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Mike Chen

Extraits

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Littérature érotique et sentim

La crêperie des petits miracles

La recette du bonheur contient toujours un peu de courage... et beaucoup d'amour Adèle a tout quitté : Paris, le grand restaurant dans lequel elle travaillait, la pression constante des cuisines, la misogynie du chef qui la bridait chaque jour un peu plus. Pour échapper au burn out, elle s'est réfugiée chez une amie de sa grand-mère, à Saint-Malo. Dans la crêperie de Joséphine, elle reprend petit à petit ses marques, restant loin des cuisines mais s'occupant du service et des clients. Dans ce cocon gourmand et chaleureux, elle devient celle à qui l'on demande des conseils d'écriture pour un discours municipal, un dossier de candidature ou une lettre de réclamation. Alors, quand la crêperie est menacée de fermeture, Adèle est prête à tout pour empêcher que ce bastion d'humanité et de bienveillance ne disparaisse. A tout, y compris à convaincre Arnaud Langlois, puissant homme d'affaires fraîchement divorcé, de devenir son associé. " Parce que la recette du bonheur contient toujours un peu de courage et beaucoup d'amour, vous allez adorer le livre de cette Bretonne au grand coeur " ICI PARIS A propos de l'autrice Révélée par la série phénomène "Dear you" et confirmée par le succès de chacun de ses nouveaux titres, Emily Blaine est devenue, avec 500 000 exemplaires vendus, la reine incontestée de la romance moderne à la française. Bretonne de coeur et parisienne d'adoption, elle envisage l'écriture comme un plaisir et, malgré son succès impressionnant, met un point d'honneur à rester proche de ses lectrices et à ne pas se prendre trop au sérieux.

06/2020

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Comics

Menotte & Quenotte

Menotte s'est enfui de son foyer, il vit depuis avec son chien Quenotte dans un bâtiment désaffecté à l'orée de la forêt. Orphelin, il survit de menus larcins et de cambriolages. Grâce à son doigt qui peut s'allonger à l'infini et aux dents aiguisées de son petit compagnon, aucune serrure ne leur résiste ? ! Dans les parages, il y a aussi Max et son crapaud. Malgré leur différence d'âge, Menotte finit par se lier d'amitié avec lui. Ensemble, ils occupent leur journée à arpenter les terrains vagues lugubres et les friches industrielles de la ville déserte. Pour tromper l'ennui, ils balancent des pierres aux passants et ça les fait bien marrer. Au fil de leurs errances, ils finissent par tomber sur le campement des trois de la bande du Chêne et s'empressent de le saccager. C'est le début des hostilités entre les deux clans ? ! Dans cette Guerre des boutons désenchantés, il y a surtout un combat pour l'émancipation. Adolescents dans la marge, livrés à eux-mêmes dans le monde des adultes invisibles, ils s'inventent leurs propres identités et construisent leur mythologie. Au coeur de cette utopie ingénue, la maturité surgit parfois là où on ne l'attend pas, à travers la rébellion, la fraternité, l'amour ou encore les prémices d'une organisation de vie autonome. Menotte & Quenotte est le premier long récit de Michel Esselbrügge, jeune auteur allemand que l'on avait pu lire en français pour la première fois, il y a quelques années, à L'employé du moi avec L'usine à tête de gras dans la collection Vingt-Quatre.

01/2021

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Histoire internationale

J'étais le pilote de Hitler

Johann Peter "Hans" Baur (1897-1993) est le pilote personnel d'Adolf Hitler. Il assure ses déplacements aériens à partir de la campagne électorale de 1932 - Hitler est le premier politicien allemand à préférer le transport aérien au chemin de fer, ce qui lui permet de prendre la parole, le même jour, lors de plusieurs réunions se déroulant dans différentes régions d'Allemagne - et devient son pilote officiel lorsqu'il accède à la chancellerie à partir de 1933, puis le chef de l'escadrille gouvernementale jusqu'en 1945. Le Führer s'appuit sur lui pour des conseils sur la politique de guerre aérienne ainsi que les développements techniques et lui permet de remplir son escadron de pilotes expérimentés de la Lufthansa et de les former à la procédure militaire en préparation de la guerre. Devenu SS Gruppenführer, il fait partie des derniers occupants du Führer­bunker. Après le suicide d'Hitler, il tente, avec quelques autres pro­ches dont Martin Bormann, de fuir la 3e armée de choc soviétique pour gagner les lignes américaines et britanniques. Il est alors gravement blessé aux jambes (on lui en coupe une avec un couteau de poche) et est capturé par les Soviétiques dans un hôpital. Ces derniers lui portent un grand intérêt, s'imaginant qu'il avait mis en sécurité le Führer du IIIe Reich avant la chute de Berlin. Emprisonné pendant dix ans, la visite du chancelier Adenauer à Berlin permet sa libération en 1955 ; il regagne l'Allemagne où il décèdera en 1993. Tous les témoignages directs sur Adolf Hitler sont recherchés ; celui du général Hans Baur, on s'en doute, revêt une valeur particulière.

04/2016

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Romans historiques

Les enfants du cap Horn

En ces temps actuels d'anglosaxomanie, le parler matelot de la voile et le patois du Pays de Caux utilisés par l'auteur enrichissent le texte avec bonheur. Dans les pas d'Armand Hayet et de Georges Aubin pour ne citer qu'eux, Jean-Pierre Ledru avec son style alerte revivifie notre littérature maritime. Le livre nous le montre, les marins du long-cours au temps des grands voiliers n'étaient pas des enfants de choeur, quoiqu'invoquant la Notre-Dame de chez eux dans les situations de danger et à qui ils promettaient leur chef d'oeuvre en ex-voto marin en cas de salut. Ils employaient un langage cru, voire trivial parfois, et cependant quel véhicule d'images délicieuses, que d'humour et d'innocente tendresse dans leurs formules dont beaucoup comme "marin de gravure" ou "fatras de marine" par exemple, mériteraient d'être mieux connues du grand public. Sous des apparences frustres, ces hommes, endurcis par la pénibilité d'un métier hors du commun, savaient déployer des trésors de patience dans la fabrication de leurs maquettes et bateaux en bouteille au grand ravissement des jeunes fils du capitaine normand Georges Ledru. Claude Briot La nouveauté apportée par Les enfants du cap Horn est l'observation d'un noyau familial normand : père, mère, enfant, embarqués ensemble pour de grands voyages transocéaniques, cohabitant avec un équipage d'hommes en pleine force de l'âge condamnés à un cruel manque d'affection pendant de longs mois. Le livre est préfacé par Claude Briot, Grand Prix de l'Académie de marine pour Clippers Français, ancien président du Centre havrais de recherche historique.

02/2014

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Religion

Jean Guiraud. Souvenirs de jeunesse 1866-1900

Jean Guiraud (I 866-1953) a laissé des Souvenirs qui portent sur ses années de formation et sa carrière d'enseignant, première phase de son activité professionnelle avant son entrée à La Croix où il fut co-rédacteur en chef de 1917 à 1939. Leur intérêt déborde largement le cadre familial. Ils apportent des éléments sur les différents aspects de l'histoire des régions dans lesquelles il vit durant cette trentaine d'années - le Languedoc, Sens, Marseille, Besançon -, sur l'actualité politique et religieuse à Paris à la fin des années 1880, sur la vie à Rome dans les milieux ecclésiastiques et scientifiques autour de 1890, sans compter les récits de voyage en Italie, en Allemagne ou en Suisse. Surtout, ils donnent un témoignage que l'art du portrait dont fait preuve Jean Guiraud rend particulièrement vivant, sur les conditions de l'enseignement à la fin du XIXe siècle, et à tous ses niveaux. Elève, il passe du lycée de Carcassonne au lycée Louis-le-Grand avant d'intégrer l'Ecole normale supérieure et de compléter sa formation à l'Ecole française de Rome. Enseignant, il fait l'expérience, à Sens puis à Marseille, de la diversité de l'enseignement secondaire avant d'accéder à l'université de Besançon, dans un enseignement supérieur alors en pleine mutation. Son itinéraire illustre parfaitement à la fois le rôle d'ascenseur social joué par l'école et l'importance des réseaux universitaires, tandis que ses convictions religieuses le rendent particulièrement sensible à la montée de l'anticléricalisme. II en éprouve personnellement très jeune les retombées qui nourrissent chez lui un militantisme sans réserve.

06/2012

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Histoire de France

La fin de la 3ème République (10 juillet 1940)

En mai 1968 paraît La Fin de la IIIE République d'Emmanuel Berl. Témoin privilégié des semaines qui vont de l'attaque allemande du 10 mai 1940 à l'avènement du régime de Vichy, Berl met son talent d'écrivain au service de ses exceptionnelles connaissances du monde politique pour restituer ces moments qui virent le désastre militaire de la France et la disparition de la République. Partisan des accords de Munich, hostile à la déclaration de guerre en 1939, Berl est appelé dans l'entourage du maréchal Pétain devenu chef du gouvernement. Il quittera Vichy dès le 25 juillet, mais aura eu le temps d'écrire deux des discours prononcés par Pétain entre la demande d'armistice à l'Allemagne et la fin de la IIIE République, le 10 juillet 1940. Qui ne connaît ces formules qui firent les beaux jours de la propagande vichyssoise, avant de figurer dans tous les livres d'histoire : "Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal" et "La terre, elle, ne ment pas" ? Réédité dans la collection "Témoins" , l'ouvrage de Berl est accompagné d'un dossier destiné à le replacer dans le cours de son oeuvre comme dans son contexte, et à montrer comment il fut accueilli en 1968, époque de réflexion politique bouillonnante, où l'historiographie de Vichy n'était pas encore nourrie d'archives. "Chez Berl, ce n'est pas l'intelligence seule qui parle, c'est aussi le sentiment, celui d'un homme qui ne connaît pas la haine" , écrit dans sa préface Bernard de Fallois, qui fut l'ami de Berl, avant d'être l'éditeur de ses Essais.

05/1968

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La Didi

En occitan. Les souvenirs d'une petite paysanne de la région de Saint-Léonard au début du XXe siècle. Une vie sombre, pourrait-on penser, vue d'aujourd'hui, une vie qui néanmoins ne se sent pas malheureuse, qui entre les larmes sait très bien faire éclater le rire. Une vie forte où l'on prend ce qui vient, fût-ce violent (et ça l'est souvent ! ), comme une évidence et non sans regimber. La fille finira par aller à Paris où elle ne trouvera qu'ennui, l'ennui qui la ramènera au pays, guérie pour tout de bon de ce miroir aux alouettes. Ce beau texte, écrit en français, parut en 1931 aux OEuvres libres. Il fait partie de "Nouvelles paysannes et souvenirs d'enfance, par Germaine (Existence) et Céline Coupet" , édité par Plein Chant, 16120 Bassac, en 2006. L'occitan du Limousin s'y sentait tant comme en filigrane que Jan dau Melhau eut l'idée et l'envie de le rendre à sa langue naturelle. Si beau fût-il déjà en français, nous pensons qu'il y a gagné. COLLECCION "NÒSTRE MONDE" : Notre monde, nos gens, les nôtres, chez nous... Souvenirs, témoignages, une bonne tranche de vie, une miette seulement, un évènement, le quotidien, la personne, la maison, le lignage, tout ce qui fait mémoire d'être humain (mais pourquoi pas le chien, la vache ! ), de grande allure ou de petite, ce qui finit, eh oui, par faire la mémoire d'un pays. Nòstre monde en tricotera livres et brochures, pourvu qu'ils aient le ton juste, qu'ils soient nécessaires.

03/2007

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Littérature étrangère

Je suis ton petit-fils

Ilya Kotcherguine nous raconte son séjour en Belgique dans une résidence pour écrivains. Le contexte : un temps fort des échanges culturels avec la Russie, cent trente concerts, deux cent cinquante manifestations, la venue de Poutine à Bruxelles. Il décrit très bien l'étrange sentiment, qui va jusqu'à l'angoisse, de l'auteur venu " écrire " dans un temps donné. Il doit profiter de conditions idéales pour créer, faire face à des obligations sociales, converser avec ses lecteurs, parler de son œuvre...alibis bienvenus pour celui qui fuit son ordinateur et la page blanche. Le sujet de son livre en cours ne cesse de le tarauder : l'histoire de ses grands-parents, tout spécialement de son grand-père, un haut dignitaire soviétique, un proche collaborateur de Staline, qui a séduit sa grand-mère avant de l'épouser sur le tard. Au hasard de ses rencontres, il se fait courtiser par un homme, se lie à une jeune femme qui parle un peu russe. Ilya Kotcherguine sait rendre le malaise de " l'écrivain russe à l'étranger ", rôle qu'il joue à la perfection, non sans humour, qu'on prend à témoin de l'Histoire en train de se faire. Et puis être loin de chez soi, rien de mieux pour retrouver ses racines, se souvenir de son autre vie où l'on chassait l'ours en Sibérie et où l'on mangeait même du chien. Au bout du compte ; sans l'avoir l'air d'y toucher, un jeu de miroir entre Russie et occident, entre les générations, avec, en toile de fond, l'évocation de diverses destinées dans un pays qui s'appelait l'URSS.

04/2009

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Littérature française

Comilédie

"Je ne suis pas votre homme. Vous êtes beaucoup trop génial pour moi. Vraiment. Voyez Sollers, je vous l'ai dit cent fois ! Sollers aussi est génial. C'est lui votre interlocuteur. Je vous l'assure." C'est par ces mots que Gérard Bourgadier refusa ce manuscrit pour L'Arpenteur en 1995. Sollers ne le publia pas non plus... Plus de 20 ans après, voici enfin publié ce roman que l'auteur présente comme son chef-d'oeuvre, en tout cas une oeuvre propre à le faire rentrer dans la catégorie somme toute assez restreinte des "fous littéraires". Voici un extrait de la lettre de présentation de l'auteur aux éditions Tinbad en 2015 : "Excentrique, étrange, irréel. [...] structuré comme un solo d'Albert Ayler ou Ornette Coleman. Jazz. Il est écrit sur les harmoniques. Vertical, pointé vers le soleil, à la manière d'un nouage indéfini du langage sur lui-même tournant dans une structure en spirale. [...] L'intrigue (le squelette) y est simple : deux jumeaux foetus dans le ventre de leur mère décident de ne pas sortir par la voie naturelle mais par l'oreille de la parturiente (Rabelais, n'est-ce pas...) Avant leur ascension, ils cousent (nous y voici), ils cousent son vagin, crimen amoris (aidés par le lecteur). Ensuite, ils causent. Ils causent littérature, philosophie, théologie... Comilédie s'inscrit dans la ligne tracée par Raymond Roussel, Artaud, Joyce (cher Tinbad le Tailleur), Jarry, Queneau, ou encore Dubuffet, agitateurs de folies littéraires. Il est à lire comme l'urinoir de Duchamp se regardait : comme une entreprise de démolition de la littérature, un éloge du mauvais goût."

03/2017

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Humour

Où est le club des chats ?

Minous, minous, minouuus... ??? Souvent, on se demande où s'aventurent nos chers félins domestiques et ce qu'ils peuvent bien fabriquer une fois qu'ils ont passé la chatière de la maison. Comme ces émission TV du style "la vie secrète des chats", on aimerait nous aussi les équiper d'un collier GPS et suivre le moindre de leurs déplacements dans le quartier. Avec Plume, Nounours et Choupi, on ne serait pas au bout de nos surprises ! On verrait qu'ils prennent le thé chez la voisine, qu'ils font des tours de manège à la fête foraine du village, qu'ils voyagent jusqu'au Québec en sous-marin et même qu'ils se transportent à des milliers d'années lumière grâce à un vulgaire carton. Heureusement, Marie sait comment les faire rappliquer en vitesse. Il suffit juste d'agiter un bon gros sac de croquettes ! Ce troisième club des chats est encore plus loufoque et fantastique que les deux précédents volumes. Yoon-sun Park se régale à faire vivre les aventures les plus folles à ses 3 chats et à leur faire rencontrer des personnages incroyables : Bongo le Chien Millionnaire, Salopette le chat québécois, des dauphins, des dinosaures et même Léonard de Vinci ! Avec un humour décalé et des dessins expressifs rehaussés de couleurs vives, ce tome 3 dégage une fantaisie explosive et une énergie communicative qui ravira tous les amoureux de chats de 7 à 77 ans. Le précédent album de la série, Le club des chats casse la baraque, était cette année dans la " Sélection Jeunesse " du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême.

02/2021

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 15, Correspondance d'Alexis de Tocqueville et de Madame Swetchine

Alexis de Tocqueville, député sous la Monarchie de Juillet, voulut créer un nouveau parti libéral, échappant aux individualités jalouses de Thiers et de Guizot ; son principal associé dans ce dessein fut Francisque de Corcelle, député de l'Orne. Les lettres de cette période permettent de retracer l'histoire de leurs tentatives. La Seconde République ouvrit un plus large champ à leur collaboration. Au lendemain de la restauration de l'Etat pontifical par les troupes françaises, Tocqueville était ministre des Affaires étrangères et Corcelle ambassadeur à Rome. Mais celui-ci, petit-gendre de Lafayette, ancien carbonaro devenu fervent catholique, de caractère entier d'ailleurs, s'entendit mal avec son chef. Tocqueville voulait imposer des réformes libérales au Saint-Siège, tandis que Corcelle s'était laissé subjuguer par la personnalité de Pie IX. Leur correspondance, parfois fort aigre, constitue un document unique sur les rapports difficiles de Paris et de Rome, état de choses dont héritera le Second Empire. L'opposition sans faille à ce régime réconcilia les deux amis. Mais leur dialogue pendant cette période n'atteint pas la noblesse émouvante de celui de l'auteur de la Démocratie et de Madame Swetchine. A cette grande dame russe convertie au catholicisme et véritable mère de l'Eglise pour les catholiques libéraux, Tocqueville fait part de ses craintes pour l'avenir de la liberté humaine et de ses doutes métaphysiques douloureux avec une sincérité qui, chez lui, n'offre pas d'autre exemple. Pierre Gibert présente de façon très vivante ces deux correspondances et en éclaire les aspects par des notes sobres et précises sur la vie religieuse et politique du temps.

02/1983

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Littérature française

Albert et l'argent du beurre

Entre un auteur qui bataille pour tenir les rênes de son récit et ses personnages qui veulent prendre le pouvoir, s'installe une lutte sans pitié pour le bon déroulement du roman. Un homme - appelons-le l'auteur - se lance dans l'écriture d'un premier roman. Désargenté mais doué d'un sens très personnel de l'intrigue et de la grammaire, il fait preuve d'une grande abnégation et n'ambitionne pas moins que d'écrire un chef-d'oeuvre, qui sera justement Albert et l'argent du beurre, l'histoire d'un trio enfermé dans une propriété perchée sur les hauteurs de Nice. Il y a là Albert, le serviteur, qui partage son temps entre les courses au village, la cuisson des sardines et le tricotage d'une chaussette géante ; le musculeux et vaniteux Bruce, qui entretient son corps afin de mieux assouvir sa soif de conquêtes féminines et s'entraîne en vue du championnat de mots croisés à genoux ; enfin Sophie, que l'on suppose être sa compagne. Mais l'intrigue piétine et l'ennui s'installe chez ces personnages qui, peu à peu, décident donc de prendre un peu d'indépendance - au grand dam bien sûr de l'auteur. Lequel finit par éliminer Sophie, qui s'acharne à saboter le livre en changeant de prénom de manière intempestive. Entre l'auteur qui bataille pour continuer à tenir les rênes et ses personnages soutenus par quelques protagonistes de passage (la remplaçante de Sophie, une crémière supersonique sosie d'Edouard Philippe, un médecin récent, un avocat médiatique ou encore Claude Lelouch), c'est le début d'une lutte sans pitié pour le bon déroulement du roman.

01/2020

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Littérature française

Eygues ou le clocher fêlé

Eidge 54 est natif de l'Eure plus précisément de Gisors, porte du Vexin Normand. Après des études laborieuses, il montra son savoir-faire dans un domaine des métiers de bouche, et plus particulièrement en cuisine. Après un CAP, et quelques concours plus loin dont celui du MACF, il se retrouve cuisinier d'un 5 galons panachés sur le pacifique, dans la royale. La vie s'enchaine avec les voyages et son intérêt pour les marchés du monde. De Tahiti à Singapour, ou encore de Mandalay à Johannesburg, d'Iquitos à Bangkok, de Santarem à Nairobi, de Los Angeles à Chichicastenango, de Manilles à Bora bora, de Colombo à Sao Paulo, de Taiwan a Nuku Hiva, de New Dehli à Lima, de Manaus à Amman, de Cape Town à Kuala Lumpur etc etc... Les marchés sont une richesse pour la découverte du cuisinier !!! Une vie trépidante derrière les pianos, avec cette volonté de ne pas rester au même endroit. Institutions politiques, Sénat, Cercle républicain, un passage en gérance, puis des postes comme chef de club au service des dirigeants du CAC 40, des missions chez les grands traiteurs, Lenôtre ou encore Potel et Chabot. De Roland Garros au Bourget, sur des missions pointues ou des mariages dans divers châteaux, des missions plus emblématiques les unes que les autres, mais toujours avec l'engouement de satisfaire le client. Et puis des voyages à l'autre bout du monde, une vie de cuisinier bien remplie. L'auteur est au crépuscule de Sa carrière, restant toutefois acossoldahors.... Eidge 54 pour les Indiens Alter-do-Chão en Amazonie.

06/2022

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Non classé

ROle des grands-parents dans l Epanouissement de leurs petits-enfants

Nous vivons dans un monde en perpétuel changement. Plus rien ne se passe comme avant. Le crise sanitaire que nous vivons actuellement révèle à quel point le lien entre les membres de la famille est essentiel pour maintenir l'équilibre émotionnel et psychologique de chacun. La cellule familiale joue un rôle de forteresse face aux turbulences de la société dans laquelle nous vivons. La famille est idéalement l'endroit où il fait bon vivre ensemble, où un dialogue permanent entre parents et enfants permet de créer un champs de valeurs et des repères. Les grands-parents contribuent, plus que jamais à offrir un havre de paix, une autre vision, un amour inconditionnel à leurs petits-enfants. Le livre que Bruno Wierinckx vous propose diffère des autres livres qui traitent du même sujet parce qu'il analyse chaque composante de la cellule familiale, les enfants, les parents, les grands-parents en mettant l'accent sur la responsabilité de chacun pour assurer le développement harmonieux des petits-enfants. Ce livre est le fruit de son expérience auprès de nombreuses familles et de lectures scientifiques sur ce thème qui lui est cher, avec la volonté affichée de sortir des sentiers battus. Ce livre est un «?partage?», ne prétend pas apporter LA solution, mais se veut simplement un outil pour susciter la réflexion chez chacun. Les points forts du livre sont les apports théoriques et pratiques qui s'enchaînent harmonieusement. Les apports théoriques sont traduits en langage simple et clair sans faire de concessions à la précision, avec conviction et sincérité car tout ce qui y est décrit, a été vécu.

06/2021

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Littérature française

Monsieur Lecoq Volume IV

Monsieur Lecoq est un roman policier écrit par Emile Gaboriau et paru sous forme de feuilleton dans Le Petit Journal du 27 mai 1868 au 3 décembre 1868. Il paraît en deux volumes chez l'éditeur Dentu en 1869. L'inspecteur Lecoq est le héros de ce roman policier qui succède à L'Affaire Lerouge, au Crime d'Orcival, au Dossier n° 113 et aux Esclaves de Paris. Principaux personnages Le suspect Mai : homme mystérieux et mutique. Les enquêteurs Monsieur Lecoq : héros du roman. Il travaille en tant qu'agent de la Sûreté pour la Préfecture de police. Malgré son jeune âge, il réussit à résoudre le mystère du meurtre de La Poivrière aidé du père Tabaret et du père Absinthe. Père Tabaret, dit Tirauclair : enquêteur amateur. Il est le maître de Lecoq à qui il a transmis sa méthode inductive et qui lui a appris à se méfier de la vraisemblance. Il a notamment résolu L'Affaire Lerouge. Gévrol : chef de la Sûreté. En tant que supérieur hiérarchique de Lecoq. Père Absinthe : simple agent de la Sûreté. Malgré son manque d'esprit critique, il se montre fidèle à Lecoq et l'aide dans ses démarches. Maurice d'Escorval : juge d'instruction à l'origine chargé de l'affaire du meurtre de La Poivrière. Fils du baron d'Escorval condamné à mort par le père de Martial de Sairmeuse et mari de Marie-Anne Lacheneur, il prétexte s'être cassé la jambe pour ne pas avoir à juger celui qui est pourtant son ennemi. M. Segmuller : juge d'instruction qui reprend l'enquête laissée par le juge d'Escorval.

01/2023

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BD tout public

André Juillard. Dessins d'histoires

Né à Paris en 1948, André Juillard esquisse son destin au travers de deux grandes passions conjointes : le dessin et l'histoire. Emerveillé par les planches de Tintin et les tableaux du Louvre, l'adolescent s'invente un monde épique et romanesque. Aiguillé par des maîtres nommés Mézières et Jijé, il effectue en 1974 ses débuts dans le milieu de la bande dessinée franco-belge. Dès lors, de Fleurus à Glénat en passant par Formule 1, Pif Gadget, Circus et Vécu, le style académique et l'élégante Ligne claire de Juillard n'auront de cesse de progresser et de se diversifier. Outre le western (Loup-Gris), l'aventure contemporaine (Isabelle Fantouri) et l'épopée médiévale (Bohémond de Saint-Gilles), c'est grâce à Didier Convard (Les Cathares), Jacques Martin (Arno) et Patrick Cothias (Masquerouge, Les 7 Vies de l'Epervier) que l'oeuvre de Juillard prend véritablement corps dans les années 1980. Devenu le nouveau "chef de file de la bande dessinée historique" (Plume aux vents), mais loin de se limiter au genre, il prouvera avec Le Cahier bleu, un récit intimiste paru dès 1993 dans (A Suivre), qu'il est bel et bien un artisan complet : élu Grand Prix à Angoulême en 1996, Juillard sera ainsi reconnu comme l'un des auteurs phares du 9e Art. Repreneur des mythiques Blake & Mortimer chez Dargaud en 1999 aux côtés du scénariste Yves Sente, Juillard fera de nouveau évoluer son graphisme, tout en poursuivant de fructueuses collaborations avec Pierre Christin (Le long voyage de Léna dès 2006) et Yann (Mezek en 2011 ; Double 7 en 2018).

02/2018

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Essais généraux

La nature à l'oeil nu

Dans certaines langues comme le quechua ou le wolof, il n'existe pas de mot pour désigner la nature. Comme si les populations en contact régulier avec elle ne voyaient pas l'intérêt de la nommer, au contraire de nous, Occidentaux, majoritairement urbains. Mais quand on parle de " nature ", de quoi parlons-nous au juste ? La nature - l'ensemble du vivant sur Terre - ne se résume pas à des noms d'espèces, des chiffres et des courbes d'extinction. Elle est une communauté d'êtres qui vivent les uns avec les autres, parfois les uns contre les autres. Si on peut imaginer la nature sans humains, le contraire est impossible. La nature n'est ni notre amie ni notre ennemie, mais elle est le socle de notre vie et de bien des aspects de sa qualité. Dans ce livre, Anne-Caroline Prévot enquête sur nos multiples rapports à la nature et propose de nous y reconnecter, par tous les chemins possibles, quitte à mobiliser la science-fiction pour penser et finalement construire des futurs souhaitables pour toutes et tous. De 15 à 95 ans, cette collection a pour but de transmettre les savoirs de manière simple et vivante. La recette : une directrice de collection enthousiaste, archéologue et auteur chez Gallimard, Anne Rose de Fontainieu ; un graphiste créatif qui a l'oeil et le bon, Cyril Cohen ; des chercheurs généreux qui font connaître leurs travaux au plus grand nombre ; un dessinateur inventif qui met en scène toute cette histoire. Dans la même collection A venir, dans la même collection : L'intime à l'oeil nu

10/2021

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Autres collections (6 à 9 ans)

Mégalo 1er

Un texte hilarant du début jusqu'à la fin. Une suite de rebondissements plus drôles les uns que les autres. L'histoire commence dans une école de Fontainebleau où un prof prépare une pièce de théâtre extraite de l'Odyssée avec ses élèves. Soudain, un grondement effroyable retentit. Les murs vacillent. Quand les tremblements de terre cessent et que l'air devient de nouveau respirable, les enfants quittent leur abri. Certains retrouvent leur famille, d'autres pas. Les murs de l'école se sont écroulés. Vingt mille ans plus tard, la race humaine s'est éteinte sur Terre. En revanche, une civilisation d'extraterrestres s'est développée sur une lointaine planète de la galaxie. Ces êtres ont à peu près la même silhouette que celle des humains mais avec des différences significatives... dont "un nombril aussi large qu'une tranche de saucisson" Mégalo Ier est le nom de leur roi. Ses sujets l'appellent Grand Roi ! Il a conquis le pouvoir grâce aux armes et aux vaisseaux de guerre que ses savants ont inventés. Rien ne lui résiste. Il a la faiblesse de croire que le monde a été créé pour lui et il a l'arrogance de penser que c'est la vérité. C'est un tyran. Et comme souvent chez les tyrans, il a deux visages : bienveillant envers ceux qui le flattent et sans pitié envers ceux qui refusent de lui obéir. Mais Mégalo Ier ayant éliminé tous ses ennemis, commence à s'ennuyer. Il a alors une idée : "Je veux qu'on reconnaisse que je suis le plus grand chef de tous les temps. ". . Mais comment ses sujets vont-ils faire pour satisfaire leur Grand Roi ?

09/2023

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Dictionnaires et ouvrages géné

Elisée Reclus, l'homme qui aimait la Terre

La biographie d'un penseur essentiel pour notre époque, humaniste et climatologue avant l'heure ! Il aurait dû être pasteur, il deviendra le " pape " des anarchistes et le prince de la géographie. De 1830 à 1905, la vie d'Elisée Reclus se déroule comme un jeu de piste aux dimensions du globe : le géographe traverse son temps en se fixant pour ambition d'unir les hommes à leur planète qu'il parcourt en observateur éclairé. Reclus ne craint pas les paradoxes. Anti-esclavagiste, il travaille chez un planteur. Pacifiste, il est arrêté les armes à la main pendant la Commune. Lorsque l'Histoire exige qu'il se taise, il s'exile et écrit sa prestigieuse Géographie universelle tout en organisant des conférences contre la peine de mort et le travail des enfants. Il défend l'égalité des sexes, l'union libre, le partage des richesses, les banques pour les pauvres, l'hygiène pour tous, l'éducation laïque, la libre expression, l'écologie... et s'élève contre le capitalisme ou le socialisme sans âme, la colonisation et le racisme. Ses adversaire sont Thiers et Marx. Ses amis se nomment Nadar, Bakounine, Kropotkine et, le plus cher de tous, Elie Reclus, son frère, alors que la jeune Alexandra David-Neel est sa fervente admiratrice et amie de coeur. Son odyssée, son courage et ses exils sont aujourd'hui encore trop méconnus. Sa vie et son oeuvre sont portées par une profonde réflexion sur la Terre et son devenir autant que par une vision émerveillée de la nature. Il est urgent de redécouvrir ce pionnier séducteur et iconoclaste au travers de cette biographie inspirée.

05/2023

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Histoire de France

Les héros anonymes de l'été 44

Ils ont toujours refusé d'être considérés comme des héros, mais ils ont vécu pendant l'été 44 des aventures hors du commun. Leurs histoires sont inconnues ou oubliées. L'auteur a voulu en imprimer la trace, lui qui, au cours d'une carrière de journaliste, a recueilli les confidences de ces personnages " héroïques ". Blanche Jacquot, résistante de la première heure. Agent de liaison, faussaire, elle est arrêtée en mars 1944. Emprisonnée, elle s'évade dans les heures qui précèdent la libération de Paris. Edmond Lecouturier, adolescent enflammé. Parti à pieds de Paris, il traverse Caen en plein combat pour rejoindre les troupes alliées et s'engager dans les Forces Françaises Libres. Loïc Raufast, parachutiste des FFL. Né à Vladivostok, vivant en Chine, il découvre la France, son pays, en sautant sur la Bretagne dans la nuit du 5 au 6 juin 44. Marie-Louise Pincemaille, expulsée de Lorraine par les nazis. Elle trouve refuge avec sa famille à Oradour-sur-Glane. Elle échappe au massacre de la cité grâce à un soldat SS. Edouard Brunet, architecte. Il transmet aux alliés des renseignements militaires de première importance. Nommé chef FFI, sa mission est de libérer sa ville, Eu, en Haute-Normandie. Philippe de Gaulle, fils du général. Cadet de l'école navale de la France Libre, il commande en Manche une vedette lance-torpilles et participe à la libération de Paris. Il ne s'agit pas d'un livre d'historien, mais d'un recueil de témoignages. En mettant ces récits bout à bout, on voit se dessiner par touches successives, à la manière des impressionnistes, un tableau de la France de l'époque.

05/2014

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BD tout public

La méthode Largo Winch. Avec 1 DVD

Jean Van Hamme et Philippe Francq vous ouvrent la porte de leurs ateliers. Suivez-les pas à pas afin de réaliser à votre tour votre propre BD. Cet ouvrage et le DVD qui l'accompagne vous dévoilent les coulisses de la construction d'un album de BD. Et pas n'importe quelle BD : Largo Winch, best-seller absolu, chef-d'oeuvre du genre incontestable. Et vice-versa. Il y a quelques années, à l'occasion de la sortie du quinzième album de la série à succès Largo Winch - Les Trois Yeux des gardiens du Tao - les équipes de Kanari Films ont suivi Jean Van Hamme, le scénariste, et Philippe Francq, le dessinateur, de leurs ateliers aux repérages à Hong-Kong, explorant avec eux les rouages de la fabrication d'un album de BD. Parcourant le monde dans la foulée du héros milliardaire en baskets, le film donne à voir les longues étapes de recherches, de construction et de réalisation, le travail de fourmi d'un bédéaste au quotidien. C'est ce film, Largo, réalisé par Yves Legrain Crist, qui est inclus dans ce manuel. Livre et DVD forment un duo idéal : les pages permettent de suivre les différentes étapes de création d'une BD, du scénario à la colorisation, elles recèlent de précieux conseils pour vous permettre à votre tour d'écrire et d'illustrer votre propre album. Les illustrations de Philippe Francq illuminent la lecture, tout en révélant la patience et le labeur nécessaires à l'exercice : croquis, recherches, repentirs, crayonnés définitifs, cases lettrées, planches encrées... L'ouvrage renvoie sans cesse au DVD, écho animé, activateur de sens. Tout se termine chez l'imprimeur, ou plutôt commence...

10/2010

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BD tout public

Gil St-André Tome 6 : Soeurs de larmes

Dans une banlieue quelconque de la région lyonnaise, une jeune beurette du nom de Drissia fait une fugue en pleine nuit. Mais ses deux frères, violents et sévères, sont vite alertés et partent à sa recherche dans le quartier. Ils se rendent chez leur autre soeur, qui n'est autre que la jolie Djida Feschaoui. Elle a depuis longtemps coupé les ponts avec sa famille qui a une conception de l'éducation féminine pour le moins conservatrice... Ecoutant le répondeur de Djida, ils parviennent à localiser la petite soeur et filent en bâillonnant la grande. Sympa les frangins ! Ils rattrapent Drissia en gare de Perrache, prête à s'enfuir définitivement... La pauvre enfant ne sait pas encore ce qui l'attend... Djida va tout mettre en oeuvre pour la retrouver, même si autre chose lui hante l'esprit. Elle est toujours amoureuse de Gil Saint-André... De son côté, le jeune chef d'entreprise, qui vient juste de reprendre une vie normale, est contacté par le producteur de films X pour qui travaillait sa belle-soeur. Celle-ci n'aurait pas honoré son contrat, et il est fortement conseillé à Gil de l'aider à la retrouver. Il pourrait sinon leur arriver des malheurs... Ces deux histoires ne vont-elles pas se croiser ?... Les routes de Djida et de Gil ne vont-elles pas à nouveau se rencontrer ? Que leur réserve l'avenir ?... Bienvenue dans le second cycle d'aventures de Gil St-André, passionnant dès la première page. La belle Djida prend de plus en plus d'importance dans le récit, pour le grand plaisir de tous...

06/2010

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Littérature française

Deuxièmes séances

" Nous sommes de ceux pour qui le cinéma a été plus qu'un passe-temps et même plus qu'une passion. Ce "nous" désigne des êtres pour lesquels la vie en vingt-quatre images par seconde est au moins aussi précieuse que la "vraie". Le cinéma nous a offert des modèles, des coups de feu dans la Sierra, des bains improvisés dans la fontaine de Trevi, des courses-poursuites sur le mont Rushmore, des exploits de samouraïs, des petits déjeuners chez Tiffany... Puis vient un jour où l'on croit avoir tout vu. On se sent un peu orphelin quand Hitchcock, Welles, Hawks, Wilder, Kurosawa, Fellini, Tati, Huston, Kubrick et les autres n'ont plus d'images inédites à nous offrir. On guette le dernier Scorsese ou le dernier Eastwood. Parfois, Allen ou Tarantino suffisent à notre bonheur. Alors, il a fallu fréquenter les clandestins, les mal-aimés, les films du "second rayon", ceux traités en trois lignes dans les journaux du mercredi. J'en ai tiré une panoplie cinématographique faite d'oeuvres absentes des palmarès ou des recensions officielles et pourtant produites au coeur de l'industrie hollywoodienne, pour l'essentiel d'entre elles ces vingt dernières années, quelquefois par des cinéastes qui deviendront célèbres comme Michael Mann, Steven Soderbergh ou les frères Coen. Ces films sont nos contemporains, mais à part quelques fanatiques, personne ne les a vus ni aimés. Alors, offrez une deuxième séance à Duos d'un jour, La Peur au ventre, Susie et les Baker Boys, Terrain d'entente et les autres. Goûtez-les sans préjugés, vous ne le regretterez pas. Et faites passer. "

11/2009

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Littérature française

Votre vie m'intéresse. 2ème édition

" Godeau fait tenir en 8 ou 10 lignes ineffables ce que les analystes chevronnés de L'Express ou de L'Observateur ou du Monde n'atteignent, et pas toujours, qu'en 3 ou 4 colonnes... S'il avait été grand reporter, il serait mondialement connu... " Georges Mounin (La Quinzaine Littéraire). Votre vie m'intéresse n'est pas seulement le détournement malicieux d'un slogan publicitaire connu. Ce titre traduit très exactement le projet - pour ne pas dire l'" art " - poétique de G.-L. Godeau. Sa poésie est de plain pied avec " les gens ", ouvriers et paysans, employés et ingénieurs, dans leur travail, leurs loisirs, la tragédie quotidienne ou la comédie absurde de l'existence. Il parle avec eux, parle d'eux, dans des poèmes en prose, construits avec une grande exigence d'écriture. Les choses vues, vécues, existent alors comme des choses écrites : chez G.-L. Godeau, l'œil écrit. Beaucoup d'écrivains se sont engagés aux côtés du peuple : trop souvent, ils sont restés à côté. Et le peuple n'a pas rencontré la poésie, ne s'y est pas reconnu. Sauf, peut-être, dans des poèmes de Hugo, Prévert ou des chansons d'Aragon. A ces exceptions, il faut aujourd'hui ajouter Godeau : " les petits voyous ", " Jean Renaud ", " la fille du mareyeur ", " Louise ", " le chien de chantier ", " l'enfant berbère "... sont nos voisins, nos amis, nos familiers. C'est nous. " Rien n'est important, sauf les quelques vrais textes qui resteront après ce grand remue-ménage ", avoue l'auteur. Ce livre-bilan fait le ménage dans 25 ans d'écriture, nous offre quelques dizaines de " vrais textes ". Pourquoi attendre, pour lire Godeau ?

04/2000

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Littérature étrangère

La garde blanche ; La vie de monsieur de Molière ; Le roman théâtral ; Le maître et Marguerite

Réduit au silence dès la fin des années vingt, mais épargné par la terreur stalinienne, Mikhaïl Boulgakov (1891-1940) est l'auteur d'une oeuvre immense, dont la plus grande partie resta inédite de son vivant. Découverts plus d'un quart de siècle après sa mort, ses romans ont désormais leur place parmi les classiques de la littérature russe, et Le Maître et Marguerite, son chef-d'oeuvre, est devenu un livre-culte. Dès La Garde blanche, qui raconte la chute de Kiev, le 14 décembre 1918, Boulgakov assigne à la littérature la tâche de maintenir envers et contre tout la cohésion d'un univers menacé par le cataclysme de la révolution. Telle sera, à partir de La Vie de monsieur de Molière et du Roman théâtral, la vocation de ses héros, écrivains maudits, victimes d'un pouvoir implacable. Parcourue par des airs d'opéras, émaillée de réminiscences littéraires, graves ou parodiques animée par la magie du théâtre, l'oeuvre romanesque de Boulgakov est nourrie d'une longue tradition, à commencer par celle de Hoffmann et de Gogol, ses grands maîtres. Comme ces bâtisseurs qui réutilisaient les pierres de temples détruits, Boulgakov construit, avec des fragments de l'ancienne culture, un édifice original, où se côtoient créateurs et tyrans, vampires et bureaucrates, personnages bibliques et poètes prolétariens, et où les fêtes de Versailles préfigurent le grand bal chez Satan. Le rêve, le fantastique, l'irrationnel sont là pour dire l'indicible oppression d'un pouvoir totalitaire, la sourde angoisse d'une violence aveugle que seule peut conjurer, dans un éclat de rire libérateur, la jubilation de l'écriture.

02/2005

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Littérature française

Histoires (presque) vraies. Récits

J'aime qu'on me raconte des histoires. Alors, quelquefois, je m'en raconte à moi-même pour me faire rire ou pleurer, puisées comme tout ce qui s'écrit dans un fonds de souvenirs et de rêveries dont les fils se mêlent. Ici l'aéroport de Pékin, avec le bruit de soie que font les balais, j'y étais. Dans le salon d'Iris de..., aussi. J'ai connu l'amant de Sylla, la femme cousue d'or, qui est toujours en fuite. Le chat Isidore est de mes amis. Le chien Platon l'était avant qu'il ne se suicide. J'ai vu Eve se jeter dans un miroir pour effacer son reflet. L'homme à la fièvre verte existe en plusieurs exemplaires ; celui qui conduit trop vite aussi. Léonie, l'épistolière frénétique, est en revanche un cas unique, un pur produit de mon imagination. J'ai connu une Diane, si belle dans sa robe de mariée, avant qu'elle ne succombe au malheur d'avoir une sœur jalouse. J'ignore si je les ai bien devinées toutes deux, ou au contraire trahies... Albine, je me souviens... Je l'ai inventée avec son hic, chez le coiffeur... Mais l'homme à la cassette m'a-t-il dit la vérité quand il m'a confié sa détresse de superstar ? Ou bien l'ai-je imaginée... ? Tous ceux-là, plus quelques autres héros de mes histoires sont à la lisière du vrai et de la fiction : je ne sais plus discerner la frontière. D'ailleurs, il me semble que ça n'a aucune importance s'ils font un peu rêver... F.G.

01/2000

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Critique littéraire

Journal. Mémoires de la vie littéraire Tome 3, 1887-1896

Le 16 juillet 1896, à Champrosay, chez ses amis Daudet, Edmond de Goncourt, âgé de soixante-quatorze ans, succombe à une congestion pulmonaire. Douze jours plus tard, il avait évoqué dans son Journal son dernier dîner avec Robert de Montesquiou, le chef des odeurs suaves, l'ami de Mallarmé, de Verlaine, de Gallé, de Proust. Selon les termes de son testament, les cahiers manuscrits de ses Mémoires de la vie littéraire devaient être scellés pour vingt ans, puis déposés à la Bibliothèque nationale pour être "consultés et livrés à l'impression". Pourquoi cette prudence ? Edmond n'avait-il pas lui-même tiré de son Journal neuf volumes d'extraits, publiés de 1887 à 1896 ? Des extraits soigneusement triés, car "dans un Journal comme celui que je publie, la vérité absolue sur les hommes et les femmes rencontrés le long de mon existence, se compose d'une vérité agréable - dont on veut bien ; mais presque toujours tempérée par une vérité désagréable - dont on ne veut absolument pas". C'est la crainte de cette vérité désagréable qui poussa l'Académie des Goncourt - malgré de nombreuses protestations - à demander à différents ministres l'interdiction de communiquer le manuscrit du Journal jusqu'à une date récente, et ce n'est qu'en 1956 que fut publié le texte intégral, à l'exception de "quelques précisions, suppressions imposées par les nécessités légales", que nous avons pu rétablir dans la présente édition. Plus d'un siècle après la mort d'Edmond, certains portraits que nous livrent les Goncourt des hommes politiques de leur temps, certains jugements portés sur les moeurs de leur siècle gardent leur pouvoir de provocation, voire de scandale.

02/2014

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 3, 1e partie, Protagoras, Edition bilingue français-grec ancien

"Protagoras est arrivé" : c'est par cette "bonne" nouvelle que le jeune Hippocrate tambourine à la porte de Socrate, que débute l'un des plus fameux dialogue de Platon. Il n'en faut pas plus à Socrate pour conduire son disciple à la rencontre du sophiste, il n'en faut pas davantage à Platon pour introduire son lecteur dans un tableau pittoresque de l'Athènes intellectuelle de son époque. Chez Callias se retrouvent, et s'opposent, les "philosophes", groupés derrière Socrate et les "sophistes" réunis autour du célèbre Protagoras. C'est l'occasion pour Platon de réaliser une truculente galerie de portraits et de laisser libre cours à sa verve comique. Entre les distinctions subtiles d'un Prodicos et l'emphase ridicule de Hippias, les sophistes sont les proies de l'ironie socratique, à l'exception de Protagoras : derrière la parodie du milieu des sophistes se cache une opposition de fond entre l'idéalisme platonicien et le relativisme de Protagoras. Notre édition des Oeuvres Complètes de Platon a choisi d'isoler ce chef d'oeuvre qu'est le Protagoras. A la fois léger et profond, Platon fait ici culminer l'art du dialogue. L'introduction présente les sophistes, dont nous ne savons malheureusement que peu de choses, en insistant sur Protagoras. Les informations historiques concernant le sophiste d'Abdère sont relatées brièvement et complétées par quelques points de repères théoriques des plus précieux. Le mythe de Prométhée, raconté par Protagoras fait l'objet d'un commentaire rigoureux, tandis que l'histoire de la tradition manuscrite est relatée de manière succincte. L'ouvrage est en outre assorti de notes qui accompagnent et éclairent la lecture.

10/1984

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Littérature érotique et sentim

Métahumains Tome 1 : Dans les décombres

Un Marine avec un sens de l'honneur. Après avoir survécu à une horrible attaque chimique qui l'a transformé en métahumain, le capitaine Jamie Callahan a une seconde vie. Depuis trois ans, il travaille pour la Force de Défense Métahumaine et dirige l'Alpha Team, le tout contre la volonté de sa famille. Le travail exige son dévouement sans faille, alors ce n'est pas une surprise si Jamie n'a pas le temps de s'engager dans une relation. Une soirée enivrante avec un superbe inconnu suffit à lui montrer ce qui lui manque. Lorsqu'une mission visant à détruire une cellule terroriste ramène le même inconnu dans son monde, la vie de Jamie se complique. Un soldat avec des secrets. Le sergent d'état-major Kyle Brannigan ne cherchait qu'à soulager le stress après une longue mission. Il ne savait pas que l'homme sexy qu'il avait trouvé dans un bar était le chef de la meilleure équipe sur le terrain de la FDM. Lorsque Kyle et son partenaire sont détachés auprès d'Alpha Team pour lutter contre une menace terroriste, il doit trouver un équilibre entre son désir pour Jamie et son devoir de garder ses secrets. Cela devient de plus en plus difficile à faire avec les règles que les deux sont tentés de violer. Deux hommes essayant de survivre. S'abandonner à la passion pourrait coûter cher à leurs deux carrières. Le respect des règles ne fera que conduire à un coeur brisé. Une attaque contre le siège de la FDM implique un choix auquel Jamie et Kyle ne peuvent pas échapper - devoir ou amour ?

04/2019

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Critique littéraire

En quête de L'Etranger

La lecture de L'Etranger tient du rite d'initiation. Partout dans le monde, elle accompagne le passage à l'âge adulte et la découverte des grandes questions de la vie. L'histoire de Meursault, cet homme dont le nom même évoque un saut dans la mort, n'est simple qu'en apparence, elle demeure aussi impénétrable aujourd'hui qu'elle l'était en 1942, avec ses images à la fois ordinaires et inoubliables : la vue qui s'offre depuis un balcon par un dimanche d'indolence, les gémissements d'un chien battu, la lumière qui se reflète sur la lame d'un couteau, une vue sur la mer à travers les barreaux d'une prison. Et ces quatre coups de feu tirés en illégitime défense. Comment un jeune homme, qui n'a pas encore trente ans, a-t-il pu écrire dans un hôtel miteux de Montmartre un chef-d'oeuvre qui, des décennies après, continue à captiver des millions de lecteurs ? Alice Kaplan raconte cette histoire d'une réussite inattendue d'un auteur désoeuvré, gravement malade, en temps d'occupation ennemie. "J'ai bien vu à la façon dont je l'écrivais qu'il était tout tracé en moi". Le lecteur repère les premiers signes annonciateurs du roman dans les carnets et la correspondance de Camus, traverse les années de son élaboration progressive, observe d'abord l'écrivain au travail, puis les mots sur la page, accompagne l'auteur mois après mois, comme par-dessus son épaule, pour entendre l'histoire du roman de son point de vue. En quête de L'Étranger n'est pas une interprétation de plus : c'est la vie du roman.

09/2016