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Littérature étrangère

J'ai vécu si peu. Journal du ghetto d'Oradea

" Je ne veux pas mourir, mon petit Journal ! Je veux vivre, même si je dois être la seule à rester ici ! Je me cacherai dans une cave, un grenier ou n'importe quel trou jusqu'à la fin de la guerre. " C'est la dernière note du Journal. Quelques jours plus tard, Eva Heyman est envoyée avec ses grands-parents vers Auschwitz, où elle est morte dans une chambre à gaz le 17 octobre 1944. Elle avait treize ans. Commencé le 13 février 1944 et interrompu le 30 mai 1944, ce bref Journal a été écrit en partie entre les murs du ghetto d'Oradea, le plus grand du nord-ouest de la Transylvanie, considéré comme un modèle par les autorités fascistes de Budapest. La jeune adolescente y consigne avec une lucidité troublante son inquiétude qui, au fil des jours, devient panique devant l'évolution des événements : " Je pense toujours que nous avons vécu le pire et après je me rends compte que tout peut toujours être pire et même pire que pire... " À treize ans, Eva connaît et comprend des faits que d'autres, bien plus âgés, ignorent. Ses parents sont des intellectuels progressistes et donnent une appréciation lucide de l'évolution de la guerre, ressentent le danger de mort qui les guette. Ce texte, d'une grande sensibilité, montre une fillette intelligente, pleine de vie, qui veut se réjouir de la beauté des choses, qui aime les gens et a confiance en eux. Ainsi, sans le vouloir, et dans un récit d'une sincérité et d'une pureté impressionnantes, Eva Heyman a légué à la postérité l'une des plus importantes sources documentaires sur le sort des Juifs de cette région.

05/2013

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Sciences historiques

Histoire de la ville d'Amiens. Tome 1

" Entraîné, comme malgré moi, par le charme de l'étude du passé, épris des gloires de ma ville natale à toutes les époques et justement fier de voir se dérouler à Amiens plusieurs des belles phases de l'histoire nationale, j'aspire à l'honneur de compléter les travaux de mes devanciers. J'écris après une minutieuse investigation des faits et des caractères. Je m'efforce de ne point avancer une assertion qui ne s'appuie ou sur des mémoires authentiques ou sur des documents originaux. M'inspirant de cette vérité que l'histoire est un tableau qu'il faut à la fois dessiner et peindre, j'ai voulu voir de mes propres yeux ce que j'appellerai la physionomie des siècles, pour donner aux personnages les sentiments qui les animaient et aux événements l'allure qui leur convient. J'ai secoué la poussière des chartes que la main de Philippe-Auguste, de Henri IV et de Louis XIV ont touchées. J'ai parcouru avec soin les centaines de registres dans lesquels mayeurs et échevins consignaient, jour par jour, heure par heure, les vicissitudes de la vie municipale, notamment aux époques troublées de l'occupation anglo-bourguignonne, de la Ligue, du gouvernement de Concini, de la Révolution. Pénétré d'admiration pour la foi, la vaillance et l'honneur des générations passées, dans l'intimité desquelles il m'a été donné de vivre durant de longues et laborieuses années, je dédie cette étude historique à mes concitoyens. Puisse le souvenir de ce que les aïeux ont généreusement accompli nous encourage à marcher sur leurs traces, afin de maintenir et de développer, à travers les âges, le bon renom, la prospérité et la gloire de notre chère ville d'Amiens " (extrait de l'Avant-propos de l'édition originale, 1899).

01/2021

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Critique littéraire

Yvain ou le Chevalier au Lion ; Lancelot ou le Chevalier de la Charette. Illustrés par la peinture préraphaélite, Edition de luxe

Composés à la fin du XIIe siècle, Yvain et Lancelot sont les deux oeuvres emblématiques de Chrétien de Troyes. Au fil d'aventures inspirées de la légende arthurienne, les héros de la Table Ronde doivent maintenir le délicat équilibre entre amour courtois et prouesses chevaleresques. Les peintres préraphaélites, notamment Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones ou William Morris, réalisent à la fin du XIXe siècle des oeuvres dont l'intensité, l'émotion et la grâce illustrent admirablement les scènes intimes et épiques des romans de Chrétien de Troyes. C'est l'occasion de redécouvrir au fil d'une promenade enchanteresse deux époques, deux univers unis dans une même quête de valeurs, de beauté et de spiritualité. La recherche de la pureté et de l'émotion, la prééminence du désir et du coeur, la création d'un imaginaire merveilleux et poétique unit Chrétien de Troyes et les préraphaélites au-delà des siècles. Une incarnation intense et poétique des héros mythiques de la légende arthurienne par les peintres préraphaélites. Une iconographie puissante, habitée par le souffle du mythe arthurien, restitue ici toute l'énergie des romans de Chrétien de Troyes, loin de l'inertie des enluminures médiévales. Deux romans d'amour et d'armes, présentés dans une nouvelle mise en page, plus aérée, pour un plus grand plaisir de lecture. Des personnages indémodables : la légende arthurienne inspire tous les arts et tous les âges : de Thomas Malory au XVe siècle au film Lancelot avec Sean Connery, la série télévisée Kaamelot, les Monty Python ou le Merlin de Walt Disney. Au-delà de leur beauté esthétique, le texte et les oeuvres picturales sont emplies de symboles et d'allégories. La contribution de spécialistes reconnus, Philippe Walter et Laurence des Cars, nous éclaire et nous guide pour une lecture multiple de ces chefs d'oeuvres.

10/2014

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Sociologie

TIC et société. Le nouvel âge technologique africain ?

Dans de nombreux pays, on parle de "numérisation généralisée de la société" ; en Afrique, les recherches liées aux technologies de l'information et de la communication (TIC) se sont singulièrement limitées à la sphère du développement : elles laissent presque toujours de côté " la société " dont la culture numérique est soit ignorée, soit perçue comme un sujet d'émerveillement ou encore comme un phénomène qui ne présente d'intérêt que dans son côté exotique. La plupart des études sur les TIC en Afrique se sont inscrites dans la logique du "transfert de technologies" ; les objets techniques sont vus comme des créations exogènes qu'il s'agit pour les Africains de "s'approprier" ou de "domestiquer", ignorant ainsi que ces pratiques s'inscrivent dans une culture matérielle (ou des cultures matérielles) africaine(s) préexistante(s) à l'avènement des technologies de l'information et de la communication. Or les objets importés ne chutent pas dans un vide technologique mais s'inscrivent dans des usages et des représentations de la technologie, dans des cultures technologiques aussi vieilles que les sociétés elles-mêmes (tant il est vrai qu'il n'a jamais existé de société sans technologie) et dans des traditions d'échanges technologiques et matérielles que toutes les sociétés humaines ont maintenues les unes avec les autres. L'avènement des TIC en Afrique peut être appréhendé comme un des stades d'évolution "normale" des technologies dans une société, et comme un stade qu'on peut qualifier de "nouvel âge technologique africain". Distinct d'autres âges technologiques sur le continent, il traduit la culture matérielle africaine telle qu'elle se manifeste aujourd'hui. Cet ouvrage identifie et analyse les multiples facettes et les traits distinctifs de ce nouvel âge technologique. Il montre comment les sociétés concernées réagissent aux changements qui les affectent suite à la mise en réseaux de toutes les sphères d'activités.

09/2020

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Vie chrétienne

Capitale

C'est en romancier au grand style que Jonathan Siksou se fait le promeneur de Paris égrenant les lieux et les siècles. Qu'est-ce que voir la sédimentation des âges à travers la destruction et la reconstruction des paysages ? Qu'est-ce que revoir le temps qui passe ? Un événement de la rentrée littéraire. Rues et statues, défilés et bals, décrets et émeutes, crues et incendies, saints et assassins : c'est la France qui, à travers Paris, comme en un kaléidoscope, se diffracte, se déroule et se donne tout en sourires et en larmes dans son éternel quotidien. Qu'est-ce une ville, sinon un livre tissé de livres s'ouvrant devant qui désire déchiffrer les époques, les lieux, les êtres qui l'ont façonnée ? Qu'est-ce voir vivre et mourir une ville, la concevoir siècle après siècle à se construire et à se détruire jusqu'à ne plus savoir ce qu'elle est ? Qu'est-ce le souvenir d'une ville s'il ne fait pas mémoire ? La mémoire d'une ville, si elle ne fait pas histoire ? L'histoire d'une ville si elle ne se fait pas récit ? Qu'est-ce revoir le temps qui passe et qui efface inexorablement la pierre, l'événement, le visage qui ne subsistent plus alors que dans l'écrit ? C'est en écrivain au grand style, précis et libre, ascétique et inspiré, que Jonathan Siksou se fait l'ultime promeneur de Paris, entraînant à sa suite les chroniqueurs qui l'ont précédé et qui ont tout raconté, tout chanté, tout filmé de la ville-lumière. Sauf comment, dans la Capitale, notre passé devient notre présent au point de réduire l'avenir à une nostalgie. Une démonstration littéraire à hauteur de la plus fascinante des villes du monde. Une métaphysique de l'urbanité. Un roman. Le nôtre.

08/2021

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Graphisme

Je dessine et mon écriture s'améliore. Les jeux du crayon farfelu

A l'école maternelle, Lucas n'aime ni colorier ni dessiner. C'est son droit le plus strict, on peut être très heureux dans la vie sans dessiner. Il utilise crayons ou feutres uniquement quand il est bien obligé de le faire, mais, comme il s'entraîne peu, il améliore peu ses gestes grapho-moteurs. Ses dessins sont pauvres, soit peu maîtrisés et trop impulsifs, soit au contraire trop maîtrisés et donc trop rigides. Il s'en rend parfaitement compte, et dessine encore moins, pour ne pas exposer sa faiblesse. Le cercle vicieux s'est mis en route : la pratique du dessin ou du coloriage lui a peu permis de préciser ses gestes, alors il a du mal "à la grand école " quand il s'agit d'écrire. Sa main est trop crispée et lui fait mal. Il forme mal ses lettres, tellement mal qu'il ne peut pas se relire ; il est donc impossible pour lui de corriger des éventuelles fautes. Il écrit trop lentement, et a du mal à se concentrer à la fois sur l'acte d'écrire et sur l'exercice demandé. Tout cela génère une souffrance et rend les apprentissages plus difficiles. Le cercle vicieux peut entraîner Lucas très loin et lui rendre la vie à l'école très pénible. Ce carnet d'activités est destiné à des enfants comme Lucas. Il s'agit d'exercices ludiques, pour l'amener à compenser cet entraînement gestuel insuffisant. Ce carnet d'activités peut aussi être utilisé à titre préventif, comme entraînement à l'écriture, il concerne aussi ceux qui aiment dessiner ! Les idées présentées ici s'adressent à des enfants de 5 à 9 ans. Guidez les plus jeunes ; les plus âgés pourront dessiner en autonomie. Il y a parfois plusieurs niveaux de difficultés à l'intérieur d'un exercice, n'hésitez pas à l'adapter.

08/2021

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Développement durable-Ecologie

150 questions sur l'océan et le climat. En direct avec les sicentifiques

Ce livre est le témoin vivant d’un échange riche et unique entre 16 scientifiques et le grand public. Le changement climatique, en partie dû aux activités humaines, affecte l’océan, régulateur important du climat. Les effets s’observent déjà à l'échelle du monde : fonte des glaces continentales et océaniques, montée des eaux, acidification de l'océan... et leur impact sur les sociétés humaines s’accentuera dans le demi-siècle à venir. Il nous faut anticiper et pour nous adapter, mieux connaître l’océan et son rôle dans le climat, trouver des solutions applicables et acceptables par les populations. C’est à cette relation étroite et fragile entre le climat, l’océan et les hommes que s’est intéressée l’exposition qui a eu lieu à la Cité des sciences entre le 6 avril 2011 et fin juin 2012. Expérience séduisante, une borne permettait aux visiteurs de tous âges de poser leurs questions, auxquelles 16 scientifiques ont répondu en fonction de leur domaine d’expertise. « Comment se forment les vagues ? », « Les ours polaires survivront-ils au réchauffement climatique ? », « C’est quoi un tsunami ? », « Venise sera-t-elle un jour sous l’eau ? », « L’évolution actuelle du climat est-elle irréversible ? », « Les changements climatiques vont-ils provoquer des guerres ? », « Quelle est la mer la plus polluée ? », « Combien y a-t-il de CO2 dans la mer ? »... En tout, 150 questions et leurs réponses accessibles et ludiques. L’ouvrage, mine d’informations à la mise en pages graphique et aérée, a été conçu pour que le lecteur s’y oriente le plus librement possible, s’y promène à son gré selon ses propres interrogations, car chaque réponse peut se lire indépendamment des autres.

10/2012

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Littérature étrangère

Le Livre Alpha

Ce livre marque le début d'lvo Michiels dans le domaine expérimental de langue néerlandaise où un Hugo Claus est passé maître. C'est le début de la dernière guerre mondiale. Devant la rue d'où toute vie s'est retirée après l'exode de la population, une sentinelle, en faction à la porte de la caserne, rêve. Une image suit l'autre, associées par un mot, mais soudées en fait dans les bases profondes de l'inconscient. Un rythme intérieur les accélère ou les ralentit, les scande ou les laisse flotter, à moins que les échos d'une marche militaire ne viennent les bouleverser. Une enfance, une adolescence sont ainsi revécues, jusqu'à la terreur des récents bombardements, jusqu'à son désir présent : de déserter, de rejoindre Ann. Ann qu'il n'a pas osé approcher, qu'il ne saura peut-être pas aimer - et le propos de l'auteur se dessine : comment se délivrer de l'obéissance aux ordres des parents et des maîtres, de la soumission aux principes de la religion et de la morale traditionnelle, aggravées maintenant par la loi militaire qui fait de lui une bête à obéir ? Son éducation puritaine l'entrave, le condamne à la passivité, sa rébellion restera intérieure. Ne s'est-il pas déjà laissé salir ? C'est de bonne grâce qu'il s'est prêté, tout jeune, aux caresses d'un pasteur libidineux ; c'est en victime consentante qu'il a subi les sévices de ses camarades plus âgés... La passivité absolue ne serait-elle pas pour finir une arme efficace pour se soustraire aux lois d'une société méprisable et haïe ? Sur cette interrogation se clôt ce livre qui apporte au "nouveau roman" la note d'un exotisme flamand, lyrique, angoissé, dont le style parlé, la démarche essoufflée captivent l'attention.

10/1967

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Sciences historiques

L'ours. Histoire d'un roi déchu

Longtemps en Europe le roi des animaux ne fut pas le lion mais l'ours, admiré, vénéré, pensé comme un parent ou un ancêtre de l'homme. Les cultes dont il a fait l'objet plusieurs dizaines de millénaires avant notre ère ont laissé des traces dans l'imaginaire et les mythologies jusqu'au cœur du Moyen Âge chrétien. De bonne heure l'Église chercha à les éradiquer. Prélats et théologiens étaient effrayés par la force brutale du fauve, par la fascination qu'il exerçait sur les rois et les chasseurs et surtout par une croyance, largement répandue, selon laquelle l'ours mâle était sexuellement attiré par les jeunes femmes. Il les enlevait et les violait. De ces unions naissaient des êtres mi-hommes mi-ours, tous guerriers invincibles, fondateurs de dynasties ou ancêtres totémiques. Michel Pastoureau retrace les différents aspects de cette lutte de l'Église contre l'ours pendant près d'un millénaire : massacres de grande ampleur, diabolisation systématique, transformation du fauve redoutable en une bête de cirque, promotion du lion sur le trône animal. Mais l'auteur ne s'arrête pas à la fin du Moyen Âge. Inscrivant l'histoire culturelle de l'ours dans la longue durée, il tente de cerner ce qui, jusqu'à nos jours, a survécu de son ancienne dignité royale. Le livre se termine ainsi par l'étonnante histoire de l'ours en peluche, dernier écho d'une relation passionnelle venue du fond des âges : de même que l'homme du Paléolithique partageait parfois ses peurs et ses cavernes avec l'ours, de même l'enfant du XXIe siècle partage encore ses frayeurs et son lit avec un ourson, son double, son ange gardien, peut-être son premier dieu.

01/2007

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Histoire de la BD

Walthéry le facétieux

Si certains auteurs sont tombés dans la marmite de la bande dessinée dès leurs plus jeunes âges, rares sont ceux qui l'ont débuté aussi tôt que François Walthéry. A 15 ans, il assiste déjà le dessinateur Mitteï, et à 17 ans, il quitte son village liégeois pour devenir le premier collaborateur de Peyo, alors dépassé par le succès grandissant des Schtroumpfs. Pendant dix années passées à Bruxelles, le jeune François Walthéry réalise bien entendu des albums qui marqueront plusieurs générations (Natacha, Les Schtroumpfs, Benoît Brisefer, Johan et Pirlouit, etc.), mais il vit surtout avec quelques-uns des plus grands auteurs de l'époque. Non seulement, il travaille avec Peyo (Les Schtroumpfs), Derib (Yakari), Gos (Le Scrameustache), Roger Leloup (Yoko Tsuno) et Marc Wasterlain (Docteur Poche), mais toutes ses sorties se déroulent auprès des figures marquantes des Editions Dupuis : Franquin (Gaston et Spirou), Will (Tif et Tondu), Roba (Boule et Bill), Tillieux (Gil Jourdan), Yvan Delporte et les autres. Témoin privilégié de leurs soirées délurées, Walthéry revient en détails sur des moments importants, comme la création de Natacha ou le choix du repreneur de Spirou, ainsi les tours pendables que ces grands enfants se sont joués les uns aux autres. Et avec les années, l'esprit facétieux de Walthéry ne l'a jamais quitté. Il a par la suite réalisé les 400 coups dans les festivals de bande dessinée, aux côtés de Cauvin et Lambil (Les Tuniques bleues), lorsqu'il ne réunissait pas tous ses confères à la Police de Liège pour apprendre à tirer avec de vrais revolvers sur des cibles qu'ils avaient peintes. Sans oublier ses aventures avec le chanteur Renaud, ainsi que d'autres hauts faits (et méfaits) haut en couleur !

09/2021

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Fantasy

Orlandonia - Tome 1 : Le médaillon de Théo

Martial et Théo sont deux jeunes garçons âgés d'une dizaine d'années. Ils vivent dans le petit village de Hyrull dans le royaume des Basses-Terres, sur le continent d'Orlandonia. Ils y mènent une vie paisible et ont pour amie Ania, une petite fille qui vit seule dans la forêt. Un jour, alors qu'ils sont en faction pour garder un troupeau, ils sont contraints de partir à la poursuite de plusieurs chèvres qui se sont enfuies dans la forêt. Mais dans leur poursuite, ils se font kidnapper par une bande de sorcières. Celles-ci découvrent le médaillon magique que porte Théo. Comment arriveront-ils à s'échapper ? Par quel hasard se retrouveront-ils dans la grotte du clan d'Harnulf l'Oursaûme ? Parviendront-ils à déjouer les plans de Dragor le tyran d'Elpharan, qui souhaite annexer le royaume des Basses-Terres sur lequel ils habitent ? Tout au long de cette aventure, les trois amis rencontreront tous les peuples qui habitent sur Orlandonia afin d'essayer de contrecarrer les plans du maléfique Bangshur. Jean-François Pelon naît en 1966 et grandit à Thouars, en Nouvelle-Aquitaine. Avec son épouse et leurs quatre enfants, ils emménagent à Messais, un petit village dans le nord de la Vienne. C'est là qu'il débute l'écriture de Orlandonia. En 2017, il part vivre à La Réunion. Au cours de sa carrière professionnelle, il est d'abord responsable de formation dans l'éducation populaire pour une association, puis autoentrepreneur comme moniteur auto-école. Il se passionne pour les sports collectifs (football, handball) et les sports de pleine nature (canoë, kayak, escalade, plongée sous-marine, randonnée). Il lit des romans fantastiques depuis son plus jeune âge, et s'adonne à l'exercice de l'écriture depuis l'âge de 35 ans.

10/2022

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Japon

Une autre histoire des samouraïs. Le guerrier japonais entre ombre et lumière

Le samouraï, entre mythes et réalités. Samouraï. La seule évocation de ce mot, passé intact dans presque toutes les langues de la Terre, suffit à susciter un puissant imaginaire, peuplé de héros en armures laquées de jais, sabres au côté, mus par le Bushido, le code du guerrier, ou encore de spadassins au visage balafré. Depuis plus d'un siècle, l'Occident s'est pris de passion pour le guerrier insulaire, devenu d'abord l'emblème de la singularité nippone et des ambitions du jeune Etat moderne japonais, puis celui de sa spectaculaire renaissance des cendres de l'apocalypse nucléaire. Une abondante production littéraire, relayée par un foisonnement d'oeuvres cinématographiques, a nourri cet engouement, les auteurs ne s'autorisant toutefois que très exceptionnellement un léger pas de côté en dehors de cet univers martial. En réalité, figure multiple et protéiforme, le samouraï s'est fait au fil de l'histoire pirate, brigand, soudard, voire bonze. Raison pour laquelle, qu'il inspire la crainte, le dégoût ou l'admiration, il suscite des sentiments contrastés. Spiritualité, diversité des trajectoires, relation aux arts, voire sexualité, sont dès lors autant de facettes méconnues que Julien Peltier entend explorer au gré d'un périple à travers les âges. Et notamment en donnant la parole aux autres groupes sociaux afin d'interroger leur perception de cette élite combattante, qui imposa sa suprématie en premier lieu par la force avant de s'efforcer de la justifier en s'érigeant en modèle. C'est là le propos dual de cet ouvrage, décliné au travers d'une approche chrono-thématique s'étendant sur plus d'un millénaire, depuis les origines du guerrier japonais jusqu'aux ultimes récupérations de son idéal revendiqué au siècle dernier.

09/2023

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Prière et spiritualité

De l'inconscient familial à la deuxième naissance

Quand j'étais petit et que je ne parvenais pas marcher aussi vite que les adultes dans la neige, on me promenait sur une luge. J'étais installé, bien calé dans une caisse en bois. Sur cette caisse, on pouvait lire : "Attention danger, dynamite". C'était une caisse de TNT. Mes frères et soeurs, bien plus âgés que moi, m'appelaient en rigolant : "le bébé piégé" ! Enfant non désiré consciemment, ayant posé par ma venue au monde un énorme problème à mon clan familial, la chance m'a été donnée de comprendre, grâce au voyage que j'ai pu effectuer dans les méandres de mon inconscient familial, à quel point j'avais été désiré sur un plan inconscient. Ce voyage m'a assurément sauvé la vie. Contrairement à bon nombre de mes amis qui ont disparu prématurément, j'ai eu la chance de réaliser les bonnes rencontres au bon moment. Le but de ce livre est simplement de transmettre à mon tour ce qui m'a été donné. Pas de détour. L'idée est d'aller au coeur des choses. Après 20 ans de réflexions, de séjours dans le vivier parfois sombre mais toujours pétri d'humain des arbres généalogiques, mes compréhensions se sont étoffées et surtout ordonnées de telle manière qu'il m'a semblé opportun de les livrer dans cette nouvelle présentation. Les clefs vous sont transmises. A vous de les utiliser comme bon vous semble... Elever son niveau de conscience, en finir avec la dette vis-à-vis de son clan familial, gommer les excès de nos héritages, toutes ces étapes permettent de partir en quête d'une vie meilleure. Notre libre arbitre est actionné et notre deuxième naissance peut se dessiner.

10/2021

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Musique, danse

Sardane. Danse et musique d'un pays

La sardane c'est la danse des Catalans. C'est aussi leur musique, interprétée par leur cobla. Ce lien historique et patrimonial qui unit un peuple à une danse et à une musique est assez exceptionnel. Le présent ouvrage a l'ambition de faire découvrir au lecteur ce monde complexe en s'appuyant sur des études scientifiques, des témoignages et une riche iconographie. Un lien historique que l'on voit se former, se renforcer ou se distendre suivant les aléas de l'histoire de cette communauté séparée. A la lecture des textes on est frappé par le va-et-vient, l'osmose et la continuité des relations Nord/Sud, entre les musiciens, les compositeurs, les danseurs du XIXe au XXIe siècle. L'évolution et la transmission de la danse, de la musique et des instruments se jouent de la frontière : de Pep Ventura à V. et A. Toron, de Viladesau à Max Havart, de Girona à Perpignan, de l'Empordà au Vallespir. Un lien patrimonial vivant, danse et musique se transforment, les instruments (perdus et/ou retrouvés) se modernisent, le répertoire pour cobla évolue et s'enrichit, les musiciens se perfectionnent, les figures et les rythmes se renouvellent, l'enseignement fait son apparition. Cette danse venue du fond des âges et des croyances des hommes intègre au cercle magique des danseurs, les musiciens, compositeurs, artistes, peintres, sculpteurs, poètes, écrivains d'ici et d'ailleurs dans une ferveur créatrice. On est fasciné par la solidité du lien qui unit les bras des danseurs et des danseuses qui se connaissent ou pas, et permet à la ronde de tenir au rythme soutenu et puissant des instruments de la cobla. On comprend mieux en refermant ce livre, pourquoi les Catalans l'ont choisie comme symbole de leur communauté, droite, fière, ouverte, humaine et vivante.

12/2019

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Travaux manuels

Mes vacances éco-friendly. 20 projets de couture et de cosmétique pour des vacances saines et au naturel

Pour des vacances bonnes pour vous et la planète, préparez vous-même les accessoires et les produits indispensables à glisser dans votre valise. L'originalité de cette collection ? Proposer des DIY qui mêlent couture et green cosmétique. Finies les valises pleines de cosmétiques toxiques, inutiles et trop volumineux ! Place aux produits petits, solides et faciles à transporter, aux contenants économiques (stick), aux compositions universelles pour tous les âges et types de peaux et cheveux, aux recettes 2 en 1 pour limiter la consommation, et aux variantes simples pour fabriquer des soins plus ciblés. Des pages focus sur la green cosmétique en général, la routine beauté spéciale pour les vacances d'été, la trousse de voyage idéale et la fabrication de macérats huileux. Côté couture, apprenez à réaliser un grand sac de plage, qui peut aussi servir de sac de week-end, une serviette de plage avec un appui tête, une trousse de toilette pour les grandes vacances, une serviette turban pour sécher les cheveux ou laisser poser un masque, etc. Ces produits sont pensés pour être le plus écologiques possibles et réutilisables. Audrey, passionnée de couture et d'écologie, propose 8 nouveaux projets de couture, tous faciles à coudre et utiles. Claire a mis au point 12 recettes de cosmétique fait maison pour réaliser du dentifrice en pastilles, une crème visage en stick, un masque à cheveux qui peut être transformé facilement en crème de jour solide . . . Les points forts de la collection : - Des pages focus sur le thème de la green cosmétique - Pour celles qui débutent en couture, Audrey propose un court précis de couture en début d'ouvrage. - Pour celles qui s'initient à la cosmétique green, Claire les conseille sur les produits et gestes de base.

06/2022

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Littérature française

Les djihadistes aussi ont des peines de coeur

Septembre 2012. Une grenade est jetée dans une épicerie casher du nord de Paris : un blessé léger. Les coupables sont une bande de jeunes âgés de la vingtaine. Tous convertis ou revenus à l'Islam. Leur idole est Mohammed Merah. Ils veulent déclencher en France (et en Syrie, contre " l'hérétique Bachar ") la lutte armée. Au demeurant ils n'ont ni les moyens intellectuels ni matériels de leur combat. Ce sont des pieds-nickelés du djihad dont tous les coups foirent... Cette épopée à la fois tragique et burlesque (qui ne précède que de trois ans les attentats du Bataclan) permet à Morgan Sportès de mettre en scène dans une fiction "au ras du réel" une série de personnages dont il restitue, à travers les dialogues à la langue souvent savoureuse, les fantasmes politico-religieux. Il nous convie à leur table, au Kebab du coin, nous faisant partager leurs problèmes économiques ou amoureux : entre l'" héroïsme de la kalachnikov " et les couches-culottes du bébé qu'on n'a pas les moyens de se payer. Il nous fait entrer aussi dans leurs familles, déchirées par l'engagement du fils, où les pères, redoutés jadis, perdent pied. Il croque ainsi, dans un style hyperréaliste - et sombrement ironique toujours - une galerie de portraits inquiétants : le visage d'un pays mal connu qui est le nôtre pourtant, la France du xxie siècle mondialisé. Morgan Sportès est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages traduits dans de nombreux pays. Parmi eux, L'Appât (Le Seuil 1990) a fait l'objet d'une adaptation cinématographique par Bertrand Tavernier en 1995 (Ours d'or à Berlin) et Tout, tout de suite (Fayard 2011) a reçu le prix Interallié.

08/2021

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Littérature étrangère

Textes sacrés et textes profanes de l'ancienne Egypte. Tome 1, Des pharaons et des hommes

Après deux mille ans d'oubli, voici cent soixante ans que les textes gravés par les Egyptiens dans la pierre, ou inscrits sur des papyrus que le sable et la sécheresse de ce ciel nous ont miraculeusement conservés, sont redevenus intelligibles. Beaucoup ont été publiés ; il y en a davantage d'inédits. Ceux que l'on trouvera ici appartiennent à plusieurs catégories : textes royaux, vies des hommes illustres, images du petit peuple, conseils de sagesse et viatiques pour la vie et la mort. Ils nous livrent le tableau d'une société ordonnée autour d'idées simples, avec ses rois, ses prêtres, qui régissent le commun des hommes. On y trouvera l'expression de croyances remontant au fond des âges, issues de rêveries les plus organiques, les plus viscérales, qui ont servi, d'abord, à penser l'univers. On y rencontrera aussi tout ce qui émeut la sensibilité humaine : le temps qui passe, l'emprise de la mort, les désordres dans le royaume, la joie des conquêtes lointaines, mais aussi le bonheur de vivre, sous le soleil, la venue de l'eau apportée par le fleuve, la fraîcheur des arbres, le parfum des fleurs. Même lorsqu'ils semblent désespérés, les poètes de ce peuple donnent, malgré tout, une impression de sérénité, peut-être parce qu'ils connaissent les recettes de l'immortalité, que l'on inscrivait sur les pyramides, les sarcophages et dans le Livre des Morts. Tout cela se trouve dans ce livre, qui contient bon nombre des secrets de l'Egypte, non sans doute les révélations transcendantes ni les savants calculs dont l'imagination des modernes fait trop souvent honneur aux Egyptiens, mais une réalité beaucoup plus humaine et plus vraie, et comme un fleuve fécond, venu des premiers temps, où les nôtres peuvent retrouver la fraîcheur.

04/1984

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Littérature anglo-saxonne

Oona et le sens de la vie

Lorsque minuit sonne, le jour de ses dix-neuf ans, Oona Lockhart, une jeune Américaine, s'évanouit. Et se réveille dans le corps d'une femme de 51 ans : elle-même ! Comment réagir lorsqu'on découvre qu'on vivra désormais une vie en zig-zag et que, à chaque anniversaire, on sera transporté à un autre moment de sa vie ? Que feriez-vous si vous deviez vivre votre vie dans le désordre ? 31 décembre 1982. C'est la veille de ses dix-neuf ans. Oona Lockhart a devant elle une année qui promet d'être riche. Doit-elle partir à Londres mener des études d'économie ou rester à Brooklyn avec son petit ami et faire de la musique ? Lorsque minuit sonne, Oona s'évanouit et se réveille dans le corps d'une femme de 51 ans : elle-même ! Elle découvre que, désormais, elle ne vivra pas en traversant le temps de façon linéaire. A chaque anniversaire, elle sera transportée à un moment différent de sa vie. Une affection atypique, qui lui fait sauter des années et parfois des décennies entières de sa vie. Traversant les âges, les modes et les évolutions de la société, Oona est toujours une jeune femme à l'intérieur mais en constante évolution à l'extérieur. Qui sera-t-elle l'année prochaine ? Philanthrope ? Globe-trotteuse ? La femme d'un homme qu'elle n'a jamais rencontré ? Margarita Montimore a conçu une intrigue émouvante sur l'endurance, l'amour et le pouvoir de la famille. Elle s'interroge sur la nature du temps et le caractère inévitable du destin. Collection " Instants suspendus " " Plein d'esprit, fantastique. . . surprenant et touchant. " Publishers Weekly " Tour à tour tragique et triomphant, poignant et joyeux, une lecture rédemptrice. " The Guardian

08/2022

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Ouvrages généraux

Les écoles de Thevet Saint Julien de la Révolution à la Première Guerre Mondiale

Une contribution à l'histoire des écoles de Thevet Saint Julien (Indre) En 1850, l'école du village, ouverte depuis 1836, n'appartient toujours pas à la commune. Le local est sombre, manque de tout et de lieux d'aisance. La salle de classe reste dans un état de dégradation tel qu'il n'est pas possible de la réchauffer suffisamment pendant l'hiver. A l'inverse, en 1910, l'inspecteur loue les conditions matérielles et l'installation, tout à fait excellentes, estimant que l'école de Thevet Saint Julien devrait servir de modèle à beaucoup de municipalités. Que s'est-il passé durant ces 60 années déterminantes pour le développement de l'instruction publique ? Le XIX ème siècle, marqué par de multiples coups d'Etat, révolutions et guerres, a aussi connu d'importants progrès économiques et sociaux. Notamment, l'éducation du peuple a progressé, surtout après les lois instaurant l'obligation et la gratuité de l'école pour tous les enfants, filles et garçons, âgés de de 7 à 11 ans. Avec un taux d'illettrisme d'environ 95 %, à la Révolution, la commune de Thevet Saint Julien s'est lentement adaptée aux lois scolaires successives. Non sans difficultés, avec des moyens trop limités, la scolarisation des garçons, puis des filles, a progressé, peu à peu, à Thevet, en même temps que la qualité de l'enseignement. Ainsi, au début du XX ème siècle, quand la France s'enlise dans un premier conflit mondial, presque tous les jeunes adultes, femmes et hommes, savent lire et écrire, pour le moins, à Thevet, comme dans le reste du pays. Sans prétendre à une exhaustivité inaccessible, avec les lacunes des archives, cette monographie contribue à l'histoire d'un village attachant, au pays de George Sand.

09/2023

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Littérature française

Gertrude ou les fortunes de la philosophie

Longtemps, elle en avait voulu à ses parents. Quelle idée sotte d'appeler une fille Gertrude... Pour Gertrude, c'est le baptême du feu. Une classe de terminale. Des adolescents à peine moins âgés qu'elle. Leur enseigner la philosophie, mission impossible ? Elle tente le pari. L'auteur nous propose un curieux huis-clos. Spontanée et dégagée de toute prétention à l'objectivité, la cruauté interrogative de Gertrude pousse les élèves à découvrir leurs convictions, leurs impasses, leurs failles, qui structurent, comme des leitmotives, leur relation au monde. Gertrude elle-même n'en sort pas complètement indemne d'autant que la vie lui réserve quelques surprises. Ode au dialogue philosophique, ce livre n'offre à prime abord aucun palliatif à la froide réalité d'un monde où Dieu, le vrai, le bien, la vie, la mort, sont devenus des abstractions. Le lecteur trop pressé pourra trouver vaine et insensée une démarche qui donne l'impression d'avancer en tournant sur elle-même. Il faut accepter de se laisser entrainer dans l'orbe de cette pensée spiralée pour déceler en arrière-fonds l'écho d'une musique, l'esquisse d'une danse, l'espoir d'une guérison. Derrière le chaos apparent des idées émerge alors la promesse d'un nouvel ordre, d'une nouvelle harmonie, d'un "nouvel amour" aurait dit Rimbaud. Le second roman de Gérard-Noël Hesse, servi par une plume toujours aussi incisive et parfois teintée d'un humour corrosif, ne dissout pas les questions dans le simulacre de réponses toutes faites et confronte le lecteur à ses propres interrogations sur l'évolution du monde. Derrière chaque réponse se cache une profondeur qui, dévoilée, masque un fond encore plus profond.

07/2021

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Archéologie

Catalogue des ostraca hiératiques non littéraires de Deîr el-Médînéh. Tome 13,n°s 10406-10557

Le livre comprend la publication, la transcription et la traduction commentée de 151 ostraca hiératiques documentaires de l'époque ramesside provenant de Deîr el-Medîna. Ces documents appartiennent aux diverses catégories représentées par les ostraca provenant du site dans les domaines institutionnel et privé : livraison ou distribution d'objets et de denrées d'une part, ainsi que des journaux institutionnels ; mémoires de paiement d'objets ou de prestations, fragments de dépositions et de lettres d'autre part, pour ne citer que les catégories les plus marquantes. Cette treizième livraison du Catalogue des ostraca hiératiques non-littéraires de Deîr el-Médînéh comprend la publication (en photographie et fac-similé), la transcription et la traduction commentée de 151 ostraca. Cet ensemble est composé de documents appartenant aux différentes catégories représentées dans les précédents volumes du catalogue. Parmi les documents institutionnels, on rencontre ainsi des listes d'ouvriers, des documents relatifs à la livraison, à la réception et à la distribution de denrées ou de produits divers (dont les habituelles rations de grain), sans oublier des fragments de journaux. Au titre des documents privés, un grand nombre de textes concernent le paiement d'objets ou de prestations, mais on rencontre aussi des inventaires d'objets, des documents relatifs à la location d'ânes ou d'autres, enregistrant les contributions matérielles de groupes de personnes à des événements sociaux. Des documents de nature juridiques, comme des plaintes ou des dépositions devant la qenbet prennent également place dans cette catégorie, que complètent de nombreux fragments de lettres ou de messages. Le volume comprend enfin quelques documents ne trouvant leur place dans aucune des catégories habituelles ou trop peu nombreux pour former à eux seuls des catégories à part, notamment des ostraca portant des séries de chiffres.

11/2023

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Littérature française

Un soir de téléthon

« ... les danseuses froufroutantes descendirent joyeusement vers la salle. Elles oscillaient leur corps de liane au rythme syncopé de la musique. La meneuse de revue apparut, scintillante, au centre de ce bouquet multicolore. Jaillissant de ce jardin enchanteur, une apparition bien réelle se posa juste devant la table des mousquetaires. Longue et brune, la jeune femme consuma de son regard de braise les bretteurs du dimanche. Sa bouche bien dessinée s'arrondissait comme un fruit mûr à cueillir sans attendre, et son corps flexible ondulait tel un serpent prêt à se projeter sur sa proie. La musique orientale distillée en mineure transportait les spectateurs dans un palais princier ottoman. La danseuse s'approcha encore plus près. Le Président se leva, s'inclina poliment comme s'il voulait la délivrer du sérail. Elle lui répondit par un clin d'œil engageant. Conquis par la beauté de cette apparition, André était sous le charme de la séductrice. Lui, le héros du jour allait-il perdre ce combat de nuit ? » S'inspirant d'une pratique interdite : le duel à l'épée, le cinquième roman de Bernard Marché rompt avec les précédents ouvrages de cape et d'épée, spécialités du maître d'escrime. Tel un romancier moderne, l'auteur fait évoluer les personnages de cette saga à travers les événements historiques de la deuxième moitié du vingtième siècle. Des années trente à nos jours, les acteurs principaux de cette péripétie récente sont ainsi confrontés à des conflits humains ou à des épreuves sentimentales à travers plusieurs continents. Que ce soit lors d'un duel, le débarquement en Normandie ou la chasse aux anciens nazis, l'adrénaline distillée par la plume du narrateur projette le héros en première ligne face au danger. Un régal pour les lecteurs de tous âges.

11/2015

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Histoire internationale

L'avènement des jeunes bassidji de la République islamique d'Iran. Une étude psychosociologique

Qui sont exactement ces bassidji ? Ce sont des adolescents faisant partie d'un groupe spécifique de jeunes âgés de 12 à 16 ans, parfois même de 10 ans. Ce sont des enfants déstructurés, révoltés et impatients de voir se réaliser leur utopie, après le déclenchement du Mouvement révolutionnaire en Iran en 1979. Ces bassidji sont entrés dans une organisation de la force paramilitaire iranienne, le Bassidj, qui avait été fondée par l'ayatollah Khomeyni en novembre 1979. Cc sont des jusqu'au-boutistes, des combattants de la guerre Iran-Irak (1980-1988). On sait que l'adolescence est violence et rituel de passage ou d'initiation à la vie. Dans son livre, La Cause des adolescents, la psychologue-psychanalyste Françoise Dolto avait proposé plusieurs explications aux problèmes liés à cette période de la vie des enfants. Bien d'autres psychologues, sociologues et historiens ont également étudié le rapport des jeunes avec la société qu'ils devront affronter. Les bassidji pensent détenir la vérité et se considèrent comme les porteurs d'un message à transmettre. C'est pourquoi ils écrivent leurs testaments. Cependant, le désarroi mental, le trouble et la perturbation liés à l'adolescence n'apparaissent pas dans ces testaments. Ce sont ces déséquilibres du comportement présentant des symptômes que ce livre étudie et dont l'objet se situe autour de 1995. En tant que défenseurs d'une certaine morale, les bassidji se sont révélés être un organe de répression. Ce travail, en grande partie le résultat d'une étude universitaire, restitue la subjectivité d'un groupe, certes minoritaire, mais symboliquement importante de la révolution islamique en Iran. Les nouveaux acteurs du Mouvement vert (juin 2009) montrent leur rupture profonde avec l'idéologie martyropathe que représentait une fraction des bassidji dans les premières années de la Révolution islamique.

01/2013

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Littérature française

Passé simple

"A quoi tient le hasard ? A quelques cartons rouges en guise de tickets-restaurant. Il faudrait toujours se méfier de la couleur du sang. A la moindre écorchure, il coule dans une cascade de vermillon, laissant peu de place à la survie. Il creuse le sillon des larmes". Dans un salon du livre, Sarah Castan dédicace son premier roman. Elle fait la connaissance de Martin Dolbec, un auteur à la réputation établie. Subjuguée par cet homme, elle occulte délibérément la complexité de son caractère, l'ambiguïté de son attitude ainsi que les zones d'ombre qu'il entretient autour de son personnage. "Il aurait pu dire n'importe quoi, elle aurait ri car c'était à lui qu'elle souriait, au foulard rouge parfumé d'absinthe et de citronnelle légèrement poivrée. Elle était amoureuse. Légère, déliée, elle riait, elle riait, se persuadant de la réciprocité de cette émotion particulière et délicieuse qui rend un peu bête et annihile toute retenue". Fragilisée par cette relation tortueuse, elle trouve une oreille attentive auprès d'Adrien, son grand-père de substitution. Il bine, il sarcle, il plante et il parle aux oiseaux. Philosophe, il lui dit que ces moments tout simples le rapprochent du sacré, de l'essentiel et que c'est ainsi qu'elle doit entrevoir la vie. Le bonheur tient à si peu de rien. "Adrien, tu m'apprendrais à l'apprivoiser le si peu de rien ? J'ai peur de ne pas être très douée. Dès que je le frôle, il s'éclipse. Il m'en veut peut-être de ne pas avoir la main verte". "Jardiner, ça s'apprend Sarah, à toutes les saisons et à tous les âges".

09/2010

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Critique littéraire

Traité des gestes

Les mains ? Et tes sourcils. Et les yeux. Et les pieds. Et la bouche, avec le sourire. Toutes ces parties du corps accomplissent des gestes. Les objets nouveaux, comme les tablettes numériques ou les cigarettes électroniques, en font faire d'inédits, tandis que d'autres disparaissent, pour parfois réapparaître. De quelle mystérieuse façon un poignet cassé sur la hanche, geste des aristocrates du XVIIIe siècle, a-t-il ressurgi chez un rocker de 1960 ? Le geste de la main d'un bébé qui s'ouvre comme une étoile de mer ne serait-il pas un souvenir des âges immémoriaux où nous étions algues ou poissons ? Y a-t-il des gestes d'hommes, des gestes de femmes ? Des gestes nationaux, des gestes universels ? Gestes de la sexualité, gestes de la politique, gestes des comédiens, gestes imités de nos morts aimés, tes gestes ne sont pas l'ombre des mots ; ils peuvent être une forme de création. Plus encore qu'un langage du sens, un rapport unique au temps. Voici un livre inattendu, lumineux et sensible, riche de mille réflexions tirées de l'Histoire, de la littérature, de la peinture, du cinéma, de la danse, de l'observation des présidents de République comme des femmes druzes fabriquant de la pâte à pita. Que disent ces gestes que tout le monde fait et que personne ne semble vraiment regarder ? Dans la lignée des désormais classiques Dictionnaire égoïste de la littérature française et Encyclopédie capricieuse du tout et du rien, on retrouve ici tout le brio et l'esprit de Charles Dantzig, qui, pour la première fois, révèle beaucoup de lui-même dans ce véritable traité de l'humain. Avec une trentaine d'illustrations.

10/2017

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Beaux arts

Une nouvelle introduction à l'art du XXe siècle

Qui sait si Bonnard ne parlera pas plus aux générations futures que son ami Matisse, aujourd'hui plus célèbre car plus expérimentateur, mais moins subtil ? Qui sait si Les Demoiselles d'Avignon de Picasso, dans leur audace, ne touchent pas moins juste que la statuaire africaine dont il s'est inspiré ? Combien plus saisissantes sont les déformations opérées par le même Picasso dans ses œuvres érotiques. Et plus plastiques encore celles de Bellmer. Et les collages de Max Ernst, moins formalistes que ceux des cubistes. Qui sait si Magritte, en peignant platement, n'est pas allé plus loin dans l'art philosophique que les artistes conceptuels, qui ont refusé la peinture jugée trop traditionnelle ? Et le ready-made était-il si riche d'avenir, quand Duchamp résolvait les problèmes qu'il a posés dès L'Urinoir ? Qui sait si Rothko, de Staël et Pollock, en plongeant éperdument dans le " grand vide blanc " où s'étaient lancés les pionniers de l'abstraction, n'ont pas été emportés avec elle ? Dans quelle mesure, et comme jamais, l'art occidental au XXe siècle aura-t-il été bouleversé par la part autre ? Arts de l'Afrique, de l'Orient ; art des premiers âges, depuis Lascaux ; " art des fous " ; et cette part autre de l'inconscient dont la découverte a permis d'explorer, comme jamais là encore, le continent du désir. Tels sont quelques-uns des points de vue et réévaluations que propose ce livre, en vertu de la plus ou moins forte intensité des œuvres et d'une critique d'art qui souhaite dépasser tout discours normatif. Pour ouvrir à une histoire de l'art du XXe siècle qui, apparemment écrite, est loin de l'être. Sans totems ni tabous.

09/2004

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Histoire internationale

Non Nou. Le livre des noms de familles martiniquaises

Avant 1848, près de 60% des Martiniquais n'avaient pas de nom de famille. Un prénom, un surnom et un matricule (à partir de 1839) étaient leur seule identité. Difficile dans ces conditions de fonder une famille, une lignée... Ce "privilège" fut pendant 213 ans celui d'une petite minorité de Blancs puis d'"hommes de couleur" libres. Seuls ces derniers étaient inscrits sur les registres d'état civil, dans les catégories naissances, mariages et décès. Eux seuls avaient le statut d'Homme. En l'an 1848, année de l'abolition de l'esclavage, des officiers d'état civil, parfois anciens maîtres, mandatés par la commission dirigée par Victor Schoelcher, nommèrent les quelque 68 000 "sans-nom" de la Martinique. Ce sont ces noms de famille (le plus souvent des matronymes) que la plupart d'entre nous portons aujourd'hui. Ce sont nos noms de famille. Durant trois ans, des dizaines de Martiniquais et de Guadeloupéens de tous âges ont passé leurs journées et leurs nuits à photocopier et à recopier les "registres d'actes d'invidualité" sur lesquels avaient été notés les prénoms et matricules de femmes, d'hommes et d'enfants nominés après l'abolition de 1848. Ces militants de la mémoire, membres du CM98, sont allés à la rencontre de dizaines de milliers d'aïeux dont nous n'avions pas trace de vie. A la loupe, ils ont déchiffré les lettres des prénoms et les chiffres des matricules de ceux qui étaient nés "marchandises". Ils ont rencontré nos parents, vos parents ! Parce qu'ils ne méritaient pas l'oubli, parce que la meilleure sépulture des disparus est le coeur de leurs descendants, voici les prénoms et matricules de vos aïeux, de ceux que nous avons pu retrouver. Voici donc le livre des Noms qui ranime le souvenir de ceux dont l'oubli était le destin.

05/2012

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Dictionnaire français

Le bouquin des aphorismes

Tout aphorisme se doit de résumer en quelques mots une vérité fondamentale ou d'énoncer de manière succincte une vérité banale de la vie courante pour, souvent, aller à l'encontre des stéréotypes et des idées convenues. La tradition des formes brèves et sentencieuses remonte à la culture grecque et traverse toutes les époques. Illustrée à l'origine par Plutarque, Héraclite, Aristote ou Marc Aurèle, elle est poursuivie par Villon et Montaigne, dont les Essais fourmillent d'aphorismes, puis par La Bruyère, Chamfort, Vauvenargues ou La Rochefoucauld, et jusqu'à Cioran. Tous firent de cet " art de la pointe " un art à part entière. Cet ouvrage de Philippe Moret témoigne de la richesse d'un genre littéraire proprement universel. Il ne se limite d'ailleurs pas au domaine français, puisant aussi bien dans les littératures anglaise, allemande et espagnole que dans celles d'Afrique ou d'Orient. Conçu sous forme d'abécédaire, il embrasse, de A comme " Ages de la vie " à Z comme " Zoologie ", en passant par E comme " Eros ", R comme " Rire " ou S comme " Sociabilité ", tous les thèmes ayant trait aux grandes questions de l'existence et de la culture, de la relation à soi et à autrui. Le lecteur trouvera dans ce vaste répertoire quantité d'aphorismes souvent savoureux, drôles, incisifs, comme ceux-ci : " Il y a toujours une philosophie pour le manque de courage " (Albert Camus) ; " On est orgueilleux par nature, modeste par nécessité " (Pierre Reverdy) ; " La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde " (Paul Valéry) ; " La vie familiale est une intrusion dans la vie privée " (Karl Kraus) ; " Toute confidence engendre deux servitudes " (comtesse Diane). Il y a ici matière à s'instruire autant qu'à se distraire.

03/2018

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Littérature française

Mère et Fils

Aveugle depuis dix ans, la mère est âgée, fatiguée, elle dit qu'elle va mourir. Peu à peu elle tombe vraiment malade, très malade, il n'y a plus d'espoir. C'est l'agonie. Elle meurt. Puis elle est morte. Le narrateur est le fils, un homme entre deux âges, veuf, qui a une liaison avec "la femme illégitime". Il y a aussi la soeur, les cousins, le fils du narrateur. Il faut très peu de choses à l'auteur pour que ce récit dépouillé prenne une vraie consistance romanesque dans l'imagination du lecteur. Tout un arrière-fond se devine : la province et sa vie étroite et monotone, le passé d'une famille, le caractère des protagonistes et leurs rapports. C'est un récit "exemplaire", en ce sens qu'on y peut lire une méditation sur la mort des proches en général, avec tout le bouleversement émotionnel et moral que l'événement provoque. Mais c'est une méditation narrative et concrète qui met en jeu des êtres précis, rendus présents avec leurs sentiments et réactions propres dans le chagrin comme dans la rancune, les regrets, les égoïsmes, calculs ou culpabilités. Bien qu'ils ne portent pas de noms, la mère, le fils, la soeur, etc. , ne sont nullement des allégories, mais des personnages auxquels on croit. Dépourvue de tout effet, l'écriture possède une sûreté de touche qui laisse filtrer tour à tour la tendresse, l'amertume, la cruauté, l'ironie, en donnant à l'ensemble un ton uni et personnel. Sans renoncer à son goût de l'épure, l'auteur l'a enrichi d'un coefficient de vérité humaine et romanesque qui fait peut-être de Mère et fils son chef-d'oeuvre.

04/1986

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Littérature française

La vie n'est pas un long voyage tranquille

Ce livre raconte la vie d'une famille de dix personnes, jadis aisée mais qui est subitement tombée en ruines suite à la succession de trois événements malheureux qui se sont abattus sur elle : l'insécurité générale que traverse le pays dont elle subit les conséquences, l'incendie criminel de la grande maison familiale par des éléments étrangers suivie peu de temps après de la mort du chef de la famille. Ces événements ont eu pour effet de jeter ses neuf autres membres restants dans un total désarroi et un grand désespoir. C'est la débâcle et la marche vers la ruine inexorable de la famille. Ces événements ont poussé celle-ci à émigrer vers une autre ville où, par la force des choses, elle a dû s'implanter définitivement. Après la mort précoce du chef de la famille toute la charge inhérente à celle-ci retombe sur les frêles épaules de son épouse alors âgée de 33 ans mais qui refuse, dans l'intérêt des enfants, de refaire sa vie. Ceux-ci sont au nombre de six dont deux garçons et quatre filles. L'aînée des enfants est la seule adolescente tandis que les autres sont en bas âges. Le deuxième frère, plus conscient et plus sérieux que son aîné, a toute la confiance de leur mère pour se préparer à s'acquitter de l'écrasante tâche de redresser la famille. Parfaitement conscient de la signification et de la nécessité de cette mission, il l'embrasse et l'assume à deux mains et la remplit sans faillir, étape par étape, jusqu'à la fin en surmontant tous les obstacles qui se sont dressés au cours de son long trajet devenu, à cause de ceux-ci, très tourmenté et bouleversant mais tout autant enrichissant.

09/2014