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Tony Chafer

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Livres 3 ans et +

Le voyage de Samy Bear. Avec 1 CD audio MP3

"Ce sera un long voyage, mon garçon. Prends ce banjo ; la musique chassera ton ennui. - Tu m'apprendras ? - Ecoute tomber la pluie. C'est elle qui t'enseignera". Une histoire poétique racontée par Cali sur des musiques aux sonorités country-folk. Samy Bear est un enfant différent ; un être à l'apparence d'ours dans un monde d'humains. Un jour, il le sait, il partira ; loin des rires et des sarcasmes. Pendant de longs mois Samy travaille à la construction de son bateau, tout en apprenant à jouer du banjo. Un instrument offert par sa chère Mrs Brown et qui a le pouvoir de faire tomber la pluie. Au cours de son périple, Samy Bear fera plusieurs rencontres décisives ; comme cet homme qui avait rêvé d'être un géant. Un matin, à son réveil, son voeu avait été exaucé. Et la Terre était devenue si petite qu'il l'avait visitée en un éclair. Il avait réalisé en un jour ce que demandait une vie entière. Voyage initiatique, conte poétique, cette histoire, en plus de traiter de la différence, nous parle d'une utopie, d'un idéal. Cette quête que Samy Bear poursuit nous renvoie à nos propres quêtes, que l'on oublie bien souvent en grandissant. Ce texte nous enseigne que quelles que soient les expériences que réserve la vie, nous devons garder à l'esprit nos rêves d'enfant. Un voyage musical Texte et images seront portés par des musiques aux sonorités folk, country, avec des touches irlandaises. A la mélodie du banjo de Samy Bear viennent se mêler des sons de guitare, harmonica, flûte, violoncelle, guimbarde, bouzouki... Un mélange riche en couleurs pour un voyage musical raconté par le chanteur Cali.

10/2019

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Critique littéraire

Guerre et Paix de Tolstoï au point de vue militaire

Il y a exactement cent-cinquante ans paraissait Guerre et paix, l'oeuvre magistrale du comte Tolstoï. L'exploration de ce monument littéraire, qui n'apparaît guère au profane que comme une alternance de scènes de batailles et de saynètes mondaines, nous permet pourtant de pénétrer au coeur de la philosophie tolstoïenne à travers une certain nombre de problématiques intemporelles. L'Histoire a-t-elle un sens ? , se demande tout d'abord l'auteur, avant d'y répondre par la bouche du prince Volkonsky avec la notion de "fatalisme historique" . Cette question conduit Tolstoï à s'interroger sur la possibilité d'une "science de la guerre" , question résolue par la négative ce qui l'oppose à la plupart des penseurs militaires de son époque, de Clausewitz à Jomini, dont les personnages apparaissent d'ailleurs dans le roman. Le débat philosophique continue ainsi tout au long de l'oeuvre, débat qu'il serait vain de résumer ici. Le général Mikhaïl Ivanovitch Dragomiroff (1830 - 1905), contemporain de Tolstoï et écrivain militaire reconnu dans la Russie tsariste et dans les milieux militaires français, nous fait part ici de son analyse de Guerre et paix. Il le fait sous un double point de vue : celui de la description des scènes de guerre, et celui de la philosophie sous-jacente au roman. Le ton est sans concession, notamment à l'égard de l' "unilatéralité " tolstoïenne, mais il ne peut finalement que s'accorder avec le grand écrivain sur le rôle central des forces morales à la guerre. Dragomiroff, qui écrit en 1868, fait ainsi écho à Ardant du Picq, dont, l'oeuvre posthume, les Etudes sur le combat, paraîtront en 1880. Cette insistance sur les forces morales trouvera un écho favorable dans la France d'avant 1914, marquée par l'idéologie de l' "offensive à outrance" théorisée par le colonel de Grandmaison.

11/2015

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Littérature française

L'usine

Ne pas tomber dans le voyeurisme quand on écrit sur le monde (lu travail demande du doigté. surtout quand il "animalise les hommes" pour en faire "des automates, de simples rouages, des brutes sans autre horizon que la paie du samedi, la soupe du soir, l'amour à la va-vite du samedi soir et la partie de cartes du dimanche". Jean Pallu relève le défi avec brio en 1931. En treize récits, il compose en creux le portrait de L'Usine et de ses travailleurs pour façonner une communauté et un lieu de vie. Au moment où se posait la question de l'écriture du travail, Jean Pallu choisit d'apporter un témoignage de première main, lui, le prolétaire pointant tous les matins à la fonderie. Il parvient d'emblée à raconter le peuple à l'ouvrage avec ces textes qui sont autant de vies dévoilées que suggérées. Dans le large panorama de ce film donnant à "voir le peuple", ce premier livre s'inscrit clans l'air du temps des années 1930 où la figure de l'ouvrier s'imprime durablement dans l'inconscient collectif. L'usine, traitée en objet symbolique, révèle la peine des hommes et l'aliénation du prolétariat au quotidien. L'Usine procure un véritable plaisir de lecture par un style associant une écriture fluide, sans emphase ni effets, sachant tenir à distance aussi bien le ton journalistique que la condescendance. Louis Guilloux écrit dans Europe en octobre 1931 : "Je donne son livre comme un des plus beaux qui aient été écrits depuis longtemps sur la vie des travailleurs... Ces courts récits, ces tableaux pathétiques ont tous le même centre : le travail... En un mot, c'est un livre de tout premier ordre".

02/2018

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Littérature française

Eclats de vie. Histoires persanes

"Eclats de vie", comme ces nombreuses vies disséminées aux quatre coins du monde dont la genèse est l'"Exil" Exil des uns, qui ne nous touche plus, tellement c'est devenu courant. Exil des autres que nous ne connaîtrons sûrement jamais. Exil, qui arrache à la vie, aux repères, aux racines, à la famille et aux amis, des milliers de personnes chaque année, ne laissant à celui qui le vit que le souvenir d'une image, le regret d'une période, le soupir d'un songe encore bien réel. Des trajectoires si intensément remplies de bribes de mémoire, de morceaux incertains qui envahissent par instants les individus, pour les laisser là, las de ne pouvoir reconstruire le puzzle (parfois tragique) de leurs vies. Pourtant, Emma, Najmeh, Homa, le fait avec tendresse, simplicité et douceur. Son ton n'est ni triste, ni grave. Il est. Possédée par un passé onirique mais palpable, elle s'empare d'une anecdote, d'une image sortie de nulle part, pour dessiner les contours d'une réalité, la sienne. A travers la voix d'une fillette, d'une adolescente puis d'une jeune femme, ce sont des histoires ordinaires qu'elle partage. C'est aussi l'histoire de bien d'autres personnes : celle d'une génération, celle d'Iraniennes, celle d'exilées, celle d'individus oubliés, celle d'une altérité si familière c'est peut-être aussi la vôtre. Mais avant tout, ces histoires plurielles font partie d'un ensemble plus large et plus global. Chaque récit de vie, témoignage, lettre ou souvenir, contribue à écrire, et récrire l'Histoire... Dans ces lieux de silence et d'images inventées, ces nouvelles participent à la mémoire et nous donnent à entendre un air d'ailleurs.

02/2014

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Cinéma

Marlon. Mon amour, ma déchirure

Une seule femme a bien connu Marlon Brando. Ils se sont aimés et déchirés, pour la première fois elle raconte... Tarita est née à Bora Bora, fille du paradis de la Polynésie. Ils se rencontrent en 1960 lors du tournage des Révoltés du Bounty : Marlon Brando ? Je ne savais pas qui c'était... On disait qu'il était très connu, là-bas, en Amérique, mais moi son nom ne me disait rien... Marlon a trente-six ans et déjà un passé de star pour avoir joué dans Un tramway nommé Désir, L'Équipée sauvage, Jules César, Sur les quais, Le Bal des maudits. Tarita, elle, n'a que dix-neuf ans et elle ne sait pas que leur existence va basculer pour toujours. Marié déjà deux fois, il va divorcer pour elle. Mi-ange, mi-démon, Marlon est tourmenté, souvent triste, secret, parfois violent. Pourtant leur destin est scellé, elle ne cessera jamais de l'aimer. Jamais. Ils auront deux enfants ensemble : un fils, Teihotu, et une fille, Cheyenne, qui connaîtra un destin tragique. Marlon lui avait interdit de dire Je t'aime tout au long de leur vie, mais à la mort de Cheyenne, c'est lui qui avouera : Je n'ai jamais cessé d'aimer Tarita ! Et quand elle lui a expliqué, le jour de ses soixante-dix-neuf ans, qu'elle voulait écrire leur histoire pour essayer de la comprendre, il lui a répondu : C'est bien, Tarita. Écris ton livre. Ce livre nous révèle le portrait inédit d'un immense acteur brisé par son propre succès ; le choc de deux mondes - la folie d'Hollywood et le regret d'un paradis perdu - ; et le cheminement d'un amour impossible... mais absolu. Un livre fort, très surprenant, et totalement bouleversant. Un document exceptionnel.

01/2005

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 10, chants XXX-XXXII, Edition bilingue français-grec ancien

Les chants XXX à XXXII des Dionysiaques, épopée composée par Nonnos de Panopolis à la fin du quatrième siècle de notre ère, sont organisés autour de la thématique de la démence de Dionysos. Selon une tradition ancienne, c'est Héra qui a frappé le dieu de folie au cours de son enfance. Dionysos, dans son égarement est voué à parcourir le monde. Nonnos modifie cette chronologie et place la crise de folie à l'intérieur de l'épisode de la guerre des Indes. Cet épisode fait suite à l'aristie de Dériade, l'ennemi du dieu, dont le récit fait écho à la diomédie homérique. Le poète s'inspire librement d'Homère en reprenant l'épisode de Zeus berné. Héra se rend aux Enfers auprès de Perséphone pour solliciter l'aide de l'Erinye Mégère. C'est cette dernière qui suscitera la folie de Dionysos pendant qu'Héra séduira Zeus parée du ceste d'Aphrodite. Le chant XXXII se clôt ainsi par la déroute de l'armée de Dionysos face aux indiens secondés par Arès, dont l'intervention rappelle celle de Poseidon dans l'Iliade. Nonnos, dans son récit, s'essaie ainsi à plusieurs genres tels que l'imitation d'Homère (dans le récit des manoeuvres d'Héra) ou le portrait (dans l'évocation de la figure fantasmagorique d'Arès), pour donner lieu une épopée au ton héroï-comique. L'édition des chants XXX à XXXII des Dionysiaques dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec du poète alexandrin accompagné de la traduction en français de Francis Vian. Chacun des chants est précédé d'une notice qui en résume le contenu tout en en précisant les enjeux littéraires.

01/1997

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Poésie

America suivi de En Orient

Avec Jean-Claude Pirotte et Jean-Pierre Verheggen, William Cliff (né à Gembloux en 1940) est l’un des poètes les plus singuliers de l’actuel champ poétique belge. Usant d’une forme ostensiblement classique, il réussit, par les situations et les thèmes abordés, à créer de parfaits objets de scandale. Il a le verbe violent et voyou, l’inspiration à l’affût des désirs quotidiens, en tous lieux et en tous pays. Ce dont témoignent à l’évidence les deux recueils initialement parus en Blanche repris dans ce volume de Poésie/Gallimard : America et En Orient, respectivement publiés en 1983 et 1986, et qui assurèrent d’emblée à leur auteur audience publique et reconnaissance critique. Les voyages, avec leur part d’errances et de rencontres imprévues, donnent le mouvement et le cadre de ce livre double qui vagabonde et passe du continent américain aux contrées d’Asie. Ainsi America est composé de poèmes inspirés par deux longs séjours en Amérique du Sud et deux voyages aux Etats-Unis. Tavalera décrit en alexandrins la traversée vers l'Amérique du Sud à bord d'un cargo allemand qui porte ce nom. Puis viennent Montevideo et Cône Sud. William Cliff évoque les plages, les bidonvilles, ses brèves aventures homosexuelles. Dans les deux dernières parties, Philadelphie et Cape Cod, il raconte les étapes de son périple aux Etats-Unis. Dans cette déambulation de poète voyageur, William Cliff est à son meilleur. Le Nouveau Monde lui inspire des images aussi désolées que l'Ancien. Il est désespéré, grinçant, funèbre et malgré tout drôle. Dès les premières pages, on reconnaît un ton, une allure, une désinvolture révoltée qui n’appartiennent qu’à celui qui avoue pratiquer l’alexandrin « comme on gratte dans son nez pour s’occuper ». William Cliff : un dynamiteur de pensées molles et de comportements convenus, un maître du langage impeccablement dévoyé.

02/2012

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Littérature étrangère

Vatandas

Un petit employé de bureau, Saban Bas, mal dans sa peau, effacé, longe les murs et se méfie de tout le monde : des fois qu'il ait affaire à un flic. Une paranoïa relationnelle confine ici au chef-d'œuvre narratif. Cependant, en lui, un autre personnage est aux aguets et résiste à cet écrasement : le héros caché de Saban Bas devient alors Volkan Tas, un être sûr de lui, beau et fort. Saban Bas, envahi par des sentiments de honte, notamment lorsqu'il trompe sa fiancée avec sa vieille logeuse qui sent l'oignon, ne trouve qu'un seul refuge : les lieux d'aisance publics. Dès lors, une schizophrénie littéraire s'installe et débouche sur la réconciliation identitaire des deux personnages. L'écriture commence par des balbutiements pour devenir ensuite un moyen d'expression où se révèle le mépris du narrateur à l'endroit des écrivains et des politiciens de son pays, et finalement se transformer en un véritable art. A travers une métaphore de la condition littéraire contemporaine, le roman symbolise une déchéance, un rejet de la littérature dont le narrateur est l'acteur emblématique. Le ton du livre, à la fois sentencieux et familier, sérieux et comique renforce l'intensité de la dualité qui habite le personnage. Les enchaînements se font par associations d'idées, de façon très naturelle si bien qu'on ne perd jamais le fil tout en étant " baladé " d'un sujet à l'autre. Ce texte court, concentré, pratique une économie de la phrase la rendant d'autant plus explosive. Dialogue sous forme de monologue, l'œuvre mélange le présent et les souvenirs d'enfance, des anecdotes et des observations sur la littérature qu'accompagne un œil goguenard lorsqu'il épie avec acuité les travers de l'espèce humaine.

04/2004

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Sciences politiques

El Nino de Hollywood. Comment les Etats-Unis et le Salvador ont créé le gang le plus dangereux du monde

Quelle est la relation entre le gouvernement de Ronald Reagan et un membre d'un gang en Amérique centrale qui a assassiné plus de 50 personnes ? Quel est le lien entre la Californie et le fait que le Salvador soit le pays le plus meurtrier au monde ? Comment un groupe d'immigrés à Los Angeles - fans absolus de heavy metal - est devenu l'embryon du gang le plus dangereux de monde ? Dans ce document poignant de réalité, les frères Óscar et Juan José Martínez - l'un reporter, l'autre anthropologue - racontent la vie de Miguel Ángel Tobar, dit El Nino de Hollywood, un tueur sanguinaire appartenant au seul gang faisant partie de la liste noire du département du Trésor aux Etats-Unis, la Mara Salvatrucha 13. Cette histoire brutale du Nino de Hollywood permet surtout aux auteurs de livrer les dynamiques sous-jacentes du phénomène des gangs aux Etats-Unis et en Amérique centrale, et de montrer comment des processus globaux construisent une infinité d'histoires microscopiques qui ont, elles, des conséquences bien réelles. Entre thriller, récit documentaire et enquête historique, les auteurs nous plongent au coeur des ténèbres - peuplées de mysticisme, codes d'honneur, tatouages et trahisons - pour essayer de déchiffrer les racines d'une violence qui semblerait inexplicable mais qui ne l'est pas. Des mauvaises décisions, des décisions stupides ont été prises et personne ne semble avoir conscience des erreurs. La fin d'une guerre n'est pas nécessairement le début de la paix. A travers des scènes d'une réalité féroce, nourries par des centaines d'heures d'interviews et de terrain, les frères Martínez font honneur à la terrible réponse qu'ils ont donné au Nino de Hollywood lorsque celui-ci leur a demandé pourquoi ils s'intéressaient à lui : " Parce que, malheureusement, nous croyons que ton histoire est plus importante que ta vie... "

02/2020

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Non classé

Vos désirs font désordre… - (Lettre ouverte à un prêtre abuseur d’enfants)

C'était quoi pour vous, la prêtrise ? Vous aviez oublié que le nom de ce sacrement qui vous avait fait prêtre est l'ordre ? Vos désirs font désordre, Arthur. C'est ce que je vous aurais dit si je vous avais connu plus tôt, si je vous avais rencontré. Bas les pattes, vos désirs font désordre à tel point qu'ils pourraient bien disqualifier toutes ces paroles de vérité dont vous osiez vous prétendre héraut ! Il y a aujourd'hui des gamins qui ont grandi jusqu'à l'âge d'homme, dont vous et vos semblables avez tant bousillé la vie qu'ils se revendiquent apostats. Ils appellent même publiquement les victimes de vos agissements à témoigner sur les réseaux sociaux et à les rejoindre dans l'apostasie. Sur le "hashtag balance ton porc" commencent à errer des soutanes. Un court instant j'ai été tentée de rejoindre ces révoltés, de vomir avec eux l'institution qui tentait d'édulcorer leur malheur, comme l'Evangile vomit les tièdes. Mais je me suis dit qu'il y avait sans doute mieux à faire : m'efforcer de comprendre la genèse de cette expérience, de lui trouver un sens à partager. On parle aujourd'hui assez librement des victimes des prêtres pervers, mais on ne parle pas ou on parle trop peu de leurs victimes collatérales : les épouses, les compagnes, celles qui partagent leur vie et qui doivent partager les conséquences tenaces du traumatisme, en acceptant de faire ménage à trois aussi longtemps que nécessaire. Et c'est aussi pourquoi j'écris : j'aimerais qu'on nous entende. J'aimerais même que ma longue difficile expérience, faite le plus souvent à tâtons, en solitaire, ne soit pas inutile et ne reste pas isolée, mais qu'elle puisse être partagée, éclairer quelque peu la leur, peut-être les aider à trouver quelques raccourcis.

10/2019

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Petits classiques parascolaire

Des cannibales ; Des coches. Avec un parcours "Notre monde vient d'en découvrir un autre"

Deux des essais de Montaigne, parmi les plus marquants, suivis d'un parcours littéraire " Notre monde vient d'en découvrir un autre " . Dans une édition conforme aux nouveaux programmes de français du lycée, incluant notamment des prolongements artistiques et culturels et un dossier Nouveau bac. L'oeuvre Dans ces deux essais, avec la liberté de pensée et de ton qui le caractérise, Montaigne dénonce les préjugés des Européens et s'insurge contre l'extermination des Indiens. Pour faciliter l'accès à l'oeuvre, le texte de Montaigne, annoté et commenté, est accompagné de sa traduction en français moderne (traduction de Guy de Pernon). Le parcours " Notre monde vient d'en découvrir un autre " 10 textes pour comprendre comment la découverte du Nouveau Monde a ébranlé bien des certitudes. La réflexion est ordonnée selon ce plan : 1. S'émerveiller face au Nouveau Monde 2. Traduire, nommer, définir : être un passeur de la différence 3. Témoigner, prendre parti, construire une légende Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre dans le cadre des nouveaux programmes : - un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte, la rubrique " Des clés pour vous guider " - après le texte : - des repères sur l'oeuvre - un groupement de textes complémentaires " Dénoncer les préjugés " - des sujets types pour l'écrit et l'oral du nouveau bac français Des prolongements artistiques et culturels Une sélection de 6 documents visuels faisant écho aux Grandes Découvertes, et des outils pour les analyser. Et sur www. classiques-et-cie. com, en accès gratuit - le guide pédagogique (réservé aux enseignants), avec de nombreuses informations complémentaire et tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des sujets de bac, des lectures d'images - des extraits de l'oeuvre sonore réalisée avec HistOdio

08/2019

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Littérature française

Lettres à sa voisine

"C'est un vrai petit roman, fondé sur une surprise : la découverte de ces vingt-trois lettres à une dame (et trois à son mari) dont nous ne savions rien, et qui se trouve avoir été la voisine de Marcel Proust, au troisième étage du 102 boulevard Haussmann, Mme Marie Williams, épouse, en deuxièmes noces, d'un dentiste américain, le docteur Charles D Williams, qui exerçait, lui, au deuxième, c'est-à dire au-dessus de la tête du pauvre Marcel : d'où bien des drames vécus par ce phobique du bruit. Un roman par lettres, dans lequel les deux épistoliers rivalisent de style. Proust déploie à l'égard de Mme Williams tout son charme, fait briller son humour, sa culture, son art du compliment. C'est qu'il éprouve pour cette autre recluse, par-delà le désir de plaire à une voisine qui détient les clés du silence, une sympathie réelle, de l'amitié, une forme d'affection. Nous n'avons malheureusement pas les lettres de Mme Williams. De quoi est-il question dans ces lettres ? Du bruit d'abord, des travaux à l'étage du dessus, qui torturent Proust pendant ses heures de sommeil et de travail. Il est aussi question de musique, parce que Mme Williams aime la musique et joue de la harpe ; de roses, naturelles et métaphoriques, échangées avec les lettres ; mais aussi de la maladie (la sienne et celle de Mme Williams) ; de la solitude. Le ton est celui de l'amitié, de l'intimité de plau sen plus grande. Nous n'avons pas les dernières lettres envoyées par Proust. Contenaient-elles des adieux touchants ? Elle quitte le boulevard Haussmann en même temps que Proust. Contraint de s'en aller par l'avant de l'immeuble, il déménage le 31 mai 1919. Proust n'a parlé de Mme Williams à personne".

10/2013

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Littérature étrangère

Adios mexico

Gil Baleares n'a pas la vie facile : un job épuisant, des ex envahissantes, un père en pleine crise d'adolescence et pas mal de dettes à régler. Mais il est têtu. Quand son père disparaît, il fait le serment de le retrouver - et de s'offrir, enfin, une vie digne de ses rêves. Gil Baleares est un privé à la masse, un bras cassé légèrement porté sur la bouteille et plus précisément sur la téquila, bref un amour d'homme. Chargé de retrouver la jeune Alicia del Moral, il essuie quelques plâtres et laisse traîner quelques cadavres sur sa route. Il finit par retrouver la fille et s'empare de l'argent de la rançon. Enfin, il va pouvoir acheter cette fameuse Tsuru Nissan couleur argent dont il rêve depuis la nuit des temps. Désormais à l'abri du besoin, il s'apprête à couler des jours heureux mais c'est au tour de son père, atteint d'Alzheimer, d'être kidnappé. La relation père-fils est conflictuelle : le vieux a des envies d'indépendance et d'amours adolescentes qu'il devient difficile de contenir... Cette folle recherche dans Mexico city se soldera par un échec. Le machisme, l'homophobie, les enlèvements, la corruption sont partout. Le ton n'est pas sans nous rappeler celui de Adios Hemingway de Leonardo Padura. Il y a aussi du Pepe Carvalho dans ce Gil Baleares. Les références au cinéma ponctuent le texte : Clint Eastwood, Bruce Lee... Ecrit à la première personne du singulier, on est immédiatement embarqué dans ce livre. L'humour est présent à chaque phrase. Et pourtant, à la manière de Tarantino, il y a du sang, de la violence, de la corruption. Une noirceur réjouissante !

10/2012

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Littérature étrangère

M-T et l'histoire des merveilles de la forêt

"Crac, voici l'histoire. Vraie ou fausse, qui le sait ? Mais comme c'est une vieille histoire, il faut que tu l'écoutes en croyant qu'elle est vraie, même si elle est fausse. D'accord ? Oui !" Il était une fois un village au fond d'une vallée, dans l'île de Shikoku. C'est là que jadis se sont rassemblés des fuyards, bannis hors de la ville du château. Ils ont fondé, après un long périple, une société autonome de rebelles. La forêt les entoure et, dans la forêt, des forces mystérieuses : les "merveilles". Une rivière capable de détruire une armée entière. Un déluge qui dévaste la terre. Un chef, surnommé le "destructeur", des jeunes femmes appelées les filles de l'île des "pirates", des villageois qui ressemblent aux démons de l'enfer bouddhiste, une géante, des vieillards qui ne savent plus s'ils vivent un rêve ou rêvent leur vie et qui disparaissent dans les nuées au clair de lune et un enfant qui est né avec une malformation qui semble la marque fatale des "merveilles de la forêt". Dans ce roman complexe et magique, Kenzaburô Ôé prend le ton d'un conteur. Il nous raconte, dans un style envoûtant, l'histoire mythique de son village natal, telle que la psalmodiait sa grand-mère. A travers les légendes et les anecdotes venues de son enfance, il tente de tisser le fin réseau de l'histoire et du rêve, autour de ce signe mystérieux : M/T. La nostalgie émerveillée est ici accompagnée d'une réflexion brillante sur la structure des révoltes, sur les sociétés autarciques et sur les mythologies régionales. Et surtout, l'auteur du Jeu du siècle offre à son fils, Hikari, qui est, depuis longtemps, le centre de son oeuvre, un bouleversant témoignage d'amour.

10/1989

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Couple, famille

Au secours ! Mes petits-enfants débarquent et veulent tout comprendre ! Activités ludiques et scientifiques pour comprendre le monde

Ca y est, les parents vous ont déposé les petits monstres pour le week-end ou les vacances, et ils sont déjà là, à vous tirer par la manche avec leurs kyrielles de questions : " Pourquoi, quand je me plonge dans le bain l'eau monte ? ", " Pourquoi je me vois à l'envers dans le miroir ? ", " Et comment se forment les nuages ? ", " C'est quoi une planète ? " " C'est possible de faire des énormes bulles ? "... Pourquoi, pourquoi, comment... Pas de panique face à leur curiosité qui semble insatiable. Au contraire, réjouissez-vous et préparez-vous à vivre mille et une découvertes scientifiques avec eux ! Après Au secours ! mes petits-enfants débarquent - spécial nature !, Au secours ! mes petits-enfants débarquent dans ma cuisine ! et Au secours ! mes petits-enfants débarquent - jeux et activités à la maison, voici le livre qui vous aidera à répondre à toutes les questions scientifiques qu'ils se posent. A la manière d'un guide de survie plein d'humour, retrouvez des expériences, des activités, et des anecdotes sur les phénomènes scientifiques qui nous entourent au quotidien (physique, optiques, chimie, biologie... et même mathématiques !), expliqués de manière simple et ludique, pour partager avec vos petits-enfants de vrais moments de réflexion et de complicité. En plus des réponses à toutes ces questions, vous trouverez dans ce guide des expériences simples et ludiques à leur faire faire, des informations et des schémas clairs, un peu d'histoire des sciences, des histoires à raconter ou à lire, des foires aux questions, des défis à réaliser, des devinettes, des astuces..., le tout avec un ton et des dessins humoristiques qui vous permettront, ensemble, de comprendre beaucoup de choses en vous amusant !

04/2017

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Développement personnel

Du calme, mon amie ! Sois vraie ! Elimine ces fausses croyances qui t'empêchent d'être toi-même

As-tu déjà cru que tu n'étais pas digne de quelque chose ? Que tu n'étais pas assez mince, pas assez attirante ? Que tu n'étais pas une bonne mère ? As-tu déjà cru que tu méritais d'être traitée avec peu de considération ? Que tu n'arriverais jamais à faire quoi que ce soit ? Attention, ce sont trop souvent des mensonges entretenus par la société, les médias, ta famille, qui sont dangereux et dévastateurs pour ton estime, ta capacité de fonctionner dans la vie et tes réalisations. Pourtant, tu les as créés en leur permettant de s'exprimer si fort, et pendant si longtemps, que tu les crois en les laissant intervenir dans ta conscience et te marteler chaque jour, et ce, sans même t'en rendre compte. Fondatrice du site Web sociétal TheChicSite.com et directrice de sa propre entreprise médiatique, Rachel Hollis a développé une vaste communauté en prodiguant des conseils pour améliorer le quotidien des femmes, tout en dévoilant sans pudeur le désordre qui régnait dans sa propre vie. Inspirante à souhait, dotée d'une franchise et d'un humour courageux, Rachel expose 20 mensonges et idées fausses qu'elle a elle-même crus à tort. Puis elle démasque ces faussetés qui se sont immiscées dans sa vie et qui l'ont autrefois amenée à se sentir nulle, mais surtout elle révèle les stratégies qui l'ont aidée à s'en débarrasser. Tout au cours du processus, elle nous encourage en nous faisant bien réfléchir, dans le but de nous convaincre de tout faire pour rester vraie et devenir la femme joyeuse et confiante que nous devrions être. Empreinte d'une foi indéfectible et d'une ténacité exemplaire, Rachel t'enseigne à vivre avec passion et entrain afin d'éliminer ces fausses croyances qui t'empêchent de devenir toi-même, sans jamais abandonner.

11/2019

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Littérature étrangère

Souvenirs de voyage pour les gens de Boukhara

L'activité des cercles lettrés de Boukhara, de la fin du XVIIIe siècle jusqu'au milieu des années 1920, fut marquée par une exceptionnelle effervescence. Au point que la Noble Cité put servir longtemps de lieu de ralliement de tout ce que l'Asie centrale comptait de musulmans soucieux de renouveau social et intellectuel. Le protectorat russe, établi en 1873, devait entraîner la formation d'une classe de négociants autochtones liés à la culture du coton et de la soie. Cette première bourgeoisie étendit rapidement ses activités au-delà de l'Asie centrale ; soucieuse de ses intérêts propres face au capital russe, elle se montra aussi solidaire des mouvements de modernisation et d'émancipation qui parcouraient le monde musulman au tournant des XIXe et XXe siècles. C'est à cette classe qu'appartenait Mîrzâ Sirâdj ad-Din Hakîm (1877-1914). Négociant boukhariote en soie et coton, il se lança dans des activités commerciales qui l'amenèrent à entreprendre, un beau jour de juin 1902, un long voyage d'affaires et d'agrément en Europe, via Istanbul, Londres, Marseille et Moscou. Les vicissitudes de son commerce devaient ensuite le contraindre à huit années d'incessants déplacements, riches en péripéties, entre l'Iran, divisé par la révolution constitutionnelle, l'Afghanistan des émirs modernisateurs et l'Inde déliquescente des derniers nababs. Le récit de ces voyages est très classique, par des schémas et un ton d'objectivité qu'il emprunte au genre du récit de pèlerinage. Mais c'est dans ce cadre que les Souvenirs de Mîrzâ Sirâdj trouvent leur caractère novateur - par un effet de désacralisation de l'espace et de brouillage des frontières entre islam et non-islam - à l'aube d'un siècle qui, vu d'une Asie centrale bientôt livrée au stalinisme, devait se montrer, d'une manière générale, peu amène envers les tentatives d'instauration d'un libéralisme islamique.

09/1999

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Economie

Histoire de l'analyse économique. Tome 2, L'âge classique (1790 à 1870)

J. A. Schumpeter (1883-1950) a été l'un des derniers grands économistes capables d'embrasser toute l'histoire de l'économie, celle de son temps et celle du passé. Il s'en était préoccupé de bonne heure : avant 1914, il avait rédigé, pour un ouvrage collectif dirigé par Max Weber, une Esquisse de l'histoire de la science économique. Il devait y revenir, après avoir écrit Business Cycles (1939) et Capitalism, Socialism, and Democracy (1942), et consacrer les neuf dernières années de sa vie à la préparation de cette History of Economic Analysis, qui parut en 1954, après sa mort. Non seulement la science de Schumpeter est immense, mais son style, son ton, la finesse de ses aperçus appartiennent à l'un des très grands hommes de culture de notre siècle, parfait représentant de "l'école autrichienne " et contemporain spirituel de Freud, Wittgenstein, Musil, Zweig, Mahler, Schànberg... Selon Schumpeter, la science économique se caractérise par la maîtrise, dans le domaine économique, de l'histoire, de la statistique et de la théorie. " Il serait illusoire, écrit-il, d'espérer que l'on comprendra quoi que ce soit aux phénomènes économiques [...] sans maîtriser suffisamment les données historiques. Il est de fait que les erreurs fondamentales qu'on commet aujourd'hui en analyse économique sont plus souvent dues à un manque d'expérience historique qu'à toute autre lacune de la formation des économistes ". La véritable culture économique exige donc de combiner la Vision historique avec la maîtrise des techniques d'observation et des modèles théoriques. Et ce livre explique comment, par des synthèses successives, s'élabore et progresse réellement la connaissance. Deux notions, que Raymond Barre dégage dans sa préface, en éclairent la lecture : celle de filiation des idées scientifiques ; et celle de situation classique, où les progrès de l'analyse se coordonnent et se consolident.

01/2004

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Ethnologie

Contre temps et marées. Pêcheurs hauturiers de Lorient en mer d'Ecosse

Voici un livre aussi beau que troublant : la vie des marins-pêcheurs, un rêve ou un enfer ? Connaissent-ils l'aube et le crépuscule ? Distinguent-ils la nuit et le jour ? Ou bien les nécessités de la pêche en haute mer d'Ecosse les obligent-elles à d'incessants combats toujours perdus pour retrouver l'apaisement du cycle partagé entre le sommeil nocturne et les activités diurnes ? Le carnet de bord de l'auteur démasque, derrière le produit de la pêche, l'épuisement des esprits et des corps, obligés à se soumettre aux risques et aux contraintes d'un métier dangereux que les hommes ne veulent pas quitter sauf dans leurs rêves. Le sommeil est déréglé par le jeu pervers des lumières nocturnes dans les cales enfoncées sous les flots. Au sein d'un monde fermé dans les flancs du navire, il y a l'amitié, les complicités, de rares moments de confiance et de délassement ; il y a aussi une extraordinaire hiérarchie dont les marqueurs sont inscrits dans l'espace du bateau, révélée par la sonorité et le ton des adresses et des ordres, manifestée encore par le degré du droit à la parole, les places à table, les moments partagés ou solitaires. L'auteur "apprend à déchiffrer le français de bord" , langue incompréhensible à tout autre, le bruit des machines et le bruit de la mer... un mode de vie autre. Nuit contre jour, terre contre mer, rythmes biologiques bouleversés, nous saisissons, grâce au style incarné de l'ethnologue, des éclairs de gestes ou de paroles, pris sur le vif. C'est la narration d'une horloge interne détruite qui règne lorsque le cycle du temps n'est respecté que pour remonter les poissons. Un livre comme la nuit, chargé d'émotions.

04/2019

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Littérature française

Fugues

Ce volume est la suite logique de La Guerre du Goût (1994), d’Éloge de l’infini (2001), et de Discours Parfait (2010). Jamais trois sans quatre. Une fugue, je n’apprends rien au lecteur, est une composition musicale qui donne l’impression d’une fuite et d’une poursuite par l’entrée successive des voix et la reprise d’un même thème, et qui comprend différentes parties : l’exposition, le développement, la strette. La strette, comme on sait, est la partie d’une fugue précédant la conclusion, où les entrées du thème se multiplient et se chevauchent. Les thèmes sont ici multiples, mais, en réalité, il n’y en a qu’un : la formulation comme passion dominante. Le mot « fugue » a aussi un autre sens, toujours musical : les enfants rebelles font souvent des fugues dans la nature. Il ne leur arrive pas forcément malheur. Il est vrai qu’ils ne deviennent pas universitaires ou membres des institutions académiques. Leur tempérament est foncièrement anarchiste. Leurs choix sont variés, mais tendent tous à la liberté. En 1985, paraissait un curieux roman, Portrait du Joueur, dont voici le début : « Eh bien, croyez-moi, je cours encore… Un vrai cauchemar éveillé… Avec, à mes trousses, la secte des bonnets rouges… Ou verts… Ou marron… Ou caca d’oie… Ou violets… Ou gris… Comme vous voudrez… Le Tibet de base… Singes, hyènes, lamas, perroquets, cobras… Muets à mimiques, tordus, érectiles… Hypervenimeux… Poulpeux… Un paquet de sorciers et sorcières, un train d’ondes et de vibrations… (…) L’anti-littérature au complet !… » L’anti-littérature, sans doute, mais aussi, de plus en plus, l’absence totale de pensée. A travers mille difficultés et ennuis, j’ai fait ce que j’ai pu, lecteur. Cependant, je crois à ton avenir d’éclaircie, et j’espère que tu cours encore.

10/2012

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Policiers

San-Antonio Tome 12

"Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la "Série noire" (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la "langue de San-Antonio", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par "Bouquins" dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série "Spécial-Police" du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 12 contient : Vol au-dessus d'un lit de cocu ; Si ma tante en avait ; Fais-moi des choses ; Viens avec ton cierge ; Mon culte sur la commode ; Tire-m'en deux, c'est pour offrir ; A prendre ou à lécher.

11/2013

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Histoire ancienne

Dictionnaire des lieux et pays mythiques

Dans ce grand atelier, chacun des auteurs nous fait découvrir, avec une écriture libre, vive, et toujours accessible, non seulement les lieux proprement mythiques comme par exemple la Terre du Milieu, la Mégapatagonie, la Prairie des Asphodèles, l'Arbre du monde ou encore le Belovodié, mais aussi les lieux qui, entrés dans l'histoire, sont devenus mythiques : la Capoue d'Hannibal ou celle de Spartacus, Roncevaux, l'Afghanistan, le château d'Anet, la Cour de Louis XIV, l'Académie française. Du rapprochement de ces lieux fictifs et réels naissent une tension et une curiosité incessantes qui donnent à cet ouvrage son unité profonde : les lieux, les villes et les pays d'aujourd'hui y retrouvent tout leur pouvoir d'enchantement. Sur cette carte d'un nouveau monde, le lecteur explore des régions insolites, mais aussi une histoire de ces lieux qui s'esquisse en filigrane. Il voyage ainsi, au fil du temps, dans les imaginaires culturels, du passé lointain au présent proche, de l'Antiquité fondatrice aux reprises et inventions nouvelles qui se perpétuent jusque dans notre modernité. La présentation, bien qu'alphabétique, ménage la progression historique, en reprenant la même entrée à des siècles de distance : le mythe de Rome, dans l'antiquité, au Moyen Age. Ainsi se dessine également, à partir de lieux précis, une histoire de notre imaginaire culturel. Chaque entrée fait le point de la manière la plus précise et la plus informée sur la nature du lieu et sur la genèse du mythe qui lui est associé. Dans le même esprit qui anima le Dictionnaire des Symboles (Bouquins) ce dictionnaire est unique et nouveau par sa matière, son ton et son rythme. Un livre fait pour découvrir et rêver au long de centaines d'entrées tout aussi surprenantes et variées les unes que les autres.

10/2011

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Photographie

Descente au paradis

Le département d’Indre-et-Loire a la forme prédestinée d’une feuille de vigne, suivant à peu près les limites de l’ancienne Touraine. Le livre propose le récit du vagabondage de deux amis, le photographe et l’écrivain, à travers les paysages du « jardin de France » cher à Rabelais. Le voyage suit le fil conducteur des rivières. Il commence les pieds dans l’eau : tous les ans, à la même date en été, trente ou quarante personnes (sans compter les enfants, les chiens et les écrevisses) se rassemblent pour un déjeuner dans la rivière, hors du temps et de ses fatigues. Dans cette scène s’exprime précisément le tempérament des Tourangeaux, ces « fainéants sublimes » dont parle Balzac, habitants d’un pays où le temps ne passe pas à la même vitesse qu’ailleurs : ils ont gardé de la longue fréquentation des rois un esprit agile et goguenard, et l’habitude de n’en penser pas moins. La promenade se poursuit le long des rivières, à travers les forêts, les villes et les vignobles (la Loire est aussi un fleuve de vins, et la figure du vigneron exprime avec une intelligence particulière l’esprit ligérien), ponctuée de haltes chez les pêcheurs, paysans, techniciens, cuisiniers, libraires, artistes, vignerons, citadins ou ruraux, qui donnent vie à ces lieux. Le ton du livre est celui d’une flânerie légère et attentive, volontiers ironique, mettant souvent en scène les deux voyageurs, nourrissant le récit d’anecdotes, de souvenirs, de pensées furtives, d'évocations littéraires. Les photos de Jean-Luc Chapin proposent une vision personnelle et intense des lieux, des monuments, des gens. Le texte de Jean-Marie Laclavetine qui accompagne les photos de Jean-Luc Chapin est une version abrégée de celui qui paraît simultanément, sans illustrations, dans la collection « Le sentiment géographique », sous le titre Au pays des fainéants sublimes.

10/2011

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Critique littéraire

Controverse avec les juifs. Disputatio contra iudeos

Dès que le rameau chrétien se fut séparé du tronc judaïque, il parut nécessaire de défendre la religion nouvelle, tant pour démontrer sa véracité et attirer à elle le plus grand nombre d'adeptes que pour établir la caducité et l'erreur de l'ancienne. De cet effort apologétique naquit une littérature polémique, abondamment représentée tant à l'époque des Pères que pendant tout le moyen âge. Comme tout autre genre littéraire, celui-ci a ses conventions et son code propres, différents même de ceux d'autres oeuvres de controverse. Cependant, si les Contra Iudaeos ont en commun le désir de convaincre l'interlocuteur juif du bien fondé de la foi chrétienne, à partir essentiellement d'une réflexion sur les textes reconnus comme révélés par les deux parties, avec aussi un recours aux arguments de bon sens et de la raison, les oeuvres sont diverses. Par la forme : traité savamment composé ou dialogue épousant la liberté d'une conversation ; oeuvres se présentant comme le compte rendu de rencontres réelles ou mettant en scène, d'une manière plus ou moins avouée, des allégories ou des personnages conventionnels. Par le ton aussi : attaque véhémente de la superstition juive ou discussion sereine permettant à chacun d'exprimer sa pensée - même si, le genre le veut, la conclusion doit voir le triomphe de la vérité chrétienne. L'oeuvre que nous présentons ici n'est pas d'un penseur de premier plan ni d'un polémiste savant. Assez en retard par rapport à son temps dans la technique même de la disputation, présentant une théologie sans audace et sans profondeur, écrite dans un style parfois relâché, elle a cependant pour elle une vivacité, un naturel, voire une certaine naïveté, assez rares dans ce domaine pour rendre légitime sa publication.

01/1993

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Littérature française

OEUVRES COMPLETES. Tome 18

La plupart des cahiers recueillis dans ce tome XVIII sont contemporains de Lettres de Rodez. Aussi y sent-on la présence de celle qu'Antonin Artaud a appelée "Madame Morte" ou encore "madame utérine fécale", la poésie noire dont l'âcre beauté traverse les ballades de François Villon ou les poèmes de Charles Baudelaire, comme une sorte de "transe abdominale du coeur et du sexe". Elle a la noirceur de la peste ou de la mort, et éclaire de ses sombres lueurs les textes de cette période où une sexualité violente et désespérée alterne avec une infinie tendresse pour ces ombres de femmes devenues filles d'élection. Est-il exemple plus probant de poésie à l'état pur que ces manières de litanies dédiées à Catherine ou à Cécile : "Cécile la morte couchée après mes coups, et de la gorge fluidique" ? Paul Valéry disait que certains vers souvent étaient des dons. On pourrait croire que tous les mots de ces étranges et bouleversants poèmes ont été comme donnés à Antonin Artaud si l'on ne soupçonnait qu'il les a plutôt arrachés de lui, dans ce "ténesme d'un infini montant". Arrachement qui ne contrarie pas le jaillissement mais au contraire le produit. Dans cet automne 1945, Antonin Artaud préparait deux livres : Le Surréalisme et la fin de l'ère chrétienne, titre-écho de celui qu'il avait choisi, vingt années auparavant, pour le numéro de La Révolution surréaliste dont il avait eu l'entière responsabilité, et Mesure sans mesure, titre aux résonances shakespeariennes. On trouvera dans ce tome des pages écrites pour ces deux ouvrages projetés. Par leur ton, leur forme surtout, elles diffèrent quelque peu des notes quotidiennes des cahiers. Elles ont cette scansion profonde qui, de plus en plus, rythmera les derniers textes d'Antonin Artaud et dont la cadence impressionne si fort l'oreille intérieure du lecteur.

05/1983

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Critique littéraire

Le grand monde de Proust. Dictionnaire des personnages d'A la Recherche du temps perdu

C'est un peuple légendaire, immense, vif comme s'il avait vécu. Ce sont les personnages d'A la recherche du temps perdu, avec leurs visages, leurs désirs, leurs tics, leurs mots fameux : ils sont une petite centaine, choisis par Mathilde Brézet dans ce dictionnaire libre et passionné. Chaque nom est un récit - parfois une apparition : récit d'une vie, mais aussi récit d'un parcours de création. Comment est née Albertine ? Et Swann ? Que veut nous dire Proust avec Jupien ? Pourquoi un personnage comme la femme de chambre de la baronne Putbus, capital dans les premières versions de l'oeuvre, a quasiment disparu ? Il y a aussi les personnages sans nom mais pas sans regard, comme le liftier ou les " filles portant le lait " . Mathilde Brézet plonge dans les aléas de l'atelier littéraire et dans les méandres du désir de l'auteur pour ses personnages... Nourri de nombreux et récents travaux universitaires, ce volume immense ouvre des perspectives en citant abondamment les avant-textes du chef-d'oeuvre, la correspondance de l'auteur, et les témoignages de ses contemporains. Le regard et le ton sont toujours personnels : ce sont ceux d'un lecteur qui parle à d'autres, et qui ne cesse de donner à connaître ou à reprendre. Pour qui n'a pas lu Proust, ce dictionnaire est l'occasion de se familiariser avec ses héros, et de découvrir la richesse inouïe de son univers. Pour les proustiens aguerris, il y a le plaisir des retrouvailles, de la découverte de ses propres sentiments de lecture, mais aussi la surprise d'interprétations nouvelles : tout est gracieux dans ces pages érudites, qui nous font voyager au plus beau des pays.

01/2022

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Sport

Roller. Vis ta meilleure vie

La nouvelle collection de la jeune génération, sans concession : des cahiers pratiques, engagés, au style graphique affirmé, pour faire du sport, manger et vivre selon ses valeurs, affirmer qui l'on est et vivre sa meilleure vie. Pour glisser en patins à roulettes, affirmer sa liberté, s'exprimer, être soi-même et vivre sa meilleure vie ! Grande tendance sur les réseaux sociaux pendant le confinement, le roller quad (patin à roulettes) rassemble la communauté autour de la liberté. Symbole de la communauté noire américaine, de la jeunesse des années 60, des mouvements féministes des années 2000 : depuis toujours, le roller est le point de rassemblement d'une minorité, d'une contre-culture ou de la jeunesse. Libre de se déplacer partout, de s'affirmer, d'être soi-même, de s'exprimer en mouvement avec le roller urbain, le roller skate, la danse roller... Bienvenue dans la skatefam ! Les bases du roller : connaître ton patin, choisir tes fits, apprendre les pas incontournables pour te lancer. Le roller urbain, pour rejoindre la communauté des skateurs en quête de liberté : les fits, les règles, les spots, les tutos pour sauter des trottoirs et glisser en ville, les événements. La danse roller, pour rejoindre la communauté des skateurs en quête d'eux-mêmes : les fits, les événements, les tutos... Le roller en skatepark, pour rejoindre un CIB (chicks in bowl, communauté féminine de skateuses), te challenger et t'affirmer : les modules du skatepark, les règles, les tutos... Les sports d'équipe en roller à tester en mode girl gang pour te créer une deuxième famille rassemblée autour des valeurs de soutien et de girl power : le derby, ce jeu de course 100 % féminin ; le rink hockey, le hockey en roller : le roller artistique, l'équivalent sur roulettes du patinage artistique.

11/2022

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Sociologie

Comprendre la société par les sciences sociales. Concepts clés, Auteurs et Argumentations

L'originalité de ce livre peut se résumer en trois principaux points. -Le premier élément porte sur le choix d'aborder les travaux en sociologie, psychologie sociale et management au sens large, à partir d'une notion clé, d'un concept central, plutôt que de traiter la théorie générale de l'auteur(e) de façon détaillée et exhaustive. La plupart du temps, on essaye de retenir des mots, des phrases, sans chercher à comprendre, à approfondir la logique de raisonnement. Pour que la mémorisation fonctionne, il convient de favoriser une lecture ludique et sélective qui passe avant tout par l'accès à des clés d'entrées simples, efficaces et mémorisables, ancrées dans le réel. -Le deuxième aspect concerne le choix des concepts mis en évidence dans le cadre de cet ouvrage. Nous avons fait le choix de sélectionner des concepts fondamentaux ou originaux, qui sont de nature à éclairer les débats actuels dans le champ de l'action sociale et sociétale (injustice sociale, inégalités, diversité, résilience, déviance...). Les concepts à fort impact social, sociétal ou économique ont donc été privilégiés. -Enfin, concernant le choix des auteurs, nous avons souhaité approfondir certaines notions centrales dans les travaux d'auteurs unanimement reconnus, mais aussi faire découvrir au plus grand nombre, des auteurs parfois moins connus, mais dont les réflexions et les analyses forcent l'admiration. Les chapitres proposés dans cet ouvrage se veulent par conséquent à la fois d'un ton rigoureux, mais libre, précis, mais critique. Ils ont été structurés et organisés autour de l'idée d'un concept clé, présenté par ordre alphabétique (Action organisée, Biais cognitifs, Bouc émissaire...) pour faciliter la lecture et mieux associer un concept central à son auteur.

02/2022

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Critique littéraire

Drôle de vie

Née à Bologne en 1916, fille d'une exilée russe juive et d'un extravagant père italien, Elisabeth Naldi rencontre Roger Vailland en 1949. C'est une renaissance, pour elle comme pour lui. Elle a trente-trois ans, a connu la scène, deux maris, la Résistance en Italie. Il est écrivain, communiste, libertin, il émerge de la drogue. Ensemble, ils entrent dans la passion d'une vie dédiée à la littérature, la politique et aux ballets nocturnes. Fuyant Paris, ils s'installent à la campagne, dans l'Ain, près des paysans et des ouvriers. C'est là que Roger, poursuivant l'œuvre commencée avec Drôle de jeu et Bon pied bon œil, écrit Beau Masque, 325000 francs, La Loi (prix Goncourt 1957), La Fête, La Truite. Il meurt à cinquante-sept ans d'un cancer du poumon. Elisabeth reste seule dans leur maison de Meillonnas, où elle assume avec courage et humour son nouveau rôle de veuve d'écrivain, en même temps que son statut de personnage de roman. Toute leur vie, Elisabeth et Roger auront cherché un bonheur loin des convenances. Avec la liberté de ton d'une femme lucide et pleine de fantaisie, Elisabeth raconte la storia Vailland, l'ascèse de l'écriture et du militantisme, mais aussi les filles et l'alcool quand Roger avait bien travaillé, les relations avec le " Parti ", ainsi qu'avec d'autres couples fameux - Aragon et Elsa Triolet, Sartre et Beauvoir... Elle livre sa vérité propre, tragique et loufoque à la fois, et, au fil d'épisodes cocasses et de portraits grinçants, jette une lumière nouvelle sur une époque que l'Histoire et la littérature ne sont pas près d'oublier. Elisabeth est morte juste avant la parution de ces mémoires (1984), écrits avec Philippe Garbit, producteur à France Culture, et réédités à l'occasion du centenaire de la naissance de Roger Vailland.

02/2007

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Pléiades

Théâtre de l'Inde ancienne

Comme l'opéra occidental, le théâtre de l'Inde ancienne est un spectacle total. Il associe tous les arts de la scène. Présence conjuguée de la danse, de la musique et de la poésie ; alternance de la prose et des vers ; alternance des langues aussi : le sanskrit, réservé aux hommes de haut rang, cohabite avec les prâkrits, langues assignées aux hommes de condition inférieure et aux femmes, reines ou déesses. L'intrigue emprunte à trois sources principales : l'épopée - Mahabharata et Ramayana -, les contes, l'histoire. Ici, ni comédie ni tragédie ; c'est l'émotion esthétique, l'émerveillement, qui prime. Ce théâtre se lit comme un poème. Quant à la règle des trois unités, elle n'a pas cours : l'action, multiple, se situe rarement dans un lieu unique, et certaines pièces se déroulent sur vingt années, ou plus. Quant aux représentations, elles peuvent durer plusieurs jours (et plusieurs nuits). Cette étrangeté a enflammé l'Occident. En 1789, William Jones donne la première traduction anglaise d'une pièce indienne, Sakuntala. L'engouement est immédiat. Goethe est envoûté par la jeune héroïne : « Faut-il nommer les fleurs du printemps avec les fruits de l'automne, le charme qui enivre avec l'aliment qui rassasie, le ciel avec la terre ? C'est ton nom que je prononce, ô Sacontala, et ce seul mot dit tout. » C'est le début de la « Renaissance orientale ». La vague d'enthousiasme ne retombera pas : de Schlegel à Apollinaire, en passant par Théophile Gauthier, Gustave Flaubert ou Camille Claudel, tous reconnaissent en Sakuntala l'héroïne romantique par excellence. Désormais, la découverte de l'Inde se confond avec celle de son théâtre, c'est-à-dire avec le genre que les Indiens considèrent comme la forme la plus achevée de leur littérature.

03/2006