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Football

Le système d'Onofrio. Entre foot, business et politique, enquête sur une ascension controversée

"Ma vie pourrait être un film". C'est par ces mots que Lucien D'Onofrio ponctuait un entretien pour le magazine Wilfried en 2017. Difficile de lui donner tort, tant son histoire est à la fois fascinante et sulfureuse. Fils d'un mineur italien, vendeur de chaussures puis modeste joueur de football, il atteint en quelques années seulement les sommets du foot international. Dirigeant du club de Porto, vainqueur de la Ligue des Champions en 1987, D'Onofrio devient ensuite l'un des agents de joueurs les plus influents de la planète foot dans les années 90. Ses clients ? Les plus grandes stars de l'époque : Thierry Henry, Didier Deschamps, Zinedine Zidane... Ses amis ? Bernard Tapie et Silvio Berlusconi. D'Onofrio a toujours cultivé la discrétion. Il sortira (un peu) de l'ombre en 1998 quand il convainc Robert Louis-Dreyfus (alors patron d'Adidas) de reprendre le Standard de Liège, au bord de la faillite. Il parviendra à hisser le club sur le toit du football belge en remportant deux championnats consécutifs en 2008 et 2009... Mais le football, bien plus que tout autre sport, est à la croisée d'enjeux économiques, politiques et sociétaux. Un cocktail qu'on appelle grossièrement "foot-business" et dont Lucien D'Onofrio est indiscutablement l'un des porte-étendards. Là où, sportivement, notre petite Belgique peut s'enorgueillir de compter dans ses rangs les Hazard, De Bruyne ou Lukaku, D'Onofrio fait, lui, partie des figures "cultes" d'un marché occulte où tout semble permis. Lucien D'Onofrio n'est pas qu'un "super-agent" , il est aussi un redoutable homme d'affaires. Aujourd'hui encore, il continue de tisser sa toile et d'exercer son influence, dans tous les secteurs possibles. Si ses courtisans restent nombreux, ce personnage élégant, séducteur mais également dépeint comme diabolique, compte son lot d'ennemis. Les auteurs ont ainsi pu mettre la main sur des documents précieux, dont des jugements d'affaires judiciaires françaises, des archives attestant d'un séjour en prison, ainsi qu'un rapport de la Cellule de traitement des informations financières (CTIF), qui concentre un large panel de transactions financières opérées par Lucien D'Onofrio durant des années vers les comptes de différentes sociétés ou de diverses personnalités... L'ensemble de ces informations constitue le coeur d'une enquête de longue haleine, qui embarque le lecteur aux quatre coins de la galaxie D'Onofrio. Un récit rédigé comme un roman, de la Belgique à l'Italie en passant par la Suisse, le Lichtenstein et le Portugal.

12/2022

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Religion

En quête de vérité. Le martyre des moines de Tibhirine

L’« affaire » des moines de Tibhirine, ses développements récurrents, ses versions contradictoires, la levée du « secret défense », ou les mots du président algérien Bouteflika « toute vérité n’est pas bonne à dire », font que le sujet n’est pas prêt d’être oublié de l’actualité. Dans un livre remarqué paru en 2001, René Guitton s’était bien sûr intéressé aux circonstances de la mort des moines mais son enquête s’était davantage révélée une quête d’ordre spirituelle. Tout comme l’a fait par la suite Xavier Beauvois avec son film Des hommes et des dieux, il s’était attaché à retracer dans sa complexité le cheminement spirituel et humain des veilleurs de l’Atlas. Il avait avant tout abordé le dossier de manière consensuelle, en empathie spirituelle avec les moines : un hommage à ces hommes de foi. Plusieurs faits, certains anciens, d’autres plus récents, l’ont poussé à reprendre son investigation jusqu’à la rédaction de ce livre aujourd’hui. Motivé par le désir de « savoir » pour rétablir ce qu’il qualifie de « profanation mémorielle », l’auteur a poursuivi ses recherches en France, en Algérie, en Italie, en Suisse, en Belgique et dans le reste de l’Europe et de l’Afrique, auprès d’hommes de l’ombre, de responsables politiques, chef d’État, ministres, services secrets français et algériens, juges, ambassadeurs, de familles des victimes, de responsables du Vatican, des Églises et des communautés religieuses dont Sant’Egidio, de généraux, de terroristes repentis ou non repentis… Grâce à une analyse rigoureuse, documentée, et à la publication d’éléments inédits, le livre s’efforce ainsi de faire la lumière, quinze ans après les faits, sur de très nombreuses zones d’ombre, en apportant une foule de révélations : Pourquoi l’État Français n’a-t-il jamais entrepris d’action judiciaire envers l’État algérien ? Pourquoi a-t-il fallu attendre sept longues années (1996-2003) pour qu’une seule famille de moine se constitue partie civile ? La seule action étant alors d’ordre privé. Pourquoi l’ordre cistercien ne s’est-il pas mobilisé pour lancer une action ? Pourquoi le silence des six autres familles ? Ont-elles subi des pressions, et si oui, de qui ? Quelle a été l’attitude du Vatican ? Pourquoi a-t-il fallu attendre dix ans (1996-2006) pour qu’un juge français, Jean-Louis Bruguière, diligente une commission rogatoire en Algérie ? Comment les moines sont-ils morts ? Suite à une « bavure » militaire de l’armée algérienne ? Décapités ? Post-mortem ?

03/2011

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Enseignement primaire

Cap math cycle 3 CM2. Mon cahier de recherche, Edition 2018

Roland Charnay est agrégé de mathématiques. Il a consacré sa carrière à la formation des enseignants du Premier Degré (en Ecole Normale puis en IUFM) et du Second Degré (IREM de Lyon). Il est également intervenu dans la formation des IEN pendant une dizaine d'années. Il a contribué à des recherches sur l'enseignement des mathématiques à l'école primaire et au collège, en particulier comme co-responsable de l'équipe ERMEL. Il a également été associé à diverses commissions ministérielles, en particulier pour les évaluations à l'entrée en Sixième et comme membre du groupe d'experts (et responsable de la Commission mathématique) pour les programmes de l'école primaire de 2002. Il a été directeur scientifique du site TFM (Télé Formation Mathématique). Il a participé à de nombreux travaux de formation ou de recherche à l'étranger (Suisse, Uruguay, Québec...) et apporté sa contribution au Rallye Mathématique Transalpin. Il est l'auteur de Pourquoi des mathématiques à l'école ? chez ESF, de Comment enseigner les nombres entiers et la numération décimale ? chez Hatier et de nombreux articles (revue Grand N, Cahiers pédagogiques, Textes et documents pour la classe...). Roland Charnay est actuellement co-directeur et auteur dans la collection Préparation au concours de professeur d'école (Hatier) et directeur et auteur de la collection Cap Maths. Georges Combier est professeur certifié de mathématiques. Après avoir enseigné 20 ans en collège, il a été formateur à l'IUFM de l'Académie de Lyon où il a assuré la formation initiale et continue des enseignants des premier et second degrés. Au sein de l'IREM de Lyon, il a assuré des actions de formation continue à destination des enseignants du second degré et a participé à des groupes de travail qui ont produit différentes publications pour le collège. Il a collaboré à l'élaboration des épreuves d'évaluation à l'entrée en Sixième et à la rédaction des programmes de collège de 2005 ainsi que des documents ressource qui accompagnaient ces programmes. Enseignant associé à l'INRP, aujourd'hui IFE, il a contribué à des recherches sur l'enseignement des mathématiques au collège et à l'articulation Ecole-Collège. Il a réalisé plusieurs missions de formation des enseignants à l'étranger (Brésil, Corée du Sud, Laos...) et d'inspecteurs en Algérie. Il contribue aujourd'hui à la production de problèmes au sein de l'association du Rallye Mathématique Transalpin et est auteur dans la collection Cap Maths.

03/2018

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Histoire internationale

Histoire de Fribourg. Coffret 3 tomes

L'histoire de Fribourg fait pour la première fois depuis longtemps l'objet d'une synthèse. Trois historiens expérimentés proposent, chacun dans un volume, leur vision des grandes étapes de la construction de ce canton : tout d'abord, la naissance de la ville avec les Zaehringen, les changements successifs de suzerains, l'entrée dans la Confédération en 1481, les relations à la fois amicales et tendues avec Berne, puis la constitution du territoire cantonal par l'agrégation de plusieurs régions, le rôle d'une élite qui confisque le pouvoir, la Révolution française et les évolutions qu'elle apporte pendant un siècle, enfin la guerre du Sonderbund qui voit Fribourg vaincu par l'armée suisse et l'adoption par le canton d'une démocratie pleine et entière. Cette Histoire de Fribourg évoque également l'évolution religieuse : l'importance des congrégations qui construisent des églises et des couvents dans la ville et contrôlent une grande part de l'économie et de l'enseignement, le refus de la Réforme, le développement de la ville en une citadelle catholique, grâce à la création d'écoles, l'arrivée des jésuites pour contrer la Réforme, les conflits avec les évêques après la Révolution française et le rôle prépondérant exercé par l'Eglise sur les mentalités. Par ailleurs, ces ouvrages retracent l'histoire économique, sociale et culturelle du canton, notamment la prospérité que connaît la ville dès la fin du XIVe siècle et jusqu'au milieu du XVe siècle, lorsque l'économie fribourgeoise est florissante (tannerie, draperie, fabrication de faux), amenant une main-d'oeuvre spécialisée venue de loin. Fribourg est une ville très "ouverte", qui octroie généreusement le droit de bourgeoisie aux étrangers. Ces livres mettent aussi en évidence la transformation de l'économie, avec le bouleversement de l'agriculture qui favorise l'élevage de bovins pour la fabrication du fromage dont le commerce rayonne loin en Europe, ainsi que le rôle de l'émigration militaire, le mercenariat. Enfin, le développement de l'économie alimentaire, qui devient un secteur de pointe dans le canton, est mis en évidence. Cette synthèse de l'histoire de Fribourg permet de comprendre les grands enjeux, les lignes de force et les faiblesses qui ont contribué à la constitution du canton de Fribourg. Le coffret Histoire de Fribourg est composé de 3 tomes : - 1. La ville de Fribourg au Moyen Age (XIIe-XVe siècle). Kathrin Utz Tremp - 2. Une ville-Etat pour l'éternité (XVIe-XVIIIe siècle). François Walter - 3. Ancrages traditionnels et renouveaux (XIXe-XXe siècle). Francis Python

04/2018

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Critique littéraire

Gotha Noir d'Europe 2016-2017

Après trois éditions du Gotha Noir de France (GNF), le Club Efficience a souhaité repoussé les frontières de l'Excellence pour vous livrer pour la toute première fois au monde un ouvrage répertoriant des parcours de réussite de la diaspora "Afropéenne" . Le Gotha Noir d'Europe (GNE), s'inscrit dans la dynamique portée par le Club Efficience : valoriser l'excellence de la diaspora en quelque lieu quelle soit ! Plus de 400 parcours d'Excellence ! Cet ouvrage d'exception, véritable guide professionnel répertorie pas moins de 400 parcours d'excellence d'afropéens situés tant dans l'hexagone qu'en Italie, Espagne, Portugal, Allemagne, Luxembourg, Suisse, Angleterre... . vous serez surpris par la qualité des personnalités présentes ! Vous pourrez comme pour les éditions précédentes découvrir des parcours de cadres de tous secteurs d'activité, de chefs d'entreprises, d'ingénieurs, de personnalités politique, d'artistes, de professions libérales et bien d'autres. . Une nouvelle vision, un nouveau design A l'occasion de cette ouverture vers l'Europe, le Gotha Noir a été entièrement repensé par l'agence A noir pour faciliter votre recherche et améliorer "votre expérience de lecteur" . Vous allez ainsi pouvoir découvrir en un clin d'oeil, l'essentiel d'un parcours et grâce un classement alphabétique ou parsecteur d'activité, vous rendre directement vers les cibles qui vous intéressent. Cette édition, en n'en pas douté, devrait devenir un outil puissant des chasseurs de tête. Une Préface de poids et des Tribunes de choix Pour la préface de cette ouvrage hors du commun, Jean-Louis Borloo, ancien ministre français et actuel Président de la fondation Energies pour l'Afrique - oeuvrant en faveur l'électrification du continent - a accepté d'apposer sa plume. D'autres personnalités issues des sphères économique, médiatique ou sociale, ont enrichi le premier Gotha Noir Européen au travers de nombreuses tribunes. Ainsi, Claude Chirac (Présidente de la Fondation Chirac), Muriel Pénicaud (Directrice Générale de Business France) et bien d'autres, ont accepté de délivrer leurs témoignages sur les pistes de développement du Continent et le rôle de Diaspora. Et enfin, pour finir en beauté cette première édition du Gotha Noir d'Europe, Samuel Eto'o, sportif de renom et initiateur de la fondation Eponyme, nous livre par sa postface, un témoignage, une voie d'expression de ses espoirs pour l'Afrique. Animé par cette conviction que la Diaspora est riche d'opportunités, le Club veut laisser dans ces pages une trace des hommes et des femmes qui déconstruisent les préjugés, en posant des pierres à l'édifice socio-économique des deux continents. Les bénéfices sur les ventes de cet ouvrage seront reversé

09/2016

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BD tout public

Le déserteur. Charles-Frédéric Brun

L'histoire en images d'un déserteur mystérieux qui a marqué l'imagerie religieuse. Une BD qui a la particularité de mettre en cases les histoires qu'elle raconte La vie de Charles-Frédéric Brun commence par une grande plage blanche de trente-neuf ans. Il serait né à Colmar de parents inconnus en 1804 ou 1811. Sans acte de naissance, un personnage est exposé, la fiction peut le saisir comme la mort saisit le vif. Les auteurs ont choisi 1804. Ses dons le prédestinaient à devenir un artiste de l'image. Avec le retour de la royauté et le pouvoir restauré de l'Eglise à cette époque, l'imagerie religieuse offre le débouché le plus sûr pour un jeune talent. Il exerce en Alsace, plus loin dans la vallée du Rhône et peut-être jusque dans le Midi, une vie ambulante d'imagier qui migre aux beaux jours vers les lieux de pèlerinage bien achalandés. Sur les chemins, il se dira qu'il " aurait " tué son capitaine. Il quitte la France pour rejoindre l'abbaye de Saint-Maurice, en Suisse, où des chanoines l'attendent. On lui propose alors à lui, le lettré, d'apprendre à lire et à écrire aux analphabètes des vallées. Mais jamais il ne fera un bon maître d'école. Sa mission est celle d'un imagier de Dieu. La présence de cet étranger ne passe pas inaperçue dans la région, des gendarmes sont à la trousse du proscrit français. Il fuit en Savoie, sans laisser de trace pendant plusieurs années. C'est à l'automne 1846 qu'il réapparaît, amaigri. En possession de couleurs et de papier, le temps est venu pour lui de commencer sa mission. Il mendie sa nourriture qu'il paye en retour avec des images inspirées par le Très-Haut. Plus tard, il acceptera d'entrer chez ceux qui les lui commandent pour les réaliser plus à son aise. Il devient peintre mural et peintre de chapelle. Les gendarmes le recherchent toujours, mais il est sous la protection des autorités religieuses. Tout le monde a beaucoup d'admiration pour lui. L'homme a aussi d'autres talents. Il connaît la vertu des plantes. Improvisé médecin de campagne, il soigne ses "patients" avec une pharmacopée bien à lui. Durant plus de vingt ans, il sillonne les bois et les vallées, de village en village. Il meurt en 1871 à 67 ans, après une vie de sacrifice qu'il s'est lui-même infligée.

10/2020

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Edition

L'édition au XIXe titre siècle : acteurs, territoires, spécialités. Histoire et civilisation du livre, vol. XVIII

Sommaire / Contents - L'édition au XIXe siècle : acteurs, territoires, spécialités - J. -D. MELLOT, J. -C. GESLOT, "Editeurs et édition au XIXe siècle : un nouveau souffle historiographique ? " - Recensement et identification des gens du livre - F. BARBIER, "L'éditeur en pays allemands : la Saxe à l'époque moderne (milieu du XVIe - début du XIXe siècle)" ; J. -D. MELLOT, N. AGUIRRE, "Prosopographies d'éditeurs : apports et perspectives d'une entreprise pionnière, le Répertoire d'imprimeurs / libraires (vers 1470 - vers 1830) de la Bibliothèque nationale de France" ; M. -C. BOUJU, "Le Maitron des ouvriers du livre et du papier : enjeux, méthodologie et perspectives" ; F. VALLOTTON, "Cartographier le monde du livre en Suisse : outils, besoins et nouvelles attentes à l'ère numérique" ; W. KIRSOP, "L'Australie et l'Océanie" ; M. M. DEAECTO, "Les gens du livre au Brésil : outils, approches et perspectives de recherche" - Edition et territoires - P. SOREL, "L'édition en Bretagne au XIXe siècle" ; V. ALBERTI, "L'apport des archives privées à la connaissance des éditeurs corses au XIXe siècle" ; G. FEYEL, "De l'édition locale au service de l'édition parisienne. L'imprimerie Durand à Chartres (1822-1914)" ; V. SARRAZIN, "Pourquoi et comment se faire éditeur ? Les Degouy à Saumur, 1797-1830" ; L. GRANJA, "Les Garnier à Paris et à Rio de Janeiro : être éditeur en France ou en Amérique Latine ? " ; A. PEÑAS RUIZ, "Mujer, francesa e independiente en el comercio madrileno de libros del siglo XIX : el caso de Clémentine Denné Schmitz" - Spécialités éditoriales - C. de COURREGES D'AGNOS, "L'édition militaire au travers de deux portraits : les maisons Corréard (Paris) et Verronnais (Metz)" ; F. BERTRAN DE BALANDA (? ), "Robert "Emile" Babeuf et le Nain tricolore. Anamorphoses de l'opposition libérale dans les débuts de la Seconde Restauration" ; A. de BREMOND D'ARS, "Devenir éditeur à Paris sous la Restauration : l'itinéraire d'Eugène Renduel" ; D. LERCH, "L'éditeur lithographique Engelmann à Paris (XIXe et XXe siècles)" ; M. SABLONNIERE, "Pour un recensement des éditeurs de musique en France au XIXe siècle : les "marges" de l'édition musicale" - Etudes d'histoire du livre - J. -B. KRUMENACKER, "Un imprimeur lyonnais inconnu de la fin du XVe siècle : Jean Du Jardin" ; A. LEVY, J. K. FARGE, "Un unicum parisien à Toronto : l'Abbreviatio exponibilium de Gaspar Lax (1521)" , M. -D. LECLERC, "Lire et écrire dans l'almanach : François Domergue lecteur du Messager boiteux de Strasbourg (1847-1878)" ; F. WAQUET, ""Une petite affaire française qui ne reposait pas sur le profit... ". Les Cours de droit, éditeur de polycopiés" ; Y. BITTY, "La bibliothèque religieuse imaginaire de l'israélite français au XIXe siècle" - Livres, travaux et rencontres - Livres reçus 2021-2022.

12/2022

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Rhumatologie

PRP & Alternatives thérapeutiques en pathologie musculosquelletique

Ce premier livre du GRIIP (Groupe de Recherche International sur les Injections de Plaquettes) reflète et développe les présentations des orateurs de la première journée organisée à Paris en janvier 2023 par ce groupe de recherche formé d'experts internationaux concernés par le développement de la médecine régénérative en pathologie musculo-squelettique. Nous espérons qu'il sera suivi chaque année d'autres volumes traitant de l'actualité dans ce domaine en plein développement. Si "les" plutôt que "le" PRP dominent les sujets abordés, d'autres thérapeutiques sont abordées, alternatives ou compléments, dans le but d'apporter une stratégie thérapeutique efficiente, car dans ces pathologies complexes que sont l'arthrose et les tendinopathies, aucun traitement ne peut prétendre guérir seul et certaines associations peuvent être contreproductives. Le GRIIP est né en 2018 et officialisé en association début 2021. Le développement rapide depuis une dizaine d'années de l'usage des PRP, et plus généralement des traitements orthobiologiques, avait besoin d'un groupe dynamique, pluridisciplinaire et scientifiquement rigoureux ayant pour objectifs de définir leur place dans notre arsenal thérapeutique, d'obtenir une validation par les sociétés savantes des spécialités concernées et, si possible, une prise en charge par les assurances maladie afin que tous les patients puissent en profiter. Cet ouvrage auquel ont participé des auteurs de six nationalités différentes (Belgique, Canada, Espagne, France, Maroc et Suisse), de spécialités diverses (Biologistes, Chirurgiens orthopédistes, Médecins de médecine physique, Médecins du sport, Pharmacologistes, Radiologues, Rhumatologues et Spécialistes de la thérapie cellulaire) aborde les bases fondamentales sur les plaquettes, les facteurs de croissance et les cytokines impliquées dans ces processus de réparation tissulaire, puis traite de l'arthrose des membres et des tendinopathies. La place d'autres traitements comme les cellules stromales mésenchymateuses, l'acide hyaluronique, la toxine botulique et la corticothérapie locale, ainsi que celle des PRP en chirurgie orthopédique, en pathologie musculaire et rachidienne font l'objet d'une deuxième partie. Si ces traitements biologiques tardent à obtenir une reconnaissance malgré une large utilisation, c'est en partie parce que les études contrôlées et les méta-analyses aboutissent à des résultats contradictoires et en décalage avec la vie réelle. Les problèmes méthodologiques spécifiques à ces produits dans ces pathologies sont ainsi évoqués. Il faut remercier chaleureusement les auteurs, les relecteurs, les correcteurs, en particulier Frédérique Miot et notre éditeur, Sauramps médical, particulièrement Myriam Malvaut, d'avoir su mener à bien et à temps ce livre qui, nous l'espérons, saura intéresser un grand nombre de lecteurs en les aidant dans leur pratique quotidienne. Le Bureau du GRIIP et le Comité Scientifique. Qui sont les auteurs de "PRP & Alternatives thérapeutiques en pathologie musculosquelettique" ?

01/2023

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Sociologie

Travailler, lutter, diffuser. Archives militantes du Centre Grisélidis Réal de documentation internationale sur la prostitution, Genève

Pendant plus de trente ans de lutte et de mobilisation pour les droits des travailleuses et travailleurs du sexe, Grisélidis Réal, écrivaine, peintre et "courtisane révolutionnaire" , a recueilli méthodiquement tout ce qui avait trait de près ou de loin aux métiers du sexe, en Suisse et dans le monde entier. Articles de presse, correspondances, travaux de recherche, rapports, prises de position, comptes rendus de séminaires, de colloques ou de congrès, affiches, pamphlets, manifestes... Son ambition était de créer, chez elle, un "Centre international de documentation sur la prostitution" . A l'aide de sa photocopieuse, elle confectionnait des dossiers thématiques qu'elle mettait ensuite à disposition de toute personne intéressée par la thématique du travail du sexe. Pour Grisélidis, il était primordial que la réalité quotidienne et le vécu des travailleuses et travailleurs du sexe puissent être entendus. Cette collection basée à Genève est unique en Europe et couvre de larges zones géographiques, de San Francisco à Milan, de Londres à Genève, de New York à Paris. La publication contient un riche appareil iconographique, accompagné de textes proposant des perspectives variées, sur l'histoire du combat autant que sur la question de l'archive et du document dans un contexte contemporain. Elle souligne la dimension militante du fonds et son rôle dans la naissance du mouvement international pour les droits des TdS. Elle met également en valeur les pièces les plus emblématiques des archives et leur potentiel graphique, avec quelque 200 reproductions des images les plus importantes de la mobilisation des TdS depuis les années 1970, affiches originales, cartons d'invitation ou flyers provenant du monde entier. Les reproductions mettent en lumière le réseau et la solidarité internationale des TdS et de leurs allié. e. s dès la naissance du mouvement de lutte pour leurs droits, ainsi que la genèse et la création des premières associations de défense et de syndicats de TdS. Ces documents permettent d'illustrer le dynamisme de cet engagement, les avancées, mais aussi les difficultés et les souffrances de la lutte ainsi que la montée de politiques répressives, sous l'influence d'organisations abolitionnistes très puissantes que Grisélidis et ses pair. e. s n'ont cessé de combattre. L'ouvrage propose un regard international sur l'histoire de cet engagement avec l'intervention de différent. e. s auteur. e. s, chercheur. se. s, acteur. rice. s et militant. e. s. Parler de travail du sexe aujourd'hui, c'est évoquer les problématiques de migration, de droit du travail, des luttes LGBTQI+, des femmes dans l'espace publique, au centre des débats actuels.

10/2022

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Littérature française

Trancher les ailes des anges

"Virginie, debout derrière Olivier, pose la main sur son épaule et se penche pour lire sur l'écran d'ordinateur les dernières lignes qu'ils viennent d'écrire. - Je crois qu'on y est... dit-elle après un long moment de réflexion. Olivier hoche la tête tout en se laissant aller contre le dossier de son siège. Ses mains abandonnent le clavier, agrippent les accoudoirs dont elles râpent le tissu dans un long mouvement de va-et-vient, manière pour le journaliste d'extérioriser la tension de ces dernières heures. Il aura fallu moins d'une semaine pour en arriver là. Pour que sa vie, celles de Virginie, de Rachel, d'Hélène et de tant d'autres, basculent dans une folie meurtrière dont personne n'aurait imaginé, six jours plus tôt, qu'elle puisse frapper Valence. Les nerfs encore à fleur de peau, Olivier regarde sa consoeur. Doute ? Ultime hésitation ? - Tu penses comme moi ? On n'a rien oublié ? Tout est là ? - Oui, approuve-t-elle. Rien ne manque. Olivier sent bien que le ton de sa voix a changé. La colère y est perceptible. - Pourquoi hésiter encore ? poursuit-elle. Nous devons publier... maintenant ! Pour Hélène... Olivier se redresse, fixe l'écran de nouveau, laissant s'installer entre eux un silence oppressant. L'inconnu est devant eux ; le risque immense. Seul le journal Médiapart a accepté d'ouvrir ses colonnes aux fruits de leur enquête. Quelle déception que tous les autres titres nationaux - leur propre rédaction surtout, celle du Dauphiné Libéré - se soient défilés face à des faits d'une telle gravité ! "Quoi de plus normal" avaient-ils fini par conclure cyniquement. "Une presse subventionnée ne prend jamais le risque de froisser son prince ou son actionnaire majoritaire." Virginie accentue la pression de sa main sur l'épaule de son confrère. - Allez ! Vas-y ! Valide ! Pendant deux ou trois secondes d'une dernière hésitation, l'index d'Olivier reste immobile au-dessus de la touche ENTER de son clavier, avant de la frapper rageusement..."

07/2019

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Pédagogie

Questionner et valoriser le métier d'enseignant. Une double contrainte en formation

Comme toute formation, celle des enseignants doit composer entre deux logiques a priori contradictoires : accompagner les professionnels dans le développement de leurs pratiques, donc les conduire à se remettre en question, au risque de déstabiliser et de faire douter ceux qu'elle pretend former. Cette tension entre valorisation et questionnement - deux visées en apparence antinomiques mais en réalité interdépendantes-organise les entrées de cet ouvrage : comment reconnaitre les pratiques existantes sans pour autant les figer ? Comment les interroger sans les affaiblir, votre les paralyser, par excès de problématisation ? Comment la formation de praticiens réflexifs peut-elle conjuguer les savoir-faire existants et les perspectives de développement professionnel avec les différentes conceptions de l'expertise ? Les logiques qui sous-tendent certaines formes de questionnement et/ou de valorisation peuvent développer des conceptions de la formation et des modèles professionnels contrastés voire concurrents : par exemple, une version ancrée dans l'expérience des praticiens, réflexive, portée par les enseignants et leur permettant de définir leur professionnalité ; ou une autre davantage normalisée par la recherche et/ou le management, rompant avec la subjectivité des acteurs par l'objectivation de leur travail et de ses effets sur les élèves. Questionner les pratiques ou les valoriser, c'est donc-selon les contextes institutionnels et les politiques éducatives et de formation définir le métier et le statut de l'enseignant. Né d'une rencontre entre chercheurs belges, français, québécois et suisses, cet ouvrage n'a pas pour objectif de décréter la bonne manière de procéder, mais de prendre appui sur la diversité des contextes de formation pour faire émerger des variations et des régularités et ainsi interpeller la formation et, au-delà, le métier d'enseignant. Cet ouvrage s'adresse aux formateurs et aux enseignants-chercheurs qui travaillent sur la formation, la professionnalisation et le métier d'enseignant ainsi qu'aux praticiens curieux de mieux comprendre l'évolution de leur métier.

04/2019

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Poésie

Stèles

"Lorsqu'en 1909 Victor Segalen a l'idée de Stèles, il "cherche délibérément en Chine non pas des idées, non pas des sujets, mais des formes qui sont peu connues, variées et hautaines". Il va ainsi se servir de ce qu'il trouve pour traduire ce qu'il sent, et ce qu'il trouve, c'est la forme de la Stèle. Forme : dans tous les sens du mot, la masse dressée et ce qu'elle porte. Un rectangle allongé qui s'élève dans la campagne, dans un temple, à l'entrée d'une ville, sur le bord d'un chemin -, et un dict lapidaire, une épigraphe tracée au burin dans la pierre, qui vante les victoires d'un général ou la beauté d'une favorite. Ce sont ces deux définitions de la forme de la stèle que Segalen utilisera. Elles sont à lui : elles sont en Chine, au milieu du monde. [...] Voilà pourquoi la Chine n'est finalement ici qu'un alibi, qu'un prête-nom : l'exil le plus total, donc, qui se puisse concevoir. Et les Stèles elles-mêmes... A son ami Henry Manceron, Segalen écrit précisément : "Un pas de plus et la 'Stèle' se dépouillerait entièrement pour moi de son origine chinoise pour représenter strictement : un genre littéraire nouveau, - comme le roman, jadis, issu ou non d'une certaine Princesse de Clèves, ou de plus haut, en est venu à Salammbô, puis à tout, puis à rien du tout. Il est possible que plus tard, dans très longtemps, je donne un nouveau recueil de 'stèles' et qu'elles n'aient de la Chine même pas le papier". Et les Stèles elles-mêmes sont la forme rigoureuse que s'est taillée Segalen dans son habit de Chine, simplement pour dire. L'habit de Chine demeure, coloré, apparent, mais ce qui compte en filigrane du poème et ce qui nous occupe ici, c'est moins l'habit que le "patron". Et le "patron", la découpe, c'est la langue même de Segalen, neuve s'il en est. " Pierre-Jean Remy.

12/2015

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Poches Littérature internation

Une minute de silence

Dans une petite ville de la Baltique bercée par le rythme incessant des vagues, Christian, dix-huit ans, assiste à la minute de silence observée par tout le lycée en mémoire de Stella Petersen, professeur d'anglais morte en mer. A la fin de la cérémonie, Christian vole la photographie de Stella : avec quelques cartes, c'est le seul souvenir qu'il puisse garder de leur amour. Un amour qui ne dura pas plus d'un été. Un amour ponctué par les sorties en mer, les arrêts à la cabane de l'île aux Oiseaux et les instants magiques dans les bras de la jeune femme. De Christian nous savons qu'il travaille avec son père à l'établissement d'un brise-lames souterrain, qu'il n'est pas un très bon élève et que Stella est son premier amour. De la jeune professeur nous savons peu. Son père était aviateur bombardier pendant la seconde guerre mondiale, mais il a été fait prisonnier quand son avion est tombé. C'est un passé qui pèse sur elle. Christian fait des projets d'avenir dont Stella est le centre, mais Stella meurt, laissant tous les désirs, toutes les questions en suspens. Et c'est à ce mystère de l'inachèvement que s'attache Siegfried Lenz, dans une prose lumineuse conjuguant légèreté et précision, sensualité et sensibilité. La mer a toujours été un personnage essentiel des écrits de Lenz. Elle influence ici la manière même dont est écrit le roman : l'alternance des phrases longues et des phrases courtes, le mélange du " tu " et du " elle " par lequel Christian s'adresse à Stella forment une mélodie poétique dont le rythme rappelle de manière incantatoire celui des vagues qui finiront par emporter Stella. Lenz a écrit Une Minute de silence en 2008, il était alors âgé de quatre-vingt-deux ans. C'est un avant-dernier roman intimiste, presque onirique, sur le thème de l'amour et du mystère des sentiments, de la mort et de l'oubli.

04/2016

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Religion

Georges Bernanos. Un prophète pour notre temps

Au lendemain de l'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, Monseigneur Chauvet a relu Bernanos grâce aux conférences qu'il a données à la cathédrale. Un chemin spirituel fort utile aux croyants pour nourrir notre espérance et fortifier notre foi. Il nous propose ici une lecture spirituelle des trois grandes oeuvres de Georges Bernanos, un prophète pour notre temps. Au lendemain de l'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, seul sur le parvis, j'imaginais à côté de moi Bernanos en train de nous dire : " Réveillez-vous ! " Depuis de nombreuses années, je me nourris de sa pensée. Que de conférences faites au centre Bernanos à Paris, à la paroisse Saint-François-Xavier et pendant cinq ans à Notre-Dame de Paris ! Désir de la transmission d'un ancien professeur de lettres ? Sans doute ! Mais l'oeuvre bernanosienne est aussi un chemin spirituel qui peut aider les pèlerins que nous sommes sur la voie de la sainteté. Bernanos, c'est aussi saint Jean-Marie Vianney, le fameux curé d'Ars et sainte Thérèse de Lisieux, des amis qui consolent et relèvent. Vous ne trouverez pas à travers ces pages une biographie : il en existe déjà ; en revanche, je vous propose une lecture spirituelle qui je l'espère, rejoindra mes lecteurs. " Si nous venons à bout de notre tâche, ceux pour qui nous sommes nés et qui ne sont pas encore, tireront de nos doutes leurs certitudes, car de cette tentation du désespoir qui forme la trame de nos vies, le temps fera jaillir une nouvelle source d'espérance. " Notre monde a besoin de retrouver cette vertu théologale ; la mission de l'Eglise n'est-elle pas de former des sentinelles de l'espérance comme aimait le dire saint Jean-Paul II ? En reprenant et développant ici mes conférences sur Bernanos, je souhaite que mon lecteur puisse relire ces oeuvres (Journal d'un curé de campagne, Sous le soleil de Satan, Dialogue des Carmélites) qui sont prophétiques.

11/2020

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Religion

LE CHRIST DE LA PHILOSOPHIE. Prolégomènes à une christologie philosophique

La présence, latente et quelquefois voyante, du Christ dans les philosophies modernes, les grandes et les moindres, est restée littéralement inaperçue des historiens, occultée par les critiques, du moins jusqu'à il y a une trentaine d'années. Mais surtout un préjugé tenace s'attache au " Christ des philosophes " : la philosophie étant réductrice par essence, son Christ serait forcément rationalisé, sécularisé, comme en général les autres contenus de la foi. C'est cette double hypothèse, du silence et de la méfiance, que s'efforce de lever le présent livre, fruit de nombreuses lectures et préparé par des études plus analytiques. L'ouvrage n'est pas une série de monographies. Il vise un " Christ de la philosophie ", dont la physionomie s'ébauche à travers la diversité des portraits situés. Le schème directeur est l'hypothèse ou le problème d'une christologie qui puisse se présenter comme philosophique. De sorte que l'accent est mis partout sur l'épithète, afin que soient déterminées les caractéristiques existentielles et rationnelles d'un Christ et d'une christologie nécessairement émaciés par rapport à la richesse du dogme et de la théologie. La recherche procède en spirale, du moins philosophique au plus philosophique, jusqu'à ce que s'établisse, dans la philosophie chrétienne de Maurice Blondel, un équilibre, une stabilité, qui est le fait du panchristisme. C'est à quoi est consacrée la première partie, Heuristique, formée de six chapitres. La seconde partie (quatre chapitres) intitulée Topique examine, comme une application de l'hypothèse, quatre lieux majeurs, philosophico-théologiques, où s'exerce la christologie philosophique. Elle confirme par l'exemple les résultats positifs, quoique toujours menacés d'ambiguïté, de la recherche théorique. La Conclusion résume les différentes approches qui balisent le chemin ardu et périlleux de la théologie (ici la christologie) à la philosophie ; elle suggère même l'intégration d'une discipline christologique à l'encyclopédie des sciences philosophiques.

09/1990

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Droit

Jurisprudence et doctrine dans l'élaboration du droit de la responsabilité administrative

La présentation traditionnelle des rapports entre la doctrine et la jurisprudence est celle d'un dialogue fécond, d'un choeur à deux voix, mais sans que la part de l'une et de l'autre puisse être précisément mesurée. Or, seul le pouvoir normatif du juge est théoriquement concevable, puisque la création du droit ne peut provenir que d'une source formelle, en l'occurrence la juridiction administrative.
Dans la construction des régies relatives à la responsabilité des personnes publiques, en dehors de tout texte, le juge administratif a subi l'influence, souvent à son insu, des courants d'opinion de la doctrine tant universitaire qu'administrative. C'est donc suivant la méthode déductive qu'ont été posées les règles de la responsabilité administrative, sous l'influence de la doctrine. Celle-ci aura été naturellement moins perceptible, lorsque des textes particuliers ou des principes déjà éprouvés en droit administratif ou en droit civil auront inspiré le juge.
Dans ces hypothèses, le juge a opéré une déduction constructive dans l'interprétation des textes et il a recouru au raisonnement par analogie souvent suscité par la ressemblance des situations juridiques. Le phénomène de la jurisprudence n'apparaît qu'en second lieu après la réception et la reformulation des règles par la doctrine. La systématisation que les auteurs ont opérée inductivement à partir des règles posées par le juge a généré la Jurisprudence.
L'effort d'abstraction et de généralisation fourni par la doctrine, puis la conceptualisation et l'appréciation critique des règles par elle, contribuent à former la jurisprudence, telle qu'elle est connue. Le sens de cette dernière s'enrichit alors de la science du droit et ne se limite plus à la simple collection des décisions juridictionnelles. La réflexion conduit finalement à une remise en cause des sources matérielles et formelles du droit, l'importance de la doctrine dans la formation de la jurisprudence invitant à la ranger également parmi les unes et les autres.

02/1994

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Histoire internationale

Le jour où la Belgique a disparu. Retour sur un moment clé de l'histoire télévisuelle

Le 14 décembre 2006, la première chaîne de la télévision belge francophone présente une émission intitulée " Bye Bye Belgium ". Si la RTBF a clairement annoncé qu'il s'agissait d'une fiction, la forme de cette fausse émission d'actualité - le plateau du journal télévisé, son présentateur vedette, l'intervention d'hommes et de femmes politiques, des micro-trottoirs... - fait croire à de nombreux téléspectateurs que ce qui est annoncé - la fin de la Belgique et la déclaration d'indépendance de la Flandre - est une réalité qui justifie bien une édition spéciale du JT. La comparaison avec la fameuse émission de radio d'Orson Welles, qui annonçait, en 1939, la Guerre des Mondes, est évidente. Comment une chaîne de télévision publique a-t-elle pu réaliser une telle émission ? Imagine-t-on, en France, que le présentateur du JT de France 2, avec la complicité d'élus, puisse annoncer l'indépendance de la Corse ? Ou que dans la Russie de Poutine, la télévision tchétchène diffuse une fausse déclaration d'indépendance du Parlement ? " Bye Bye Belgium " opère une alchimie stupéfiante entre information et fiction. Véritable moment de gloire de la télévision, l'émission a provoqué une prise de conscience publique. Quant à la réalité qui a suivi, et dont la longue formation d'un gouvernement fédéral belge a été l'illustration, elle a, selon la formule consacrée, parfois dépassé la fiction. Un tel " traitement " a enflammé les débats sur le rôle de la télévision : on lui a reproché d'avoir manipulé l'opinion en propageant une fausse nouvelle, tout en lui reconnaissant une inventivité exceptionnelle ; on a critiqué la spectacularisation de l'information. En racontant la fiction de la fin de la Belgique selon un mode narratif, mais avec les moyens utilisés pour décrire des faits, " Bye Bye Belgium a ouvert un nouveau territoire télévisuel. Une nouvelle façon de raconter une histoire. Mais une histoire belge.

01/2012

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Autres médecines

Comprendre la médecine chinoise. La toile sans tisserand

Lors de sa parution aux Etats-Unis, The Web that has no Weaver a été salué de manière unanime : non seulement par les revues spécialisées en acupuncture mais aussi par la presse et les autorités académiques de plusieurs facultés de médecine : Le Professeur M. Schwartz (University of California - Berkeley) : "Il s'agit d'un exposé lucide, pénétrant au coeur de la théorie et de la clinique médicales traditionnelles chinoises. Avec son souci du détail et sa méticulosité, ce livre sera sans nul doute le compagnon obligé du praticien. Cependant, son style simple et imagé le met tout autant - et de manière agréable - à la portée du grand public. En outre, il guide les premiers pas du lecteur parmi les principes de base de la philosophie chinoise traditionnelle qu'il parvient à démystifier en comparant le meilleur de ce que la Chine et l'Occident nous proposent dans leur vision du monde. Intéressant, profond... et important !" Le Docteur P. Epstein (Harvard Medical School) : "Un progrès de taille sur la voie de l'intégration synthétique des théories médicales occidentales et orientales. Une occasion, pour chaque praticien, d'élargir sa compréhension des causes et du traitement des maladies". Le Docteur J. Lieff (Boston University School of Medicine) : "Un ouvrage fondamental, tant pour les professions médicales que pour le grand public. Puisse chacun s'imprégner de ses conclusions !" The Houston Chronicle (un hebdomadaire américain) : "Comprendre la médecine chinoise : une entreprise bien ambitieuse et singulière ! Le livre de Kaptchuk - très bien documenté - reste agréable à lire et accessible à tous : même sans connaissance particulière de la langue et de la pensée chinoises." The Journal of Chinese Medicine (Angleterre) : "La sortie d'un livre d'une telle qualité créa l'événement parmi les patients, les étudiants et les praticiens de la médecine chinoise. Historiquement, ce fut le premier ouvrage en anglais sur le sujet et il reste, depuis sa parution, parmi les plus intéressants."

01/1994

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Romans historiques

Simon Simon, migrant malgré lui

Pourquoi la vie de cet homme est si émouvante et captivante à connaître aujourd'hui ? Sans doute parce que de le suivre sur les routes de l'exil, de l'Irlande du Nord où il est né en 1831, au Québec, puis en France où il deviendra suppléant militaire sur les champs de bataille plus ou moins glorieux de Napoléon III ; c'est assister aux événements religieux, sociaux, politiques et militaires d'une époque pas si lointaine. C'est aussi partager le désarroi d'un témoin désarmé devant l'ambition démesurée d'un Empereur qui par ses guerres en Algérie, en Italie et en Crimée, n'apportera que grandes souffrances et désillusions. Cependant, si les aventures et mésaventures de Simon SIMON l'amèneront surtout à constater que la vie humaine a rarement grande valeur, il découvrira aussi que l'amour et l'amitié peuvent faire des miracles. Plusieurs fois chassé de chez lui, menacé de mort, poursuivi par la jalousie et la haine, il n'abandonnera jamais. De sa naissance à sa mort il tombera et se relèvera chaque fois, comme tous ces héros que l'on aurait aimé connaître. Ce roman n'est ni une pure fiction ni un récit historique. Ce n'est pas non plus un thriller, bien qu'il puisse en être un. C'est une compilation d'écrits réunis dans des carnets de voyage, transmis de mère en fille, par trois générations de SIMON. Des Irlandais du Nord, devenus migrants malgré eux ! Après des études à l'Ecole de journalisme du Louvre, Denise Parisse devient Rédactrice en chef adjointe à Nade-Lisette (Groupe Bayard Presse). Elle travaille ensuite à Jeune Afrique, puis dans différents journaux avant d'intégrer le Groupe Expansion comme Rédactrice en chef de l'Entreprise, un mensuel pour les dirigeants de PME/PMI. Aujourd'hui à la retraite, elle travaille pour des journaux d'Associations et écrit un premier livre autobiographique intitulé Cité du Souvenir. Elle partage avec Simon SIMON, migrant malgré lui un vibrant hommage à son histoire familiale.

09/2020

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Policiers

A poil en civil

Tony Zank, minable malfrat constamment allumé au crack, a perdu quelque chose de très précieux qu'il avait pourtant dissimulé dans une cachette à toute épreuve : sous le matelas de sa mère, pensionnaire d'une maison de retraite dans la petite ville du Haut-Marilyn, au sud-ouest de Pittsburgh. Flanqué de son comparse Mc Cardle (surnommé " le Dino noir " en raison de la couleur de sa peau et de sa ressemblance par ailleurs frappante avec Dean Martin), il n'hésite pas à employer les grands moyens pour récupérer son bien : il suspend la vieille dame par les pieds à la fenêtre jusqu'à ce qu'elle prononce le nom de son infirmière, Tina Podolsky, qui a dû faire main basse sur l'objet en changeant les draps... Tina a bien des soucis : elle vient de se débarrasser de son mari d'une manière suffisamment brutale pour que l'intervention de la police ne puisse être évitée. La police, c'est l'inspecteur Manny Rubert qui, lui, a un problème existentiel : il hait les flics au moins autant qu'il se hait lui-même d'en être un. Une situation impossible quand on a le coup de foudre pour la meurtrière. Et comme si les choses n'étaient pas assez compliquées, Tina confie à l'inspecteur l'objet hallucinant découvert sous le matelas de madame Zank : une photo des testicules du président George W. Bush, sur lesquels est dessiné au marqueur un visage lunaire, un visage qui semble sourire à la bouche de Madame le maire du Haut-Marilyn... Inutile de le dire, pour récupérer un tel cliché ou se l'approprier, tout le monde est prêt à tout. Politiciens, truands, policiers, toubibs véreux, médias, Jerry Stahl tire à vue sur une Amérique en train de perdre les pédales, dans ce roman aussi féroce que réjouissant. Depuis Harry Crews, on n'avait pas vu un univers aussi baroque et survolté, une fable d'une telle noirceur, saluée avec enthousiasme par James Ellroy et Nick Tosches.

05/2005

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Littérature française

Naufrage en deçà des entrailles des Océans

Ce roman retrace la jeunesse malheureuse de Josepho. Il naquit dans la petite bourgade de Firsanovka, en Crimée, en 1885. Il devient orphelin à part entière dès l'âge de sept ans. Son oncle le place chez les "Gunther" les charbonniers du quartier. Josepho va connaitre les plus grandes misères que l'on puisse affliger à un enfant de son âge. Il va devoir devenir rentable, ramoneur le jour, ménage le soir. Il dort à même le sol, sans nourriture et battu. Il fugue et trouve refuge auprès de vieilles personnes, mais le charbonnier le retrouve, la vie de Josepho est à l'apogée du cauchemar. Un oncle de retour d'Autriche le délivre du joug des Gunther et le prend sous sa tutelle, une vie heureuse commence pour Josepho. Cet oncle le comblera de bienfaits, Josepho aime la mer et veut devenir marin, Daniel, son oncle se marie avec Eva, une riche veuve, sa fille Myriam aime la compagnie de Josepho qui ne pense qu'à la marine. Il réalise son rêve et est engagé comme mousse, il fera de nombreux voyages en mer et à chaque période de repos, il retourne auprès des siens, il est sollicité par Eva pour prendre les commandes de ses usines et d'épouser Myriam, mais, seul la mer le passionne. Les multiples épreuves de son dernier voyage feront qu'il abandonnera la marine. Il retourne au pays avec la ferme intention d'épouser Myriam. Mais, il a une désagréable surprise, le jour de sa visite, fut celui de la fixation de la date de mariage de Myriam avec un jeune ingénieur. Eva ne voulant pas que Josepho joue les troubles fêtes lui recommande de quitter le pays, Myriam apprenant le retour de Josepho, va à sa rencontre, elle veut le suivre pour l'Angleterre, pour ne pas créer une scission entre Eva et sa fille, il refuse et c'est avec peine qui quitte Yalta pour Londres... . La suite se trouve à la fin du roman.

04/2016

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Littérature étrangère

Le rose Tiepolo

Toute sa vie, Tiepolo aura peint sur commande pour les églises et les palais, couvrant de fresques jusqu'aux vastes plafonds de la Résidence de Würzburg ou du palais royal de Madrid. Dans son oeuvre s'anime toute la vie d'une époque - le dix-huitième siècle - qui l'admira sans se préoccuper de le comprendre. Il ne fut que plus facile à Tiepolo de lui échapper, et de livrer son secret à ses seules gravures, trente-trois Capricci et Scherzi. Chacune est comme le chapitre d'un roman noir, éblouissant et muet, peuplé de personnages hétéroclites et déconcertants : éphèbes épanouis et Orientaux ésotériques, Satyres et Satyresses, hiboux et serpents - et même Polichinelle et la Mort. De page en page, nous les retrouvons côtoyant Vénus, le Temps ou Moïse, Armide ou la cohorte des anges, Cléopâtre ou Béatrice de Bourgogne : une foule bigarrée, une troupe de bohémiens itinérants, cette " tribu prophétique aux prunelles ardentes " dont parle Baudelaire. Plus qu'un brillant intermède dans l'histoire de la peinture, l'art de Tiepolo fut une manière à travers laquelle les formes se manifestèrent, un certain style dans le déploiement de leur défi. Ses figures révèlent une fluidité sans effort ni obstacle. Toutes accédaient au ciel sans oublier la terre, incarnant une dernière fois la vertu suprême de la civilisation italienne : la sprezzatura. Nul mieux que Tiepolo ne sut donner à voir ce que Nietzsche appelait " l'Olympe de l'apparence ". Après La ruine de Kasch (1987), Les noces de Cadmos et Harmonie (1991), Ka (2000) et K. (2005), Le rose Tiepolo se présente comme le cinquième volet d'une oeuvre en devenir, dont les différents moments, fortement articulés entre eux, élaborent les matières les plus diverses, sans qu'aucun ne puisse être assigné à un genre établi. Le présent ouvrage, entre récit et essai, est enrichi de plus de quatre-vingts illustrations faisant contrepoint au texte, et réalise une véritable osmose entre l'image et le mot.

05/2009

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Littérature étrangère

D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds. Chronique famililale

"Elle est plus belle que tout ce qu'il a pu voir et rêver jusque-là, à cet instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d'un peu de courage et de virilité, pourtant il ne fait rien, comme s'il se débattait avec un ennemi plus grand que lui, plus fort aussi, c'est insupportable, il serre à nouveau les poings, récitant inconsciemment son poème d'amour. Elle s'en rend compte et lui dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe, alors tu sauras que je t'aime". Ari regarde le diplôme d'honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l'aéroport de Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le poussent à quitter sa maison d'édition danoise pour rentrer en Islande. Mais s'il ne le sait pas encore, c'est vers sa mémoire qu'Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norofjörour, de son enfance à Keflavík, dans cette ville "qui n'existe pas", et vers le souvenir de sa mère décédée. Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d'histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l'ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d'autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c'est précisément à ce croisement de la folie et de l'érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.

08/2015

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Ethnologie

Ethnologie de la porte. Des passages et des seuils

La porte ! Combien de fois ne l'avons-nous pas dit ou entendu et combien de fois la passons-nous par jour ? Savons-nous vraiment ce qu'est une porte et jusqu'où elle nous mène ? Tout le monde s'accordera pour reconnaître que dans sa définition même elle implique l'existence d'un "dehors" et d'un "dedans", de l'ouvert et du fermé, du bien-être et du danger, et que toute porte utilisée déclenche une philosophie du monde. Des Magdaléniens à nos portes actuelles nous n'avons cessé de la réinventer et de l'utiliser pour des causes différentes au point que l'on peut se demander quelle folie nous a pris pour rendre cette barrière à la fois si simple et si complexe. Les portes antiques ont définitivement marqué nos imaginaires, tout comme les ponts-levis du Moyen Âge. Les portes c'est aussi l'incroyable étiquette de la Cour, les octrois, les frontières, tout ce qui nous empêche et nous régule, sans compter les hommes qui les tiennent : Suisses, portiers, concierges, domestiques, mais aussi le décorum, les pompes mortuaires et les terribles portes de prison. Aujourd'hui fini les gonds, et à nos portes rivalisent désormais codes et cambrioles. Par leur essence même, portes, passages et seuils expriment les cultures : c'est ainsi qu'en Afrique les Jnouns font concurrence à Eshou et que les serrures dogons reflètent encore l'âme de leurs maîtres, que la Chine oriente toujours ses portes en s'occupant du Ciel alors que le Japon les construit en papier. En Océanie ce sont surtout les tabous qui gardent les portes pendant qu'en Amérique au-delà des malocas, des tipis et des iglous, elles sont devenues héroïnes de feuilletons télévisés. Dans cet ouvrage savant où le terrain et l'humour le disputent au livresque, où l'auteur fait, avec brio, part égale à l'écriture, à l'histoire et à l'ethnologie, les portes, les passages et les seuils apparaissent autant incontournables qu'inexorables dans notre vie de tous les jours.

08/2012

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Critique littéraire

Molière

Molière n'a pas laissé de confidences. Pas une lettre, pas un mot. Il a près de quarante ans quand il commence à faire parler de lui. Sa vie et son œuvre font scandale. On l'accuse de ruiner la religion, la famille, la morale. Et d'avoir épousé la fille de sa maîtresse, - sa propre fille... Qui ne se priverait pas de le cocufier abondamment. Ses ennemis forgent sa légende noire, ses amis une légende dorée. Cette biographie les replace enfin dans leur contexte. En les prenant au sérieux, sans les tenir pour vraies, en les présentant au lecteur pour qu'il puisse juger à son tour. A ces légendes, il est temps de substituer l'histoire, retrouvée dans des documents sûrs. On sait maintenant où, quand, comment, avec qui Molière a créé l'Illustre Théâtre, et qu'on l'a jeté en prison. A la sécurité du maître-tapissier Poquelin, il a préféré l'aventure avec la tribu des Béjart. On le retrouve avec eux en province, vivant à l'aise au sein d'une troupe protégée par de grands personnages, qui tirent de leurs fonctions dans les instances régionales des subventions et des facilités pour les comédiens. Conti n'intervient qu'en dernier. Grand succès pour Molière de retour à Paris. Grâce à ses propres pièces, car ses autres créations sont des échecs. Le voilà obligé d'écrire. A la ville, son théâtre devient malgré lui un théâtre comique, un théâtre Molière. A la cour, il invente pour le roi des pièces à grand spectacle. Cela diminue ses recettes, car les rires du parterre, dont les fêtes de la cour le tiennent éloigné, rapportent plus que la faveur d'un roi qui, finalement, privilégiera Lulli et l'opéra contre Molière et ses comédies-ballets. Molière a réussi. Il est riche, fêté, adulé, contesté. IL est malade. Il meurt jeune, quasiment sur la scène. Provocateur, il a suscité les passions. C'est la première idole des temps modernes. Il en a eu la gloire et la fragilité.

07/1998

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Religion

Ordo missae, forme extraordinaire de la liturgie romaine : latin-français (rite dit de saint Pie V) selon l'édition promulguée par le bienheureux Jean XXIII en 1962. Latin-français (rite dit de saint Pie V) selon l'édition promulguée par le bienheureux Je

Ordinaire de messe Latin-français selon la forme extraordinaire de la liturgie romaine (Rite dit de saint Pie V), selon l'édition promulguée par le bienheureux Jean XXIII en 1962. Nihil obstat par M. Dupuy le 8 février 2008 Cet ouvrage propose les textes de l'Ordinaire de la messe, l'ensemble des préfaces, les Kyriale les plus utilisés, quelques chants caractéristiques des différents temps liturgiques (tout cela en encre noir) ainsi que les rubriques essentielles de la messe solennelle et de la messe chantée (en encre rouge). Préface du Cardinal Castrillon Hoyos, président de la commission pontificale Ecclesia Dei, qui souhaite "que beaucoup de fidèles puissent ressourcer ainsi leur vie spirituelle avec des textes liturgiques, qui remontent en grande partie à Saint Grégoire-le-Grand et qui ont contribué à former tant de saints au cours de l'histoire de l'Eglise." Cette nouvelle édition a permis un ajout : les textes de la messe de mariage ainsi que les textes de la messe de funérailles. Nous avons également complété les partitions en fin d'ouvrage. L'accueil bienveillant reçu par ce volume a rapidement épuisé la première édition et en permet ainsi une nouvelle, corrigée et augmentée des textes de la messe de mariage et de celle des funérailles. Nous remercions tous ceux qui ont bien voulu nous faire part de leurs remarques constructives. Puisse ce volume servir la gloire de Dieu et la sanctification des âmes. Le texte latin, seul, pouvant être utilisé dans la liturgie, la traduction que nous donnons ici vise uniquement à sa bonne compréhension, d'où son caractère assez littéral. En modifiant les tournures désuètes et en remplaçant les mots inusités de nos jours, nous avons pris, pour les textes scripturaires, la traduction du Nouveau Testament sur la Vulgate, approuvée par l'archevêque de Cambrai en 1665 ; pour la messe de mariage, la messe de funérailles et l'absoute, nous avons consulté, sans l'adopter en son entier, la traduction de deux missels du milieu du XIXe siècle.

11/2009

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Critique littéraire

Un joli monde. Romans de la prostitution

Gustave Flaubert a confessé qu'il ne pouvait pas voir passer une prostituée sur le boulevard sans avoir un battement de cœur. Le destin des " filles publiques " lui chatouillait l'âme. Etrange miroir que celui que lui tendaient leurs décolletés et leurs lèvres peintes : " Il se trouve, en cette idée de la prostitution, un point d'intersection si complexe, luxure, amertume, néant des rapports humains, frénésie du muscle et sonnement d'or, qu'en y regardant au fond le vertige vient, et on apprend là tant de choses. " Au XIXe siècle, présentes au cœur des villes, et pas seulement dans les bas quartiers, offertes sur le trottoir ou enfermées dans des bouges, elles habitent les rêves et les obsessions. Un joli monde est une anthologie consacrée aux filles les plus modestes, celles de basse condition, figures de la rue ou de la maison close, promises aux plus extrêmes des solitudes. Beaucoup d'écrivains les ont fréquentées, aimées parfois, peintes souvent dans les pages de leurs livres. Suffisamment en tout cas pour que l'on puisse parler d'" écrivains de filles ". Un certain nombre d'entre eux, Maupassant, Jean Lorrain, Charles-Louis Philippe, J.-K. Huysmans ou Léon Bloy, pour n'en citer que quelques-uns, ont pris les filles publiques pour héroïnes. Ils ont sondé la vérité de leurs personnages de l'intérieur, bien au-delà de leurs apparences de simples objets sexuels, s'attachant parfois, comme Edmond de Goncourt, à faire œuvre de médecin, de savant ou d'historien. Un joli monde a aussi convoqué quelques hommes de lettres remarquablement oubliés, tels Paul Adam (Chair molle) ou Eugène Montfort (La Turque), et des écrivains francophones, comme Georges Eekhoud, qui a illustré avec force les bas-fonds du " riddeck " d'Anvers. Des documents d'époque font écho à ces textes de fiction qui tous nous parlent de l'amour et de sa profanation.

01/2008

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Droit

LES FUSIONS DE SOCIETES COMMERCIALES. Prolégomènes pour un nouveau droit des rapprochements

Pour s'adapter au marché plus vaste issu de la construction européenne, les entreprises ont l'impérieux besoin de croître. Dans ce contexte, et en dépit d'une récente réforme en France, la fusion s'avère paradoxalement très peu usitée face à d'autres modes de rapprochements largement préférés. Le fait est que la liste des fusions qui ont échoué est plus longue que celle des fusions réussies. Au vrai, en réalisant une concentration absolue la fusion des sociétés génère de nombreux risques. Pour les intérêts les plus menacés, des protections sont certes aménagées, mais elles se heurtent à la concentration requise, et réciproquement. Une des raisons est sans doute que la théorisation doctrinale classique de la notion de fusion n'est pas pleinement satisfaisante. Le droit qui régit la fusion en Europe tend à l'assimiler à une succession alors qu'elle semblerait davantage se rapprocher du mariage : il s'agit moins de trouver un successeur à un patrimoine devenu vacant, que de trouver un partenaire pour se renforcer. A partir de ce constat, une nouvelle approche est proposée : pour que chaque catégorie puisse faire valoir son point de vue et adhérer au rapprochement, on ne doit plus chercher à contraindre au nom de l'intérêt général, mais chercher à séduire, en avançant les gains de chacun dans la recherche d'un intérêt commun. En résumé, la transmission universelle doit céder le pas au contrat. Cela suppose non seulement moins de réglementation contre plus d'autonomie de la volonté, mais aussi un nouvel état d'esprit et certains contre-pouvoirs... Après avoir recensé les nombreux écueils qui menacent une telle opération, l'auteur propose toute une série de solutions pratiques immédiatement exploitables. Par ses multiples aspects, cet ouvrage intéressera aussi bien les universitaires que les chefs d'entreprise, les avocats d'affaires, les banquiers des départements fusion & acquisitions, les notaires, les experts comptables...

04/1994

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Développement durable-Ecologie

Reverdir le Sahara

Un ouvrage porteur d'espoir pour l'Afrique mais aussi pour le monde entier. Il ne s'agirait pas d'un miracle, c'est une question de volonté à mettre en oeuvre. Ce livre fait office de pionnier en matière de prise de conscience et de proposition de solutions concrètes. Refertiliser massivement le Sahara est une planche de salut pour les problèmes lancinants de l'Eurafrique et du monde. Cette plateforme de résolution des questions de climat, de chômage et de migrations surgit dans son ampleur et sa faisabilité. C'est bien là que se jouera un tournant majeur de ce siècle, sur les terrains sociétaux, techniques, agricoles et culturels. Les institutions internationales y joueront un rôle. Il est crucial d'en prendre conscience le plus tôt possible. Cet ouvrage présente des opérations de reverdissement effectuées, en cours d'exécution, en projet, ou à l'état d'idées. Leur réussite et leur pertinence est prise en considération. Le Sahara fut vert il y a seulement 5500 ans. L'homme joua un rôle majeur dans sa désertification. Ce rôle peut s'inverser si nous le voulons. L'eau douce est à proximité. La formation de l'humus, puis graduellement la mise en action de l'agroécologie seront les bases de la refertilisation. Les moyens de ces actions, actuels ou en projet, sont décrits dans cet ouvrage. Cela paraît une gageure insurmontable au vu de la situation d'insécurité entre autres dans certaines zones. Pourtant, des chantiers sont en cours, portés par des populations qui y croient et qui y travaillent. Ce sont eux qui induisent la pacification, plus durablement que les armées locales ou étrangères. Le projet est de multiplier ces chantiers par milliers ! Les moyens financiers d'une action de fertilisation seront créés. La réorientation se fera. Cela devrait ressembler à un effort de guerre. Ces retournements sont en gestation. Puisse cet ouvrage contribuer à les accélérer.

10/2019

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Penser l'écologie

Devenir vivants

Une invitation lyrique et pertinente à vivre une nouvelle manière d'être au monde " Notre monde suffoque. Covid-19, réchauffement climatique, sixième extinction de masse, pollution atmosphérique... le monde suffoque d'une exploitation sans limites, d'une course effrénée aux richesses de la terre. Les sols s'appauvrissent, la biodiversité recule, des espèces disparaissent. Course au rendement, course contre la montre. Tout s'accélère. Nous vivons à l'heure du présentisme. Que l'on se situe d'un point de vue social ou environnemental, l'urgence semble bien de construire un monde qui respire. Qui aspire à de nouvelles relations entre humains certes, mais aussi avec le reste du vivant. Modifier nos manières d'être et de faire ne peut se réaliser ni même se concevoir sans remettre en question les paradigmes et les croyances qui ont conduit à une telle situation. Et l'un d'entre eux, aussi surprenant que cela puisse être, est celui de Nature, que la Modernité occidentale a forgé pour mieux exploiter la terre et une large part de l'humanité. Cet essai est une invitation à renouer avec notre condition cosmique pour dessiner une manière d'être au monde en vibrant avec le tout-vivant. Disons-le tout de suite, il ne s'agit pas tant d'être en harmonie avec le cosmos qu'en éveil, à l'écoute, dans l'attention. D'entrer en résonance et de transformer l'écologie, étymologiquement " logos de la maison, du foyer, de l'en-clos ", en une échologie pour sortir de soi, de chez soi, et habiter pleinement le monde et le cosmos, dans une relation de résonance, afin de faire monde(s). Nous ne sommes pas hors de l'univers ni dans l'univers. Nous sommes l'univers. Il est en nous et nous sommes en lui. Vivre pleinement, c'est ainsi entrer en relation pour être. " Séverine Kodjo-Grandvaux

02/2021