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Histoire de France

Une famille normande dans la tourmente nazie. Vie et mort du réseau de résistance Salesman

L'auteure a tenu à transmettre à sa petite-fille Charlotte son besoin de mémoire des femmes et des hommes ayant oeuvré pour libérer leur patrie. Jean et Florentine Sueur, ses arrière-grands-parents maternels, étaient de ceux-là. Leur fille Jeanne et son époux, Lucien Patrelle, y contribuèrent également. En marchant dans leurs pas, l'auteure revit l'enfance et la jeunesse de ses aïeux dans le Vexin normand. Au sortir de la Première Guerre mondiale, les années terribles vécues par les Poilus et leurs familles suscitent un besoin naturel de fête et de joie, entre les commémorations des Morts de la Grande Guerre. L'attachement de la famille aux associations d'anciens combattants la mène tout naturellement à rejeter l'envahisseur fasciste et la dictature du régime de Vichy, dès 1940. En mai &943, Jean et Florentine gèrent un commerce de confection, à Rouen, quand ils rencontrent Philippe Liewer, alias capitaine Clément. Missionné par le "Special Operations Executive" de Londres, Clément crée " Salesman ", l'un des plus importants réseaux de résistance de Seine-Inférieure (Seine-Maritime). Le magasin sert de boîte aux lettres principale à l'organisation, bientôt rejointe par les résistants havrais de "L'Heure H". On découvre alors les actions et les portraits de ces combattants, avec leurs richesses et leurs faiblesses. Dénonciations et collaboration d'un policier français vont causer la chute du réseau et la déportation de plusieurs soldats de l'ombre. S'ensuivent le voyage infernal et le travail forcé imposés par les négriers nazis. Pendant ce temps, des rescapés de " Salesman " libèrent des villes et des régions du joug de l'ennemi. Au printemps 1945, c'est le retour des camps où ont péri près de la moitié des camarades de Florentine et Jean. Ce livre se veut avant tout un hommage aux hommes et aux femmes qui se sont battus pour notre liberté.

05/2020

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Histoire de France

Châlons-en-Champagne. Une ville de l'arrière-front au coeur de la Grande Guerre

L'histoire des grandes villes en guerre en 1914-1918 a fait l'objet de nombreuses publications, qu'il s'agisse des capitales — Paris, Londres, Berlin — ou des villes bombardées comme Arras ou Reims. En revanche, le cas d'une ville moyenne, préfecture d'un département, à proximité du front, a rarement été examiné. C'est l'objet de cet ouvrage, qui aborde la question dans toute sa diversité : comment Châlons (alors sur Marne) a-t-elle vécu cette guerre ? Plusieurs dimensions font l'originalité de la Préfecture de la Marne dans le conflit. Avant même d'être une ville de l'arrière-front, Châlons est la capitale de l'état-major de la 6e région militaire (RM). Dans le cadre de la mobilisation de début août 1914, cette structure de la RM s'avère capitale ; elle est notamment évoquée à travers la mobilisation à Châlons de deux Maurice célèbres : Genevoix et Ravel. Après les affres de la bataille des frontières et la courte occupation allemande, Châlons s'installe dans la guerre de positions en accueillant l'état-major de la 4e Armée française, qui joue un rôle essentiel à plusieurs reprises dans l'ensemble des opérations militaires. En 1915, 1917, 1918 notamment, cette armée est au coeur de lourdes opérations. Châlons se trouve à nouveau bombardée en 1918. Durant la "guerre installée" que constitue le front fixe des Vosges à la mer du Nord entre 1915 et 1918, la présence militaire à Châlons est considérable : jusqu'à 20% de la population. C'est toute la vie de la cité qui est touchée par la forte présence militaire française, venant en rythmer la vie quotidienne, et les comportements des autorités civiles et religieuses, comme le fonctionnement public et privé. En 1918, les soldats américains débarquent massivement dans la ville. Cet ouvrage rend enfin justice à une ville dont le rôle durant la Grande Guerre est souvent ignoré, notamment au travers de son rôle fondamental dans la prise en charge des blessés à proximité du front.

10/2019

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Littérature française

Entre-Deux

"Je recherche un homme qui serait aujourd'hui âgé de 100 ans environ, dont le prénom pourrait être François (mais j'en doute) et dont le patronyme (certainement emprunté) utilisé lors de ses déplacements commerciaux en Belgique était Carat. Pour l'identifier, je ne détiens qu'une photo. Je vous la joins. Connaissez-vous l'homme figurant sur ce cliché ? [... ] En dévisageant le portrait, Léa ne put retenir un cri. Pas de doute, c'était bien Lui ! Son père... " En ce matin de janvier 1964, Léa Mandelier, une vieille institutrice célibataire vivant à Sarreguemines, s'interroge... Que veut dire cette photographie de son père affublé du nom énigmatique de François Carat ? Négociant en vins alsaciens avant la Grande Guerre, Jacques Mandelier a disparu au printemps 1944 au Camp de Concentration de Struthof. Selon la mystérieuse lettre, il aurait fondé une autre famille en Belgique lorsqu'il travaillait pour le commerce du fer et de la faïence. Léa hésite, doit-elle remuer ce passé douteux pour découvrir la vérité ? Entre les couples séparés, les "malgré-nous" , les juifs déportés et les collabos, Léa est entraînée dans une quête parsemée de révélations et d'incertitudes quant à ses propres origines. Une aventure qui la confrontera aux retombées des guerres de part et d'autre des frontières. Un voyage dans son histoire familiale marquée à jamais par un réseau méconnu de la Résistance au sein des faïenceries mosanes et sarroises. Pédiatre nutritionniste, Daniel Brasseur a travaillé en Afrique centrale, à l'hôpital des Enfants de Bruxelles puis à l'Agence européenne du médicament à Londres. Pendant vingt ans, il a oeuvré avec les instances réglementaires pour améliorer l'accès aux vaccins et aux médicaments pédiatriques. Très attaché à ses racines terriennes dans la Lorraine belge appelée la Gaume, il a retrouvé les récits de son enfance pour les restituer à ses propres petits-enfants mais aussi à un terroir reculé en quête de son passé. Entre-Deux est ainsi né d'une vérité historique de l'époque, de son histoire familiale et de son imaginaire.

12/2020

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Littérature étrangère

Une île en Orient

" Exotique et mystérieux. Je me suis laissé captiver par cette histoire complexe. " Dinah Jefferies " Extraordinairement bien écrit... Impossible de le refermer. Et inoubliable. " Iona Grey Deux grandes histoires d'amour. Une trahison bouleversante. Une guerre qui change tout. Singapour, 1897 A vingt ans, Harriet et Mae Grafton sont des jumelles nées d'une liaison scandaleuse. Alors qu'elles sont rejetées par la bonne société, elles ne peuvent que compter l'une sur l'autre. Mais lorsque leur riche bienfaiteur les envoie à Singapour, elles font la connaissance du mystérieux Alex Blake, et leur relation se détériore, ce qui aura des conséquences dévastatrices... Singapour, 1941 Petite-fille de Mae, Ivy Harcourt travaille à Londres et est affectée à Singapour, alors sous la menace d'une invasion japonaise. Même si Ivy redoute de vivre sur cette île qui lui est totalement étrangère, elle n'est pas du tout préparée à ce qui l'y attend : des inconnus surgissant du passé de sa grand-mère, une histoire d'amour inattendue et un secret qui n'attend que d'être découvert... Une île en Orient est le livre idéal pour les fans de Dinah Jefferies et Victoria Hislop. Saisissant, authentique et absolument magnifique, Une île en Orient est suggestif et évocateur, ce qui se fait de mieux en fiction historique. " Suggestif, captivant... une lecture riche et convaincante. " Gill Paul " Une histoire d'amour émouvante et poignante, à l'atmosphère envoûtante. Je sentais presque la sueur sur ma peau. " Rachel Rhys " Magnifiquement écrit... une histoire d'amour touchante. " Tracy Rees " Il est impossible de refermer ce livre avant de l'avoir fini. " Kate Riordan " Parmi les thèmes de ce roman épique, citons l'amour, la rivalité entre deux soeurs et la trahison. " My Weekly " Sublime ! Tout ce que devrait être la fiction historique. " Nicola Cornick " Extrêmement captivant... Evasion garantie, avec une plume magnifique. " Emma Rous " Evocateur, luxuriant et joliment écrit, Une île en Orient est une lecture captivante. " Nikola Scott

05/2019

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Littérature française

Une histoire impossible

16 mai 1940. Paul de Promont, jeune et ambitieux vice-consul de France à Tientsin, en Chine, assiste à une réception chez le consul de Grande-Bretagne. Tout le gratin local est présent, mais Paul est fasciné par une jeune Anglaise inconnue. Margot a les yeux émeraude, une repartie pleine d'esprit, un français impeccable... Et Margot est libre. Libre comme on l'est à 20 ans, libre comme, peut-être, Paul rêve de le devenir. C'est le début d'une liaison secrète. Au fil des semaines, les tensions internationales augmentent et Paul est déchiré. Entre sa femme, Claire, sa fille, Eléonore, d'une part, et sa passion pour Margot, de l'autre, il est incapable de choisir. Pas plus qu'il ne parvient à trancher entre son devoir de réserve et son opposition viscérale à Pétain, entre sa carrière et l'urgence qui l'appelle auprès de la France Libre. Ulcéré par l'attitude collaborationniste de ses collègues et de Claire, encouragé par Margot qui va participer à l'effort de guerre, Paul quitte tout pour rejoindre la Résistance naissante. Mais dès son départ pour Hong Kong, le doute s'installe : quels contacts Margot entretient-elle dans le renseignement anglais ? Ils se connaissent si peu... Serait-elle un agent des services secrets britanniques ? En croyant avoir choisi de défendre ses convictions et de se battre pour la liberté, Paul aurait-il au contraire failli à son devoir, trahi ses principes ? Margot est-elle sincère ? Comment se regarder en face après avoir abandonné une épouse et un enfant ? Que cachent leurs actions héroïques ? De Tientsin à La Nouvelle-Orléans en passant par Hanoï, Hong-Kong Londres et Paris, les tumultes d'une passion que les soubresauts de l'Histoire font naître tout en la rendant à jamais impossible. Inspiré par un souvenir familial, un roman dans lequel vibrent tour à tour les voix de deux héros portés par leur destin, brisés par leurs contradictions.

05/2019

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Philosophie

Humain. Une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies

L'impossible d'hier est-il devenu le possible d'aujourd'hui ? Produire des cellules artificielles, recomposer l'ADN, transformer nos cerveaux en machines artificielles, voir directement nos pensées sur un écran, réparer notre corps à l'infini grâce aux nanotechnologies jusqu'à repousser la maladie, la vieillesse, puis la mort... s'agit-il de science ou de fiction ? Comment penser ces mutations scientifiques associées à la révolution numérique, à la mondialisation, à l'écologie triomphante, à notre responsabilité planétaire ? Sommes-nous face à une prospective caricaturale ou à une étape nouvelle dans l'histoire de l'humanité ? Pour répondre à ces questions, Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont entrepris un tour du monde scientifique dans les laboratoires des chercheurs les plus réputés. Du MIT au Collège de France, de Stanford à Saclay, de Harvard à l'École normale supérieure, à New York, Londres ou Hambourg, leur enquête sans équivalent fournit une boussole irremplaçable et accessible à tous pour identifier les carrefours de pensée et les choix qui nous attendent. Dans ce grand chantier du XXIe siècle, ils font dialoguer les disciplines et confrontent les points de vue pour renouveler cette question philosophique centrale : qu'est-ce que l'humain ? Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont interrogé, aux quatre coins du monde, les personnalités suivantes : Jean Claude Ameisen, Henri Atlan, Marc Augé, Zygmunt Bauman, Jean-Michel Besnier, Gérard Berry, Rémi Brague, Michael Braungart, Monique Canto-Sperber, Manuel Castells, Moran Cerf, David Chalmers, Georges Church, Daniel Cohen, Antonio Damasio, Stanislas Dehaene, Philippe Descola, Freeman Dyson, Jean-Pierre Dupuy, Bernard Edelman, Alain Ehrenberg, René Frydman, Francis Fukuyama, Marcel Gauchet, André Green, Jürgen Habermas, Georges Hansel, François Hartog, Françoise Héritier, Jean-Claude Heudin, Christian Jambet, Sudhir Kakar, Étienne Klein, Julia Kristeva, Ray Kurzweil, Pierre-Marie Lledo, Douglas Melton, Jean-Claude Milner, Marvin Minsky, Nicholas Negroponte, Erik Orsenna, Corine Pelluchon, Isabelle Quéval, Joël de Rosnay, Amartya Sen, Richard Sennett, Peter Sloterdijk, Jean-Didier Vincent, Elie Wiesel et Francis Wolff.

01/2012

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Littérature française

Naufrage en deçà des entrailles des Océans

Ce roman retrace la jeunesse malheureuse de Josepho. Il naquit dans la petite bourgade de Firsanovka, en Crimée, en 1885. Il devient orphelin à part entière dès l'âge de sept ans. Son oncle le place chez les "Gunther" les charbonniers du quartier. Josepho va connaitre les plus grandes misères que l'on puisse affliger à un enfant de son âge. Il va devoir devenir rentable, ramoneur le jour, ménage le soir. Il dort à même le sol, sans nourriture et battu. Il fugue et trouve refuge auprès de vieilles personnes, mais le charbonnier le retrouve, la vie de Josepho est à l'apogée du cauchemar. Un oncle de retour d'Autriche le délivre du joug des Gunther et le prend sous sa tutelle, une vie heureuse commence pour Josepho. Cet oncle le comblera de bienfaits, Josepho aime la mer et veut devenir marin, Daniel, son oncle se marie avec Eva, une riche veuve, sa fille Myriam aime la compagnie de Josepho qui ne pense qu'à la marine. Il réalise son rêve et est engagé comme mousse, il fera de nombreux voyages en mer et à chaque période de repos, il retourne auprès des siens, il est sollicité par Eva pour prendre les commandes de ses usines et d'épouser Myriam, mais, seul la mer le passionne. Les multiples épreuves de son dernier voyage feront qu'il abandonnera la marine. Il retourne au pays avec la ferme intention d'épouser Myriam. Mais, il a une désagréable surprise, le jour de sa visite, fut celui de la fixation de la date de mariage de Myriam avec un jeune ingénieur. Eva ne voulant pas que Josepho joue les troubles fêtes lui recommande de quitter le pays, Myriam apprenant le retour de Josepho, va à sa rencontre, elle veut le suivre pour l'Angleterre, pour ne pas créer une scission entre Eva et sa fille, il refuse et c'est avec peine qui quitte Yalta pour Londres... . La suite se trouve à la fin du roman.

04/2016

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Littérature étrangère

Hérétiques

En 1939, le S.S. Saint-Louis, transportant quelque 900 juifs qui avaient réussi à fuir l’Allemagne, resta plusieurs jours ancré au large du port de La Havane à attendre l’autorisation de débarquer ses passagers. Le jeune Daniel Kaminsky et son oncle avaient attendu sur le quai l’arrivée de leur famille, sûrs que le trésor qu’ils transportaient convaincrait les fonctionnaires chargés de les contrôler. Il s’agissait d’une petite toile de Rembrandt qui se transmettait dans la famille depuis le XVIIe siècle. Mais le plan échoua et le navire remporta vers l’Allemagne tout espoir de retrouvailles. Des années plus tard, en 2007, le tableau est mis aux enchères à Londres et le fils de Daniel Kaminsky se rend à Cuba pour savoir ce qui s'y était passé concernant sa famille et le tableau. Il réussit à convaincre le détective Mario Conde de l’aider. Celui-ci, reconverti dans le commerce des livres anciens, découvre que cette toile représentant le visage du Christ était le portrait d’un jeune homme juif travaillant dans l’atelier de Rembrandt et y ayant étudié la peinture, contre toutes les lois des religieux. Leonardo Padura fait ici un panorama de l’exercice de la liberté individuelle, du libre arbitre à travers diverses époques depuis Rembrandt dans l’Amsterdam du XVIIe siècle, décidant de représenter des individus et non des idées, puis le jeune juif qui ose désobéir au Consistoire et apprend à peindre, et décide ensuite de suivre un nouveau Messie, jusqu’à l’éclosion des tribus urbaines de La Havane où une jeune émo paye de sa vie l’exercice de sa liberté dans une société figée. Leonardo Padura écrit un livre magnifique et profond et se sert de son habileté d'auteur de roman noir pour nous amener, sous la houlette de son héros Mario Conde, à réfléchir sur ce que signifie notre libre arbitre.

08/2014

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Policiers

Fantômas édition intégrale. Tome 2

Fantômas n’est pas un héros positif. Il est le Génie du Mal, l’Insaisissable, qui renaît sans cesse de ses cendres. Jamais vaincu, il utilise tous les stratagèmes possibles et peu imaginables. Il nargue les hommes et transgresse les lois. Rien ne l’arrête, il pénètre toutes les couches de la société, des apaches des banlieues aux aristocrates des palaces, il franchit les frontières, connaît aussi bien Whitechapel et les docks de Londres que les fortif’ de Paris et la haute société européenne. Cent ans plus tard, qu’est-ce qui rend la lecture de ce roman-fleuve aussi jubilatoire ? D’abord, la jeunesse, l’énergie et l’imagination sans limites des auteurs qui séduisit artistes et intellectuels et fit le bonheur des surréalistes d’Apollinaire à Magritte ; ensuite le tableau sur le vif de la société où il naît, ce long feuilleton qui est une "série" avant l’heure amuse le lecteur par le décalque de l’actualité, la reprise des faits divers qui font la une des journaux, les noms transparents de personnages réels ; enfin la passion de la modernité sous toutes ses formes, voyages en train, bateau, avion, taxi-autos, télégraphe, téléphone renforcent l’ubiquité du héros, qui utilise tous les moyens que le Progrès met à sa disposition. En septembre 1913, paraît l’ultime volume de la série dans un grand éclat de rire, les héros sombrent dans le naufrage du Gigantic. Six mois plus tard, Pierre Souvestre meurt d’une crise cardiaque. Le 2 août 1914, c’est la mobilisation générale. Le nouveau siècle montre son vrai visage, comme inventé par Fantômas, ce qu’écrira Alexandre Vialatte dans une de ses chroniques. L’adaptation au cinéma par Louis Feuillade dès 1913 lança la postérité de Fantômas, qui connut de multiples avatars sans que jamais la série ne fût rééditée dans sa version originale. Version tronquées, versions pour la jeunesse, version illustrées, pastiches, Fantômas a tout connu. La version ici présentée permet pour la première fois de retrouver l’oeuvre dans son intégralité et sa vigueur.

05/2013

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Littérature étrangère

Philby. Portrait de l'espion en jeune homme

1933. Hitler a commencé son ascension, et l'Europe tremble. Quelques mois après l'incendie du Reichstag, un jeune Anglais tout juste sorti de Cambridge part pour Vienne où il s'engage dans la lutte contre le fascisme. Face à la montée des périls, il épouse Litzi Friedman, la jeune Hongroise juive et communiste qui était devenue sa compagne, et la ramène en sécurité en Angleterre. A son retour à Londres, il est recruté par les services de renseignement russes, et après s'en va couvrir la guerre civile espagnole, d'abord en journaliste free- lance, bientôt en qualité de correspondant du Times. Mais de quel côté vont vraiment ses sympathies ? Est-il encore le jeune homme de gauche qui avait voulu lutter contre le chancelier Dollfuss, ou est-il devenu, comme ses articles pourraient le laisser croire, un partisan de Franco ? C'est alors que s'ancre en lui ce trait indélébile : l'ambiguïté. A-t-il choisi sa cause ou sert-il plusieurs camps ? Ce roman nous fait vivre les débuts d'une des plus longues et intrigantes carrières que le monde de l'espionnage ait connues : celle de Harold Adrian Russel Philby, dit Kim, le plus énigmatique, le plus insondable de ceux qu'on a appelés "les cinq de Cambridge", qui seront démasqués comme agents soviétiques ou, pour certains, feront défection. Dans une Europe envahie par le spectre de la guerre qui vient, puis soumise au début de l'horreur, un Philby jeune, idéaliste, esquisse ses premiers pas de danse, luttant pour des principes avec cette interrogation lancinante : du communisme ou du fascisme, quel est le plus grand mal ? Avec son talent inimitable pour conjuguer Histoire et fiction, mélant avec art personnages inventés et vraies figures historiques, Robert Littell évoque ces heures critiques du XXe siècle. Il livre aussi quelques nouvelles clés, propose des hypothèses audacieuses pour comprendre qui fut le maître espion Kim Philby.

11/2011

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Histoire internationale

Mihailovic, Héros trahi par les Alliés (1893-1946)

Le 17 juillet 1946, le général Draza Mihailovic est fusillé par les communistes yougoslaves au terme d'une parodie de procès. Avec sa mort disparaît le chef de la résistance monarchiste anti-allemande, dernier obstacle à la conquête de la Yougoslavie par Tito. Né en 1893 au coeur de la vieille Serbie, décoré à de multiples reprises durant les deux guerres balkaniques (1912-1913) et la Première Guerre mondiale, Mihailovic intègre ensuite l'état-major de l'armée yougoslave. Après un séjour de quelques mois en France, il est nommé attaché militaire à Sofia puis à Prague. Ses avertissements contre le danger allemand ne sont pas entendus : la Yougoslavie est balayée en quelques jours par l'offensive du IIIe Reich d'avril 1941. Refusant la défaite, il rejoint le plateau de Ravna Gora où il crée la première guérilla de résistance en Europe occupée. En quelques mois, des dizaines de milliers d'hommes se rangent derrière lui, pour une Yougoslavie libre et royale. Depuis Londres, le roi Pierre II le nomme ministre de la Guerre du gouvernement yougoslave en exil. Après l'entrée en résistance des partisans de Tito en juillet 1941 et l'échec d'une action commune contre l'ennemi nazi, les troupes de Mihailovic doivent combattre sur plusieurs fronts : contre les Allemands, contre les ustasi croates alliés de Hitler, enfin contre les communistes. D'abord considéré comme le héros du monde libre par les Alliés, « le Chouan de Serbie » est abandonné par ceux-ci après des tractations entre Churchill et Staline. Les titistes ne parviennent à s'emparer de lui qu'en mars 1946 alors qu'il est encore à la tête d'une armée de plusieurs dizaines de milliers d'hommes. Draza Mihailovic fut autant victime de l'infiltration des services d'espionnage alliés par les agents communistes que par le cynisme et la lâcheté de l'Occident. Surtout, son destin tragique incarne celui de nombreux peuples européens, victimes successives de deux totalitarismes du XXe siècle.

02/2011

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Développement durable-Ecologie

Dernières nouvelles du monde

Navigateur et grand voyageur, mais aussi économiste, Erik Orsenna voulait mieux comprendre les mécanismes concrets de la mondialisation. C'est ainsi que, admirateur intimidé depuis toujours d'Albert Londres et de Joseph Kessel, il s'est mué en grand reporter. Dans Portrait du Gulf Stream. Eloge des courants, le marin breton qu'il est s'interroge sur les changements climatiques. Prenant très tôt conscience de cette nouvelle réalité du monde, il est allé, pour mieux l'appréhender, à la rencontre des savants et s'est rendu sur les lieux les plus exposés. Cette même démarche l'a entraîné dans un Voyage aux pays du coton, du Mali à la Chine et du Texas à Alexandrie. Une aventure "faite de fils et de liens" qui commence de manière artisanale dans la nuit des temps et se poursuit aujourd'hui à travers l'agriculture et l'industrie. Dans L'Avenir de l'eau, il alerte : un très grand nombre d'habitants de cette planète n'ont toujours pas accès ni à l'eau ni à l'assainissement. Cette pénurie dramatique ne fait qu'aggraver les inégalités tandis que se multiplient les conflits. Là encore, Erik Orsenna est parti enquêter au plus près des populations, en Inde, en Ethiopie, en Chine et au Bangladesh. L'écrivain ne pouvait manquer de se lancer tôt ou tard sur une autre route, qui le concerne encore plus intimement parce qu'elle se confond avec celle de sa vie : la Route du papier. Après un long périple, des forêts canadiennes à celles de la Russie et du Brésil, il retrace une histoire millénaire, de ses origines à l'avènement des technologies les plus modernes. A cet ensemble s'ajoute un des textes les moins connus de l'auteur : son Histoire du monde en neuf guitares, coécrite avec son frère Thierry Amoult. Une oeuvre de passion et d'érudition qui nous plonge elle aussi, à sa manière, au coeur des siècles et des civilisations. Qu'y a-t-il de plus mondialisé que la musique ?

03/2018

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Histoire de France

Napoléon à Sainte-Hélène

Sur le confiné le plus célèbre du monde, une vue à couper le souffle. L'épopée napoléonienne ne s'est pas terminée à Paris avec l'abdication du 22 juin 1815. Dans un tout autre cadre, un rocher au milieu de l'Atlantique-Sud, et dans un registre intime, celui du confinement de quelques Français dans une demeure humide, elle s'est poursuivie pendant six années, dont Las Cases, dans le Mémorial de Sainte-Hélène, n'a donné qu'un aperçu biaisé sur les premiers mois. Ce ne fut pas une extinction lente et passive. Jusqu'à sa mort le 5 mai 1821, Napoléon mena un combat rude et solitaire contre la fatalité. Jamais, placé dans des circonstances exceptionnelles, il ne renonça à l'espérance et à la gloire, qui l'avaient animé toute sa vie. En dépit de la paranoia de ses geôliers et des petitesses de son entourage, il ne renonça à rien, et suscita aussi des complicités inattendues, au point que sa captivité aurait pu tourner autrement. L'empereur n'aimait pas les histoires écrites d'avance. Sans doute est-ce pour cela aussi qu'il continue de fasciner. A partir de sources ignorées ou inédites, Pierre Branda traite des différents aspects matériels, politiques et moraux, de l'existence de l'illustre exilé et de ce qui s'y rattache. Tous les acteurs du drame, des compagnons les plus proches aux témoins les plus humbles, des gouvernants aux anonymes, prennent consistance et mouvement, à Sainte-Hélène mais aussi à Londres, à Paris, et partout où le sort de Napoléon obsède, inquiète ou apitoie. Toutes les situations, tous les incidents, sont passés au peigne fin et rendus à leur signification véritable. Il en ressort des éclairages insolites, des portraits toujours justes et parfois sévères, des remises en perspective et, au fil de jours parfois interminables, un récit saisissant, comme si le lecteur n'en connaissait pas la fin.

01/2021

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Histoire internationale

Michel et Natacha. Vie et amour du dernier Tsar de Russie

Nathalie Wulfert était une femme pour laquelle, selon un contemporain, un homme aurait pu " tout oublier et renoncer à tout ". En la voyant, le grand-duc Michel Alexandrovich, frère du tsar Nicolas II, en tomba éperdument amoureux. Il lui fit la cour, bien qu'elle fiât divorcée et remariée avec l'un des officiers du régiment où il servait. Pour lui, elle divorça une seconde fois et accepta une vie de maîtresse entretenue qui ne lui convenait guère et lui valut la malveillance et l'hostilité de la Cour. Pour elle, il oublia ses devoirs dynastiques afin de l'épouser en cachette, à Vienne, malgré la surveillance policière dont son frère le tsar les entourait. Et seules les balles de ses assassins bolcheviques eurent raison de son amour. Michel et Natacha est l'une des plus belles histoires d'amour de notre siècle et elle nous est racontée à travers leur correspondance intime : des centaines de lettres inédites évoquent leur bonheur et leur désespoir et nous entraînent à travers toute l'Europe, de Saint-Pétersbourg à Paris, de Cannes à Londres, de Berlin à Venise, avec les agents de l'Okhrana, la police secrète du tsar, à leur trousses. Mais cet ouvrage est également une narration saisissante des dernières années de la Russie impériale, de la Première Guerre mondiale et de la révolution qui entraîna la chute de Nicolas il et l'abdication en faveur de son frère. C'est aussi la première biographie complète de Michel II, l'empereur qui ne régna qu'une seule journée. Le dernier tsar de la dynastie des Romanov. A partir de journaux intimes, de lettres et de documents restés longtemps cachés dans les archives soviétiques, Michel et Natacha constitue un document indispensable pour la compréhension des événements qui ont précipité la Révolution et condamné le peuple russe à soixante-dix ans d'une tyrannie infiniment plus cruelle que celle dont il croyait se débarasser.

11/2000

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Psychologie, psychanalyse

Le Congrès de Marienbad 1936. Un rendez-vous manqué avec Lacan

Le Congrès de Marienbad, tenu en 1936, a été le XIVe Congrès de l'Association Psychanalytique Internationale (API), l'avant-dernier tenu avant la Deuxième Guerre mondiale - le XVe et ultime tenu à Paris en 1938 alors que Freud s'est déjà exilé à Londres. Le Congrès de Marienbad est connu par la circonstance que Jacques Lacan y a été empêché par le Président Ernest Jones de prononcer jusqu'au bout sa première intervention sur la scène internationale à propos du stade du miroir. Cependant, les conférenciers et leurs interventions en étaient restés jusqu'ici inconnus du public. Celles-ci mettent en jeu les conceptions différentes, à propos des résultats thérapeutiques de la psychanalyse, de l'Ecole viennoise représentée par les partisans d'Anna Freud et de l'Ecole anglaise défendue par ceux de Mélanie Klein. Lacan a rejeté sans hésitation le premier modèle mais plutôt assimilé de façon originale le second. Les réponses ultérieures de Jacques Lacan aux conférenciers de Marienbad occupent une cinquantaine de pages de textes produits sur une vingtaine d'années (1954-1972). Seulement indiquées ici, elles ouvrent une fenêtre partielle inédite et plus qu'intéressante sur son oeuvre immense, et dont une grande part reste à déchiffrer et à défricher. Les débats de Marienbad intéressent par ailleurs l'époque actuelle par la confrontation très serrée et très argumentée qu'ils établissent entre les résultats de la psychanalyse et ceux des psychothérapies, dans une perspective de large ouverture et sans parti pris, posant l'hégémonie mais sans exclusive et dans la complémentarité de la première sur les secondes. Il en ressort que, sans négliger en rien ceux des psychothérapies, les résultats de la psychanalyse seraient plus profonds et plus durables. C'est ce type de perspective, ouverte sur une synthèse entre contraires apparents, qui paraît manquer beaucoup dans le débat français contemporain, à cet égard et à bien d'autres, par exemple à propos encore de la théorie du genre. Marc Géraud et Emile Jalley.

04/2015

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Théâtre

Maria Casarès. L'étrangère

Maria Casarès incarne à elle seule plus d'un demi-siècle de théâtre et de cinéma français. Née en 1922, à La Coruña, elle est la fille du Premier ministre de la République espagnole, qui sera condamné à trente ans de prison par contumace. Contrainte de fuir, en compagnie de sa mère, la menace franquiste qui se précise, Maria trouve refuge à Paris, où son génie de la scène se révélera - elle n'a que dix-neuf ans - et lui fera atteindre des sommets qu'elle ne quittera plus. Arrachée à sa Galice natale, dont elle gardera toujours la nostalgie, longtemps privée d'un père que les événements mondiaux contraignent à fuir à Londres, et d'une demi-sœur retenue en Espagne pendant dix-huit ans par la dictature, Maria semble vivre sans repères. Elle multiplie les conquêtes et ne pose jamais ses valises. Un homme, peut-être, un seul, eût été en mesure d'apporter un semblant de sérénité à sa vie ; l'homme qu'elle aima le plus, après son père : Albert Camus. Mais Camus meurt bien trop vite. Maria ne trouvera pas la paix. A la scène, la comédienne semble animée d'une énergie inépuisable. Dans les premiers films de Marcel Carné ou de Bresson ; dans le cinéma onirique de Cocteau ; dans les pièces philosophiques de Sartre, morales de Camus, absurdes de Pirandello ; dans l'invention du Théâtre National Populaire de Vilar ou dans la création du Festival d'Avignon ; en Europe ou en Amérique latine ; avec Gillibert, Chéreau, Lavelli, Sobel, Maria est partout. Le temps passe, les genres et les modes se fanent, elle demeure. Fondée sur l'étude de nombreux documents inédits, de coupures de presse et de témoignages, voici la première biographie de l'une des plus grandes actrices de l'histoire de notre théâtre, qui optera finalement pour la nationalité française, après un retour frustrant en Espagne, en 1975.

04/2005

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Policiers

Une certaine justice

Dans le cercle feutré des hommes (et des femmes) de loi qui opèrent dans les Chambers de Londres (grands complexes de cabinets d'avocats), Venetia Aldridge, une avocate de talent au caractère bien trempé, fait acquitter un certain Garry Ashe accusé, sans doute à raison, d'être le meurtrier de sa tante. Mais quelle n'est pas sa stupéfaction lorsque, quelques jours plus tard, sa propre fille, Octavia, lui annonce son intention d'épouser... Garry Ashe ! C'est le début, pour Venetia, d'une succession d'angoisses qui iront en empirant jusqu'au jour où on la retrouve assassinée avec une perruque de juge sur la tête et baignant dans un sang qui n'est pas le sien... Beaucoup, parmi son entourage, ne peuvent que se réjouir de sa disparition : son collègue Drysdale Laud, qu'elle menaçait de supplanter à la direction des Chambers ; harold Naughton, le secrétaire, dont elle ne souhaitait pas voir prolonger les services au-delà de l'âge (très proche) de la retraite ; Simon Costello, un jeune confrère ambitieux dont elle avait promis qu'elle révélerait une tractation louche survenue quatre ans plus tôt ; son amant, le député Mark Rawlstone, qui souhaitait mettre un terme à leur liaison afin de mener une vie plus conforme à une réussite politique ; Garry Ashe, enfin, dont elle souhaitait empêcher le mariage avec sa fille. Autant de suspects que devra prendre en compte le commandant Dalgliesh, secondé par la fidèle Kate qui fait désormais équipe avec Piers, un très beau jeune homme, plus désinvolte et plus cynique qu'elle. Très vite, l'arme du crime est retrouvée - un coupe-papier ayant appartenu à Venetia - et le sang identifié comme celui qu'un autre avocat, Desmond d'Ulrick, avait mis de côté dans son réfrigérateur en vue d'une petite opération... Outre une intrigue magistralement construite, P. D. James nous offre, dans ce quinzième roman, une analyse approfondie des mécanismes de la justice - de ses limites, de ses ambivalences - sans se départir de la précision et du sens psychologique auxquels elle nous a habitués.

05/1998

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Littérature anglo-saxonne

Félicité

Le recueil le plus caractéristique de l'art de Katherine Mansfield, l'une des plus grandes nouvellistes du xxe siècle, morte à 33 ans il y a tout juste cent ans. Le recueil le plus caractéristique de son art Katherine Mansfield a vécu une enfance assez solitaire, envoyée à 13 ans parfaire son éducation au Queen's College de Londres, dans un certain dénuement. Un premier mariage malheureux, une fausse couche et, à 23 ans, un premier recueil de nouvelles, Pension allemande. Suivront, en quelques années d'une vie aussi brève que vagabonde, Félicité, La Garden-Party et Le Nid de colombes. Ils confirment un talent singulier, mélange de gravité et d'" humour un peu meurtri " (Marcel Arland). Sens de l'ellipse et de l'anecdote infime, finesse de touche impressionniste, fraîcheur et sincérité des sentiments, apprentissage de la douleur physique et morale : autant d'expressions d'une sensibilité extrême et d'une conscience du mal qui la portent aussi bien à l'hédonisme qu'à l'ascèse dans l'orbe de Georges Gurdjieff, dont elle reçoit l'enseignement théosophique au prieuré d'Avon, où elle mourra de tuberculose le 9 janvier 1923, à l'âge de 33 ans. Félicité, son second recueil, élaboré en 1919-1920 à San Remo et à Menton, contient l'une de ses plus célèbre nouvelles, Prélude, version condensée de L'Aloès, roman semi-autobiographique auquel elle avait travaillé pendant sept ans, après la mort de son frère à la guerre, et qu'elle confia à Virginia et Leonard Woolfe en 1918. La critique salua l'audace et la virtuosité de la nouvelliste, mais aussi un certain raffinement dans la cruauté psychologique. Inclut les nouvelles : Prélude - Je ne parle pas français - Félicité - Le vent souffle - Psychologie - Tableaux - L'homme sans tempérament - La journée de Mr Reginald - Peacock - Sun et Moon - Feuille d'album - Un pickle à l'aneth - La petite institutrice - Révélations - L'évasion.

01/2023

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Troisième République

La Commune au jour le jour. Le Journal officiel de la Commune de Paris (20 mars - 24 mai 1871)

Proclamée le 18 mars 1871 et écrasée par les troupes versaillaises le 28 mai, la Commune de Paris fait paraître, du 20 mars au 24 mai, son Journal ­officiel qui publie les décisions les plus importantes que prend le Paris révolutionnaire de 1871. Tout d'abord dans le domaine militaire où il s'agit d'organiser une armée démocratique et efficace contre la menace prussienne et surtout versaillaise. Le grade de général est aboli, les officiers sont élus. Ensuite c'est dans l'ensemble des domaines sociaux, la Commune entreprend son oeuvre de transformation. Pour résoudre les problèmes de logement, le Journal officiel annonce que "réquisition est faite de tous les appartements vacants". Pour ce qui est de l'éducation, la mairie du 3e arrondissement "informe les parents des élèves qui fréquentent nos écoles qu'à l'avenir toutes les fournitures nécessaires à l'instruction seront données gratuitement par les instituteurs, qui les recevront de la mairie". Au fil des pages, nous croisons Gustave Courbet, le peintre membre de la Fédération des artistes qui se préoccupe des "besoins et des destinées de l'art contemporain". La condition ouvrière est bien entendu au centre des publications. La décision, par exemple, est prise "sur les justes demandes de toute la corporation des ouvriers boulangers", de supprimer le travail de nuit et publiée, le 20 avril 1871, au Journal officiel. Le Paris communard n'est pas isolé. Le 22 mars apparaît dans les colonnes du quotidien officiel une déclaration d'une éphémère Commune de Marseille, six jours plus tard, un soutien de la Commune d'Algérie est publié. Le Journal officiel rapporte également des "Nouvelles étrangères". Le 16 avril 1871, c'est le "meeting de Londres pour la Commune de Paris" qui est relaté. L'ouvrage qui reprend des extraits sélectionnés du Journal officiel, nous propose le quotidien vivant de la Commune de Paris qui dura un peu plus de deux mois, du 18 mars 1871 à la "Semaine sanglante" du 21 au 28 mai 1871.

02/2021

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Beaux arts

Paul Delaroche

En 1971, Madame Delaroche-Vernet-Henraux offrait au département des Arts graphiques du Louvre un extra-ordinaire ensemble de dessins de son ancêtre Paul Delaroche, plus de sept cents feuilles provenant de la succession de l'artiste. Celui-ci était déjà bien représenté dans les collections du musée par des tableaux célèbres, comme Les Enfants d'Édouard ou La Jeune Martyre, oeuvres spectaculaires récemment rejointes sur nos cimaises par le Napoléon franchissant les Alpes et le Portrait du comte de Pourtalès- Gorgier. Souvent défini comme le parangon du juste milieu, tendance artistique qui s'est essentiellement développée à l'époque de la monarchie de Juillet et qui regroupe des artistes aussi éloignés des emportements romantiques que des obédiences néoclassiques, académiques ou ingresques, Paul Delaroche a exercé son talent dans de nombreux genres, grandes décorations (à l'hémicycle de l'Ecole des beaux-arts notamment), peinture religieuse et portraits; mais il est surtout connu par ses évocations historiques, se concentrant sur des épisodes dramatiques de la Renaissance et du XVIIe siècle, choisis plus spécifiquement dans l'histoire de la France et celle de l'Angleterre; aucun visiteur de la National Gallery de Londres n'a pu oublier la monumentale Exécution de Lady Jane Grey qui trône au centre de la salle consacrée à la peinture du XIXe français, de même que l'image de L'Assassinat du duc de Guise est demeurée séminale dans les livres d'histoire illustrée. C'est la spécificité du regard de Delaroche sur l'Histoire que traduit aussi la sélection de dessins présentée dans les salles Mollien à partir de mars 2012. Le don de l'évocation se conjugue ici avec un graphisme d'une haute qualité, très significatif dans son addiction à de petits formats particulièrement évocateurs. Mais on y trouvera également de superbes portraits dessinés presque égaux à ceux d'Ingres dans leur empathie envers les modèles, et quelques notations de voyage d'une grande sensibilité.

03/2012

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Littérature française

Kong

Deux jeunes gens sortent sonnés de la Grande Guerre. L'un, Ernest Schoedsack, a filmé l'horreur dans la boue des tranchées ; l'autre, Merian Cooper, héros de l'aviation américaine, sérieusement brûlé, sort d'un camp de prisonniers. Ils se rencontrent dans Vienne occupée, puis se retrouvent à Londres où naît le projet qui va les lier pour la vie. Comment dire la guerre ? Comment dire ce puits noir où l'homme s'est perdu - et peut-être, aussi, révélé ? Pas de fiction, se jurent-ils : le réalisme le plus exigeant. S'ensuivent des aventures échevelées : guerre russo-polonaise, massacres de Smyrne, Abyssinie, épopée de la souffrance en Iran, tigres mangeurs d'hommes dans la jungle du Siam, guerriers insurgés au Soudan... Leurs films sont à couper le souffle. On les acclame : " Les T. E. Lawrence de l'aventure ! " lance le New York Times. Eux font la moue. Manque ce qu'ils voulaient restituer du mystère du monde. Déçu, Cooper renoncera quelque temps - pour créer avec des amis aviateurs rien moins que... la Pan Am ! - avant d'y revenir. Ce sera pour oser la fiction la plus radicale, le film le plus fou, pour lequel il faudra inventer des techniques nouvelles d'animation. Un coup de génie. Une histoire de passion amoureuse, mettant en scène un être de neuf mètres de haut, Kong, que l'on craint, qui épouvante, mais que l'on pleure quand il meurt... Le film est projeté à New York devant une foule immense, trois semaines avant qu'Hitler ne prenne les pleins pouvoirs. Sur un air de jazz mélancolique ou joyeux, entre années de guerre et années folles, Michel Le Bris nous offre une fresque inoubliable. On y croise des êtres épris d'idéal, des aventurières, des héros, des politiques, des producteurs, des actrices, et bien sûr un immense singe que l'on aime craindre et aimer, moins sauvage que l'homme...

08/2017

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Architectes

Piano. Renzo Piano, Building Workshop. Complete Works 1966-Today, 3rd edition, Edition français-anglais-allemand

Renzo Piano a acquis une réputation internationale après sa participation à la conception du Centre Pompidou de Paris, que le New York Times décrivit comme le bâtiment "qui a mis le monde de l'architecture sans dessus dessous" . Depuis, il a persisté à imaginer des espaces culturels emblématiques comme l'aile moderne de l'Art Institute de Chicago et, plus récemment, le Whitney Museum of American Art, une structure asymétrique sur neuf niveaux érigée dans le Meatpacking District de Manhattan avec des galeries intérieures et d'autres à ciel ouvert. Piano a aussi marqué Londres de son empreinte en piquant dans sa ligne d'horizon le Shard, l'édifice le plus haut de l'Union européenne. A 81 ans, le maestro italien conserve tout son enthousiasme et sa générosité, et ses créations récentes sont plus impressionnantes que jamais. "Je pense qu'à un certain âge on peut découvrir qu'il existe quelque chose comme ce que les Français appellent un fil rouge, qui relie les bâtiments les uns aux autres au fil du temps" , a-t-il confié à l'auteur de cet ouvrage. "Dans mon cas, je pense que c'est une affaire de légèreté et d'art de la construction" . Qu'il s'agisse des musées érigés il y a peu à Athènes et Santander, de ses travaux en cours à Los Angeles, Moscou, Beyrouth et Istanbul, ou de projets humanitaires tels que le centre de chirurgie pédiatrique d'urgence d'Entebbe, en Ouganda, ou le centre de soins palliatifs pour enfants de Bologne, en Italie, la carrière de Piano est un périple captivant dans la beauté et l'essence même de l'architecture. Réalisée à partir de l'imposante monographie format XXL, cette édition retrace l'ensemble de la carrière de Piano à ce jour dans un format accessible, enrichi de plus de 200 nouvelles pages illustrées de photos, de croquis et de plans.

09/2021

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Essais

Lee Miller. Une vie sans filtre

Peu d'artistes auront eu un destin aussi flamboyant que Lee Miller (1907-1977). Originaire d'une petite ville américaine, Lee grandit dans une famille aisée et progressiste, sous le regard aimant mais troublant d'un père, passionné de photographie qui, très tôt, la fit poser nue devant son objectif. Victime d'un viol à l'âge de 7 ans, témoin du suicide de son petit ami à l'adolescence, la jeune femme décide de partir pour Paris à 18 ans, et y découvre le milieu du théâtre. Elle étudie ensuite l'art à New York, tout en posant comme mannequin. Si elle fait d'abord la couverture de Vogue, c'est être photographe qui l'intéresse. De retour à Paris, elle devient l'élève, la muse et l'amante de Man Ray, qui sera son grand amour. A Montparnasse, elle côtoie nombre d'artistes, poètes, peintres, créateurs : Breton, Foujita, Chanel ou Cocteau... Toujours désireuse d'ailleurs, elle vit ensuite quatre années au Caire puis rejoint Londres en 1939. Elle immortalise alors avec son appareil photographique les horreurs du Blitz. Devenue reporter de guerre pour les Etats-Unis, elle découvre Büchenwald et Dachau, un choc qui se traduira par ses photographies, particulièrement crues. Elle se marie enfin avec le collectionneur et artiste anglais Roland Penrose, avec qui elle aura un fils dont elle ne se sentira jamais proche. Sa vie s'organise alors entre les voyages, les visites d'amis tels Eluard ou Picasso, et ses créations culinaires de "haute gastronomie" ... Ce n'est qu'à sa mort, en 1977, que son oeuvre photographique sera véritablement découverte, grâce à soixante mille négatifs retrouvés dans son grenier. Carolyn Burke est biographe, critique d'art et traductrice. C'est à Paris, où elle a vécu pendant plusieurs années, qu'elle a fait la connaissance de Lee Miller, juste avant sa mort. Elle vit à Santa Cruz, en Californie.

06/2023

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Thèmes photo

Marie-Jo Lafontaine. Tout ange est terrible

L'une des plus importantes artistes de notre temps, Marie-Jo Lafontaine, rencontre, dans Tout ange est terrible, Véronique Bergen, écrivaine de même renom : toutes deux portées comme le vent par un certain sens de la tragédie qu'elles expérimentent du point de vue formel, politique, et, toujours, dans le bouleversement émotif du sensible. Livre d'art, récit philosophique et conte érudit, cette monographie offre un parcours moins chronologique que conceptuel dans l'oeuvre de Marie-Jo Lafontaine dont il souligne, d'abord, le décloisonnement inouï des pratiques inauguré par l'artiste. Le rapport texte-image inédit du livre en met en exergue la liberté. Car, pour Véronique Bergen, une recherche sur les ultimes contrées du visible demeure le projet de l'artiste, et, elle en décline l'importance dans le registre de la perception, de l'espace, de la couleur et de la fulgurance, extatique, des monochromes dont la philosophe donne une synthèse magistrale de l'histoire esthétique. Au fil d'inventions poétiques stellaires, l'écrivaine décrit sa fascination pour "le regard" de Marie-Jo Lafontaine. Marie-Jo Lafontaine est une artiste contemporaine belge de notoriété internationale, née en 1950 à Anvers et vivant aujourd'hui à Bruxelles. Elle est connue pour ses installations multimédia, sculptures vidéo, installations photographiques et monochromes, créations sonores, environnements urbains. Son oeuvre est d'une grande intensité plastique, esthétique et dramaturgique. Lauréate d'inombrables prix et distinctions internationales, elle a enseigné très longtemps dans plusieurs hautes écoles d'art en Allemagne et ses créations ont notamment été exposées à la Documenta de Kassel, au Musée du Jeu de Paume de Paris, à la Tate Gallery de Londres ou au LACMA de Los Angeles. Véronique Bergen est philosophe, romancière et poète. Auteur d'essais philosophiques, de romans qui donnent voix aux oubliés, aux exclus, de recueils de poèmes, de monographies sur des photographes, des peintres, elle collabore à diverses revues. Alexandre Castant est professeur des Ecoles nationales supérieures d'art, essayiste et critique d'art

02/2021

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Romans historiques

L'espoir est une terre lointaine

1775. Richard Morgan tient avec son père une taverne au cœur de Bristol. L'Angleterre connaît alors des soubresauts politiques sans précédent : les colons d'Amérique réclament leur indépendance tandis que, au sein du royaume, libéraux et conservateurs s'affrontent dans une atmosphère de fin de règne et de mutations philosophiques et religieuses. C'est aussi l'époque de l'ouverture de routes maritimes qui permettent d'accéder à des terres exotiques. Le climat social est tendu et la répression très dure. On emprisonne pour le vol d'un chapeau ou sur une simple dénonciation. Les prisons sont si pleines qu'il faut songer à de nouvelles mesures pour caser l'excès de détenus. Un noble, lord Sydney, propose alors de les expédier dans les terres lointaines. Lorsque Richard Morgan est injustement condamné pour vol, il connaît l'horreur des geôles anglaises. A Bristol d'abord, puis à Londres, où il subit de terribles épreuves. Pourtant, celles-ci ne sont rien comparées au sort qui l'attend sur les bateaux qui l'emmèneront jusqu'à une petite île perdue au large de l'Australie : Norfolk Island. Comme tant d'autres forçats, il perd tout contact avec son ancienne vie et doit affronter une existence sans repères sur une île gouvernée par des hommes cruels. Il sait qu'il a atteint le point de non-retour. A moins que sa sagesse, son bon sens, son endurance n'aient raison de cette fatalité... L'histoire de Richard Morgan constitue l'épine dorsale de cette gigantesque fresque historique retraçant la fondation de l'Australie. Car ce sont précisément les forçats exilés par le royaume d'Angleterre qui furent les premiers colons de ce continent découvert par Cook quelques années auparavant. Avec son talent de conteuse et grâce à d'importantes recherches historiques, Colleen McCullough fait revivre les conditions extrêmes de cette fondation. Cette saga à nulle autre pareille permet de mesurer l'extraordinaire chemin parcouru par ces pionniers en quelque deux siècles, avant que l'Australie ne devienne la puissance mondiale que nous connaissons aujourd'hui.

08/2002

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Littérature étrangère

Les petites chaises rouges

Dès qu'il franchit le seuil de l'unique pub ouvert dans ce trou perdu d'Irlande, l'étranger suscite la fascination. Vladimir Dragan est originaire du Monténégro. Il entend s'établir comme guérisseur. On lui trouve un logement, un cabinet médical, et sa première cliente, une des quatre nonnes du lieu, sort de sa séance totalement régénérée. Rien d'étonnant à ce que Fidelma, très belle et mariée à un homme bien plus âgé qu'elle, tombe sous le charme. L'idylle s'interrompt quand Dragan est arrêté. Recherché par toutes les polices, il a vécu à Cloonoila sous un faux nom. Inculpé pour génocide, nettoyage ethnique, massacres, tortures, il est emmené à La Haye, où il rendra compte de ses crimes. Le titre choisi par Edna O'Brien s'éclaire alors, ainsi que l'introduction rappelant que 11 541 petites chaises rouges avaient été installées à Sarajevo en 2012 pour commémorer la mémoire des victimes du siège. Le vrai sujet de cet extraordinaire roman n'est pourtant pas la guerre civile de Bosnie, ni la figure de Radovan Karadzic, dont il s'inspire. Avec une infinie tendresse et une infinie compassion, la grande romancière irlandaise se penche sur le destin d'une femme ordinaire, que sa naïveté a rendue audacieuse, et dont l'existence a été ravagée pour avoir vécu, sans savoir à qui elle avait affaire, une brève histoire d'amour avec l'un des monstres les plus sanguinaires du XXe siècle. Après l'arrestation de Vlad, il est impossible pour Fidelma de rester en Irlande. Réfugiée à Londres, dans le monde souterrain des laissés-pour-compte, elle vit de petits boulots, hantée par une honte indépassable, et par la terreur. La prose d'Edna O'Brien est éblouissante : comme dans la vie, passant de la romance à l'horreur, d'un lyrisme tremblé au réalisme le plus cru, de la beauté au sentiment d'effroi le plus profond, elle nous donne, avec ce roman de la culpabilité et de la déchéance d'une femme, son absolu chef-d'oeuvre.

09/2016

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Royaume-Uni

24 heures de la vie d'Elizabeth II

24 novembre 1992 : lors du banquet donné au Guildhall de Londres en l'honneur de ses 40 ans de règne, Elizabeth II se lève et prend la parole d'une voix légèrement cassée. Ce qu'elle va déclarer, avec une pointe d'humour mais non sans émotion, entre dans l'Histoire : "1992 n'est pas une année dont je me souviendrai avec un plaisir inaltéré (...) Elle s'est avérée être une annus horribilis. J'imagine que je ne suis pas la seule à le penser". Pour la première fois, la souveraine sort de sa réserve et fait une entorse à son célèbre principe "never complain, never explain" . La légende voudrait que cette devise soit née un siècle plus tôt de la bouche de son ancêtre la reine Victoria. Fait historique ou fantasme, c'est une règle à laquelle Elizabeth II est toujours restée fidèle. Jusqu'à ce discours de 1992. Il faut avouer que cette année-là, la couronne a dangereusement vacillé : les déboires conjugaux du prince Charles et de Diana en Une des tabloïds, les divorces du prince Andrew puis de la princesse Anne, l'incendie du château de Windsor, les polémiques autour des revenus de la famille royale... L'institution monarchique est attaquée. Tout comme la reine. Jusque-là, elle avait tout surmonté : la Seconde Guerre mondiale, le décès de son père le roi George VI, le poids de la charge royale, la défiance de la société patriarcale, les crises économiques, les attaques médiatiques. C'est ce destin hors du commun que ce livre entend cerner de plus près et de manière originale. Le destin d'une femme propulsée à 25 ans sur le trône alors qu'elle n'était pas destinée à régner et qui a tout sacrifié pour cette mission divine. Celui d'une famille aussi, les Windsor, dont les drames et les passions fascinent le monde entier.

09/2023

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Historique

Voleur de feu. Une vie d'Arthur Rimbaud, Tome 1

Que connaît-on de la vie d'Arthur Rimbaud ? Des fragments sont attestés et vérifiés, mais une bonne partie ne peut que se réduire à des hypothèses. Comment raconter la vie d'un homme célèbre qu'on connaît autant et si peu ? En ne racontant pas "la" vie du poète mais "une" vie d'Arthur. En remplissant les vides avec une rigoureuse imagination. D'Arthur Rimbaud, on sait qu'il est né à Charleville le 20 octobre 1854 et mort, à 37 ans, le 10 novembre 1891, à Marseille. On sait qu'il a écrit ses premiers poèmes à 15 ans, et qu'il a renoncé à la poésie vers 20 ans. On sait qu'il fut l'ami et l'amant de Verlaine. On sait qu'après un séjour tumultueux à Londres et une pérégrination à travers l'Europe, il s'est établi comme commerçant et trafiquant d'armes entre la corne de l'Afrique et l'Arabie. Il a 6 ans quand son père, officier dans l'infanterie, quitte définitivement le foyer conjugal, abandonnant sa jeune femme et ses quatre enfants. L'absence du père marquera durablement sa vie et son oeuvre. Et il n'a pas 16 ans quand la guerre éclate entre la France et la Prusse. Entre les deux, Arthur marche et marche encore, dans les prés et les bois de Roche, une ferme ardennaise appartenant à sa mère. Entre les deux, Arthur étudie. C'est un élève extrêmement brillant, collectionnant les prix d'excellence en littérature et en latin. Entre les deux, Rimbaud écrit. C'est à 15 ans qu'il publie, dans la Revue pour tous, l'un de ses tout premiers poèmes, "les étrennes des orphelins". Et c'est à 15 ans encore, en classe de rhétorique, qu'il fera la connaissance d'un tout jeune professeur de 22 ans, Georges Izambard, qui lui sera un maître et un ami...

09/2023

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Romans policiers

Une enquête de Veronica Speedwell Tome 2 : Une périlleuse affaire

Londres, 1887. Au Curiosity Club, établissement réservé aux femmes intrépides, l'aventurière Veronica Speedwell rencontre lady Sundridge, qui la supplie d'accepter une tâche impossible  : sauver de l'exécution le mécène Miles Ramsworth. Accusé d'avoir sauvagement assassiné sa maîtresse, Ramsworth sera pendu dans une semaine si le vrai coupable n'est pas identifié. Les secrets qui entourent cette affaire sont nombreux, y compris la véritable identité de l'énigmatique lady Sundridge. Avec Stoker, son collègue naturaliste, Veronica se lance donc dans une course contre la montre pour trouver le meurtrier. Cette enquête, qui les mènera d'une communauté d'artistes bohémiens à une grotte marquée par une histoire décadente, en passant par un palais royal, s'annonce bien périlleuse. . . " Une intrigue mystérieuse pleine de rebondissements et de personnages suspects, dont l'audacieuse protagoniste constitue le plus grand point fort. . . Une nouvelle aventure passionnante dans cette série prometteuse mettant en scène une héroïne qui défie les convenances et part à l'aventure sans hésitation.  " Booklist " Ce roman ne manquera pas de plaire aux fans de romans policiers et à ceux qui aiment l'Angleterre victorienne. . . L'intrigue ingénieuse, tout comme la relation entre Veronica et Stoker, son partenaire aussi mystérieux que passionné, sont un pur délice ! " The Historical Novels Review " On ne peut qu'admirer l'héroïne indépendante de Deanna Raybourn, qui jongle aisément entre ses activités de lépidoptériste et ses aventures amoureuses.  " Kirkus Reviews " Un roman pétillant combinant un suspense haletant et un portrait amusant des membres de la société victorienne, qui, sous leur bienséance, cachaient de nombreux secrets.  " Book Riot " Faite de sous-entendus et de joutes verbales amusantes, la plume espiègle de Deanna Raybourn plaira aux lecteurs de fiction historique et de romance. L'alchimie entre Veronica et Stoker est indéniable, leurs capacités de déduction sont mises à rude épreuve, et les facéties de notre héroïne sont toujours aussi cocasses, dans ce roman qui nous offre un moment de détente incomparable.  " Shelf-Awareness

07/2022

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Romans d'espionnage

Sas 184 renegade (2)

Juste avant le village de Beit Oumma, Malko dut ralentir. Un bus bondé, en plaques vertes, était arrêté dans un virage. Soudain, il entendit une grêle de coups secs sur la carrosserie. Le parebrise de la Nissan s'étoila, et la direction devint très dure. A côté de lui, Yossi Blim poussa un cri de souris et s'éffodra en avant, le visage en sang. Les kamikazes, qui s'étaient écrasés sur la South Lawn dans le Cessna 150 bourré d'explosifs, étant partis pour un monde meilleur, Ronald Taylor ayant été mit hors de cause, il ne restait qu'une seule piste pour remonter aux sponsors de l'attentat. Amanda Delmonico, celle que Malko avait rencontrée àWashington et qui, expulsée sur ordre du FBI pour avoir transgressé les règles de sécurité en tenant une conversation privée avec Ronald Taylor, lorsque ce dernier se trouvait sur la South Lawn, avait pris l'avion pour Londres. Se trouvait-elle toujours sur le territoire britannique ou avait-elle quitté la Grande Bretagne avec un faux passeport ? Seuls, Sotland Yard et le MI5 britannique pouvaient aider à retrouver sa trace. Isser Serfaty expédia un sourire chaleureux à son vis-à-vis. Uri Spielmann, responsable du département "Liban" du Aman. Depuis le départ de Malko pour le Liban il était rongé par l'angoisse. Comment savoir ce qu'il y faisait ? - J'ai un problème, avoua le conseillé de Benyamin Netanyahu. Nous surveillons depuis quelques temps un agent de la CIA Malko Linge. - Tu en as parlé au Shin Beth ? - oui, bien sûr, mais il a quitté Israël pour le Liban. Pourrais-tu m'aider à savoir ce qu'il fait là-bas ? Uri Spielmann ne répondit pas tout de suite. En théorie, Isser Serfaty n'était pas habilité à lui donner ce genre d'instructions. - Que veux-tu exactement ? demanda-t-il. - Essaye de savoir qui il voit là-bas, à Beyrouth et ce qu'il cherche.

12/2023