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Grimoire Vierge Pentacle Lunaire noir

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Technique et entraînement

Révolutions au coeur de l'archerie. Matériaux et design

Initié au tir à l'arc en 1984, j'ai eu la chance, le bonheur d'être sélectionné et de participer aux championnats de France de tir chasse à Puyloubier en 1986 et à Hirsingue en 1987. La bonne précision de ces tirs me rassura quant à l'objectif sous-jacent en moi, de chasser à l'arc de manière éthique suffisante. J'ai, dès lors, pêché, chassé le petit gibier puis le grand gibier à l'arc avec succès. Encouragé, galvanisé par ces émotionnantes approches, ces contacts de proximité avec le gibier, j'ai projeté de me rendre en Afrique afin d'y rencontrer, totalement immergé dans une nature encore vierge, quelques grands animaux sauvages (Burkina Faso, et République centrafricaine). Dès l'automne 1990, fasciné par la proximité du gibier, je commençais également la pratique d'approches à de très faibles distances des sangliers, seul, sans chien, et armé seulement d'un épieu de chasse. La fascination générée par la qualité de certains arcs traditionnels, tant arcs droits que recurves, et par les avantages des arcs à poulies ou à levier ont également nourri ma curiosité. Dès lors, mes connaissances d'un registre davantage technique cette fois, ont considérablement grandi me permettant de réaliser les énormes avancées réalisées au coeur de l'archerie depuis la Seconde Guerre mondiale. Ces diverses connaissances sont le coeur, le but de cet écrit et des nombreuses photographies l'illustrant.

05/2021

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Religion

Histoire d'une vocation. Karl Leisner (1915-1945) suivie d'un recueil de pensées

Karl Leisner. Un jeune bien dans sa peau, profondément chrétien, amoureux de vie au grand air. Un beau garçon, sensible à la grâce féminine, qui aura fort à lutter contre sa sensualité. Un chrétien appelé au plus haut service, et qui parvient au sacerdoce par une voie bien étrange... Que le Seigneur lui demande le sacrifice de son grand et pur amour pour Elisabeth, passe encore, mais pourquoi se voit-il ensuite condamné au sanatorium pour tuberculose, puis envoyé pourrir vivant au camp de la mort de Dachau? Dieu aurait-il changé d'avis ? Non, car au moment le plus inattendu, le Seigneur vient récompenser son bon et fidèle serviteur. Tout le camp de concentration de Dachau se mobilise, dans le plus grand secret, en vue de son ordination et de sa première messe. Au nez et à la barbe des gardiens se déroulent ces incroyables moments de grâce et d'amour, au milieu d'un univers de haine. Ses compagnons de détention ont fait connaître dans toute l'Europe cet événement exceptionnel. Avec clarté et précision, l'auteur nous montre le cheminement intérieur de cette vocation vraiment unique qui vit jusqu'au bout le " chèque en blanc " signé entre les mains de la Vierge Marie. C'est que Karl Leisner croit profondément en la devise du mouvement de Schönstatt auquel il appartient : Le serviteur de Marie ne périra jamais. La Mère y pourvoira.

07/2010

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Littérature française

L'inconnue de la Seine

"L'inconnue de la Seine", personnage aussi captivant qu'énigmatique, serait une jeune femme retrouvée noyée en 1901. Sa beauté fascinante lui valut l'honneur d'un masque mortuaire en plâtre, reproduit à des milliers d'exemplaires et aujourd'hui toujours disponible. Vraie noyée, ou faux fabriqué par un mouleur astucieux à partir d'un modèle vivant ? Autour de celle que l'on appela aussi "la vierge du canal de l'Ourcq", car même le lieu de la découverte reste mystérieux, s'est édifiée une légende romantique qui n'a cessé d'inspirer poètes et écrivains, de Maurice Blanchot à Céline, de Jules Supervielle à Nabokov et d'Anaïs Nin à Rilke. Dans la vision romanesque de Didier Blonde, le narrateur, marqué par un deuil récent, mène l'enquête sur ce moulage dans lequel il croît reconnaître le visage d'une femme qu'il a aimée. Enquête qui va le promener dans le Paris de l'époque, dans son obsession de retrouver le personnage réel derrière la figure anonyme. Car la clé de l'énigme se cache-t-elle dans les registres de la morgue conservés aux archives de la police, ou dans des textes méconnus recueillis par la Bibliothèque Nationale, rue de Richelieu ? C'est là, en tout cas, qu'il va rencontrer une jeune universitaire, bien vivante, elle ; dont l'image va progressivement s'imposer dans l'esprit du narrateur en lieu et place de celle qu'Aragon appelait "la Joconde du suicide".

06/2012

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Troisième République

La Commune

Louise Michel a été parmi les personnages clés de la Commune de Paris, soixante-dix jours de révolution réprimés dans le sang. Elle raconte elle-même dans ce livre les événements auxquels elle a assisté et participé, le fusil à la main. Combattante politique infatigable, elle n'a jamais abandonné le flambeau des luttes émancipatrices de son temps. On connaît son courage sur les barricades, jusqu'à braver la peine de mort ; on connaît son charisme qui fit d'elle "la vierge rouge". On sait moins qu'elle a beaucoup écrit : des poèmes, des romans, des récits. C'est dans cette troisième catégorie que vient se loger ce texte de 1898. Lorsqu'il paraît, Louise Michel est déjà âgée, célèbre, conférencière et journaliste, surveillée de près par les autorités françaises pour son anarchisme militant. Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis la révolution parisienne. Pour elle, il est temps d'écrire le récit de la Commune qui lui parait "au point pour l'histoire". Pourtant sa Commune est plus une "mémoire vive", pour reprendre l'expression de Jacques Rougerie, qu'une histoire sur le temps long. Au jour le jour, avec une grande précision, elle porte un vibrant plaidoyer pour la Commune et ses ambitions. On retrouve ici la plume d'une écrivaine sensible et émouvante, portée par son expérience d'oratrice. La Commune est l'un des textes politiques importants du XIXe siècle.

02/2023

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Littérature érotique

Sensual Bond. Tome 1, Le lien des trois

Dans le royaume de Teruna, les Seruani, reconnaissables à leur cape rouge, enseignent l'art de l'amour. Arrachés à leur maison à dix-sept ans pour être formés, ils sont rejetés par la société et considérés comme les êtres les plus méprisables. Aussi, quand le prince Tanish tombe amoureux de Feyar, un Seruan, ce même homme qui lui a pris sa virginité et l'unique personne à partager son lit, il ne peut avouer ouvertement cet amour. Nul ne doit savoir, car les conséquences pour eux deux seraient bien trop douloureuses. Quand le roi de Vancor vient visiter Teruna, il promet que son fils, le prince Sorran, épousera le prince Tanish pour solidifier l'alliance entre leurs deux royaumes. La seule condition sera que Sorran, encore vierge, reçoive une éducation sur l'art de donner du plaisir à son futur époux. Quand le père de Tanish choisit Feyar pour être ce professeur, les deux amants décident que le prince Sorran doit être mis au courant que ce ne sera qu'un mariage politique et rien d'autre... Un prince plein d'amertume, peu disposé à partager son amant. Un Seruan plein d'amertume, peu disposé à partager son prince. Et un prince timide dont la nature même déclenche les changements dans la vie de ceux qui les entourent. Teruna est sur le point de changer pour toujours. Note de l'éditeur : Réédition du premier tome d'une trilogie dont seul celui-ci avait été traduit.

02/2024

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Religion

Quand Marie Mère de la Charité Chrétienne apparaît. Tome 1, Ta mission et Ton oeuvre

Marie Mère DE LA Charité Chrétienne (MMCC) nous parle par Chantal depuis son Oratoire à la Palmeraie, et en août 2019, cela fera quatorze (14) ans. En fait, c'est tout le Ciel qui parle, nous avons la présence de LA Sainte Trinité (le Père, le Fils, le Saint-Esprit), celle des Saints, principalement SAINT Padre Pio, Saint Simon de Cyrène, Saint Joseph, son tendre et chaste époux, celle des anges et archanges, en particulier, les archanges Saint Michel, Saint Raphaël, Saint Gabriel. Le Tome 1 nous parle de la Mission et de l'Oeuvre de notre sainte Mère. Elle est venue pour libérer, transformer et restaurer le continent africain en enseignant la Charité, l'Amour du prochain. L'ouvrage nous présente : les enseignements du Ciel tirés de nombreux messages reçus en l'Oratoire, depuis 2005 jusqu'à ce jour ; les activités de la vierge pèlerine Marie Mère de la Charité Chrétienne en Côte d'ivoire et dans d'autres pays d'Afrique ; la Consécration de la Côte d'Ivoire à son Coeur Immaculé en tant que Marie Mère de la Charité Chrétienne ; les purifications et les délivrances en Côte d'Ivoire et ailleurs ; les différentes prières et chapelets spécifiques, à savoir le chapelet de la Sainte Famille, le chapelet de l'arbre généalogique, le chapelet de Victoire sur Satan et ses suppôts, et le Chapelet de toutes grâces et les divers objets de piété.

05/2019

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Vie de l'Eglise

L'abbé Payramale, le curé de Lourdes

Rien ne prédestinait l'abbé Peyramale, curé de Lourdes, généreux mais bourru, à recevoir la révélation faite à Bernadette. L'itinéraire de ce prêtre conformiste constitue une parabole du cheminement de l'institution ecclésiale dans la conversion au miracle. Edifiant. L'abbé Marie-Dominique Peyramale, né en 1811 à Momères, près de Tarbes, mort à Lourdes en 1877, n'aura pas quitté les Pyrénées. Il serait resté un obscur curé du diocèse de Tarbes s'il n'avait été nommé curé de Lourdes en 1855. Trois ans plus tard, une de ses jeunes paroissiennes, Bernadette Soubirous, voit la Vierge à dix-huit reprises entre le 11 février et le 16 juillet 1858. D'abord sceptique, l'abbé Peyramale est ensuite convaincu de la sincérité de la jeune voyante qu'il interroge à plusieurs reprises et du caractère surnaturel ces apparitions. Il prend la défense de Bernadette face aux autorités civiles (le commissaire de Lourdes, le procureur impérial, le préfet du département) et il la protège de la presse et des curieux. Il sera le premier témoin des miracles survenus à Lourdes mais aussi l'organisateur des premiers pèlerinages à la Grotte où avaient eu lieu les apparitions et le bâtisseur du premier sanctuaire. Se fondant sur les archives de Lourdes et la correspondance inédite laissée par l'abbé Peyramale, Yves Chiron retrace la vie de ce prêtre bouillonnant, bâtisseur, intègre et d'une grande charité.

09/2022

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Symbolisme

La migration des symboles

Une étude étonnante sur la transmission des symboles, vestiges des croyances humaines. Publié pour la première fois en 1891, ce texte est un des grands classiques et un des grands livres de référence de l'histoire des religions et de la symbolique. Les moyens utilisés par l'homme pour communiquer sa pensée ont tous une portée symbolique en ce qu'ils rappellent seulement certains traits de l'original et que c'est à l'imagination ou à la mémoire de faire le reste. On pourrait définir le symbole comme une représentation qui ne vise pas à être une reproduction. Le symbolisme se mêle de fait à toute la vie intellectuelle et sociale. Les sentiments religieux recourent largement au symbolisme pour communiquer de façon plus intime avec l'être ou l'abstraction et en faciliter ainsi le rapprochement. L'approche de Goblet d'Alviella dans cette étude s'attache aux symboles que constituent les emblèmes et objets et particulièrement à leur représentations figurées que les générations passées se sont transmises comme autant de vestiges matériels de leurs croyances. On notera au passage, le chapitre consacré à la croix gammée, vierge de toute considération métapolitique liée au nazisme, le texte ayant été originellement publié bien avant l'avènement de celui-ci. Enfin, la partie consacrée à la symbolique et la mythologie de l'arbre résonne de façon particulière aux tendances récentes de resacralisation de ce dernier.

08/2023

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Littérature française

Belle-Rose

Il y avait, vers l'an 1663, à quelques centaines de pas de Saint-Omer, une maisonnette assez bien bâtie, dont la porte s'ouvrait sur le grand chemin de Paris. Une haie vive d'aubépine et de sureau entourait un jardin où l'on voyait pêle-mêle des fleurs, des chèvres et des enfants. Une demi-douzaine de poules avec leurs poussins caquetaient dans un coin entre les choux et les fraisiers ; deux ou trois ruches, groupées sous des pêchers, tournaient vers le soleil leurs cônes odorants, tout bourdonnants d'abeilles, et çà et là, sur les branches de gros poiriers chargés de fruits, roucoulait quelque beau ramier qui battait de l'aile autour de sa compagne. La maisonnette avait un aspect frais et souriant qui réjouissait le coeur ; la vigne vierge et le houblon tapissaient ses murs ; sept ou huit fenêtres per- cées irrégulièrement, et toutes grandes ouvertes au midi, semblaient regar- der la campagne avec bonhomie ; un mince filet de fumée tremblait au bout de la cheminée, où pendaient les tiges flexibles des pariétaires, et à quelque heure du jour que l'on passât devant la maisonnette, on y entendait des cris joyeux d'enfants mêlés au chant du coq. Parmi ces enfants qui venaient là de tous les coins du faubourg, il y en avait trois qui appartenaient à Guillaume Grinedal, le maître du logis : Jacques, Claudine et Pierre.

03/2024

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Beaux arts

La faune sauvage européenne dans l'art contemporain

Extrait de la préface Nous vivons une époque formidable. La métamorphose est certes chaotique, douloureuse, pleine d'incertitudes mais aussi de raisons d'espérer. Cela fera sourire les désabusés, les fatalistes et tous ceux qui se pensent bien informés. C'est qu'aucun d'eux ne voit venir le nouveau monde qui s'annonce. Oui, bien sûr, les espèces et les espaces sauvages n'ont jamais autant reculé qu'aujourd'hui.
Oui, le progrès humain chanté par les Lumières et la pensée occidentale sont en train de tourner au désastre. La victoire a un goût amer... Mais dans les ténèbres qui s'abattent, attachons-nous à ces lucioles qui clignotent, de plus en plus nombreuses, de plus en plus intenses. Cessons de nous lamenter en vain sur l'obscurité et suivons le cap offert par ces lueurs d'espoir. Depuis 40 ans, l'Europe retrouve sa grande faune.
L'abondance n'est pas encore au rendez-vous, quoi que, mais la diversité est en partie retrouvée. Le livre que vous avez entre les mains en témoigne admirablement. Ours brun, loup gris, lynx, castor, loutre, bouquetin, chamois, cerf et chevreuil, cigognes noire et blanche, grue cendrée, pic noir, tous les rapaces, qu'ils soient diurnes ou nocturnes, phoques, fou de Bassan, oies migratrices, baleines et cachalots, bison, élan...
la liste est longue de ces espèces qui avaient quasiment disparu de France voire d'Europe et qui reviennent en force ? ! ... Stéphane DURAND Biologiste, ornithologue, scénariste, conseiller scientifique des films animaliers produits par Jacques Perrin, auteur, éditeur.

11/2019

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Policiers

Mauvais karma

Richard Segal est dans une mauvaise passe. À trente-quatre ans, sa carrière de commercial jadis prometteuse semble sur la pente descendante : ses résultats sont en baisse et la pression est sur le point de le faire craquer. Richard a surtout de plus en plus de mal à supporter le regard de ses amis new-yorkais, naviguant tous dans un milieu social aisé. Il recommence à boire et fait des crises de jalousie à sa compagne Paula ; le plus humiliant est que sa carrière à elle marche du tonnerre. C'est alors que Richard croise par hasard, dans le quartier des affaires de Manhattan, un homme qu'il pense reconnaître ; comme dans un flash, un souvenir refoulé lui revient : lorsqu'il était enfant, cet homme l'avait violé. Richard commence à le traquer, à le harceler pour lui faire avouer la vérité. Et tandis que tout ce qui faisait son existence se dégrade autour de lui, cette obsession le pousse vers l'irréversible... " Jason Starr est le premier écrivain de sa génération qui ait réussi à renouveler de manière convaincante le genre policier en y intégrant de nouvelles perspectives provocatrices. Mauvais karma est son meilleur roman à ce jour et, même s'il s'agit d'un polar de la nouvelle école, on y retrouve le suspense vertigineux, les dialogues caustiques, la simplicité et la grâce des meilleurs romans noirs. On prend un plaisir fou à lire ce livre à l'humour très noir : tout en le dévorant, on se dit que Jim Thompson vient d'arriver à Manhattan. " BRET EASTON ELLIS

03/2004

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Littérature française

Nous avons les mains rouges

C'est en 1947 que Jean Meckert publie Nous avons les mains rouges. Quatre mois avant Sartre, il s'attaque à la Résistance et à l'épuration qui a accompagné la Libération. De quoi parle ce roman noir et puissant ? Laurent Lavalette est embauché dans la scierie de d'Essartaut, un veuf qui vit dans les montagnes avec ses deux filles et un homme à tout faire, Armand. Laurent apprend vite que le patriarche est à la tête d'un réseau de résistants qui n'a pas déposé les armes et qui, régulièrement, organise des expéditions pour punir ceux qui se sont enrichis durant la guerre tandis que d'autres se battaient. Malgré les réticences de Laurent à s'engager dans des mesures expéditives, il prête cependant parfois main forte. Pour ses partisans qui n'ont pas mesuré leurs efforts durant la Guerre, la Libération a un goût amer, elle ne tient pas ses promesses d'égalité, de justice et de grand chambardement. Toutefois cette lutte sanguinaire laisse Laurent perplexe : "Laurent se demanda un moment en quoi cette doctrine différait du fascisme contre lequel ces résistants avaient combattu." Comme dans la plupart des romans de Meckert mais aussi dans ceux qu'il écrira plus tard pour la Série Noire sous le pseudonyme d'Amila, le protagoniste de Nous avons les mains rouges est cet homme droit mais seul, réfractaire aux embrigadements de tout genre. Passionnant document sur un moment d'Histoire trouble et peu visité, ce roman est dans le même mouvement profondément humain.

01/2020

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Littérature étrangère

Sag Harbor

C'est l'été 1985, et comme chaque année depuis toujours Benji passe ses vacances à Sag Harbor, la station balnéaire de la bourgeoisie noire new-yorkaise. Mais cette fois, il se l'est juré, tout sera différent : il vient d'avoir quinze ans, il a même trouvé un premier boulot. Dorénavant, on l'appellera Ben, il changera de coiffure, ses copains le prendront au sérieux et les filles s'intéresseront enfin à lui. Malgré les fiascos, les tensions familiales, les aventures tragi-comiques, Benji s'obstine, bien décidé à montrer qu'il n'est plus un enfant. À force de l'attendre, la vraie vie finira bien par arriver. Et lui-même saura enfin qui il est. Épopée parodique, faux roman de formation, Sag Harbor évoque la transition adolescente sous le regard rétrospectif d'un narrateur adulte, moins nostalgique qu'empreint d'une tendresse ironique. Mais il brosse aussi le portrait d'un adolescent pris entre deux âges, entre sa famille et ses pairs, entre conscience communautaire et appartenance sociale, entre le monde blanc et le monde noir. Souvent hilarant dans ses péripéties, ses changements de registre, ses métaphores incongrues, ce roman autobiographique est plus grave qu'il n'y paraît, car sous l'humour affleurent la difficulté à trouver sa place, la mélancolie du temps qui passe, la hantise de perdre ce qui fait la matière de nos vies. Colson Whitehead confirme une fois de plus la finesse lucide de sa vision, et fait passer le lecteur du rire à une émotion aussi profonde qu'inattendue.

01/2014

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Policiers

La demeure éternelle

La demeure éternelle met en scène la confrontation entre deux générations, deux sortes d’hommes : Dallas Hardin, le Mal incarné, obsédé par l’argent et complètement insensible à la valeur d’une vie humaine, impose à tous sa volonté par la force et la ruse, protégé par l’impunité que lui confèrent son audace et sa cruauté. Nathan Winer, jeune et forte tête, travaille de ses mains, qu’il a costaudes, pour se nourrir, ainsi que sa mère : son père a disparu un beau matin de 1933 quand le gamin n’avait que 7 ans. Dix ans plus tard, William Tell Oliver, le vieux ramasseur de ginseng qui a vu ce qui s’est réellement passé le jour de la disparition de Winer père et n'a rien dit sur le moment, essaie de se racheter en protégeant le fils. Longtemps le jeune homme ignorera que son père a en réalité été abattu par Hardin, parce qu’il refusait que celui-ci planque sur ses terres l’alcool frelaté dont il faisait commerce. Ce qui oppose Nathan à Hardin, au début, a davantage à voir avec une jeune fille, Amber Rose, qu’il ne parviendra pas à arracher aux griffes du maquignon. La pauvreté alliée à la rudesse du climat et des moeurs dans cette Amérique de 1943, la prolifération du mal grâce à l’argent qui ferme les yeux de la Loi, la soumission des femmes et la lâcheté des hommes, tous les ingrédients du noir sont ici réunis, convergeant vers une issue inéluctable.

09/2012

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Littérature française

L'Enfant Coquelicot

Quand on a six ou sept ans, comme Lola, partie sur la grand-route " voir le monde ", Nicolas en quête d'un aïeul protecteur, ou Rachel, l'enfant juive pourchassée par la guerre, le Monde vous paraît immense, plein de mystères, de séductions et de dangers. Mais on ouvre grands ses yeux, on n'a pas encore oublié le langage des bêtes - l'âge de raison attendra -, on bavarde avec le ruisseau, la nature entière vous accueille et vous fait signe : le soleil rit avec vous ; le nuage noir est comme l'ombre de la peine qui glace le cœur ; l'arbre vous serre dans ses bras... Tout est vivant, jusqu'à la petite pierre douce et usée venue du fond des âges, tout bruit de voix qui expliquent, rassurent, encouragent. Car il est difficile de grandir et on a peur, parfois, de se risquer hors du nid. Mais " dans la vie, vient un jour où il faut savoir ". A six ou sept ans, on est fragile mais on va droit son chemin. Claude Vincent est si proche des petits, que le " je " au bout de sa plume se mêle sans heurt à la ronde des prénoms. Sa vérité est la leur, non pas logique mais poétique. Ces trois récits, clairs, tendres et graves, nous rendent " le pays d'enfance ", " vert paradis " trop tôt perdu, où l'on sait se donner la main, écouter battre les cœurs, bercer les chagrins et partager l'espoir. Le point de vue de l'Editeur

07/2006

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Policiers

Les quatre saisons d'Ys : Ys en été

Lola Marcel est une fille réputée naïve, disgracieuse et acrimonieuse. Mais cela ne semble pas rebuter l'homme noir, puisque celui-ci entreprend hardiment de lui faire le grand jeu de la rencontre fortuite, suivie du coup de baise à la maison. Aussi sec, la fille perd sa tristesse chronique et devient même presque sympa. Mais il y a un problème : le type, il n'est pas franchement net. Habillé comme un vampire de vaudeville, il ne sort dans les rues d'Ys qu'à la tombée du jour et médite un tas de projets aussi sombres que lui. Pour preuve, y a qu'à voir son copain, l'homme blanc. Pas mal non plus, celui-là ! Complètement cintré, même. Nu sous sa toge, il passe ses nuits dans son appartement à réciter des passages de la Conjuration de Catilina devant un auditoire d'ombres fantomatiques... Cette belle brochette de branques prépare un sale coup, aucun doute possible ! Un coup tordu, bien dans la tradition de la nouvelle ville d'Ys. Une cité qui, par ailleurs, se trouve complètement paralysée par ses chauffeurs de bus réclamant âprement le droit à la retraite à cinquante-cinq ans ! Ils ont bien choisi leur moment, ceux-là ! Bref, pour éviter le cataclysme, il faudra que se combinent à l'astuce de Quentin Le Louarn, le détective-paléontologue, toute la hargne de Bruno Krafft, le flic à tout faire, la sagesse de Robert Schetzel, la bonhomie de Jacky Le Moigne et la finesse de Nolwenn Kerné. C'est bien le minimum !

03/2002

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Cinéma

Un siècle de cinéma américain en 100 films. Tome 1, Le règne des studios et l'âge d'or : 1930-1960

Hollywood a largement contribué au succès populaire du septième art dans le monde et témoigné de l'inventivité des cinéastes, acteurs, scénaristes en produisant nombre de chefs-d'oeuvre. A travers l'analyse critique et passionnée de 100 films, d'A l'Ouest rien de nouveau réalisé par Lewis Milestone en 1930 jusque The Barber réalisé par Joel & Ethan Coen en 2000, cet ouvrage permet de comprendre les grands courants artistiques mais aussi thématiques, voire politiques, qui ont guidé l'évolution du cinéma aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et d'éclairer des oeuvres vues et revues maintes fois et passées à la postérité. Scindé en deux parties – 1930-1960 : le règne des studios et l'Age d'or ; 1960-2000 : la fin des codes, le réalisme... puis la nostalgie –, l'ouvrage permet de comprendre l'influence des vieux maîtres (John Ford, Alfred Hitchcock, Billy Wilder, Joseph L. Mankiewicz entre autres) sur les ténors du cinéma contemporain (Martin Scorsese, Steven Spielberg, les frères Coen), de voir aussi comment le cinéma a accompagné les grands événements du XXe siècle, tragiques et heureux. Cent films de référence qui renvoient à des centaines d'autres qui ont construit l'histoire de cet art né à l'orée du XXe siècle et devenu une industrie. Cent films pour emmener le lecteur dans un voyage à travers de nombreux genres, du western à la comédie musicale, de la science-fiction au film noir en passant par l'étude de moeurs ou le film de guerre.

11/2016

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Littérature française

Le tour des arènes

Solange est une jeune femme mal dans sa peau, taraudée par un problème d'enfance, un doute qu'elle n'a jamais eu le courage d'éclaircir. Ce malaise, profon­dément refoulé, l'a amenée à rompre avec sa famille, non sans en éprouver une sourde culpabilité dont elle fait injustement payer le prix à son charmant mari... Au détour d'un voyage à Nîmes organisé avec ses collègues de travail, Solange rencontre, au pied des arènes de la ville, une fabuleuse clocharde qu'elle est persuadée avoir connue brillante et libre femme d'affaires alors qu'elle-même était adolescente. Com­mence alors pour Solange, guidée par un mystérieux instinct, en compagnie de cette femme hors norme et de deux compagnons bateleurs, des "seigneurs de la rue" , une aventure humaine et folle de trois jours qui va bousculer sa vision du monde et changer le cours de sa vie. Porté par des personnages aussi attachants que surprenants, le nouveau roman d'Anny Duperey est l'histoire d'une rédemption inattendue - une psycha­nalyse sauvage en forme de conte ! Anny Duperey est comédienne de théâtre et actrice de cinéma. Elle est l'auteur, au Seuil, de romans à succès, dont Le Nez de Mazarin, L'Admiroir (couronné par l'Académie française), Allons voir plus loin, veux-tu ? , Une soirée, et d'ouvrages plus autobio­graphiques comme Le Voile noir, Je vous écris, Les Chats de hasard, Le Poil et la Plume ou encore Le Rêve de ma mère.

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

I Have A Dream

Le discours qui a changé le monde A l'occasion de la commémoration du discours de Martin Luther King, le 28 août 1963, nous publions son historique " I have a dream " dans une nouvelle traduction française, dans son intégralité. Ce discours s'accompagne de celui prononcé par la grande Joséphine Baker, icône du féminisme, de l'antiracisme et de la Résistance - entrée au Panthéon le 30 novembre 2021 -, ce même 28 août, quelques minutes avant Martin Luther King. Et parce qu'aujourd'hui plus que jamais les idéaux du Dr King sont toujours en cours de réalisation, cet ouvrage est préfacé par Amanda Gorman, la jeune poétesse noire américaine devenue le symbole d'une jeunesse pleine d'espoir dans un pays divisé. Elle se place dans l'héritage du Dr. King, alors que les premiers mots de son poème lors de l'investiture de Joe Biden résonnent par leur douleur et leur espoir comme les derniers mots du discours du pasteur. " Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : " Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux " . Martin Luther King " Il n'y aura ni repos ni tranquillité en Amérique jusqu'à ce qu'on ait accordé au peuple Noir ses droits de citoyen. Les tourbillons de la révolte ne cesseront d'ébranler les fondations de notre nation jusqu'à ce que le jour éclatant de la justice apparaisse. " Joséphine Baker

08/2022

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Poésie

La tendresse se niche pour survivre

Dans ce recueil de poèmes, la tendresse habille l'intimité de la personne humaine dans son intégrité. Elle revêt de dignité et de respect la couleur du Monde Noir et du Monde Créole. Pourtant, ces poèmes s'ouvrent à l'univers qui les habite, car tout homme est homme. "Ils sont la quintessence de l'humain" nous dit Simone SCHWARZ-BART. Ces textes regardent avec lucidité et allégresse, le Layon de l'enfance, le Layon de l'île, le Layon de la liberté, le Layon de l'altérité et le Layon de la créolité. Une main transcende leur vécu qui dans l'âme de ce monde s'exalte. Ces textes portent en eux les fruits de la beauté humaine recueillis en leur sein, pour les sertir du joyau royal de la Guadeloupe. Un regard au parfum de solidarité et de fraternité s'exhale tout au long de ces textes, empreints d'une tendresse indicible, faisant alliance avec le Parfum des Biguines. Notre imaginaire se dessine à travers ces lignes, où le lyrisme et la richesse de la langue nous content la créolité qui boit le calice de la vie guadeloupéenne. La musicalité de la Tendresse se retrouve aussi bien à travers le Tam-Tam de vie que dans les tréfonds d'une Guadeloupe se cherchant dans ses dédales. La rivière de la Tendresse bruisse dans ces pages qui ruissellent de la bonté noire où la mer prône grâce et sagesse en dentelle, entre l'Afrique et les autres pays du monde se réconciliant avec l'Archipel.

12/2019

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Histoire internationale

Responsable ou coupable. L'Afrique doit choisir

Dans ce livre, l'auteur essaie de rappeler à l'Africain noir d'Afrique que son retard économique n'est pas le seul fait de l'autre, mais aussi de ce que lui-même a choisi d'accepter de l'autre. Après plus d'un demi-siècle de "nouvelle indépendance", les pays d'Afrique noire ne parviennent pas encore à comprendre ce qui leur arrive et la direction à suivre pour appartenir au monde contemporain. La liberté et la démocratie ne sont-elles pas les ingrédients de base d'un progrès et d'un développement ? Pourquoi l'Afrique ne veut-elle pas en user pour avancer ? L'homme a horreur du vide ; c'est ce que nous appelons la propension naturelle à combler tout espace vide, même s'il ne lui est pas réservé. Personne ne viendra développer l'Afrique à sa place et tout ce qui est fait par l'extérieur dans ce sens est tout simplement une diversion et l'Afrique est tombée dans ce piège. Tous les autres peuples l'ont compris, mais pas encore l'Afrique. Il est temps que cela change et tant que l'Afrique ne prendra pas encore sa place, personne ne lui cédera la sienne et celle qui lui reviendrait en qualité de membre de l'univers terrestre, serait prise par celui qui osera. Même s'il faut y perdre une vie, il faut à l'Afrique, se libérer de son complexe d'incapacité et apporter sa contribution au monde.

08/2014

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Global Manga/type mixte

Une chouette vie

UNE CHOUETTE VIE est un recueil d'histoires courtes, de situations de vies absurdes à l'ambiance surréaliste. Dans ces récits au ton comique et à l'humour noir, on croise des robots venus de Vénus pour coloniser la Terre, un lapin vendeur de porte à porte, un homme veuf et ses cinquante fils, un écureuil insoumis et un tas d'autres personnages fantaisistes qui semblent tout droit sortis d'un rêve. Un rêve dont on se réveille bien vite... Car si le style de dessin de Moto Hideyasu reprend les codes du style "kawaï", le titre vous l'aurez deviné, est ironique. Ces récits à l'apparence bon enfant cachent souvent un propos plus sombre et l'existence de ces personnages mignons est loin d'être idyllique. Né en 1969 à Kyoto au Japon, Moto Hideyasu publie en 1995 ses premières bandes dessinées dans la revue culte d'avant-garde Garo. Son style reconnaissable parmi mille avec ces personnages joufflus aux grands yeux noirs profonds dans des paysages bucoliques est assez éloigné du style de ses prédécesseurs Yoshiharu Tsuge ou Yoshihiro Tatsumi. Bien connu du milieu underground du manga et de la musique, il appartient au mouvement graphique "Heta-uma" (mal fait, bien fait). En parallèle de la BD, il réalise des peintures pour des pochettes de disques ou des toiles dans lesquelles sont souvent représentés son chien shih tzu, les Beatles et Georges Harrison (dont il est le plus grand fan). Avec UNE CHOUETTE VIE chez Misma, c'est la première fois que Moto Hideyasu est publié en France.

08/2023

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Faits de société

Sodexo la gloutonne

Née en 1966 dans un hangar à anchois de Marseille, la société Sodexo est aujourd'hui une multinationale qui se déploie dans plus de 80 pays. Championne française puis mondiale de la restauration d'entreprise, elle gère plus de 17 000 cantines en milieu professionnel, mais aussi 5 600 dans les écoles et universités, 4 000 dans les hôpitaux, 3 000 dans les maisons de retraite, sans oublier 1 700 sites miniers et pétroliers, 1 100 bases militaires et 130 prisons. Dans un futur proche, cette gloutonne discrète compte bien s'occuper de tous les aspects de la vie d'un milliard de personnes de tous âges. Ce récit-enquête aux parfums plus relevés qu'un plateau-repas relate l'histoire de cet appétit insatiable et dévoile le plan stratégique des dirigeants, lequel se résume à cette formule : Focus on growth. Autrement dit se concentrer sur la croissance, même si cela signifie toujours moins de services publics, toujours plus de privatisations, toujours moins de lois, toujours plus de marché... Un voyage édifiant au coeur du capitalisme français, lequel n'en ressort pas grandi, raconté par un satiriste admirateur de Karl Kraus et de George Orwell qui, en nous faisant découvrir un géant industriel méconnu, nous interpelle de façon civique, critique et drôle. Auteur de plusieurs romans noirs (Tout (ce que je sais) vient du noir, La Voix des maisons) et d'un récit alarmiste sur le monde nucléarisé (Ma vie atomique), Jean Songe ne compte pas en rester là.

09/2021

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Cuisine

Petit traité du poivre

Cet or noir accompagne l'humanité depuis des milliers d'années. Que ce soit pour des rites religieux, des parfums, des remèdes ou pour la cuisine, rien ne se fait sans lui. Des hommes ont traversé les océans ou les déserts pour le vendre ou l'acheter et des cités se sont fait la guerre pour en posséder le contrôle. Le monde serait très différent sans lui ! Et pourtant, aujourd'hui, on ne le voit même plus, on en ajoute dans la cuisine en suivant la recette, sans y réfléchir, on en saupoudre notre omelette sans même y penser. Ce produit devenu si banal, c'est le poivre. Mais que de produits différents sous ce nom ! Entre certaines poudres grises ou certaines baies plus ou moins piquantes qui n'ont plus du poivre que le nom, les abus de langage sont nombreux et demandent des éclaircissements. Ce Petit traité du poivre redonne ainsi à cette belle perle noire ses lettres de noblesse, avec deux objectifs : savoir reconnaître un bon poivre et savoir l'utiliser. Un voyage dans le temps mais aussi un tour du monde gustatif et culturel, avec de nombreuses recettes issues d'expériences culinaires asiatiques, de livres anciens datant des Romains ou du Moyen Age ou encore des remèdes traditionnels. Le vrai poivre, ou plutôt les poivres retrouvent ici la place qu'ils méritent celle d'un produit noble qu'il faut redécouvrir, lui qui donne aux plats des saveurs exceptionnelles, des arômes quasiment envoûtants, venus de loin.

01/2021

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Littérature française

Dust bowl ballads

Noah, jeune trentenaire, paumé et sensible, trouve un travail. Il aide durant la semaine un couple âgé et passe ses journées chez eux. Lors de ses moments vacants, il erre au hasard des rues de Paris, lisant, rêvant, ou buvant plus que de raison. Il s'abîme fréquemment au coeur de ses rêveries. Jusqu'au jour où Noah remarque une fille à l'aura étrange et attirante. Il observe à maintes reprises, depuis les fenêtres de son lieu de travail, cette silhouette déambulant au coeur d'un vaste appartement en contrebas. Fait inattendu, un soir, fumant tous deux chacun de leur côté, Youna se rapproche de Noah et lui propose un verre. Il accepte. C'est ainsi que débute une singulière relation. Mariée, Youna insiste quelques jours plus tard pour que Noah vienne chez elle, son mari absent. Après bien des hésitations, il dit oui. Une fois chez elle, son mari rentre, contre toute attente. Une bagarre éclate. Charles, l'époux, ivre de colère, passe à tabac l'intrus. La suite des événements va bouleverser la petite vie morose de Noah. S'ensuit alors une cavale pour les deux amants, à travers la Bretagne et le Pays basque. Sous forme de road trip, truchement par lequel sont abordés bien des thèmes tels que les amours mortes, la déception, les addictions, et la descente aux enfers qui s'ensuit toujours, cet ouvrage, naturaliste à bien des égards, possède de multiples facettes, mais reste un roman noir. Néanmoins, il n'est pas dénué de jolies éclaircies qui découlent vers un nouvel espoir...

07/2022

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Littérature anglo-saxonne

Ce lien entre nous

" Joy a tout d'une future légende américaine. " Le Point Caroline du Nord. Darl Moody vit dans un mobile home sur l'ancienne propriété de sa famille. Un soir, alors qu'il braconne sur des terres voisines, il tue accidentellement un homme. Lorsqu'il réalise qu'il s'agit d'un membre du clan Brewer, connu dans cette région désolée des Appalaches pour sa violence et sa cruauté, il craint pour sa vie et celle de ses proches. Une seule personne peut l'aider : son meilleur ami, Calvin Hooper. Mais Dwayne Brewer, à la recherche de son frère disparu, a vite fait de remonter la piste jusqu'à Darl et Calvin. Pour eux, le cauchemar ne fait que commencer. Avec ce roman poignant comme une chanson de Springsteen, David Joy nous livre un nouveau portrait noir et sans concession des Appalaches. Quelle rédemption pour ces régions violentes et magnifiques, bénies par la nature, mais réduites au désespoir ? Seul un grand écrivain est capable de nous donner une réponse. PRESSE : " L'un des jeunes romanciers les plus doués de sa génération. " " L'un des meilleurs romans américains de la rentrée. " " Jeune prodige et futur classique. " François Busnel, La Grande Librairie " De Ron Rash à David Joy, les récits ont beau se multiplier, [les Appalaches] demeurent tapissées de secrets. Elles peuvent être un refuge ou un exil, mais souvent, elles se muent en un lieu de tragédie. En témoigne Ce lien entre nous, par l'un des jeunes maitres du genre. " Le Monde " Un chef-d'oeuvre, sinon rien ! " Télérama

09/2021

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Romans policiers

Mado la tondue de 44

Une étudiante en médecine dénommée Mado dans le milieu de la prostitution mondaine d'avant guerre va, entre 1936 et 1945, s'évertuer, contre vents et marées, à poursuivre ses études, vivre son rêve d'indépendance et servir sa patrie, tout en évoluant dans la perversité sociale de ce monde de la nuit où chacun ne vit que pour soi. La guerre déclarée, Mado est recrutée comme espionne par son futur mari, un officier des SRM des Forces françaises libres. Son rôle : soutirer coûte que coûte des informations confidentielles aux officiers allemands et industriels de tout poil qui hantent le cabaret "Au bon coq gaulois" de sa cousine Amélie, tenancière de cette maison de plaisirs et de tolérance. Le Tout-Paris y est présent : du truand du marché noir aux prostituées ou poules de luxe, industriels et politiciens véreux, artistes en vogue, solliciteurs et profiteurs de guerre, tous vivent agréablement le moment présent. Néanmoins, le danger et la mort sont là, en permanence, sous le regard aigu de la Gestapo. La trahison, la délation également... jusqu'à un certain soir où Mado va vivre une descente aux enfers démentielle. Trahison, viols collectifs, passage à tabac et pluie de coups pour collaboration avec l'ennemi seront son lot. Mais pour elle peu importe les crimes subis, aucune mansuétude pour les traîtres. Sa vengeance sera son seul luxe. Mais quelle vengeance ! Elle sera démoniaque, machiavélique, démentielle. Une vengeance si diabolique, hors du commun, qu'elle ne pourra être dégustée que froide, même glaciale... douze années plus tard.

11/2021

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Littérature française

La veuve Lucas s'est assise

A la Martinique, dans un petit monde de noirs et de mulâtres. Celle que l'on appelle d'abord la métisse, puis la petite Lucas, puis la mère Lucas, enfin la veuve Lucas, est femme de ménage chez un marchand de boissons. Dans l'entrepôt, elle croise un jeune noir. C'est le coup de foudre. La mulâtresse en tombe malade. Elle finit par aller débusquer ce garçon jusque dans le bar-dancing qu'il tient avec son père. Elle n'en reviendra pas. Désormais, elle et Lucas ne font qu'un. Cent quatorze kilos à eux deux, dit Lucas. Autour des protagonistes de ce roman d'amour vit toute une humanité, avec ses drames et ses comédies. Le grand-père Pa'Victor, qui a eu neuf filles et dont la maison grouille de petits-enfants dont on ignore la filiation exacte. Tante Mie, absente au monde et qui n'existe que par la sensualité qui la lie à son mari. Zacharie, simple d'esprit à la gentillesse inépuisable, et tous les copains de Lucas, en particulier Balthazar, qui est amoureux de la mulâtresse, et donc profondément malheureux. On trouve aussi une peste, la cousine Emeline, frigide, ambitieuse, grotesque, et qui finit par empoisonner l'amour entre Lucas et la métisse. Il y a beaucoup d'art dans ce roman, mais avant tout on est pris à la gorge par un portrait de femme, absolue et irréductible dans l'amour qui occupe en entier chaque instant de sa vie.

03/1989

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Littérature française

Richard Wright : Trajectoire d’une figure interculturelle

Richard Wright : Trajectoir d'une figure interculturelle, est une oeuvre qui décrit une psychanalyse de deux personnes en pleine télépathie et dont l'un est un grand romancier Noir Américain et l'autre est africain. Le premier, Richard Wright, jette comme une "bouteille à la mer" son livre Black Boy, qui tangue des décennies successives en milieu scolaire et universitaire à l'autre bout du monde, sans pour autant que les signes envoyés par lui ne soient décodés. Le second en situation d'hypnose c'est un africain qui perçoit au travers de Black Boy un véritable signalement, il y trouve d'ailleurs que l'Américain a suffisamment exprimé sa soif brûlante de retrouver ses origines africaines et manipule a souhait des signes qui ne vont pas passer inaperçus auprès de certains lecteurs des signes ou des sémioticiens. Cet ouvrage que vous allez feuilleter dresse un savant mélange de la psychocritique de Richard Wright et une introspection d'un homme pétri dans la culture mandara. Car, imaginez un afro-américain qui, dans la quête de ses racines profondes d'Afriques se butte à des obstacles aussi coriaces que déroutantes. Il laisse parler sa conscience. Imaginez maintenant un africain pour qui l'oeuvre susmentionnée de Wright mieux qu'une bouteille à la mer se révèle être une véritable "boite noire" d'un appareil aéronautique, puis que son usage lui permettra de découvrir les origines mandara de notre grand romancier américain. Ses ancêtres se trouvent au Cameroun et au Nigéria dans les monts mandara.

07/2023

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Beaux arts

Comme un ciel en nous

Si l'on s'en tient aux faits, l'auteure passe la nuit du 7 au 8 mars 2020 au musée du Louvre, section des Antiques, salle des Cariatides, avec un sac en bandoulière dans lequel il y a, entre autres, une barre de nougat illicite. Les faits, heureusement, ne sont rien dans ce livre personnel, original, traversé d'ombres nocturnes et de fantômes du passé, de glissades pieds nus sous la Vénus de Milo, ce livre joyeux et mélancolique, qui précise vite son intention : "Je suis venue ici cette nuit pour redevenir la fille de mon père". Quel père, en fait ? Celui, biologique, né en 1951 dans un village du Monténégro, alors une partie de la défunte Yougoslavie, qui vient à Paris par amour, par fuite, pour voir le Louvre, une ville dans la ville, un père qui ne sait pas bien parler le français et voit tout en noir et blanc. Celui, plus probable, le père exilé à qui l'on a dit que "sa fille ne parlera jamais français" , l'esthète-pilleur qui se promène l'air de rien avec sa fille Jakuta au Louvre, et lui demande, lui transmet en héritage : "Et toi, comment t'y prendrais-tu pour voler la Joconde ? " . En effet : comment ? Même si l'auteure exprime que "la honte vous rassemble bien mieux que le reste" , il serait aisé, après la lecture, d'affirmer que l'amour, celui réciproque d'un père pour sa fille unique, vous rassemble et vous tient debout. Comme la Vénus de Milo, les siècles durant.