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Romain Vincent

Extraits

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Pédagogie

Grand manuel des pratiques psychomotrices. Fondements et applications cliniques

Cet ouvrage synthétise l'ensemble des pratiques professionnelles du psychomotricien. En rappelant les fondamentaux du métier, les auteurs ont l'ambition de cheminer de la formation initiale vers le métier de psychomotricien et son univers : comment il se construit, comment il se pratique et comment il se pense. Cinq grandes étapes sont ainsi proposées : les fondements du métier, ses champs d'application classiques puis spécifiques, ses nouvelles pratiques, et enfin la question de la formation initiale et continue. Un soin particulier a été apporté à l'articulation théorico-clinique grâce à de nombreuses vignettes. Les auteurs partagent leurs propositions thérapeutiques, leurs médiations, leur pensée psychomotrice, du bébé à la personne âgée en passant par l'enfant, l'adolescent et l'adulte, avec un seul objectif : rendre compte de la pratique de la psychomotricité d'hier à aujourd'hui pour témoigner du dynamisme de cette profession en constant développement. Ce Grand Livre des pratiques psychomotrices est appelé à devenir une référence dans le domaine. Avec la participation de C. Aroulanda, B. Arzel, M. Audoye, L. Barnich, E. Baudet, A. Baylot, S. Bednarek, A. Bonmartin, L. Bonnotte, A. Brandily, A. Buil, M. Cajal, G. Carrette, V. Cocaign, N. Collin-Betheuil, A. Constant, M. Coperland, P. Dalarun, S. Dauga, A. De Monval, D. Defontaine, R. Delaroche, C. Exposito, F. Fauchere, M. Fradet, J. Garrone, C. Gay-Brown, F. Giromini, M. Guiose, A. d'Ignazio, A. Lamouline, A. Lauras-Petit, M. Le Corre, C. Lefevre, A. Lemoine, S. Lescarbotte, A. Limacher, J-P Louvel, G. Malecot-Le Meur, J. Martin, B. Meurin, E. Navarre, C. Paumel, G. Ponton, C. Potel-Baranes, C. Removille, M. Rodriguez, C. Rousseau-Salvador, J. Roux, T. Ruiz Cifuentes, L. Saint-Ges, S. Tchedre, A. Teillet, M. Therain-Sommain, N. Thirant, F. Vincent, I. Zammouri, D. Ziri.

08/2019

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Sports

Bad boys du rugby

Les joueurs et les histoires les plus dingues de l'histoire du rugby C'est sa faute, au rugby, de s'être toujours présenté comme " un sport de voyous pratiqués par des gentlemen ". Parce que depuis, ceux qui le pratiquent hésitent parfois entre les deux personnages, et certains ont une fâcheuse tendance à basculer plutôt du côté obscur. Dans cet ouvrage figurent toutes les fortes têtes et les têtes brûlées qui font aussi l'âme de ce jeu. Y sont présentés sans ambages leurs casiers judiciaires, parfois lourds, mais aussi les arguments de leur défense. Car les fortes têtes peuvent avoir un grand coeur. Quant aux têtes brûlées, ce sont ces joueurs, pas forcément " virils " qui n'ont jamais pu obéir à d'autre loi que la leur... Les joueurs inscrits sur ce tableau d'honneur (ou d'horreur) ont en tout cas suffisamment marqué les esprits pour être pour la plupart affublés d'un sobriquet qui résume leur tempérament : l'Animal (Sébastien Chabal), l'Exécuteur (Bakkies Botha), le Patron (Gérard Cholley), la Griffe (Peter Clohessy), Terminator (Jerry Collins), le Duc (Amédée Domenech), la Bête de Béziers (Alain Estève), le King (Barry John), Ferengi (Martin Johnson), le Sultan (Jean Sébédio), le Pin (Colin Meads), le Massif Central (Olivier Merle), Rapetou (Vincent Moscato), le Chiropracteur (Brian Lima), Ramsès (Michel Palmié), Casque d'Or (Jean-Pierre Rives), le Duc de Fer (Barry Windsor), le Pépé du Quercy (Alfred Roques) et quelques autres encore... dont Ernesto " Che " Guevara, que ses coéquipiers de Rosario avaient surnommé " Le Furieux ". Sont aussi racontés par le menu les matches les plus violents de l'histoire comme les troisièmes mi-temps mémorables et les coups de folie de ces barjots du rugby.

10/2020

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Droit

La loi de réforme pour la justice

Moins de trois ans après la réforme pour la justice du XXIe siècle, la loi n°2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice est publiée au Journal officiel. Cette réforme vise à offrir une justice plus rapide, plus efficace et plus moderne au service des justiciables. Elle poursuit 3 objectifs : renforcer l'accessibilité et la qualité de la justice pour les justiciables ; améliorer le quotidien des professionnels du droit et de la justice ; renforcer l'efficacité de la procédure pénale et de l'exécution des peines. Les principales mesures sont étudiées au travers de six volets : - Volet civil (divorce et séparation de corps, obligation d'entretien, autorité parentale, changement de régime matrimonial, droit des personnes) - Volet procédure civile (fusion des tribunaux de grande instance et des tribunaux d'instance, organisation judiciaire, règlement alternatif des différends, procédures civiles d'exécution, référé) - Volet pénal (organisation judiciaire, mise en état, police judiciaire, poursuite, instruction, sursis probatoire avec mise à l'épreuve, peines) - Volet notarial (nouvelles missions du notaire, conséquences sur la pratique notariale, habilitation familiale, tarif) - Volet administratif (services en ligne, simplifications des procédures) - Volet social (médiation judiciaire, représentation devant le Conseil de prud'hommes, saisie sur rémunérations) LES AUTEURS Ouvrage collectif issu de contributions rédigées par Nathalie Baillon-Wirtz, Younes Bernand, Jean-René Binet, Julien Boisson, Philippe Bonfils, Sylvain Bottineau, Alain Bouilloux, Jacques Buisson, Loic Cadiet, Anne-Sophie Chavent-Leclère, Jacques Combret, Hervé Croze, Valérie Depadt, Alain Devers, Alioune Djigo, Vincent Egéa, Michel Farge, Hugues Fulchiron, Thibault Lahalle, Christian Laporte, Hélène Pauliat, Virginie Peltier, Nathalie Peterka, Lois Raschel, William Roumier, Yves Strickler, Alex Tani, Jean-Baptiste Thierry, Sarah Torricelli-Chrifi, Etienne Verges, Laura Weiller.

11/2019

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Sociologie

Dialogues sur la Belgique. Souvenirs, images, questions

Quels événements, lieux et personnages demeurent dans la mémoire de dix-huit Belges connus lorsqu'ils pensent à leur pays ? Un groupe d'universitaires francophones et néerlandophones cherchent des réponses à cette question depuis plusieurs années. Ils ont organisé des rencontres avec des duos de différents domaines. Au fil de dialogues inspirants, on découvre certains souvenirs partagés - comme les Diables rouges à la Coupe du monde en 1986 ou l'affaire Dutroux - mais aussi des visions contrastées à propos de certains événements ou lieux comme les guerres mondiales ou Bruxelles. Les différences se situent souvent entre communautés de notre pays, mais aussi entre disciplines ou professions. Le livre débute par une introduction sur le contexte historique belge et la notion de mémoire collective. Il se termine par une conclusion dans laquelle les auteurs mettent en évidence certains fils rouges, mais aussi certains silences. Que retrouvons-nous dans cette mémoire prétendument collective ? Quels sont les éléments qui n'y figurent pas ? Bref, un tour d'horizon passionnant des souvenirs partagés et non partagés sur la Belgique. Dialogues sur la Belgique offre sur la Belgique d'hier et d'aujourd'hui un regard unique, fait de souvenirs évocateurs pour les Belges et d'images parfois surprenantes pour les non-Belges. La version néerlandaise de ce livre a paru sous le titre Dialogen over België. Herinneringen, beelden, opvattingen (Universitaire Pers Leuven, 2020). Avec la partipation de Nina Verhaeghe et Christian Laporte (journalistes), Herman Van Rompuy et Philippe Moureaux (hommes politiques), Dirk van Bastelaere et Laurence Vielle (poètes), Jan Verheyen et Adil El Arbi (réalisateurs), Kristien Hemmerechts et Vincent Engel (écrivains), Laurence Rase et Jean-Michel Saive (athlètes), Yves Noël et Christ'l Joris (responsables patronaux), Caroline Copers et Felipe Van Keirsbilck (syndicalistes), Brahim Laytouss et Myriam Tonus (théologiens).

10/2020

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Romance et érotique LGBT

La Ballade de Sawyer Bell

Une romance FF ownvoice où une star de la musique indé bisexuelle et une violoniste de formation classique partent ensemble sur les routes des Etats-Unis. Victoria Vincent, dite Vix, n'a que deux semaines pour trouver un nouveau violoniste qui accepterait de jouer pour la tournée estivale de son groupe. Lorsque Sawyer Bell se présente à l'audition, Vix est ravie. Sawyer est talentueuse, magnifique, drôle et particulièrement ravie à l'idée de s'essayer à du rock indépendant plutôt qu'à du Beethoven. C'est aussi une bonne occasion pour elle de s'éloigner de la toxique compétitivité de Julliard et de redécouvrir son amour pour la musique. Quant au fait de partir en tournée avec son ancien béguin de lycée ? C'est un bonus non négligeable. Surtout quand Vix se met à l'embrasser après l'un de leurs concerts. Mais Sawyer a douloureusement conscience que la tournée ne durera pas éternellement... Et à la fin de l'été, elle devra faire face au choix le plus difficile de sa vie. #Roadtrip #Musique #FF #Ownvoice Ce livre contient des propos liés à la biphobie pouvant heurter la sensibilité de certain. e. s lecteur. ice. s. --- "En tant que femme queer, c'est l'un des livres que j'ai préféré écrire. La Ballade de Sawyer Bell signifie énormément pour moi, alors j'espère que vous apprécierez l'histoire de Sawyer et Vix ! " - Avon Gale "Ce livre contient tout ce que vous pouvez attendre d'un livre de Mme Gale : une forte amitié qui mène à l'amour, à l'humour et à une belle histoire". - Emily Seelye - Goodreads "J'ai vraiment apprécié La Ballade de Sawyer Bell par Avon Gale. C'est une romance douce et sexy sur deux jeunes femmes d'une petite ville du Tennessee". - Betty - Goodreads

07/2021

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Science-fiction

Bomb X Tome 1 : La Terre en question

Naufragé temporel, échoué au milieu de nulle part : et vous, que feriez-vous ? Paul est né en France en 1985. Il est astronaute, membre d'équipage de l'ISS. Mais depuis le crash de la station, sa vie a basculé. Ce qu'il vit dépasse les lois de la physique... Désormais, il pourchasse des orages temporels en compagnie de Bohémond, un chevalier du XIIIe siècle sur une planète perdue à l'autre bout de l'Univers. Paul et Bohémond, ainsi que plusieurs milliers d'autres humains se sont retrouvés propulsés loin de leur époque par des orages temporels. Les rangs de ces exilés s'agrandissent chaque jour avec de nouveaux venus, comme Kyle, un étudiant tout droit sorti du XXe siècle. En réalité sur cette planète sans astres, nul ne sait en quelle année nous sommes ni comment hommes et bêtes franchissent "le passage" . La communauté, établie à Newtown, tâche de préserver la paix civile malgré les coutumes et croyances de chacun. Certains nourrissent des théories farfelues tandis que d'autres explorent en groupes les environs. Paul, gardant un esprit scientifique, essaie quant à lui de comprendre comment fonctionne ce phénomène insolite et pourquoi les exilés viennent de mille ans d'Histoire ? Mais quand une armée d'hommes et de femmes à la peau bleue parvient aux abords de Newtown, le fragile équilibre de cette microsociété risque de voler en éclats... Réalisée par Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo, coauteurs qui ont rendu un vibrant hommage en BD au célèbre Goldorak en 2021 (éditions Kana), renforcés ici par le scénariste Vincent Brugeas et le dessinateur Ronan Toulhoat (auteurs du Roy des Ribauds, La République du Crâne, Conan le Cimmérien...), cette nouvelle série SF aux parfums survivalistes nous promet une aventure des plus explosives !

09/2023

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Ouvrages généraux

Une histoire sociale du Nouveau Monde

En 1503 apparaît pour la première fois l'expression "Nouveau Monde" dans une lettre attribuée au navigateur florentin Amerigo Vespucci. Elle désigne les Amériques que les Espagnols puis les Portugais ont entrepris d'explorer et coloniser depuis 1492. Désormais, ces territoires constituent bien des mondes "nouveaux" , tant pour les Européens qui choisirent de s'établir outre-Atlantique que pour les Africains transportés de force et les Amérindiens confrontés à ces migrations. C'est à la construction de sociétés multiethniques d'un type inédit que la situation coloniale donna naissance, souvent dans la violence. En articulant les points de vue des trois populations en contact, l'approche comparatiste de cet essai collectif pose un regard neuf sur l'histoire sociale de l'ensemble des Amériques à la période moderne. Le dialogue entre des historiographies nationales qui d'ordinaire s'ignorent permet de dépasser l'opposition sociopolitique entre Amérique du Nord et Amérique latine, tout en révélant la centralité de la Grande Caraïbe. Trois perspectives sont mobilisées - hémisphérique, atlantique et impériale - qui mettent au jour autant de facettes des mêmes dynamiques sociales : migrations et mobilités, travail, marchés, territoire et propriété, famille(s), religions, droit et justice, ordre social. Ce livre démontre ainsi la spécificité de l'impérialisme et du colonialisme d'Ancien Régime, étroitement associé à la traite des esclaves et à l'esclavage et, plus largement, la singularité de l'histoire d'un monde atlantique qui sert de laboratoire social à la première globalisation. Avec des textes de : António de Almeida Mendes, Auge Argouse, Pedro Cardim, Charlotte de Castelnau L'Estoile, Vincent Cousseau, Manuel Covo, Cláudia Damasceno Fonseca, Jean Hébrard, Marie Houllemare, Aliocha Maldavsky, Federica Morelli, Dominique Rogers, François Joseph Ruggiu, Jean-Frédéric Schaub et Cécile Vidal.

10/2021

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Histoire internationale

Les mythes de la Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale semble aujourd'hui bien connue. Et pourtant. Les idées reçues sur ce conflit d'airain abondent. Desservant la cause de la connaissance, elles montrent surtout que la propagande de l'Axe comme celle des Alliés a durablement imprimé sa marque, bien au-delà de l'année 1945. Ce volume vise donc à rétablir quelques vérités en revenant, au crible de vingt-trois entrées, sur les grands mythes de cette guerre qui, tenus pour vérités d'Evangile, n'en restent pas moins erronés. Ainsi, combien de Français persistent à croire que la défaite aux jours sombres de 1940 était inscrite dans les astres ? Que Pearl Harbor a signé une écrasante victoire de l'Empire nippon sur les Etats-Unis ou que Hitler n'a fait que devancer une attaque de Staline ? Que les soldats américains ne savaient pas se battre ou que les hommes de la Waffen-SS étaient des combattants d'élite ? Que le débarquement de Provence a été inutile ? Que les armes miracles allemandes auraient pu tout changer ou que Yalta vit le partage du monde entre Churchill, Roosevelt et Staline ? A ces questions essentielles, les meilleurs spécialistes apportent des réponses étonnantes au fil de chapitres courts et enlevés. Ce livre sans équivalent espère ainsi contribuer à porter un nouveau regard sur ce moment décisif dans l'histoire du monde. Souvent inattendues, parfois surprenantes, ses révélations sont toujours passionnantes. Dirigé par Jean Lopez, fondateur et directeur de la rédaction de Guerres & Histoire, et Olivier Wieviorka, membre de l'Institut universitaire de France et professeur à l'ENS-Cachan.   Contributeurs : Sébastien Albertelli, Vincent Arbarétier, Nicolas Aubin, Benoist Bihan, Bruno Birolli, François-Emmanuel Brézet, Patrick Facon, Daniel Feldmann, Pierre Grumberg, Hubert Heyriès, François Kersaudy, Julie Le Gac, Jean-Luc Leleu, Cédric Mas, Claire Miot, Jean-François Muracciole, Georges-Henri Soutou, Pierre-François Souyri, Maurice Vaïsse, Fabrice Virgili.

09/2015

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Optique

Essai d'optique sur la gradation de la lumière. Méthodes pour mesurer la force de la lumière

Comment mesurer une quantité de lumière ? Le tout, avec des bougies ou flambeaux, des réglets, et l'oeil de l'observateur ? Dans cet essai de 1729, Pierre Bouguer présente la première méthode pour mesurer la "force de la lumière" , ce que l'on appellerait aujourd'hui l'intensité lumineuse. D'abord, il la met en application pour quantifier la proportion de lumière transmise au travers de plaques de verre ou d'une épaisseur d'eau. Ensuite, il mesure la luminosité d'un astre en fonction de sa hauteur. Enfin, il compare la lumière émise par le Soleil et la pleine Lune. Grand expérimentateur, Pierre Bouguer pose les bases d'une nouvelle discipline : la photométrie. De nombreux savants s'appuieront sur sa méthode pour développer des photomètres, avant l'apparition de capteurs photoélectriques au début du XXe siècle. Cet essai démontre aussi la décroissance exponentielle de l'intensité lumineuse traversant un milieu absorbant. Injustement appelée loi de Beer-Lambert, elle constitue la base de l'étude des transferts radiatifs décrivant les flux lumineux interagissant avec la matière. Avec le soutien de l'Association française de l'éclairage AFE, ce texte oublié de l'histoire de la lumière est désormais accessible en français contemporain. Lionel Simonot en a réalisé une transposition didactique, accompagnée d'une introduction et de notes accessibles. En outre, les 17 figures explicatives de Bouguer ont été redessinées par Vincent Laganier. En faisant le lien entre mesure physique et perception visuelle, ce livre est un témoignage essentiel dans l'histoire des idées scientifiques. Il s'adresse à tous ceux qui utilisent la photométrie dans des domaines de : la simulation en éclairage, la télédétection, la science des matériaux, l'informatique graphique et la conception lumière.

10/2021

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Histoire du droit

La justice au cinéma

Une analyse passionnante de la justice et du droit au cinéma à travers 20 grands classiques L'ambition de cet ouvrage est d'étudier les rapports entre la justice et le cinéma. Il ne s'agit pas d'analyser, avec une exhaustivité résolument impossible, les considérations de justice dans la multitude des oeuvres cinématographiques. Depuis que le cinéma est cinéma, la caméra explore et illustre l'idée de justice et tout ce que celle-ci suppose comme conséquences. Comment le cinéma se saisit-il de la justice, comment l'appréhende-t-il ? Qu'est-ce que le cinéma dit de la justice ? Les films de justice, filmés à un moment précis de l'histoire juridique, souvent contemporains du spectateur, avec une volonté de vraisemblance qui en fait régulièrement de fins documents, fouillés et approfondis, sont les témoignages d'une époque, d'un événement, d'une institution, voire d'une certaine conception de la justice. C'est l'objet de cet ouvrage, qui nous plonge dans l'analyse de 20 films, français ou étrangers, considérés comme des classiques du genre. 20 Films commentés Accusée, levez-vous ! (Maurice Tourneur, 1930) Jenny Frisco & Le Coupable (William Wellman, 1932 et Raymond Bernard, 1937) Vers sa destinée (John Ford, 1939) Boomerang ! (Elia Kazan, 1947) Le Procès Paradine (Alfred Hitchcock, 1947) Winslow contre le Roi (Anthony Asquith, 1948) Madame porte la culotte (Georges Cukor, 1949) Justice est faite (André Cayatte, 1950) Témoin à charge (Billy Wilder, 1957) Douze en hommes en colère (Sidney Lumet, 1957) Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957) Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger, 1959) La Vérité (Henri-Georges Clouzot, 1960) Le Septième Juré (Georges Lautner, 1962) Le Verdict (Sidney Lumet, 1982) Erin Brockovich. Seule contre tous (Steven Soderbergh, 2000) L'Hermine (Christian Vincent, 2015) La Tête haute (Emmanuelle Bercot, 2015) My Lady (Richard Eyre, 2018) Mon crime (François Ozon, 2023)

10/2023

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Critique littéraire

Journal. Mémoires de la vie littéraire Tome 2, 1866-1886

Dans le salon de la princesse Mathilde, aux dîners Magny ou chez eux, les Goncourt côtoient tout ce que le Paris politique et littéraire compte de célébrités. Aussi leur Journal contient-il la plus étonnante galerie de portraits du XIXe siècle. Napoléon III : "Figure louche ; Homme dormant, morne, sinistre. Il y a du conspirateur, du prisonnier et du faiseur de coup d'Etat dans sa marche, son regard, son air. Il a l'air d'une fausse pièce, frappée la nuit dans un bois, qui représenterait le Deux-Décembre sous la figure d'un sergent de ville". Le prince de Galles, futur Edouard VII : "Un vrai filou", "un escroc, ne soldant jamais ses dettes de jeu". Thiers : "Le représentant le plus complet de sa caste ; c'est comme si la bourgeoisie, avant de mourir, se couronnait de ses mains". Renan : "Une tête de veau qui a des rougeurs, des callosités d'une fesse de singe". Flaubert : "Il a l'esprit gros et empâté comme son corps. Il voyage pour épater les Rouennais". George Sand : "Un sphinx ruminant, une vache Apis", "une nullité de génie". Baudelaire : "Le saint Vincent de Paul des croûtes trouvées, une mouche à merde en fait d'art". Mallarmé : "Il faut le mettre à Sainte-Anne". Barrès : "Un casuiste jésuite mélangé d'apothicaire ; Ignace de Loyola se combine chez lui avec le bromure de potassium". Portraits charges dignes des grands caricaturistes de l'époque, tels Daumier ou Gavarni ; portraits de moralistes dans la tradition de La Bruyère, "le premier écrivain de tous les temps". Le Journal des Goncourt est, avant ceux de Jules Renard, de Barrès, d'Henri de Régnier, de Gide, la chronique la plus virulente de la France littéraire et des Français dans la seconde moitié du XIXe siècle.

02/2014

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Romans de terroir

Les Dames du manoir

Maîtrise de lettres en poche, Clarisse Vincent a choisi un passionnant job d’été : classer et répertorier la bibliothèque de feu Paul Rambert Martin, une sommité de la littérature qui autrefois fut son maître. La réalité est beaucoup moins souriante. Dans le manoir délabré, l’accueil de la veuve est glacial. Surnommée "la Capitaine", elle a transformé en capharnaüm les pièces qu’elle occupe, et ne les délaisse que pour se disputer avec son voisin, à grand renfort d’éclats de voix et d’injures bien senties. Qu’importe ! Elle n’a pas affaire à la vieille originale, mais à son fils, Renaud, qui a commandé l’inventaire : il doit vendre la bibliothèque pour financer la réhabilitation de la demeure. C’est à ce prix qu’il assurera la revanche de son père. De quelle revanche a-t-il besoin ? Et pourquoi le fils ne porte-t-il pas le nom de celui qu’il vénère ? Quels psychodrames se jouent dans cette maison ? Clarisse se répète qu’elle est employée pour accomplir une tâche presque démesurée, et pas pour percer des mystères. Pourtant sa curiosité sommeillante est éveillée par Renaud Durieux, une énigme vivante, pleine de charme, et par la découverte fortuite du journal intime de Paul Rambert Martin. Elle pénètre alors un monde de souvenirs et de secrets. L’inventaire achevé, les livres en route vers leur destin, Clarisse restera au manoir… Une intrigue menée au rythme de vies trépidantes, au tempo des souvenirs brûlants de la Capitaine, si belle et influente au temps des orages de sa jeunesse. Claude Lafaye nous entraîne dans une épopée familiale où le passé enflamme le présent, et, par le jeu des ricochets de la vie, finit par dévoiler les secrets enfouis.

09/2013

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Religion

Ecrire l'histoire du christianisme contemporain. Autour de l'oeuvre d'Etienne Fouilloux

Écrire l’histoire du christianisme contemporain, c’est chercher à le comprendre dans sa diversité confessionnelle, tout en mesurant son rôle dans la construction d’une politique et d’une culture de la modernité, qui se sont constituées en prenant leur autonomie par rapport à lui, sans que tout lien soit rompu entre notre monde sécularisé et son passé chrétien. C’est observer cet objet aux contours indécis, dont nous affirmons tantôt le déclin inéluctable, tantôt l’omniprésence au sein de nos sociétés. Depuis plus de quarante ans, Étienne Fouilloux parcourt ce territoire en voyageur infatigable, passionné d’archives inédites. De la genèse de l’oecuménisme au genre biographique, de l’histoire des intellectuels chrétiens à celle du concile Vatican II, il a construit ce qu’il désigne lui-même comme une « histoire non théologique de la théologie », attentive aux acteurs et à leurs mobiles, sans jamais céder sur la rigueur scientifique qui fonde le « regard éloigné » de l’historien. Des inventeurs du catholicisme social aux écrivains convertis, des croyants mobilisés dans les tranchées aux prêtres-ouvriers en usine, des abbés philosophes aux bâtisseurs d’églises, les auteurs de ce livre ont suivi la voie tracée par Étienne Fouilloux, attentifs comme lui aux mots qui circulent entre l’univers chrétien et l’univers laïque, la création et la mémoire, la morale et les droits de l’homme, le deuil et la patrie. Ils ont ainsi souhaité apporter leur contribution à une histoire du christianisme contemporain, en hommage à celui qui a plus que tout autre contribué à la renouveler. Couverture : Église Saint-Vincent de Paul de Beyrouth détruite en 1975, pendant la guerre du Liban. Photo A. Becker, mars 2012.

04/2013

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Religion

Frédéric Ozanam (1813-1853). L'engagement d'un intellectuel catholique au XIXème siècle

" Le moment arrive où vous n'aurez plus pour vous qu'un petit nombre de vieillards ", assurait le ministre Casimir Perier à un prêtre au lendemain des Trois Glorieuses. Or, quatre années plus tard, Sainte-Beuve constate que le sentiment religieux caractérise " une notable partie des jeunes générations de notre temps ". Un réveil se produit au sein de la jeunesse intellectuelle. En 1836, un tiers des élèves de l'École normale supérieure est enrôlé dans la Société de Saint-Vincent-de-Paul, une association issue de la rencontre en 1833 de quelques étudiants, au premier rang desquels le Lyonnais Frédéric Ozanam et d'un vétéran des œuvres de la Restauration, Emmanuel Bailly. En 1835, Ozanam et ses amis sont parvenus à faire monter Lacordaire dans la chaire de Notre-Dame. Nul doute que l'alliance momentanée entre libéralisme, romantisme et catholicisme n'ait créé un climat plus favorable pour ceux qui voulaient réconcilier la religion et la liberté, la science et la foi, ce qui fut le grand combat intellectuel de Frédéric Ozanam à Lyon d'abord, à Paris ensuite, comme étudiant d'abord, comme professeur dans la chaire de littérature étrangère de la Sorbonne ensuite. Mêlé, souvent malgré lui, à plusieurs des combats de son temps, la campagne pour la liberté de l'enseignement, la question des nationalités, Ozanam n'hésite pas à se faire journaliste dès lors que la question sociale passe au premier plan de l'actualité en 1848. Mort en 1853, à l'âge de quarante ans, il a anticipé des évolutions qu'il faudra attendre plus d'un siècle pour voir se confirmer. Béatifié à Paris, lors des Journées mondiales de la jeunesse, en 1997, ce laïc marié très amoureux de sa femme, ce père de famille incarne un visage de la sainteté rarement proposé encore.

08/2003

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Poésie

Les Soliloques du pauvre. Suivi de Le Coeur populaire

Gabriel Randon, dit Jehan Rictus, né en 1867 et mort en 1933, connaît une enfance difficile et conflictuelle, il quitte l'école vers quatorze ans, vit de petits métiers divers et commence à fréquenter le milieu des artistes et anarchistes de Montmartre. Menant une vie précaire, sans-logis pendant un temps, il fréquente à vingt-deux ans le monde des clochards et des vagabonds, expérience cruciale qui lui inspirera le meilleur de son oeuvre littéraire. Il a vingt-huit ans quand il entreprend en effet de donner la parole au petit peuple des rues et des déclassés dans des poèmes entièrement écrits dans sa langue, l'argot parisien. Ce sera Les Soliloques du pauvre qu'il fait connaître en les disant lui-même dans les cabarets montmartrois, au Chat noir notamment. Livre inclassable, sans équivalent dans l'histoire de la poésie, ce recueil qui connaît un succès immédiat en raison de sa force lyrique, de sa puissance oratoire et de sa maîtrise prosodique est sans doute, après Villon et avant Prévert ou Queneau, un des rares exemples d'une poésie qui use de la langue populaire et il préfigure d'une certaine façon le rap contemporain. Nous y avons adjoint le recueil Le Coeur populaire, écrit dans la même veine. C'est Nathalie Vincent-Munnia, universitaire spécialiste de la littérature populaire du XIXe siècle, qui a établi l'édition de ces deux recueils et le glossaire qui permettra au lecteur d'aujourd'hui de se familiariser avec l'argot truculent de Rictus. On trouvera à la fin du volume un lien vers l'enregistrement que fit Rictus de ses poèmes chez Polydor en 1931, extraordinaire document sonore disponible sur le site de la BNF.

11/2020

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Humour

Le livre Fou... du Roi. Avec 1 CD audio

Le Fou du Roi ? C'est l'émission culte de France Inter, orchestrée par un Stéphane Bern plein d'humour, de curiosité, d'une autodérision unique. C'est une décennie de plaisir, une alchimie d'irrévérence et de convivialité, d'audace et d'esprit, une liberté de ton incomparable. C'est aussi, en dix ans de succès, 3 000 émissions, 6 000 artistes et autant d'invités plateau, 35 personnes travaillant en permanence, I 200 chroniques annuelles et presque 2 millions d'auditeurs chaque jour de la semaine entre 11 heures et 12 heures 30. Le Fou du Roi, c'est encore, désormais, ce livre tonique, ludique, drôle et sérieux à la fois. Où Stéphane Bern raconte la genèse houleuse de ce programme, ses moments forts comme ceux plus délicats, évoque les figures marquantes venues y participer comme son bonheur chaque jour renouvelé. Un ouvrage où l'on retrouve des extraits des émissions mémorables - celles d'invités disparus comme de personnalités en verve -, où les chroniques et l'humour sont à l'honneur (avec notamment des interventions de Guy Carlier, Didier Porte, Daniel Morin, Didier Gustin, Vincent Roca), où les coulisses sont dévoilées par ceux qui font le show au quotidien, de Nicolas Rey à Patrice Carmouze en passant par Trinidad, François Reynaert, Joëlle Goron, Danielle Moreau... Où, enfin, témoignent de nombreuses vedettes, chanteurs, comédiens, écrivains, hommes politiques... ainsi que les auditeurs eux-mêmes. Un livre pour vous, pour tous, pour se souvenir, apprendre et continuer à sourire parce qu'une " journée sans rire est une journée perdue ". Un livre fou qui, pour ce dixième anniversaire, vous offre en plus, en cadeau, le CD d'une émission idéale. Un livre collector pour une émission star.

03/2010

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Sociologie

Pourquoi les coréens abandonnent leurs enfants ?

Qu'ont en commun la ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin, le gagnant de l'e?mission Top Chef 2011, Pierre Sang Boyer, et le pre?sident du groupe e?cologiste au Se?nat, Jean-Vincent Place? ? Ils sont ne?s a? 11 000 kilome?tres de la France, en Core?e du Sud. Ils sont les symboles d'un phe?nome?ne de?mographique ine?dit : l'exportation par un pays de centaines de milliers de be?be?s. Cette visibilite? des adopte?s core?ens en France, mais aussi en Europe et aux E?tats-Unis, est nouvelle, car l'exode des be?be?s core?ens a de?bute? dans les anne?es 1960, pour atteindre son apoge?e dans les anne?es 1980. Aujourd'hui, les plus a?ge?s sont donc a? l'heure des responsabilite?s, dans la culture, l'entreprise ou le gouvernement. Franc?ais bien su?r, mais di e?rents, venus d'ailleurs. Certains d'entre eux font le voyage dans l'autre sens. Ils partent a? la de?couverte de leurs racines, retrouvent parfois leur famille biologique. Et tentent de comprendre ce qui a pousse? les Core?ens, et ce qui les pousse aujourd'hui encore, a? abandonner leurs enfants a? l'e?tranger. Certes, le pays est sorti exsangue de la guerre avec le Nord, mais l'abandon des be?be?s s'est acce?le?re? avec le de?veloppement e?conomique. Il se poursuit en masse, dans un pays pourtant devenu l'un des plus prospe?res au monde. Pourquoi les Core?ens abandonnent leurs enfants ? explique comment ce phe?nome?ne unique au monde est ne? et pourquoi il perdure.

11/2019

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Histoire internationale

Les exclus en Europe. 1830-1930, [actes du colloque, Paris VIII, 22-24 janvier 1998

En Europe, les années 1830 à 1930, marquées par l'industrialisation, l'urbanisation et la démocratisation, modifièrent considérablement le statut et le sort des individus rejetés de la société. Pauvres et vagabonds, migrants et chômeurs, vieillards et handicapés, mais aussi femmes, criminels, déviants ou marginaux, constituèrent des bataillons d'exclus. L'étude de cette période pose la question de la validité de la notion d'exclusion. Que recouvre ce terme utilisé par la sociologie depuis une vingtaine d'années ? Est-il opératoire pour des historiens qui cherchent à rendre compte de la diversité des trajectoires des rejetés de la société ? Les auteurs de cet ouvrage, chercheurs parmi les meilleurs spécialistes internationaux, nous dévoilent les procédures par lesquelles les sociétés européennes ont relégué des millions d'individus. Cet ouvrage est issu du Colloque international de Paris qui s'est tenu sous l'égide de la Commission européenne, du Comité d'Histoire de la Sécurité sociale et de la MIRE (Mission de Recherche au Ministère du Travail et des Affaires sociales). Les différents chapitres de ce livre regroupent les contributions d'André GUESLIN, de Dominique KALIFA Philippe ARTIÈRES, Henriette ASSÉO, Robert CASTEL, Christophe CHARLE, Evelyne COHEN, Pamela COX, Sophie DELAPORTE, Bernard DELPAL, Bernard DESMARS, Régine DHOQUOIS, Michel DREYFUS, Vincent DUCLERT, Bruno DUMONS, Nicole EDELMAN, Joao FATELA, Julie FETIE, Vinzia FIORINO, Elisabeth GAUDIN, Jacques GIRAULT, Angela GROPPI, Marie-Claire HOOCK-DEMARLE, Olivier IHL, Martine KALUSZYNSKI, Claude LIAUZU, Jean-Noël LUC, Maria MALATESTA, Yannick MAREC, Jean-Clément MARTIN, Catherine MAURER, Gérard NOIRIEL, Didier NOURRISSON, Gilles PÉCOUT, Christine PIETTE, Michel PORRET, Antoine PROST, Pascale QUINCY-LEFEBVRE, Madeleine REBÉRIOUX, Ann-Louise SHAPIRO, Jean-Claude SCHMITT, Étienne THÉVENIN, Christian TOPALOV, Nicolas VEYSSET, Nadine VIVIER, Stuart WOOLF, Jean-Jacques YVOREL.

03/1999

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Histoire de France

Correspondance générale. Tome 15, Les chutes 1814-mai 1821 ; Supplément (1788-1813)

Après plus de quinze années de travail et, déjà, quatorze volumes publiés, voici le quinzième et dernier tome de la Correspondance générale de Napoléon Bonaparte. Intitulé " Les Chutes " , il couvre les périodes les plus noires, mais aussi à certains égards les plus passionnantes, de l'épopée. Il nous entraîne dans les pas de l'Empereur des plaines de Champagne au rocher de Sainte-Hélène en passant par l'île d'Elbe et Waterloo. Sur les 2 398 lettres publiées, 61 % ne figurent pas dans les éditions antérieures. Ces inédits apportent des éclairages nouveaux sur la fin de l'épisode napoléonien ainsi que sur l'exil final. Ce dernier volume propose également les " Suppléments " à la Correspondance générale pour la période 1784-1813, soit 378 lettres inédites, provenant pour l'essentiel de collections privées et qui n'avait pu être publié dans les volumes précédents. Avec ce volume 15, se sont finalement 40 500 lettres qui auront été publiées, sous la direction de la Fondation Napoléon. Si pour chacun des volumes, un historien était en charge de l'annotation des lettres, plusieurs auteurs ont pris part à l'élaboration de ce dernier tome, Vincent Haegele, Jacques Macé, Pierre Branda, Thierry Lentz ou encore François Houdecek. Plus de la moitié de lettres totalement inédites, retrouvées dans des fonds d'archives très récemment. Sortie du volume en même temps que les festivités prévues par la Fondation Napoléon, début mai, pour la fin de l'entreprise éditoriale. Ce volume XV vient clore l'édition de la Correspondance générale de Napoléon Bonaparte, entreprise depuis près de quinze ans par la Fondation Napoléon, en livrant de nombreuses lettres inédites sur la fin de l'aventure napoléonienne.

05/2018

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Sports

Du FW 190 au NC 900. Usines souterraines et blindées en France

De la mise en oeuvre précipitée du programme français d'usines souterraines et blindées en 1939 jusqu'à la remise en service des avions allemands abandonnés à la fin de la guerre, en passant par les centres de réparations des chasseurs Focke-Wulf 190 en France occupée, ce livre aux multiples facettes vous fait découvrir une histoire aéronautique insolite en partie liée au village de Cravant et à ses carrières situées au sud d'Auxerre. Une histoire technique des centaines de Fw190 révisés sous l'occupation dans les centres de Villacoublay, Tours et Cravant avant d'être reconditionnés en NC900 après la libération. Mais aussi une histoire humaine, agrémentée de nombreux témoignages, d'hommes et de femmes français, allemands. espagnols ou russes qui furent embarques de gré ou de force dans cette aventure. Vous y découvrirez la production des NC900 dans l'usine souterraine de Cravant et leur utilisation opérationnelle sur fond de luttes politiques et idéologiques, ainsi que l'histoire des unités qui les employèrent dans les années confuses de l'après-guerre. Comme le célèbre régiment Normandie-Niémen où ces "chasseurs Focke" à cocardes côtoyèrent les Yak-3 durant une période de déconvenues, entre le retour triomphant d'URSS et le transfert en Afrique du nord à la fin des années quarante. Ce livre est basé sur les rapports d'époques et les documents d'archives, ainsi que sur les nombreux témoignages recueillis et recoupés durant vingt années de recherches et de rencontres parfois surprenantes. 480 pages illustrées de plus de 870 photos (dont un photoscope complet du dernier NC900 survivant pour les maquettistes ! ), une vingtaine de cartes et une quarantaine de plans sans oublier les 26 profils couleurs et 5 profils de détails de Vincent Dhorne.

11/2018

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Monographies

Fabienne Verdier. Alchimie d'un vitrail

En 2021, le musée Camille Claudel consacre une exposition à l'artiste contemporaine Fabienne Verdier prenant pour point de départ les vitraux réalisés par l'artiste pour l'église Saint-Laurent de Nogent-sur-Seine. Artiste peintre française mondialement connue, Fabienne Verdier s'est formée en Chine dans les années 1980, auprès des derniers maîtres calligraphes. Après une formation d'une dizaine d'années, elle revient en France et invente un langage pictural contemporain, habile équilibre entre la peinture occidentale et la calligraphie orientale. Sur d'immenses toiles colorées, elle peint des tracés d'inspiration calligraphique qui engagent tout son corps. Pour adapter ces signes à l'échelle de ses compositions, l'artiste fabrique ses outils sur mesure : pinceaux gigantesques qu'elle manipule avec un guidon de vélo, poches-à-douilles énormes remplies de peinture. En 2017, avec la maître-verrier troyenne Flavie Serrière-Vincent-Petit, Fabienne Verdier obtient la commande des vitraux du choeur de l'église Saint-Laurent à Nogent-sur-Seine. Leur projet s'ancre dans l'histoire du vitrail aubois, notamment par l'usage du jaune d'argent et de la grisaille, qui ont porté l'essor du vitrail champenois au XVIe siècle. Le coeur de l'exposition sera consacré aux vitraux de Nogent-sur-Seine, pour dévoiler au public les coulisses de leur élaboration. Plus largement, il s'agira de mettre cette commande en contexte en évoquant d'une part l'importance du vitrail et du jaune d'argent dans l'Aube de la Renaissance ; d'autre part en présentant un ensemble de toiles de Fabienne Verdier, afin de prendre la mesure des ponts qui existent entre la pratique picturale de l'artiste et la réflexion menée pour la commande de Nogent-sur-Seine.

04/2022

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Littérature française

Les filles de la pocharde. Tome 1

L'orphelinat de Sainte-Marie, à Vouvray, est un grand bâtiment carré, de construction récente, affectant au-dehors l'aspect d'un couvent. Les fenêtres des dortoirs, qui donnent sur la campagne, sont haut percées, mais ne sont point garnies de grilles. Les ateliers, le réfectoire et les salles d'étude donnent sur une cour intérieure divisée par une grille ; la moitié de la cour est réservée aux orphelines jusqu'à l'âge de quinze ans ; l'autre moitié aux orphelines de quinze à vingt ans. L'établissement est dirigé par des soeurs de Saint-Vincent-de- Paul. C'était à l'orphelinat de Vouvray que Claire et Louise, deux gentilles fillettes, l'une aux yeux bruns, l'autre aux yeux bleus, avaient été envoyées après la condamnation de leur mère, après l'envoi de leur père dans une maison d'aliénés. Elles avaient bien pleuré, les petites, lorsqu'elles s'étaient trouvées seules. Mais leur père, lorsqu'il les regardait dans sa folie, avait des yeux si terribles qu'il leur faisait peur. Elles se réfugiaient alors au fond de la chambre, tremblantes, les mains dans les mains, serrées l'une contre l'autre. Quand on avait enlevé leur père, elles n'avaient rien dit, mais lorsqu'elles ne virent plus, autour d'elles, que des visages étrangers, elles se mirent à sangloter et à réclamer leur mère. - Maman ! Je veux qu'on me rende maman ! ... A l'orphelinat, les soeurs leur avaient donné quelques jouets. Peu à peu, les souvenirs s'étaient atténués dans ces jeunes cerveaux, prêts aux impressions nouvelles... Les jours, les mois, les années apportèrent un voile sur leurs pensées... Le fantôme de la mère, comparable à un beau lis, disparut.

02/2023

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Littérature française

Les filles de la pocharde. Tome 2

L'orphelinat de Sainte-Marie, à Vouvray, est un grand bâtiment carré, de construction récente, affectant au-dehors l'aspect d'un couvent. Les fenêtres des dortoirs, qui donnent sur la campagne, sont haut percées, mais ne sont point garnies de grilles. Les ateliers, le réfectoire et les salles d'étude donnent sur une cour intérieure divisée par une grille ; la moitié de la cour est réservée aux orphelines jusqu'à l'âge de quinze ans ; l'autre moitié aux orphelines de quinze à vingt ans. L'établissement est dirigé par des soeurs de Saint-Vincent-de- Paul. C'était à l'orphelinat de Vouvray que Claire et Louise, deux gentilles fillettes, l'une aux yeux bruns, l'autre aux yeux bleus, avaient été envoyées après la condamnation de leur mère, après l'envoi de leur père dans une maison d'aliénés. Elles avaient bien pleuré, les petites, lorsqu'elles s'étaient trouvées seules. Mais leur père, lorsqu'il les regardait dans sa folie, avait des yeux si terribles qu'il leur faisait peur. Elles se réfugiaient alors au fond de la chambre, tremblantes, les mains dans les mains, serrées l'une contre l'autre. Quand on avait enlevé leur père, elles n'avaient rien dit, mais lorsqu'elles ne virent plus, autour d'elles, que des visages étrangers, elles se mirent à sangloter et à réclamer leur mère. - Maman ! Je veux qu'on me rende maman ! ... A l'orphelinat, les soeurs leur avaient donné quelques jouets. Peu à peu, les souvenirs s'étaient atténués dans ces jeunes cerveaux, prêts aux impressions nouvelles... Les jours, les mois, les années apportèrent un voile sur leurs pensées... Le fantôme de la mère, comparable à un beau lis, disparut.

02/2023

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Indépendants

L'alibi

Un alibi est un mode de défense d'une personne soupçonnée d'un crime ou délit, pouvant aller du vol de bonbons au meurtre avec préméditation. Autour de ce thème, 15 auteurs d'exception usent de leurs meilleurs arguments pour détourner tout soupçon d'un coupable, faire plonger un innocent ou au contraire défaire un criminel tentant d'échapper à une accusation méritée. Après le succès du premier recueil de fictions policières Le Crime parfait, les éditions Philéas proposent cette année un nouvel album collectif réunissant à son sommaire un nouveau palmarès de talents ! Un alibi est une réponse ou un mode de défense d'une personne soupçonnée d'un crime ou délit, pouvant aller du vol de bonbons au meurtre avec préméditation. Au XIVe siècle, il signifie " s'être trouvé ailleurs au moment où un crime a été commis " mais ne prendra le sens juridique que nous lui connaissons que des siècles plus tard. Au sens figuré, alibi prend le sens de justification : des agences d'alibi ont fait leur apparition au Japon en 1990 puis en Europe. Ces agences fournissent des justificatifs qui permettent à leur client d'expliquer une absence, qui, le plus souvent, concerne l'adultère... Cette nouvelle anthologie réunit Hugues Labiano, Jimmy Beaulieu, Olivier Berlion, Laurent Galandon et Benoît Blary, Richard Guérineau, Laurent Astier et Xavier Bétaucourt, Séverine Lambour et Benoît Springer, Etienne Le Roux et Vincent Froissard, Jack Manini, Jeanne Puchol, Thierry Robin. Chacun use de ses meilleurs arguments pour tantôt détourner tout soupçon d'un coupable, faire plonger un innocent ou au contraire défaire l'argumentation, parfois savante, d'un criminel tentant d'échapper à une accusation méritée. Les surprises sont nombreuses au fil des récits, soulignés par les textes ciselés d'Anaïs Bon.

11/2023

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Napoléon

Napoléon III et l'économie

Transport, industrie, système bancaire, commerce extérieur, droit social : la modernisation libérale de la France menée tambour battant par Napoléon III. Dominique Barjot, Jean- François Belhoste, Jean-Marc Daniel, Vincent Haegele, Chantal Prévot, Xavier Mauduit, etc. : les meilleurs spécialistes pour une nouvelle histoire économique du Second Empire. Au lendemain du coup d'Etat de 1851, le président Louis-Napoléon Bonaparte, s'inspirant des théories saint-simoniennes, engage un grand mouvement de modernisation de la France et y consacre des investissements massifs. Il le prolonge un an plus tard en devenant Napoléon III. Le système du crédit est réformé, le réseau de chemin de fer étendu et de grandes compagnies de transport maritime sont créées permettant, avec l'instauration du libre-échange et l'ouverture du canal de Suez, l'expansion du commerce extérieur autour des ports de Marseille, Le ? Havre, Bordeaux, Saint-Nazaire... Les tissus urbains sont réorganisés et les grands magasins apparaissent. L'agriculture connaît un âge d'or : les Landes, la Sologne, la Dombes et la Champagne sont drainées et amendées. Dans l'industrie, enfin, les cadences s'accroissent : la consommation de charbon triple, la production d'acier est multipliée par quatre. Cependant, la France est frappée par une crise économique au milieu des années 1860. S'ouvre alors le temps des mesures sociales, marqué notamment par la suppression du délit de coalition, la création des premières chambres syndicales, la mise en place de caisses d'assurances, l'égalité de parole entre employeurs et salariés devant les tribunaux. Mais ces efforts ne suffisent pas à rallier les ouvriers au régime. La trentaine de spécialistes réunis dans ce volume brosse un panorama complet et à jour des derniers travaux de recherche de l'économie du Second Empire, entre libéralisme contrôlé et socialisme dirigé.

04/2024

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Thrillers

L'ombre du temps

Deux assassinats à vingt-deux ans d'écart, un diacre pas très catholique, un trafic d'enfants volés sous Franco, un vrai faux Dalí qui refait surface, une commissaire de police à la famille corsetée par des secrets et des mensonges inavouables : Collioure petit port de tous les péchés. Barcelone, 25 décembre 1963. Les corps à moitié dévorés par la chaux de Lluis et Gloria Rodriguez gisent près du chenil de leur propriété familiale. Leurs lèvres ont été scellées par de la cire et dans leurs mains ligotées, jointes en prière, a été glissé un Tío de Nadal, figurine en bois issue du folklore catalan. Leur fils, Guillermo, est tout d'abord soupçonné, puis relâché faute de preuves, avant que l'affaire ne soit finalement classée en l'absence de piste sérieuse. Collioure, été 1985. Les fêtes de la Saint-Vincent commencent étrangement pour la commissaire Marianne De Puech, fraîchement nommée à Perpignan : sa nièce est sauvée de la noyade par un mystérieux inconnu, la maison de son père est cambriolée sans que rien ne soit volé et un Tío de Nadal a été déposé sur la tombe de sa mère. Déjà bouleversée par ces événements, Marianne doit aussi enquêter sur la découverte du corps d'un diacre barcelonais à l'ermitage de Notre-Dame-de-Consolation. Envoyée sur place avec son collaborateur Robert Vidal, un flic en fin de carrière plus chien truffier que pisteur de criminels, Marianne s'aperçoit que la victime est un certain Guillermo Rodriguez dont elle va découvrir l'histoire. Son meurtre a-t-il un lien avec celui de ses parents survenu vingt-deux ans plus tôt ? Pourquoi tous les indices convergent-ils vers une toile de Dalí qui semble familière à Marianne ? A trop scruter la vérité, la commissaire va déclencher sans s'en rendre compte une véritable bombe à retardement.

10/2023

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Immigration

La France, tu l'aimes mais tu la quittes. Enquête sur la diaspora française musulmane

Ils s'appellent Mourad, Samira, Karim, ou bien Sandrine et Vincent. Ils sont nés et ont grandi partout en France, la plupart sont diplômés de l'enseignement supérieur, mais ils ont décidé de s'installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal ou Bruxelles... Discriminés sur le marché de l'emploi et stigmatisés pour leur religion, leurs noms ou leurs origines, ces Français de culture ou de confession musulmane trouvent à l'étranger l'ascension sociale qui leur était refusée en France. Ils y trouvent aussi le "droit à l'indifférence" qui leur permet de se sentir simplement français. Appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1000 personnes et sur 140 entretiens approfondis, cette enquête sociologique sans précédent met au jour pour la première fois un phénomène qui travaille la société française à bas bruit. En interrogeant ces élites minoritaires, elle détaille leur formation, comment elles se sentent et sont perçues comme musulmanes, les raisons de leur départ, le choix des destinations, l'expérience de l'installation et de la vie à l'étranger, le regard qu'elles portent sur la France, leurs perspectives de retour... Ce n'est pas seulement une fuite des cerveaux que l'ouvrage documente : se révèlent en creux les effets délétères de l'islamophobie qui, vus d'ailleurs, semblent bel et bien constituer une exception française. Olivier Esteves est professeur des universités (université de Lille), spécialiste du monde anglophone, de l'ethnicité et de l'immigration. Alice Picard est enseignante agrégée de sciences économiques et sociales et chercheuse associée au laboratoire Arènes (UMR 6051). Julien Talpin est directeur de recherche au CNRS (Ceraps, université de Lille), spécialiste du racisme et de l'engagement dans les quartiers populaires.

04/2024

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Histoire de l'architecture

Création Pierre Vive du Patrimoine. Edition bilingue français-anglais

Le travail engagé par Georges Verney-Carron est aujourd'hui réuni dans ce livre, il rend compte de son goût de la perfection, du plaisir de communiquer ses envies qui a toujours été le sien en contribuant à la beauté de la ville et au confort de ses habitants. " Dès mes débuts en 1980, il m'a semblé essentiel de décloisonner notre cadre de vie, la ville, en alliant l'architecture, l'art et le design, de la manière la plus naturelle, la plus jouissive, la plus artistique et esthétique qui soit. Pour cela nous avons fait se rencontrer Architectes, artistes et designers, accueillant leurs réflexions, leurs créations avec plaisir et gourmandise. Ainsi, nous avons pu instaurer un dialogue des plus fructueux, des plus aimables entre leurs talents, les villes et leurs citoyens. " G. Verney-Carron. Le travail engagé par Georges Verney-Carron est aujourd'hui réuni dans ce livre, il rend compte de son goût de la perfection, du plaisir de communiquer ses envies qui a toujours été le sien en contribuant à la beauté de la ville et au confort de ses habitants. Tant les réalisations circonstancielles que pérennes l'attestent, en effet, la création d'aujourd'hui la plus exigeante, prend place avec aisance dans tous les espaces de la cité, qu'il s'agisse de parcs de stationnement réalisés par Wilmotte Associés et Daniel Buren ; François Morellet, Pierre Vurpas, architecture d'intérieure Wilmotte ; Marine Casimir, Wilmotte Associés ; Michel Verjux et Gérôme Thomas... Ou encore du tramway de Vincent Leroy, Mais aussi des oeuvres in situ de Felice Varini, Philippe Cazal, Gérard Collin-Thiébaut, Cécile Bart, Spencer Tunick... . De nombreux sites, de villes ont ainsi bénéficiés d'une plus-value esthétique, d'humour parfois, mais aussi de sens et enfin de davantage d'urbanité.

02/2024

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Critique littéraire

C'était les Daudet

De la famille Daudet, on connaît généralement Alphonse, le patriarche provençal, l'auteur de La Chèvre de Mr Seguin et de Tartarin de Tarascon. On connaît aussi son fils Léon, écrivain lui aussi et tribun redouté de la IIIe République, dont la pensée a nourri longtemps l'extrême droite française. Mais sait-on qu'il ne s'agit là que de deux rejetons d'une famille singulière ? C'est l'« âge d'or » de cette famille, du milieu du XIXe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale, que raconte ce livre. On y croisera Vincent et Adeline, parents d'Alphonse, petits commerçants en Provence, fervents catholiques et monarchistes convaincus ; on verra Alphonse « monter » à Paris et mener la grande vie dans les fastes du Second Empire avec Ernest, son frère aîné, lui aussi écrivain prolifique mais moins brillant. On croisera, dans leur cercle d'amis, les Goncourt, Flaubert, Zola et Tourgueniev, mais aussi Frédéric Mistral et les félibres ; on fera la connaissance de Julia, la femme d'Alphonse, qui écrivait elle aussi aux côtés du grand homme. À la génération suivante, c'est Léon, dont le mariage avec Jeanne Hugo défraya la chronique et qui devint l'un des piliers de l'Action française, mais aussi Lucien Daudet, son frère cadet, poète ami de Proust. Enfin, on apprendra le tragique destin de Philippe, fils d'Alphonse, dont la mort violente fut entourée d'un mystère encore irrésolu. Racontée avec brio, la saga de cette famille hors norme offre une traversée originale d'un siècle d'histoire française : histoire littéraire, culturelle, politique, qui conduit comme sans crier gare de la bohème insouciante du Second Empire aux ombres de la contre-révolution de Vichy.

01/2013

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Critique littéraire

Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar

"Le titre Mémoires d'Hadrien s'inscrit sous la double autorité de l'Histoire, celle de l'Empire romain du II ? siècle après J. -C. , et de l'histoire littéraire, celle d'un genre, celui des Mémoires, qui a ses règles et ses modèles. De fait, le sujet, le style et la pensée de cette oeuvre appartiennent à la tradition française la plus purement classique. La pensée s'y développe en une longue méditation analytique à la première personne, selon le mode de nos mémorialistes du XVII ? siècle. Le style emprunte ses périodes complexes et ses asyndètes aux balancements équilibrés de la prose de Tacite et de Cicéron. Et le sujet en est la réflexion critique impitoyable portée sur son règne par un empereur qui fut un grand homme d'Etat. Qui croirait en lisant cette évocation du lointain siècle d'or des Antonins par un homme "maître de [soi] comme de l'univers" que son auteur fut, quelques années plus tôt, le témoin d'une déflagration mondiale ? Qui croirait, par ailleurs, que ce roman pût être contemporain, à peu de mois près, d'un essai polémique de Nathalie Sarraute, intitulé L'Ere du soupçon, qui affirmait le caractère irréversible de la révolution romanesque, la mort du personnage, la déconsidération de l'action, qu'elle soit héroïque ou criminelle, la disparition de l'analyse et de la description ? " Henriette Levillain.

04/2001