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Michel Houellebecq cinéma

Extraits

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Management

Les nouveaux managers

Postulat de départ : ce qui réunit ces deux auteurs, c'est leur définition/vision du management : ils ont une approche de proximité dans leur façon de manager leurs équipes, attentifs au management de chaque individu. Ce sont deux hommes, qui chacun dans leur domaine, ont une conception très humaine du management, ce qu'on peut appeler un management de passionné, pas un management distancié. Et cela est intéressant parce qu'au fond, c'est cela qui va influer directement sur la satisfaction du client. Toutes leurs décision de management sont motivées par la satisfaction de leurs clients. Donc pour Alexandre de Navailles, cela se traduit par la satisfaction des étudiants de son école et des parents des étudiants et pour Michel Mathieu, cela se traduit par la satisfaction des clients de LCL (particuliers ou entreprises). L'un et l'autre trouvent leur compte dans cet essai : le dirigeant complète le point de vue plus académique du président de KEDGE et inversement.

11/2023

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Rallyes et courses

Rallyes. Anecdotes & histoires vécues

Improvisation, spectacle, plaisir, aventures, farces, plaisanteries, gags, un vocabulaire qui appartient de plus en plus à une époque révolue en ce qui concerne les rallyes. Jadis, une épreuve pouvait s'étirer sur une dizaine de jours (et de nuits) pour parcourir 5 000 ou 6 000 kilomètres. Les temps ont changé, le rallye aussi. Si le rallye actuel est entièrement voué à la performance, le rallye d'antan drainait systématiquement avec lui des imprévus fortuits, des péripéties rocambolesques, des aventures exceptionnelles émaillées de détails croustillants, générant leur lot d'histoires souvent drôles, parfois délirantes. En se situant volontairement en rupture avec l'évolution actuelle du sport automobile, les auteurs n'ont pas hésité à glaner à la source une foule de récits, tous authentiques, avec souvent une touche de nostalgie. Cet ouvrage vous fera découvrir, photos à l'appui, des coulisses tout à fait inattendues et vous transportera vers un délicieux voyage dans le temps entièrement dédié à une époque où le GPS n'existait pas.

04/2024

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Analyse financière

Comprendre l'analyse financière. 6e édition

Une méthode d'apprentissage de l'analyse financière pour tous les acteurs de l'entreprise Chacun des acteurs de l'entreprise (dirigeants, actionnaires, salariés, clients, fournisseurs, banquiers, etc. ) est concerné par la santé économique et financière de celle-ci. Le modèle d'analyse financière développé ici propose une démarche permettant à chacun d'entre eux d'apprécier la performance de l'entreprise. Il met l'accent sur l'objectif et l'intérêt des opérations d'analyse financière, et donne du sens à celles-ci. Très pédagogique, le livre comprend des QCM pour réviser ses connaissances (savoir) ainsi qu'un cas transversal pour les mettre en pratique (savoir-faire). Le modèle original de ce livre a été testé auprès de publics impliqués dans le fonctionnement de l'entreprise, notamment des dirigeants de TPE, de salariés et de cabinets d'expertise-comptable. La méthode a également été enseignée auprès d'un public d'étudiants (Toulouse Business School, écoles d'ingénieurs, etc. ). La nouvelle édition, fortement revue, prendra en compte les évolutions de la discipline, notamment l'importance accrue de critères d'évaluation extra-financiers (RSE). Les QCM et le cas seront mis à jour et/ou renouvelés, et les exemples simplifiés. Par ailleurs, les illustrations seront améliorées et la maquette modernisée.

06/2022

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Ecrits sur l'art

Dialogues

Les trois dialogues entre Marguerite Duras et Jean-Luc Godard réunis dans ce volume constituent une parenthèse ouverte en octobre ? 1979 (premier dialogue, à l'occasion du tournage du film de Godard Sauve qui peut (la vie)) puis septembre ou octobre ? 1980 (second dialogue, pour un projet de film sur l'inceste) et refermée en décembre ? 1987 (troisième dialogue, pour l'émission de télévision "? Océaniques ? "). Il s'agit à la fois, entre l'écrivain et le cinéaste, d'un rapport de fond et d'une histoire circonscrite. Godard dit, dans un entretien de 1997, qu'il a connu Duras "? pendant deux ou trois ans ? ", formule qui rappelle le titre de son film, Deux ou trois choses que je sais d'elle. Pendant quelques années, ils se croisent et échangent "? deux ou trois choses ? " qui les aident à penser ? : leur seconde rencontre a lieu après la publication par l'un et l'autre de recueils de réflexions sur le cinéma, Duras avec Les Yeux verts, Godard avec Introduction à une véritable histoire du cinéma. On retrouve dans leurs dialogues à peu près tout ce qui traverse ces livres ? : la question des relations entre l'écrit et l'image, de la représentation de ce qui est jugé irreprésentable (à des titres différents, les camps de concentration et l'inceste), des considérations sur l'enfance ou sur la télévision. On y retrouve aussi une même passion profonde, une manière de faire littéralement corps avec leur médium, d'en parler avec un lyrisme fulgurant entrecoupé de remarques sèchement ironiques, portés par une conviction qui leur fait parcourir l'histoire, convoquant tour à tour Moïse, Rousseau, Faulkner ou Sartre. [... ] Ces trois dialogues enserrent aussi un autre échange. Dans les années 1980, Godard revient à un cinéma plus visible, après dix années d'oeuvres militantes et d'essais vidéo, à l'écart des circuits classiques de distribution ? : il connaît alors "? une deuxième vie dans le cinéma ? ". Simultanément, Duras revient à une écriture séparée de la réalisation de films, après plus de dix années de textes majoritairement liés au cinéma. Le succès littéraire de L'Amant (1984) correspond à la fin de son activité de cinéaste ? : elle réalise son dernier film, Les Enfants, en 1985. C'est au moment de ces changements qu'ils se rencontrent, Godard venant interroger l'écrivain qu'il dit n'avoir jamais pu être, et Duras se confronter à celui qui est pour elle "? le plus grand catalyseur du cinéma mondial ? ", le plus grand créateur d'un art qu'elle s'apprête à quitter et dont elle n'aura pas acclamé beaucoup de noms. L'un comme l'autre ignorent d'ailleurs presque totalement, au fil de leurs dialogues, les cinéastes qui partagent la même interrogation croisée des mots et des images ? : Philippe Garrel et Jean Eustache sont rapidement évoqués par Godard dans la conversation de 1987, mais ni Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, ni Chantal Akerman ou Hans-Jürgen Syberberg. Il y a là un signe de leur splendide isolement, en même temps que d'un reflux esthétique. Le temps des grandes oeuvres cinématographiques fondées sur des disjonctions radicales de l'image et du son est en train de s'achever, seuls Godard et les Straub poursuivant le chemin jusqu'à aujourd'hui. La parenthèse que constituent ces dialogues entre Marguerite Duras et Jean-Luc Godard coïncide avec le moment de reflux de ces oeuvres. Elle est aussi l'un des témoignages les plus forts de la réflexion qui les portait. Cyril Béghin

08/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Photogrammes

Renato Berta a écrit ces mémoires avec son ami Jean-Marie Charuau, réalisateur et scénariste. Quel est le point commun entre Godard, Rivette, Louis Malle, Rohmer, Chabrol, Resnais Téchiné, Amos Gitaï et Manoel de Oliveira ? Leur directeur de la photographie. Méconnu du public mais légendaire dans tout le 7ème art, Renato Berta a tourné près de 120 films avec les réalisateurs les plus mythiques de sa génération. On lui doit les images célèbres de Sauve qui peut (la vie) , d' Au revoir les enfants etdes Nuits de la pleine lune. Aujourd'hui, il nous livre ses mémoires, qui vibrent d'un amour sans cesse renouvelé pour le cinéma... Tout débute en Suisse au début des années 1960 : le jeune Renato, lassé d'un père qu'hypnotise la télévision, fonde un ciné-club dans son lycée et y projette des films de la Nouvelle Vague française et du Néo-Réalisme italien. Cet appétit pour le cinéma le conduit à l'Ecole de Rome et à Cinecittà où il fait ses premières armes. Là, il croise Rossellini, Visconti, Antonioni, et Pasolini surtout, qui le fascine. Il commence à travailler avec des réalisateurs suisses avant de tourner aux quatre coins du monde. L'Algérie en 1969, Bangkok en 1971 d'où il voit les B52 américains s'envoler pour bombarder le Vietnam, les Etats-Unis, et, bien sûr, la France où il accomplira la majeure partie de spn parcours. Des saillies de Godard aux conversations avec Sartre et Simone de Beauvoir, en passant par les Black Panthers, Robert Doisneau, Ingrid Caven, Susan Sontag, Isabelle Huppert, Marcello Mastroianni, Renato Berta a connu les plus grands, en ami et en génial accompagnateur. Ses mémoires sont truffés d'anecdotes, de portraits, de coulisses. Mais ils offrent aussi une méditation sur les "questions de cinéma" : rapport au réel, travail technique, lien entre l'éthique et l'esthétique... Renato Berta nous transmet avec passion et humilité sa vision lumineuse et sensible du cinéma, où les certitudes n'ont pas leur place. Inventif, novateur et libre, ce livre est à l'image de cet immense "opérateur" .

10/2021

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Essais

Le film en devenir

Après Presque une conception du monde publié en poche chez Créaphis (2007), l'écrivain de cinéma Gérard Leblanc, essayiste, poète et cinéaste interroge ici le devenir du film : qu'en a-t-on fait, qu'en fait-on, que pourrait-on en faire ? Le questionnement revêt une double dimension, historique et prospective. Il s'agit de saisir le film en devenir à travers les transformations du cinéma qui, moins que jamais, ne saurait se réduire à un seul mode de production et de circulation. à partir d'une réflexion menée autour des transformations liées aux pratiques et aux usages nouveaux du film, Gérard Leblanc invite à une lecture critique et poétique de certaines oeuvres de cinéastes et d'écrivains (Alain Cavalier, Marcel Pagnol, Alexandre Dumas...), mais aussi sur ses propres films documentaires. Cette écriture audacieuse, documentée et critique, témoigne de la subjectivité d'un auteur dont la pensée féconde et foisonnante interroge constamment le réel du cinéma. Toujours plus proche de la vie, le film est le lieu d'une double métamorphose : celle des subjectivités et celle de toutes les réalités. Deux pôles qu'on ne peut séparer. De ce point de vue le livre ouvre des pistes nouvelles et en réactive quelques unes plus anciennes trop vite abandonnées. Douze textes devenus introuvables et deux autres inédits forment la matière de l'ouvrage. Le ton très personnel est celui d'un penseur libre de toute contrainte ou de toute chapelle. Comme dans son travail important surs les cinéastes Fritz Lang ou Georges Franju, Gérard Leblanc a l'habitude d'inviter le lecteur, y compris non spécialiste, à un travail de réflexion sur le film aujourd'hui et en devenir, ses dispositifs, sa matière et ses composantes, son imaginaire, ses relations à la science et à la technique, son idéologie et plus largement aux rapports entre vie et cinéma. Gérard Leblanc, dans ce nouvel opus, s'affirme comme un écrivain fécond – certes inclassable – dont la vivacité et l'oeil critique sont appréciés bien au-delà des lieux où il a enseigné, à l'université ou à l'école nationale supérieure Louis Lumière.

03/2023

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Romans graphiques

Tati et le film sans fin

Une plongée dans l'univers drôle et poétique d'un des plus grands cinéastes français du XXe siècle. Avant de devenir un cinéaste de renom, Jacques Tati avait un rêve : devenir clown ! Clown, il n'a cessé de l'être en inventant des gags sous ses multiples casquettes : mime, acteur, scénariste, réalisateur... Destiné à reprendre l'entreprise familiale, le jeune Jacques est médiocre à l'école mais a l'oeil pour saisir les situations burlesques du quotidien. Ce regard sur le monde, il va le sublimer dans le music-hall dès les années 30. En découvrant Tati sur scène, Colette dira qu'il a créé "quelque chose qui participe du sport, de la danse, de la satire et du tableau vivant ". Cette approche fera aussi son succès au cinéma : avec son premier coup d'essai, il signe son premier chef-d'oeuvre : Jour de fête (1949). Entouré d'amateurs, Tati obtient le Grand prix du cinéma français (1950). Sur le tournage, il contrôle tout sauf la couleur, qui lui échappe de peu ! Puis, en 1953, une silhouette atypique s'avance, celle de Monsieur Hulot. Personnage cultissime, cet anti-charlot à la pipe qui fait corps avec Tati devient récurrent. Acclamé, Tati se verra auréolé de succès avec son 3e long-métrage, Mon oncle (1958). Evitant les sirènes d'Hollywood, il préfère se lancer dans Playtime (1967), un projet titanesque. Pour installer l'absurde, il construit une ville-décor et se ruine ! Il perdra sa maison de production et, dans la foulée, les droits de ses propres films avant de repasser derrière la caméra dans les années 70. Privilégiant le geste aux dialogues, retravaillant le son tel un véritable chef d'orchestre, Tati invente un univers à part et devient en seulement six films, un des maîtres incontestables du cinéma français et international. Il recevra le César du cinéma en 1977 pour l'ensemble de son oeuvre avant de s'éteindre en 1982 en laissant inachevé un ultime scénario, Confusion... Arnaud Le Gouëfflec et Olivier Supiot croquent avec justesse l'homme au-delà de la légende dans ce roman graphique poétique et touchant, au graphisme remarquable, prolongeant à merveille l'atmosphère drolatique et enjouée de ce cinéaste de génie. Une pure pépite narrative et visuelle !

04/2023

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Réalistes, contemporains

Audrey Hepburn. Un ange aux yeux de faon

Une icône sans fard Née en Belgique en 1929, élevée dans la noblesse qui sied à son rang, rien ne prédestinait Audrey Hepburn à devenir une icône du cinéma, et l'une des plus adulées du 20e siècle. Durant son enfance marquée par la guerre, la résistance et les déménagements, elle n'avait qu'un rêve : devenir danseuse classique. Repérée par un heureux hasard en 1948 pour un petit rôle au cinéma elle aimante déjà la caméra de ses grands yeux noirs. Obligée de renoncer à sa passion pour la danse à cause d'une santé fragile, c'est le cinéma qui lui fera les yeux doux. Après le film Nous irons à Monte-Carlo de Jean Boyer (1951), Audrey Hepburn est choisie pour le rôle de Gigi à Broadway ! Sa prestation dans cette adaptation du roman de Colette lui ouvrira les portes des studios hollywoodiens. A seulement 24 ans, c'est la consécration avec l'Oscar de la meilleure actrice pour le chef-d'oeuvre de William Wyler Vacances romaines en 1953. Son visage d'ange conquiert le public (Sabrina - 1954, Drôle de frimousse - 1957, Diamants sur canapé - 1961, Charade - 1963 et My Fair lady - 1964), tandis que sa silhouette longiligne incarne un glamour plus moderne et élégant, à contre-courant des standards de l'époque. Mais sa vie sentimentale connaît des remous. Les hommes de sa vie se succèdent et le désir d'enfants la hante... Arrivée au sommet, l'actrice se retire brusquement de l'écran au début des année 70. Engagée, elle sillonnera le monde en faveur de l'Unicef jusqu'à la fin de sa vie. Star sans fard, appréciée pour sa générosité et sa droiture, elle reste à jamais une véritable icône du cinéma. Jean-Luc Cornette et Agnese Innocente nous dévoilent le parcours de l'actrice adulée mais aussi celui de la femme combative, à travers un travail d'auteur remarquablement mené tant sur le fond que sur la forme pour un roman graphique qui nous transporte et nous donne à voir l'authenticité derrière le strass.

01/2024

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Histoire du cinéma

Objectif mer. L'océan filmé

De "La Vague" d'Etienne-Jules Marey à "Titanic" de James Cameron, du cinéma muet des années 1920 aux "Pirates des Caraïbes", en passant par "L'Or des mers" de Jean Epstein et "Les Dents de la mer" de Steven Spielberg, la mer est l'un des sujets de prédilection du 7e art. Cela s'explique aisément : les premiers "cinématographistes" ayant pour mission de capter des sujets les plus "mouvementés" possibles pour satisfaire un public de plus en plus exigeant, les metteurs en scène réadaptèrent l'ancienne iconographie de la lanterne magique, qui raffolait déjà des thèmes marins - naufrages, tempêtes, voyages... -, et les nouvelles images animées et photographiques, apparues à la fin du XIXe siècle, permirent aux spectateurs-immobiles de voyager à travers le monde, sur les eaux les plus lointaines - un privilège extraordinaire pour des millions de personnes n'ayant jamais quitté la terre ferme. Source d'inspiration, la mer est aussi objet d'analyse pour les cinéastes de tous temps : ils se l'approprient pour s'en servir de décor, voire même en faire un personnage à part entière. La mer fascine ainsi par son immensité, sa dangerosité, sa faune et sa flore, les mystères de ses profondeurs. Elle est tout à la fois un sujet d'émerveillement et de peur, et le cinéma a permis à chacun d'explorer ses craintes et fantasmes enfouis d'une façon très spectaculaire. Aujourd'hui encore, la mer est au cinéma un sujet de sidération, d'effroi, de lutte pour la vie, de passion violente, d'amour, de politique, de fortes inquiétudes écologiques. Elle symbolise la liberté et le huis-clos, de même que la fragilité, tout en apparaissant impitoyable dans sa masse et sa sauvagerie. Par son mouvement continu, la mer est ontologiquement cinématographique. Elle s'est pleinement révélée à tous, dans sa splendeur, sa diversité et sa - presque - totalité, grâce au cinéma. Cet ouvrage de référence réunit plus de 275 illustrations - extraits de films mais aussi affiches, photographies ou éléments de dioramas, costumes et scripts, objets techniques, etc. - accompagnées de contributions des meilleurs spécialistes, pour une exploration complète de ce thème abyssal.

12/2023

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Terreur

Classe tous risques

"Y a-t-il, en notre monde technologique, des gens qui aiment prendre l'avion ? Aussi étonnant que ce soit, je suis sûr que oui. Les pilotes aiment cela, ainsi que la plupart des enfants, et un certain nombre de fanas de l'aéronautique, mais c'est à peu près tout. Pour le reste d'entre nous, un voyage en avion est aussi charmant et aussi palpitant qu'une coloscopie". Stephen King. Que peut-il se passer quand vous êtes suspendu à dix mille kilomètres dans les airs, fendant l'espace à plus de huit cents kilomètres-heure et enfermé dans un tube en métal avec des centaines d'inconnus ? Les prestigieux auteurs réunis par Stephen King et Bev Vincent dans cette anthologie ont chacun leur réponse et vous risquez d'être un peu secoué. Ce volume contient : La cargaison de E. MICHAEL LEWIS, L'horreur des hauteurs d'ARTHUR CONAN DOYLE, Cauchemar à vingt mille pieds de RICHARD MATHESON, La machine volante d'AMBROSE BIERCE, Lucifer ! de E. C. TUBB, La cinquième catégorie de TOM BISSELL, Deux minutes quarante-cinq secondes de DAN SIMMONS, Diablitos de CODY GOODFELLOW, Raid aérien de JOHN VARLEY, Vous êtes libres de JOE HILL, Oiseaux de guerre de DAVID J. SCHOW, La machine volante de RAY BRADBURY, Des zombies dans l'avion de BEV VINCENT, Meurtre dans les airs de PETER TREMAYNE, L'expert en turbulences de STEPHEN KING, La chute de JAMES DICKEY. Introduction de Stephen King et postface de Bev Vincent. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Michel Pagel.

02/2022

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Indépendants

"autre chose"

En 2022 Atrabile a fêté ses vingt-cinq ans d'existence, ce que nous avons célébré à travers différents événements tout au long de l'année ; néanmoins il nous semblait qu'il manquait quelque chose, quelque chose comme un gros gâteau d'anniversaire ou un beau feu d'artifice - voilà pourquoi déboule en octobre un ouvrage collectif intitulé "autre chose" . Parce qu'en 25 années d'activité, nous avons publié de la bande dessinée en long et en large, que nous avons à quelques occasions tenté de repousser un peu les limites du médium, mais qu'il nous arrive aussi parfois d'avoir envie "d'autre chose" . C'est pourquoi ce grand volume tentera de mélanger pêle-mêle bande dessinée, illustration, expérimentation, dans une avalanche de style, de genre, de technique, d'envie, un assemblage qui se voudra aussi hétéroclite que généreux, et qui regroupera pas moins de quarante-cinq artistes d'un peu partout dans le monde. Youpla boum. Avec les participations de : Adèle Maury, Amanda Baeza, Amandine Meyer, Awen Rivière, Barbara Meuli, Jean-Michel Bertoyas, Camille Potte, Chien-Fan Liu, Emilie Gleason, Fred Fivaz, Geoffroy Monde, Giacomo Nanni, Guillaume Fuchs, Helge Reumann, Juliette Mancini, Jung-Hyoun Lee, Laurie Agusti, Léa Murawiec, Lika Nüssli, Lisa Blumen, Louise Collet, Lucas Burtin , Marijpol, Martina Sarritzu, Mathilde Van Gheluwe, Melchior Best, Mia Oberländer, Michael DeForge, Noémie Chust, Rachel Deville, Samplerman, Simon Beuret, Valentine Gallardo, Violaine Leroy, Yannis La Macchia, Alex Baladi, Frederik Peeters, Ibn Al Rabin, Isabelle Pralong, Joseph Callioni, Nicolas Presl, Peggy Adam, Pierre Wazem, Thomas Gosselin, Tom Tirabosco.

10/2023

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Encyclopédies - Dictionnaires

Comme on dîne chez nous. Le grand livre des mots et des recettes de nos régions

Embarquez pour un véritable voyage culturel et gourmand dans la France des régions ! Mangez-vous un gâteau ou une galette lorsque vous tirez les rois ? Préférez-vous déjeuner dans un estaminet, un bouchon ou une winstub ? Et le bacon, pour vous c'est du cayon ou du cochon ? Ces mots et mets bien de chez nous nourrissent notre histoire. Un livre truffé d'anecdotes pétillantes, de recettes alléchantes, de cartes et d'illustrations, pour savourer la diversité des mots et des habitudes culinaires régionales de la France, des bibelskaes aux chipirons et de la carbonade à la socca ! Avec une préface de Guy SAVOY et la complicité et des recettes de Jean Anthelme Brillat-Savarin, Yves Camdeborde, Alexandre Couillon, Gustave Courbet, Carine Couriol, Julien Duboué, Gilles Dudognon, Alexandre Dumas, Lydia Egloff, Anne Fashauer, Coline Faulquier, David Gallienne, Alexandre Gauthier, Guy Krenzer, Arnaud Lallement, la famille Loiseau, Géraldine Martens, Laurent Mariotte, Mercotte, Michael Pihours, Lucas Régnier, Olivier Roellinger, Georges Sand, Hervé This, Michel Troisgros, Olivier Valade, Sébastien Vauxion. Les auteurs Mathieu Avanzi : Linguiste et maître de conférences à la Sorbonne, il est auteur de deux atlas (Atlas du français de nos régions et Atlas des expressions de nos régions) et anime le blog Français de nos Régions. Jean MATHAT-CHRISTOL : Né dans une famille de cuisiniers et pâtissiers originaires d'Auvergne et de Paris, il enseigne la cuisine depuis plus de 15 ans. Il a contribué à plusieurs publications spécialisées. En 2020, il a rejoint Cuisine mode d'emploi, le centre de formation de Thierry Marx.

10/2021

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Cinéma

Hommage à Isao Takahata. De Heidi à Ghibli

Le 5 avril 2018, le réalisateur et producteur Isao Takahata tirait sa révérence. Il était l'un des piliers de l'animation japonaise, et internationale. Cofondateur du studio Ghibli avec Hayao Miyazaki, il a marqué l'animation japonaise durant plus d'un demi-siècle, passant de la série télévisée aux longs métrages, par l'adaptation de romans européens, d'un conte japonais ou de mangas populaires. Il a su jouer des styles visuels les plus variés pour étoffer ses récits. Se renouvelant sans cesse, explorant des voies inattendues, Isao Takahata remettait toujours l'humain, les petits riens du quotidien et la nature au coeur de ses dessins animés, les enrobant d'une once de magie, de surréalisme. Conteur, il était avant tout un passeur de valeurs, un perfectionniste, un artisan humble. Un an après sa mort, ce mook retrace son parcours, de Toei Animation au Studio Ghibli. D'Horus, prince du soleil, son premier long métrage au Conte de la princesse Kaguya son dernier chef-d'oeuvre, toutes ses oeuvres principales y sont détaillées. Vous y découvrirez également ses sources d'inspirations, tant dans son pays natal qu'à l'international, ses méthodes de travail, le poids qu'il a eu dans le monde de l'animation et son influence sur les créateurs du XXIe siècle. De Heidi à Ghibli, rencontrons Takahata le réalisateur, l'auteur, le producteur, le révolté... l'humaniste. De Heidi à Ghibli, l'animation a pris un autre essor. Avec les témoignages, entre autres, de Michel Ocelot, Tomm Moore, Michaël Dudok de Wit, Mamoru Hosoda.

04/2019

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Maladies infectieuses

Le défi des maladies infectieuses. Des pestes à la covid-19, Edition 2021

La conquête de la planète par l'homme s'accompagna dès l'Antiquité de la prolifération de maladies : lèpre, peste, choléra, variole, tuberculose, grippes... maladies infectieuses dues à des bactéries, des virus ou des parasites. La nature de ces microbes, leur mode de fonctionnement et les réactions immunologiques à leur encontre ne seront compris qu'à partir du xiu siècle. La mise au point concomitante de traitements efficaces : antibiotiques, antiviraux et vaccins, a même pu nous faire croire que le combat était gagné. Mais de nos jours, les bactéries développent des résistances aux antibiotiques, les infections hospitalières sont un fléau et de nouvelles maladies virales se propagent rapidement avec la mondialisation : hépatites, sida, fièvres hémorragiques et la toute dernière, la covid-19. Dans cet ouvrage remis à jour pour sa nouvelle édition, le défi des maladies infectieuses est raconté par les plus éminents spécialistes de leur domaine : PHILIPPE SANSONETrI, PATRICK BERCHE, ANTOINE FLAHAULT, DIDIER PITTET, JEAN-FRANCOIS DELFRAISSY, ELISABETH BOUVET, BERTRAND DAUTZENBERG, DIDIER SICARD, BRIGITTE AUTRAN, CHRISTINE KATLAMA et bien d'autres que nous ne pouvons malheureusement pas tous citer ici. Ils décrivent, de façon abordable mais détaillée, les découvertes, les inventions et les avancées médicales d'aujourd'hui. Des personnalités d'autres disciplines, ANDRE COMTE-SPONVILLE et JEAN-MICHEL BESNIER, philosophes, PATRICK ALECIAN, psychiatre, JEAN DE KERVASDOUE et JEAN-MARC BOUVILLE, économistes, SAMIA HURST-MAJNO, bioéthicienne, VICTOR RODWIN et MICHAEL GUSMANO, experts américains de la gestion de la santé... enrichissent ce travail de leur regard sur les conséquences sociétales de la pandémie de covid-19.

03/2021

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Actualité politique France

Deux mille vingt-deux. Acte 3

Une revue éphémère dans les coulisses de la campagne présidentielle 2022. La présidentielle, moment paroxystique de la vie politique française, mérite un traitement éditorial particulier. En lançant une revue éphémère, les Editions Robert Laffont créent l'actualité en quatre actes. Portraits, récits, enquêtes, illustrations... 192 pages pour raconter les arcanes de la campagne. Parmi les articles de ce troisième acte : " Qu'est-ce que le macronsime ? " par Sylvain fort " De père en fils. " par Alexis Jenni " Philippe de Villiers, le royaliste qui se rêvait faiseur de président. " par François-Xavier Ménage " Marseille, petits arrangements entre amis. " par Philippe Pujol " A l'épreuve du réel. " par Raphaël Llorca " Jean-Michel Fauvergue, l'invisible M. Sécurité du président. " par Jacques Follorou " L'art de la meute. " par Iban Raïs " Ombres chinoises. " par Timothée de Rauglaudre " Quotidien, je t'aime, moi non plus. " par Alexandre Duyck " L'après Mélenchon a déjà commencé. " par David Rousset " Le spleen des spin doctors. " par Jean-François Achilli et Chloé Morin " La revanche des journalistes réacs. " par Frédéric Says " Alice Coffin, mi-élue, mi-litante. " par Marylou Magal ... et bien d'autres récits de Patricia de Sagazan, Héloïse de Neuville, Johann Chapoutot, Yann Diener, Jean-Charles Chapuzet, François Beaune, Alexandra Profizi, Lucas Jakubowicz, Brendan Kemmet, Michaël Moreau, Bérengère Bonte, Paul Deutschmann, Clément Fayol, François Salaün, Julien Chabrout et Clément Osé. Leurs reportages, leurs enquêtes, les analyses qu'ils livrent ou les portraits qu'ils dressent sont autant d'outils pour prendre du recul et décrypter l'actualité.

03/2022

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Littérature étrangère

Les rois du Paradis

Lorsque Michiel Steyn revient en Afrique du Sud pour l'enterrement de sa mère, il a passé plus de la moitié de sa vie à l'étranger : à Londres, en Australie, aux îles Salomon, à San Francisco surtout, où il enseigne l'anglais à des étudiants étrangers. Pourtant, malgré ces quinze années d'absence, Michiel n'a pas oublié ce qui l'a poussé à fuir la ferme familiale Le Paradis. Des arbres fruitiers, des champs à perte de vue, une source, du bétail, des voisins fermiers, les ouvriers noirs et les servantes travaillant pour les maitres : c'est là que Michiel a grandi avec ses parents, et ses deux frères, les rois d'un royaume menacé. Le rite du deuil et de la nostalgie se mêlent. Les souvenirs affleurent : la colère toujours vive d'un père, la mort d'un frère, la perte d'un enfant, la trahison d'un amour et le souvenir honni et honteux de l'Apartheid. Michiel doit affronter la douleur d'avoir perdu sa mère et les conséquences de sa disparition, de son silence. Personne n'est innocent. Michiel cherche les traces d'un monde disparu, les traces de son enfance et de sa jeunesse, de l'homme qu'il était. Son retour au pays ne dure qu'une journée à peine, le temps des funérailles et d'une nuit avec les siens. Partout Michiel perçoit l'odeur de sa mère qui est aussi celle d'un pays oublié, d'un passé enfoui.

03/2013

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Cinéma

Alain Delon. Ange et voyou

Enfant de l'entre-deux guerres, destiné à reprendre une prospère charcuterie de banlieue, Alain Delon voit, très jeune, dans le cinéma le moyen d'échapper à une existence trop ordinaire. Grâce à quelques grands cinéastes, tels Clément, Visconti ou Melville, qui lui offrent ses plus beaux rôles dans Plein Soleil, Le Guépard ou Le Samouraï, il s'impose dès les années 60 comme une figure tutélaire du cinéma français. Sa beauté angélique, ses idylles avec Romy Schneider ou Mireille Darc, ses performances de comédien contribuent à faire de lui un acteur adulé. Mais sa vie d'homme d'affaire soucieux de rentabiliser son image, ses relations avec le Milieu et l'affaire Markovic ainsi que sa propension à s'enfermer peu à peu dans des rôles de flic ou de voyou font pâlir son étoile et suscitent la controverse. Vincent Quivy a écumé les archives, épluché la filmographie, enquêté au plus près de la star dont il dévoile le tragique : des films remarquables, des rôles inoubliables, une volonté de fer et le désir insatiable d'aller toujours plus haut mais une existence devenue image,un homme prisonnier de son propre mythe. L'icône emblématique du cinéma français, son parcours et ses paradoxes, se dévoilent peu à peu à travers ce portrait humain, lucide et nuancé, révélateur d'une existence passionnée et comme désespérée. Vincent Quivy, journaliste et historien, a publié au Seuil des livres d'enquête historiques et politiques, et plus récemment Qui n'a pas tué John Kennedy ? (2013) et Jean-Louis Trintignant, L'inconformiste (2015).

10/2017

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Cinéma

Jean Eustache

Pour beaucoup, le nom de Jean Eustache est associé à un film mythique ; La Maman et la Putain, dans lequel une génération entière reconnut le ton juste du " discours amoureux " au début des années 70. Chaque fois qu'il est à nouveau présenté au public, La Maman et la Putain voit confirmée sa faculté de bouleverser de nouvelles générations de spectateurs. Jean Eustache est l'un des cinéastes importants apparus dans la mouvance de la Nouvelle Vague. Ce moraliste d'une exigence farouche et d'une indépendance souveraine sut se donner les moyens de réaliser les films qu'il avait envie de faire, même si ceux-ci n'entraient pas toujours dans les standards de la production. Longs métrages comme La Maman et la Putain (1973) ou Mes petites amoureuses (1974), moyens métrages comme Les Mauvaises Fréquentations (1963), Le Père Noël a les yeux bleus (1966) ou Une sale histoire (1977) ; films produits pour la télévision comme Le jardin des délices de Jérôme Bosch (1979) ou Les Photos d'Alix (1980), tournages en 16 mm ou 35 mm, l'œuvre de Jean Eustache, depuis son premier film en 1963 jusqu'à sa disparition en 1981, est ici mise en lumière dans toute sa richesse, sa cohérence et son importance au regard de l'histoire du cinéma français. Sa reconnaissance à l'égard de ceux qu'il appelait ses " cinéastes de chevet " - Dreyer, Mizoguchi, Guitry, Lang, Renoir, Bressan -, sa lucidité, son amour absolu du cinéma dessinèrent son parcours vers une esthétique éminemment personnelle, entre document et fiction, entre la vie et le cinéma.

03/2005

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Histoire de la photographie

La Nouvelle Vague

Une parenthèse enchantée Raymond Cauchetier (1920-1921) fait d'abord carrière dans l'armée française après avoir été résistant dès 1943. Missionné en Indochine pour créer les services de presse de l'armée de l'air, il est ensuite chargé - sans expérience aucune et sans protection - de photographier le conflit opposant la France et le Viêt Minh. Après la signature des accords de Genève, séduit par la richesse culturelle du Vietnam, il reste sur place pour accroître son expérience de photographe. Après avoir été engagé comme photographe de plateau sur le premier film de Marcel Camus, tourné en Asie, il est appelé en 1960 sur le tournage d'A bout de souffle de Godard et il révolutionne, grâce à son expérience de photo-reporter (et aux possibilités offertes par une pellicule utilisée pour les romans-photos), la technique et l'atmosphère des photos de plateau. Toute une époque A bout de souffle, Baisers volés, Lola, Une femme est une femme, Jules et Jim... autant de films essentiels dont les tournages sont dévoilés dans ce bel ouvrage. Photos d'acteurs saisis dans toute leur jeunesse et leur beauté, de cinéastes au travail, concentrés sur la nécessité de faire évoluer le cinéma - mais aussi clichés d'un Paris des années 60, parcouru de badauds curieux d'un cinéma qui se tourne en plein air... Ce livre est un cadeau pour tous les amateurs de cinéma et de photographie, un hommage au talent et à la grâce d'une poignée de créateurs en pleine révolution artistique.

11/2022

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Essais

Jouer parmi les étoiles. Conversations avec Damien Chazelle

Entré dans l'histoire en devenant, à trente-deux ans, le plus jeune cinéaste à obtenir l'Oscar du meilleur réalisateur, Damien Chazelle trace un sillon unique à Hollywood. Son oeuvre, riche à ce jour de cinq longs métrages (Guy and Madeline on a Park Bench, Whiplash, La La Land, First Man, Babylon) et d'une série (The Eddy, diffusée sur Netflix), explore les rapports entre jazz et cinéma et reconstitue quelques-unes des pages fascinantes de l'histoire de l'Amérique – l'avènement du parlant à Hollywood, les premiers pas de l'homme sur la lune. Avec Nathan Réra, Damien Chazelle s'engage dans un dialogue à bâtons rompus sur sa vie, ses films et ses sources d'inspiration. Il retrace la naissance de sa vocation, son enfance partagée entre l'Amérique et la France, ses années de batteur puis ses études de cinéma à Harvard, avant de dévoiler les coulisses de la création de ses films ainsi que les liens qu'il entretient avec ses proches collaborateurs (Justin Hurwitz, Linus Sandgren, Tom Cross, Mary Zophres...) et ses interprètes (Ryan Gosling, Emma Stone, Brad Pitt, Margot Robbie, J.K. Simmons, Miles Teller...). Il s'épanche également sur sa fascination pour la comédie musicale, un genre qu'il a contribué à remettre au goût du jour grâce au succès planétaire de La La Land. Richement illustré par des photogrammes et par des documents exceptionnels (photographies de tournage, partitions originales, archives personnelles, etc.), cet ouvrage offre la magistrale leçon de cinéma d'un cinéaste surdoué, érudit et passionné.

06/2023

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Acteurs

Josiane Balasko. Une vie splendide

Depuis cinquante ans, Josiane Balasko rayonne sur le cinéma français. Drôle, énergique, briseuse de tabous, elle incarne la star populaire et sans complexes qui nous fait du bien. Pour la première fois, une biographie retrace son parcours riche et atypique. Josiane Balasko est une surdouée : comédienne aux répliques cultes - "Je ne vous jette pas la pierre, Pierre, mais j'étais à deux doigts de m'agacer ! " , "La neige, elle est trop mooolle" -, elle est aussi auteure, scénariste et réalisatrice. L'humour - son arme de séduction massive - et sa capacité à bousculer les codes lui ont permis de s'imposer en dépit des normes de beauté de l'industrie du cinéma, avec des films à succès comme Les hommes préfèrent les grosses, Trop belle pour toi, Gazon maudit... Fruit de longues interviews avec l'actrice, ce livre retrace avec verve la "Zazie dans le bistro" de son enfance, ses amitiés fortes, ses rencontres déterminantes, ses amours et son impressionnante carrière. On découvre ses débuts sur les planches du café-théâtre avec la bande historique du Splendid - Lhermitte, Clavier, Chazel, Blanc et Jugnot -, sa relation complexe avec son copain Coluche, en passant par l'émancipation grâce à l'écriture, la mise en scène, des rôles farfelus ou plus exigeants au cinéma comme au théâtre, jusqu'à ses engagements pour les mal-logés et contre le racisme. Une centaine de longs-métrages plus tard, Josiane Balasko, résolument ancrée dans son époque, est toujours en haut de l'affiche et nous surprend encore !

10/2021

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Cinéma

Histoire du dessin animé français entre 1936 et 1940. Une politique culturelle d'Etat ?

Ce volume s'intéresse à la mise en place des premiers jalons de la mise en oeuvre d'une industrie culturelle encore balbutiante en France, à savoir le cinéma d'animation. Sur un continent totalement dominé par la production américaine des cartoons et en particulier des films de Walt Disney dont le premier long métrage, Blanche-Neige et les sept nains, sort à Paris en mai 1938, des artistes français tentent un pari fou : créer en France des dessins animés. Face à ce monopole économique et à l'américanisation du dessin animé français, le studio Les Gémeaux créé par André Sarrut et Paul Grimault en 1936 fait figure d'exception. Le temps est-il venu qu'advienne un dessin animé français ? Est-ce enfin, depuis la fin de la Première Guerre mondiale, l'émergence d'une école française du dessin animé après vingt années d'errements ? La mise en place d'une logique industrielle et la rationalisation des moyens de production est un moyen d'atteindre ce rêve disneyen. Basée sur une documentation totalement inédite, l'Histoire du dessin animé français entre 1936-1940 marque une date importante dans l'historiographie du cinéma d'animation comme en histoire du cinéma. Pour Hervé Joubert-Laurencin, cette saga "est du début à la fin une narration foisonnante et vraie, qu'on lit avec le rare plaisir de découvrir neuf ce qu'on croyait déjà connaître". Ce travail a été récompensé du prestigieux prix Aguirre-Basualdo 2013 décerné par la Chancellerie des universités de Paris.

01/2014

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Cinéma

Léon Moussinac. Critique et théoricien des arts. Anthologie critique

Léon Moussinac (1890-1964) est l'un des intellectuels communistes français majeurs de la première moitié du XXe siècle. Critique de théâtre, de cinéma, des arts décoratifs, ses réflexions s'inscrivent dans le courant de l'Art social. Après avoir endossé des responsabilités éditoriales dans nombre de revues, puisqu'il est secrétaire de rédaction d'Art et Décoration, rédacteur en chef de Comoedia illustré, il crée la rubrique cinématographique du Mercure de France puis celle de l'Humanité. Aux côtés d'Henri Barbusse et de Paul Vaillant-Couturier, il s'engage dans des actions de démocratisation culturelle et artistique, tels les Amis de Spartacus, premier ciné-club de masse, ou l'Association des Ecrivains et des Artistes Révolutionnaires, organisation qui prélude au rassemblement des intellectuels contre le fascisme. Arrêté pour ses opinions politiques en 1940, libéré en 1941, il entre en Résistance. Aux lendemains de la Guerre, devenu directeur d'écoles supérieures (l'IDHEC puis l'EnsAD), Moussinac poursuit une oeuvre personnelle, publiant des recueils de poésies, des romans ou des ouvrages consacrés aux arts décoratifs, au cinéma et au théâtre. Cette anthologie, si elle rassemble en majorité des critiques ayant pour sujet le cinéma, comprend également un choix d'articles dédiés aux arts décoratifs, au théâtre ou à la musique. Les textes ont été rassemblés par organes plutôt que par thématiques car on rendait ainsi manifestes les temps d'une pensée. Anthologie complétée par un volume d'études, intitulé Léon Moussinac, un intellectuel communiste, où sont présentés ses engagements en faveur des arts.

12/2014

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Cinéma

Mémoires du monde

Nuit et Brouillard d'Alain Resnais, Terminus de John Schlesinger, Chantez la mer de Herman van der Horst, ... AValparaiso de Joris Ivens, Les Mammifères de Roman Polanski, Idylle sur le sable d'Henri Storck, La Noire de... d'Ousmane Sembène: quelques-uns des huit mille films conservés par la Cinémathèque de la Fédération Wallonie- Bruxelles. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, ces archives cinématographiques exceptionnelles et encore peu connues constituent une collection variée dans l'éclectisme des genres et des thèmes abordés par des réalisateurs du monde entier. Films pédagogiques, films d'auteur ou films de commande, cette collection réunit essentiellement des documentaires qui proposent un regard sur le monde depuis ces quatre-vingts dernières années. En outre, cette multiplicité des styles et des époques traversées permet de parcourir une véritable histoire du cinéma documentaire. De ces archives passionnantes, Marianne Thys a sélectionné cent films, admirés ou oubliés, émouvants ou dérangeants, innovants ou classiques, dotés pour la plupart de prix prestigieux. Mémoires du monde constitue une anthologie déclinée en plusieurs thèmes qui suivent la marche du monde, depuis l'être humain dans son habitat naturel jusqu'à l'oppression sociale et politique sous toutes ses formes. Cent regards sur l'humanité à travers l'objectif du cinéaste. Cent jalons de l'histoire du cinéma. Jean- Louis Comolli propose quant à lui un regard personnel sur cette collection, sorte de parcours subjectif qui retrace l'évolution du documentaire depuis la naissance du cinéma et la révolution amenée par le son synchrone, impliquant de nouvelles façons de filmer et des perceptions inconnues du spectateur.

01/2012

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Cinéma

Jerzy Skolimowski. Signes particuliers

Après des poèmes remarqués et des scénarios pour Andzej Wajda et Roman Polanski (Les Innocents charmeurs, Le Couteau dans l'eau),Jerzy Skolimoski a été le représentant le plus talentueux du jeune cinéma polonais des années 60 avec Signes particuliers : néant, Walkover et Le Départ, salués alors avec admiration par Jean-Luc Godard. En 1967, Haut les mains ! lui vaut de graves problèmes de censure qui le forcent à s'exiler ; il entame une nouvelle carrière plus chaotique, marquée par d'autres grands films (Deep End, Le Cri du sorcier, Travail au noir, Le Bateau-phare, Ferdydurke). Il tourne en Italie, aux Etats-Unis et surtout en Angleterre, en s'adaptant admirablement à des contraintes économiques inconfortables. En 1991, il se retire pour s'adonner totalement à la peinture, qu'il a toujours pratiquée parallèlement au cinéma. Puis en 2008, c'est un très attendu retour avec Quatre Nuits avec Anna, suivi d'Essential Killing, deux films qui le placent à nouveau parmi les cinéastes contemporains les plus importants. Ce livre réunit des admirateurs de longue date de Skolimowski ; il a pour ambition de cerner les modulations d'une oeuvre protéiforme en mêlant entretiens avec le cinéaste, témoignages d'amis et de collaborateurs, mises en perspective historiques et essais critiques. Divisé en quatre parties correspondant aux quatre étapes du parcours de Skolimowski : les premiers films en Pologne (1959-1967) ; l'exil (1967-1991) ; la peinture (1992-2008) ; le retour au cinéma et en Pologne (2008-2012), l'ouvrage forme un ensemble critique très riche où se répondent des points de vues variés.

02/2013

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Cinéma

Le banquet imaginaire Tome 1

L'association " L'Exception, groupe de réflexion sur le cinéma ", parrainée par Le Monde et Sciences-Po Paris, est née de l'idée que le cinéma permet de réfléchir à l'état de nos représentations du monde et à l'état de l'action publique dans le domaine culturel, à une époque marquée par la crise de la notion d'intérêt collectif, la globalisation des marchés et la révolution technique du numérique. Loin des agendas politiques et corporatifs, artistes, philosophes, enseignants, professionnels et critiques ont durant un semestre exploré les pistes nouvelles qu'ouvrent les mutations du cinéma. Dans le même temps, ils ont commencé de réunir des données factuelles et des éléments de réflexion théorique permettant de nourrir et de cadrer cette aventure intellectuelle : une partie de ces données et de ces éléments figurent en annexe du Banquet imaginaire, dialogue à multiples voix composé à partir des différentes séances de travail de L'Exception, et des échanges qu'elles ont suscités. Enjeu des nouvelles technologies, questionnement de l'enseignement, remise en perspective du droit d'auteur, relation avec les nouveaux modes d'expression visuels, rapport avec Hollywood comme avec l'Europe ou statut de l'image dans la société contemporaine font partie des thèmes librement abordés. Prenant du recul vis-à-vis des discussions techniques et des controverses esthétiques au jour le jour, il s'agit d'entrouvrir de nouveaux espaces de pensée : au cours de cette exploration joyeuse de questions graves, des enjeux d'une ampleur inattendue surgissent parfois au détour des échanges.

12/2002

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Cinéma

Le spectateur qui en savait trop

Depuis plus de trente ans, il a dressé la carte de la frontière en expansion de l'irréalité américaine. Il est un véritable trésor national (Ray Carney). Mark Rappaport, cinéaste américain indépendant, est l'auteur de vingt-deux films et vidéos. Son film de fiction The Scenic Route a été choisi comme "le film le plus original et le plus imaginatif de l'année 1978" par le British Film Institute. Mark Rappaport écrit aussi, de plus en plus, sur le cinéma. Il écrit sur ses propres films, comme sur les films, les cinéastes et les acteurs qu'il aime. Mais il le fait en développant surtout une forme neuve et très personnelle de critique, dont la fiction est le ressort interne. L'univers du cinéma s'y avère un lieu de permutations et de rencontres, autant que d'affects improbables. Marcel Proust y croise Alain Resnais à Marienbad ; Madame de... de Max Ophuls s'y transforme en film de famille ; l'héroïne de Vertigo d'Alfred Hitchcock se mue en mère d'un narrateur inattendu ; l'acteur d'Ivan le Terrible de S.M. Eisenstein et la star de L'Impératrice rouge de Josef von Sternberg, Marlène Dietrich, deviennent amants pendant leurs tournages dans un même studio ; l'acteur caché dans la "créature du lac noir" se confesse. Le cinéma se métamorphose et renaît dans ces essais d'imagination souvent écrits pour la revue Trafic, mais pour une bonne part inédits, dont leur auteur a composé un véritable livre.» Raymond Bellour.

06/2008

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Télévision, radio

Emma Peel. Bottes de cuir contre chapeau melon

En 1965, dans l'épisode bien nommé The Town of No Return de la série déjà culte Chapeau melon et bottes de cuir (The Avengers), une certaine EMMA PEEL fait son apparition. Incarnée par une actrice de théâtre remarquée, la sublime Diana Rigg, c'est elle qui impose le fétichisme de ses longues bottes de cuir, balaie d'un regard incendiaire tous les autres personnages de la série, forme un inoubliable et sulfureux duo avec le flegmatique John Steed (Patrick Macnee). Cinquième partenaire de cet agent, la jeune femme intrépide devient instantanément une immense icône de la culture pop des années 60. Sa personnalité flamboyante cristallise à jamais l'esprit de son époque : l'effervescence du swinging London, le kitsch des James Bond, l'exotisme des arts martiaux asiatiques, l'enthousiasme pour la physique quantique, l'insolence de la mode vestimentaire et, bien sûr, la libéralisation sexuelle. Car, faut-il le rappeler, Emma Peel est d'abord un jeu de mots avec "Man appeal" . A travers ses audaces, jamais femme n'a été aussi fatale. Stephen Sarrazin est enseignant, critique, essayiste et curateur d'expositions. Spécialiste du cinéma japonais contemporain et des arts vidéos et électroniques, circulant et travaillant sans relâche entre Londres, Paris et Tokyo, il a collaboré à de nombreux magazines en France et à l'étranger dont Art Press, HK Extrême Orient, Flash Art, et Mondes du cinéma. Il est l'auteur de Réponses du cinéma japonais contemporain (Lettmotif, 2013) et a co-dirigé l'ouvrage Mamoru Oshii, rencontre(s) (Moutons électriques, 2021).

03/2023

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Cinéma

Faire corps avec le monde. De l'espace cinématographique comme milieu

A l'image, un corps apparaît, et avec lui un lieu. Un homme est entré dans l'eau d'un lac (Vincent n'a pas d'écailles, Thomas Salvador, 2015). Ses mouvements prennent des qualités aqueuses : fluidité, impétuosité, jaillissement... Le corps flue à des vitesses inconcevables. Mais l'eau pourrait être tout autre : lourdeur, stagnation, imprégnation... Si à l'image s'actualise sa fluence, c'est donc à l'aune de ce que le corps fait d'elle. Et le cadrage, les durées de plan, les mouvements de caméra travaillent à consigner autant qu'à susciter cette définition réciproque d'une spatialité et d'une corporéité. Cette manière de figurer l'espace et les corps qui s'y tiennent est mobilisée par des cinéastes pourtant très différents (Serra, Ozu, Nichols, Ford, Glazer, Epstein, Kitano). Dans leurs films affleure ainsi une véritable entr'appartenance des corps et de l'espace, qui résiste aux notions de " décor " ou de " paysage " comme à d'autres catégories spatiales. Dès lors, à la lumière de diverses propositions théoriques, il s'agira de se donner les moyens de nommer ce que ces étranges contextures font accéder au sensible : des milieux. On examinera donc cette singulière capacité du cinéma à dessiner des milieux, mais aussi certaines questions qu'elle permet de poser à nouveaux frais : qu'est-ce qu'un territoire en cinéma ; quelles sont les modalités d'apparaître d'un sujet filmique ; puis-je, au cinéma, découvrir des états de corps et d'espace que mon corps " réel " n'expérimentera jamais ?

04/2019

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Cinéma

Eric Rohmer

Que sait-on d'Éric Rohmer, sinon qu'il incarne une manière très française et très raffi née de faire du cinéma ? De lui, on connaît quelques titres : Ma nuit chez Maud, L'Amour, l'après midi, Les Nuits de la pleine lune. On sait aussi combien le cinéaste aimait fi lmer de jeunes et jolies femmes, les "rohmériennes", d'Arielle Dombasle à Rosette, de Pascale Ogier à Marie Rivière. On se souvient encore qu'il lança plusieurs acteurs, qui devaient faire leur chemin sans lui : Jean-Claude Brialy, Fabrice Luchini ou Pascal Greggory. Mais sait-on par exemple que l'ensemble de ses vingt-cinq longs métrages ont attiré en France plus de huit millions de spectateurs, et quelques millions d'autres autour du monde ? Sait-on qu'un autre homme, Maurice Schérer, se cachait derrière le pseudonyme d'Éric Rohmer, tant il aimait s'inventer des doubles et masquer son visage derrière ses films ? Voici la première biographie d'Éric Rohmer : puritain et esthète, catholique pratiquant et amoureux de la beauté sous toutes ses formes, rédacteur en chef des Cahiers du cinéma et homme de télévision, citoyen désengagé, nostalgique de l'Ancien Régime - qui aura fi ni par voter écologiste. Un homme riche de ses contradictions, et de l'extraordinaire diversité de ses curiosités artistiques. Nourri d'archives inédites, ce livre dessine le portrait d'un grand metteur en scène qui fut également écrivain, dessinateur, compositeur, producteur et parfois même acteur ! Un véritable homme-orchestre, pour qui le cinéma fut la somme de tous les arts.

01/2014