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Ingrid Chabbert, Lili la Baleine

Extraits

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Documentaires jeunesse

La police

La police parcourt les rues, gyrophare et sirène en action. Elle fait régner l'ordre et protège les citoyens. Et les policiers qui sont-ils ? Font-ils tous la même chose ? Qui est leur chef ? Découvrons la réponse à mille questions sur la police ainsi que des conseils de prudence et des jeux.

02/2007

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Littérature étrangère

La grenouille

Il y a quelque malignité, quand on est un père affectueux, par ailleurs régisseur d'un grand domaine dans la douce campagne française, à appeler son fils " mon petit Têtard " sous prétexte qu'il a une grosse tête sur un corps mal foutu. De même, il y a quelque danger, pour ce gamin rêveur, à trop s'éprendre d'une grenouille mâle qu'il a surnommée Armand et qu'il passe de long après-midi à observer dans une jolie mare des environs. Mais que dire alors quand le verdâtre Armand, ayant sauté dans la bouche ouverte dudit gamin, élit définitivement domicile dans son estomac ? On se doute que pareille cohabitation ne se fera pas sans problème, notamment du côté de la sexualité naissante du cher Têtard. D'autant qu'Armand la grenouille peut se montrer très agressif...

07/1998

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Littérature française

La boucle

La Boucle. Ce livre fait partie d'une grande tentation et relève des domaines hantés : la mémoire et son flux incessant, les souvenirs, les images, l'oubli et ses emportements. A l'origine, il y a ce que l'auteur a appelé le " projet " (de toute une vie) que devait accompagner un roman immense et impossible, dont il entreprend de donner un écho luxuriant qui va, au fur et à mesure, dévorer l'entreprise, prendre sa place, peut-être pas. " Le grand incendie de Londres ", publié en 1989, avait pour but de raconter ce projet comme s'il était fictif. Dans l'esprit de l'auteur, ce livre était la " Branche un : Destruction ", et devait servir de " toit " à l'édifice, " lui assurant ainsi l'ombre nécessaire à sa protection esthétique ". En voici aujourd'hui la " Branche deux : La Boucle ". La prolifération du travail de la création, sans cesse commentée et exhibée, la diversification des biais par lesquels Roubaud nous convie au grand spectacle de l'arborescence littéraire, l'omni-présence de ces magnifiques " moments de prose " font de ce livre l'une des plus grandes tentatives qui soient. D'une image initiale de figuier (avec les " incises et bifurcations " de ses branches et leur tracé imprévisible) que Roubaud comparera plus loin à l'approche d'un nœud autoroutier près de Seattle, aux Etats-Unis, il fait l'emblème d'une sorte d'incroyable autobiographie, pas seulement celle de sa vie, de sa famille, mais plus encore celle des moments mêmes de l'écriture, celle de l'entre-deux, où arrivent les lecteurs, où les souvenirs déjà écrits, partis vers l'oubli, affluent encore et se mêlent aux nouveaux venus qui constitueront La Boucle. Et, alors, tandis que l'arbre se ramifie plus intensément que jamais, le Temps s'en vient jeter un coup d'œil par-dessus l'épaule de l'auteur. Mais le Temps aussi est un arbre dont les rameaux parcourent l'espace bien au-delà de soi et, comme le dit Jacques Roubaud : " Il serait difficile, même pour un saint, de rêver d'avant sa naissance. " L'écrivain rêve qu'il écrit le rêve, c'est ça précisément son livre, et sa prose, et sa mémoire.

02/1993

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Romans de terroir

La courée

C'est dans une courée, cœur battant de la vie sociale du Nord, que Constance, la narratrice, rencontre Frédéric et tisse avec lui de tendres liens que le destin va dénouer. A quatorze ans, la jeune fille découvre la filature et les servitudes de l'usine. Pour y échapper, elle épouse Bart, ouvrier. Est-ce enfin la promesse du bonheur ? Puis sa fille Charlotte continue le récit. Avec elle, le lecteur pénètre dans ce Nord du XIXe siècle, sans joie et gris. Une grisaille éclairée par l'amour et réchauffée par l'espoir. Misère et espérance s'entremêlent dans cette inoubliable fresque.

01/2009

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Gestion

La distribution

Clair et structuré, cet ouvrage synthétise l'ensemble des connaissances sur la distribution, tant du point de vue de l'industriel (choix et gestion des canaux de distribution) que du point de vue du distributeur (stratégie marketing des enseignes et gestion du point de vente). Il définit les notions fondamentales et propose des exemples concrets pour répondre aux questions essentielles dans les domaines de la stratégie de commercialisation, la gestion des relations entre industriels et distributeurs, la localisation et le design du point de vente, la construction et la mise à disposition de l'offre, la communication et la promotion des ventes. Cet ouvrage s'adresse aussi bien aux étudiants en économie et gestion, qu'aux responsables de vente-distribution, qui souhaitent avoir une connaissance complète sur le sujet.

09/2006

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Littérature française

La chambre

Marlène, Serge et Pauline vivent dans la même chambre. Mais pas au même moment. Comment se rencontreront-ils, comment, par-delà les bifurcations du temps, l'amour bref, intense, que Marlène et Serge ont connu en ce lieu passera-t-il dans la vie de Pauline, venue plus tard, après que tout s'est tragiquement achevé? Les tableaux de Hopper, une statuette africaine, un mégot sur un balcon, et la lumière mêlée d'ombre d'une ville hantée, traversée du souvenir des vivants et des morts, tels sont les instruments de cette opération mystérieuse au bout de laquelle l'amour absolu aura effacé la frontière entre le rêve et la réalité.

02/2009

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Ethnologie

La parenté

On ne parlait que d'elle dans les années de la vague structuraliste. Puis elle a été emportée avec l'eau du bain, au point qu'apparemment il n'y a plus rien à en dire. Or, la parenté est au centre des bouleversements des sociétés occidentales - dans les pratiques ("démariage", familles "recomposées", familles monoparentales...) comme dans les normes (PACS, revendication de l'accès au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels...). Laurent Barry propose, à partir d'un état des lieux des "notions" (filiation, alliance et nomenclature) et des "systèmes" ("élémentaires", "endogames", "complexes", etc.), une théorie des groupes de parenté et d'alliance. Ceux-ci ne sont pas de simples procédés visant à remplir des "fonctions" utiles aux agents (l'établissement de réseaux d'échange, via la circulation des femmes, selon Lévi-Strauss, ou selon les intérêts politiques et économiques d'après les analystes des systèmes "endogames" ou "complexes"), mais l'aboutissement d'un processus classificatoire permettant à l'Homme de procéder à la nécessaire démarcation entre le "Nous" et les "Autres". Il apparaît alors que certaines des questions qui se posent à nos sociétés "postmodernes" ne sont pas d'une radicale nouveauté, mais correspondent, plus simplement, à des formes que l'humanité a déjà essayées au cours de sa longue et turbulente histoire.

03/2008

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Littérature française

La trace

De nos jours. Président d'une prestigieuse maison de luxe implantée au Japon, le narrateur, un Français d'une cinquantaine d'années, mène une vie en apparence sans histoires. Marié à une femme qu'il aime, il se passionne aussi pour la photographie. Un matin, sa secrétaire lui remet une lettre anonyme, écrite en japonais. Commence alors un travail de mémoire qui conduit notre homme à interroger son propre passé: son enfance en Afrique du Nord, sa découverte du Japon, dans les années 70, son ascension sociale et professionnelle dans un pays qui le fascine. Il y a aussi les zones d'ombre, entre remords et souvenirs refoulés, d'où refait surface un amour de jeunesse, une Japonaise que le narrateur a rencontrée lors de son premier voyage. Et si l'énigmatique auteur des lettres, c'était elle ?

05/2007

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Littérature française

La déménagerie

En 1941 - donc sous l'Occupation - une famille de cultivateurs, sept enfants, quitte sa petite ferme pour une grande à cent dix kilomètres de là : préparatifs, voyage sur des charrettes, installation... A l'échelle bocagère, une sorte de Ruée vers l'Ouest ! Maître de champs plus vastes, Victor s'augmente lui-même sous les regards d'autres paysans et sa famille ressemble à celle des pionniers, sans que soit perturbée jamais l'entente avec Marguerite. Nous sommes alors au cœur d'une ferme, lieu rarement exploré par la littérature, et les intempéries mémorables se mêlent aux travaux agricoles, tandis que vivement défile toute la vie rurale en cette période troublée, avec nombre de figures villageoises, ou animales, puis les événements de la Libération, et encore le mariage des filles... En fait, ce roman n'est que bavardage, comme autour de la table lorsque le jour est bas, les histoires de ceux qu'on a connus s'appellent l'une l'autre entre les tasses. Ce serait sans fin s'il ne fallait - tiens, la pluie s'arrête - se lever, retourner à l'ouvrage.

04/2004

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Littérature étrangère

La résistance

Sabato poursuit son analyse de notre monde entré dans le XXIe siècle et plaide pour un nouvel humanisme avec la conviction que seules les valeurs spirituelles pourront sauver la condition humaine d'une catastrophe annoncée. Le culte de l'économie et de la technique, l'emprise de la mondialisation et du bonheur marchand, les dérives des applications de la génétique font peur. Notre société virtuelle nous éloigne des choses de l'esprit et du cœur et nous plonge dans une indifférence métaphysique mortelle. Il est urgent, nous dit Sabato, dont toute l'œuvre est traversée par la hantise du mal, de retrouver la primauté des affects, du dialogue entre les hommes, de l'imagination, de reprendre foi en notre destin. Il est urgent de proclamer notre " espoir démentiel " et de refonder un nouvel humanisme. Ces lettres sont un cri d'alarme, un appel à entrer en résistance contre un monde qui nous conduit à notre perte.

11/2002

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Littérature française

La craie

"Dans Richerenches déserte il regarde Clémence, et elle l'éblouit". Nous sommes dans la Drôme, il est midi, il fait chaud, et l'amour de Clémence et de Jean est extrême : ils se quittent, pour que rien ne vieillisse, et pour que la peur de l'un cesse de peser sur l'autre. Jean, hébété et solitaire, rencontre Eva Weiden. Il l'a croisée dans une gare, il la retrouve, et leur amour est extrême. Peut-on aimer deux femmes ainsi, dans la lumière crayeuse de l'été, dans l'immobilité de la chaleur ? L'une qui est là, l'autre qui n'y est plus ? Jean n'a plus qu'Eva pour se ressouvenir de Clémence. Alors c'est Eva qui parle ; elle prend en main le récit. Ainsi, quand Jean évoque une "hésitation" à laquelle il avait donné le nom de "Clémence", Eva lui dit : "Ton hésitation c'était moi". Et quand Eva, durant cet interminable mois d'août, note ses rêves pour les raconter, chaque matin, à Jean, c'est encore elle qui lui dira : "Clémence a quitté son sommeil pour venir hanter le mien". Le récit ne pourra s'achever qu'avec la mort de Zef, le témoin de toujours de la vie de Jean, à l'hôpital. Zef, devenu aphasique, trace, pour Jean seul, quelques mots à la craie sur une ardoise. Au fond, il n'y a qu'une question ici : le désamour fou est-il possible ?

12/1996

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Littérature française

La reconstitution

Même lorsqu'ils nous échappent, nous n'échappons jamais à nos actes, et certains font s'écrouler nos vies comme des châteaux de sable. Telle est l'expérience de Geneviève Darmontier qui, après douze ans d'un mariage aux apparences bourgeoisement banales, blesse mortellement d'un coup de revolver son mari, un notable savoyard. Seule dans une cellule annexe de la cour d'assises où se déroulent les ultimes délibérations de son procès, elle reconstitue étape par étape les circonstances étranges qui l'ont conduite à commettre ce "crime", qui peut-être n'est qu'un accident. En esquissant la patiente généalogie de son geste, elle refait le chemin d'une vie que tout prédestinait à la réussite, et cependant vouée à l'échec. Grâce à un travail d'analyse méthodique, profond, bouleversant d'honnêteté psychologique, elle éclairera progressivement sa nature la plus cachée ; un orgueil dément, la tentation et l'horreur de la solitude, la constante aspiration vers un bonheur qui jamais ne lui fut donné, et l'absurdité d'un destin dont elle n'a pas su esquiver les pièges.

03/1983

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BD tout public

La métamorphose

Comme chaque matin, Gregor, employé modèle, s'apprête à partir au travail, lorsqu'il s'aperçoit que son corps est doté d'une lugubre carapace de coléoptère. Il croit d'abord à un mauvais rêve, mais la métamorphose est bien réelle. Sa famille effarée le séquestre dans sa chambre. Les locataires fuient l'appartement, c'est alors que sa sœur annonce qu'il faut soit le tuer, soit l'expulser du logis... La métamorphose de Gregor en insecte se déroule à l'ouverture du récit et n'est pas expliquée. Kafka prend pour prétexte cet événement extraordinaire afin d'explorer la transformation qui se déroule au sein de la famille. Le père apathique devient vigoureux, alors que la sœur aimante prend en main extermination de son frère. Cette nouvelle évoque le traitement social subi par ceux qui sont différents.

03/2009

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Littérature française

La promesse

Naviguer sur un lac peut réserver des émotions tellement particulières qu'il est impossible de les partager avec qui que ce soit. D'habitude, Fedia emmène son fils avec lui, mais cette fois non. Et pourtant, Fedia ne cessera de penser à lui. Aux paroles qu'il va devoir trouver pour lui dire ses intentions, ce qu'il était parti faire sur l'eau ce jour-là. Dans le fond de sa poche, une petite boîte en carton fermée par un élastique. Le chagrin est dépassé, du moins le croit-il. La nuit s'avance, la rivière a remplacé le lac, et Fedia continue de frapper avec ses avirons la surface baignée de lune. II était une fois deux âmes en perdition. Deux jeunes matelots qui s'étaient fait une promesse.

03/2009

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Sciences de la terre et de la

La Terre

Issues de la tradition ou de l'air du temps, mêlant souvent vrai et faux, les idées reçues sont dans toutes les têtes. L'auteur les prend pour point de départ et apporte ici un éclairage distancié et approfondi sur ce que l'on sait ou croit savoir.

05/2004

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Littérature étrangère

La récalcitrante

En 1733, le comte Antoine d'Aldenburg marie sa fille adorée Charlotte-Sophie à Willem Bentinck. Elle est issue d'une illustre famille allemande, alliée à la couronne danoise. Il est le fils cadet du comte de Portland et a grandi à la cour d'Angleterre. Elle est spirituelle et fantasque. Il est sérieux et promis à un bel avenir aux Pays-Bas. Côté argent : chacun se méprend sur la fortune du conjoint. Côté cœur : si lui est épris, elle en aime un autre à la folie. Tel est le point de départ de l'ouvrage de Hella S. Haasse qui, pour nous relater un drame conjugal au XVIIIe siècle et la vie d'une femme éclairée, avide de bonheur et farouchement indépendante, a puisé avec délices dans de riches archives. Autoportraits, journal intime, lettres de Mme Bentinck, de ses proches, de ses contemporains, ont été choisis, ordonnés et complétés dans un style élégant et fluide de chroniqueuse. L'ensemble possède toutes les qualités d'un formidable roman.

01/2003

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Littérature étrangère

La procédure

Insuffler la vie à la matière inanimée, créer à partir du néant, être l'égal de Dieu - ce rêve poursuit l'humanité depuis l'aube des temps. Le chimiste Victor Werker a réussi ce pari, la fabrication d'un nouveau golem dans son laboratoire, et son exploit lui a valu autant de gloire que de haine. Mais sa vie privée est un échec, un vide que le succès et les congrès scientifiques dama le monde entier ne parviennent pas à combler. Il revient alors sur les événements de sa vie, et se met à écrire à sa fille Aurora mort-née un an auparavant. Puis, à la veille de l'attribution du prix Nobel qui devrait enfin couronner son œuvre, une conversation téléphonique interceptée par hasard changera le cours de son existence. La procédure joue ainsi magistralement avec des thèmes aussi divers que l'alphabet hébraïque, le mythe du golem, la sexualité, les structures d'ADN et la biotechnologie, pour en faire un divertissement métaphysique inclassable qui tient autant du roman policier que de l'histoire d'amour.

10/2001

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Littérature française

La polka

La Polka. Elle n'a d'abord été qu'une légende énigmatique tracée au dos d'une carte postale représentant une adolescente au buste nubile, tête inclinée vers l'arrière, les cheveux tressés en fines antennes, et le sourire comme jeté vers le haut des arbres. Une icône touristique ordinaire sortie du grand sac sombre de l'Homme-Papier, marchand d'images à l'érudition débridée, seul à s'intéresser au mystère de la rencontre entre un cliché tropical et une danse polonaise à deux temps, cousine lointaine de la biguine. Jusqu'au jour où Nahéma do Nacimento tombe du ciel dans l'arrière-cour du Bar M, là où toute la ville vient se frotter sur une lancée d'arpèges de flûte avec crépitement de congas, maracas et castagnettes. C'était un temps où la vie - ceux qui y croiraient disaient la vraie vie - était rythmée par la rumba et son incessant appel de jour et de nuit jusqu'au plus impatient des jours : vendredi ; jusqu'au plus frétillant des mois de l'année : novembre et ses nuits de carnaval. C'était avant ce que les journaux ont appelé les événements. Alors la ville sans nom, ou baptisée par orgueil et dérision du nom de St-Dallas, la ville a commencé à se défaire, privée de rumba, de polka, privée de la danse vitale du corps et de l'esprit.

03/1998

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Science-fiction

La chute

Tandis que les vampires envahissent les rues de New York, l'épidémiologiste Ephraïm Goodweather, le professeur Abraham Setrakian et un petit groupe de rescapés tentent de s'organiser au milieu du chaos. Car, partout dans la ville et dans le monde, des émeutes éclatent, des milices se mettent en place et les êtres humains se retrouvent impuissants face à leurs prédateurs. Ephraïm et ses amis pourront-ils faire échouer le plan diabolique du Maître qui menace de plonger l'humanité dans la nuit éternelle ?

10/2011

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Documentaires jeunesse

La conversation

Quoi de plus quotidien que nos conversations et quoi de plus ordinaire ? Et pourtant la conversation est d'une richesse infinie : nous parlons ensemble pour dire nos accords autant que nos désaccords, nous apprenons à nous connaître et à mesurer la distance qui nous sépare les uns des autres. Et le monde dans lequel nous vivons n'est-il pas lui-même une longue conversation déjà commencée dans laquelle nous arrivons pour apporter notre contribution ? Car il y a toujours des enfants qui grandissent et d'autres qui leur succéderont, apportant ainsi de nouvelles questions, comme de petites balles bondissantes que nous rattrapons et qui à la fois nous échappent.

03/2006

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Littérature française

La déposition

" Comment le tuer ? Tout est allé si vite. Il aurait fallu l'abattre avant de passer la porte. Je vous l'ai dit. Ce n'est qu'après l'étreinte que les choses ont pris du temps. Si j'avais pu prévoir que je l'aimerais autant que je l'aimais, oui, je l'aurais peut-être expédié par-dessus la rambarde du palier. M'enfuir à toutes jambes était aussi une solution. Je me souviens d'y avoir pensé pendant que l'ascenseur montait. Vincent habitait au cinquième étage. Mais je me suis dit qu'au point où nous en étions, partir serait ridicule. Ce n'était pas ce que je désirais. Quand nous sommes entrés chez lui, il s'agissait seulement d'avoir une expérience. J'étais curieux de savoir à quoi ressemblait l'amour entre deux hommes. "

01/2002

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Littérature française (poches)

La deltheillerie

Cela commence par la fuite rimbaldienne du phénix de la vie littéraire de l'entre-deux-guerres. Delteil à quarante ans passés, quitte Paris après avoir subi " tous les excès de la gloire avec les excès de l'outrage ". En quête de sainteté, il se retire dans une métairie à vin près de Montpellier. La Delteillerie, pour y couler l'autre moitié de sa vie avec sa femme. Ces Mémoires éclairent ce retour aux sources, aux ancêtres. Voici sa mère, paysanne, femme essentielle, et son père bûcheron. " Homme d'avant le péché ... ". D'autres souvenirs affluent, moussent de portraits (Aragon, Breton, Mac Orlan, les Delaunay). Ce styliste " concret, sensationnel " se dévoile, salue l'amour et l'innocence. La langue éblouit le lecteur, elle n'aveugle pas l'écrivain.

05/1999

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Littérature française

La cata

Thomas était quelqu'un comme vous et moi. Une vie tranquille. Sa belle amie. Ses élèves. Les copains. Et puis c'est la cata ! Pan dans l'œil. D'insupportables angoisses se cristallisent soudain autour de ses cristallins défectueux. L'opération va jouer le rôle de révélateur. Elle lui ouvre les yeux : ce sont les vieilles personnes qui se font opérer de la cataracte. Thomas était, certes, entre deux âges, mais il ne savait pas bien lesquels. Il avait celui qu'on a dans les rêves... Après Matantemma, La Cata est un roman léger et plein d'humour. Ou l'histoire de Thomas, qui se croyait " encore jeune " et s'est pris dans les mirettes un méchant coup de vieux !

02/2009

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Littérature française

La Moustache

Le mari d'Agnès, un matin, rase sa moustache, sans le lui dire, pour la surprendre. Mais elle ne remarque rien et prend à témoin ses amis, son entourage, appuyée par des photos, pour montrer à son mari qu'il a coupé une moustache qui n'a jamais existé. A partir de ce canular innocent, le monde se dérègle et monte la folie.

06/2005

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Littérature française

La crèche

Une crèche de quartier : couleurs vives, cris et rires d'enfants. Mais que se passe-t-il quand une mère, le soir, ne vient pas chercher sa fille ?... qu'un père " enlève " son fils parce qu'il n'a pas le droit de garde ?... que la crèche est occupée ?... Le roman de la série de France 2

10/1999

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Littérature française

La Réticence

C'est une très petite chose qui m'est arrivée. Qui aurait très bien pu vous arriver. Vous êtes en vacances à l'hôtel avec votre fils dans un petit village et vous vous apprêtez à aller voir des amis, mais quelque chose vous arrête, une réticence mystérieuse qui vous empêche d'aller les trouver. C'est le roman de cette réticence, minuscule et ponctuelle, et de l'inquiétude qu'elle va peu à peu fomenter. Car, non seulement vos amis ne sont pas là quand vous vous décidez à aller les trouver, mais, quelques jours plus tard, vous découvrez un chat mort dans le port, un chat noir qui flotte devant vous à la surface de l'eau.

12/1991

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Littérature française

La séparation

Un jour, vous ne trouvez plus sa main, ses doigts. En moto, quand vous conduisez, elle ne vous serre plus la taille comme avant. Son rire et ses sourires ne vous sont plus réservés ni même destinés. Vous aimeriez comprendre, vous devriez attendre. Mais vous ne pouvez pas, vous posez trop de questions auxquelles elle préférerait ne pas répondre. Elle y répond pourtant. Mais si, elle vous aime. Seulement elle a besoin d'une autre vie, mais sans vous. Elle vous rassure. Ce ne sera jamais complètement sans vous, puisqu'il y a les enfants. Vous en parlez à vos amis, vous apprenez qu'ils ont tous vécu le même genre d'histoire, que certains s'en sont sortis, d'autres pas. Vous essayez la colère, la patience, la dérision. Ca ne marche pas. Vous découvrez des nuits plus blanches, vous suivez des chemins improbables et puis vous choisissez d'écrire. Avec vos impudeurs d'enfant mais votre pudeur d'homme. Ecrire pour respirer. Ecrire le roman de tous ceux et celles de votre génération, que seule une vraie rupture est sans doute capable de faire enfin grandir. La Séparation a obtenu le prix Renaudot 1991.

12/1991

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Littérature française

La Fouine

Toute la verve du terroir dans une chronique villageoise au coeur des Cévennes Pourtant un jour, il a besoin de soulager sa conscience et me confie tous ses secrets en me demandant de les écrire, mais avec la discrétion qui s'impose pour qu'aucun des protagonistes ne puisse se reconnaître. Ecrite à la première personne, cette chronique villageoise dénote de l'amour inconditionnel que l'auteur porte à ses si chères Cévennes et de la sympathie que lui inspirent ses habitants.

03/2020

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Littérature étrangère

La veuve

Canada, 1903. Mary Bolton, l9 ans, vient de tuer son mari. Poursuivie par ses beaux-frères, des jumeaux géants et roux assoiffés de vengeance, la jeune veuve s'enfuit. En chemin, elle rencontre une série de personnages hauts en couleur auxquels elle s'attache un temps avant de toujours reprendre la route. Gil Adamson bâtit un grand récit picaresque, à la fois captivant et émouvant, celui de la plongée volontaire d'une jeune femme dans les espaces du Grand Nord américain.

04/2009

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Littérature étrangère

La Condition

Dans un récit sec et fort comme un clou de girofle, ou un coup de fouet, Eustachy Rylski dépeint l'affrontement mortel de deux hommes qui s'opposent en tous points. Andrzej Rangult, membre de la noblesse polonaise, est déjà un héros, une figure de la légende napoléonienne. Sans culture et sans idéal, il est une tête brûlée que ses hommes suivent dans le feu. Semen Hoszowski, son adversaire, effectue sans enthousiasme son service d'officier de liaison. Obscur fils de pope, il se laisse tourmenter par de vagues aspirations à une vie bourgeoise. Leur histoire se noue durant le siège de Moscou, en 1812, par un duel dénué de sens, un duel raté, recommencé, empêché, au pistolet, aux cartes, aux dés. Forcés de déserter sur un malentendu, au commencement même de la retraite de Russie, ils sont jetés ensemble dans une abominable errance à travers les enfers de neige et, plus chaotiques encore, leurs paysages intérieurs.

01/2009