Recherche

Editions Du May

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Au fond de ma bulle Tome 3

Cet opuscule est le dernier d'un recueil en trois tomes composés de textes, chansons, poésies, sur la vie, l'amour, la société. Dans mon cyprès, j'étais si bien, Bien seul, bien loin par assuétude, Quiétude à l'esprit aérien, Dans mon refuge d'incertitudes. J'ai le syndrome de la page noire, Sorte d'exutoire compulsif, De jeter en mots abrasifs, Ceux qui semblent faire mon histoire. Je me joue et jouis de ma peine, Source névrotique d'inspiration, M'évapore en divagations, Me délecte du sombre de ma haine.

01/2020

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le Sens de la famille

Issue d'une liaison entre une jeune femme de vingt-deux ans et son employeur - un homme marié plus âgé qu'elle et déjà père de famille -, adoptée par un couple d'universitaires que la mort a privés de leur fils, c'est à l'âge de trente et un ans que A. M. Homes voit ses parents biologiques surgir. l'un après l'autre, sur la scène de son existence de jeune romancière new-yorkaise alors en train de recueillir le fruit de ses premiers succès littéraires... Mère à son tour au moment où elle prend la décision de se risquer au périlleux récit autobiographique requis par cet événement, l'écrivain évoque de manière volontairement factuelle l'impérieuse et soudaine nécessité de se doter d'un "roman familial" enfin lisible et acceptable, qui lui fait alors entreprendre, presque malgré elle, un éprouvant voyage identitaire, aux allures, parfois, de film noir, entre frénésie généalogique et ressassement du traumatisme de l'abandon. Interrogeant sans détour la problématique de l'édification de l'individu dans ses rapports avec ce qu'il est convenu d'appeler le "sens de la famille". A. M. Homes livre ici un récit stupéfiant de profondeur et de courage. qui. n'épargnant ni l'adopté ni l'adoptant. installe peu à peu le visage inconstant de l'amour au centre géométrique de la relation de parenté, tel un trou noir hantant la galaxie des destinées humaines.

09/2009

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Ladies' men 2. Cade

Warren, Cade, Nick, Lankh et Shawn, sont cinq amis, tous très séduisants. Mais, ce sont aussi des chasseurs qui multiplient les aventures. Ils se sont juré de ne jamais tomber amoureux. Sauf que... même le plus rusé et le plus habile des prédateurs peut se faire piéger. Les chiens ne font pas des chats. Ce dicton occupe mon esprit depuis que j'ai découvert l'identité de mon père biologique. On dit que la curiosité est un vilain défaut. J'aurais dû en effet m'abstenir et m'en remettre à cette citation maintes fois vérifiée. A présent, je dois composer avec cette révélation qui me pèse, aussi obscure que lourde à porter. Moi, Cade Hunter, coureur de jupons invétéré et baiseur impénitent, je ferais fuir n'importe quelle femme avec ce triste secret que je garde sous silence. A commencer par cette jeune femme aux yeux violets, surnommée le Glaçon, qui m'attire malgré qu'elle soit mère d'un bébé. Mais ni son enfant ni mon secret ne me détournera de l'objectif que je me suis fixé : la mettre dans mon lit. Quelles que soient les méthodes utilisées. Et je réussirai. Coûte que coûte. Foi de prédateurs.

07/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

La femme du docteur

George Gilbert, médecin de province, rend visite à un ami, célèbre écrivain qui vit à Londres chez la famille Sleaford. Il tombe amoureux de leur fille Isabel, une jeune femme passionnée de littérature sentimentale. Mais la famille doit soudain fuir la justice et George ne reverra Isabel, devenue gouvernante, que six mois plus tard. Il lui demande alors de l'épouser. Elle accepte, car elle espère trouver en George le héros romantique dont elle rêve. Très vite, elle perd ses illusions ; jusqu'au jour où elle rencontre Roland Lansdell, un poète aristocrate, avec qui elle entretient une relation amoureuse et intellectuelle. Quand George l'apprend, c'est le drame...

06/2002

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

La cabane magique Tome 13 : A la poursuite des voleurs de chevaux

A peine arrivés au Far West, Tom et Léa doivent échapper à des bandits ! Cachés dans des tonneaux, les enfants les écoutent parler de leur plan : les malfrats ont volé des chevaux et veulent les revendre ! Parmi eux, une jument qu'on a séparée de son poulain... Tom et Léa doivent résoudre quatre énigmes pour récupérer leurs cartes de maîtres bibliothécaires confisquées par Merlin. Aide-les ! En plus, tu apprendras plein de choses sur le Far West.

06/2020

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Paris by night

Cinq nuits, cinq sens... une passion ? Circée est danseuse au Night Birds, un cabaret parisien parmi les plus réputés. Son métier : faire rêver, la nuit, sous la lumière artificielle des projecteurs... Mais lorsqu'un homme mystérieux vient l'observer à chacune de ses représentations, son monde bascule. Surtout lorsqu'il se décide enfin à l'aborder et lui propose de passer cinq nuits blanches avec lui. Cinq nuits, pour explorer chacun des cinq sens... et découvrir qui elle est vraiment.

12/2018

ActuaLitté

Littérature française

La Tradition de minuit

Etrange raison que celle qui convoque les personnages de ce roman au Bal des Papillons pour un mystérieux rendez-vous... Etrange hasard que celui qui fait qu'un cadavre sauvagement égorgé y soit découvert au même moment... Etrange chemin que celui qui conduit ces êtres si différents à nouer des amitiés troubles et sans fondement... Etrange destin que celui qui les entraînera tous, par des voies détournées. à voir autour d'eux s'altérer des vérités et s'effondrer des certitudes en une tragédie humaine et fantastique... Etrange ville que ce Paris de l'entre-deux guerres où une humanité interlope et dangereuse côtoie une petite bourgeoisie frissonnante et perverse... Tout est étrange dans ce roman de l'auteur du Quai des Brumes. tout est inquiétant dans cette Tradition de minuit... Pierre Mac Orlan, de son vrai nom Pierre Dumarchey (1882-1970). est le créateur d'une oeuvre imposante et cohérente. On lui doit des chefs-d'oeuvre de la littérature parmi lesquels l'ancre de Miséricorde ou Le Quai des bruines. Toute cette oeuvre est construite autour de concepts fondateurs. au premier rang desquels une vision toute personnelle de l'existence : le fantastique social.

04/2010

ActuaLitté

Animaux, nature

Chasse à l'arc 30 ans après

Jean-Max Lecaille est l'un de ceux qui ont permis le développement de la chasse à l'arc en France. Il est peut-être celui qui aura eu le plus d'influence sur la recherche d'exigence à laquelle doit se soumettre le chasseur à l'arc. Cette manière de pratiquer la chasse est aujourd'hui en pleine expansion et fait de plus en plus d'adeptes à travers l'ensemble de l'Hexagone. La plupart des nouveaux chasseurs à l'arc viennent par le goût d'aventure que projette ce sport magnifique. Chassant à l'arc depuis plusieurs dizaines d'années, l'auteur présente les grandes règles techniques mais aussi éthiques nécessaires avant de partir chasser efficacement les petits et les grands animaux. Si l'auteur est un pionnier et que son expérience a été acquise sur des territoires divers d'Europe et d'Afrique, il faut souligner que les anecdotes qu'il nous rapporte lui permettent surtout de fournir des principes universels. L'essentiel étant, d'une part, de comprendre ce que cela demande comme engagements personnels d'être un chasseur à l'arc aujourd'hui et, d'autre part, d'avoir les réflexes nécessaires pour ce mode de chasse si exigeant. Ce livre, que vous soyez un amoureux de l'archerie traditionnelle ou utilisateur passionné des arcs à mécanismes, saura vous l'enseigner.

02/2015

ActuaLitté

Science-fiction

La Tapisserie de Fionavar : L'intégrale

Notre terre n'est que le pâle reflet d'un monde plus ancien : Fionavar, le grand univers, dans lequel cinq étudiants, Kim, Dave, Jennifer, Paul et Kevin, se retrouvent inopinément projetés. Guidés par le mage Loren Mantel d'Argent, ils vont devoir prendre position dans la guerre éternelle qui oppose les forces de la lumière et celles des ténèbres.

04/2017

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

La confrérie des lords Tome 3 : Pour l'amour d'un libertin

Damian Mackenzie est le dépravé le plus apprécié de la société et il cache des secrets qui ne laissent aucune place à des élans romantiques envers une lady bien née - encore moins envers la soeur d'un de ses plus vieux amis. Toutefois lorsque Kiri Lawford met au jour un complot contre la couronne d'Angleterre, le jeune homme s'aperçoit que cette femme est loin d'être aussi guindée qu'il n'y paraît. Il pourrait bien se laisser séduire...

06/2014

ActuaLitté

Théâtre

Le théâtre "de l'absurde" en RFA. Les oeuvres d'Adamov, Beckette, Genet et Ionesco outre-Rhin

Le présent volume examine le processus de transfert et les modalités de réception en Allemagne de l'Ouest du théâtre français "de l'absurde", à travers les oeuvres de ses principaux représentants : Arthur Adamov, Samuel Beckett, Jean Genet et Eugène Ionesco. A partir d'archives inédites, l'ouvrage retrace les trajectoires des différents médiateurs de cette importation culturelle, en détaille la chronologie et les nombreux supports — théâtraux, radiophoniques ou encore télévisuels. Il documente les différentes étapes qui ont marqué la circulation des oeuvres dans le paysage théâtral ouest-allemand entre 1949 et 1989, de leur découverte par les maisons d'éditions à leurs traductions et mises en scène majeures, et jusqu'à leur réception par la presse spécialisée et le grand public. Il montre notamment que le répertoire — par nature cosmopolite — du théâtre "de l'absurde" a été doté, dans la culture d'accueil ouest-allemande, d'une dimension internationale qui a favorisé son intégration. Ce travail de synthèse jette ainsi un nouvel éclairage non seulement sur l'histoire théâtrale, mais aussi sur les relations culturelles franco-allemandes de 1949 à 1989.

01/2018

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Le Bal du pont du Nord. (suivi de) Entre deux jours. La nuit de Zeebrugge

" C'est dans ce paysage de mer et d'usines, de moulins à vent et de maisons basses à volets multicolores que Gertrude Dewryter se glissait quand les derniers pas des soldats allemands s'étaient perdus dans les dunes. Je l'imaginais mêlée à ces nuits surpeuplées d'apparences qui furent les nuits de guerre. Des pièces aboyaient à l'heure fixée dans la direction du large. Des automobiles tous feux éteints, roulaient sans trop de bruit dans la direction de Bruges. La fille, émue par sa mission et par la nuit, se faufilait comme une ombre légère. Elle revenait ce soir vers moi, passant indiscret. J'apercevais son visage livide et sanglant. En se sacrifiant, elle ne pouvait prévoir qu'elle mourrait avec un visage aussi livide et aussi sanglant. "

06/1984

ActuaLitté

Littérature française

L'autre visite

"Il voudrait comprendre pourquoi il sent en lui un besoin si fort de poursuivre cette personne inconnue dont Lazare lui a dévoilé l'existence, comme si cette vie lui était depuis toujours réservée même s'il ne devait jamais l'approcher. Cet être existe et l'on est en train de le lui cacher. Et de lui apprendre à ne plus pouvoir vivre sans la pensée de cette femme. Les plus beaux mots qu'il lui destinait sont là, à portée de sa pensée. Mais ce n'est plus de ces mots dont il a besoin. Il attend autre chose. Il sent tout autour de lui le couronnement d'une gloire tardive. Ce n'est pas une gloire irréelle. Cela l'entoure comme un souffle divin dans la nuit la plus noire. Un grondement ininterrompu annonce le jamais vu, le dévoilement d'une forme qu'il ne cessera plus jamais de désirer comprendre". Bruno Gay-Lussac.

01/1994

ActuaLitté

Littérature française

L'arbre éclaté

Ici, la nature est présence mais aussi divinité. Païenne. Absolue. L'homme et la femme qui l'habitent et s'y rencontrent, savent-ils qu'ils lui appartiennent ? Le culte qu'ils portent à la nuit leur impose des rites dont la pratique obscurcit leur identité qu'ils ne recouvrent que par éclair. Source d'une inquiétude où se noue l'indomptable volonté d'un châtiment exemplaire. Pour le pardon de la terre.

03/1980

ActuaLitté

Policiers

La Polka des polluants

Une épidémie de suicides, dans " la petite ville la plus propre du New Jersey ", c'est non seulement bizarre mais inquiétant. Et quand on a 20 ans, on aime comprendre pourquoi sa fiancée pleine de vie a jugé bon de se trancher les poignets.

09/1987

ActuaLitté

Littérature française

Mère et Fils

Aveugle depuis dix ans, la mère est âgée, fatiguée, elle dit qu'elle va mourir. Peu à peu elle tombe vraiment malade, très malade, il n'y a plus d'espoir. C'est l'agonie. Elle meurt. Puis elle est morte. Le narrateur est le fils, un homme entre deux âges, veuf, qui a une liaison avec "la femme illégitime". Il y a aussi la soeur, les cousins, le fils du narrateur. Il faut très peu de choses à l'auteur pour que ce récit dépouillé prenne une vraie consistance romanesque dans l'imagination du lecteur. Tout un arrière-fond se devine : la province et sa vie étroite et monotone, le passé d'une famille, le caractère des protagonistes et leurs rapports. C'est un récit "exemplaire", en ce sens qu'on y peut lire une méditation sur la mort des proches en général, avec tout le bouleversement émotionnel et moral que l'événement provoque. Mais c'est une méditation narrative et concrète qui met en jeu des êtres précis, rendus présents avec leurs sentiments et réactions propres dans le chagrin comme dans la rancune, les regrets, les égoïsmes, calculs ou culpabilités. Bien qu'ils ne portent pas de noms, la mère, le fils, la soeur, etc. , ne sont nullement des allégories, mais des personnages auxquels on croit. Dépourvue de tout effet, l'écriture possède une sûreté de touche qui laisse filtrer tour à tour la tendresse, l'amertume, la cruauté, l'ironie, en donnant à l'ensemble un ton uni et personnel. Sans renoncer à son goût de l'épure, l'auteur l'a enrichi d'un coefficient de vérité humaine et romanesque qui fait peut-être de Mère et fils son chef-d'oeuvre.

04/1986

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

L'EVENTAIL DU VIVANT. Le mythe du progrès

Un livre dérangeant! Ne respectant décidément aucune idée reçue, Gould s'en prend ici à notre image d'une nature dont l'histoire serait régie par une logique de progrès. L'évolution, montre-t-il, n'est pas cette inéluctable marche vers une complexité et une subtilité croissante qui, partant des formes les plus simples, culminerait triomphalement par l'apparition de ce chef-d'œuvre, l'Homme. C'est en vérité la notion de progrès dans toute sa généralité qui est mise à l'épreuve par cet essai original. certainement l'une des oeuvres majeures de l'auteur et une importante contribution à la culture contemporaine. A l'aide d'exemples tirés des sciences naturelles (grandeur et décadence des chevaux), de son expérience personnelle (sa lutte victorieuse contre une maladie grave) et de l'histoire sportive (la prétendue baisse de niveau du base-ball), Gould nous montre l'impossibilité d'interpréter correctement l'évolution de tout phénomène si l'on ne prend en compte tout l'éventail de ses variations. Ainsi, réduire l'histoire de la vie à celle des organismes les plus complexes est gravement méconnaître la nature même de la théorie de l'évolution, et la portée radicale de la vision darwinienne. La forme de vie dominante sur Terre (et peut-être ailleurs?) est, a toujours été et restera, celle des bactéries. L'apparition d'une vie intelligente et consciente n'était ni nécessaire, ni prévisible. Loin de nous décevoir, cette contingence de l'existence humaine, ainsi révélée par la science, ne fait qu'en rehausser la grandeur.

08/1997

ActuaLitté

Littérature française

Les anges fous

"J'ai fait de l'amour un univers secret, sombre, fantastique", écrit le narrateur de ce récit. Après la mort de son ancienne femme, il va faire la connaissance d'Ida, la fille de cette épouse, née après le divorce. La danse de mort commencée jadis avec la mère va reprendre. Parce que le narrateur, qui se sent vieux et malade, aspire à connaître une dernière fois l'élan de la vie, élan qui se mêle chez lui à la fascination du mal. Et parce que Ida, envoûtée, a besoin de souffrir par lui, elle réclamera la douleur des punitions. Cet amour qu'ils vivent ensemble dérive jusqu'au bout de la passion et de l'angoisse. Jusqu'à ce que la jeune fille s'évade. Ainsi un homme se débat, à travers l'atroce, pour arracher à la vie ses dernières braises. Une immense culpabilité, quasi chrétienne, ne le sauvera pas. Et Ida, perdue, gardera son mystère.

04/1985

ActuaLitté

Littérature française

La terrasse des ombres

Les morts lui parlent. Cela est sûr. L'homme qui n'entend pas ses morts est perdu. Les morts, cela signifie la mère d'abord, mais pas elle seule. Tous ceux qui reviennent sans visage, presque sans voix. De temps en temps, ils passent devant Aram à la fenêtre du salon. Ils marchent sur rien à l'heure du crépuscule. Ils suivent les nuages de soufre. Ce ne sont pas des oiseaux de nuit. Absents, ils sont attendus sauf s'il y a un étranger dans la maison. Aram a posé la main sur le balcon du salon. Il tremble un peu. Il entend la voix de la mère.

06/1992

ActuaLitté

Policiers

Une si longue nuit

Alors que New York illuminé s'apprête à fêter Noël, une femme abandonne son enfant devant une église, et disparaît dans la nuit. A l'intérieur, un petit malfrat attend le départ du dernier prêtre pour s'emparer d'un précieux objet du culte, jusqu'au moment où l'irruption de la police l'oblige à battre en retraite. Quant au bébé, personne ne saura qu'il était là... Il faudra le plus grand des hasards pour que Willy et Alvirah Meehan, détectives de choc, découvrent des années plus tard la trace de cette affaire rocambolesque. Une enquête mouvementée commence et, pour les innombrables lecteurs de La Nuit du renard (Grand Prix de littérature policière 1980), un de ces suspenses dont seule Mary Higgins Clark a le secret.

05/2000

ActuaLitté

Littérature française

Le voyage enchanté

Simon un enfant beau comme un ange : mais il est né pour vivre et grandir dans une famille terrestre. Un authentique "voyage" commencera pour lui, dès le plus jeune âge, parmi les images et les sons, les nombres et les mots qu'il comprendra tout autrement que ses parents. Voilà ce qui l'invitera à se demander pourquoi le sens que l'on donne aux choses et aux idées lui paraît si différent de celui qu'il leur prête tout naturellement. Aussi sera-t-il conduit à ne plus interroger que les étoiles qui, par le détour d'un cruel et nouveau voyage, le ramèneront près de l'ange qui ne l'a jamais abandonné.

09/1981

ActuaLitté

Littérature française

Les compagnons de l'aventure

Pierre Mac Orlan, dans le Manuel du parfait aventurier, explique que l'aventure est une illusion, un mirage coloré à la géographie mouvante et protéiforme, hantée par deux types d'individus : l'aventurier actif et l'aventurier passif. " L'aventurier passif n'existe qu'à la condition de vivre en parasite sur les aventuriers de l'aventurier actif ". Le romancier d'aventures est à ses yeux la plus noble incarnation du premier type. Aussi tout au long de son existence s'est-il attaché à ces aventuriers passifs magnifiques que furent entre autres James Fenimore Cooper, Stevenson, Kipling, Melville ou Cendrars. Il leur rend de vivants hommages dans la série de préfaces (composées entre 1929 et 1963) réunies ici.

07/1998

ActuaLitté

Littérature française

Mécanique sans repos

"Deux mains d'homme se sont posées sur sa face. La première main a soutenu le menton. La seconde main a ouvert la paume sur l'arête du nez. Les deux mains ont cherché à se rejoindre par pression. Il s'est dit : 'On m'aide. Je vais parler. '" Bruno Gay-Lussac

01/1988

ActuaLitté

Littérature française

Visiteurs de minuit

François Villon, Daniel Defoe, l'abbé Prévost, Goethe, Victor Hugo, Chamisso, Nerval, Verlaine, Oscar Wilde, Jules Laforgue, Apollinaire, G. de Pawlowski, Alfred Döblin, Jacques Prévert, Paul Gilson, Albert Simonin... Ce n'est pas le hasard des préfaces pour éditions de luxe et autres travaux de librairie qui a conduit jusqu'à Saint-Cyr-sur-Morin ces Visiteurs de minuit. C'est plutôt un appel diffus né d'une appartenance à un même groupe sanguin littéraire, à une famille d'esprit dont Mac Orlan est l'héritier comblé. Pour comprendre le secret de famille de ces seize fantômes, il serait vain de les comparer dans leur oeuvre ou dans leur vie. Mieux vaut s'interroger sur le rapport de chacun d'eux à l'oeuvre de Mac Orlan. Ils ont tous contribué à la création du "fantastique social" qui inspire ses livres et ses chansons. En célébrant leurs mérites, il éclaire son oeuvre. Ce grand pudique ne se livre jamais qu'à travers les autres. Francis Lacassin.

07/1998

ActuaLitté

Policiers

Un Linceul pour le Verseau

Une vieille copine - une amoureuse ? - des années 60 s'était soi-disant suicidée. Et voilà que le shérif d'Iowa City me demandait, à moi, Mallory auteur de polars, d'enquêter. De partir à la recherche de notre jeunesse perdue.

11/1986

ActuaLitté

Littérature française

Manon la souricière

Ces dix-huit textes inédits jalonnent la carrière de Mac Orlan, de 1921 à 1968. Leurs personnages constituent, selon le mot de l'auteur, "un congrès de compagnons de la mauvaise chance venus sur les chemins du hasard". On y retrouve des visages familiers. Bob le meurtrier, Nelly de Tampico, Ann de Saint-Jean, Jean François de la Providence de Dieu, tante Sarah ressemblent comme des frères (et des soeurs) d'infortune à la petite aveugle Tess et Stephen le pickpocket entrevus dans Sous la lumière froide, à Nelly et Jean Rabe qui croisèrent leurs destins, sans les réunir, dans l'étrange estaminet du Quai des brumes. Manon, alias la Souricière, est à la fois une descendante de la Catherine de Vauselles que Mac Orlan rend responsable de l'escamotage de François Villon (Une fin comme une autre). C'est aussi une réplique plus sanguinaire de la Manon amante du pirate de L'Ancre de Miséricorde. Et c'est encore une projection de la mythique espionne allemande de la guerre de 1914-1918 : Mademoiselle Docteur ou Fräulein Doktor... On reconnaîtra peut-être aussi, dans Images dans les docks, l'ombre de ce personnage qui hantera toute l'oeuvre de Mac Orlan avant de s'incarner définitivement dans le Père Barbançon. Autant de visages familiers pour ceux qui cèdent aux charmes secrets d'un auteur dont les héros sont voués aux destinées brutales.

02/1986

ActuaLitté

Littérature française

L'heure

Une auberge isolée, en hiver, près de l'océan. Un homme dont le passé ne nous sera révélé que par brefs éclairs, s'y réfugie. Paysage désolé où les rochers, le phare, la mer et les hommes ont une égale présence hors du temps linéaire, comme s'ils n'étaient là que pour signifier au voyageur l'immobilité de tout, dans une durée imaginaire. Ainsi, le passé et la mémoire obsédante, à leur tour figés dans l'instant, s'effacent en se confondant avec les choses de la nature à laquelle cet homme ne songera qu'à s'unir. Epure d'un dépouillement presque magique, ce récit agit sur le lecteur en silence, dans une région de la pensée où cohabitent angoisse et félicité.

03/1979

ActuaLitté

Littérature française

La clé de l'abîme

"L'homme marchait devant. Nous suivîmes une allée d'arbres dont le tronc était énorme. Une fois encore, je me mis à penser à la mort à cause de cette pesante obscurité que nous traversions. Je me dis que la mort n'était pas ce qui est fini mais que la mort était peut-être un endroit. Chaque famille, et sans doute chacun de nous, rencontrions par destin le lieu où était la mort. La mort n'était pas un paysage mais un emplacement dans un paysage. Depuis que nous avions franchi la grille verte, je sentais que nous entrions dans un lieu de mort. Je ne savais encore si c'était le lieu de la mienne, mais à coup sûr c'était le lieu de la mort de la famille de Bérangère. Et Bérangère qui nous accompagnait dans son cercueil me semblait moins morte que cet endroit qui la recevait. Je ne pensais pas à la chapelle. Je pensais à ce parc qui nous entourait et à cette humidité obscure où se dissimulaient les ruines du château. Cela me fit une très forte impression qui m'aida à oublier le personnage qui nous conduisait". Bruno Gay-Lussac.

01/1991

ActuaLitté

Littérature française

Capitaine Alcindor. Contes et nouvelles

"Il y a toujours un profit à retirer des oeuvres que leur auteur a négligées, et oubliées. Oubliées même, au point de ne pas en avoir conservé le texte. Dans ces dix-huit contes et nouvelles parus de 1924 à 1951, exhumés de périodiques ignorés et introuvables, on retrouve, à travers les personnages ou les décors, tout le charme du "fantastique social" sous le signe duquel Pierre Mac Orlan a placé son univers. Univers sans frontières précises dans l'espace et le temps, où il peut se déplacer, comme dans le conte Les bandes, au gré de la rêverie de l'auteur. Bouges et ports ; paysages ravagés par le soleil, la guerre, l'épidémie, où des soldats perdus de toutes les époques, des filles déçues et des hommes déchus viennent installer leur exil intérieur ou poursuivre leur quête incertaine. Tapis vert des salles de jeux, auberges médiocres et isolées, chemins dépeuplés au carrefour desquels des destinées se croisent mais ne se rencontrent pas..." Francis Lacassin.

05/1988

ActuaLitté

Policiers

Le Grand saccage

Quand on est un truand retiré des affaires en toute honorabilité, se voir obligé par un vieux salopard qui a kidnappé la femme de votre vie de cambrioler tout un centre commercial, c'est rageant, non ?

12/1988