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Gaylord Fortune Pouabou, G f. Pouabou

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

L'assassinat de John Kennedy. Histoire d'un mystère d'Etat, Edition revue et augmentée

Soixante années ont passé depuis l'assassinat de John F. Kennedy, le 22 novembre 1963. Pourtant, tout n'a pas été dit sur le meurtre du 35e président des Etats-Unis. Il y a toujours des informations complémentaires, de vraies et de fausses révélations, des déclarations d'officiels américains, des aveux de témoins ou d'acteurs du drame qui deviennent bavards au soir de leur vie. Des organes officiels et des officines obscures, parfois aidés par la presse, ont longtemps soutenu une version très contestable des faits, refusant que les enquêtes soient rouvertes, persécutant ceux qui n'étaient pas de leur avis et traitant avec mépris le travail du House Select Committee on Assassinations (HSCA), qui a conclu en 1979 que le président avait été victime d'une conspiration. Le film d'Oliver Stone a relancé le débat et attisé la curiosité du public. Beaucoup se demandent si les faits relatés dans cette production hollywoodienne sont authentiques. Ce livre a donc pour objectif de répondre à de nombreuses questions : combien y a-t-il eu de balles tirées pour combien de tueurs ? Oswald était-il un bouc émissaire et pourquoi l'a-t-on fait taire ? Qui avait un intérêt à voir mourir Kennedy ? Faut-il y voir l'action de la mafia ou des services secrets ? Sa mort a-t-elle eu un impact sur la politique américaine ? Connu pour ses travaux sur l'époque napoléonienne, Thierry Lentz offre ici la synthèse de référence en français sur l'assassinat de JFK.

11/2023

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Littérature française

La Doublure ; La Vue ; Impressions d'Afrique ; Locus Solus ; L'Etoile au Front ; La Poussière de Soleils ; Nouvelles impressions d'Afrique ; Comment j'ai écrit certains de mes livres

Un titre : Comment j'ai écrit certains de mes livres, quelques images, comme celle de la statue de l'ilote faite en baleines de corset, roulant sur des rails en mou de veau, des anecdotes et un profil de dandy millionnaire et extravagant : tout cela assure à Raymond Roussel (1877-1933) une réelle célébrité – sans compter sa mort mystérieuse un 14 juillet à Palerme. La méthode d'écriture qu'il avait mise au point, reposant sur un usage systématique du calembour et du double sens, fait, en outre, qu'il occupe une place singulière dans l'imaginaire français du XXe siècle. Ses maîtres étaient Jules Verne, Pierre Loti et H. G. Wells. Il s'est exprimé comme eux dans le roman d'aventures exotiques (Impressions d'Afrique) ou la science-fiction la plus futuriste (Locus Solus). Apprécié des créateurs d'avant-garde, de Salvador Dalí, qui lui a consacré un film et plusieurs tableaux, ou Marcel Duchamp, auquel il a inspiré son Grand Verre, à Georges Perec, il a été salué par André Breton, dans son Manifeste du surréalisme, comme " le plus grand magnétiseur des temps modernes ". Chez Roussel, tout peut arriver, y compris (mais rarement) des choses vraisemblables. C'est pourquoi la lecture de ses oeuvres, ici réunies pour la première fois en un seul volume, produit une véritable fascination, qui rejoint les féeries de l'enfance, la magie d'un temps suspendu. L'enfance était le seul univers fréquentable aux yeux de l'écrivain, qui s'était ainsi " érigé une réalité sur mesure ", comme le note Yann Moix, l'un de ses plus fervents admirateurs.

09/2019

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Littérature française

La petite maison

Jean-François de Bastide, auteur sans doute (trop) peu connu, est pourtant l'auteur d'une courte fiction sans pareille : La petite maison, dont le scénario galant et libertin (XVIIIe siéde oblige) pourrait en apparence se résumer comme suit : un homme (Tré-micour) convie une femme qu'il désire (Mélite) à découvrir sa maison de plaisance, une catégorie de demeures que J. F. Blondel, architecte et ami de Bastide, définit en ces termes : On peut ranger dam la classe des maisons de Plaisance, celles ordinairement connues sous le nom de Petites Maisons (...). Loi les ordres d'Architecture délicat, les ornements de Sculpture les plus intéressant, les statues, les bas-reliefs, les trophées les plus élégants doivent briller dans les dehors ; la peinture, la dorure, les glaces dans les dedans ; les beautés du jardinage, l'effet séduisant des eaux, les berceaux de treillages naturels et artificiels ; enfin tout ce que peut offrir d'ingénieux le ciseau des plus habiles Artistes doit être employé dans les promenades de ces demeures consacrées au plaisir et à la liberté. Ainsi Mélite découvre-t-elle la petite maison de Trémicour, dont l'harmonie, le luxe et la beauté témoignent du savoir-faire et de l'habilité des meilleurs artistes et artisans. Sans doute s'agit-il ici du premier texte où se trouvent rapportée une telle description d'un intérieur, de son Iuxe, de son raffinement, grâce auxquels Mélite finira par céder aux avances de celui qui la convoite, comme si la suite de ces émerveillements esthétiques étaient à l'image même de l'ordonnancement délectable et gracieux des corps, des coeurs et des esprits.

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Sciences de la terre et de la

Le bananier plantain. Enjeux socio-économiques et techniques, expériences en Afrique intertropicale

Les bananes cuire et plantain sont des productions cruciales des pays des zones tropicales humides. Très énergétiques (110 à 120 cal/100 g), riches en éléments minéraux et en vitamines, ces aliments répondent aux enjeux de sécurité alimentaire et nutritionnels. Les régions forestières d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie en produisent 30 millions de tonnes par an (près de 70 % en Afrique) e la consommation moyenne est de 50 à 200 kg/hab./an. Conduite le plus souvent dans des modes de production d'agriculture filial, la majeure partie de la production est autoconsommée ou vendue localement, sous forme de mets très variés, mais peu de produits transformés sont disponibles sur les marchés. Des entrepreneurs investissent dans la production de plantain pour l'export vers les Etats-Unis et l'Europe et pour des filières orientées vers la fabrication de farines. La multiplicité des usages et la capacité d'adaptation du plantain des zones agroclimatiques diverses sont des atouts de cette filière. Cet ouvrage se réfère plus particulièrement aux recherches et aux productions d'Afrique subsaharienne. Clair concis et bien illustré, il présente un état des connaissances et des innovations disponibles sur la culture du bananier plantain, ainsi que les atouts et les contraintes de cette filière. Diffuser les avancées techniques et scientifiques, et intéresser les entrepreneurs et les industriels, d'une part, les agriculteurs et les professionnels, d'autre part, constituent les enjeux du développement de la filière du plantain. Cet ouvrage est destiné à tous les agents de la filière engagés dans des activités de production et commercialisation de plantain, et s'adresse aussi aux enseignants et aux étudiants.

05/2019

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Histoire ancienne

Sénèque. Ou la conscience de l'Empire

Sénèque, auprès de ceux qui le connaissent mal, a mauvaise réputation. L'image, détestable, que l'on se fait de Néron ternit la sienne. Mais il fut son ministre, excellent aussi longtemps que Néron fut tolérable. Il se retira une fois ce temps révolu. Mêlé de très près à la vie politique, il avait le souci de maintenir en lui-même et chez ceux qu'il aimait le sens de la liberté intérieure. Il en découvrait le moyen dans la doctrine stoïcienne, qui comptait alors à Rome de nombreux adeptes. Le stoïcisme était une conception totale de tout ce qui existe. Sénèque l'accepte tout entier, mais s'applique à en montrer les implications pour chacun de nous, dans sa vie personnelle, et les remèdes qu'il apporte à la condition humaine. Interroger l'oeuvre de Sénèque c'est suivre pas à pas l'histoire morale du temps qui se déroula entre le règne de Tibère et le moment où Néron entraîna Rome dans la tyrannie et la démence. Nous voyons mûrir une pensée qui vit, une nouvelle fois, pour son compte, les découvertes des philosophes grecs, trois ou quatre siècles plus tôt. Ce qui était resté souvent abstrait et théorique, devient ici la vie même. Sénèque est le témoin d'une prise de conscience, celle des Romains qui, entraînés vers la conquête du monde, découvrent que celle-ci ne sera complète que si eux-mêmes en trouvent la justification dans celle de leur propre intériorité. Auprès de Sénèque, pendant les mêmes années, le christianisme est en train de se former. Ce siècle sera décisif dans l'histoire de l'âme humaine. P.G.

01/1991

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Récits de voyage

Une île sans pareille. Souvenirs de Port-Cros 1929-1930

Après deux voyages scientifiques Afrique de l'Est, en 1923-1924, puis en 1928-1929 Vivienne de Watteville revient en Europe. Elle est belle, jeune (28 ans) et riche : elle séjourne alors avec sa grand-mère dans le Sud de la France, cherchant un lieu à l'écart pour s'y reposer de sa vie aventureuse, écrire ses souvenirs (Speak to the Earth,1935) et recevoir ses amis. Edith Wharton l'invite à Hyères et lui signale les " Iles d'Or ", que l'on voit à l'horizon... Débarquant par hasard à Port-Cros en juin 1929, elle croit avoir trouvé un havre de paix avec la maison de Port-Man, qu'elle va louer à l'année à un trio qui règne sur l'île et la sauvegarde jalousement : Marcel Henry, notaire et entomologiste, Marceline, ex-femme du précédent, et Claude Balyne, ancien sous-préfet devenu poète et compagnon de Marceline... Après avoir remis en état cette maison isolée, Vivienne de Watteville s'installe confortablement, avec son ânesse, son perroquet, ses livres, son gramophone et ses disques. En fait, ses ennuis commencent : elle est poursuivie par un jeune ouvrier napolitain fou d'amour, Joseph Baresi ; elle se sent épiée par un couple de gardes, les Ballonet ; elle provoque l'ire de Marcel Henry, en plantant et coupant des arbres... Heureusement, des amis viennent la voir, rendant au lieu toute sa beauté et sa sérénité. En particulier, un Anglais mélomane, George G. Goschen, se montrera suffisamment original et délicat pour oser demander sa main, l'épouser en juillet 1930 et l'emmener loin de Port-Cros...

09/2019

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Critique littéraire

L'écrivain comme migrant

Le périple de Ha Jin est riche de questions fascinantes sur le langage, l'immigration et la place de la littérature, au sein de nos sociétés en proie à une mondialisation galopante, toutes questions qui occupent une place prépondérante dans L'Ecrivain comme migrant, sa première oeuvre non romanesque. Composé de trois essais, ce livre place la vie et l'ceuvre de Ha Jin en parallèle de celles d'autres exilés littéraires, faisant ainsi naître une conversation entre les cultures et les époques. Il fait référence aux cas d'Alexandre Soljenitsyne et du romancier chinois Lin Yutang, afin d'illustrer la loyauté de l'écrivain envers le pays qui l'a vu naître, tandis que Joseph Conrad et Vladimir Nabokov, qui ont, comme Ha Jin, choisi d'écrire en anglais, sont mis à contribution lors de l'examen du choix conscient d'une langue d'écriture par l'écrivain immigré. Un dernier essai fait appel à V. S. Naipaul et Milan Kundera, afin d'étudier de quelles manières notre époque en perpétuel changement pousse un écrivain immigré à repenser le concept même de patrie. Au fil de la plume, Ha Jin invite d'autres figures littéraires à rejoindre la conversation, comme W. G. Sebald, C. P. Cavafy et Salman Rushdie, altérant et affinant le concept même de littérature d'immigration. A la fois réflexion sur un thème essentiel à l'époque de la mondialisation et fascinant aperçu des écrivains qui peuplent la bibliothèque mentale de Ha Jin, L'Ecrivain comme migrant est une oeuvre critique passionnément engagée, puisant ses racines dans l'exil, mais lui ouvrant également de nouveaux horizons.

11/2018

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Critique littéraire

"Cher ami...". Une histoire épistolaire de la publication d'"A la recherche du temps perdu"

Publiée pour la première fois en 1954, cette correspondance s'étend de 1913 à 1921. Elle rassemble les lettres que Marcel Proust a écrites à son ami d'enfance René Blum (frère de Léon), à l'éditeur Bernard Grasset et à Louis Brun, son éditeur dans la maison. Dans la première partie, l'écrivain prend contact avec Grasset, le convainc de publier, à compte d'auteur, le premier volume d'A La recherche du temps perdu, essaie d'orchestrer sa promotion, de " provoquer " articles et publicité. Dans la seconde partie du volume, Marcel Proust a quitté Grasset pour la N. R. F où il pense que son livre pourra trouver plus facilement le public " qui lui convient. " Ces lettres passionnantes, l'auteur de l'édition, Léon Pierre-Quint, revient sur le contexte dans lequel elles ont été écrites, relate histoires et anecdotes de la vie littéraire. Ainsi apprend-on que Marcel Proust a signé le service de presse du Côté de chez Swann dans son lit, a été " snobé " par la presse et que les rares articles à avoir vanté le livre étaient le fait de ses amis, Lucien Daudet et Jean Cocteau en tête. Cet ouvrage révèle les dessous de la publication d'A La recherche du temps perdu, mais rappelle aussi combien il a été difficile à Proust d'imposer son oeuvre. On peut le traiter de stratège littéraire (la première édition du livre s'intitulait Proust et la stratégie littéraire), mais si ses lettres révèlent une chose, c'est que sa sensibilité le rendait incapable de cynisme et que, s'il travaillait à la promotion, c'était celle de son oeuvre et non de sa personne.

05/2019

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Récits de voyage

Les Lettres turques

Depuis la prise de Constantinople, l'empire ottoman ne cesse de fasciner les Occidentaux ; les voyages en terre turque se multiplient et suscitent la rédaction de nombre de récits de voyage, notamment au XVIe siècle. Les Lettres turques d'O.G. de Busbecq tiennent une place particulière dans cette production, surtout en raison de l'identité de leur auteur. Busbecq fut l'ambassadeur de Ferdinand Ier auprès de Soliman le Magnifique de 1554 à 1562 et mena des négociations délicates alors que l'Autriche et l'Empire ottoman étaient en guerre. Son récit abonde en informations sur les événements politiques, les actions militaires, sur Soliman lui-même et sur les querelles dynastiques au sein de la famille impériale, mais aussi sur la société turque. Les multiples incidents qui jalonnent ses voyages et son séjour sont l'occasion de décrire avec humour les mœurs et les coutumes turques. En choisissant d'écrire sa relation sous forme de lettres, Busbecq a pu adopter un ton plus intime que le genre, déjà conventionnel, du récit de voyage en pays ottoman ne l'y autorisait. Cette caractéristique fut une des raisons d'un succès rapide et durable des Lettres turques. Écrites et publiées en latin entre 1581 et 1589, les Lettres turques furent rééditées jusqu'au XVIIe siècle et traduites depuis dans de nombreuses langues. Cependant, le lecteur francophone ne connaissait les Lettres turques qu'au travers d'une traduction partielle et approximative datant de 1748. La présente traduction comble donc une lacune et invite le lecteur à la redécouverte d'une œuvre majeure pour l'histoire du récit de voyage en terre ottomane.

03/2010

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Histoire de France

COMMENT L'IDEE VINT A M. RASSINIER. Naissance du révisionnisme

Comment naît une idée, même incongrue, même fausse ? Pourquoi, au sortir de la guerre, se trouve-t-il un homme pour émettre un doute sur la réalité des chambres à gaz ? Et pourquoi est-ce un déporté pour fait de Résistance, un responsable fédéral de la S.F.I.O. de tendance pacifiste, député lors de la seconde Constituante ? Pourquoi Paul Rassinier (1906-1967) ? Comment, pourquoi ce qui n'est au départ qu'un doute se transforme-t-il peu à peu en hypothèse de travail, puis en quasi-certitude ? Se peut-il qu'une simple idée, même incongrue, même fausse, puisse bouleverser une vie ? Quelle est la part de l'idéologie, de la psychologie, voire de la manipulation dans un tel discours ? Est-il digne d'intérêt ou simplement inadmissible ? Comment se construit-il ? Sur quel malentendu ou quelle malhonnêteté ? Quelles sont ses lignes de fracture et ses lignes de fuite ? Pourquoi ce discours, à peine émis, trouve-t-il un fort écho ? Pourquoi le scandale a-t-il duré ? Qu'en reste-t-il ? Telles sont les questions que l'étude du révisionnisme - cette mise en doute radicale de la réalité du génocide juif et de son instrument, les chambres à gaz - invite à se poser. A toutes ces questions, Florent Brayard apporte de nombreux éléments de réponse. Chemin faisant, il fait également un sort à la prétendue scientificité de ce discours qui pourrait bien n'être, au bout du compte, que l'avatar moderne du vieil antisémitisme. Loin de ne concerner que l'histoire de ce phénomène marginal, son ouvrage apporte un éclairage nouveau sur de nombreux aspects de notre histoire contemporaine.

02/1996

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Histoire de France

La France libre, la Résistance et la Déportation. (Hérault, Zone Sud), Témoignages

Conçu au Centre Régional d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Castelnau-le-Lez, ce volume rassemble les souvenirs de résistants et de déportés ayant oeuvré, pour l'essentiel, dans l'Hérault (avec quelques témoignages concernant le Sud-Est, l'Auvergne, le Sud-Ouest, Paris et même Tunis) et issus de toutes les classes de la société française d'alors, puisque les intéressés sont filles ou fils d'agriculteurs, d'ouvriers, d'employés, de commerçants, de fonctionnaires, de militaires... Chrétiens ou agnostiques, partisans du Front Populaire ou gaullistes, militants antifascistes ou tout simplement patriotes intransigeants, elles ou ils deviennent agents de liaison, maquisards dans les Cévennes, la Creuse ou la Bourgogne, mitrailleurs dans la R.A.F., combattants dans les divisions blindées en Afrique du Nord, Italie, Alsace ; elles ou ils connaissent la clandestinité dans les garrigues ou les villes, la lutte armée, la prison, la torture, la déportation en Allemagne, et, pour quelques-uns, la mort dans les camps de concentration ou sous les balles de l'occupant. Ce recueil met également en lumière d'une part l'action des Républicains Espagnols qui ont apporté, dans l'Hérault, leur courage et leur expérience, et, d'autre part, le rôle singulier de certaines individualités, par exemple ce Juif polonais, ancien des Brigades Internationales. Enfin, il donne la parole à des femmes et à des hommes qui étaient, entre 1940 et 1944, des enfants ou des préadolescents et qui ont participé, aux côtés de leurs parents, à la lutte pour la Libération de la France et ont eux aussi risqué leur vie, nous enseignant que les défis du destin peuvent toujours être relevés.

02/2010

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 21, Supplément

Cette nouvelle édition des oeuvres complètes de Zola est originale à un double titre : elle est la première du genre à adopter un dispositif chronologique, en vingt brèves périodes, de 1858, date de l'arrivée du jeune Emile Zola à Paris, à 1902, date de sa mort. On suivra ainsi, de volume en volume, l'évolution de sa carrière et de son oeuvre, et leur relation à l'histoire contemporaine. Ces coupes successives dans le temps ont également le mérite de mettre en évidence les connexions mutuelles des oeuvres par-delà la diversité de leurs contenus et de leurs formes ; elle réunit, pour la présentation et le commentaire historique et critique des oeuvres, les meilleurs connaisseurs de Zola et de son oeuvre. Après une introduction générale, chaque oeuvre fait l'objet d'une notice. Dans chaque volume, on trouve d'abord les oeuvres narratives (romans, contes et nouvelles), puis le théâtre, les chroniques, les oeuvres critiques et la correspondance. L'index biographique des Rougon-Macquart, dû à F-C Ramond, a été étendu aux premiers romans, aux Trois Villes et aux Quatre Evangiles par Colette Becker, Jean-Louis Cabanès, Jacques Noiray, Béatrice Laville et Main Pagès. Marie-Paule Rochelois a établi les arbres généalogiques, la chronologie générale, l'index générique des oeuvres et la table générale des matières. Ce volume est dédié à la mémoire de James B Sanders (1924-2009), spécialiste canadien d'Emile Zola, notre ami qui a retrouvé et publié, le premier, le texte du drame tiré de Germinal, le scénario d'Un homme à vendre et plusieurs chroniques et interventions qui figurent dans ces pages.

06/2010

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Critique littéraire

"Glossaire j'y serre mes gloses" de Michel Leiris et la question du langage

Glossaire j'y serre mes gloses de Michel Leiris a tout d'une œuvre fondatrice : premier ouvrage d'importance d'un jeune auteur qui prend ses marques poétiques définitives, véritable acte d'entrée dans l'aventure surréaliste (le Glossaire paraît d'abord dans la revue du groupe, La Révolution surréaliste, en 1925-1926), projet de fonder non un nouveau langage mais une nouvelle identité des mots. Commencer à écrire en se dotant de son propre dictionnaire, voilà qui, dans la perspective de son auteur, ne vidait pas la question, particulière et générale, du langage, mais ne pouvait guère prendre que la forme d'un départ : l'ambition de Leiris lexicographe franc-tireur eût conduit idéalement l'œuvre à prendre les dimensions du lexique et à fournir ainsi, pour la première fois, un répertoire personnel de la langue française. Mais il y a davantage : le Glossaire est de la nature de ces œuvres qui misent sur leur écho, dont il est attendu quelque initiation d'importance. Il s'agit bien ici de montrer que le travail mécaniste des mots repose sur la postulation, la recherche - et pour ainsi dire la tentation - de valeurs poétiques inouïes. Il présente à ce titre cette extraordinaire particularité, dont toute une modernité récalcitrante à l'œuvre close pourrait se réclamer, d'apparaître non seulement comme le répertoire des trouvailles d'un écrivain mais comme un véritable protocole d'invention poétique. Rien d'étonnant que l'envergure de ce petit ouvrage inaugural ait abondamment retenu la critique (M. Riffaterre, G. Genette, R. Lejeune,...). Ce livre, le premier sur le Glossaire, entend à la fois en rendre compte et éclairer l'abécédaire leirisien de nouvelles lumières.

11/1999

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Actualité et médias

365 Jours

Un hôtpital au Japon : le docteur Ronald J. Glasser, qui a été rappelé comme médecin-major, veille sur des milliers de jeunes Américains belssés au Vietnam. Il parle avec eux, se fait conter leur histoire et nous découvre toutes les horreurs de la guerre : de jeunes Américains baptisés G. I. s'élancent contre un bosquet d'où étaient partis des tirs sporadiques. Ils tirent, abattent deux hommes et une femme en fuite. Un peu hébétés, ils se regroupent, haletants, auprès des cadavres puis - rite obscur de la mort - ils tranchent les oreilles et le nez de la jeune femme vietcong et laissent le corps à la méditation des villageois. Il y a aussi la mort que l'on subit, qu'affronte pendant sept jours et sept nuits un jeune athlète noir qui avait sauté sur une mine et avait eu la jambe gauche emportée, la jambe droite déchiquetée, le bas-ventre et l'abdomen brûlés. David Jensen avait à peine vingt ans. Une balle toucha son sac à dos dans lequel il transportait des détonateurs, il fût brûlé à 80% aux second et troisième degrés. 365 jours n'est pas un reportage sur la guerre du Vietnam. Ce livre ne décrit pas les combats. Il nous fait vivre avec des hommes pris dans le jeu de la Mort et par là même il dresse le réquisitoire le plus implacable qui soit contre la guerre, ses atrocités, son absurdité. 365 jours des soldats américains au Vietnam : 365 jours de meurtre, 365 jours de désarroi, 365 jours d'impuissance. Une oeuvre brutale, saignante, haletante qui est un appel à la paix.

06/1976

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Manga

Library wars Tome 1

Japon, un futur sombre et incertain... Au début de l'ère Seika (ère fictive), le gouvernement a voté un texte appelé "Loi d'Amélioration des Médias" et qui vise en réalité à un contrôle renforcé de la culture. L'armée est ainsi mise à profit pour censurer et détruire les ouvrages susceptibles de troubler l'ordre public, ou de porter atteinte aux valeurs de la patrie ! Afin de lutter contre cette répression, les bibliothèques se sont fédérées et mobilisées afin de créer une unité d'élite spécialement entraînée pour protéger les livres et leurs lecteurs. Depuis que, lectrice, elle fut sauvée d'une rafle par un des membres de cette unité d'élite, Iku Kasahara rêve d'en faire partie à son tour. Mais l'entraînement, mené d'une main de fer par son instructeur, s'avère impitoyable ! Adaptée d'une série de romans à succès écrits par Hiro Arikawa, "La guerre des bibliothèques" est une incroyable oeuvre de politique-fiction, à la fois grave et prophétique, mais non dénuée d'humour, qui emprunte autant à Appleseed qu'à Fahrenheit 451. Une ode à la liberté et aux livres, originale pour ne pas dire unique en son genre, qui fut adaptée en une série télévisée à succès réalisée par le prestigieux studio I. G. (Ghost in the Shell). Le roman a été vendu à près de 1. 5 millions d'exemplaires au Japon, et a été distingué du "2008 Seiun Award for a long fiction", équivalent asiatique du prix Hugo. Les éditions Glénat auront le plaisir de proposer au public le premier volume du roman en septembre 2010 !

06/2010

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Religion

Lettre au pape François. Pour Charles de Foucauld, le centenaire mis sous le boisseau

En 2016 s'est tenu le centenaire de la mort de Charles de Foucauld, assassiné en 1916 dans le désert du Sahara. Pendant un an, des expositions ont eu lieu, des livres ont été publiés, dont la presse s'est fait l'écho. Ce livre est la chronique de ce centenaire. Pendant cette année d'anniversaire, J-F Six a recueilli tout ce qui a été dit et fait à propos de Charles. Son constat est sans appel : cent après sa mort, le frère universel reste largement méconnu, victime d'un amoncellement de légendes, d'idées-reçues, de mythes, de falsifications. Adressé au pape François, si proche par ses paroles, ses actes et son sens évangélique du " dehors " des intuitions de Charles, ce livre se présente comme un plaidoyer pour Foucauld, le vrai Foucauld. Ce n'est pas une plainte triste, un réquisitoire amer, mais un ouvrage pétri de l'espérance joyeuse que le coeur, aujourd'hui occulté, du message de Foucauld sera peu à peu découvert et manifesté. D'une plume vive, libérée du souci d'érudition, l'auteur nous révèle le vrai visage de Charles. Ce chantre de la fraternité, précurseur des Gandhi, Luther King ou Mandela qui n'était pas le saint de vitrail, enfoui dans le silence, confit en piété, que la légende a décrit, mais l'homme de la rencontre au ras du sol, au quotidien. Et le prophète d'une évangélisation nouvelle : non pas convertir et dogmatiser d'en haut, mais écouter d'abord, partager la condition humaine à travers l'amitié, la bonté, la conversation quotidiennes. Et annoncer Jésus de Nazareth par sa vie, en devenant un évangile vivant.

02/2018

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Sciences politiques

Répondre à la crise démocratique. Entretiens

"La démocratie recule partout dans le monde. Les régimes autoritaires vantent leur efficacité et se moquent effrontément des règles de droit. Le populisme prend des formes nouvelles aux Etats-Unis et s'installe en Europe. La démocratie paraît en danger dans notre pays. Crise de la représentation, Gilets jaunes, affaiblissement des élus et des corps intermédiaires, contestation des institutions de la Ve République : tout concourt à la remise en cause de ce qui a fondé la relation entre les citoyens et le pouvoir. J'ai voulu mettre mon expérience de président de la République au service de cette réflexion, ayant pu moi-même faire le constat des ambiguïtés et des contradictions de notre Constitution. Elle tente de plus en plus mal de conjuguer les apparences d'un régime parlementaire avec la concentration du pouvoir présidentiel qu'amplifie le quinquennat. Tout remonte au chef de l'Etat, alors que, contrairement à l'idée reçue, il ne décide pas de tout, et ne devrait se préoccuper que de l'essentiel. J'ai donc choisi de répondre à toutes les questions que Terra Nova entendait me poser pour en savoir davantage sur le fonctionnement des pouvoirs publics et pour connaître mes propositions afin de redonner du souffle à notre démocratie et de la force à nos institutions. Mon but est de convaincre les Français que nous devons garder la stabilité que confère la Ve République sans rester dans l'immobilisme. Notre pays a besoin d'autorité, mais aussi de responsabilité, de clarté, d'équilibre, de respect et d'engagement. Tel est le sens de mes propositions". F. H.

10/2019

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Littérature française

Le rire triomphant des perdants

S'il faut coûte que coûte ranger ce texte dans un genre littéraire préexistant, (et il paraît qu'il le faut), nous dirons qu'il s'agit ici de Critique littéraire, mais sous réserve d'en inverser les termes. Nous parlerons plutôt de Littérature critique. Et Littérature critique de quoi ?? Critique de la bêtise propre au gros animal d'aujourd'hui, au sens même où l'entendait Platon en son temps. La littérature, en effet, a toujours eu pour vocation première de combattre la souveraine bêtise de la bête sociale, l'oppression qu'elle exerce, sa tyrannie sans cesse croissante, de la dénoncer hautement, sans relâche, quotidiennement. Quand le journal de bord de quiconque s'en remet à la littérature pour tenter de survivre à l'omnipotence de la bête sociale, à la barbarie généralisée qui en est l'expression flagrante et qui est bien loin de se limiter à celle que l'on désigne ordinairement sous ce mot, ne saurait nécessairement être qu'un journal de guerre. Pour mener cette guerre, pour soutenir ce siège, l'auteur fait appel aux voix des plus grands de ceux qui par le passé ont eu à mener cette même guerre, à soutenir ce même siège, auxquelles il ne craint pas de mêler la sienne, aussi faible et dérisoire soit-elle ?; mais encore, face à une société pathétique qui n'a plus pour valeurs que celles de l'arrivisme et du consumérisme, et pour idéal que celui d'une ploutocratie, fait-il en premier lieu appel à ce rire insolent, paradoxalement triomphant, des perdants, des vaincus, des laissés pour compte du système et des exclus de toujours. G.H.

11/2016

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Psychologie, psychanalyse

L'expérience d'une psychanalyse. Généalogie du désir à l'oeuvre

" Pour fonder son style propre en psychanalyse - et la psychanalyse n'est pas seulement les "effets" que l'on produit, mais tout autant la "théorie" que l'on parvient à produire sur ces effets -, il convient de s'éloigner du texte qui nous a formés pour interroger notre expérience et la laisser dire jusqu'à l'erreur s'il le faut. Dire comme un devoir éthique sans souci excessif de la cohérence ou des ruptures épistémologiques. Dire l'expérience d'une analyse pour témoigner du parcours d'une parole en acte. Cette parole semble chez moi ancrée autour des questions qui touchent à la fonction paternelle, à la position filiale, à l'intégration de la loi, la plénitude de la joie, l'énigme de l'amour... Toutes ces expériences impossibles autour desquelles tourne ma clinique et qui se déplacent avec les cures qu'il m'est donné de conduire. Il n'y a pas de psychanalyse en dehors de la clinique du transfert. L'expérience d'une psychanalyse ne change pas une personne ; le déplacement qui s'y opère est oblique, le sujet n'y prend pas un sens contraire dans la direction de sa vie, cela se passe hors sens, dans la constatation que nos actes portent autrement, même si nous demeurons "le même". Nos tics, nos amours, nos lubies, notre culture, nos habiletés subissent des petits détours, des variations d'intensité parfois, mais en restant là où c'était : ce qui "transforme", c'est la manière de dire "je" qui advient et qui produit une chimie différente dans la chanson de nos vies. " I.G.M.

11/2005

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Archéologie

Dans la grotte des fées. Journal & correspondance

" Je suis dans la grotte des Fées !!! " Ce cri de victoire, fin 1867, ouvre une lettre du docteur Bailleau. Il vient d'obtenir l'autorisation, dont il s'était jusqu'ici passé, de la fouiller. Puis il exhume des ossements fossiles et silex à foison, bientôt une rare défense de mammouth... Le site est si exceptionnel que Châtelperron, le village de l'Allier où il se trouve, donnera bientôt son nom à une culture de transition entre l'Homme de Néandertal et Homo Sapiens, le Châtelperronien. Exceptionnel est aussi le riche Journal, illustré de croquis, qu'a tenu le savant bourbonnais de 1866 à 1907. Ses " pérégrinations archéologiques " sont ici émaillées de ses vivantes correspondances avec ses pairs de province et avec le musée des Antiquités nationales créé en 1862 à Saint-Germain-en-Laye, l'actuel musée d'Archéologie nationale. Ensemble, elles forment un témoignage sans équivalent sur les débuts de la Préhistoire française. Eclairés par Raphaël Angevin, ces écrits inédits se font l'écho de débats scientifiques et d'échanges de collections. Egalement de la guerre de 1870 qui marque un tournant dans le parcours de G.-J. Bailleau. Ce curieux de tout se penche alors sur des villae romaines et bien d'autres vestiges aux confins du Bourbonnais et de la Bourgogne. Mais, au-delà de l'archéologie, il s'intéresse aussi à la nature, à tout ce que la Terre porte et a porté. Voici mise au jour la figure du découvreur de la Grotte des Fées, celle d'un homme opiniâtre, bourru et attachant qui, depuis sa province, a durablement marqué la science.

02/2023

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Réussite personnelle

Révèle tes super pouvoirs de C. E. O.. et ose devenir une héroïne Carrément Extra Ordinaire

Aux yeux de ses parents et grands-mères, Emilie est une bonne élève qui fait ce que les siens attendent d'elle ; être une jeune fille modèle, brillante faisant ainsi leur fierté. Une fois son diplôme d'ingénieur en poche, elle se lance dans une quête à l'excellence professionnelle et rêve de devenir C. E. O. , P. D. G. , d'une grande entreprise. Elle construit sa carrière en poursuivant ce Graal quelles que soient ses épreuves. Sa maternité, son expatriation à New York, son milieu professionnel masculin sont autant de situations où Emilie va chercher à atteindre son but et faire aussi bien que tous les superhéros de son enfance. Mais elle fait face à la réalité, qu'encore aujourd'hui trop peu de femmes atteignent les sommets du pouvoir, que ses vies de femme, de mère, d'épouse, de working girl la mènent sur un chemin qui n'est pas le sien. Elle va découvrir que les superhéros n'existent pas vraiment, ou pas comme elle le croyait. Elle va comprendre qu'elle est la seule à pouvoir diriger l'entreprise de sa vie. Elle va se transformer, révéler ses super pouvoirs de C. E. O. et être elle-même. Au travers de son témoignage narratif illustré, l'auteure propose aux lectrices de reparcourir leur propre chemin de vie et les invite à se découvrir à leur tour, à se libérer des diktats qui pèsent sur elles et surtout à révéler elles aussi leurs super pouvoirs de C. E. O. Ce livre pratique offre une démarche pas à pas pour oser être soi et devenir une héroïne Carrément Extra Ordinaire.

06/2021

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Notions

De l'évasif. Sortir de la langue de l'Etre ?

" Il est un point, dans nos vies, peut-être le plus inquiétant : quand une situation, un sentiment, un amour, soudain vient à s'inverser. Sait-on comment cela s'est effectivement passé ? Or, à partir de ce point " obscur ", ensuite, tout a basculé... En tirant ce fil, on est porté à s'interroger : n'est-ce pas là ce que notre langue, s'exprimant dans les termes de l'" être " (c'est-à-dire de " parties ", de " début ", de " cause ", etc.), échoue à expliquer ? Mais peut-on sortir de sa langue dans sa langue, de la langue de l'Etre dans laquelle, depuis les Grecs, notre pensée s'est articulée ? Peut-on ouvrir sa langue en s'aidant d'une autre langue telle que, exemplairement, pour moi le chinois ? Que serait une langue, en effet, qui pense, en termes, non de début, mais d'" amorce ", de " linéaments " et d'" infléchissements " ? Non de cause et d'explication, mais de " propension " et d'implication ? Non de parties constitutives, mais de ramifications et de réseau structurant, etc. ? Et d'abord si, au lieu de diviser méthodiquement, on apprenait à " cliver " en épousant la configuration des choses ? Si, au lieu de tout sacrifier à la détermination et à sa clarté, on faisait une place légitime à l'évasif ? On pourrait en concevoir une nouvelle épistémologie que réclame aujourd'hui, je crois, le renouvellement des savoirs. Et d'abord, en délaissant la langue de l'Etre, décrire plus intimement ces veinures selon lesquelles nos vies vont basculant dans un sens ou dans l'autre, d'où ensuite tout a découlé... Sans même qu'on l'ait remarqué. " F. J.

06/2023

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Cinéma

Fictions de l'histoire, de l'écrit à l'écran

Cet essai met en relation trois champs : l'Histoire, le cinéma et la littérature. A l'instar d'un noeud borroméen créant une unité à partir de trois cercles qui ne peuvent être rompus sans perdre leur consistance, les fictions de l'histoire fondent une unité qui excède le seul discours historique associé au principe de réalité, comme la fiction renverrait au non-sérieux et au principe de plaisir. Des entrelacs poétiques s'élaborent ainsi et questionnent les tensions propres aux notions de discursivité, véracité et narrativité qui structurent l'histoire objective pour en saisir le "signifié informulé" que Roland Barthes avait théorisé. Sept lectures de textes et leur version filmique sont proposées pour mettre en lumière la problématisation de cet informulé et appréhender la présence de l'histoire. L'approche convoque des époques marquantes qui mettent en scène la destinée de figures réelles ou imaginaires, de Marie Stuart, de révolutionnaires à l'heure de la Terreur, de Sudistes pendant la guerre de Sécession, de François Bizot et le Cambodge de Pol Pot, jusqu'au futur immédiat d'un roman de science-fiction qui laisse penser que la fin de l'histoire est imminente. A chaque fois, le contexte historique et la figuration de l'histoire font une place aux discordances, interférences et contradictions de destins individuels et imprévisibles. L'écart, les contre-histoires, le jeu entre l'intime et le collectif et l'histoire littéraire sont privilégiés pour souligner les enjeux esthétiques et idéologiques de voix singulières d'écrivains ou de cinéastes, comme celles de Josie Rourke, Tim Burton, Virginia Woolf, Sally Potter, J.G. Ballard et Ben Wheatley.

01/2021

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Livres-jeux

Georges N° 57, avril-mai 2022 : Chien

Petit, grand, frisé ou rasé... voici Georges et son N° Chien ! Au programme de ce numéro : Des HISTOIRES avec une BD très drôle de Marion Puech à ne pas ? g ? r ? a ? t ? t ? e ? r ? rater ! Celle-ci sera évidemment suivie d'un épisode de Panpi et Gorri, célèbres chiots du magazine Georges depuis le 1er numéro ! Puis il faudra se couvrir pour l'histoire vraie qui mènera les lecteurs sur un traîneau de musher, pour sauver un village d'Alaska d'une épidémie. Quant à la partie JEUX, elle permettra notamment de savoir pourquoi l'on dit que le chien est le meilleur ami de l'homme, et depuis quand il est domestique. Combien il existe de races de chien et pourquoi tous les chiots de 2022 devront porter un nom commençant par la lettre T. Ce sera également l'occasion de découvrir diverses expressions et leur signification, "nom d'un chien" ! Quand au fameux jouet en papier à découper, il s'agira cette fois-ci d'un "paper-toutou" , très pratique pour garder la chambre ! Enfin la partie ACTIVITES permettra de faire des expériences pour tester son flair, de fabriquer un porte-clé "pom pom dog" en bricolage, de réaliser un panneau "chien gentil" en graphisme ou encore de cuisiner des petites douceurs... mais pour son chien, celui de sa mamie ou de ses voisins ! Et ce n'est pas tout : Danièle racontera à Georges comment elle soigne les chiens dans la rubrique Reportage. Et comme toujours, pour bien finir, des chroniques de livres, l'interview d'un illustrateur et un quiz final. Bref, un numéro qui a du chien, à lire assis, debout ou couché !

04/2022

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Correspondance

Correspondance 1946-2009

En 1945, le jeune Philippe Jaccottet signe une critique élogieuse du recueil Verdures de la nuit, de son compatriote suisse Maurice Chappaz. S'ouvre un dialogue complice et fraternel qui va durer près de soixante ans, entre deux poètes que tout semble opposer. Chappaz le "catholique païen" est l'homme des hymnes à la vie et à la nature ; Jaccottet, à la rigueur toute protestante, est traversé de doutes et de chants tourmentés. L'un profondément enraciné dans le Valais, grand marcheur et nomade dans l'âme, se passionne pour les contes africains, le bouddhisme, la Bible, l'Orient... tandis que Jaccottet, plus sédentaire mais "sans racines", voyage dans les livres qu'il admire et traduit les plus grands auteurs européens. Volontiers militant et polémique, Chappaz défend un Valais ancestral menacé de disparition et s'alarme des premières destructions de l'environnement, tandis que Jaccottet rend compte inlassablement des oeuvres de son temps. Tous deux admirent profondément le poète Gustave Roud et posent, dans son sillage, la question toujours exigeante du rapport entre la poésie et l'existence, "poursuivant les mêmes fuyants signes avec une même obstination". Tous deux encore traduisent les grandes voix de l'Antiquité, l'un Homère, l'autre Théocrite et Virgile. Avec un enthousiasme lucide et toujours mesuré, Jaccottet porte l'oeuvre de Chappaz vers les lecteurs français en passeur infatigable. Chappaz, par sa vitalité exubérante et généreuse, communique à Jaccottet une force rassurante. Cette amitié de toute une vie, sans failles, nous rappelle que les dissemblances intimes comme la distance géographique, loin de toujours séparer, peuvent nourrir des liens vivants. J. -F. T.

06/2023

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Napoléon

Les Bonaparte et l’Antique. Un langage impérial

La référence à l'Antiquité est permanente chez les Bonaparte et apparaît sous des formes très diverses : beaux-arts, architecture, peinture, sculpture et arts décoratifs, références littéraires et discours politique. Elle est le filigrane du destin de Napoléon et des Bonaparte en général. Sommaire Préface LAURENT MARCANGELI Préface ELISABETH CAUDE Préface ELISABETH PERIE Un langage impérial, des références communes à toute l'Europe J. -M. OLIVESI Rêves de pierre (exposition du musée Fesch, Ajaccio, 2000). Collection des plâtres pédagogiques du musée De la bibliothèque nationale du Liamone à la bibliothèque municipale Fesch S. MAROSELLI Les compatriotes des Bonaparte : qui sont les lecteurs de la bibliothèque ? S. MAROSELLI La culture des révolutionnaires paolistes (1755-1769). De la gloire plutarquéenne à la felicità pubblica E. MICELI Dominique Vivant-Denon (Chalon-sur-Saône 1747 - Paris 1825). L'oeil de Napoléon F. MARDRUS La gloire de l'Antique de Charlemagne aux Bonaparte : Rome n'est plus dans Rome, elle est toute à Paris J. -M. OLIVESI Beau comme l'Antique ! Les Antiques du Museon Arlaten Catalogue des oeuvres. Une exposition, trois séquences. Notices des ouvrages de la bibliothèque patrimoniale Fesch présentés dans l'exposition A. PONTALIER Quelques Antiques remarquables J. -M. OLIVESI Ont contribué à la rédaction de cet ouvrage : Jean-Marc OLIVESI Conservateur général du patrimoine, musée national de la Maison Bonaparte, commissaire de l'exposition Françoise MARDRUS Cheffe de service, responsable du centre Dominique-Vivant-Denon, direction de la recherche et des collections Saveria MAROSELLI Médiatrice culturelle du réseau des bibliothèques et des médiathèques de la ville d'Ajaccio Erick MICELI Doctorant en histoire moderne Aude PONTALIER Responsable du fonds ancien de la Bibliothèque patrimoniale Fesch

09/2021

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Littérature anglo-saxonne

Les Idéalistes

Un roman impressionnant de maîtrise, dans la lignée de Tom Wolfe, qui conjugue 100 ans d'histoire américaine et le récit d'une amitié exceptionnelle. Un jour de désoeuvrement, un jeune professeur d'université au chômage pousse la porte d'un bureau ordinaire... et voit sa vie chanter à tout jamais. En quelques instants, il passe de l'apathie à la passion, de l'hésitation au risque, de la timidité à la flamboyance. Dans cette pièce sans âme se trouve en effet Waldo Woodson, le responsable des discours de la députée latimo-américaine Teddy Ruiz. Cultivé, imprévisible, fascinant, Woodson est l'un de ces hommes qui bouleversent irrémédiablement les règles du jeu, qui réclament toujours plus de l'existence au risque d'y perdre leur santé - mais jamais leur temps. Véritable génie du verbe, puits de sciences sur la politique américaine, il entraîne le nouveau venu dans la campagne électorale dont il est l'éminence grise. Ensemble, ils rédigent les discours et tissent une amitié faite d'admiration et de rivalité. Pourtant, l'assurance de Waldo Woodson dissimule des failles, des désillusions et un secret qui rongent minutieusement son énergie et transforment son formidable talent en une arme à double tranchant. De celles que l'on retourne contre soi. Un roman ample et prodigieusement construit qui conjugue le récit d'une amitié exceptionnelle, le drame amoureux et la fiction politique. L'auteur s'inscrit dans la lignée de F. Scott Fitzgerald, Tom Wolfe et Joseph O'Neill qui excellent aussi bien dans l'analyse de la société que dans celle de l'intimité des personnages.

11/2022

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Histoire de l'Eglise

Les grandes hérésies. L'Eglise dans la tourmente

Qu'est-ce qu'une hérésie ? Quelles ont été les grandes hérésies du passé ? Quel profit pouvons-nous encore tirer de leur étude ? Cet ouvrage nous offre sans doute la meilleure synthèse jamais publiée sur le sujet. La confusion et le manque de sens des proportions propres à l'esprit moderne ont rendu la question obscure voire inintelligible ; elle demeure pourtant essentielle pour qui voudrait non seulement comprendre les ressorts profonds de notre histoire, mais aussi identifier les sources de nos convulsions présentes. Servi par l'écriture claire et limpide, l'érudition colossale et le souffle prophétique de l'auteur, cet essai condense et met en scène les plus redoutables tentatives de subversion dont a fait l'objet l'Eglise catholique, depuis ses origines jusqu'à nos jours : - L'hérésie arienne et sa cristallisation au coeur de l'Empire romain. - L'islam, dont Belloc annonce l'inévitable résurgence. - L'hérésie albigeoise, forme médiévale de l'affection manichéenne. - La Réforme et l'implosion moderne de la Chrétienté. - L'entreprise de destruction contemporaine, manifeste à tous les plans de la vie sociale. Hilaire Belloc (1870-1953) est un géant oublié des lettres anglaises. Grand ami de G. K. Chesterton, cet historien, figure incontournable de la pensée catholique au XXe siècle, a laissé une oeuvre de plus de 150 ouvrages, aussi divers que substantiels. Cette première traduction française de The Great Heresies (1938 constitue un événement éditorial majeur. Nous la devons à Benjamin Ferrando dont le prologue particulièrement riche et savoureux nous présente un écrivain unique, un homme aussi lucide qu'attachant qui mit toute sa combativité au service de la Vérité.

06/2022

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Actualité médiatique France

Mes très chers monstres

"Journaliste depuis trente ans au Figaro, j'ai croisé, au fil des ans, à ce poste d'observation de premier plan, bien des monstres . Des beaux et des laids. Des petits et des grands. Des femmes et des hommes. Des monstres évidents et des monstres charmants et virevoltants, cachant bien leur jeu. Certains bien plus fragiles qu'ils en avaient l'air, presque vulnérables ; d'autres bien plus monstrueux que leur réserve ou leur apparente bonhomie ne le laissait présager. Tous monstres parce que plus grands , plus volontaires, et toujours en quête de lumière. De reconnaissance, d'un amour renouvelé, de postérité, voire d'éternité, même, pour certains, soucieux de laisser une trace dans l'histoire. Tenter de mettre au jour si ce n'est le vrai visage , en tout cas un autre visage, une forme de vérité de l'instant derrière l'apparence, la quête narcissique, les images retouchées qui construisent des espèces de marionnettes médiatiques. Essayer de cerner les failles, notamment celles de l'enfance si souvent éclairantes. Mettre en lumière les stratégies pour s'affranchir de filiations pesantes, d'histoires familiales compliquées ou de conventions sociales contraignantes. Voilà ce qui m'a motivée dans cette espèce d'attirance que j'ai toujours eue pour des personnages qui sortaient du commun". A. F. Anne Fulda est grand reporter et responsable de la rubrique "Portraits" au Figaro. Elle est l'auteure d'Un président très entouré (Grasset, 1997), de François Baroin, le faux discret (Lattès, 2012), de Portraits de femmes (Plon, 2016) et du best-seller Macron, un jeune homme si parfait (Plon, 2017).

05/2023

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Littérature française

Longtemps je me suis souvenu de Mai 68

En ce temps-là, Sartre n'était déjà plus très jeune, et Cohn-Bendit débutait. Certains P.-D.G. portaient encore des guêtres. La France s'ennuyait. Soudain, pourtant, tout sembla possible. Le fond de l'air se fit rouge, et plutôt sexy. La vie devint buissonnière. Il n'y eut plus d'automobiles, les villes ne furent plus que silence. Ou clameurs. Au coin de chaque rue, l'aventure. Mouna fait chanter " Frère Jacques ", en canon, à des cordons de CRS devant la Sorbonne, les cocos se mettent à douter, les meneurs changent d'abri chaque soir. Les tracts qui tachent les doigts invitent à des rendez-vous inédits, les graffitis entraînent à des pratiques dangereuses. La dialectique peut enfin casser des pavés. Certains se réjouissent sans entraves, d'autres trouvent qu'il n'y a pas là de quoi rigoler. Ils n'étaient pas d'accord entre eux, ils ne le sont toujours pas. Un tiers de siècle plus tard, le cercle Barbara Salutati a ressorti banderoles et slogans, et réanimé des souvenirs enfouis. Les nôtres. Ceux de gens ordinaires qui, le temps d'un mois de mai, se sont senti personnages de roman, et furent, parfois à leur insu, avec leurs petites histoires, des acteurs historiques. Joe Brainard et Georges Perec ont tracé le chemin pour remonter le temps. Ces " Je me souviens " de manifestants de tous âges, qui défilent à nouveau, pas tous militants, ni érudits, ni informés, ni influents, forment une manière de guirlande en l'honneur d'un printemps mémorable. Barbara Salutati était chanteuse et comédienne. Elle fut le dernier amour de Machiavel, vers 1520. C'était une femme du peuple.

05/2002