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À mes âmes essentielles. Saison de mes amours

Extraits

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Policiers

Critique de la raison criminelle

A l'aube des Lumières, alors que la justice criminelle se mue peu à peu en science, une série de meurtres plonge la ville prussienne de Königsberg dans la terreur. Hanno Stiffeniis, jeune magistrat chargé de l'affaire, fait appel au grand philosophe Emmanuel Kant pour l'aider à enquêter. Car du haut de sa tour, Kant s'attache aussi à percer les secrets des hommes et de leurs passions. Déjà quatre victimes, et rien ne permet de supposer que l'épidémie de crimes touche à son terme. La menace imminente d'une invasion des troupes napoléoniennes massées aux frontières de la Prusse accroît encore la tension dans la ville. Lorsque l'assassin s'en prend à lui, Stiffeniis se voit contraint d'affronter les démons de son propre passé: il découvrira alors le mobile des meurtres et la raison de sa présence à Königsberg. Critique de la raison criminelle inaugure une série d'enquêtes aussi intelligentes que divertissantes où l'on retrouvera Hanno Stiffeniis.

04/2008

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Santé, diététique, beauté

Le cri de la raison

De la puériculture à la fin de vie d'un parent, l'auteur aborde avec une acuité du regard, une expérience et une réflexion rares, des questions que se posent très souvent les patients et qui ne trouvent que très rarement des réponses satisfaisantes... à la faculté et au CHU. - La maman et son bébé qui pleure ; - La "dictature" de l'allaitement maternel ; - La famille, l'enfant "terrible" ; - La dépression d'où vient-elle ? et la fatigue à répétition ? - La dépression des enseignants : aïe ! aïe ! - Les médicaments psychotropes : si néfastes que cela ? - L'anxiété et l'anxieux, ce formidable individu - Le "French Paradox" : la vraie explication - Le mauvais cholestérol et l'alimentation : aucun rapport ! - Les cystites à répétition. Pourquoi ? - Le patient en fin de vie, comprendre son attitude - Et beaucoup d'autres choses ...

06/2018

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Philosophie

Critique de la raison pure

" La raison humaine a cette destinée particulière, dans un genre de ses connaissances, d'être accablée de questions qu'elle ne peut écarter ; car elles lui sont proposées par la nature de la raison elle-même, mais elle ne peut non plus y répondre, car elles dépassent tout pouvoir de la raison humaine. Ce n'est pas de sa faute si elle tombe dans cet embarras. Elle part de principes dont l'usage est inévitable dans le cours de l'expérience, et en même temps suffisamment garanti par elle. Avec leur aide, elle s'élève toujours plus haut (comme le comporte aussi bien sa nature) vers des conditions plus éloignées. Mais, s'apercevant que, de cette manière, son œuvre doit toujours rester inachevée, puisque les questions ne cessent jamais, elle se voit contrainte de se réfugier dans des principes qui dépassent tout usage possible d'expérience, et qui pourtant paraissent si peu suspects que la raison humaine commune elle-même se trouve en accord avec eux. Mais, par-là, elle se précipite dans l'obscurité et des contradictions, d'où elle peut certes conclure que cela doit tenir à des erreurs cachées quelque part, mais sans pouvoir les découvrir, parce que les principes dont elle se sert, comme ils vont au-delà de limites de toute expérience, ne connaissent plus désormais de pierre de touche prise à l'expérience. Le champ de bataille de ces combats sans fin, voilà ce qu'on nomme Métaphysique. "

01/2015

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Littérature étrangère

La maison de la lagune

Quand Isabel Monfort décide d'écrire en secret l'histoire de sa famille et celle de son mari, Quintin Mendizabal, elle n'a d'autre but que de fondre en une seule destinée le passé de deux dynasties qui ont fait l'histoire de Porto Rico. Mais Quintin découvre les premiers chapitres du manuscrit et, bien qu'indigné par les mensonges d'Isabel, ses erreurs historiques et ses anachronismes, il choisit de se taire pour mieux poursuivre sa lecture. A travers le roman en train de se faire grandit alors une lutte sourde entre Isabel et Quintin. A mesure que celle-ci révèle l'ambition démesurée des Mendizabal, leurs affaires occultes, leur comportement féodal à l'égard de leurs domestiques, parmi lesquels Petra Avilés, petite-fille d'un esclave mutilé après s'être rebellé, Quintin s'insurge. Dans les marges du roman, il oppose avec rage sa version des événements à ce qui apparaît de plus en plus comme le vécu douloureux et la prise de conscience de sa femme. Dans la maison de la lagune, un drame se prépare. Au-delà de cette saga familiale avec ses personnages hauts en couleur, ses secrets inavouables et contradictoires, ses luttes fratricides, l'histoire de Porto Rico surgit pour la première fois dans toute la complexité et la richesse de ses trois cultures: l'indigène, l'espagnole et l'américaine. Superbe fresque historique et romanesque, La Maison de la lagune a été saluée tant aux Etats-Unis qu'en Amérique latine comme un véritable événement littéraire.

09/1998

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BD tout public

Dans ma maison de papier

La grand-mère, la petite fille et la mort... Basée sur une pièce de théâtre de Philippe Dorin (Dans ma maison de papier, j'ai des poèmes sur le feu, ed. L'Ecole des loisirs), Dans ma maison de papier est un huis-clos à trois personnages qui se joue des contraintes de temps et d'espace. La mort vient rendre visite à une vieille dame, il est temps... Tel Antonius Block dans Le septième sceau d'Ingmar Bergman, la vieille dame (nommée Emma), engage un dialogue avec le funeste visiteur. Est-ce pour retarder l'échéance ou n'est-ce, l'espace d'un instant, que le questionnement métaphysique sur sa vie passée et son sens ? Une petite fille du nom d'Aimée, apparaît, les souvenirs affluent, la curiosité de l'enfant se déploit, les lieux changent... la mort attend. Qu'ont en commun les personnages d'Aimée et Emma ? Leur complicité, à la fois ludique et fusionnelle, teinte d'émotions positives ce face-à-face avec la mort. Pierre Duba est auteur de bandes dessinées et réalisateur de films. Il est né en 1960 à Bradford, en Angleterre. Il a grandi en Alsace. Après quelques années de travail en usine, il entre à l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg en 1981. Il s'oriente ensuite vers l'illustration et la bande dessinée. Son travail reconnu comme l'un des plus original de la bande dessinée contemporaine lui a valu plusieurs prix et distinctions. Pierre Duba fait partie des auteurs qui réinventent la bande dessinée. Son dessin libre, affranchi de toute notion de style, toujours en mouvement, invente pour chaque livre un univers personnel et particulier. Sa recherche sur l'image l'a conduit à la réalisation de films qui prolongent ses livres dans un autre rapport au temps et au monde sonore. De livres en films, que ce soit adaptation littéraire (Quelqu'un va venir de Jon Fosse, Un portrait de Moitié-Claire de Philippe Dorin), fiction (Antoinette, L'Absente), traces de voyages (Kyôto-Béziers, A Kyôto) où réflexion autobiographique (Sans l'ombre d'un doute), il poursuit une recherche artistique exigeante qui rend son ouvre surprenante et inclassable. Philippe Dorin est né en 1956 à Cluny. De 1980 à 1988, il apprend son métier d'auteur de théâtre au Théâtre Jeune Public de Strasbourg. En 1994, il rencontre Sylviane Fortuny. Ensemble, ils fondent la Compagnie Pour Ainsi Dire. Ils créent leur premier spectacle en 1997. Depuis, ils ont créés huit spectacles, dont L'hiver, quatre chiens mordent mes pieds et mes mains qui obtient en 2008 le Molière du spectacle jeune public. Leurs spectacles tournent largement en France, mais aussi au Québec, en Suisse, en Belgique, en Russie et à La Réunion. Par ailleurs, Philippe Dorin collabore avec d'autres compagnons metteurs en scène, tel que Ismaïl Safwan, Michel Froehly, Thierry Roisin et Christian Gangneron. En 2004/2005, il est auteur engagé au Théâtre de l'Est parisien dirigé par Catherine Anne. En 2006, il est en résidence à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon. En 2009, il est Président du Prix d'écriture théâtral de la Ville de Guérande. La plupart de ses pièces sont éditées à L'école des loisirs - théâtre et Les Solitaires intempestifs.

02/2014

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Littérature étrangère

La maison de la mosquée

Vaste demeure séculaire attenante à la mosquée de la ville, la maison des trois cousins, Aga Djan, le riche marchand de tapis et chef du bazar, Alsabéri, l'imam, et Aga Shodja, le muezzin, symbolise l'harmonie de la société persane reposant sur un islam modéré et sur un socle de mythes et de récits millénaires empreints de sagesse. Mais lorsque l'Iran se transforme en un guêpier de valeurs américaines, intégristes et communistes, la maison est bientôt gagnée par ce désordre nouveau. En effet, tout change quand, à la mort d'Alsabéri, son beau-fils Galgal occupe la charge d'imam vacante. Adoptant aussitôt une attitude arrogante, il enferme sa femme, propage un islam intolérant et pousse les fidèles de la mosquée à faire sauter le cinéma de la ville qui doit être inauguré par l'épouse du shah. Puis il devient le bras droit de Khomeyni et contribue à l'implantation du nouveau régime à grand renfort d'exécutions. S'il condamne les dérives du fanatisme, ce roman sur les errements de l'Iran au XXe siècle ne néglige aucune des multiples facettes de ce pays et, à travers d'innombrables personnages, témoigne tout autant d'une société attachée à son histoire, à sa culture, à un islam modéré et sage, une société vivante et moderne. Avec La maison de la mosquée, Kader Abdolah signe une grande fresque romanesque à la fois très politique et d'une force poétique indéniable.

01/2008

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Littérature érotique et sentim

La maison de Monsieur Édouard

François est un employé modèle, quoiqu'un peu distrait par les images souvent fort lestes que ses recherches sur le web lui fournissent en abondance. Un voyage d'affaire avec sa patronne, sculpturale Véronique qui n'est peut-être pas celle qu'on pense, l'emmènera de surprise en surprise, jusqu'à la Maison de Monsieur Edouard, spécialisée dans la réalisation des fantasmes les plus débridés. Son anatomie sera mise à rude épreuve et les certitudes de François sur sa sexualité vont en pâtir, pour son plus grand plaisir...

08/2018

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Littérature française

La maison de la Gaieté

" De 1937 à 1952, Ismaël et Guy Villéger ont recueilli un million de cassons de vaisselle. Sans savoir au début de quel puzzle ils seraient les pièces, quel décor ils inventeraient. Pour le restaurant, les façades sur rue, sur cour, pour le jardin. Pour la grande salle à manger, et pour les pièces à vivre. Même s'il n'y a personne pour y vivre. Aucun candidat au rachat. Les âmes du purgatoire ont beau solliciter nos suffrages. " Denis Montebello aura connu les derniers mois d'existence de ce modeste chef-d'oeuvre, infime monument de l'art populaire, conçu et réalisé par un aubergiste avec l'aide de son fils, au bord de la route dans un village de Charente maritime, comme une invitation aux joies du partage entre vivants. A peine aura-t-il eu le temps de célébrer l'inventivité spontanée de ces deux poètes (qui " traduisent un texte dont ils ont oublié l'original "), d'arriver au bout de son récit qu'il apprendra que La Gaieté a été démantelée. Il croyait que son texte comblait les lacunes que le temps avait laissées dans les mosaïques de la façade et voilà que son texte allait devenir tout ce qui reste de l'oeuvre d'une vie…

01/2017

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Littérature francophone

Quatrain de saisons. Le printemps

Qu'est-ce qui pousse un jeune à quitter sa terre natale ? Doit-on lire l'immigration dans sa globalité, en masse, alors qu'elle se compose de plusieurs parcours individuels ? L'imagination est un échafaudage alimenté par des sentiments d'humiliation, de suffocation et de frustration. Le rêve d'une vie meilleure n'est pas interdit. L'immigration intrusive, maintes fois violente, est une porte dont personne n'a les clefs. On ne peut la résoudre par des refoulements. L'Homme est un musée exilé. Il est souverain. Sa réclusion commence dès la naissance, sans qu'il n'en prenne vraiment conscience. Ses tableaux de vies s'impriment dans sa mémoire tels des fragments d'un grand puzzle. Le temps finit par adoucir les couleurs de chaque toile personnelle. Nous sommes des galeries de souvenirs parfois fermées hermétiquement à tout public extérieur, car nous en sommes les conservateurs. Cependant, nous ne possédons pas les mêmes collections. Ce livre ouvre le musée de l'auteur qui part à la recherche d'autres vies, d'autres histoires. Son Musée exilé est aussi un miroir qui nous renvoie à notre propre image, parfois perturbée par notre égo qui détient la vérité et refuse celle des autres. Une vérité censée être unique, inique et non négociable. GANDHI avait écrit quelque part que toute vérité perche au-dessus d'une montagne, que chacun gravit de son côté...

02/2021

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Sciences historiques

Critique de la raison nègre

Revisiter l'histoire de la modernité occidentale et de la postmodernité mondialisée au regard de celle de la "raison nègre" : tel est le propos d'Achille Mbembe dans cet essai iconoclaste. Par ce terme, il désigne d'abord la somme de sottises concernant l'ensemble des gens d'"origine africaine". Présente dès l'Antiquité, cette représentation s'est surtout consolidée du XVIe au XIXe siècle, quand le Nègre et la race n'ont fait qu'un dans l'imaginaire des sociétés européennes, constituant un nouveau sens commun qui justifiait la supériorité "naturelle" de l'homme blanc sur le reste de l'humanité. Mais l'histoire de la "raison nègre" est aussi celle des luttes abolitionnistes des esclaves africains et de leurs descendants aux Caraïbes et aux Etats-Unis, puis celles pour l'indépendance des colonies européennes en Afrique. Une histoire qui a fait naître un vaste réseau mondial où s'est constitué un imaginaire nègre moderne, participant activement à la mondialisation intellectuelle. Dans l'ordre de la modernité, le Nègre est le seul de tous les humains dont la chair fut faite marchandise. Mais dans un retournement spectaculaire, ce nom honni est devenu le symbole du désir de vie, une force pleinement engagée dans l'acte de création. En analysant cette étonnante contradiction de l'"expérience nègre", Achille Mbembe répond ici à quelques questions dérangeantes : la relégation de l'Europe au rang d'une simple province du monde signera-t-elle l'extinction du racisme, avec la dissolution de l'un de ses signifiants majeurs, le Nègre ? Ou au contraire, une fois dissoute cette figure historique, deviendrons-nous tous les Nègres du nouveau racisme qui pointe, avec la poussée antimigratoire en Europe et l'assignation raciale de catégories entières de la population ? Une réflexion critique indispensable pour répondre à la principale question sur le monde de notre temps : comment penser la différence et la vie, le semblable et le dissemblable ?

10/2015

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Littérature étrangère

La maison de la passion

"La maison de la passion" est un roman de désir, un poème sur l'attente de l'amour, le récit du parcours initiatique d'une jeune femme. C'est un monde où priment les sens, les corps, la nature, comme une force vitale. Un monde primitif, somnambule et magique. "Je me sacrifierai au soleil, mon corps est pétri de mousses et d'herbes antiques, ceux de ma maison ont fait de ma sueur plaies et élixirs, jusqu'à mon père qui attend mon sommeil dans l'espoir d'extraire de ma sueur l'effet bienfaisant de mes vices, de mes vaines métamorphoses, car je ne cesse de me transformer au contact des arbres, des ombres, de la mémoire d'un corps vénéré au temps des sacrifices au soleil, ce soleil qui embrase mes reins, qui effeuille ma peau avec une rudesse si tactile que je deviens eau dans la coupe, j'en épouse les contours, je suis la chair que le soleil dénude. ". . N. P.

01/1972

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Romans de terroir

La maison de l'éclusier

Arthur Preston, un Britannique vieillissant, en poste pendant de nombreuses années au Conseil de l'Europe à Strasbourg, vient de louer sur les quais de la ville une maison située en face de l'appartement qu'avait occupé la femme qu'il avait aimée vingt ans auparavant. De son balcon il observe ses fenêtres et se plait à rêver, à revivre le passé en écrivant des lettres à celle qu'il n'a pas oubliée. Elles vont donner vie à un journal intime, où les plaisirs simples avoisinent les regrets. Malgré le crépuscule qui s'annonce inexorablement, son imagination lui sert de viatique et ses rêves le maintiennent debout. Reverra-t-il Hélène ou bien son seul souvenir lui suffira-t-il pour être heureux ? Au bord de l'Ill les jours s'égrènent doucement et le journal du vieil homme trace un chemin lumineux parmi les souvenirs de tant d'heures perdues. Et si Hélène revenait ?

10/2017

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Sociologie

L'énigme de la raison

La raison, dit-on, est ce qui rend les humains supérieurs aux autres animaux. Si elle est un tel atout, pourquoi n'a-t-elle évolué que dans notre espèce ? Pourquoi nos opinions et nos actions sont-elles si souvent irrationnelles ? Hugo Mercier et Dan Sperber s'attaquent à ces énigmes. S'appuyant sur des exemples historiques, des anecdotes du quotidien et les derniers résultats de la psychologie expérimentale, ils critiquent l'idée selon laquelle la fonction de la raison serait de permettre à chacun de parvenir à une meilleure connaissance du monde et à des décisions plus justes. Pour eux, la raison est avant tout à usage social : elle nous aide à nous justifier aux yeux d'autrui, à argumenter pour convaincre et à évaluer les arguments des autres. Elle facilite la communication, les actions collectives et la vie sociale. Elle peut aussi polariser les antagonismes. En bref, la raison a pour fonction première de permettre aux humains de tirer le meilleur parti de leurs inter- actions, riches et complexes. Cette conception explique comment la raison a pu évoluer, et ce qu'on peut - ou non - en attendre. Ambitieux, provocateur, passionnant, ce livre donne aux lecteurs des ressources pour penser leur propre façon de penser.

09/2021

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Romans noirs

La maison de la plage

La petite Anna, deux ans et demi, est restée seule toute la nuit à côté du corps de sa mère assassinée. Le meurtrier ne sera jamais retrouvé. Vingt-sept ans plus tard, Anna, devenue adulte, décide de s'affronter au cold case. 1994, près de Rome. Une jeune femme est assassinée dans sa maison isolée en bord de mer. La petite Anna, son enfant de deux ans et demi, est restée seule toute la nuit à côté du corps. Le meurtrier ne sera jamais retrouvé. Aujourd'hui, la vérité vient réclamer ses droits. Sous l'impulsion du fils du commissaire à l'époque chargé de l'enquête et resté jusqu'à sa mort hanté par cette affaire, Anna, devenue photographe comme sa mère et qui a réussi à se bâtir une vie en apparence équilibrée, ne peut ignorer plus longtemps cet épisode de sa petite enfance qu'elle a toujours occulté. Elle décide de s'affronter au cold case et de mener elle-même l'enquête. Mais on ne réveille pas impunément les fantômes du passé. Et si la vérité ne signifiait pour elle que terreur et douleur ? Avec La Maison de la plage, Gilda Piersanti interroge les mystères de la filiation, de la création artistique, de la passion amoureuse, et signe un texte magnifique où la violence brute d'un drame contemporain résonne des accents de la tragédie la plus ancienne.

05/2023

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Notions

Critique de la raison réifiée

Ce dialogue à deux voix s'interroge sur le concept de réification, partant de la critique de la société bourgeoise et capitaliste proposée par le jeune Lukács dans son fameux essai La réification et la conscience de classe, pour se diriger par la suite vers une analyse minutieuse de la critique radicale de la réification et du fétichisme de la marchandise, articulée par Guy Debord dans La Société du Spectacle. Dans un troisième moment, la discussion théorique et philosophique s intéresse à la façon avec laquelle l'être social réifié et aliéné de la société capitaliste laisse ses traces dans la pensée philosophique moderne, à partir au moins du 18ème siècle. Autrement dit, on s'est donné comme tâche de mettre en lumière les antinomies de la pensée bourgeoise et ses rapports complexes aussi bien que profonds avec la société bourgeoise.

06/2023

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Littérature française

Histoire de la grande maison

Dans le Liban de la fin du XIXe siècle, un homme doit fuir son village à la suite d'une obscure querelle. Repartant de rien, Wakim Nassar, le proscrit, va créer dans les environs de Beyrouth, à force d'audace et de volonté, des plantations d'orangers, fonder une nombreuse famille, devenir un chef de clan, un " zaïm " craint et respecté. La Grande Maison qu'il fait construire au centre des vergers, que les gens admirent de loin, à Ayn Chir, est le symbole de sa gloire. Puis la Première Guerre mondiale, la maladie, les frasques d'un de ses fils auront raison de son éphémère empire. Mes descendants de Wakim devront quitter, un à un, la Grande Maison qui menace ruine, et prendre les chemins de l'exil. C'est l'ascension, la grandeur puis la décadence du clan Nassar que conte ce roman haut en couleur, fertile en rebondissements, traversé de caractères hors du commun. En toile de fond défile une partie de l'histoire du pays, de l'Empire ottoman au mandat français. Un destin libanais.

08/2005

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LITTERATURE UKRAINIENNE

Au coeur de la maison

Au début de la guerre, Ella me faisait visiter la vaste demeure de la poésie ukrainienne afin que puisse advenir l'anthologie que nous élaborions ensemble. Aujourd'hui c'est la maison de ses propres poèmes que découvre le lecteur. Une maison dont les fenêtres s'ouvrent sur deux paysages linguistiques, l'ukrainien et le français, et dans laquelle se bousculent les émotions, l'espérance et la peur, la révolte et le chagrin, l'amour aussi, "vaillant funambule au-dessus de l'abîme" . Une maison qui puise ses racines dans l'enfance et s'élance vers le ciel des années à venir. Qui accueille des invités, à l'image du grand poète futuriste Mykhaïle Semenko, à qui la jeune femme fait une place dans son livre. Une maison comme celle qui te publie, Ella. Ne frappe pas avant d'entrer : tu es déjà là !

05/2023

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Littérature française

La maison de Marie Belland

Dans un petit village de Haute-Loire, Cronce, la rumeur circule qu'un couple d'écrivains s'est installé au milieu des bois, dans la maison de Marie Belland. Mais personne ne parvient à situer l'emplacement de cette maison. Au Café de la Place, on parle. Cette maison existe-t-elle vraiment ? Et cette Marie Belland, qui peut assurer qu'elle a réellement vécu ? Jusqu'au jour où une lettre arrive à destination des écrivains. II faut donc la leur porter. Tout le village en émoi se mobilise pour éclaircir l'énigme. Chacun y va de ses hypothèses et de ses investigations. Les indices sont de plus en plus précis et une sorte de fièvre s'empare des esprits les mieux trempés. Entre rêve et réalité, ce roman fort bien mené nous plonge au coeur de l'Auvergne où les arbres centenaires ont, comme les anciennes pierres, des formes fantomatiques et mystérieuses.

05/2013

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Contes et nouvelles

Critique de la raison associative

L’être humain est-il réellement un animal social désintéressé et doué d’empathie inconditionnelle? Répondre aujourd’hui à cette question par l’affirmative ne reviendrait-il pas à se voiler la face et ignorer de concert les narcissismes, tant individuels que communautaires, sans cesse croissants avec l’avènement de l’anthropocène ? «Critique de la raison associative» est un recueil de nouvelles qui révèlent, à travers le prisme des sciences de la nature, les arcanes éthologiques que Sapiens dissimule derrière la vie associative dans divers contextes sociétaux. Un dernier conseil de lecture : si vous ne vous sentez pas en mesure de supporter le reflet, évitez de regarder dans le miroir.

09/2021

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Thrillers

Une bonne raison de mourir

Quand un ancien géologue disparaît mystérieusement près de Paris, Beryl, jeune chef de groupe à la Crim', se saisit aussitôt de l'affaire. Assistée de Rudy, son adjoint au passé tourmenté, puis d'Ara, un ancien flic reconverti dans le trafic de contrefaçons, elle remonte la piste d'une compagnie pétrolière en Turquie. Mais tandis que les découvertes troublantes se multiplient et que les cadavres s'accumulent, des profondeurs de la mer Noire surgit un terrible secret... Beryl comprend alors que le plus effroyable des comptes à rebours a déjà commencé...

10/2023

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Ethnologie et anthropologie

Critique de la raison animiste

Une réflexion sur le retour de l'animisme, et pas seulement comme idée d'origine coloniale. Car ce livre ne porte ni sur l'afrocentrisme, ni sur l'afro-futurisme, ni sur le panafricanisme, ni sur l'animisme en tant que tels mais plutôt sur la conjonction, ou la confusion, entre ces domaines. En ce sens, il ne s'agit pas de faire la généalogie ou l'archéologie de ces différents thèmes qui touchent à l'Afrique, mais au contraire d'adopter une démarche résolument anti-historienne. A rebours d'une recherche de l'origine des cultures, des institutions, le présent ouvrage s'efforce de partir du présent pour tenter d'éclairer rétroactivement la signification des pratiques. C'est donc une anthropologie du présent qui est mise en avant, le parti pris étant que ce n'est qu'à partir de la contemporanéité que le passé prend sens.

11/2023

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Littérature française

Une certaine raison de vivre

"J'ai toujours envie de te gifler... Continue à écrire et on va continuer à faire l'amour puisqu'il n'y a que ça qui marche entre nous. Tu vas signer la paperasse de mon père... Je vais avoir une autre vie, Jean, mais, dans cette autre vie il y aura un tiroir secret, et dans ce tiroir il y aura toi. Et si un jour tu as quelque chose à me proposer, dis le-moi. Ne regarde pas mes larmes, elles ne veulent pas dire grand chose, écris, mon Jean, surtout n'arrête pas, j'aime que tu écrives... Je m'offrirai certaines de tes phrases, même si elles ne sont pas pour moi. Je suis jalouse de cette guerre qui te garde pour elle, qui te fait marcher seul je ne sais où... sans moi... sans ta femme... Je pense que je suis la seule veuve de guerre dont le mari est vivant et devant ses yeux". Du grand massacre de 14-18, Jean Fournier revient indemne physiquement mais broyé de l'intérieur. Démobilisé, il fait tout ce qu'il peut pour y croire, croire qu'un avenir est encore possible après cinq années à voir et entendre ce que des yeux et des oreilles de vingt ans ne devraient pas avoir à saisir. Il retrouve son emploi discret dans une banque et le destin lui fait grimper les échelons par la grâce d'un amour fol : celui d'Alice. Mais Alice, malgré ses efforts, le voit rêver de hauteurs qu'elle ne connaît pas, celles des cimes où un berger lui a, un jour, offert un autre regard sur les hommes et sur la vie.

08/2021

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Réussite personnelle

La maison de l'homme

Les lois de la vie sont plus importantes que la matière de la vie, bien que celle-ci en soit un révélateur dont nous devons connaître les principes. Il n'y a pas d'intention d'ériger un nouveau temple, mais simplement d'accompagner et de placer entre les mains du lecteur des clés avec lesquelles il lui sera possible d'avancer vers une autre nature que l'homme. C'est un accompagnant pour toute personne désirant s'éveiller et comprendre certains mécanismes du monde qui nous entourent.

12/2021

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Littérature française (poches)

Le rendez-vous de Saigon

« Mon père attaqua la rédaction de son Rendez-vous avec l'angoisse confiante d'un écrivain décidé à donner le meilleur. Je lui demandais régulièrement des nouvelles du manuscrit, ni trop pour ne pas le persécuter, ni pas assez pour qu'il ne se sente pas abandonné. De fin de semaine en fin de mois, de fin de trimestre en fin d'année, au fil d'enchères devenues folles, je vis bientôt que je n'aurais jamais ce manuscrit, qu'il ne l'achèverait jamais sans jamais cesser de l'écrire ou, à défaut, d'imaginer le beau livre que ce serait. Il y eut des soirs, il y eut des matins. Il y eut un automne, un hiver. Je me souviens de lui, à Noël, assis à côté de moi, une main posée sur ma cuisse, main que je voyais pour la première fois décharnée, tavelée, craquelée de ridules, et qui disait en souriant : "J'ai cru que je ne le verrais pas, ce Noël. Et voilà, j'y suis. Je commence à croire que je verrai l'été prochain. Je ferais un centenaire tout à fait acceptable." » C'est l'histoire de ce qui se transmet, de pères en fils. De ces rendez-vous toujours pris et toujours reportés.

10/2012

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Théâtre

Pauvre maison de nos rêves

Will et Tifann, des Berlinois, sont de ces gens pour qui la maison de leurs rêves va se révéler être le tombeau de leurs illusions, de leurs serments les plus doux, l'espace chaotique d'une tragédie dérisoire, éminemment contemporaine...

06/2010

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Romans de terroir

La Maison de l'espoir

Cécile est pianiste. Gabriel, son frère, un médecin parisien. Leur vie sentimentale est loin d'être à la hauteur de leur réussite professionnelle. Jusqu'au jour où leurs destins basculent et se rapprochent : une vieille tante leur lègue une maison dans la Creuse. Lentement, la magie des vieilles pierres agit. Le frère et la sœur se retrouvent, se régénèrent et découvrent l'histoire de leur famille.

09/2011

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BD tout public

La maison de la plage

L'onde Albert veut vendre. J'ai du mal à réaliser qu'on passe peut-être notre dernier été à la maison de la plage. J'adore être ici, je sens un lien fort avec cette maison qui a abrité notre enfance. J'ai toujours eu l'impression qu'elle avait quelque chose à nous dire. Oui, elle a quelque chose à nous dire, mais quoi ?

04/2019

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Sociologie

Eloge de la raison sensible

Face aux fragmentations du champ social, à la dislocation en clans, tribus, groupes sociaux d'un nouveau type, où les liens économiques, culturels et professionnels ne fonctionnent plus comme facteurs d'unité durable, nos grilles traditionnelles de compréhension sont devenues notoirement insuffisantes. Elles décrivent un monde qui n'existe plus et contribuent, un peu plus chaque jour, à obscurcir notre lecture des phénomènes tels qu'ils se déploient sous nos yeux, parce qu'elles recherchent en eux des finalités, des objectifs, des projets que le plus souvent ils n'ont pas. Il était donc urgent de proposer un «nouveau parti» théorique, un outillage conceptuel rénové capable de traduire les réalités d'aujourd'hui, de rendre compte aussi bien des mouvements de la jeunesse que de la transformation des mours ou des réactions, parfois surprenantes, de telles ou telles franges de la société. C'est la tâche à laquelle s'est attelé Michel Maffesoli. L'Éloge de la Raison sensible est un véritable traité de déchiffrement du monde contemporain qui, aux raisons de la Raison raisonnante, oppose les intuitions et les fulgurances de la Raison sensible. Une manière d'approcher le réel dans sa complexité fluide, de dresser une topographie de l'aléa et de l'incertain, de suivre les lignes de fusion et d'effervescence du social, et de percevoir la rumeur assourdie des redistributions de la vie collective. Livre de méthode, l'Éloge de la Raison sensible pourra aussi se lire comme le nouveau bréviaire de l'«esprit du temps».

10/2005

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Livres 3 ans et +

La petite maison de bois

Cachée au coeur de la forêt se tenait une petite maison de bois. "Quelle parfaite maisonnette ! " se dit la souris... puis la grenouille, le lapin, le castor, le cerf et la chouette, qui s'y installent tour à tour. Mais soudain, un gros ours toque à la porte...

01/2016

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Philosophie

Critique de la raison pratique

" La loi morale est sainte (inviolable). L'homme est sans doute très éloigné de la sainteté, mais il faut que l'humanité dans sa personne soit sainte pour lui. Dans la création tout entière, tout ce que l'on veut, et ce sur quoi on a quelque pouvoir, peut aussi être employé simplement comme moyen ; l'homme seul, et avec lui toute créature raisonnable, est fin en soi-même. Il est, en effet, grâce à l'autonomie de sa liberté, le sujet de la loi morale, laquelle est sainte. C'est précisément en raison de cette liberté que toute volonté, même la volonté propre à chaque personne et dirigée sur elle-même, est bornée par la condition de l'accord avec l'autonomie de l'être raisonnable, à savoir de ne le soumettre à aucune intention qui ne serait pas possible suivant une loi pouvant trouver sa source dans le sujet même qui pâtit, et donc de ne l'utiliser jamais simplement comme moyen, mais en même temps en lui-même comme une fin. Cette condition, à bon droit, s'impose, pour nous, même à la volonté divine relativement aux êtres raisonnables dans le monde, en tant qu'il s'agit de ses créatures, parce qu'elle repose sur la personnalité de ceux-ci, par laquelle seule ils sont des fins en soi. "

08/2003