Naples et de Rome, le passage douloureux dune monarchie fantoche à la République. Un texte vif, sensible, ironique, centré sur l'origine d'une vocation et des engagements de l'adulte.

02/2020

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Littérature française

Les coquelicots de Tipasa

UNE FEMME, DEUX CULTURES, TROIS GENERATIONS. TROUVER SON IDENTITE ET SA PLACE LORSQU'UNE GUERRE ECLATE : LA GUERRE D'ALGERIE. Du littoral de la ville de Tipasa pomponné de coquelicots, à la France de De Gaulle, Ginette nous plonge dans l'intimité d'une famille multiculturelle comme tant d'autres, obligée de vivre des événements douloureux qui bouleversent son quotidien et changent ainsi son existence. ZINEB qui deviendra GINETTE, rêve d'une vie simple, mais le destin en décide autrement. Ecartelée entre deux cultures, elle se sent étrangère, ici et là-bas. GEORGES, mari aimant, il est aussi un bon père de famille. Cultivé et instruit, il s'intéresse et participe, depuis très jeune, à la vie politique. Ainsi, c'est par lui qu'on rencontre les personnages clés de l'époque. LOUISE et FATIMA, grands-mères algérienne et française, des femmes traditionnelles qui transmettent leur culture et leurs coutumes, chacune dans le respect de sa religion et de ses croyances. ERIC et BRIGITTE, enfants de cette famille d'immigrés, ils sont parfaitement intégrés, mais néanmoins désireux de connaître leurs origines. Régine Laprade, signe ici son neuvième roman où, comme dans les autres récits de la collection, elle s'interroge sur la manière dont l'Histoire façonne notre identité. Régine, au travers de personnages ordinaires, nous éclaire sur des périodes importantes de notre l'histoire.

11/2019

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Musique, danse

Jorge Donn par le ballet du XXème siècle

Qui était Jorge Donn, ce danseur blond à la chevelure léonine qui ondulait voluptueusement sur la musique du Boléro de Ravel dans le film " Les Uns et les Autres " de Claude Lelouch ? A travers différents témoignages et événements de la compagnie, de 1963 à 1992, cet ouvrage tente de faire découvrir ce personnage mystique lors du commun, véritable symbole du danseur moderne de son temps et emblème du Ballet du XXe siècle, à la vie entièrement vouée au seul maure qu'il s'était reconnu ; Maurice Béjart. Onze personnalités ; Hitomi Asakawa, Germinal Casado, Robert Denvers, Dominique Genevois, Maïna Gielgud, Philippe Linon, Daniel Lommel, Shonach Mirk, Zita Sutton, Patrice Touron, Victor Ullate, tous solistes ou intimes de la compagnie, ont accepté de collaborer à cette tâche. Leurs récits nous dévoilent l'être généreux, bon vivant, plein d'humour que Jorge Donn était dans la vie et nous révèlent l'artiste dévoré d'angoisse, le partenaire irremplaçable et le danseur incomparable qu'ils ont côtoyé et aimé. A l'instar de Vaslav Nijinski auquel il s'identifia sur scène jusqu'à se confondre, Jorge Donn débordait d'amour et possédait un charisme bouleversant. Créateurs plus qu'interprètes de leurs rôles auxquels ils insufflaient une essence divine, tous deux incarnent respectivement le premier et le dernier danseur mythique du siècle achevé, désormais unis à jamais dans la légende et l'histoire de la danse.

03/2002

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Littérature étrangère

Idiot Wind

"Ma vie n'avait rien de reluisant et relevait plutôt de la survie, et de cela je ne pouvais blairer que moi-même et mes acolytes : l'alcool, la cocaïne, et une propension bien ancrée à ce que mon vieux prof de philosophie grecque appellerait l'acrasie — cette faiblesse de caractère qui vous pousse à agir contre votre intérêt. Si le grec n'est pas votre truc, appelons ça Idiot Wind, le vent idiot, comme Bob Dylan." Le 26 janvier 1987, une énorme tempête s'abat sur New York quand Peter Kaldheim fuit la ville et Bobby La Batte, le dealer auquel il doit un paquet d'argent... Commence alors pour lui une vie d'errance. A la rue et sans le sou, il entreprend de traverser le pays en stop. Alors que les kilomètres défilent, c'est aussi un portrait de l'Amérique qui se dessine à travers les vies minuscules des chauffeurs qui lui offrent un répit momentané. Il découvre que le désespoir ne tonnait pas la honte et aussi la fraternité des gens de la route. Et, quand la solitude est trop grande, il trouve réconfort en relisant les grands dipsomanes et autres vagabonds de la littérature. Après avoir parcouru 8 000 Km et traversé les frontières de vingt Etats, il atteint enfin le bout de la route, prêt pour une nouvelle vie.

02/2020

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Psychologie du handicap

Comprendre la condition handicapée. Réalité et dépassement

La notion de condition a été utilisée par des auteurs célèbres : André Malraux, Hannah Arendt, Simone de Beauvoir, Simone Weil, Pap Ndiaye, pour désigner la condition ouvrière, la condition féminine, la condition noire... Appliquée aux personnes en situation de handicap, elle permet de comprendre ce qui détermine leur vie, leur manière personnelle d'être au monde, mais aussi celle qu'elles partagent avec (l'autres, en se dégageant de toute perspective identitaire et essentialiste. En effet, la condition d'un groupe est à la fois ce qui le conditionne et ce qui le caractérise parmi d'autres groupes, mais elle est avant tout historique, c'est-à-dire changeante selon les contextes culturels, sociaux et politiques. En s'appuyant sur les nombreux récits, autobiographiques ou non, des personnes handicapées elles-mêmes, l'auteur dessine, sans préjugés ni idéologie, les traits de cette condition. Il se laisse enseigner par ceux qui la vivent et dénoncent les pièges que la société leur tend, bon an mal an, dont la notion mente de handicap. Dans cette dynamique, Henri-Jacques Stiker ouvre à nouveau le débat sur la nécessité de changer cette condition. Deux voies sont ici proposées : une philosophie de l'absolue singularité de tout humain et une action pour mettre les personnes concernées en position d'acteurs sociaux et politiques et non plus de simples bénéficiaires.

02/2021

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Littérature française

La Part du Sarrazin

Après avoir conquis sa "part de Gaulois" en devenant le premier bachelier de sa cité, Magyd Cherfi, alias "le Madge", file s'établir en centre-ville avec un colocataire, débute pour de bon dans la musique et commence à écumer avec son groupe les scènes campagnardes ou périphériques, mêlant textes engagés, poésie du quotidien et rock dévastateur. Dans cette France des années 1980 où le Front national bombe le torse, ses anciens potes du quartier se mobilisent pour rejoindre la grande Marche des beurs. Pour peu de temps encore, sur Mitterrand se porte l'attente d'un pays moins raciste. Mais le délit de faciès a de l'avenir, les coups pleuvent et le métissage est la pire des qualités. Chanter pour ceux de la cité — les Sarrasins — est aussi illusoire que demeurer soi-même dans l'inatteignable identité du made in France. Entre autodérision, gouaille et violence, un esprit libre cherche sa place et zigzague son chemin familier. A défaut d'une histoire nationale qui lui ressemble et le rassemble, le Madge fait chanter les mots, revit et restitue les années pré-Zebda, évoque tous les désirs et tous les malentendus, rencontre l'amour de sa vie et projette sur notre temps les images d'une jeunesse prise entre la peur, la colère et l'espérance.

08/2020

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Littérature étrangère

Le chevalier vert

"Commencez par être heureux, puis rendez les autres heureux", tel est le conseil que reçoit Bellamy James au moment où, renonçant au monde afin d'atteindre l'illumination, il décide de se faire moine. Autour de ce personnage mélancolique, Louise Anderson que préoccupe le sort de ses trois filles adolescentes Aleph, Sefton et Moy ; Joan, belle alcoolique désespérée, flanquée de Harvey, son fils, qui sous des allures de prince du quattrocento cache lui aussi un profond mal de vivre ; Tessa Millen, qui dirige un hospice pour femmes ; et, surtout, les deux frères Graffe : Lucas, un universitaire arrogant et solitaire, meurtrier de surcroît, et Clement, un acteur bon et sensible, lié à Lucas par un sentiment masochiste... La soudaine apparition d'un visiteur étrange, armé d'un parapluie vert, va bouleverser ce petit cercle : qui est Peter Mir, la victime supposée de Lucas Graffe ? Ce revenant, qui a étudié la psychanalyse et le bouddhisme, va-t-il pouvoir transformer, grâce à son propre cheminement intérieur, la vie des êtres qui l'entourent ? Ce roman, imprégné, comme Le Songe d'une nuit d'été, d'une atmosphère sensuelle et onirique, pose les questions chères à Iris Murdoch : comment, de nos jours, inventer une nouvelle éthique ? Comment l'homme peut-il effectuer son salut alors qu'il est prisonnier d'un monde déchu, d'un monde privé de Dieu et dominé par le Mal ?

11/1996

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Thrillers

Des vies volées

Un premier roman qui rouvre les plaies d'un épisode sensible et dramatique de l'histoire australienne récente : l'enlèvement, organisé par l'Etat, des enfants aborigènes. 1997, Londres. Isla Green, trente-cinq ans, reçoit un appel de son père, l'informant d'une étrange nouvelle : la police de Sydney vient de le déclarer suspect potentiel dans une affaire vieille de trente ans. Le sexagénaire aurait été le dernier à avoir vu vivante leur voisine, et amie, Maddie, disparue brutalement en 1967 et dont la mort vient d'être établie. Secouée par cette enquête qui ravive des souvenirs douloureux, Isla se sent obligée de rentrer chez elle, en Australie, pour aider ses parents dans cette période compliquée. Mais revenir après dix ans d'absence n'est pas simple pour la jeune femme, elle-même fragilisée. Car pour comprendre ce qui est réellement arrivé à Maddie, cette adorable voisine qui la gardait petite, Isla va devoir affronter les fantômes de son passé, ceux de ses parents. Mais aussi percer le silence de cette petite communauté de la banlieue de Sydney qui a traité en bon voisin, pendant de longues années, un ravisseur d'enfants aborigènes... Qu'est-il arrivé à Maddie ? Et si le destin funeste de la jeune femme était étroitement lié aux drames du passé colonial australien ?

07/2023

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Littérature française

Les Habitués du Temps suspendu

RACONTER UN PAYS SANS EN PRONONCER LE NOM... Un matin de décembre, Lila, une jeune violoncelliste, joue un air de Bach pour les habitués du Temps suspendu, un café de la rive gauche, à Paris. Parmi eux, il y a le vieux Salomon, un horloger à la retraite qui, grâce à cette musique, voyage vers un ailleurs qu'il croyait oublié. Vers une contrée située de l'autre côté de la Méditerranée, qu'il a fuie cinquante ans auparavant - un lieu dont était aussi originaire le père de Lila. Commence alors un échange entre deux déracinés, qui se croisent depuis des années, sans vraiment se connaître. Ils se racontent l'exil, la guerre, le temps qui passe, l'amour. Ils partagent cette terre idéalisée qui a vu naître l'un, mais pas l'autre, et qui pourtant prend toute la place. De souvenirs en confessions, c'est toute une existence, tout un pays, qui revient à la vie... Pourtant, quand se pose la question d'y retourner, le vieux Salomon hésite. A son âge, à quoi bon abîmer ses souvenirs en les confrontant à la réalité ? Inspiré de la vie du grand-père de l'auteure, qui a un jour quitté l'Algérie pour ne plus jamais y retourner, ce premier roman oscille entre le fantasme du pays que l'on perd et celui que l'on reçoit en héritage.

03/2022

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Actualité et médias

Le courage de la nuance

"Nous étouffons parmi des gens qui pensent avoir absolument raison", disait Albert Camus, et nous sommes nombreux à ressentir la même chose aujourd'hui, tant l'air devient proprement irrespirable. Les réseaux sociaux sont un théâtre d'ombres où le débat est souvent remplacé par l'invective : chacun, craignant d'y rencontrer un contradicteur, préfère traquer cent ennemis. Au-delà même de Twitter ou de Facebook, le champ intellectuel et politique se confond avec un champ de bataille où tous les coups sont permis. Partout de féroces prêcheurs préfèrent attiser les haines plutôt qu'éclairer les esprits. Avec ce livre, Jean Birnbaum veut apporter du réconfort à toutes les femmes, tous les hommes qui refusent la "brutalisation" de notre débat public et qui veulent préserver l'espace d'une discussion aussi franche qu'argumentée. Pour cela, il relit les textes de quelques intellectuels et écrivains qui ne se sont jamais contentés d'opposer l'idéologie à l'idéologie, les slogans aux slogans. Renouer avec Albert Camus, George Orwell, Hannah Arendt, Raymond Aron, Georges Bernanos, Germaine Tillion ou encore Roland Barthes, ce n'est pas seulement trouver refuge auprès de figures aimées, qui permettent de tenir bon, de se tenir bien. C'est surtout retrouver l'espoir et la capacité de proclamer ceci : dans le brouhaha des évidences, il n'y a pas plus radical que la nuance.

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Critique littéraire

De la vie dans son art, de l'art dans sa vie... Lettres

Ninaa Vidrovitch est peintre. Anny Duperey, comédienne et écrivain. C'est en 1993, à un tournant de leur existence, que s'établit entre elles une correspondance qui dure encore. Elles s'y livrent telles qu'elles sont, avec une honnêteté et un naturel qui les rendent immédiatement proches du lecteur. Leurs vies et les valeurs qui les soutiennent sont présentes à chaque ligne. On partage avec elles les récits et les réflexions sur leur art, la façon dont elles le pratiquent et dont elles cherchent à l'approfondir. Elles se jugent sans complaisance et observent, parfois avec admiration, souvent avec férocité, toujours avec drôlerie, les gens du métier. Dans leur quotidien, les plantes, les fleurs, les animaux tiennent une grande place. Il y a aussi, bien sûr, les enfants, la famille et les hommes. Tous les couples devraient lire ces lettres pour découvrir, à travers les expériences de Nina et d'Anny, et la franchise avec laquelle elles en parlent, l'aventure qu'est la vie à deux, ses merveilles, ses pièges, ses difficultés. Il est beau, bon et réconfortant d'être témoin du courage, de l'humilité, de l'intelligence, de l'humour, de l'exigence que les deux amies déploient pour rester elles-mêmes, entières, comme femmes et comme artistes. Les lire, c'est prendre une leçon de vie.

10/2008

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Poches Littérature internation

L'arc-en-ciel blanc

Deux enfants s'introduisent dans les écuries d'un centre d'expérimentations pharmaceutiques. Ce matin, ils ont surpris leur père, employé des lieux, sur le point de commettre le pire. Dans l'obscurité, un box est ouvert, une corde nouée au licol : en pleine nuit les petits s'éloignent déjà, tirant derrière eux un cheval jusqu'alors condamné. Dans l'ombre immense de l'animal, ils progressent, traversent l'autoroute, affrontent l'au-delà. Un homme vient d'épouser une jeune femme murée clans un douloureux silence. Les violences de la guerre n'ont pas épargné son corps. L'enfant à naître est celui d'un soldat américain. A seize ans, Jirô est fasciné par les coutumes locales accompagnant les funérailles. Il les connaît si parfaitement que les villageois prennent l'habitude d'avoir recours à ses services contre menue monnaie. Après des nuits passées à l'affût d'un craquement léger, Kiyoshi découvre la trappe par laquelle se glisse sa grand-mère. Frêle silhouette qui rejoint en secret un fils disparu ou qui, plus simplement, se prépare à la mort. Quatre histoires d'amour et de pauvreté, écrites par Akira Yoshimura entre 1953 et 1964. Quatre récits ayant pour décor la tourmente des années 1950 au Japon et qui composent à elles seules les fondations de l'oeuvre de cet immense écrivain mort en 2006.

03/2012

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Tourisme France

Camblanes-et-Meynac d'hier pour demain racontée par ses habitants

La vie au XXe siècle à Camblanes-et-Meynac, village situé en Gironde, à 12 km au sud de Bordeaux, entre Latresne et Quinsac. De tradition viticole (Premières Côtes de Bordeaux) et de cultures fruitières, ce joli village où il fait bon vivre a connu une évolution qui a modifié en profondeur son statut de commune rurale en village moderne aux portes de Bordeaux. Le besoin s'est fait sentir d'aller chercher ses racines, sa mémoire, en recourant à celle des habitants. Des dizaines de témoignages, des centaines de photos et de documents issus des archives familiales des Camblanais-et-Meynacais ont permis de composer ce livre-mémoire. De Port-Neuf à Meynac, la commune présente un paysage varié façonné par les rivières, la Garonne, les palus, les coteaux, et a connu des périodes marquées par les travaux agricoles, le transport fluvial, les carrières, la pêche, l'artisanat. Les activités, les usages et la démographie ont évolué essentiellement après la seconde guerre mondiale pour construire le village d'aujourd'hui qui n'a rien perdu ni de sa beauté ni de son allant. Appliquant la méthode déjà employée pour Bacalan Storv (histoire du quartier de Bacalan à Bordeaux), Didier Periz a composé cette histoire de Camblanes-et-Meynac jalonnée d'anecdotes et de récits savoureux, dont l'intérêt dépasse le seul cadre local.

12/2010

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Littérature étrangère

Le prix du plaisir

Imaginez la rencontre de Laurence Sterne et de Brillat-Savarin, de l'un des plus grands écrivains anglais du XVIIIe siècle et du plus brillant de nos philosophes-cuisiniers, et vous obtiendrez ce premier roman de Lanchester, tout à la fois livre de recettes, polar et traité d'esthétique. Sous prétexte de faire l'historique de la pomme de terre ou le panégyrique de la pêche, on vous entraîne sur les routes de France dans un voyage des sens, dont le but n'est pas de former le héros mais d'informer le lecteur attentif sur les raisons d'une course-poursuite méthodique qui se termine sous le soleil provençal. Francophile souvent averti et lucide, anglophobe parfois acerbe, Tarquin Winot, à coup de sauts de puce ou de bon de carpe, a son mot dire sur tout : la madeleine de Proust, les grandes figures de la mythologie classique, les mérites respectifs de nos grands fleuves ou de nos grands fromages. Snob invétéré, paranoïaque confirmé, Tarquin, disciple de Néron autant que des grands gastronomes, maniant comme personne l'art de la digression et les récits parallèles, l'humour, la caricature et l'autodérision, sans oublier l'absurde, nous propose parfois d'accommoder les champignons comestibles et les autres. Chacun trouvera dans ce roman hautement divertissant matière à rire, à réfléchir... peut-être même à cuisiner.

04/1997

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Pléiades

L'ami commun. Le Mystère d'Edwin Drood

La carrière de Charles Dickens a commencé tôt. Tout se passe entre 1836 et 1870. Tout : les quinze romans et les récits plus courts. LAmi commun (1864-1865) est dans la lignée des énormes machines lancées par Dickens dès 1836 : un millier de pages, où prolifèrent avec exubérance incidents, personnages, lieux, mots, images et idées. Le comique y fait toujours aussi bon ménage avec l'émotion. La nouveauté réside dans la fermeté avec laquelle le romancier tient les fils de ses complexes intrigues, dans la hardiesse encore accrue de son invention langagière, dans la vigoureuse ampleur de sa réflexion sur la société, la politique, la finance, l'éducation, l'homme, l'amour et le mariage. Du Mystère d'Edwin Drood, il n'en n'écrivit que la moitié, et mourut le 9 juin 1870, la plume à la main. De 1870 à 1990, des dizaines de « suites » et des centaines d'études ont été écrites pour tenter de répondre aux interrogations que laisse subsister cette « fugue inachevée ». L'auteur a légué en tout cas au lecteur un fragment d'une singulière richesse ; la qualité littéraire du Mystère d'Edwin Drood n'a guère retenu l'attention de la critique ; elle est pourtant éclatante. Jamais Dickens n'avait atteint une aussi sobre maîtrise de ses moyens d'expression. L'ouvrage s'achève par un panorama bibliographique des études consacrées à Dickens.

05/2005

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Littérature française

Ces ombres qui m'éclairent Tome 3 : Un jeune homme au secret

Collégien épris de légendes médiévales, puis bachelier et amoureux transi, apprenti philosophe, enfin poète et écrivain en herbe, tel se révèle le personnage tour à tour grave et léger - à savoir : lui-même entre quinze et vingt ans - dont G. -E. Clancier nous donne ici le portrait. Il lui faudra passer du temps pittoresque des études et des grandes vacances à celui, chargé d'épreuves certes mais aussi de rencontres fascinantes, de la maladie. Le jeune homme luttera longtemps pour conquérir santé et liberté, et échapper ainsi au secret - à la fois celui qu'on l'oblige à garder sur son état et celui où l'encage sa solitude. D'un bon usage de la maladie, notre adolescent saura obtenir des heures douces, voire exaltantes : en particulier celles qu'il consacre à la lecture passionnée des poètes et des grands écrivains. Autour du "héros" et du roman vrai de son existence, sur laquelle continue de veiller celle qui servit de modèle à l'inoubliable Cathie du Pain noir, revivent les années trente, celles de la T. S. F et du cinéma parlant, celles aussi de la grande crise où s'annonçait la fin d'un monde. On retrouve dans ce nouveau livre à la fois la force et la grâce, l'humour et le charme des deux récits précédents : L'Enfant double et L'Ecolier des rêves.

03/1989

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Poésie

Chemin de Lumière

C'est en fait une évidence quand on regarde une fleur ou un ciel étoilé. Les saisons qui défilent dans l'apothéose d'un jour d'automne coloré et lumineux, dans la quiétude d'une journée neigeuse, calme et pur instant immaculé et silencieux. Jour après jour, année après année, la justesse de cette affirmation me fait chaud au coeur. C'est un cadeau d'une infinie beauté, d'une qualité remarquable. Se réjouir du bonheur que l'on donne, et que l'on reçoit par le biais d'un petit enfant qui rajoute une perle d'amour à ce collier donné par l'existence. Apprécier l'amitié, l'amour et ces émotions toujours nouvelles et si intenses. Emerger dans cette maturité avec du bonheur et de la gaieté. Se souvenir toujours et encore que ces moments sont magnifiques. Remercier le ciel de ce cadeau existentiel. Car écrire c'est extraordinaire c'est un partage avec ceux qui liront, ceux qui comprendront, ceux qui auront de la tendresse pour la personne que je suis, et enfin ceux qui se retrouveront dans cette simplicité de bon aloi. Je me fends d'un sourire pour exprimer cette félicité, et surtout évoluer, ne pas ressasser, suivre ce chemin ensoleillé qui va vers la tendresse, vers l'espérance et vers l'amour. L'amour de la vie... Poétiquement vôtre

05/2016

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Littérature française

De la rive sud à la rive nord. Les aventures d'Ismaël Dubois, enfant de la rue

La première partie de ce roman relate l'histoire d'Ismaël, le fils métis de Koro. Ce jour-là, Koro, la mère d'Ismaël, pour préserver sa virginité jusqu'au mariage comme l'exigeait la coutume intransigeante et féroce à cette époque, avait essayé en vain de se défaire de l'étreinte de Christian, le coopérant français qui, au paroxysme de son excitation, abusa d'elle de la manière la moins élégante pour un gentleman. Récupéré par sa mégère de tante après la mort de sa mère et sous la pression des dignitaires religieux, Ismaël connut les atrocités d'un bâtard de métis et ne trouva son salut que dans la rue, à 7 ans. Vivant de larcins, il côtoya la prostitution, la drogue et la violence de la rue avant que les parents de son père ne le ramènent en France, où il reçut une noble éducation. Revenu en Côte d'Ivoire, il s'évertua à démontrer l'innocence de sa mère. Dans la seconde partie, Ismaël va tendre la perche à Rod. Surdoué pour son âge, ce jeune garçon va se laisser influencer par de jeunes voyous qui, en mal de sensations fortes, l'entraîneront dans d'incroyables cascades et des vols. A la limite de glisser vers le grand banditisme, un bon Samaritain, en la personne d'Ismaël, va l'aider à échapper au milieu.

10/2017

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Sociologie

L'irrationnel aujourd'hui

Les sophistes grecs soutenaient que, l'homme étant la mesure de toutes choses, il n'existait aucun point d'appui permettant de distinguer le bien du mal, le vrai du faux, le juste de l'injuste... Socrate s'est dressé contre eux et la philosophie grecque a pris son envol. Notre temps pourrait tirer le plus grand profit d'une réaction même plus modeste, car l'irrationnel a fait son grand retour, comme si le balancement entre le rationnel et l'irrationnel devait fatalement aller de l'un à l'autre, sans jamais pouvoir s'arrêter sur la position rationnelle. Depuis un bon demi-siècle, le subjectivisme, le relativisme et le culturalisme partent sans répit à l'assaut de l'objectivité, de l'universalité et de la rationalité. Aujourd'hui comme hier, ce constat soulève trois questions conjointes. La première porte sur la propension humaine à l'irrationnel. La deuxième concerne sa production, ses animateurs, ses thèmes, ses campagnes, ses manoeuvres. La dernière s'occupe de sa réception, ses canaux, ses relais, ses séductions, ses victimes, ses conséquences. Vingt-cinq spécialistes reconnus de l'irrationnel contemporain, réunis en colloque du 19 au 21 novembre 2019 à la fondation Del Duca, ont cherché à dégager les racines profondes du phénomène et à repérer ses principales excroissances, de manière à le comprendre et l'expliquer.

04/2021

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Histoire de la mode

Les dessous du maillot de bain. Une autre histoire du corps

Bronzette, monoï et bikini... A la piscine comme à la plage, baignade rime avec détente et légèreté. Pourtant, cette pratique a longtemps été vue d'un mauvais oeil et le vêtement de bain n'a conquis nos garde-robes qu'assez récemment. Hantées par les récits mythologiques, nos sociétés se sont construites dans la crainte de l'eau, à laquelle faisait écho la peur du féminin, associé à l'humidité et à l'étrangeté. Il nous a fallu des siècles pour apprivoiser les flots, et ce n'est qu'à la fin du XIXe que la baignade et la natation se démocratisent, ouvrant la voie au développement d'une nouvelle industrie : celle du maillot de bain, qui fera fi de la pudeur et participera au découvrement des corps. Mais si les femmes se libèrent progressivement d'une invisibilisation millénaire, c'est pour mieux subir les injonctions à une beauté normée, une perfection inatteignable, poussant à l'épilation et aux régimes en vue du fameux summer body. De la chemise de bain au burkini en passant par le bikini et le monokini, Audrey Millet démontre avec impertinence que le maillot de bain est une pièce moins futile et plus politique qu'il n'y paraît. A travers son histoire, c'est une relecture des normes de genre et du rapport au corps qu'elle nous propose.

03/2022